Guide Sols et Planchers

Le guide Sol et Plancher
Solutions et mise en œuvre pour sols et planchers

Chaque construction est spécifique,
choisissez la solution pertinente
Entre réduction des gaz à effet de serre et économie d’énergie, l’isolation des logements est
devenue un enjeu majeur pour les acteurs de la construction .
Les solutions d’isolation proposées doivent répondre aux réglementations thermiques (RT 2012)
ainsi qu’aux exigences des référentiels de la construction (Norme, DTU…) auxquelles vous êtes
confrontés.
Pour cela, Placo® vous propose :
• Des solutions d’isolation en polystyrène expansé ciblées en fonction des spécificités de
vos chantiers.
• D’avoir un interlocuteur dédié pour répondre à vos questions et vous orienter sur le choix
de la bonne solution d’isolation Placo®.
• D’être plus apprécié par vos entreprises en étant un interlocuteur reconnu dans votre
domaine.
Combinant la parfaite connaissance de ce matériau de qualité et son expertise de l’isolation
thermique, Placo® vous guide vers des solutions performantes et pertinentes.
Édito
Sommaire
Guide pratique p. 1-5
Aide au choix p. 6-9
Fiches solutions sol p. 10-25
Fiches solutions plancher p. 26-35
Fiches de mise en œuvre p. 36-47
www.placo.fr

RÉGLEMENTATION
La RT 2012
La RT 2012, issue du Grenelle de l’Environnement permet de
concevoir des bâtiments de très bonne qualité thermique.
Depuis le 1er janvier 2013, elle est applicable pour tous les
dépôts de permis de construire. Elle est basée sur le res-
pect d’exigences de résultats (consommation énergétique,
confort d’été…) et d’exigences de moyens (ponts thermiques,
étanchéité à l’air…). Attention, la notion de “garde-fous” dis-
paraît presque complètement. Seules quelques exigences
de moyens (ponts thermiques, étanchéité à l’air…) perdurent
dans la notion de “garde-fous”.
Guide pratique de l’isolation des sols
RT 2012: les exigences auxquelles les isolants Placo® répondent
Les exigences de résultats Les exigences de moyens
Consommation d’énergie primaire
• Cepprojet ≤ Cepmax = 50 kWh/(m2
SHON.RT.an) d’énergie primaire
x coefficients de modulation
• 5 usages sont pris en compte dans le calcul de la consom-
mation: chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage,
ventilation et auxiliaires (ventilation…)
Besoin Bioclimatique
• Juge la qualité intrinsèque de la conception du bâtiment
(isolation de l’enveloppe, conception bioclimatique…).
Calculé en points, le Bbio prend en compte les consom-
mations de chauffage, de rafraichissement et d’éclairage
artificiel
• Bbioprojet ≤ Bbiomax moyen x coefficients de modulation
Confort d’été / Température intérieur de confort
• Respect d’une température intérieure maximale
en été : Tic ≤ Ticréf
Ponts thermiques
• La RT2012 fait la chasse aux ponts thermiques
(plancher bas, toiture, …)
• ψmoyen : Ratio maximal des ponts thermiques
majeurs (sur tout le bâti) ramené à la surface
du bâtiment ≤ 0,28 W / (m2
SHON.RT.an)
• Pont thermique plancher intermédiaire / mur
ψ9 ≤ 0,6 W / (m.K)
La réglementation thermique
La RT Existant
En vigueur depuis le 1
er
novembre 2007, la Réglementation
Thermique Existant dite «Réglementation thermique par
élément», s’applique à toute rénovation de bâtiments dont
la SHON (Surface Hors Œuvre Nette) est inférieure ou égale
à 1000 m
2
, ou dont le coût des travaux est inférieur à 25 %
de la valeur du bâtiment (hors foncier). Elle impose l’utili-
sation de produits isolants répondant à des performances
thermiques minimales lors du remplacement de ceux-ci,
en combles, murs et sols. Les parois concernées doivent
avoir une Résistance thermique (R) totale supérieure ou
égale aux valeurs mentionnées dans le tableau ci-contre.
(2) R=2 pour respect de hauteur libre sous plafond
(3)
R
isolant
= 1,25 dans le cas de plancher chauffant à eau chaude ou rafraîchissant
Résistance thermique minimale (R)
en m
2
.K/W de la paroi
Zone climatique H1 et H2H3
Plancher bas sur extérieur
et parking
2,3(2) (3) 2(3)
Plancher bas sur vide
sanitaire
2(3) 2(3)
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CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Les aides financières
Les travaux d’isolation thermique ouvrent droit à divers
avantages fiscaux et aides accordés par l’Etat.
Crédit d’impôt
Lors de l’achat de matériaux destinés à l’amélioration de
l’isolation thermique d’un bâtiment, l’Etat accorde un crédit
d’impôt égal à 15 % des dépenses réglées pour une période
de cinq années consécutives (entre le 1er janvier 2006 et le
31 décembre 2015). L’Etat fixe un plafond de dépenses pour
être éligible au crédit d’impôt :
- 8 000 € pour une personne célibataire, veuve ou divorcée
- 16 000 € pour un couple soumis à imposition commune.
Une majoration de 400 € par personne à charge est à rajouter.
Ce taux est accordé si les matériaux sont intégrés dans un
logement achevé depuis plus de 2 ans. Pour l’isolation des sols,
les produits isolants donnant droit au crédit d’impôt doivent
avoir une résistance thermique minimale de 3 m2.K/W.
Les matériaux doivent être mis en œuvre par un profession-
nel. Une facture doit être établie, elle servira de justificatif.
Pour plus d’informations : www.ademe.fr ou www.impots.
gouv.fr
Les prêts et subventions
Des subventions supplémentaires peuvent être accordées
par L’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de
l’Habitat). Pour plus d’informations : www.anah.fr
Les caractéristiques thermiques
Les caractéristiques thermiques d’un matériau de construction
ou d’une paroi se définissent selon trois éléments :
• la conductivité thermique des matériaux ( )
• la résistance thermique (R)
• le coefficient de transmission thermique surfacique (U)
Une fois calculés, ces trois éléments déterminent la
performance thermique du produit ou de la paroi.
La conductivité thermique des matériaux
Exprimée en W/m.K, la conductivité thermique, appelée
lambda ou , mesure la quantité de chaleur qui traverse
1 m2 de matériau pour une épaisseur de 1 m et une différence
de température entre les deux faces de 1 degré.
→ Plus est petit, plus l’isolant est performant.
La résistance thermique (R)
Exprimée en m2 .K/W, la résistance thermique R caractérise la
performance thermique d’un matériau et se calcule à partir de
l’épaisseur (e) et de la conductivité thermique () de celui-ci.
  → Plus R est grand,
plus le matériau est isolant.
Pour obtenir la résistance thermique d’une paroi constituée
de couches homogènes, il suffit d’additionner les résistances
thermiques de chacun des constituants de la paroi.
Exemple : résistance thermique d’un plancher constitué
d’une dalle béton isolée avec un Maxissimo® 80 sous
chape.
R dalle béton (20 cm) = 0,10 m2.K/W
R Maxissimo® = 2,60 m2.K/W
R chape = 0,05 m2.K/W
R Plancher = R dalle béton + R Maxissimo® + R Chape = 2,75 m2.K/W
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R = e

Le coefficient de transmission thermique
surfacique U
Exprimé en W/m2.K, le coefficient U d’une paroi représente
la quantité de chaleur traversant 1 m2 de paroi lors d’une
différence de température de 1 degré entre deux
ambiances.
Rp est la résistance thermique de la paroi (support + isolant).
Rs est la somme des résistances superficielles intérieures
et extérieures.
Valeur forfaitaire donnée par les règles Th-U, elle dépend
du sens du flux thermique (horizontal, ascendant ou
descendant) et de la nature des locaux de part et d’autre
de la paroi.
Les caractéristiques mécaniques
Les panneaux de sols
• L’isolation sous dallage ou terre-plein (voir pages 36-37)
Les caractéristiques des isolants mis en œuvre pour
l’isolation sous dallage sont définies dans le DTU 13.3.
Cette exigence se traduit par la prise en compte de la
déformabilité des isolants dans le calcul du dallage.
Elle s’exprime par une limite du module d’élasticité de
service des isolants Es (MPa), de la déformation (%) et de
l’épaisseur.
Le module d’élasticité de service en compression des
isolants Es (MPa) est pris égal à :
Exemple : plancher sur vide sanitaire et haut de sous-sol, flux
de chaleur descendant,
=> Rs = 0,34 m2.K/W
→ Plus U est faible, plus la paroi est performante
Le coefficient de transmission linéique Ψ
Exprimé en W/m.K, le coefficient de transmission linéique
Ψ d’une liaison (par exemple : mur-façade) est la quantité
de chaleur qui traverse 1 m linéaire du système par différence
de température de 1 degré entre les ambiances.
Rcs et ds sont définis selon l’annexe A du DTU 45.1
Rcs : Résistance en compression de service de l’isolant (MPa)
dsmoyen : Déformation de service (%) de l’isolant (moyenne de
ds max et ds min)
Es : Module d’élasticité de service en compression des
isolants (MPa)
A chaque bâtiment correspond une exigence, définie dans
le tableau suivant :
Es = 0,6 x Rcs
dsmoyen
DTU 13.3
partie 1
DTU 13.3
partie 2
DTU 13.3
partie 3
Domaine
visé
Bâtiments
industriels
Immeubles
collectifs,
commerciaux,
tertiaires
et ERP
Maisons
individuelles
Es ≥ 2,1 MPa Es ≥ 2,1 MPa Es ≥ 2,1 MPa
Exigence
dsmoyen ≤ 2 % dsmoyen ≤ 2 % dsmoyen ≤ 2 %
e (m) ≤ Es/50 e (m) ≤ Es/50
e (m) représente l’épaisseur d’isolant à utiliser
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U = W/m2.K
1
(Rp+Rs)