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DIGINEWS#11 L’ACTU DU DIGITAL
POUR LES ENTREPRISES
PAR GROUPE 361
Une récente étude signée TNS – SOFRES s’est inté-
ressée à la place du digital dans plus de 50 pays. Elle
ore une vision globale de l’essor des nouvelles tech-
nologies, du mobile et des habitudes des Français et
permet de le comparer à celui d’autres pays.
DES FRANÇAIS ÉQUIPÉS ET CONNECTÉS
Les internautes français possèdent en moyenne 4,6 ap-
pareils numériques. Ils comptent donc parmi les mieux
équipés de la planète, juste derrière les Suisses (4,7) et les
habitants du Royaume-Uni (4,8). Juste derrière viennent le
Japon (4,5) et les États-Unis (4,4).
Les Français sont également très connectés : ils passent
en moyenne 3,3 heures par jour sur Internet. C’est plus
que la TV (2,3 heures par jour), mais les deux usages ne
sont pas incompatibles, comme le montre l’essor de la
social TV.
Près de la moitié (48 %) des Français qui regardent la TV
le soir sont simultanément engagés dans d’autres activi-
tés digitales. Ces activités ne sont pas nécessairement en
rapport avec l’émission regardée, puisqu’elles peuvent
aller de la consultation d’e-mails à l’e-shopping. De plus,
près d’un quart (23 %) des Français regarde régulièrement
des programmes vidéo lorsqu’ils sont sur Internet.
LA TENDANCE MOBILE EN FRANCE
L’usage du mobile est relativement répandu chez les
Français : 20 % des interrogés indiquent se saisir de leur
appareil avant de sortir du lit. Au total, 24 % du temps
connecté est passé sur un mobile en France. Ce score
se retrouve dans la plupart des pays occidentaux ; leur
adoption des technologies digitales s’est faite sur le même
modèle. En Afrique, par exemple, la donne est diérente :
le Kenya compte 97 % de connexions mobiles.
Les objets connectés, eux aussi, présentent un poten-
tiel encore inexploité en France. 17% des internautes
français ont déjà utilisé des services qui relèvent de la
maison connectée.
QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES MARQUES ?
Les nouvelles technologies font partie intégrante du quo-
tidien de nombreux Français. Ainsi, 26 % des Français
eectuent des achats en ligne et 45 % eectuent des
recherches dans le but de faire un achat. Avec l’es-
sor du mobile, les consommateurs sont de plus en plus
connectés : 22 % d’entre eux font des recherches sur leur
smartphone en magasin.
Dans leurs recherches, les internautes sont d’ailleurs plus
nombreux à faire conance aux informations trouvées
sur les forums et réseaux sociaux (41 %) qu’aux mes-
sages diusés par les marques ou entreprises (34 %). Ces
chires montrent toute l’inuence des ambassadeurs de
marque et d’une stratégie de Brand Advocacy cohérente
pour les marques. Retrouvez à ce sujet notre article sur
la façon dont le Brand Advocacy révolutionne la relation
marque / consommateur.
69 % des internautes français se déclarent ouvert à
l’idée d’entrer en contact avec les marques sur Inter-
net. Une opportunité non négligeable pour ces dernières
an de se rapprocher de leurs cibles.
Cette étude permet de dresser un prol-type de l’inter-
naute français d’aujourd’hui. Ses nouvelles pratiques, ses
nouveaux modes de consommation et ses nouvelles at-
tentes vis-à-vis des marques montrent tout le potentiel du
digital dans la relation marque / consommateur.
À retenir :
• LesFrançaissontdansletop3des internautes les mieux équipés
du monde
• Lepotentieldumobile resteenpartieinexploité:il correspond à
24 % du temps connecté
• Prèsd’uninternautesur2est influencé par le Social Media dans
sa décision d’achat
Source :
http://blog.groupe361.com/digital-france-chires-02102014/
DOSSIER DU MOIS
ÉTAT DES LIEUX DU DIGITAL EN FRANCE
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TENDANCES DU MOIS
PINTEREST : CHIFFRES ET GRANDES TENDANCES
Pinterest a longtemps été vu comme un réseau ex-
clusivement féminin qui peinait à décoller en France.
Pourtant, l’essor mondial du réseau social com-
mence à se faire sentir au niveau national et les ca-
ractéristiques-clés des utilisateurs évoluent : de quoi
reconsidérer l’intérêt de Pinterest ?
PINTEREST : UN TRAFIC CONSÉQUENT
Le poids de Pinterest au niveau mondial n’est plus à prou-
ver. Selon SimilarWeb, le nombre de visites mensuelles du
réseau social dépasse les 400 millions sur desktop. Bien
que conséquent, ce chire ne représenterait qu’un quart
du trac total de la plateforme, étant donné que cette der-
nière voit 75 % de ses visites passer par le mobile.
La plateforme provoque 13 % du trac entre réseaux
sociaux et sites d’e-commerce, ce qui fait de Pinterest
la deuxième source « sociale » de trac vers les sites mar-
chands, loin derrière Facebook (63 %). Cependant, les
utilisateurs de Pinterest consomment en général plus que
ceux de Facebook : la valeur moyenne de leur panier at-
teint les 60 $.
En France, le réseau social compte 1,85 million de vi-
siteurs uniques (au mois d’août 2014). Les Français
commencent donc à adopter en masse Pinterest, mais
la plateforme présente encore un potentiel non exploité
dont les marques tentent de proter. Dans le secteur de
la beauté par exemple, 9 des 10 plus grandes marques
mondiales possèdent un compte sur la plateforme.
PINTEREST : QUELS UTILISATEURS ?
Pinterest abrite depuis sa naissance une majorité d’utili-
sateurs féminins. La répartition évolue rarement : 80 %
de femmes, 20 % d’hommes. Au niveau des utilisateurs
actifs, ce clivage est encore plus marqué : 92 % des
épingles viennent de comptes féminins. Les théma-
tiques qui attirent le plus les femmes sont le food, le DIY,
la décoration d’intérieur, les vacances et la beauté.
Les femmes sont également plus dèles à Pinterest : 84%
des femmes inscrites lors de la première année de Pintrest
sont toujours actives. Elles ont même gagné en activité,
puisqu’elles épinglaient en moyenne 42 images par an en
2010 pour 152 en 2014.
Pourtant, les femmes pourraient perdre de leur inuence
sur le réseau social. 33 % des nouvelles inscriptions
sont aujourd’hui faites par des hommes, et dans cer-
tains pays émergents, la répartition hommes/femmes
approche les 50/50. Tous les voyants sont donc au vert
pour Pinterest, qui présente une croissance intéressante
et semble se démocratiser auprès du public masculin.
PINTEREST : UNE AUBAINE POUR LES MARQUES
Au-delà de l’audience importante et active du réseau so-
cial, c’est également le comportement des utilisateurs qui
peut proter aux marques. Aujourd’hui, 98 % des épingles
sont en fait des liens hypertextes renvoyant à des images
hébergées par des sites tiers.
Les utilisateurs valident donc la fonctionnalité de Pinterest
qui fait le bonheur de sites marchands tels qu’Etsy. Plus
surprenant, le bouton « pin it » ne représente que 8 % du
total des épingles d’Etsy sur Pinterest. Il ne sut donc
pas d’utiliser cette fonctionnalité pour provoquer de l’en-
gagement sur Pinterest : une véritable stratégie de com-
munity management optimisée est indispensable.
Enn, la durée de vie d’une épingle sur Pinterest est en
moyenne de 3 mois et demi. À titre de comparaison, celle
d’un post Facebook est de 15 heures et celle d’une publi-
cation Instagram de 22 heures. Une raison de plus pour
les marques d’investir le réseau social.
Alors que l’une des principales faiblesses de Pinterest
était son faible impact en France et son audience exclusi-
vement féminine, le futur du réseau social s’annonce au-
jourd’hui prometteur. Les tendances actuelles renforcent
l’intérêt que présente la plateforme pour les marques et
pour des stratégies de community management adap-
tées.
À retenir :
• Pinterestpossèdemaintenantprèsde2 millions d’utilisateurs
uniques en Franceparmois
• 33 % des inscriptions récentesontétéfaitespardeshommes
• 98 % des épinglesrenvoientàdessites tiers
Source :
http://blog.groupe361.com/pinterest-chires-marques-14112017/
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LES FRANÇAIS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Levier de marketing incontournable pour nombre de
marques, les réseaux sociaux font aujourd’hui par-
tie intégrante du paysage culturel français. Une ré-
cente étude IPSOS a tenté de mettre des chiffres sur
le rapport des Français à ces nouvelles plateformes.
97 % DES FRANÇAIS CONNAISSENT FACEBOOK
Facebook reste le leader incontesté des réseaux sociaux
en France. La plateforme fait aujourd’hui partie de la
culture générale française avec une notoriété qui atteint
les 97 %. Ceux qui annonçaient la mort de Facebook
sont loin de la vérité : 62 % des Français possèdent un
compte. De plus, le réseau social continue d’attirer
les jeunes : 84 % des 15-24 ans et 80 % des 25-35 ans
sont présents sur Facebook.
Twitter jouit également d’une notoriété conséquente
puisque 9 Français sur 10 connaissent le réseau de mi-
croblogging. Cependant, seuls 17 % se déclarent ins-
crits sur Twitter. De leur côté, les services Google que
sont YouTube et Google + abritent respectivement 31 et
32 % des Français. Des scores intéressants et similaires
qui montrent que la stratégie de convergence de Google
porte ses fruits au niveau national.
SKYPE EN VALEUR SÛRE
On notera également que plus de 90 % des sondés
connaissent Skype et que 43 % possèdent un compte
sur la plateforme de messagerie. Un beau score qui
montre que les applications de messageries ont encore
de beaux jours devant elles, notamment avec le virage
pris par les messageries sociales.
À titre d’exemple, si seulement 4 % des Français sont
inscrits sur WhatsApp, ils sont 39 % à connaître l’ap-
plication : le potentiel de l’application rachetée par Face-
book reste encore en partie inexploité en France, où les
usages du Web mobile continuent de se développer.
LE POTENTIEL D’INSTAGRAM ET PINTEREST
Malgré un trac conséquent (1,85 million de visiteurs
uniques par mois), seuls 3 % des Français seraient
inscrits sur Pinterest. Ce réseau reste pourtant inté-
ressant pour les marques, notamment au vu de l’acti-
vité de ses membres et du rééquilibrage de la répar-
tition hommes/femmes observé en 2014. Au-delà du
nombre d’inscrits, le fonctionnement de Pinterest en lui-
même présente de nombreuses opportunités pour les
marques, notamment en termes du trac.
Le constat est similaire pour Instagram, qui n’est utilisé
que par 5 % des Français même s’il jouit d’une notoriété
honorable (62 %). Ces chires devraient encore aug-
menter en 2015, puisque près de la moitié des inscrits
(41 %) possèdent un compte depuis moins d’un an.
Ces deux réseaux déjà très investis par les marques se-
ront donc à surveiller de près dans les mois à venir, pour
leur potentiel encore inexploité, mais également pour
leur nouvelle approche du marketing digital.
COMPORTEMENT DES FRANÇAIS VIS-À-VIS DES
MARQUES
23 % des Français inscrits sur les réseaux sociaux
suivent l’actualité de marques ou entreprises. Cela
se traduit par des interactions entre marques et inter-
naute, que ce soit pour poser des questions à la marque
(21 %) ou faire des suggestions (15 %).
Alors que le nombre moyen d’amis Facebook en France
est de 177, 19 % des inscrits sur les réseaux sociaux
ont déjà relayé l’activité d’une marque. Les messages
des marques peuvent donc jouir d’une viralité très forte
s’ils reposent sur une stratégie de community manage-
ment judicieuse.
Près d’un tiers des utilisateurs des réseaux sociaux
(30 %) a déjà exprimé sur ces plateformes une opinion
favorable vis-à-vis d’une marque ou d’une entreprise. À
l’inverse, un quart de ces mêmes utilisateurs ont expri-
mé leur insatisfaction. Pour gérer ces clients satisfaits
et exploiter les opportunités qu’ils représentent, les
marques ont tout intérêt à adopter le Brand Advocacy.
Cette étude, qui repose sur un échantillon de plus de
1 000 personnes, met en avant l’omniprésence de Face-
book et le potentiel des « jeunes » réseaux sur le terri-
toire français. Elle conrme la part dominante du digital
dans le quotidien des consommateurs et tout le poten-
tiel marketing des plateformes sociales.
À retenir :
• Facebookrestele réseau social de référence,tantauniveaude
lanotoriétéqu’ennombred’inscrits
• Lesréseauxenvogue(Pinterest,Instagram)présententun
potentiel encore inexploité
• 23 % des utilisateurs de réseaux sociaux suivent l’actualité
des marques ou des entreprises
Source :
http://blog.groupe361.com/reseaux-sociaux-chires-france-02122014/
TENDANCES DU MOIS
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LA VEILLE CONCURRENTIELLE, PILIER DU MARKETING DIGITAL
La veille concurrentielle n’est pas une nouveauté.L’ana-
lyse des marchés, des produits et des stratégies des
concurrents fait depuis longtemps partie des impératifs
des marques. Aujourd’hui, cet impératif est souligné par
l’essor du digital, qui ouvre de nouvelles perspectives
d’actions pour les marques et les consommateurs.
UN OBJECTIF : MAÎTRISER SON ENVIRONNEMENT
CONCURRENTIEL
Les marchés sont en constante évolution en fonction de
leurs acteurs. Adoption d’une technologie innovante,
développement d’une nouvelle stratégie publicitaire, sor-
tie d’un nouveau produit : l’environnement de chaque
marque est grandement inuencé par la concurrence.
Pour répondre au mieux aux exigences des marchés et res-
ter compétitives, les marques ont tout intérêt à mettre en
place une surveillance stratégique de leurs concurrents
an de maîtriser leur environnement.
La veille concurrentielle ne passe pas seulement par l’étude
des actions et prises de parole de la concurrence. Cette
surveillance implique également l’analyse de ce qui se dit
sur les concurrents, comment ces derniers sont perçus par
l’opinion publique, pourquoi les consommateurs préfèrent
leurs produits à d’autres… Pour maîtriser son environne-
ment concurrentiel, une marque doit surveiller ses concur-
rents de manière globale et suivre leurs évolutions en temps
réel.
LE DIGITAL ACCÉLÈRE ET TRANSFORME LES MARCHÉS
Ces impératifs sont d’autant plus d’actualité alors que le
digital investit le quotidien des consommateurs, des en-
treprises et des marques. Les opportunités qu’ore le Web
sont nombreuses et diverses : délisation de l’audience par
les réseaux sociaux, jeux-concours en ligne, campagnes de
Brand Content… De nouvelles possibilités naissent chaque
jour, au gré des évolutions des médias sociaux et des pro-
grès technologiques.
Une marque doit donc adapter sa veille concurrentielle
aux nouvelles stratégies qu’adoptent ses concurrents.
Multiplication des canaux, ultra-segmentation des cibles,
évolution des messages : le digital complexie le suivi
des concurrents et donne à la veille concurrentielle de
nouvelles dimensions.
Le Web permet également aux internautes de s’exprimer
sur les marques et produits qu’ils aectionnent ou qu’ils
rejettent. Le-réputation des concurrents est aujourd’hui
une donnée capitale de la veille concurrentielle car elle per-
met d’appréhender les stratégies des marques rivales de
leurs origines à leurs résultats.
NOTRE SOLUTION : OPINION TRACKER
Face à ces préoccupations et aux évolutions constantes
des stratégies digitales, Groupe 361 a développé Opinion
Tracker. Composée de plusieurs modules à la fois indé-
pendants et complémentaires, cette solution permet aux
marques d’eectuer en temps réel une veille concurrentielle
stratégique. Zoom sur trois de ses modules.
Le module « Competitor Eye » surveille l’écosystème digi-
tal des concurrents et détecte tout type de modication sur
cet écosystème. Lancement de produit, nouvelle campagne
marketing, modication tarifaire, mouvements humains :
cet outil surveille tous les mouvements de la concurrence
pour que les marques qui l’utilisent gagnent en réactivité et
en ecacité.
Le module « WebTracker » collecte et analyse tout ce qui se
dit sur le Web sur une marque donnée. Ainsi, les marques
peuvent prendre en temps réel le pouls de l’opinion pu-
blique, identier les préférences des consommateurs et les
grandes tendances qui inuencent l’e-réputation de leurs
concurrents.
Le module « Image Tracker » permet de connaître la no-
toriété d’une marque par les images qui lui sont associées.
Alors que certains réseaux sociaux à grande audience (Ins-
tagram, Pinterest…) misent avant tout sur le visuel, ce mo-
dule peut s’avérer prépondérant pour identier des prises
de position vis-à-vis d’une marque ou d’un produit. Des
secteurs tels que la beauté ou le food, par exemple, sont
aujourd’hui très présents sur ces réseaux d’images.
L’importance de la veille concurrentielle n’est pas près de
décroître. C’est également l’avis de Béatrice Romenteau,
Responsable Veille et Web Intelligence chez Groupe 361 :
« La concurrence n’est plus seulement physique, elle est
surtout connectée, à l’heure où les espaces sociaux per-
mettent aux entreprises de s’armer dans un contexte in-
ternational, de se mettre en lumière, de s’exposer davan-
tage et ainsi d’attirer de nouveaux consommateurs. Sans
connaître les forces et les faiblesses de ses concurrents,
dicile de détecter les opportunités du marché, les nou-
veaux leviers de croissance ou de se protéger contre les
risques auxquels d’autres font face. »
À retenir :
• Uneveilleconcurrentiellestratégiquepermetauxmarquesdegagner en
maîtrise de leur environnement engardantunevisionglobaledeleurs
marchésetdeleursconcurrents
• Ledigital,lavitessedel’informationetlesnombreusesprisesdeparole
qu’ilprovoqueaugmententlanécessité d’une stratégie de veille
concurrentielle
• Lesnombreuxmodulesd’OpinionTrackerpermettentauxmarquesde
suivre en temps réel la concurrence et de gagner en réactivité
Source :
http://blog.groupe361.com/veille-concurrentielle-marques-07112014/
FOCUS DU MOIS
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FACEBOOK CONTRE YOUTUBE :
LA GUERRE DES VIDÉOS PUBLICITAIRES
NOUVEAUX USAGES, NOUVEAU FORMAT
Alors que les utilisateurs mobiles sont de plus en plus
nombreux ( 703 millions d’utilisateurs mobiles quotidiens
en septembre 2014 + 39 % par rapport à 2013 ), la vidéo
prend une place prépondérante sur Facebook.
Lancé au mois de mars 2014, le format des vidéos publi-
citaires s’est depuis élargi au-delà des 15 secondes des
Premium Videos Ads. Intégrées au l d’actualité, les vi-
déos publicitaires interviennent en plus des formats clas-
siques : colonne de droite, publications sponsorisées ou
annonce sur les pages d’accueil et de déconnexion.
HÉBERGEMENT INTERNE POUR DE MEILLEURES
PERFORMANCES
Facebook préconise désormais aux annonceurs de télé-
charger directement les vidéos sur la plateforme pour de
meilleurs résultats, chi res à l’appui : les publicités vidéo
téléchargées directement a chent des images jusqu’à 11
fois plus grandes dans le  l d’actualité et aident à générer
davantage de visionnages. Avec l’hébergement interne,
Facebook annonce une croissance de plus de 50 %
du visionnage vidéo selon des données datant de juillet
2014.
La nouvelle mise à jour apporte un autre avantage, des
rapports d’analyses complets permettant d’avoir une vi-
sion d’ensemble sur les performances : temps de vision-
nage par di érents quartiles, clics, coûts par action… Une
nouvelle façon de mesurer le ROI sur les investisse-
ments en publicité digitale.
Les vidéos hébergées par Facebook sont déjà valori-
sées par l’algorithme depuis juillet dernier, il s’agissait là
d’une première o ensive contre YouTube, appartenant au
concurrent Google pourtant utilisé par 70 % des Français
entre 13 et 64 ans.
Une stratégie qui porte ses fruits, car le réseau social vient
de dépasser YouTube en termes de vidéos di usées sur
desktop : respectivement 12,4 milliards de vues en août
contre 11,3 milliards sur la même période. Une performance
rendue possible grâce à l’autoplay, qui consiste pour rap-
pel au lancement automatique de la vidéo sans le son dès
que l’utilisateur la voit dans son  l d’actualité. Il peut alors
scroller s’il n’est pas intéressé ou activer le son en cliquant.
À retenir :
• Facebookpréconiseauxannonceursdetéléchargerdirectementleurs
vidéossurlaplateforme,unenouvelleformed’offensivecontreYouTube.En
août2013,leréseausocialapourlapremièrefoisdépassésonconcurrent
entermesdevidéosdiffuséessurdesktop.
• Facebookmisesurleformatvidéopourboostersonoffrepublicitaire,
notammentavecdenouvellesstatistiquesetl’autoplay
• Lapartd’utilisateursmobilessurFacebookaaugmentéde39%enunan,
cesontdesmembresplusexposésauxvidéos
Source :
http://blog.groupe361.com/20141120facebook-video-pub/
FOCUS DU MOIS
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