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lorsqu’une personne utilise de l’insuline ou un
médicament qui stimule la sécrétion d’insuline.
L’activité physique est recommandée, adaptée
à la volonté et aux capacités de l’individu.
Elle doit être introduite progressivement
et poursuivre des objectifs personnalisés
et spécifiques. Il est suggéré d’augmenter la
durée et la fréquence de l’activité physique
pour atteindre 30 à 45 minutes, 3 à 5 jours
par semaine. Lorsque les personnes ont
recours à des médicaments, notamment
l’insuline, il faut leur conseiller d’adapter les
doses ou l’apport en hydrates de carbone
lors des périodes d’activité physique.
Concernant la perte de poids chez les
personnes obèses atteintes de diabète de
type 2, il peut parfois s’avérer approprié
d’envisager la prise de médicaments favorisant
la perte de poids en soutien au traitement.
Lorsque les ressources le permettent, une
formation régulière pourrait également être
proposée sur des thèmes spécifiques tels
que la lecture des étiquettes et le choix des
plats dans les restaurants. Afin de faciliter le
maintien des modifications du style de vie
et d’encourager la perte ou le maintien du
poids, une guidance personnelle intensive
pourrait être offerte régulièrement par
un professionnel de la santé spécialement
formé aux principes de la nutrition. Des tests
d’exercices physiques pourraient être mis
à la disposition de ceux qui envisagent de
suivre des programmes d’activité physique.
Des sessions d’aérobic et d’entraînement
musculaire pourraient être proposées,
accompagnées de tests et d’une formation
personnalisés assurés par des spécialistes
et un soutien permanent de ceux-ci.
Lorsque les ressources sont limitées, des
directives nutritionnelles de base peuvent
néanmoins être offertes pour améliorer le
contrôle de la glycémie, des lipides sanguins
et de la pression artérielle, parallèlement à
des conseils sur la façon de réduire l’apport
énergétique. Les conseils nutritionnels
peuvent être fournis par une personne
formée à la thérapie nutritionnelle, au
moment du diagnostic, et être suivis d’une
évaluation selon les besoins ou les demandes.
Des conseils et des encouragements à
pratiquer une activité physique régulière
doivent également être prévus.
Style de vie et nutrition
Style de vie et gestion
nutritionnelle – résumé
des recommandations
Les personnes atteintes de diabète de
type 2 doivent être informées qu’un
changement de style de vie, par le biais d’une
modification des habitudes alimentaires et
d’une intensification de l’activité physique,
peut être efficace pour contrôler un certain
nombre des facteurs de risque défavorables
de la condition. Ces personnes doivent
être orientées au moment du diagnostic,
ou peu après, vers un nutritionniste ou un
autre professionnel de la santé formé aux
principes de la nutrition, à raison de trois à
quatre sessions individuelles ou en groupe.
Une guidance et une évaluation permanentes
doivent être garanties chaque année de
façon systématique, voire plus souvent
si nécessaire ou sur demande et lors de
changements dans la médication. Les conseils
relatifs aux aliments/repas doivent être
personnalisés pour s’adapter aux besoins,
aux préférences et à la culture de chacun. Ils
doivent inclure une restriction des aliments
riches en sucres, en graisses ou de l’alcool.
Dans le cas d’une insulinothérapie, des
questions spécifiques doivent être prises
en compte – dans la mesure du possible
en adaptant l’insuline au style de vie
choisi par l’individu plutôt que l’inverse.
Les personnes qui choisissent d’avoir
recours à des traitements insuliniques fixes
doivent être encouragées à adapter leur
consommation d’hydrates de carbone lors
des repas. Ces personnes, comme celles
qui suivent des traitements insuliniques
flexibles au moment des repas, doivent être
formées à évaluer le contenu en hydrates
de carbone des différents types d’aliments.
Des conseils sur l’utilisation des aliments
dans le cadre de la prévention et la gestion
de l’hypoglycémie doivent être donnés
Septembre 2006 Volume 51 Supplément