état des lieux du digital en france

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DIGINEWS#11
L’ACTU DU DIGITAL
POUR LES ENTREPRISES
PAR GROUPE 361
DOSSIER DU MOIS
ÉTAT DES LIEUX DU DIGITAL EN FRANCE
Une récente étude signée TNS – SOFRES s’est intéressée à la place du digital dans plus de 50 pays. Elle
offre une vision globale de l’essor des nouvelles technologies, du mobile et des habitudes des Français et
permet de le comparer à celui d’autres pays.
DES FRANÇAIS ÉQUIPÉS ET CONNECTÉS
Les internautes français possèdent en moyenne 4,6 appareils numériques. Ils comptent donc parmi les mieux
équipés de la planète, juste derrière les Suisses (4,7) et les
habitants du Royaume-Uni (4,8). Juste derrière viennent le
Japon (4,5) et les États-Unis (4,4).
Les Français sont également très connectés : ils passent
en moyenne 3,3 heures par jour sur Internet. C’est plus
que la TV (2,3 heures par jour), mais les deux usages ne
sont pas incompatibles, comme le montre l’essor de la
social TV.
Près de la moitié (48 %) des Français qui regardent la TV
le soir sont simultanément engagés dans d’autres activités digitales. Ces activités ne sont pas nécessairement en
rapport avec l’émission regardée, puisqu’elles peuvent
aller de la consultation d’e-mails à l’e-shopping. De plus,
près d’un quart (23 %) des Français regarde régulièrement
des programmes vidéo lorsqu’ils sont sur Internet.
LA TENDANCE MOBILE EN FRANCE
L’usage du mobile est relativement répandu chez les
Français : 20 % des interrogés indiquent se saisir de leur
appareil avant de sortir du lit. Au total, 24 % du temps
connecté est passé sur un mobile en France. Ce score
se retrouve dans la plupart des pays occidentaux ; leur
adoption des technologies digitales s’est faite sur le même
modèle. En Afrique, par exemple, la donne est différente :
le Kenya compte 97 % de connexions mobiles.
Les objets connectés, eux aussi, présentent un potentiel encore inexploité en France. 17% des internautes
français ont déjà utilisé des services qui relèvent de la
maison connectée.
QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES MARQUES ?
Les nouvelles technologies font partie intégrante du quotidien de nombreux Français. Ainsi, 26 % des Français
effectuent des achats en ligne et 45 % effectuent des
recherches dans le but de faire un achat. Avec l’essor du mobile, les consommateurs sont de plus en plus
connectés : 22 % d’entre eux font des recherches sur leur
smartphone en magasin.
Dans leurs recherches, les internautes sont d’ailleurs plus
nombreux à faire confiance aux informations trouvées
sur les forums et réseaux sociaux (41 %) qu’aux messages diffusés par les marques ou entreprises (34 %). Ces
chiffres montrent toute l’influence des ambassadeurs de
marque et d’une stratégie de Brand Advocacy cohérente
pour les marques. Retrouvez à ce sujet notre article sur
la façon dont le Brand Advocacy révolutionne la relation
marque / consommateur.
69 % des internautes français se déclarent ouvert à
l’idée d’entrer en contact avec les marques sur Internet. Une opportunité non négligeable pour ces dernières
afin de se rapprocher de leurs cibles.
Cette étude permet de dresser un profil-type de l’internaute français d’aujourd’hui. Ses nouvelles pratiques, ses
nouveaux modes de consommation et ses nouvelles attentes vis-à-vis des marques montrent tout le potentiel du
digital dans la relation marque / consommateur.
À retenir :
• Les Français sont dans le top 3 des internautes les mieux équipés
du monde
• Le potentiel du mobile reste en partie inexploité : il correspond à
24 % du temps connecté
• Près d’un internaute sur 2 est influencé par le Social Media dans
sa décision d’achat
Source :
http://blog.groupe361.com/digital-france-chiffres-02102014/
groupe 361
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L’ACTU DU DIGITAL
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TENDANCES DU MOIS
PINTEREST : CHIFFRES ET GRANDES TENDANCES
sont toujours actives. Elles ont même gagné en activité,
puisqu’elles épinglaient en moyenne 42 images par an en
2010 pour 152 en 2014.
Pourtant, les femmes pourraient perdre de leur influence
sur le réseau social. 33 % des nouvelles inscriptions
sont aujourd’hui faites par des hommes, et dans certains pays émergents, la répartition hommes/femmes
approche les 50/50. Tous les voyants sont donc au vert
pour Pinterest, qui présente une croissance intéressante
et semble se démocratiser auprès du public masculin.
Pinterest a longtemps été vu comme un réseau exclusivement féminin qui peinait à décoller en France.
Pourtant, l’essor mondial du réseau social commence à se faire sentir au niveau national et les caractéristiques-clés des utilisateurs évoluent : de quoi
reconsidérer l’intérêt de Pinterest ?
PINTEREST : UN TRAFIC CONSÉQUENT
Le poids de Pinterest au niveau mondial n’est plus à prouver. Selon SimilarWeb, le nombre de visites mensuelles du
réseau social dépasse les 400 millions sur desktop. Bien
que conséquent, ce chiffre ne représenterait qu’un quart
du trafic total de la plateforme, étant donné que cette dernière voit 75 % de ses visites passer par le mobile.
La plateforme provoque 13 % du trafic entre réseaux
sociaux et sites d’e-commerce, ce qui fait de Pinterest
la deuxième source « sociale » de trafic vers les sites marchands, loin derrière Facebook (63 %). Cependant, les
utilisateurs de Pinterest consomment en général plus que
ceux de Facebook : la valeur moyenne de leur panier atteint les 60 $.
En France, le réseau social compte 1,85 million de visiteurs uniques (au mois d’août 2014). Les Français
commencent donc à adopter en masse Pinterest, mais
la plateforme présente encore un potentiel non exploité
dont les marques tentent de profiter. Dans le secteur de
la beauté par exemple, 9 des 10 plus grandes marques
mondiales possèdent un compte sur la plateforme.
PINTEREST : QUELS UTILISATEURS ?
Pinterest abrite depuis sa naissance une majorité d’utilisateurs féminins. La répartition évolue rarement : 80 %
de femmes, 20 % d’hommes. Au niveau des utilisateurs
actifs, ce clivage est encore plus marqué : 92 % des
épingles viennent de comptes féminins. Les thématiques qui attirent le plus les femmes sont le food, le DIY,
la décoration d’intérieur, les vacances et la beauté.
PINTEREST : UNE AUBAINE POUR LES MARQUES
Au-delà de l’audience importante et active du réseau social, c’est également le comportement des utilisateurs qui
peut profiter aux marques. Aujourd’hui, 98 % des épingles
sont en fait des liens hypertextes renvoyant à des images
hébergées par des sites tiers.
Les utilisateurs valident donc la fonctionnalité de Pinterest
qui fait le bonheur de sites marchands tels qu’Etsy. Plus
surprenant, le bouton « pin it » ne représente que 8 % du
total des épingles d’Etsy sur Pinterest. Il ne suffit donc
pas d’utiliser cette fonctionnalité pour provoquer de l’engagement sur Pinterest : une véritable stratégie de community management optimisée est indispensable.
Enfin, la durée de vie d’une épingle sur Pinterest est en
moyenne de 3 mois et demi. À titre de comparaison, celle
d’un post Facebook est de 15 heures et celle d’une publication Instagram de 22 heures. Une raison de plus pour
les marques d’investir le réseau social.
Alors que l’une des principales faiblesses de Pinterest
était son faible impact en France et son audience exclusivement féminine, le futur du réseau social s’annonce aujourd’hui prometteur. Les tendances actuelles renforcent
l’intérêt que présente la plateforme pour les marques et
pour des stratégies de community management adaptées.
À retenir :
• Pinterest possède maintenant près de 2 millions d’utilisateurs
uniques en France par mois
• 33 % des inscriptions récentes ont été faites par des hommes
• 98 % des épingles renvoient à des sites tiers
Source :
http://blog.groupe361.com/pinterest-chiffres-marques-14112017/
Les femmes sont également plus fidèles à Pinterest : 84%
des femmes inscrites lors de la première année de Pintrest
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TENDANCES DU MOIS
LES FRANÇAIS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
nombre d’inscrits, le fonctionnement de Pinterest en luimême présente de nombreuses opportunités pour les
marques, notamment en termes du trafic.
Le constat est similaire pour Instagram, qui n’est utilisé
que par 5 % des Français même s’il jouit d’une notoriété
honorable (62 %). Ces chiffres devraient encore augmenter en 2015, puisque près de la moitié des inscrits
(41 %) possèdent un compte depuis moins d’un an.
Levier de marketing incontournable pour nombre de
marques, les réseaux sociaux font aujourd’hui partie intégrante du paysage culturel français. Une récente étude IPSOS a tenté de mettre des chiffres sur
le rapport des Français à ces nouvelles plateformes.
97 % DES FRANÇAIS CONNAISSENT FACEBOOK
Facebook reste le leader incontesté des réseaux sociaux
en France. La plateforme fait aujourd’hui partie de la
culture générale française avec une notoriété qui atteint
les 97 %. Ceux qui annonçaient la mort de Facebook
sont loin de la vérité : 62 % des Français possèdent un
compte. De plus, le réseau social continue d’attirer
les jeunes : 84 % des 15-24 ans et 80 % des 25-35 ans
sont présents sur Facebook.
Twitter jouit également d’une notoriété conséquente
puisque 9 Français sur 10 connaissent le réseau de microblogging. Cependant, seuls 17 % se déclarent inscrits sur Twitter. De leur côté, les services Google que
sont YouTube et Google + abritent respectivement 31 et
32 % des Français. Des scores intéressants et similaires
qui montrent que la stratégie de convergence de Google
porte ses fruits au niveau national.
SKYPE EN VALEUR SÛRE
On notera également que plus de 90 % des sondés
connaissent Skype et que 43 % possèdent un compte
sur la plateforme de messagerie. Un beau score qui
montre que les applications de messageries ont encore
de beaux jours devant elles, notamment avec le virage
pris par les messageries sociales.
À titre d’exemple, si seulement 4 % des Français sont
inscrits sur WhatsApp, ils sont 39 % à connaître l’application : le potentiel de l’application rachetée par Facebook reste encore en partie inexploité en France, où les
usages du Web mobile continuent de se développer.
LE POTENTIEL D’INSTAGRAM ET PINTEREST
Malgré un trafic conséquent (1,85 million de visiteurs
uniques par mois), seuls 3 % des Français seraient
inscrits sur Pinterest. Ce réseau reste pourtant intéressant pour les marques, notamment au vu de l’activité de ses membres et du rééquilibrage de la répartition hommes/femmes observé en 2014. Au-delà du
Ces deux réseaux déjà très investis par les marques seront donc à surveiller de près dans les mois à venir, pour
leur potentiel encore inexploité, mais également pour
leur nouvelle approche du marketing digital.
COMPORTEMENT DES FRANÇAIS VIS-À-VIS DES
MARQUES
23 % des Français inscrits sur les réseaux sociaux
suivent l’actualité de marques ou entreprises. Cela
se traduit par des interactions entre marques et internaute, que ce soit pour poser des questions à la marque
(21 %) ou faire des suggestions (15 %).
Alors que le nombre moyen d’amis Facebook en France
est de 177, 19 % des inscrits sur les réseaux sociaux
ont déjà relayé l’activité d’une marque. Les messages
des marques peuvent donc jouir d’une viralité très forte
s’ils reposent sur une stratégie de community management judicieuse.
Près d’un tiers des utilisateurs des réseaux sociaux
(30 %) a déjà exprimé sur ces plateformes une opinion
favorable vis-à-vis d’une marque ou d’une entreprise. À
l’inverse, un quart de ces mêmes utilisateurs ont exprimé leur insatisfaction. Pour gérer ces clients satisfaits
et exploiter les opportunités qu’ils représentent, les
marques ont tout intérêt à adopter le Brand Advocacy.
Cette étude, qui repose sur un échantillon de plus de
1 000 personnes, met en avant l’omniprésence de Facebook et le potentiel des « jeunes » réseaux sur le territoire français. Elle confirme la part dominante du digital
dans le quotidien des consommateurs et tout le potentiel marketing des plateformes sociales.
À retenir :
• Facebook reste le réseau social de référence, tant au niveau de
la notoriété qu’en nombre d’inscrits
• Les réseaux en vogue (Pinterest, Instagram) présentent un
potentiel encore inexploité
• 23 % des utilisateurs de réseaux sociaux suivent l’actualité
des marques ou des entreprises
Source :
http://blog.groupe361.com/reseaux-sociaux-chiffres-france-02122014/
groupe 361
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FOCUS DU MOIS
LA VEILLE CONCURRENTIELLE, PILIER DU MARKETING DIGITAL
une donnée capitale de la veille concurrentielle car elle permet d’appréhender les stratégies des marques rivales de
leurs origines à leurs résultats.
NOTRE SOLUTION : OPINION TRACKER
Face à ces préoccupations et aux évolutions constantes
des stratégies digitales, Groupe 361 a développé Opinion
Tracker. Composée de plusieurs modules à la fois indépendants et complémentaires, cette solution permet aux
marques d’effectuer en temps réel une veille concurrentielle
stratégique. Zoom sur trois de ses modules.
La veille concurrentielle n’est pas une nouveauté.L’analyse des marchés, des produits et des stratégies des
concurrents fait depuis longtemps partie des impératifs
des marques. Aujourd’hui, cet impératif est souligné par
l’essor du digital, qui ouvre de nouvelles perspectives
d’actions pour les marques et les consommateurs.
UN OBJECTIF : MAÎTRISER SON ENVIRONNEMENT
CONCURRENTIEL
Les marchés sont en constante évolution en fonction de
leurs acteurs. Adoption d’une technologie innovante,
développement d’une nouvelle stratégie publicitaire, sortie d’un nouveau produit : l’environnement de chaque
marque est grandement influencé par la concurrence.
Pour répondre au mieux aux exigences des marchés et rester compétitives, les marques ont tout intérêt à mettre en
place une surveillance stratégique de leurs concurrents
afin de maîtriser leur environnement.
La veille concurrentielle ne passe pas seulement par l’étude
des actions et prises de parole de la concurrence. Cette
surveillance implique également l’analyse de ce qui se dit
sur les concurrents, comment ces derniers sont perçus par
l’opinion publique, pourquoi les consommateurs préfèrent
leurs produits à d’autres… Pour maîtriser son environnement concurrentiel, une marque doit surveiller ses concurrents de manière globale et suivre leurs évolutions en temps
réel.
LE DIGITAL ACCÉLÈRE ET TRANSFORME LES MARCHÉS
Ces impératifs sont d’autant plus d’actualité alors que le
digital investit le quotidien des consommateurs, des entreprises et des marques. Les opportunités qu’offre le Web
sont nombreuses et diverses : fidélisation de l’audience par
les réseaux sociaux, jeux-concours en ligne, campagnes de
Brand Content… De nouvelles possibilités naissent chaque
jour, au gré des évolutions des médias sociaux et des progrès technologiques.
Une marque doit donc adapter sa veille concurrentielle
aux nouvelles stratégies qu’adoptent ses concurrents.
Multiplication des canaux, ultra-segmentation des cibles,
évolution des messages : le digital complexifie le suivi
des concurrents et donne à la veille concurrentielle de
nouvelles dimensions.
Le Web permet également aux internautes de s’exprimer
sur les marques et produits qu’ils affectionnent ou qu’ils
rejettent. L’e-réputation des concurrents est aujourd’hui
Le module « Competitor Eye » surveille l’écosystème digital des concurrents et détecte tout type de modification sur
cet écosystème. Lancement de produit, nouvelle campagne
marketing, modification tarifaire, mouvements humains :
cet outil surveille tous les mouvements de la concurrence
pour que les marques qui l’utilisent gagnent en réactivité et
en efficacité.
Le module « WebTracker » collecte et analyse tout ce qui se
dit sur le Web sur une marque donnée. Ainsi, les marques
peuvent prendre en temps réel le pouls de l’opinion publique, identifier les préférences des consommateurs et les
grandes tendances qui influencent l’e-réputation de leurs
concurrents.
Le module « Image Tracker » permet de connaître la notoriété d’une marque par les images qui lui sont associées.
Alors que certains réseaux sociaux à grande audience (Instagram, Pinterest…) misent avant tout sur le visuel, ce module peut s’avérer prépondérant pour identifier des prises
de position vis-à-vis d’une marque ou d’un produit. Des
secteurs tels que la beauté ou le food, par exemple, sont
aujourd’hui très présents sur ces réseaux d’images.
L’importance de la veille concurrentielle n’est pas près de
décroître. C’est également l’avis de Béatrice Romenteau,
Responsable Veille et Web Intelligence chez Groupe 361 :
« La concurrence n’est plus seulement physique, elle est
surtout connectée, à l’heure où les espaces sociaux permettent aux entreprises de s’affirmer dans un contexte international, de se mettre en lumière, de s’exposer davantage et ainsi d’attirer de nouveaux consommateurs. Sans
connaître les forces et les faiblesses de ses concurrents,
difficile de détecter les opportunités du marché, les nouveaux leviers de croissance ou de se protéger contre les
risques auxquels d’autres font face. »
À retenir :
• Une veille concurrentielle stratégique permet aux marques de gagner en
maîtrise de leur environnement en gardant une vision globale de leurs
marchés et de leurs concurrents
• Le digital, la vitesse de l’information et les nombreuses prises de parole
qu’il provoque augmentent la nécessité d’une stratégie de veille
concurrentielle
• Les nombreux modules d’Opinion Tracker permettent aux marques de
suivre en temps réel la concurrence et de gagner en réactivité
Source :
http://blog.groupe361.com/veille-concurrentielle-marques-07112014/
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FOCUS DU MOIS
FACEBOOK CONTRE YOUTUBE :
LA GUERRE DES VIDÉOS PUBLICITAIRES
NOUVEAUX USAGES, NOUVEAU FORMAT
Alors que les utilisateurs mobiles sont de plus en plus
nombreux ( 703 millions d’utilisateurs mobiles quotidiens
en septembre 2014 + 39 % par rapport à 2013 ), la vidéo
prend une place prépondérante sur Facebook.
Lancé au mois de mars 2014, le format des vidéos publicitaires s’est depuis élargi au-delà des 15 secondes des
Premium Videos Ads. Intégrées au fil d’actualité, les vidéos publicitaires interviennent en plus des formats classiques : colonne de droite, publications sponsorisées ou
annonce sur les pages d’accueil et de déconnexion.
HÉBERGEMENT INTERNE POUR DE MEILLEURES
PERFORMANCES
Facebook préconise désormais aux annonceurs de télécharger directement les vidéos sur la plateforme pour de
meilleurs résultats, chiffres à l’appui : les publicités vidéo
téléchargées directement affichent des images jusqu’à 11
fois plus grandes dans le fil d’actualité et aident à générer
davantage de visionnages. Avec l’hébergement interne,
Facebook annonce une croissance de plus de 50 %
du visionnage vidéo selon des données datant de juillet
2014.
Une stratégie qui porte ses fruits, car le réseau social vient
de dépasser YouTube en termes de vidéos diffusées sur
desktop : respectivement 12,4 milliards de vues en août
contre 11,3 milliards sur la même période. Une performance
rendue possible grâce à l’autoplay, qui consiste pour rappel au lancement automatique de la vidéo sans le son dès
que l’utilisateur la voit dans son fil d’actualité. Il peut alors
scroller s’il n’est pas intéressé ou activer le son en cliquant.
À retenir :
• Facebookpréconiseauxannonceursdetéléchargerdirectementleurs
vidéossurlaplateforme,unenouvelleformed’offensivecontreYouTube.En
août2013,leréseausocialapourlapremièrefoisdépassésonconcurrent
entermesdevidéosdiffuséessurdesktop.
• Facebookmisesurleformatvidéopourboostersonoffrepublicitaire,
notammentavecdenouvellesstatistiquesetl’autoplay
• Lapartd’utilisateursmobilessurFacebookaaugmentéde39%enunan,
cesontdesmembresplusexposésauxvidéos
Source :
http://blog.groupe361.com/20141120facebook-video-pub/
La nouvelle mise à jour apporte un autre avantage, des
rapports d’analyses complets permettant d’avoir une vision d’ensemble sur les performances : temps de visionnage par différents quartiles, clics, coûts par action… Une
nouvelle façon de mesurer le ROI sur les investissements en publicité digitale.
Les vidéos hébergées par Facebook sont déjà valorisées par l’algorithme depuis juillet dernier, il s’agissait là
d’une première offensive contre YouTube, appartenant au
concurrent Google pourtant utilisé par 70 % des Français
entre 13 et 64 ans.
groupe 361
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FOCUS DU MOIS
BAD BUZZ, GESTION DE CRISE ET E-RÉPUTATION :
TOP 5 DES PRATIQUES À ÉVITER
3 – RAILLER SES DÉTRACTEURS :
LA DÉCRÉDIBILISATION EN PÉRIODE DE CRISE
70 % des entreprises estiment que les nouveaux médias
sont des accélérateurs de crise. Ce chiffre montre que les
opportunités offertes par le digital sont contrebalancées
par la crainte des menaces associées pour les entreprises.
Nombreuses sont les marques à souffrir à un moment ou
à un autre d’un scandale (sanitaire, éthique, social…), d’un
bad buzz ou d’une rumeur. La stratégie à adopter en période de crise varie selon les cas : voici le top 5 des pratiques à éviter.
V1 – LA PIRE SOLUTION EN PÉRIODE DE CRISE :
L’ABSENCE DE RÉACTION
Il s’agit d’une des attitudes les plus fréquentes en temps de
crise d’e-réputation. Peur de communiquer, mauvaise estimation du potentiel de buzz, absence de dispositif de crise,
latence d’enquête… Ne pas communiquer en réaction à
une crise est toujours la pire des solutions.
Au mieux, cela témoigne d’une désorganisation complète
de l’entreprise. Au pire, cela laisse craindre que la situation
actuelle soit plus grave qu’il n’y paraît. Prendre la parole,
c’est l’occasion pour une marque de montrer qu’elle a pris
la mesure de la situation et qu’elle est déjà en train de la
régler.
Pour que leur e-réputation ne dépende pas exclusivement
de l’opinion publique et des médias, les marques ont tout
intérêt à faire connaître leur version de la crise. Prendre la
parole, c’est garder de l’influence sur l’interprétation des
événements.
2 – NIER EN BLOC : LA DÉSINFORMATION EN PÉRIODE DE CRISE
Affirmer, se contredire, se rétracter : nier sans preuve et désinformer le public reste une pratique encore visible mais
qui s’avère très rarement payante, en particulier si elle est
faite à dessein. Lorsque la vérité finit par éclater, son impact
est double : à la crise originelle s’ajoute la crise liée à
la désinformation, dont la gravité peut démultiplier la menace globale.
De plus, lorsqu’une marque nie sa responsabilité ou cache
son implication dans une crise, elle s’expose à la perte de
ses ambassadeurs de marque. La fidélité et l’efficacité de
ces derniers reposent sur la confiance qu’ils entretiennent
avec la marque, qui peut être durablement entamée par une
mauvaise communication.
Si l’acquisition de ces ambassadeurs peut être une tâche
ardue, les perdre peut ne prendre que quelques secondes. Ces communautés ne sont pas à sous-estimer,
tant d’un point de vue marketing (Brand Advocacy) que
pour la défense de la marque en période de crise.
Certaines marques tentent de diminuer la menace en tentant de décrédibiliser leurs opposants par le mépris ou la
raillerie. Or ces deux stratégies provoquent en général plus
de mal que de bien : elles ont tendance à exacerber les
sentiments négatifs, à conforter les opposants dans leurs
positions et à les pousser encore plus loin dans la mise en
avant des points sensibles.
Le cas Nestlé/Greenpeace concernant la déforestation et
l’huile de palme est un exemple édifiant de cette attitude
non productive. Ce qui aurait pu n’être qu’un buzz modéré
a pris une ampleur colossale lorsque Nestlé a sous-estimé
l’argumentaire de Greenpeace. L’association écologiste a immédiatement réagi avec des moyens conséquents (création
d’un mini-site parodiant la publicité Kit Kat, un des produits
phares de la marque). Ces échanges ont attiré l’attention
des médias et ont mis en avant une affaire qui aurait pu rester
inconnue du grand public.
4 – PÉCHER PAR EXCÈS :
L’HYPER COMMUNICATION EN PÉRIODE DE CRISE
Ne pas communiquer a un effet dévastateur, mais trop
communiquer peut également s’avérer dangereux pour
la marque. Communiquer de façon abusive et inadaptée
sera perçu comme un aveu de faiblesse et de fébrilité de
la marque.
L’équilibre entre manque de communication et trop-plein de
communication est souvent difficile à trouver. Néanmoins,
une marque aura toujours intérêt à « trop en faire » plutôt
qu’à taire les difficultés qu’elle rencontre.
5 – LE BAD-BUZZ ORGANISÉ COMME LEVIER MARKETING
Certaines marques provoquent elles-mêmes un bad
buzz pour gagner en notoriété auprès de leurs cibles.
Cette pratique marketing engendre en général des résultats convaincants au niveau de la viralité et de la visibilité.
En effet, la rapidité de l’information procure une exposition
conséquente au moindre élément pouvant causer un bad
buzz.
Ce type de stratégies nécessite évidemment un contrôle
strict pour ne pas dégénérer et nuire plus qu’il n’apporte
à la marque. On remarque également que les consommateurs sont de moins en moins dupes vis-à-vis de ces
pratiques. Générer un bad buzz volontaire peut être perçu
comme de la publicité peu imaginative, voire malsaine par
les professionnels de la communication et le grand public.
La gestion de crise est un exercice délicat pour toutes
les entreprises. Pour ne pas subir d’altération critique
de leur e-réputation, les marques ont tout intérêt à développer une culture de crise forte en évitant les 5 mauvaises pratiques évoquées plus haut et à suivre les répercussions de leurs stratégies de communication.
À retenir :
• Nierlacriseoudécrédibiliserlesdétracteursneconstituejamaisune
solution
• Enpériodedecrise,ilvautmieuxtropcommuniquerquepasassez
• Provoquerunbadbuzzàdesfinsmarketingn’estpasconseillé
Source :
http://blog.groupe361.com/27112014-bad-buzz-crise-pratiques/
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AILLEURS SUR LE WEB
CROSS-CANAL : UN FACILITATEUR D’ACHAT POUR UNE EXPÉRIENCE CLIENT RÉUSSIE
Avant de prendre sa décision d’achat, le consommateur sonde plusieurs canaux pour se renseigner sur le produit
souhaité. Un phénomène qui oblige les commerçants à digitaliser leur marque.
(vérifier la disponibilité d’un produit, le commander, le payer en ligne et le retirer en magasin) ou
le « showrooming » (chercher un produit moins
cher en ligne alors qu’on se trouve dans un
magasin). Les consommateurs sont digitalisés,
mobiles, sociaux, connectés, agiles… Autant
de caractéristiques qui brouillent les pistes et
rendent l’effet «prédictif» difficile à appréhender
pour les marques.
Le cross-canal est un processus marketing qui,
comme son nom l’indique, vise à croiser plusieurs canaux. Là où le multicanal se caractérise
par le cloisonnement de multiples réseaux, le
cross-canal se distingue, lui, par l’usage simultané de ces derniers. Il a un rôle capital de facilitateur d’achat pour les consommateurs, leur
apportant un réel confort dans leur parcours
grâce aux avantages de chaque canal.
Bien entendu, le cross-canal n’est pas arrivé
tout seul. Il est né en partie grâce à l’avènement
du mobile et d’Internet, qui ont tous deux créé
de nouveaux modes de consommation : les
clients utilisent désormais de nombreux canaux
pour effectuer leurs achats.
Voici un exemple permettant de retracer le parcours type d’un client « cross-canal » :
1) Un consommateur se renseigne sur le Web
pour trouver un produit qu’il convoite.
2) Il se rend ensuite en magasin pour le voir et
le tester.
3) De retour chez lui, il se munit de sa tablette
pour consulter les avis des autres internautes
sur ce produit.
4) Il compare les prix sur les différents sites marchands ou sur des comparateurs spécialisés.
5) Son choix s’arrête sur un produit ; il le commande depuis son Smartphone sur une plateforme e-commerce, en utilisant d’éventuels
codes promo trouvés sur le Web.
6) Il se le fait livrer en boutique ou en point relais,
n’étant pas disponible aux heures de passage
du transporteur.
Quels bénéfices pour les consommateurs et pour les marques ?
Ce parcours d’achat est loin d’être un cas isolé et les combinaisons de circuits sont infinies.
En effet, les nouvelles technologies et la mobilité ont octroyé un don d’ubiquité aux consommateurs, leur donnant le pouvoir d’évaluer, de
comparer et de mettre en concurrence de nombreux produits afin de trouver la meilleure offre
au meilleur prix.
Pas étonnant donc de voir apparaître de nouveaux concepts comme le « click-and-collect »
Mais si le cross-canal confère un certain pouvoir au consommateur, la marque n’en est pas
lésée pour autant dans ce nouveau schéma.
C’est aussi l’occasion pour elle de multiplier les
opportunités de vente et d’accompagner ses
clients à chaque étape du processus d’achat,
en proposant des contenus pertinents et adaptés à chaque consommateur, à tous les points
de contact.
Adapter sa stratégie au cross-canal, c’est donc
admettre que le consommateur est à la fois
on et offline et coller au mieux à son comportement. En d’autres termes, il s’agit de faire
tomber les barrières entre le réel et le virtuel,
les magasins traditionnels et les e-boutiques,
pour les englober dans un tout indissociable.
« La question n’est plus d’avoir une stratégie
digitale, mais d’avoir une stratégie dans un
monde digital (*) ». Cette phrase résume parfaitement l’orientation que doit prendre l’entreprise
au moment de se « digitaliser ».
Une marque doit donc bâtir son écosystème
digital afin de répondre au mieux aux attentes
de consommateurs exigeants et informés, qui
souhaitent pouvoir entrer en contact avec elle
à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
À l’heure du tout instantané, quand le temps
n’est plus un critère, pas question d’attendre
l’ouverture d’un magasin physique quand on
a prévu d’acheter un produit en ligne via son
mobile ou sa tablette, sous peine d’aller frapper
à la porte d’un site concurrent. C’est pourquoi
toute marque doit s’engager, si ça n’est pas encore fait, dans la voie de la digitalisation et de la
transformation numérique.
Digitaliser sa marque pour une stratégie cross-canal optimale
Aujourd’hui, nombreuses sont les marques
qui pensent que l’e-commerce représente une
réelle menace pour les magasins réels. Pourtant, les e-stores et les magasins traditionnels
doivent être imaginés comme des circuits complémentaires, non comme des entités concurrentes. Pour un acteur comme L’Oréal par
exemple, « 60 à 70 % des ventes réalisées, quel
que soit le circuit, ont été influencées à un moment par le digital (**) ».
Digitaliser sa marque, cela signifie être présent
tout au long du parcours d’achat des clients :
le faire de manière pertinente (c’est-à-dire en
offrant du contenu cohérent à chaque point de
contact) lui permettra de ne pas décevoir ses
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consommateurs (90 % d’entre eux se disent
prêts à quitter une marque s’ils sont déçus par
la qualité de son service client).
Pour cela, l’adhésion des équipes et des dirigeants est un point essentiel à la bonne transformation numérique d’une entreprise. « 81 %
des entreprises les plus performantes affirment
que leur PDG est aussi un leader sur le numérique (*) ».
Les avis clients : étape majeure du processus d’achat cross-canal
Aujourd’hui, rares sont les processus d’achat
qui n’intègrent pas, à un moment ou un autre,
la consultation des avis clients par les consommateurs. Dans un monde où le prix n’est plus
le principal facteur différenciant, les avis clients
sont rois. Ce qui pèse dans la balance désormais, c’est ce qui se dit d’un produit ou d’un
service sur le Web par les autres consommateurs. En effet, n’oublions pas que 92 % des
internautes font confiance en priorité à leurs
pairs et aux internautes avant d’acheter un produit (***).
Rentrer dans une optique de cross-canal, c’est
aussi prendre conscience que les avis clients
sont une étape à part entière dans le parcours et
que les consommateurs vont aller se renseigner
avant d’acheter. La transparence est donc un
critère essentiel, et certaines marques l’ont bien
compris en affichant les avis de leurs clients
sans modération sur leurs sites. On voit d’ailleurs apparaître de plus en plus de plateformes
de Brand Advocacy permettant de mettre en
exergue des ambassadeurs de marques, véritables sources d’influence auprès des futurs
clients.
En conclusion, le digital n’est pas qu’un simple
nouveau vecteur de vente. Il doit être pensé
comme un véritable univers complémentaire aux
canaux traditionnels, dans lequel le consommateur sera guidé par la marque à chaque étape.
Dans le secteur de la beauté par exemple,
v89 % des internautes estiment que leur décision d’achat a été affectée par des informations
en ligne (****). Un chiffre conséquent, qui prouve
que les marques ont tout intérêt à orienter leur
digitalisation vers une expérience consommateur qualitative afin d’accompagner les clients
tout au long de leur processus d’achat.
Philippe Mauchamp
Président Group 361
Sources :
(*) Matthieu Aubusson – Étude PwC «Digital IQ»
(**) CosmétiqueMag n°154
(***) Étude Nielsen
(****) Hong Kong Beauty Survey 2014
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L’ACTU DU DIGITAL
POUR LES ENTREPRISES
PAR GROUPE 361
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2ÈME BAROMÈTRE DE L’E-RÉPUTATION, DE L’ATTRACTIVITÉ ET DE
L’INFLUENCE ONLINE DES ESC FRANÇAISES
Dans un univers extrêmement concurrentiel, les
grandes écoles de commerce françaises ont un besoin permanent de visibilité et d’attractivité. À l’heure
du tout numérique et des étudiants ultra connectés,
Groupe 361, en partenariat avec l’Etudiant, a développé un baromètre de l’e-réputation, de l’attractivité et
de l’influence online des ESC françaises.
INTERNET, PREMIÈRE SOURCE D’INFORMATION
DES ÉTUDIANTS
Aujourd’hui, les écoles sont amenées à composer avec
leur environnement digital et leur e-réputation : pour 81 %
des étudiants, Internet est la première source d’information dans le choix d’une école ou d’une université.
Les étudiants sont en attente d’information : on compte
chaque mois plus de 9 millions de recherches Google
sur la thématique des écoles de commerce en France.
Parallèlement à ce déplacement des sources d’information, les écoles sont entraînées dans une spirale économique infernale. Les budgets doivent faire face à une
hausse constante des rémunérations des professeurs, à
un tarissement des ressources financières « classiques »
et à de nouveaux acteurs qui se font de plus en plus présents (les pure players du MOOC, par exemple).
Face à cette nouvelle conjoncture, les écoles sont non
seulement amenées à prendre en compte leur dimension
digitale, mais également à utiliser les opportunités du Web
pour rester attractives et influentes. C’est pour toutes ces
raisons que Groupe 361, en partenariat avec l’Etudiant,
a développé le second Baromètre de l’e-réputation,
de l’attractivité et de l’influence online des ESC françaises.
UNE MÉTHODOLOGIE EN PRISE AVEC LA RÉALITÉ
DIGITALE DES ÉTUDIANTS
Pour établir ce Baromètre, Groupe 361 a regroupé les
écoles qui proposent les formations les plus qualifiantes
(écoles mastérisées) et celles qui apparaissent dans les
premiers résultats de recherche Google. Ce croisement de
l’offre des écoles et de ce que les étudiants voient lorsqu’ils cherchent des informations a permis de prendre en
compte 50 grandes écoles de commerce françaises.
Pour évaluer ces 50 écoles, Groupe 361 a choisi d’utiliser
5 indicateurs-clés :
- Un indice de visibilité sur les résultats de recherche
Google
- Un indice de notoriété « Top of Mind »
- Un indice de Brand Appearance
- Un indice de maîtrise / volatilité des résultats
- Un indice de Social Media Influence
Le choix de ces indicateurs à la fois différents et complémentaires a pour objectif de donner une évaluation complète de la situation digitale des ESC
françaises. L’indice de Social Media Influence, par
exemple, repose sur la solution Opinion Tracker, qui
analyse l’intégralité du Web social. Il prend en compte
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le poids considérable des réseaux sociaux et de la recommandation dans la formation de l’opinion estudiantine vis-à-vis des écoles de commerce. Il permet d’évaluer
les performances actuelles des écoles, mais également
les opportunités qu’elles ne parviennent pas à exploiter.
UN RETARD DIGITAL QUE LES ÉCOLES DOIVENT
RATTRAPER
Le volume de recherches concernant les noms et thématiques des écoles de commerce correspond à une forte
demande de la part des étudiants. Cette demande représente un fort potentiel pour les écoles, tant au niveau de la
visibilité que du trafic Web. Cependant, ces dernières ne
parviennent que trop rarement à proposer des contenus
éditoriaux cohérents.
Pire, les écoles adoptent en général des stratégies digitales
conventionnelles et globalement peu différenciées. Une
approche paradoxale au vu du potentiel que présente le digital et de la forte concurrence qui règne sur le marché des
grandes écoles.
Les écoles accusent un retard considérable, notamment
dans l’utilisation des nouveaux outils et des nouvelles
approches. Le marketing Web des écoles de commerce
est encore en phase d’installation, alors que beaucoup
d’autres secteurs d’activité en ont aujourd’hui une pratique
mature.
Malgré un progrès notable dans l’utilisation des médias sociaux, les écoles n’ont pas encore pris conscience du potentiel de communication représenté par le Marketing
Advocacy. La recommandation et les contenus générés par
les utilisateurs (UGC) sont aujourd’hui la première source
d’influence des générations Y et C. Or, les méthodes les plus
récentes de Marketing Advocacy ne sont pas du tout utilisées.
Enfin, on constate dans de nombreux domaines (le tourisme,
notamment), les classements de réputation « classiques »
(étoiles, récompenses…) ne sont pas suivis par les classements d’e-réputation. Les nouvelles techniques de marketing digitales et leur maîtrise offrent des opportunités considérables aux « petits » et nouveaux acteurs du marché. Ce
changement de paradigme pourrait également toucher les
écoles de commerce. Vers une redistribution des cartes ?
Source :
http://blog.groupe361.com/barometre-digital-esc-2014-letudiant-groupe-361/
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