Nota :
le coefficient k est le coefficient d’auto-induction noté L.
Il est appelé INDUCTANCE dont l’unité est le Henry et dépend, des caractéristiques physiques de la bobine.et de la
perméabilité relative du milieu.
On écrit donc
Φ
= L . I
Nous allons donc pouvoir créer un flux d’intensité variable à l’aide d’une bobine
en faisant varier le courant I parcourant cette bobine.
Dans la génératrice, cette pièce fournissant le flux (donc présentant une induction) est appelée
inducteur.
De part la conception décrite (noyau fixé sur la carcasse, donc statique) la bobine est qualifiée de
stator.
Attention,l’inducteur (donc le générateur de champ magnétique), n’est pas toujours statorique.
En effet, dans l’expérience de la figure 1, le conducteur se déplace dans le champ d’un aimant
immobile (stator), mais on obtiendrait le même résultat en laissant le conducteur immobile et en
déplaçant l’aimant à la même vitesse.
L’inducteur ne serait donc plus statique.
Nous verrons dans l’étude de l’alternateur sans bagues, ni balais, que l’inducteur n’est pas
statorique.
Récupération de la tension induite
Dans l’expérience de la figure 1, la fem induite se développe dans le conducteur coupant les lignes
de champ magnétique.
Un seul conducteur donne une fem très faible, il va donc falloir multiplier les conducteurs et les
associer de telle manière que les fem de chacun s’additionnent afin de donner une fem correcte.
Il faut de plus prévoir un moyen simple de faire se déplacer ces conducteurs dans le champ
magnétique.
La technique retenue est de rassembler les conducteurs sur un tambour rotatif tournant dans le champ
magnétique.
Fig 4
Assemblage des conducteurs