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Le sac capsulaire sera un support pour l’implant, celui-ci étant une petite lentille artificielle destinée à
remplacer le cristallin enlevé.
Il n’y a jamais de rejet de l’implant (matériel totalement inerte).
Dans la plus grande majorité des cas l’implant est monofocal (une seule puissance), mais il existe des
implants multifocaux (non remboursés par la mutuelle).
Depuis le 1 mars 2010 les astigmates forts peuvent bénéficier d’un implant torique.
La puissance de cet implant intraoculaire sera calculée avant l’opération grâce à des données optiques
et à une biométrie de la longueur du globe oculaire.
L’incision de l’œil est tellement petite qu’elle ne nécessite pas de suture. Rarement, cette incision doit être
élargie et fermée par un point de suture.
Si en cours d’intervention, l’implantation de la lentille intraoculaire se révélait impossible ou contre-indi-
quée, par exemple en raison de conditions découvertes pendant l’opération, le chirurgien renoncera à
l’effectuer. L’implantation pourra parfois être réalisée dans un deuxième temps opératoire.
QUE SE PASSE-T-IL APRÈS L’OPÉRATION DE LA CATARACTE ?
Après l’intervention, le patient peut mener une vie normale ; il ne peut cependant exercer aucune pres-
sion sur l’œil opéré (ne pas se frotter l’œil), doit éviter tout mouvement brusque et s’abstenir de soulever
des choses trop lourdes.
Il faut instiller des gouttes dans l’œil, souvent deux types de collyre trois fois par jour pendant un mois.
Une coquille protectrice sera portée la nuit pendant les quatre à cinq jours qui suivent l’opération.
La correction de lunettes sera réévaluée à partir de 15 jours après l’opération.
EXISTE-IL DES RISQUES ?
L’opération de la cataracte donne d’excellents résultats et le taux de complications est très faible. Il n’y a
donc pas de raison de s’inquiéter outre mesure.
Il ne faut cependant pas oublier que, comme pour tout acte chirurgical, des difcultés (même si elles sont
rares) peuvent survenir. Elles peuvent, par exemples, être dues à une réaction anormale de l’œil, à des
mouvements intempestifs de la tête, à une toux…
• Il existe d’une part les risques généraux, liés à l’anesthésie, à l’état général de chaque patient et à ses
maladies éventuelles (cœur, poumons,..).
• Il existe ensuite les complications pendant l’opération, avec modication éventuelle du déroulement de
l’opération :
Parfois la capsule postérieure du cristallin est rompue (moins de 5% des cas) et une ablation partielle du
vitré est nécessaire. L’implant pourra le plus souvent être positionné dans l’œil, mais parfois il devra être
placé devant la pupille et très rarement l’implant ne pourra pas être mis en place. Une seconde interven-
tion sera alors nécessaire.
• Il existe enn les complications après l’intervention :
Les principales (et rares) complications de l’opération de la cataracte sont :
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Dans les cas graves : les infections, les hémorragies intraoculaires, un œdème de la
cornée ou de la rétine, une hypertension oculaire importante, un décollement de la rétine ou
l’aggravation d’une pathologie préexistante,…
➢
>
Dans les cas moins sévères : une cicatrisation imparfaite, un hématome transitoire du blanc
de l’œil ou de la paupière, une allergie aux traitements locaux, la perception de mouches
volantes, une sensibilité plus importante à la lumière, de petites inammations de l’œil,
une augmentation de la pression oculaire,…