Appareil cardiovasculaire - Pharmacologie
17 avril 2012
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On ne le donne jamais lors d’une poussée aigue ou dans la suite proche d’une
décompensation : pas d’épisode aigue au cours des 4-6 dernières semaines
Le traitement est introduit chez les patient stables avec IEC a doses optimales et diurétiques.
La dose initiale est très faibles (1/8 de la dose optimale puis augmentation très progressives
(pallier de 3-4semaineà avec surveillance étroite clinique.
Prudence si association avec digitaliques, Amiodarile et Diltiazem
Initiation :
- Respects des CI classiques
- Dans tout les cas 1ère dose : dose test avec surveillance cliniques 3-4h de la fréquence
cardiaque (>50) et de la PA (PAS<85) et de l’ECG
- Schémas posologiques progressifs à partir de faibles doses
V. Les digitaliques et IC
On a une augmentation de la contractilité myocardique, de l’activité parasympathique. Il y a
également un ralentissement de la fréquence cardiaque et une diminution de la vitesse de
conduction auriculo-ventriculaire
On a par contre une augmentation de l’excitabilité ventriculaire (pour les doses les plus
fortes).
a) Pharmacodynamie
On a une augmentation de la contractilité :
- Facile a mettre en évidence in vitro : augmentation de la
vitesse de raccourcissement des fibres myocardiques (muscle
ventriculaire, cœur isolé perfusé...)
- Plus difficile sur l’animal entier ou chez l’homme (rôle des interférences
du SNA) déplacement de la courbe débit-pression → TDVG : pour un
même débit, moindre PTDVG
- Mécanisme : inhibition Na / K ATP ase avec augmentation du Ca
La bradycardie sinusale :
- Par stimulation du système vagal (effet
expérimentalement supprimé par l’atropine)
- Par inhibition du système sympathique
- Effet Chronotrope - d’autant plus marqué que le
système sympathique est plus stimulé (ex chez
l’IC)
Ces 2 effets son les conséquences d’une
sensibilisation du baroréflexe