Psaume 50
1. Quel est l'événement dont il est question ici ? Qui est le juge ? Qui sont les
témoins ? les accusés ?
2. Qui Dieu réprimande-t-il et qui condamne-t-il ? Pour quelles raisons ? Comment
chacun d'eux considère-t-il Dieu ?
3. Qu'est-ce qui ne va pas au niveau du culte rendu par les Israélites ? Pourquoi les
sacrifices sont-ils déplacés ?
4. Expliquez la différence qui existe entre formalisme et justice.
5. Quelle sorte de culte Dieu souhaite-t-il qu'on lui rende ?
6. Qu'ajoute ce psaume à l'idée que vous vous faites d'un culte véritable ?
7. Comment pouvez-vous adorer Dieu maintenant ?
D’après Ce matin avec Dieu, volume III. Editions Farel, 1987, p. 60.
SAINTE CONVOCATION
Un Dieu qui juge (6) — C'est l'univers entier qui est convoqué (1). Et tout
particulièrement les « fidèles » (4-5). Dans l'Ancien Testament, trois mots hébreux
désignent Dieu : El, Elohim et Yahvé. El et Elohim se rapportent essentiellement au
Dieu créateur (Genèse 1/1) ; Yahvé, c'est le Dieu rédempteur, le Dieu de l'Alliance et
de la Révélation. C'est par ces trois mots que ce psaume commence, ce que ne rendent
pas nos traductions. Qu'est-ce à dire, sinon que le jugement de Dieu concerne tous les
hommes ?
Un Dieu qui parle (7) — Souvent, nous avons l'impression que Dieu ne parle pas ou
plus aujourd'hui. Et si c'était nous qui ne savions pas écouter ? Elie en avait déjà fait
l'expérience : la voix de Dieu ne se fait pas forcément entendre dans le spectaculaire et
le sensationnel, mais dans le « murmure doux et léger » (1 Rois 19/12). Savoir
s'arrêter et faire silence pour entendre la voix de Dieu, n'est-ce pas plus nécessaire que
jamais dans notre civilisation trépidante et stressante ? Aujourd'hui, dimanche,
prenons le temps d'écouter Dieu « qui vient, et ne reste pas en silence » (3).
Un Dieu qui sauve (23) — Si ce psaume commence par une parole de jugement, il se
termine par une parole de salut qui est déjà une annonce de la venue de Jésus-Christ.
Mais ce salut nous appelle non seulement à la reconnaissance, mais aussi à une vie
cohérente (23). C'est d'ailleurs le principal reproche du Seigneur à ses « fidèles » (7-
15). « Noblesse oblige », dit le proverbe. Le salut aussi se traduit nécessairement par
une vie en conformité avec la Parole de Dieu.
Prière : Seigneur, apprends-moi à veiller sur mes voies (23).
« Invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras » (15).
Dieu nous délivre non de l'expérience de la souffrance, mais, par sa présence, de ce
sentiment d'abandon, de solitude, d'amertume, de révolte aussi. D'où l'importance de
le prier.
Philippe DECORVET, Epi — Commentaire quotidien pour la méditation et l’action. Ligue pour la lecture de la Bible,
2002/4, p. 59.