Architecture matérielle des systèmes informatiques Jean-Claude CABIANCA
•On appelle ce numéro, l'adresse du tiroir et il sera véhiculé par le bus d'adresses dont la
largeur (son nombre de fils) dépendra du nombre d'adresses que le processeur pourra produire.
•Sa principale caractéristique est la vitesse de son horloge (exprimée actuellement en Ghz) qui
permet de connaître le nombre de millions d’instructions exécutées par secondes (MIPS).
•A chaque top d'horloge (et ce pour les instructions simples) le processeur :
1. Lit l'instruction à exécuter en mémoire (travail effectué par l’unité de commande) ;
2. Exécute l'instruction (travail effectué par l’unité de traitement aussi appelée UAL – Unité
Arithmétique et Logique) ;
3. Passe à l'instruction suivante.
•Les processeurs peuvent être basés sur deux types d’architecture : CISC ou RISC.
-Les processeurs basés sur l'architecture CISC (Complex Instruction Set Computer) peuvent
traiter des instructions complexes. Elles sont cependant lentes à exécuter (un processeur basé
sur l'architecture CISC ne peut traiter qu'une instruction à la fois).
-Par opposition, un processeur utilisant l'architecture RISC (Reduced Instruction Set
Computer) possède des instructions plus simples, peu nombreuses et qui peuvent être traitées
en un cycle machine. Cependant, pour effectuer certaines opérations complexes, ce type
d’architecture demandera plus de ressources.
Remarques :
-Le bus de données est bidirectionnel : le processeur peut " remplir " (écrire dans) ou " vider "
(lire dans) tout tiroir.
-Le bus d'adresses est unidirectionnel : le processeur indique le numéro du tiroir qu'il veut
actionner.
-Un bus est caractérisé par sa largeur (nombre de bits) et par sa fréquence (vitesse) ce qui
permet d’obtenir son débit théorique (en Mo ou Go par seconde).
-Il existe aussi un bus de commande ou bus de contrôle qui transporte les ordres et les signaux
de synchronisation en provenance du processeur et à destination de l'ensemble des composants
matériels (mémoires et interfaces d'entrées-sorties).
-La multiplication des périphériques autour du processeur nécessite la présence d'un décodeur
d'adresses chargé d'aiguiller les données présentes sur le bus de données vers le boîtier
d'interface d'entées-sorties concerné.
4.3 - Les mémoires.
•Puisque le processeur manipule des groupes de bits assemblés en mots, il faut déjà de la
mémoire pour le stockage des données. Mais pour exécuter ces manipulations de façon
automatique, le processeur doit recevoir des instructions correspondantes. Celles-ci seront, elles
aussi rangées dans de la mémoire lors de la programmation.
•Un ordinateur va donc comporter un certain nombre de mémoires où l'on pourra indifféremment
lire ou écrire.
Chapitre 1 : Introduction à l’architecture des systèmes informatiques Page 4/14