Première Gestion [G10 SYTNHESE – LA BASE DE DONNEES RELATIONNELLELE] G10 – La base de données relationnelle Afin de gérer au mieux ses données, une entreprise peut utiliser un SGBDR (Système de Gestion de Base de Données Relationnelles). 1. L’ORGANISATION D’UNE BASE DE DONNEES RELATIONNELLE Une base de données relationnelle est un ensemble de données organisées dans des tables. Une table correspond aux valeurs prises par les attributs d'une relation. Elle est caractérisée par : des champs ; une clé primaire (éventuellement des clés étrangères) des enregistrements (ou tuples) des valeurs. Le schéma de base de données relationnelle d'un domaine d’étude La gestion des ventes : TABLE 1 : CLIENT (Numcli, Nomcli, Adresscli) Clé primaire : Numcli Clé étrangère : TABLE 2 : PRODUIT (Refprod, Desiprod, Prixprod) Clé primaire : Refprod Clé étrangère : TABLE 3 : FACTURE (Numfac, Datefac, Numcli) Clé primaire : Numfac Clé étrangère : Numcli en référence à Numcli de CLIENT TABLE 4 : LIGNE_FACTURE (Numfac, Refprod, Quantite) Clé primaire : Numfac + Refprod Clé étrangère : Numfac en référence à Numfac de FACTURE Refprod en référence à Refprod de PRODUIT Cette base de données relationnelle comprend quatre tables liées les unes aux autres par les clés primaires et clés étrangères. Pre STG Gestion - Synthèse Dossier G10 – La base de données relationnelle Page 1 sur 2 Première Gestion [G10 SYTNHESE – LA BASE DE DONNEES RELATIONNELLELE] 2. LES REGLES D’INTEGRITE D’UNE BASE DE DONNEES Une contrainte d'intégrité permet de vérifier la conformité des données mémorisées dans la base. Pour qu'une base de données soit cohérente, il est nécessaire d'appliquer trois contraintes d'intégrité : intégrité de domaine : elle contrôle le format de la donnée saisie par rapport au domaine de valeur prévu pour le champ. Ex. : on ne peut saisir du texte dans une propriété dont le format est numérique ; intégrité de relation : elle concerne la clé primaire d'une table. Celle-ci doit être unique et non nulle. Ex. : si deux enregistrements ont la même clé primaire, il y a doublon, donc risque de redondance de l'information ; intégrité de référence : elle vérifie la valeur de la clé étrangère par rapport à la valeur de la clé primaire correspondante. La clé étrangère et sa clé primaire doivent avoir un même format (domaine de valeur identique) ; La valeur de la clé étrangère doit correspondre à une valeur de la clé-primaire. Ex. : soit le schéma relationnel suivant ELEVE (Num_eleve, Nom_eleve, Prenom_eleve, Num_Classe) Clé primaire : Num_eleve Clé étrangère : Num_Classe en référence à Num_Classe de CLASSE CLASSE (Num_Classe, Effectif_classe) Clé primaire : Num_Classe Clé étrangère : Lors de l'enregistrement d'un nouvel élève, l'intégrité de référence (ou intégrité référentielle) vérifie que le numéro de classe saisi existe réellement dans la table « CLASSE ». 3. L’EXPLOITATION DUNE BASE DE DONNEES Il est possible de réaliser certains traitements sur les tables. Les plus utilisés sont : la projection conserver certaines colonnes (champs) d'une table la restriction conserver les lignes (tuples) d'une table qui vérifient un critère de sélection ; la jointure : lier deux tables entre elles grâce à un élément commun (fréquemment la clé primaire de l'une des tables avec la clé étrangère de l'autre). En reprenant le schéma de la base de données relationnelle de gestion des ventes : OPÉRATEUR RELATIONNEL La projection La restriction La jointure EXEMPLE Sélectionner dans la table « PRODUIT », la désignation des produits. Choisir dans la table - CLIENT » ceux habitant Paris. Lier les tables « FACTURE » et « PRODUIT » pour retrouver les numéros de facture des clients habitant Paris. Pre STG Gestion - Synthèse Dossier G10 – La base de données relationnelle Page 2 sur 2