Chacun de ces différents atouts fait l’objet d’un développement détaillé dans un document
complet consultable sur les 2 sites des chambres d’Agriculture qui ont rédigé cet article :
- Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques : www.pa.chambagri.fr (rubrique
Elevage \Bovins viande)
- Chambre d’Agriculture des Landes : www.landes.chambagri.fr (rubrique Bovins
viande)
La production de veau sous la mère est souvent considérée comme plus astreignante que l’élevage
de broutards. Il est important de mettre en avant des avancées considérables dans sa modernisation
depuis 20 ans, ce qui permet aux éleveurs :
- de travailler moins, mieux et dans de bien meilleures conditions qu’auparavant
- d’assouplir considérablement l’astreinte de la tétée biquotidienne.
L’éventail des principales solutions techniques adoptées et mises en pratique dans ce sens par les
éleveurs de veaux de lait sous la mère est présenté dans le document complet mis en ligne, et fait
l’objet d’un accompagnement spécifique des organisations de producteurs concernées par cette
production (agencement des cases à veaux par rapport aux stalles de tétée, simplification de la tétée,
suppression d’une tétée hebdomadaire, …).
PASSER D’UN SYSTEME DE PRODUCTION SPECIALISE « BROUTARDS » A UN
SYSTEME MIXTE « VEAUX DE LAIT SOUS LA MERE + BROUTARDS » : DE
NOMBREUX AVANTAGES
Il est tout à fait possible de produire de façon combinée des broutards et des veaux sous la
mère. Les atouts de ce système « mixte » :
. il convient aux exploitations et aux troupeaux de dimension moyenne à grande mais aussi à ceux
qui sont en phase d’agrandissement, surtout lorsque la main-d’œuvre est trop limitée pour y
envisager le veau de lait sous la mère en production spécialisée
. il permet de bien valoriser le temps disponible, souvent fréquent en période hivernale
. il permet aux éleveurs de se libérer du travail de la tétée au moment des gros travaux de fin de
printemps et d’été (foins, moisson, paille, irrigation, …)
. il est bien adapté aux génisses qui vêlent en fin d’été et à l’automne : celles-ci sont moins épuisées
et leur fin de croissance est moins perturbée grâce à un allaitement moins long qu’en production de
broutards
. il permet de mieux faire face à la période de sécheresse estivale pour l’alimentation du troupeau
étant donné qu’une partie des mères n’allaite plus à cette période (les veaux sous la mère ont tous
été vendus)
. enfin et surtout, il optimise le revenu dégagé de l’atelier bovin grâce à une valorisation
commerciale élevée des veaux nés entre les mois d’août et de janvier (en particulier les velles), qui
seront vendus en veaux de lait sous la mère entre les mois de décembre et de mai. En effet, c’est à
cette période de l’année que les cours des veaux sous la mère sont les plus élevés pour les
producteurs.