Deutéronome 7, 6

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6e DIMANCHE après la TRINTE
3 juillet 2005
DEUTERONOME 7 / 6-12
Yves Kéler
d’après Manfred Karnetzki,
Homiletische Monatshefte, 6. Trinitatis 11.7.99
LE 6e DIMANCHE APRES LA TRINITE
Le 6e Trinité est consacré au « Mémorial du Baptême ». Il est le troisième des
dimanches de l’année consacrés au thème du baptême, qui sont dans l’ordre :
1. le 1er dim. après l’Epiphanie (avec l’Epiphanie qui l’introduit), cycle
de Noël
2. le 1er dim. après Pâques, Quasimodo Geniti, cycle de Pâques
3. le 6e dim après la Trinité, cycle de Pentecôte-Trinité.
Ce qui nous fait remarquer que chacun des trois cycles de l’année de l’Eglise
contient un dimanche de mémorial du baptême.
Ce 6e dimanche fait la paire avec le 7e après la Trinité, consacré au « Mémorial
de la Sainte Cène. » Dans les trois cycles cités plus haut, on retrouve le rappel de
la Cène après chaque rappel du baptême :
1. le 2e dim. après l’Epiphanie, avec les noces de Cana, Jn 2 cycle de
Noël
2. le 2 dimanche après Pâques, avec le Psaume 23 : cycle de Pâques
« il me conduit sur des prés d’herbe verte, … et ma coupe déborde »
3. le 7e dim. après la Trinité, avec la multiplication des pains, Jn 6
cycle de Pentecôte-Trinité.
Chaque cycle de l’année de l’Eglise est donc marqué par le rappel des
deux sacrements. Ici, nous trouvons ce rappel dans le 3e cycle, celui de la Pentecôte-Trinité. Les
deux dimanches ne tombent pas, comme dans l’Epiphanie et à Pâques,
immédiatement après la fête principale, mais viennent après les cinq premiers
dimanches après la Trinité, consacrés à l’Eglise issue de la Pentecôte et qui vit
sous le règne du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Cela a été célébré dans les deux
dimanches de la Pentecôte et de la Trinité. On peut dire que les cinq premiers
dimanches se placent sous le thème de la Parole (de Dieu, du Christ et de
l’Esprit), et que les 6e et 7e se placent sous le Sacrement. La suite des sept
dimanches s’établit ainsi :
Parole :
1. Apôtres et prophètes : la sainte Eglise, apostolique et prophétique,
2. L’appel : appelée par le Christ,
3. La parole de la réconciliation : réconciliée par lui avec Dieu, et
avec elle-même,
4. La communauté des pécheurs : est une communauté de pécheurs
pardonnés,
5. Suivre Jésus-Christ : qui suit le Christ, pour grandir à son image,
Sacrement :
6. Le mémorial du baptême : lavée et régénérée par le baptême,
7. Le mémorial de la Sainte Cène : et fortifiée par le repas du
Seigneur.
Le célébrant et prédicateur situera le 6e dimanche dans cette suite,
entre la Parole de Dieu et la Cène.
Les lectures du dimanche sont des textes de base du baptême :
A.T. : Esaïe 43/1-7 : « je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi »
Epître : Romains 6/3-8 : « ensevelis avec le Christ dans le baptême »
Evangile : Matthieu 28/16-20 : l’ordre de baptiser = Institution du
Baptême.
Les cantiques sont des chants de baptême. Nous en parlerons plus
loin.
Le texte de prédication fait partie de la série III, qui suit la I :
évangiles anciens, et la II ; Epîtres anciennes.
EXPLIQUER
Deutéronome 7/6-12 : Notre péricope fait partie des discours d’introduction du
Deutéronome, qui, présentés comme des discours de Moïse, font regarder le
peuple en arrière, vers le chemin du Horeb au Jourdain (ch 1-3), vers le
Décalogue et la confession d’Israël (ch 4-6) et vers la conquête du Pays promis.
Peut-être les chapitres 1 à 3 et 7 à 10 étaient-ils initialement l’introduction au
grand écrit historique rédigé durant l’exil à Babylone, et qui présentait l’histoire
des Juifs dans la perspective deutéronomique (Westermann).
Le rappel de la bénédiction et de la malédiction (7/9-10) exhorte à respecter les
commandements, en particulier le premier.
Le rappel de l’entrée dans la terre promise commence par l’ordre de l’interdit
(7/2). Le texte justifie celui-ci par l’élection d’Israël, propriété de Dieu (7/6).
L’interdit soustrait les hommes et femmes étrangers, leurs animaux, leurs biens et
leurs lieux d’habitation à l’usage direct ou à un usufruit indirect (voir Deut 20/16
ss), pour éviter au peuple de Dieu tout mélange. Nous rencontrons l’interdit
comme une institution ancienne chez d’autres peuples de l’Orient, chez Moab par
exemple.
Le texte comprend l’élection d’Israël et l’alliance avec Dieu comme l’expression
d’un amour particulier de Dieu pour Israël : « hashaq », être attaché à quelqu’un
par amour. Luther a traduit par « annehmen » : accueillir, recevoir, mais aussi :
adopter (7/7). Le serment et l’alliance (7/8) sont les expressions de la fidélité de
Dieu. En réponse, le peuple doit observer les « expressions de droit » (Buber)
que sont les commandements. Alors Dieu conservera sa fidélité et son alliance.
TRANSPOSER
Le problème central est : comment Israël conçoit-il son élection, et en quoi cela
nous concerne-t-il en tant que chrétiens ? Saint Paul, dans Romains 9/4,
interprète, comme juif, l’élection de son peuple en employant les termes de «
filialité, gloire, loi, culte et promesse. ». Dans sa réflexion sur le chemin de Dieu
avec son peuple (ch 9 à 11), il maintient fermement l’élection d’Israël et estime
que l’amour de Dieu pour son peuple n’est pas rompu (11/1. 2. 28). La
désobéissance d’Israël à l’évangile est provisoire (9/18). En attendant, elle profite
maintenant aux nations (11/30), qui sont elles aussi appelées par la parole du
Christ (10/17). La grâce de celui qui appelle (9/12) doit être acceptée avec foi, et
avec adoration, « proclamation de son nom ». En ceci, les Juifs et les païens sont
égaux.
Au contraire de l’Eglise ultérieure, Paul ne combine pas l’appel et l’élection des
païens avec un rejet d’Israël. Il voit Juifs et païens pris dans la même
désobéissance à Dieu, et de ce fait dans la même grâce (11/32).
La réflexion de Paul sur Israël nous permet de mieux comprendre l’élection du
peuple dans notre texte : celle-ci reste la base inaliénable de l’existence d’Israël
dans son pays et dans la diaspora. En même temps, ce texte justifie l’appel aux
païens à croire au Dieu d’Israël et à ses commandements, comme un appel à
entrer dans l’amour de Dieu.
Cela nous amène à fonder l’élection de l’Eglise sur celle d’Israël, et à refuser le
prétendu rejet d’Israël. De même que le peuple juif a été élu au milieu des
nations, l’Eglise est élue au milieu d’une population devenue majoritairement
païenne.
LITTERATURE
G. von Rad: Le Deutéronome ( 5 Mose), dans A.T.D (Alt Testament Deutsch),
Göttingen1968C.
Westermann: Abrégé d’histoire de la Bible (Abriss der Bibelkunde) Stuttgart 1962
CANTIQUES
Les cantiques tournent essentiellement autour de deux thèmes : le baptême et
l’élection.
1. Cantiques pour les cultes allemands ou bilingues :
Livres cités :
RA Recueil d’Alsace-Lorraine
EG Evangelisches Gesangbuch
Das thema der Taufe
Eingangslied :
RA 210 EG 166 Tut mir auf die schöne Pforte
RA 200 --- Gelobet sei der Herre Gott (andere Melodie: Was mein Gott will)
Graduallied :
RA 280 EG 200 / 1-2 Ich bin getauft auf deinen Namen
Vor der Predigt
RA 276 EG 202 Christ, unser Herr, zum Jordan kam M. Luther
--- EG 204 Herr Christ, dein bin ich eigen ( andere Melodie : Du meine Seele
singe
Valet will ich dir geben
Nach der Predigt
RA 278 --- Du unerforschlich Meer der Gnaden
RA 283 --- Nun lasst uns fröhlich singen Strassburg 1732
RA 284 --- Herr Jesu, dir zu leben
RA 280 EG 200 / 3-6 Ich bin getauft auf deinen Namen
--- EG 210 Du hast mich, Herr, zu dir gerufen
Ausgang
RA 216 EG 157 Lass mich dein sein und bleiben
RA 278/6 --- Du unerforschlich Meer der Gnaden
RA 280 EG 200/6 Ich bin getauft auf deinen Namen
Das Thema der 10 Gebote :
RA 302 EG 231 Dies sind die heilgen zehn Gebot M. Luther
RA 304 --- Mensch, willst du leben seliglich M. Luther
2. Cantiques pour les cultes français ou bilingues :
Livres cités :
LP Louange et Prière
NCTC Nos cœurs te chantent
ABD Alléluia, bénissez Dieu
ARC Arc en ciel
CAR Carillons
Chant d’entrée
--- NCTC 139, ARC 139 Psaume 139 Seigneur, tu lis au fond de moi
LP 163, Viens, ô Créateur de nos âmes
NCTC 211, ARC 491 Viens, Créateur, remplis nos âmes
Graduel
ABD 514, CAR 115 Sur vous descendra l’Esprit dans sa force
ABD 526, CAR 220 Allez dans toutes les nations
ABD 536 --- O Dieu, dans ta fidélité
--- CAR 152 Jésus reçoit le baptême au Jourdain
Avant la prédication
LP 171 Rends-toi maître de nos âmes
NCTC 216, ARC 507 Saint-Esprit, Dieu de lumière
LP 200, NCTC 228, --- Seigneur, tu m’attends à cette heure
ABD 533 O merveilleux flot de la grâce
Confession de foi, en rapport avec le baptême
ABD 521, ARC 565, CAR 131 Je crois en Dieu, le Créateur
--- ARC 566 , Je crois en toi
CAR 214 Je crois au Dieu vivant
Après la prédication
LP 162 Esprit saint, notre Créateur
--- NCTC 215, ARC 509 Viens, saint-Esprit, Dieu créateur
ABD 534, --- --- Je suis à toi par le baptême
CAR 151 --- --- Je t’appartiens par le baptême
Chant de sortie
LP 527 Sur le chemin où tu m’appelles
NCTC 390, ARC 884 Affermis-nous par ton Esprit
--- ARC 887 Que le seigneur, tournant vers nous sa face
PRECHER
1.a. C’est une bonne nouvelle que Moïse a à transmettre à son peuple : « Dieu
vous a élus !»
Dieu vous aime de tout son cœur, il vous appelés à entrer dans son alliance. Il a
inscrit son nom dans votre histoire, et cela devant tous les peuples, qui peuvent
le voir !
Cette bonne nouvelle pourrait être mal comprise : comme si Israël serait placé
par dessus tous les peuples et aurait un droit de prééminence. Ou encore, comme
si le peuple pouvait mener une vie sans soucis, puisqu’il est pardessus tout et
tous. Mais Moïse précise tout de suite : « Dieu conserve son alliance à ceux qui le
servent, gardent son alliance, l’aiment et observent ses commandements. »
b. Ce discours de Moïse a probablement été écrit bien plus tard, pendant l’exil des
Juifs à Babylone. A cette époque, Israël était placé devant des incompréhensions.
De la part des Juifs eux-mêmes : « Dieu nous a abandonnés aux Babyloniens ! »,
et de la part de ceux-ci : ils se moquaient des Juifs, en disant : « Votre Dieu ne
vaut rien : il vous a laissé vaincre par nous et par nos dieux ! »
La réponse est donnée ici : « Dieu ne vous a pas élus parce que êtes les
meilleurs et les plus grands. Mais, premièrement, parce qu’il vous aime. Et,
deuxièmement, parce qu’il aime ceux qui gardent son alliance : vous n’avez rien
mérité ! »
L’élection n’est donc pas une lettre de franchise, mais une vocation par un Dieu
qui aime et un appel à l’obéissance.
c. On pourrait comparer cela à la vie d’une famille : ( image )
un père aime particulièrement son fils cadet. Pas parce qu’il serait plus méritant
ou plus gentil. Mais parce qu’il est plus petit et plus faible que les autres enfants,
et qu’il a besoin qu’on s’occupe de lui. Le père pousse particulièrement le plus
jeune, sans oublier les autres. Mais ce souci accru suppose une réponse : le père
aimerait se reconnaître dans ce fils plus aimé, et il aimerait voir un résultat dans
la vie de ce garçon. En fait, au moment de la puberté, celui-ci lui fait des
difficultés. On dirait que cette préférence est montée à la tête du plus jeune. Ce
qui amène le père à s’occuper à nouveau davantage des autres enfants.
2. a. La bonne nouvelle du Nouveau Testament est : « Dieu se tourne vers tous
les peuples du monde, et ceci par amour pour son Fils, Jésus-Christ, fils de David
et d’Israël »
Dieu appelle tous les hommes du monde, premièrement parce qu’il les aime tous,
deuxièmement, parce qu’il veut faire alliance avec eux. Ce qui valait d’abord pour
Israël seul, vaut maintenant pour tous les peuples, sans distinction de race, de
langue, de système politique et de culture.
Et la loi juive vaut pour tous : « Le Seigneur est notre Dieu, lui seul. Tu aimeras
le Seigneur, ton Dieu, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée,
et ton prochain comme toi-même. » Les dieux de la politique, de la guerre, de
l’argent, du sexe n’auront pas à recevoir ton adoration, mais seul le Dieu d’Israël,
celui qui a libéré son peuple de l’esclavage. Et qui te libère de ton esclavage
intérieur et des esclavages extérieurs. Que maintenant tous les peuples entrent
dans l’amour de Dieu et dans son alliance.
b. C’est ici que se place le baptême, que nous commémorons aujourd’hui.
L’évangile de Matthieu, entendu tout à l’heure, nous a rappelé la grande
proclamation finale du Christ : « Allez dans le monde entier, et faites de toutes
les nations des disciples, en les baptisant et en les enseignant… » Cette
proclamation achève l’évangile. Elle signifie : maintenant s’ouvre la grande
mission parmi les peuples. L’institution du baptême est en même temps
l’institution de la mission et de l’enseignement de l’évangile de Jésus. Chaque fois
que nous proclamons cette institution à un baptême, nous rappelons que nous
sommes ici parce que Dieu nous a choisis, selon cet ordre du Christ. Les paroles
d’institution du baptême sont en même l’institution de l’appel d’entre les païens,
que nous avons reçu, et de l’alliance que Dieu a contractée avec nous.
c. Ce message-là a aussi été obscurci par l’incompréhension. Car l’Eglise, qui
avait pourtant été « assemblée d’entre les nations » par les apôtres du Christ, a
bientôt compris son élection comme une prééminence sur Israël. Comme si Dieu
avait rejeté son peuple à cause de l’Eglise. L’avertissement de Paul aux chrétiens
de Rome a été vite oublié : « Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Que non ! Dieu n’a
pas repoussé son peuple, qu’il a aimé précédemment ». Car à la fin, tout Israël
sera sauvé. Dieu garde son alliance avec son peuple juif, auquel il pardonnera ses
fautes, comme il le fait avec l’Eglise. Cet avertissement fut oublié pendant des
siècles.
d. Après une longue histoire d’hostilité contre les Juifs, nous sommes aujourd’hui
ramenés au début, et placés devant la question : « Que signifie pour nous : être
appelés par Dieu à devenir son peuple en Jésus-Christ, en même temps qu’Israël
reste peuple de Dieu ? » De plus, l’Eglise est aujourd’hui dans un monde devenu
« le grand village », et au milieu de gens qui ne sont ni juifs ni chrétiens. Dans
beaucoup de lieux de chez nous, les chrétiens sont la minorité au milieu d’autres
religions ou d’athées parfaits. Un exemple : l’atlas religieux de la GrandeBretagne recense 1400 religions dans le pays ! Ce qui signifie que l’appel à
baptiser et à enseigner les nations, et l’appel à la mission qu’il contient, reste
d’actualité.
De même, ce qui vaut pour Israël vaut pour nous : Dieu ne nous a pas élus parce
que nous serions les meilleurs et les plus grands. Mais parce qu’il nous aime, et
parce qu’il attend de nous que nous appliquions ses commandements. L’ordre lié
à l’alliance reste donc : « Garde les commandements, les lois et les règles que je
t’ai donnés aujourd’hui. Ainsi le Seigneur te gardera l’alliance qu’il a jurée à tes
pères. »
3. a. La tentation des chrétiens, dans les siècles passés, a été de penser qu’ils
possédaient la vérité, contre tous les autres peuples et religions.
Mais ce que Moïse disait aux Juifs vaut pour nous : l’appel de Dieu et notre
élection ne signifie pas que nous sommes au-dessus des autres. Il signifie que
nous sommes aimés par Dieu, mais que tout le monde est aimé de Dieu et peut
entrer dans l’Eglise. Il ne s’agit pas de domination, mais d’humilité et de service.
Cela nous amène à un grand respect des autres cultures, même si nous savons
que notre chemin avec le Dieu qui nous a choisis est le meilleur.
b. Aujourd’hui, nous devons définir à nouveau notre élection par Dieu, et la raison
d’être de notre baptême, qui en est le signe. Nous appartenons à Dieu, par le
Christ et sa mort sur la croix : « Tu es à moi, je t’ai appelé par ton nom », dit
Dieu par la bouche du prophète Esaïe. Nous devons définir cette élection comme
chrétiens parmi les non-chrétiens. Et nous protestants, comme protestants parmi
d’autres chrétiens, et à côté des Juifs.
Cela vaut à tous les niveaux : pas seulement au niveau élevé et un peu théorique
de ce qu’on appelle « le dialogue œcuménique », mais aussi au niveau de ma
paroisse, de mon voisinage, de mon travail. Pourquoi suis-je baptisé, pourquoi
porté-je le signe de l’élection de Dieu, le signe du sang du Christ, qui me lave de
mes péchés, pourquoi porté-je le signe du Saint-Esprit, qui vient inspirer ma vie
?
4. Conclusion :
Deux points doivent nous guider dans cette réflexion :
a. Ce que nous dit Moïse : L’élection de Dieu et l’alliance avec lui sont le fruit de
l’amour de Dieu, mais n’ont pas de sens si nous ne gardons pas les
commandements de ce Dieu Sauveur.
b. Ce que nous dit Jésus : Notre élection par Dieu est le fruit de l’amour de Dieu
pour tous les hommes. Tous peuvent entrer dans le peuple de Dieu, par la
connaissance du salut en Christ, par la confession de la foi, et par le baptême. Ce
que tu es, d’autres le sont, ou peuvent le devenir par le baptême.
Témoigne donc de ta foi et de ton baptême, afin que ces autres voient combien
Dieu est bon !
Amen.
PRIERE COLLECTE
Dieu notre Père, Père de Jésus-Christ, nous te remercions parce que tu nous as
fait entrer dans ton alliance par le baptême. Tu nous as appelés et acceptés, avec
nos péchés et nos faiblesses. Tu veux nous en débarrasser et nous faire entrer
dans une vie nouvelle. Ainsi, tu nous accordes une dignité nouvelle, en même
temps que tu nous acceptes pour tes serviteurs.
Nous t’en prions : fais que, par nos actes et nos paroles, nous ouvrions le coeur à
d’autres, afin qu’ils comprennent que tu les as aimés dès le commencement, et
qu’ils trouvent le chemin qui les conduit à ton alliance. Fais de nous tes témoins
dans ce monde, et donne-nous la joie de t’appartenir,
à toi Père, et à ton Fils Jésus-Christ, auquel, comme à toi et au Saint-Esprit,
soient honneur, gloire et louange, aux siècles des siècles.
Assemblée : Amen.
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