Metacognition et efficience cognitive Valerie PENNEQUIN EA 2114 Psychologie des Ages de la Ve Métacognition : activité mentale par laquelle les processus mentaux deviennent eux-mêmes objets de cognition (Flavell, 1987) Plusieurs composantes : •Les connaissances métacognitives : connaissance et la prise de conscience du sujet pour ses propres pensées : dès 4 ans • Les habiletés métacognitives : capacité d’activer des stratégies d’exécution et de contrôle : 11-12 ans • Expériences métacognitives : jugements et sentiments survenant pendant la tâche Les différentes composantes de la métacognition et leurs manifestations en tant que fonctions de monitoring et de contrôle (Efklides, 2006) Monitoring Connaissances Expériences métacognitives métacognitives théories concernant : La personne De familiarité De difficulté Les buts Les fonctions cognitives et délibérées concernant : De confiance De satisfaction La prédiction perf L’effort alloué La tâche Les stratégies Utilisation de stratégies conscientes Sentiments : Idées, croyances, Contrôle Jugements/Estimations : Estimation de l’effort Estimation de l’exactitude de la solution Agréabilité du problème Intérêt pour le problème Le temps passé La vérification La planification Métacognition et difficultés scolaires: Effet d’un entraînement sur la résolution de problèmes mathématiques Pennequin V., Sorel, O., Nanty, I., Fontaine, R. (2010) Thinking & Reasoning, 16, 3, 198-220. Modèle de Demetriou et Kasi (2001) : Organisation cognitive Système métacognitif (contrôle et régulation) Système des processus cognitifs Systèmes spécialisés Lien entre métacognition et performances académiques (Masui, De Corte, 1999) résolution de problèmes mathématiques (Desoete, Roeyers, & Buysse, 2006 ; Téong, 2002) Entraînement à la métacognition : effets bénéfiques sur les procédures en maths chez enfants de 8 ans (Desoete, Royers, & De Clercq, 2003), chez les adolescents (Kramarski, 2004), chez les adultes (Chinnapan & Lawson,1996 ; Sutherland, 2002) Synthèse : • Peu d’études chez le jeune enfant • Résultats peu clairs concernant les bénéfices de l’entraînement (maths/métacognition) • Résultats incertains concernant l’effet du niveau en maths PROBLEMATIQUE : Niveau faible en maths Mesure des perf en maths Entraînement métacognitif : connaissances + habiletés Niveau normal en maths Mesures métacognitives : connaissances + habiletés Sujets : 48 enfants de CE2 de 8;5 ans à 10;1 ans : 2 groupes expérimentaux /2 groupes contrôles 2 niveaux en mathématiques (faible et normal) Procédure Pré-test : macro-prédiction + résolution de 12 pb + questionnaire connaissances métacognitives de 13 items avec évaluation de 0 (pas important du tout) à 10 (très important) « lire plusieurs fois le problème et la question demandée », « encercler les informations pertinentes » « vérifier le résultat » Entraînement : Séance 1 : La représentation du problème Séance 2 : Les stratégies générales de compréhension du pb Séance 3 : Identification des mots inducteurs de l’unité de mesure Séance 4 : Identification des mots inducteurs de l’opération logique ou mathématique à utiliser Séance 5 : Evaluation du résultat Séance 6 : Apprentissage à l’autonomie Post-test : idem pré-test RESULTATS : traitement par analyses de variance Ecart entre prédiction et performances Moyennes de l'habileté de macro-prédiction au pré-test et au post-test selon le niveau en mathématiques 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 Pré-test Post-test niveau faible niveau normal Nombre de problèmes résolus Moyennes des performances en résolution de problèmes au pré-test et post-test selon le niveau des élèves en mathématiques 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 Pré-test Post-test niveau faible niveau normal DISCUSSION : Connaissances métacognitives = Niveau faible + + Entraînement métacognitif Habiletés métacognitives Niveau normal + Niveau faible + + Perf en maths Niveau normal + CONCLUSION : • Bonnes connaissances métacognitives dès 8 ans • Connaissances métacognitives nécessaires mais pas suffisantes pour la résolution de problèmes • Travail sur la mise en œuvre de ces connaissances : habiletés métacognitives Liens entre métacognition et estime de soi chez les élèves Pennequin, V., Sorel, O., Radafshar-Faget C. ( 2013) Links between metacognition and the self-esteem of school-children. In D. Halkias (Ed.), Psychology and the Search for Certainty in Everyday Life. Athens: ATINER. ? Entraînement métacognitif Ghourchian, 1998 Rezvan, Ahmadi, and Abedi (2006) Legendre, 1993 Harter, 1982 Sentiment de compétence Confiance en soi Estime de soi Armor & Taylor, 1998 Bien-être Participants 23 enfants de 11,3 ans en moyenne divisés en groupe expérimental et groupe contrôle. Matériel Questionnaire de connaissances métacognitives Macroprédiction Résolution de 12 problèmes Estime de soi échelle de 0 (moins que les autres) à 5 (meilleur que les autres) avec 9 propositions “pour l’intelligence, par rapport aux enfants de ton âge, tu te trouves…” (Maintier & Alaphilippe, 2006) 90 80 knowledges scores 70 60 50 40 30 20 10 0 pretest posttest control group experimental group Figure 1. Mean metacognitive knowledge scores on pre-test and post-test for the experimental and control groups (F(1, 21) = 2,27 , p >.05) 10 9 8 macroprediction scores 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 pretest posttest control group experimental group Figure 2. Mean macroprediction scores on the pre-test and post-test for the experimental and control groups (F(1, 21) = 8,84 , p<.01) 10 9 8 problem solving scores 7 6 5 4 3 2 1 0 pretest posttest control group experimental group Figure 3. Mean problem-solving scores on the pre-test and post-test for the experimental and control groups (F(1, 21) =5,1 , p<.01) Discussion: Progrès en macroprédiction Connaissances métacognitives Metacognition Training Progrès en résolution de problème Estime de soi Estime de soi Métacognition et déficience intellectuelle chez l’enfant et l’adolescent : effet d’un entraînement sur la résolution de problèmes Pennequin, V., Sorel, O., Nanty, I., et Fontaine, R. (2011) Enfance, 2, 225-244. Modèle de Demetriou & Kasi (2001) 3 niveaux d’organisation reliés entre eux : • Processus de base nécessaires à la résolution de la tâche • Processus cognitifs qui représentent et traitent l’information, ainsi que leurs interactions • Système métacognitif DI = trouble à un niveau spécifique ? Trouble général ? Ou trouble métacognitif ? Detterman (1987), Sternberg et Spear (1985), Masi, Marcheschi, Pfanner (1996) : Troubles à chaque niveau + dans leurs interactions Notre objectif général = le second niveau d’organisation peut être amélioré en entraînant le troisième niveau ? Moreno & Saldana (2005) : entraînement métacogn chez DI sévères (QI = 36) : domaine mnésique Büchel et Paour (2005) : limites conceptuelles et structurales aux entraînement chez les DI Van der Stel, Veenman (2008) : effet différentiel du QI et de la métacognition sur effets d’apprentissage et d’entraînement chez enfants sans DI Problématique Tester l’effet d’un entraînement métacognitif auprès de sujets déficients intellectuels sur la résolution de problèmes auprès de jeunes enfants et d’adolescents Etude des 2 limites : effet de l’âge et du niveau de QI sur les effets de l’entraînement (Büchel et Paour, 2005) 2 hypothèses : • L’entraînement métacognitif a un effet bénéfique sur les deux composantes métacognitives, connaissances et habiletés. • L’effet de l’entraînement métacognitif est lié à l’âge des enfants et à leur niveau de QI : les enfants les plus âgés et ayant un plus fort QI sont ceux qui bénéficieront le plus de l’entraînement métacognitif. Méthode Sujets 41 enfants et adolescents (17 filles et 24 garçons) âgés de 8 à 15 ans en Institut Médico-Educatif ou SEGPA. QI < 70, (étendue = 40 à 70, moyenne = 56,2, s = 9,62). Matériel Pour les connaissances : questionnaire avec 13 items avec évaluation de 0 (pas important du tout) à 10 (très important) « lire plusieurs fois le problème et la question demandée », « encercler les informations pertinentes » Pour les habiletés : macro-prédiction + perf résolution de 12 pb TABLEAU 1. — Caractéristiques du groupe expérimental et du groupe contrôle Effectif Répartition genres des Moyenne et écart-type de l’âge Moyenne et écart-type du QI (WISC III) Groupe expérimental Groupe contrôle 21 8 filles 20 9 filles 11 ; 5 ans (s = 4 ; 5) 56,5 (10,2) 11 ; 4 ans (s = 4 ; 6) 55,9 (10,5) Analyses de Variances : les effets de l’entraînement 7,5 7,0 6,5 Valeur absolue des différences entre les macro-prédictions 6,0 5,5 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 Pré-test Post-test Groupe Expérimental Groupe Contrôle Entraînement Fig. 1. — Effet de l’entraînement sur les performances de macro-prédiction 7,0 6,5 6,0 Différence de performances de résolution de problèmes 5,5 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 Pré-test Post-test Groupe Expérimental Groupe Contrôle Entraînement Fig. 2. — Effet de l’entraînement sur les performances de résolution de problèmes Analyse qualitative • 90,5% des sujets ont légèrement augmenté leur score de connaissances métacognitives • 85,7 % des sujets ont amélioré leur macro-prédiction (3 sujets ont stagné mais déjà très bon score au pré-test • 100 % des sujets ont augmenté leur scores de résol pb de 2 pb en moy DISCUSSION • Effet de l’entraînement métacognitif pour gpe expé surtout sur habiletés (tendance sur les connaissances) Il est possible d’augmenter les capacités de résolution de problèmes en développement les capacités métacognitives de sujets déficients intellectuels (Demetriou & Kasi, 2001) DI : déficience au 2ème niveau et 3ème niveau d’organisation et dans leurs liens • Effets différentiels de l’âge et du QI Dans la DI légère et modérée, capacités de compréhension et ressources attentionnelles suffisamment préservées pour que les sujets puissent bénéficier de l’entraînement métacognitif et ce, quel que soit leur âge entre 8 et 16 ans. Pistes de recherche : • Liens Age et QI sur effet de entraînement métacognitif dans la DI sévère ? • Effets à long terme ? • Effets de transfert ? • Liens Métacognition et Fonctions exécutives ? La métacognition chez les adolescents présentant des troubles de la conduite et du comportement : humeurs et expériences métacognitives Pennequin V., Lunais, M. (2013) Enfance, 4, 303 -322. Expériences métacognitives : Sentiments et jugements qu’une personne sent apparaître quand elle est confrontée à une tâche cognitive (Efklides, 2001, 2008) Modèle BACEIS (Behavior, Attitudes, Cognition and the Environment as Interacting Systems) d’Hartman et Sternberg (1993) : interactions entre cognition, métacognition et affect lors d’un apprentissage. Le supersystème interne : cognitif : cognition + métacognition affectif : motivation et auto-régulation affective Le supersystème externe : contexte environnemental (scolaire ou non). Hirt, Mc Donald et Melton (1996) : une humeur positive ou négative influe sur les expériences métacognitives d’une tâche créative. Efklides et Petkaki (2005) : étude de l’induction d’une humeur sur les expériences métacognitives et la performance mathématique chez enfants de 11 ans. Pas d’effet de l’humeur induite sur les perf Effet de l’humeur seulement sur les expériences métacogn rétrospectives Enfants avec troubles des conduites : • Difficultés d’apprentissage sans troubles intellectuels : difficulté à réguler son comportement et ses apprentissages • Humeurs et émotions négatives plus souvent que chez les enfants sans trouble, particulièrement dans un contexte d’apprentissage et s’ils se sentent en difficulté (Sanders, Dadds, Johnston, & Cash, 1992). L’objet de la recherche : étudier les liens existant entre les humeurs et les expériences métacognitives chez les adolescents présentant des troubles de la conduite et du comportement dans un contexte de résolution de problèmes. Nous proposons d’étudier ce lien de façon prospective, mais aussi de façon rétrospective. HYPOTHESES • Les performances en résolution de problème sont liées aux humeurs et aux expériences métacognitives. • Nous postulons ensuite un lien entre les humeurs et les expériences métacognitives qui serait différent en fonction du fait que la mesure soit réalisée avant ou après la résolution effective du problème. En accord avec la littérature (Efklides, 2002 ; Efklides & Petkaki, 2005 ; Schwarz, 2010), nous nous attendons à ce que les humeurs soient davantage liées aux expériences métacognitives après la résolution du problème, cette dernière ayant pu générer des sentiments et jugements métacognitifs particuliers. Méthode Sujets 45 garçons de 17 ans de moyenne d’âge (s = 1,46 an) en ITEP (Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique) 9 ans d’études en moyenne Matériel • The Metacognitive Experiences Questionnaire (MEQ) Efklides (2002) : 1 version prospective + 1 version rétrospective. Echelle en 4 points pour les réponses. • Questionnaire d’humeurs (Efklides et Petkaki, 2005). Metacognitive Experiences Questionnaire Pour chaque question, réponds en noircissant la case qui convient le mieux à ton ressenti actuel : Te sens-tu bien ? Te sens-tu calme ? Te sens-tu joyeux ? Te sens-tu énervé ? Te sens-tu satisfait ? Te sens-tu triste ? Te sens-tu mélancolique ? Te sens-tu anxieux ? Te sens-tu pessimiste ? Te sens-tu déçu ? Pas du tout un peu moyennement beaucoup extrêmement Questionnaire d’expériences métacognitives prospectif As-tu l’impression de connaître le problème lu? Les questions lues te semblent-elles difficiles ? Crois-tu que ces questions vont te demander des efforts pour les résoudre ? Crois-tu que la solution que tu trouveras sera la bonne ? Trouves-tu ce problème intéressant ? Pas du tout un peu assez beaucoup Questionnaire d’expériences métacognitives rétrospectif Est-ce que le problème t’a plu ? Le problème t’a-t-il intéressé ? Les questions étaient-elles difficiles ? As-tu fait des efforts pour résoudre ce problème? A ton avis, tes solutions sont-elles les bonnes ? Quel est le pourcentage de confiance que tu accordes à tes solutions ? Es-tu satisfait des solutions que tu as apportées au problème ? Matthieu veut manger une choucroute ce midi. Il va faire les courses et hésite entre deux marques différentes. Les étiquettes des deux marques ont été détaillées ci-dessous. En te référant à ces étiquettes, trouve les réponses aux questions Couscous MARQUE A Valeur nutritive : Portion pour une personne (236 g) 2 portions par paquet Couscous MARQUE B Valeur nutritive : Portion pour une personne (236 g) 2 portions par paquet Composants alimentaires présents par portion: Total de graisse: 30g Sodium: 950mg Total de carbohydrate : 16g Sucre: 4g Protéine: 20g Vitamine C: 0% Composants alimentaires présents par portion: Total de graisse: 3g Sodium: 1250mg Total de carbohydrate : 16g Sucre: 3g Protéine: 19g Vitamine C: 0% 1/ Ces étiquettes concernent quel produit? 2/ Combien de portion(s) y-a-t-il dans le paquet de marque A ? 3/ Combien de mg de sodium y-a-t-il dans la marque B ? 4/ Matthieu doit éviter les aliments trop gras, laquelle de ces deux marques serait donc la plus adaptée pour lui ? 5/ S’il choisit la marque B, de quel composant alimentaire y-a-t-il le plus ? 6/ De quel composant alimentaire ces deux marques ont-elles exactement la même quantité ? 7/ Si Matthieu veut réduire sa consommation de sel, quelle marque de choucroute doit-il éviter ? Procédure Passation individuelle. 1 - Questionnaire d’humeurs prospectif 2 - Lecture du pb (sans résolution) 3 - Version prospective du MEQ 4 - Résolution du pb 5 - Version rétrospective du MEQ 6 - Questionnaire d’humeurs rétrospectif RESULTATS Régression ascendante pas à pas avec les humeurs et les expériences métacognitives comme prédicteurs des performances de résolution de problème. F Etape Predicteur β R² F Predicteur β R² Change Sentiment de 1 difficulté Prospectif Change Sentiment de -.31 * .0957 4,55 * difficulté -.53 ** .2890 17,48 *** Rétrospectif • Plus l’adolescent a le sentiment que le problème a été difficile pour lui et moins bonne est la performance réelle • Aucune humeur liée directement à la performance Meilleur modèle de la régression ascendante pas à pas avec les humeurs prospectives en tant que prédicteurs et l’expérience métacognitive prospective en tant que variable dépendante. Variable dépendante Etape Familiarité du problème Etape 2 Sentiment de difficulté Etape 2 Estimation de l’effort à Etape 3 fournir Prédicteurs β R² F Change Bien .26 NS .0497 2,25 NS Excité -.18 NS .0785 1,37 NS Excité .3369 * .0510 2,1 NS Anxieux -.3013* .1127 Calme -.24 NS .0468 2,11 NS Pessimiste .21 NS .0773 1,39 NS Anxieux -.16 NS .1015 1,10 NS Bien .3042 * .0926 4,39 * Bien .3362 * .0611 2,80 NS Excité -.2437 .0942 1,53 NS Anxieux .2069 .1326 1,81 NS 2,92 NS Estimation de l’exactitude Etape 1 de la solution à trouver Intérêt pour la tâche Etape 3 Avant la résolution du problème , Plus l’adolescent est excité et anxieux, plus le sentiment que le problème va être difficile pour lui est fort. Mieux l’adolescent se sent, plus il a d’intérêt pour la tâche et plus il estime que sa solution sera exacte. Après la résolution du problème, Plus l’adolescent est joyeux et content et heureux et plus il se dit intéressé par la tâche, plus la tâche lui a été agréable et moins fort est le sentiment de difficulté, mieux il estime l’exactitude de sa performance, plus il a confiance en sa solution et plus il a un sentiment de satisfaction. S’il se sent pessimiste sur sa résolution, il se sent alors moins intéressé, il a ressenti la tâche comme moins agréable et a un fort sentiment de difficulté. S’il se sent anxieux, l’estimation de l’effort fourni est moins bonne et son sentiment de satisfaction est moindre. DISCUSSION Humeurs et performance Aucune humeur n’est liée aux performances en résolution de problème Métacognition et performance Chez les ados avec troubles de la conduite, les scores de résolution de problème sont prédits en partie par le sentiment de difficulté (prospectif et surtout rétrospectif) Estime de soi ? Cf Pennequin, Sorel & Radafshar-Faget (2013) Humeurs et métacognition Le sentiment de difficulté prospectif lié à des humeurs négatives comme l’énervement et l’anxiété les humeurs positives et négatives sont nécessaires pour que le jugement soit bien adapté à la tâche (Efklides, 2001, 2002) Rôle limité des humeurs sur sentiments et jugements métacognitifs avant résolution du pb Chacune des expériences métacognitives rétrospectives est prédite par l’humeur positive de se sentir content ou joyeux. Le sentiment de difficulté rétrospectif est lié aux humeurs positives et négatives Or la performance est liée au sentiment de difficulté Importance de travailler sur les humeurs de l’ado avant, pendant et surtout après la résolution du problème. Mémorisation des expériences passées pour les pb futurs CONCLUSION Les humeurs n’ont pas de lien direct avec la performance de résolution de problème, mais sur la régulation de cette activité de résolution. Avant résolution Excité, anxieux Après résolution content, anxieux, pessimiste Sentiment de difficulté prospectif et rétrospectif Estimation de l’effort à fournir Habiletés à mettre en œuvre Performance au problème Merci de votre attention