Cours Francophone de Diabétologie Définition, classification et physiopathologie des diabètes Dr Mesmin DEHAYEM Service d’Endocrinologie Diabétologie Centre National de l’Obésité Hôpital Central Yaoundé 1 Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Définition du diabète Classification du diabète Physiopathologie diabète de type 1 Physiopathologie diabète de type 2 Signes d’appel du diabète Formes cliniques Facteurs de risque Conclusion 2 Comment fonctionne le corps humain? (1) Le corps humain a besoin d’énergie pour fonctionner correctement Il utilise les aliments pour produire sa propre energie L’énergie est produite dans les cellules du corps humain 3 Comment fonctionne le corps humain? (2) Les aliments énergétiques comprennent les glucides, les lipides et les protides Les glucides • ª source préférentielle de l’énergie de l’organisme • = sucre (pain, maïs, fonio, riz, patate, manioc, fruit), sucre en morceau, glucose • Stockage comme énergie de réserve dans le foie et les muscles sous forme de glycogène 4 D’ou vient le sucre du sang? Des glucides ingérés au cours du repas Mais aussi du foie 5 Que se passe-t-il après le repas? • Après le repas, les glucides sont digérés sous forme de sucres simple, sont absorbés dans le sang et transportés au cellules • Certaines cellules (muscles et tissu adipeux) ont besoins d’aides pour que le sucre puisse pénétrer à l’intérieur et utilisé comme source d’énergie INSULIN is needed for glucose uptake and storage • Le foie à besoin d’aide pour le stockage du glucose sous forme de glycogène 6 Facteur influençant la glycémie L’insuline diminue la glycémie La prise alimentaire (glucide) augmente la glycémie L’exercice diminue la glycémie Le stress peut augmenter la glycémie L’alcool diminue la glycémie 7 Qu’est ce que le diabète? Le diabète sucré est un groupe d’affections métaboliques, caractérisées par une hyperglycémie chronique résultant d’un défaut de sécrétion, d’action d’insuline ou des deux. Il est associé aux complications aigues, mais aussi aux complications à long terme touchant les yeux, les reins, les nerfs, le cœur et les vaisseaux sanguins. 8 Critères de diagnostic (ADA 1998, OMS 1999) 1. 2. 3. Glycémie plasmatique à jeun ≥ 1.26 g/l (7 mmol/l) à deux reprises après 8 h de jeûne Glycémie occasionnelle ≥ 2 g/l (11.1 mmol/l) en présence des symptômes d’hyperglycémie (polyurie, polydipsie, perte de poids inexpliquée) Glycémie à 2 heures ≥ 2 g/l après une charge orale de 75 g de glucose au cours d’une HGPO 9 Les différentes stades cliniques Sujets normaux Sujets hyperglycémiques non diabétiques Sujets diabétiques Glycémie ≥ 1.0 et < 1.26 g/L à jeun Glycémie à jeun ≥ 1.26 g/L à deux reprises Glycémie occasionnelle ≥ 2 g/L chez sujet symptomatique Glycémie ≥ 2 g/L à la 2è heure de l’HGPO Sujets intolérants au glucose: glycémie comprise entre 1.40 et 2 g/L à la deuxième heure de l’HGPO 10 Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Définition du diabète Classification du diabète Physiopathologie du diabète de type 1 Physiopathologie du diabète de type 2 Signes d’appel du diabète Formes cliniques Facteurs de risque Conclusion 11 Classification étiologique du diabète Diabète de type 1 Résulte d’une destruction de la cellule β de pancréas par un mécanisme le plus souvent auto- immun 5 à 10 % des cas. Diabète de type 2 Associe deux anomalies: insulinorésistance et carence relative en insulinosécrétion. Forme la plus répandue du diabète 90 à 95 % des cas. Autres types spécifiques de diabète Peu fréquents, comprennent affections génétiques, infections, affections du pancréas exocrine, endocrinopathies, causes médicamenteuses. Diabète gestationnnel Trouble de la tolérance glucidique, de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse quelque soit le traitement et l’évolution dans le post- partum 12 Classification clinique du diabète Stades Types Normoglycémie Régulation normale du glucose Hyperglycémie Intolé Intolérance au glucose ou Hyperglycé Hyperglycémie à jeun Diabè Diabète Non insulinoré insulinoréqué quérant Insulinoré Insulinoréqué quérant pour le contrôle Insulinoré Insulinoréqué quérant pour la survie Type 1 Type 2 Autres types spécifiques Diabète gestationnel 13 Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Définition du diabète Classification du diabète Physiopathologie du diabète de type 1 Physiopathologie du diabète de type 2 Signes d’appel du diabète Formes cliniques Facteurs de risque Conclusion 14 Physiopathologie du diabète de type 1 Carence absolue en sécrétion d’insuline par destruction de la cellule β pancréatique Facteurs de l’environnement Insulite Susceptibilité génétique Autoimmune Prediabète 15 Polycopié Collège des Enseignants Endocrinologie 16 Physiopathologie diabète de type 1 la fonction β cellulaire Au du diagnostic, destruction de 85 à 90 % de cellules β , liée à une infiltration lymphocytaire T. Infiltration présente de nombreux mois/années avant le diagnostic. Sécrétion résiduelle d’insuline souvent présente au moment du diagnostic initial. Possibilité d’amélioration transitoire de l’insulinosécrétion permettant une rémission, mais rechute habituelle dans les 6 à 9 mois 17 Physiopathologie diabète de type 1 Prédisposition génétique Présente même si dans 95 % des cas il n’existe pas d’antécédents familiaux Liaison avec HLA DR3 (caucasien), DR4 (tous les groupes ethniques), DQ, BI*0302 HLA protecteur: DR2, DR 15, WI-2, DQBI*0602 Beaucoup d’autres gènes 18 Risque du diabète de type 1 Risque dans la population générale 0.4 % Apparenté de premier degré 5% Deux parents diabétiques 30 % Apparenté de premier degré avec HLA identique 12 % Apparenté de premier degré avec HLA identique et DR 3 ou DR 4 16 % Jumeaux 50 % Jumeaux + DR3 ou DR4 70 % Collège des Enseignants d’Endocrinologie Diabète et Maladies Métabolique 19 Physiopathologie diabète type 1 facteurs environnementaux Infections Explique au moins 50 % pathogénie. Virus: rubéole congénitale, oreillons, coxsackie B4, CMV, EBV. Toxiques Alloxane, streptozotocine, pentamidine et pyrinuron (raticide). Alimentation: L’implication possible des protéines du lait de vache ou des nitrosamines dans la pathogénie du diabète de type 1 a été envisagée, mais il n’existe aucune preuve en ce domaine. Gluten, vitamine D. Stress Toute agression peut révéler l’existence d’un diabète de type 1 chez un sujet prédisposé. 20 Physiopathologie diabète type 1 processus auto-immun Insulite puis destruction cellule β par lymphocytes cytotoxiques et cytokines Auto-anticorps détectables dans > 85 % des cas: anticorps anti-îlots (ICA), anti-GAD, anti-IA2, anti-insuline Processus étalé sur plusieurs années avant et après apparition du diabète Notion de glucotoxicité surajoutée Fréquence des autres maladies auto-immunes associées (15 %) Notions sur les modèles animaux 21 Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Définition du diabète Classification du diabète Physiopathologie diabète de type 1 Physiopathologie diabète de type 2 Signes d’appel du diabète Formes cliniques Facteurs de risque Conclusion 22 Physiopathologie diabète de type 2 Déficit de sécrétion de l’insuline (Anomalie pulsatilité et du pic précoce sécrétion insuline, ↑ pécurseurs inactifs) Ö Ö Anomalie de 1 ou + maillons des voies de régulation insulinosécrétion: glucokinase, mitochondrie, canaux ioniques, facteurs de transcription… Glucotoxicité, lipotoxicité Défaut de l’action de l’insuline Diminution de la capacité de l’insuline à inhiber la production hépatique du glucose Ç néoglucogenèse hépatique suite à Ç glucagonémie, afflux des précurseurs glucoformateurs, Ç Ac gras circulants Surexpression glucose 6 phosphatase et sous- expression de la glucokinase Tissus périphériques: muscles et tissus adipeux Déficit de transport, de phosphorylation et du métabolisme du glucose 23 Principales anomalies physiopathologiques dans le diabète de type 2 Glucagon (Cellule alpha) Dysfonction cellule β Pancréas Insuline (Cellule bêta) Hyperglycémie Défaut de captage du glucose par le muscle et le tissu adipeux Production hépatique du glucose inappropriée Foie Muscle Tissu adipeux Insulino résistance 24 Insulin resistance – reduced response to circulating insulin Insulin resistance Liver IR Adipose tissue Muscle ↑ Glucose output ↓ Glucose uptake ↓ Glucose uptake Hyperglycemia 25 Insulinorésistance: causes Facteurs génétiques ↓ GLUT 2, ↓ glucokinase, ↓ canaux ioniques mutation du récepteur Facteurs acquis 26 Fréquence du DT2 chez apparentés diabétiques Population générale française 2- 4 % Vrais jumeaux 90-100 % 2 parents diabétiques 30- 60 % 1 apparenté au premier degré 10 à 30 % 27 Insulinorésistance: les facteurs acquis Facteurs acquis in utero : RCIU / malnutrition in utero Facteurs physiologiques : Âge, grossesse Facteurs environnementaux : Alimentation, Sédentarité, Obésité. Facteurs pathologiques : Stress, infections : (Corticoïdes, Adrénaline) Hyperglycémie chronique, Hyperlipémie et les cytokines. 28 Syndrome métabolique Obésité HTA Insulino résistance ↑ ↓ Hyperinsulinisme Dyslipidémie Athérosclérose Diabète type 2 Hyperglycémie Etat procoagulant Maladies coronariennes 29 D’après S Halimi Insulinorésistance: le rôle des acides gras libres Tissu adipeux Glucose Foie AGL − Musc + le AGL − Pancréas ↑ intracellulaire d’acides gras et de diacyglycérol → Activation PKC Ser/Thr Kinases, → phosporylation sur résidu sérine de l’IRS-1 (muscle) de l’IRS-2 (foie) → ↓ activation PI 3-Kinase sous l’effet de l’insuline, ↓ stimulation AKT → Muscle: ↓ translocation GLUT4, ↓ captation glucose, ↓ synthèse glycogène Foie: ↓ synthèse glycogène (↓ activation glycogène synthétase, défaut phoshorylation Foxo), ↑ néoglycogenèse 30 Le tissu adipeux, un rôle central... K Lipoproteine lipase K Angiotensinogène K IL-6 Inflammation Hypertension K Insuline K TNFα Adipose tissue K Adipsine (Complement D ) L Adiponectine Athérosclérose Troubles lipidiques K Acides gras libres K Resistine K Leptine K Acide lactique diabete de type 2 K Plasminogen activator inhibitor-1 (PAI-1) Thrombose Lyon 2003; Trayhurn et al 2004; Eckel et al 2005 31 Anomalies de l’insulinosécrétion au cours du diabète de type 2 120 100 20g glucose 80 60 40 20 0 –30 0 Diabète de Type 2 Insulinémie (µU/ml) Insulinémie (µU/ml) Normal 30 60 90 120 Temps (minutes) 120 20g glucose 100 80 60 40 20 0 –30 0 30 60 90 120 Temps (minutes) Ward WK, et al. Diabetes Care 1984;7:491–502. • Perte de la phase précoce • Anomalies de la pulsatilité • Anomalies quantitatives Déterminisme: génétique et environnemental Mécanisme: perte de masse ou dysfonctionnement sécrétoire? 32 La perte de fonction des cellules β survient avant le diagnostic du diabète Fonction des cellules β (%) 100 Près de 50% de perte Début du diabète 80 60 40 20 0 -10 -9 -8 -7 1 2 -6 -5 -4 -3 -2 -1 Années depuis le diagnostic 3 4 5 6 33 Holman RR. Diabetes Res Clin Prac 1998; 40 (Suppl.):S21–S25. Diminution progressive du contrôle glycémique au cours du temps Diet Valeur médiane de l’ HbA1c (%) Sulfonylurea or insulin 9 8 7 6.2% limite supérieure valeur normale 6 0 0 3 6 9 12 15 Années après randomisation 34 UK Prospective Diabetes Study (UKPDS) Group. Lancet 1998; 352:837–853. Pourquoi la défaillance des cellules β ? Hyperinsulinémie compensatrice d’une insulino résistance1,2 Glucotoxicité2 Hyperglycémie chronique Lipotoxicité3 Augmentation des acides gras libres circulants Pancreas Défaillance des cellules β 1Boden 2Kaiser 3Finegood G & Shulman GI. Eur J Clin Invest35 2002; 32:14–23. N, et al. J Pediatr Endocrinol Metab 2003; 16:5–22. DT & Topp B. Diabetes Obes Metab 2001; 3 (Suppl. 1):S20–S27. La sécrétion d’insuline après administration orale de glucose est plus robuste qu’après administration d’une quantité équivalente IV = effet incrétine • Incrétines – GLP-1: glucagon-like peptide (cellule L) – GIP: glucose-dependent insulinotropic polypeptide (cellule K) • Chez les diabétiques type 2 – Défaut de la baisse du glucose en réponse au GIP – Réponse insulinotropique au GLP-1 intacte, mais taux circulants bas DRUCKER DJ, DIABETES CARE, VOLUME 26, NUMBER 10, 2003 36 Facteurs génétiques ↓ Insulinosécrétion Facteurs Environnement: Obésité ↑ Glucose ↑ Foie Glucotoxicité ↑ AGL Lipotoxicité ↑ Insulinorésistance Facteurs génétiques C Moussard 37 Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Définition du diabète Classification du diabète Physiopathologie diabète de type 1 Physiopathologie diabète de type 2 Signes d’appel du diabète Formes cliniques Facteurs de risque Conclusion 38 Diabète de type 1 diagnostic clinique Enfant ou adulte jeune (<35 ans). Toute fois peut survenir à tout âge. Tableau typique: Début rapide ou explosif Syndrome cardinal (PU, PD, amaigrissement), polyphagie Troubles visuels Examen clinique pauvre, déshydratation (dsh) tardive Diagnostic par mesure de la glycémie (>3 g/l) Glycosurie massive, cétonurie fortement positive Révélation possible par acidocétose Chez l’enfant: douleurs abdominales, vomissements, dsh 39 40 Diabète de type 1 évolution Complications aigues Hypoglycémie Acidocétose Complications chroniques Liées au niveau d’équilibre glycémique 41 Les signes d’appel du diabète de type 2 Asymptomatique Ö Symptômes évocateurs Polyurie, polydipsie Avec amaigrissement ou non Prurit vulvaire chez femme, balanite chez l’homme Complications aiguës Découverte lors médecine travail, bilan préopératoire Sepsis Coma acidocétosique ou hyperosmolaire Complications chroniques Neuropathie diabétique (polyneuropathie, dysfonction érectile) Insuffisance rénale Pied diabétique Infarctus du myocarde 42 Caractéristiques respectives des diabètes de type 1 et type 2 43 Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Définition du diabète Classification du diabète Physiopathologie diabète de type 1 Physiopathologie diabète de type 2 Signes d’appel du diabète Formes cliniques Facteurs de risque Conclusion 44 Diabète de type 1 lent Latent autoimmune diabetes in adult Diabète de type 1 à début tardif et progressif comme le type 2 Anticorps positifs Insulinodépendance en 5 à 10 ans Représente 10 % des diabètes de type 2 45 Diabète de type 2 cétonurique (1) Découverte du diabète dans un contexte de cétoacidose, PU et PD × J ou Sem, perte de poids, pas de facteur précipitant la décompensation. Profil clinique, métabolique et immunologique compatible avec un diabète de type 2. Obésité, ATCD familiaux de diabète de type 2, faible prévalence des marqueurs d’auto-immunité. 46 Diabète de type 2 cétonurique A la présentation, altération de l’insulinosécrétion et de l’action de l’insuline; amélioration de la fonction β cellulaire et insulinosensibilité après traitement intensif, permettant un sevrage en insuline pour plusieurs mois. Pas d’association avec le HLA. 47 Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Définition du diabète Classification du diabète Physiopathologie diabète de type 1 Physiopathologie diabète de type 2 Signes d’appel du diabète Formes cliniques Facteurs de risque Conclusion 48 Les facteurs de risque Surpoids ou obésité (IMC ≥ 27 kg/m2) ATCD de diabète gestationnel ou de macrosomie fœtale Hypertension artérielle (PA ≥ 140/80 mmHg) Hypertriglycéridémie (TG > 2 g/l) ou HDL bas (< 0.35 g/l) Hyperglycémie modérée à jeun connue Antécédent de diabète cortico- induit 49 Les sujets à risque Age > 40 ans Existence d’un antécédent familial au premier dégré d’un diabète de type 2 Surpoids ou obésité (IMC ≥ 27 kg/m2) ATCD de diabète gestationnel ou de macrosomie fœtale Hypertension artérielle (PA ≥ 140/80 mmHg) Hypertriglycéridémie (TG > 2 g/l) ou HDL bas (< 0.35 g/l) Hyperglycémie modérée à jeun connue Antécédent de diabète cortico- induit Sédentarité 50 Les points importants diagnostic, classification 1. Critères de diagnostic du diabète 2. Une glycémie veineuse à jeun ≥ à 1,26 g /l (ou 7 mmol/l) à au moins 2 reprises. Une glycémie veineuse à n’importe quelle heure de la journée ≥ à 2 g/l (11,1 mmol/l). Une glycémie 2 heures après une charge en glucose (HGPO de 75g) ≥ à 2 g/l (11,1 mmol/l). Deux types principaux de diabète: type 1 et type 2 51 Les points importants Diabète de type 1 Physiopathologie – Carence absolu en insulinosécrétion; autoimmun. – Prédisposition génétique : HLA DR3, HLA DR4, HLA DQ. – Présence d’autoanticorps anti-îlots, anti-insuline, anti-GAD. – Rôle des facteurs environnementaux (virus). Clinique – Enfant ou adulte jeune, mais peut se révéler à tout âge. – Syndrome cardinal ou acidocétose inaugurale. Évolution – Complications aiguës . – Complications chroniques. 52 Les points importants diabète type 2 Physiopathologie ª ª ª ª Hérédité Rôle essentiel des facteurs environnementaux : obésité androïde et sédentarité. Association d’une insulinorésistance et d’anomalies de l’insulinosécrétion. Notion de glucotoxicité et de lipotoxicité Diagnostic Découverte fortuite; Complications révélatrices; Syndrome cardinal. Évolution ↓ Cellule β; Complications aiguës; Complications chroniques. 53 Les points importants formes atypiques Diabète type 1 lent: simule un DT2 mais évolue rapidement vers l’insulinodépendance. Diabète type 2 cétosique: possibilité de rémission, évolution marquée par rechutes 54 Valeur diagnostique des différentes glycémies Plasma veineux g/l (mmol/L) Sang veineux total Sang capillaire total g/l (mmol/L) g/l (mmol/L) ≥ 1.26 (7.0) ≥ 1.10 (6.1) ≥ 1.10 (6.1) ≥ 1.80 (10.0) < 1.10 (6.1) ≥ 1.80 (10.0) < 1.10 (6.1) (≥ 7.8 et < 7.0) ≥ 1.2 et < 1.80 (6.7 et < 10.0) ≥ 1.2 et < 1.80 (6.7 et < 10.0) Hyperglycémie à jeun ≥ 1.10 et < 1.26 (≥ 6.1 et < 7.0) ≥ 1.0 et < 1.10 (≥ 5.6 et < 6.1) ≥ 1.0 et < 1.10 (≥ 5.6 et < 6.1) Diabète gestationnel ≥ 1.26 (7) Diabète ≥ 2.0 (11.1) Tolérance abaissée < 1.26 (7.0) au glucose ≥ 1.40 et < 2 ≥ 1.40 (≥ 7.8) 55 Merci de votre attention! 56