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Le Programme de connectivité Last Mile (LCMP) couvrira quelques sites dans les 47 comtés que 
compte  le  pays.  Le  Cadre  de  gestion  environnementale  et  sociale  (CGES)  est  l’instrument 
d’évaluation  environnementale  applicable  à  un  programme  de  cette  envergure  dont  les  sites 
spécifiques sont inconnus à ce stade. Étant donné que le projet comprend la construction de lignes 
de distribution, l’extension de câbles à des ménages en milieu périurbain et l’électrification rurale, 
il est classé en catégorie 2, conformément aux procédures d’évaluation environnementale et sociale 
de la Banque. Le présent résumé du CGES repose sur celui élaboré pour le LCMP, conformément 
à la sauvegarde opérationnelle 1 (OS 1) de la BAD. 
2. Description du projet/gestion du programme 
L’objectif  du  Projet  de  connectivité  Last  Mile  (LCMP) consiste  à  appuyer  les  initiatives du 
gouvernement visant à améliorer l’accès à l’électricité pour les Kényans, en particulier les groupes 
à  faible  revenu. Les  transformateurs  de distribution existants  seront  utilisés  au  maximum  en 
étendant le réseau basse tension afin d’atteindre les ménages situés dans leur voisinage. 
Au total, KPLC dispose d’environ 35 000 transformateurs de distribution répartis à travers le pays. 
Ces transformateurs ont  été installés pour  différentes  raisons,  notamment,  pour les nouveaux 
abonnés, le renforcement des transformateurs existants en raison de l’augmentation de la charge 
et le renforcement afin de réduire la longueur des lignes basse tension et, partant, améliorer les 
distances de protection des transformateurs. Ainsi, les lignes de transport reliant la majorité des 
transformateurs au réseau basse tension auront des longueurs différentes, certaines passant tout 
près des abonnés disponibles et potentiels. 
Le présent projet comprend les composantes suivantes : i) la construction du réseau de distribution, 
ce qui suppose 11 723 m de lignes de distribution basse tension ; ii) l’installation des équipements 
nécessaires pour le raccordement de 250 809 ménages et 27 868 abonnés commerciaux ; iii) la 
supervision  et  la  gestion  du  projet ;  et  iv) le  renforcement  des  capacités  dans  les  domaines 
d’expertise cibles. Le projet sera réparti en quatre LOTS ou marchés. 
À  l’aide  du CGES,  les  sous-projets dans chaque LOT seront examinés afin de déterminer les 
impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels. À la lumière des conclusions de l’étude, 
l’on prévoira des coûts en monnaie locale au titre de chaque sous-projet aux fins de la mise en 
œuvre des mesures d’atténuation et de leur suivi. L’Office national de gestion de l’environnement 
et l’Unité de l’environnement de KPLC exécuteront cette activité en coordination avec l’Équipe 
d’exécution du projet (EEP). Ils seront assistés par les chargés de l’environnement de comté, qui 
sont les gardiens de l’environnement. 
3. Cadre stratégique, juridique et administratif 
La  Loi  sur  la  gestion  de  l’environnement  et  la  coordination  des  questions  environnementales 
(EMCA) de 1999 prévoit la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel pour la gestion de 
l’environnement et les  questions connexes. Tout comme la nouvelle constitution, la deuxième 
partie de  l’EMCA confère  à chaque  personne  le  droit à  un environnement  propre et sain  et  à 
l’application judiciaire de ce droit. Ainsi, la nouvelle constitution et l’EMCA font obligation à 
l’organe d’exécution et à l’entrepreneur du projet de travailler dans un environnement propre et de 
ne violer le droit d’aucune personne dans sa zone d’influence. L’EMCA prévoit l’élaboration de 
plusieurs lois  et directives  subsidiaires  qui  régissent  la  gestion  environnementale  et  s’avèrent 
pertinentes pour l’exécution du projet. Au nombre de celles-ci figurent :