1812
(Piotr Ilitch
Tchaïkovski)
L'oeuvre que je vous propose s'appelle : L'ouverture 1812 mais aussi : Ouverture solennelle
1812 ou encore : L'année 1812. C'est un poème symphonique.
Piotr Illitch Tchaikovski est né le 7 mai 1840 et mort le 6 novembre 1893 . Il est issu d'une
famille de petite noblesse, sa mère était française. Il obtient un diplôme de droit et est
engagé comme secrétaire au ministère de la justice, emploi qu'il ne quittera que lorsqu'il
sera certain d'être fait pour une carrière musicale.
On attribue généralement au choléra la mort du compositeur mais le manque de preuves
quant au diagnostic de la maladie, la confusion des témoignages des proches, et la
considération des effets de l'alcool et du tabac à long terme ne permettent cependant pas de
clarifier les causes exactes de son décès. Certains pensent qu’il s'agirait d'un suicide. D'après
l'une des théories, à la suite de la découverte de la relation du compositeur avec le neveu
(mineur) d’un noble russe, Tchaïkovski aurait en fait été poussé au suicide par un tribunal
d'honneur. Cette théorie fut présentée par les musicologues russes : Nina Berberova en 2004.
L'ouverture a été composée pour célébrer les victoires russes dans les guerres
napoléoniennes en 1880.
L’Ouverture solennelle 1812 commence par le chant militaire russe Dieu, sauve ton peuple,
annonçant l'entrée en guerre de la Russie contre la France. Ce chant a été composé pour
l'occasion en s'inspirant des hymnes anglais (God save the Queen) et allemand (Gott erahalte
Franz den Kaiser)
Celui-ci est suivi de chants solennels évoquant la victoire pour la Russie. Ensuite vient le
thème des armées en marche annoncé par les cors. La victoire française à la bataille de
Moscou et la prise de Moscou sont représentées par l'hymne national français: la
Marseillaise. Ensuite, deux thèmes issus de chants populaires russes annoncent les futurs
revers de Napoléon. Un diminuendo représente la retraite de Napoléon hors de Moscou
(octobre 1812). Arrivent enfin les coups de canon représentant l'avancée russe à travers les
lignes françaises. Puis, les cloches et les salves de canon célèbrent la victoire de la Russie et
la défaite française. Dieu sauve le tsar, l'hymne impérial russe, retentit alors, en opposition
avec La Marseillaise entendue précédemment.
Hymne de la Russie impériale (1833-1917)
"Dieu, protège le Tsar !"
("Боже, Царя храни !")