Annexe
Extrait de l’information professionnelle actualisée de Vfend®, comprimés pelliculés, poudre pour suspension orale,
poudre pour solution pour perfusion (mise à jour de l’information: novembre 2010):
Ajout de texte mentionné en gras:
Suppression de texte mentionnée en texte barré:
“ Mises en garde et précautions
…
Réactions cutanées : dans de rares cas, des patients ont développé des réactions cutanées exfoliatives (tel que le
syndrome de Stevens-Johnson) lors d’un traitement par Vfend. En cas d’éruption cutanée, les patients doivent être
étroitement surveillés et si les lésions progressent, le traitement par Vfend doit être interrompu.
Vfend a également été associé à des réactions cutanées de photosensibilité, en particulier lors de traitements au
long cours. Les patients doivent être avertis d’éviter toute exposition au soleil au cours du traitement.
Peau: Lors des études cliniques, des réactions cutanées ont fréquemment été observées, et dans de
rares cas, des réactions cutanées ou muqueuses sévères telles que syndrome de Stevens-Johnson,
nécrolyse épidermique toxique ou érythème polymorphe ont également été constatées. Les patients
chez qui des modifications cutanées apparaissent, doivent faire l’objet d’une surveillance étroite et le
traitement par le voriconazole doit être arrêté en cas de formation de vésicules ou de progression des
modifications cutanées.
En outre, des cas de photosensibilité ou de phototoxicité ainsi que des cas de pseudo-porphyrie ont
été rapportés sous traitement par voriconazole. Les patients doivent donc être informés de la nécessité
d’éviter toute exposition directe intense ou prolongée aux UV pendant le traitement par le voriconazole
et de prendre des mesures protectrices appropriées telles que le port de vêtements ou l’utilisation
d’écrans solaires. En cas d’apparition de réactions de phototoxicité, le rapport bénéfice-risque devrait
être réévalué.
Par ailleurs, pour des durées de traitement >6 mois, des cas de carcinomes épidermoïdes cutanés ont
été observés, dont 2 cas chez des enfants de moins de 12 ans. En général, ces tumeurs sont survenues
chez des patients présentant simultanément d’autres facteurs de risque (par ex. immunosuppression)
ainsi que des antécédents de réactions de phototoxicité ou des kératoses actiniques. Une partie de
ces patients présentaient des carcinomes épidermoïdes multiples ou une croissance agressive des
tumeurs avec infiltration locale et/ou métastases à distance, dont l’issue a été fatale dans de rares
cas. Des cas isolés de mélanome malin ont également été rapportés. D’après certains rapports, les
modifications précancéreuses (telles que les kératoses actiniques) étaient réversibles à l’arrêt du
voriconazole.
C’est la raison pour laquelle les patients suivant un traitement au long cours doivent faire l’objet
d’une surveillance dermatologique, notamment en présence d’autres facteurs de risque ou dès les
premiers signes de phototoxicité. Lorsqu’un patient développe des lésions cutanées faisant suspecter
un carcinome épidermoïde ou un mélanome, il convient d’envisager l’arrêt du voriconazole. Lors de
l’instauration du traitement par le voriconazole, une anamnèse de tumeurs cutanées malignes ainsi
que la présence de lésions précancéreuses doivent être prises en considération lors de l’évaluation
du rapport bénéfice-risque.
…