Trouble déficitaire de l’attention
Introduction
J’ai rédigé ce travail afin de mieux comprendre le trouble déficitaire de l'attention, principalement
chez l'enfant.
Le trouble de l’attention se traduit généralement par un manque d'attention, des difficultés pour
se concentrer, des fois par l’hyperactivité ou de l’agitation...
Le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (appelé plus communément
TDA/H), touche 3 à 10% des enfants (selon les sources). On a longtemps affirmé que sa prévalence
était plus élevée chez les garçons, probablement parce que les garçons atteints de TDAH ont un
comportement plus hyperactif, qui se remarque plus facilement que celui des filles (chez qui
l’inattention prédomine). Cependant, les études les plus récentes ne semblent pas révéler de
différences importantes entre les sexes. Des études récentes ont prouvé que le profil de type
TDA/H pouvait également persister à l'âge adulte, mais il peut à diminuer avec le temps.
De ce fait, il est très fort probable de rencontrer lors de notre parcours professionnel des enfants
ayant un trouble de l’attention.
Dans mon travail je vais voir ce que sont l’attention et la concentration qui sont liées, le trouble
de l’attention, les diagnostiques et des outils qu’un orthopédagogue peut mettre en place.
Qu’est-ce que l’attention ?
Selon le dictionnaire, « une personne attentive est celle qui est éveillée, avertie ou consciencieuse
». Être attentif n’est donc pas le fait d’être absorbé par quelque chose ou de prêter une attention
soutenue sur quelque chose comme le pensent beaucoup de gens, car cela rentre dans le
domaine de la concentration que j’expliquerai dans le prochain point.
Une personne attentive est une personne dans un état d’éveil, qui a une capacité de se mettre
en état d’attente qui a une grande réceptivité par tous ses sens et qui est ouverte à toute
information. Ainsi, l’attention permet la perception et l’acquisition de l’information. L’ouvrage «
Calme et attentif comme une grenouille » définit l’attention comme telle : « être présent de façon
consciente, comprendre ce qui se passe maintenant en adoptant une attitude d’ouverture et de
bienveillance » (Snel, 2012, p.22). L’ouvrage définit aussi l’attention comme la « pleine conscience
» (Snel, 2012, p.22). La pleine conscience en tant que telle n’engendre pas de réflexion c’est-à-
dire ne pas juger ce qui se passe, ni le rejeter ni se laisser emporter par ses pensées, mais
simplement être dans l’ici et le maintenant.
Les variations de l’attention peuvent être traduites par « des indices mesurables au niveau
physiologique par des données de l’électroencéphalogramme par la fréquence cardiaque et au
plan comportemental par les performances de l’enfant, comme son temps de réaction aux
épreuves de vigilance » (Antier, 2013, p.25).