
Comment utiliser son compost ?
Le compost frais (3 à 6 mois) peut être épandu autour des arbres, plantes en
début d’hiver.
Le compost mûr (6 à 12 mois) s’utilise pour le rempotage (50% terre-compost),
dans le potager, les jardinières...
Où placer votre composteur ?
- Il doit être placé dans un endroit ombragé, pas trop loin de sa maison
pour être accessible en hiver !
- Sur une surface plane au contact de la terre. Un conseil : placer des
dalles ou carrelages sur les 4 coins du composteur afin d’empêcher
l’humidité de remonter et prolonger sa durée de vie
Le paillage, vous connaissez ? Le paillage du sol consiste à déposer au
pied des plantes et arbustes, vos résidus de jardin dont vous ne savez que
faire : tontes de pelouse séchées, tailles d’arbustes et des haies, feuilles mortes,
broyat de branches constituent d’excellents paillis. La paillage maintient
l’humidité du sol en été et limite la pousse des herbes indésirables.
Trop de feuilles en automne ?
Déposez-les autour de vos arbres et haies. En se décomposant, elles nourriront
le sol et vos plantations. Conseils : évitez de déposer les feuilles d’un arbre en
son pied (risque de maladies).
Préférez des variétés à croissance lente
Préférez des variétés locales ou à croissante lente. Les thuyas grandissent
rapidement mais nécessitent beaucoup d’entretien et produisent de grandes
quantités de déchets verts.
Trop de tontes ? L’herbicyclage ou mulching, vous connaissez ? Il
s’agit d’un système qui permet de laisser sur place la pelouse coupée en petits
morceaux. Avantages : plus de ramassage d’herbe et fertilisation naturelle de
votre gazon... Des kits mulching existent en magasin spécialisé pour équiper
votre tondeuse classique, renseignez-vous !
Bricoleurs, bricoleuses, et si vous fabriquiez
vous-même votre composteur à l’aide de
palettes en bois ?
Les problèmes et solutions
Compost trop humide : le tas suinte, prend une consistance gluante et peut
sentir mauvais. Peut être fréquent si vous compostez essentiellement des déchets
de cuisine et des tontes de pelouses.
Solution : découvrez le composteur en période ensoleillée ; éventuellement
sortez le compost et laissez sécher à terre. Veillez à introduire régulièrement
des matières sèches et carbonées pour l’aération (paille, brindilles, broyats).
Mauvaises odeurs : signe d’une mauvaise décomposition des déchets, elles
peuvent être dues à un manque d’aération ou un excès de matières vertes.
Solution : Si le tas est compact, sortez le compost, laissez sécher puis rechargez.
Ajoutez régulièrement du structurant.
Présence de nombreux filaments blanchâtres : la présence de mycélium
(champignon) indique que le substrat est trop sec et/ou trop pauvre en azote.
Solution : Retournez le tas de compost ou videz-le. Recomposez-le et arroser
chaque couche copieusement. Introduisez des déchets humides et riches en azote
(tontes, épluchures...).
Présence de moucherons : leurs larves vivent dans le compost et se
nourrissent des matières azotées. Les résidus de cuisine carnés (viande...)
favorisent certains types de moucherons.
Solution : Bien mélanger les matières lors de chaque apport. Aérer et brasser le
compost.
Présence de rongeurs : signe d’un compost trop pailleux ou trop sec. Ou
présentant des zones hétérogènes au sein d’un ensemble chaud (idéal pour
nicher).
Solution : Arroser copieusement. Introduire des déchets humides et riches en
azote.
Présence de fourmis et cloportes : ce sont des amis du composteur mais leur
présence en trop grand nombre indique que le compost est trop sec et se
décompose lentement.
Solution : Arroser copieusement couche par couche.
SYBERT – Syndicat mixte de Besançon et sa Région pour le Traitement des Déchets
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