Les Romains se levaient tôt, souvent même avant l`aube. La

LE LEVE :
Les Romains se levaient tôt, souvent même avant l'aube. La bienséance faisait qu'il était mal
vu de traînasser au lit, au point qu'on s'éveillait même souvent avant le lever du
soleil, debout dès les premières lueurs du jour, été comme hiver. Rome était de toute façon
une ville très bruyante, et il était impossible de dormir au milieu de ce vacarme. Pas de
grasse matinée donc pour le Romain! L'éclairage nocturne, quasi inexistant, le poussait à
profiter au maximum de sa journée.
Comme il s'était couché déjà habillé, le Romain n'avait plus qu'à revêtir
une tunique pour être prêt à vaquer à ses affaires. Il n'avait pas
davantage besoin de passer du temps à sa toilette, l'habitude des thermes
l'après-midi la rendant inutile, ni non plus au petit-déjeuner, où il se
contentait d'un simple verre d'eau. La toilette consistait surtout à passer
chez le tonsor pour se faire coiffer et raser la barbe. Cette coutume était
tellement importante que la première fois qu'un jeune homme se faisait
couper la barbe donnait lieu à une cérémonie religieuse, la depositio
barbae.
La matrone suivait à peu près les mêmes habitudes, sauf que
le tonsor était remplacé par l'ornatrix, pour l'élaboration de coiffures
compliquées, l'épilation et le maquillage. La femme romaine était en
effet très coquette. Venaient ensuite les bijoux et la tunique, à laquelle
elle ajoutait un châle, un bandeau sur les cheveux, un foulard au cou, sur
le bras une sorte de mouchoir pour éponger la sueur ou la poussière. Cet
attirail était complété par un éventail et une ombrelle durant les beaux
jours. Les vêtements, faits de coton, étaient très colorés.
Après une toilette rapide faite de quelques ablutions, il s'accorde parfois un moment pour lire
dans sa chambre, vêtu de sa simple tunique et chaussé de ses sandales. Puis, il se drape dans sa
toge, aidé par des esclaves. Certains se rendent chez le barbier au cours de la journée, autant pour
prendre soin de leur apparence que pour discuter avec les autres clients des derniers ragots ou des
lois récemment adoptées. Cependant, d’autres préfèrent se faire raser par leur barbier personnel
devant Gaius, le Pater Familias, afin de lui souhaiter une bonne journée. C'est alors l'heure de
l'équivalent de notre petit-déjeuner, lejentaculum : cette collation froide se compose de pain, de
miel et d'un peu d'huile d'olive, parfois de fruits et de fromage; il tend cependant à disparaître
sous l'Empire, où il est remplacé par un simple verre d'eau, afin de récupérer de la lourde cena de
la veille.
LA MATINEE :
1)La Tradition
Les romains se levaient tôt, généralement à l'aube. Après le petit
déjeuner léger, dans les riches demeures, la tradition exigeait que les
esclaves viennent souhaiter une bonne journée au " Pater familias ".
2) Le travail
Ce dernier allait ensuite rendre visite à son patron ou, s'il était un
homme important, il recevait ses clients. Puis, il pouvait passer le
reste de la matinée à vérifier ses comptes, à écrire des lettres et à
s'entretenir avec son secrétaire.
3) Les événements juridiques
Si la matinée n'est pas trop avancée, les autres Romains pouvaient eux
aussi assister à un procès. Il est parfois difficile de se procurer une
place, au milieu de la foule qui remplit les galeries, les promenoirs et
participe au débat avec cette vive passion qu'ont toujours éprouvée les
Romains pour les questions juridiques. L'attraction est d'autant plus
forte que les accusés et les plaideurs sont plus connus.
Dans les riches demeures, la tradition exigeait que la famille et les esclaves viennent souhaiter
une bonne journée au « pater familias ». Ce dernier allait ensuite rendre visite à son patron. Puis
s’il était un homme important, il recevait ses clients. Il pouvait passer le reste de la matinée à
vérifier ses comptes, à écrire des lettres et à s’entretenir avec son secrétaire.
A peine Gaius a-t-il fini de manger que, déjà, se presse dans l'atrium la foule de ses clients, venus
le saluer et l'entretenir de toutes sortes d'affaires, notamment judiciaires. Gaius les reçoit, prête
une oreille attentive à leurs problèmes, leur promet d'user de son influence pour les soutenir, et
leur fait distribuer la sportule - sous forme de nourriture ou d'une petite somme d'argent. Jeune
sénateur, Gaius est lui-même le client d'un homme plus puissant, et il lui faut également lui
rendre visite afin de s'acquitter de son devoir.
I Les fainéant et les parasites
Vagabonder à travers les places et les rues, se promener sous les portiques, assister
aux débats judiciaires dans les basiliques du Forum, écouter les commérages chez
le barbier, courir derrière son patron pour l'honorer ou lui rendre quelque menu
service, boire et jouer aux dés dans les tavernes… telles sont les occupations des
fainéants et des parasites.
II Le déjeuner
Tout le monde s'arrêtait vers midi pour déjeuner. Pendant les plus chaudes journées
d'été, la plupart des gens faisaient une courte sieste. Cette coutume s'est maintenue
jusqu'à aujourd'hui dans les pays méditerranéens.
III De nombreuses occupations
Rome offre à ses habitants de nombreux édifices publics et des lieux de loisir et de
détentes accessibles à tous. Si un homme possédait une propriété à proximité de la
ville, il s'y rendait parfois pour inspecter les cultures et le bétail.
1) Les bains
Les romains allaient rarement travaillaient l'après-midi, ayant accompli les
tâches importantes pendant la matinée. Les Romains passaient l'après-midi à
se détendre aux bains. Ils y rencontraient leurs amis et les invitaient parfois à
dîner.
2) Le forum
Les Romains allaient tous les jours au forum pour se tenir au courant des
nouvelles et rencontrer ses amis. Ils en profitaient pour régler des affaires, en
vendant par exemple le produit de ses terres ou en affrétant (en prenant) un
navire pour l'expédier dans des régions lointaines.
3) Des occupations politiques et religieuses
Si un homme était conseiller de la cité, il assistait à une réunion ; s'il était
prêtre, il devait s'occuper d'un temple, organiser et accomplir des sacrifices
aux dieux. Les magistrats élus pour un an pouvaient avoir des affaires à
traiter. Certains Romains devenaient avocats et défendaient l'affaire d'un
client devant le magistrat, qu'il s'agisse des détails techniques d'un testament
contesté ou même d'un procès pour meurtre dans l'une des basiliques du
Forum.
4) Chez le barbier
On peut ensuite passer un moment dans la boutique d'un barbier pour se
mettre à l'écoute des nouvelles du jour. De fait, outre les élégants, qui
accordent une importance capitale au raffinement de leur toilette, on y
rencontre toujours des gens prêts à commenter les événements récents, les
décrets impériaux, les discutions du Forum ou les spectacles du cirque et de
l'amphithéâtre. On peut tout à loisir écouter et alimenter les commérages,
imaginer des facéties, fomenter des intrigues…
5) Les portiques
Mais les lieux les plus fréquentés par les désœuvrés sont sans doutes les
portiques (Galerie couverte, devant une façade ou sur une cour intérieure,
dont la voûte est soutenue par des colonnes ou des arcades). Ils constituent
l'une des caractéristiques majeures de l'urbanisme romain et surgissent un
peu partout dans la capitale : autour des forums, le long des façades des
basiliques, sur les terre-pleins des théâtres, du cirque, du stade ou de
l'amphithéâtre. D'autres sont construits comme des édifices indépendants et
aménagés comme des lieux de passage, de rencontre et de réunion. Ils offrent
aux promeneurs un abri contre les intempéries et les préservent, l'été, de la
chaleur du soleil. Ornés d'œuvre d'art et de fontaines, ils sont pourvus de
salles d'exposition, de vente et possèdent souvent un auditorium pour les
déclarations et les conférences. Plusieurs épigrammes de Martial évoquent
l'animation qui règne dans ces lieux publics.
6) La mère et les enfants
Pendant ce temps les enfants allaient à l'école, escortés par leur précepteur.
La maîtresse de maison donnait aux domestiques les instructions de la
journée. Elle pouvait enseigner à l'aînée de ses filles diverses tâches
ménagères, le filage et le tissage, pour la préparer au mariage. Elle se rendait
ensuite au marché pour acheter des denrées alimentaires ou d'autres produits.
V Le dîner
Les romains s'étendaient sur des lits inclinés. Tandis que les convives déguste les
plats, des danseurs, des musiciens ou des prestidigitateurs viennent les distraire.
Le repas du soir était souvent long mais on se couchait généralement assez tôt car
les lampes à huiles éclairaient peu et on ne pouvait pas travailler dans l'obscurité.
Emplois du Temps
Dans la fraîcheur de l'aube le propriétaire aime lire dans sa
chambre après avoir enfilé une tunique et des sandales.
Après un petit déjeuner composé de pain de miel et d'olives, le
propriétaire se fait raser la barbe.
Le propriétaire veut voir où en sont les travaux ; de la troisième à
la cinquième heure il parcourt le domaine à cheval, accompagné
de son intendant.
Leçon de musique pour la fille aînée.
La femme du propriétaire prend soin de son apparence.
L'après-midi, pour se tenir en forme, le propriétaire joue au
ballon avec son fils.
Après l'exercice, le bain, une habitude quotidienne.
Le repos de midi à la sixième heure. Le propriétaire se fait
apporter une collation légère dans la bibliothèque.
Sieste à la septième heure. L'été on se repose aux heures les plus
chaudes de la journée.
Le repas principal se prenait à partir de la neuvième heure.
Philosophos le Dim 16 Fév - 18:25
Je prendrai ici comme exemple un Romain ni très pauvre ni très riche,
un de ces 'Romains moyens" comme il en existait tant dans cette Rome
surpeuplée des Antonins. En évoquant la journée, naturellement nous
sommes amenés à penser à la division du temps. Si les Romains avaient
divisé l'année à peu près comme nous, en douze mois et en semaines à
sept jours, divisés en vingt-quatre heures, le comptage du temps était
loin d'être rigoureux. L'horloge à eau, construite d'après les divisions du
cadran solaire, dont le plus connu est certainement l'obélisque géante
qu'Auguste fit ériger sur le Champ de Mars en 10 avant Jésus-Christ,
permettait de savoir l'heure même la nuit, et son usage se généralisa, de
plus en plus perfectionné, bien que toujours très imprécis. Personne à
Rome ne pouvait donner la même heure.
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