
B/ La croissance pose des problèmes écologiques : le concept de Développement Durable
On évoquera, à l’aide d’exemples, les limites écologiques auxquelles se heurte la croissance économique
(épuisement des ressources énergétiques et des réserves halieutiques, déforestation, augmentation de la
concentration des gaz à effet de serre, etc.).
Voir : TD Magnard p152
Jeu dilemme du prisonnier + rôle du K social
I/ Croissance et bien-être : S’enrichir rend-il heureux ?
B/ La croissance pose des problèmes écologiques : le concept de développement durable
1/ La tragédie des biens communs
Doc 1 : Au large des côtes sud-est du Canada, de riches fonds de pêche ont été
exploites pendant des centaines d'années, depuis le XVIIème siècle, sur les
traces d'un pêcheur qui s'était aventuré dans le Nord, jusqu'à la fin du XXème
siècle, ou l'on estime que 40 000 personnes pêchaient et transformaient la morue
dans l'industrie poissonnière de Terre-Neuve. La pêche a atteint son pic de
rentabilité au cours des années 1990, avant de s'effondrer en 1992[…]. Ce que
l'on sait, en revanche, c'est que cet effondrement coute plus de 250 millions de
dollars canadiens par an en perte de revenus. Les résidents locaux [...] tentent
désespérément de trouver d'autres emplois : la population de morues ne montre
toujours aucun signe de rétablissement bien qu'un moratoire sur la pêche à la
morue ait été promulgué en 1994. Avec la fin de la pèche à la morue, les gens
ont commencé à pêcher des raies, auparavant considérées comme des « prises
accessoires ». Des chiffres montrent maintenant que les stocks de raies sont eux
aussi surexploités. Il est évident que cette solution n'est pas durable, et les
communautés locales en paient le prix en perdant des revenus et des traditions :
la population de Bonavista a diminué de 10 % au cours de la dernière décennie ;
elle se tourne vers le tourisme, alors que ses pêcheurs attendent un miracle. A
présent, ils mettent en garde les autres zones de pêche où les prises sont toujours
très nombreuses : « Ils feraient mieux d'adopter des mesures draconiennes des maintenant, de prendre sur eux
pendant un moment, et puis espérer que leur stock se refasse, déclare Larry Tremblett, un pêcheur de Bonavista.
On n'a rien fait de tout ça. On a laissé les choses aller jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. On ne voit bien maintenant à
Terre-Neuve, notre pêche a disparu — il n'en reste rien à cause de la cupidité et de la stupidité. »
Tracey Strange, Anne Bayley, Le Développement durable, Les essentiels de l'OCDE, 2008.
Un bien commun est un bien rival (la consommation de ce bien par un
individu diminue la possibilité de consommer ce bien pour un autre
individu) et non excluable (il est impossible d’en empêcher la
consommation à un individu)
Elèves seuls Q1 : Expliquer en quoi la morue est un bien commun ?
Pourquoi un bien commun est-il voué à être surexploité ?
La morue est accessible à tous (non excluable) et les morues pêchées par
un individu ne pourront pas l’être par d’autres (rivalité)
Un individu n’a aucune incitation à limiter sa consommation du bien et
il doit même en consommer le plus possible car les autres consomment
également. Le bien est vite surexploité. C’est ce qu’on appelle « la
tragédie des biens communs ».
Elèves seuls Q2 : Quel est le problème avec les matières citées dans le
document 2 ?
Ces matières ont un stock qui est en train d’être épuisés
Elèves seuls Q3 : A partir des questions 1 et 2, donnez une définition de ressources renouvelables et de ressources
non-renouvelables.
A quelle condition une ressource renouvelable le reste-t-elle ?
Une ressource non-renouvelable est une ressource donc le stock ne se renouvelle pas (ou pas assez vite à l’échelle
humaine). (ex : charbon, pétrole)
Une ressource renouvelable se renouvelle à l’échelle humaine, mais elle ne doit pas être exploité plus rapidement
qu’elle ne se reconstitue, sinon le stock diminue. (ex : ressources halieutiques)
Avec les élèves Doc 3 : Doc 1 p158 :
Q1, Q2 et Q3
Q1 : A quoi la biocapacité mondiale correspond-elle ?
La bio capacité mondiale correspond à l’empreinte écologique que la planète peut supporter. Ainsi, elle de 1.8
hectare par personnes actuellement, ce qui signifie que la planète peut supporter, sans se dégrader, que chaque
humain utilise par son mode de vie (alimentation, transport,…) l’équivalent de 1.8 hectares.
Doc 2 : Réserves mondiales
prouvées, au rythme actuel de
consommation