L'ÉCONOMIE DANS L'IMPASSE CLIMATIQUE
développement matériel, théorie immatérielle
et utopie auto-stabilisatrice
ANTONIN POTTIER
École des hautes études en sciences sociales
CIRED
École doctorale de l'EHESS
THÈSE D'ÉCONOMIE
pour obtenir le titre de
Docteur de l'École des hautes études en sciences sociales
dans la spécialité économie de l'environnement
soutenue le 28 mai 2014 devant le jury composé de
Ève Chiapello
Bert de Vries
Gaël Giraud
Olivier Godard
Pierre-Cyrille Hautcœur
Jean-Charles Hourcade
examinatrice
examinateur
rapporteur
rapporteur
examinateur
directeur de thèse
EHESS
Universiteit Utrecht
Université Panthéon-Sorbonne
École polytechnique
EHESS
EHESS
Antonin Pottier : L’économie dans l’impasse climatique, développement matériel,
théorie immatérielle et utopie auto-stabilisatrice, © Février 2014
À la mémoire de Jacques Weber
Pendant trois ans, j’ai profité des conseils qu’il
donnait avec gentillesse. J’appréciais ses pro-
pos iconoclastes, son regard critique et sa
bonne humeur. Ses encouragements m’ont ac-
compagné pendant la rédaction de cette thèse.
Hélas, il a disparu à peine celle-ci terminée.
HOMO ŒCONOMICUS GRATIAM HABET,
AYNÆ RANDÆ MODO
L’HOMO ŒCONOMICUS REMERCIE,
À LA MANIÈRE D’AYN RAND ET DE QUELQUES AUTRES
Cette thèse est le travail de moi seul. À la manière d’Atlas, j’ai porté sur mes
épaules le poids de tout ce que j’ai inventé pour la mener à bien, jusqu’au langage
et à la raison. Confronté à un monde qui exploite mes talents, je n’ai trouvé
aucune aide extérieure.
Cette thèse ne doit rien à la direction exigeante et attentive de Jean-Charles
Hourcade, à ses corrections exubérantes et pertinentes. Aucune des idées déve-
loppées ici ne circule dans l’atmosphère si particulière du Jardin Tropical. Je n’ai
pas bénéficié de longs après-midis de réflexion avec Adrien, Baptiste et Étienne,
ni du savoir-faire de Patrice, ni de fréquentes conversations avec Céline, Franck,
Julien, Ruben, Stéphane ou Tarik. L’ambiance chaleureuse du CIRED, à laquelle
personne ne contribue, ne m’a pas aidé à passer quatre bonnes années.
Souhaitant épargner cette ressource rare que sont l’attention et le souci d’au-
trui, j’ai compensé rubis sur l’ongle famille et amis lorsque je leur infligeais mon
humeur maussade, d’interminables propos sur l’état de l’économie ou des si-
lences prolongés à déjeuner. J’ai payé en monnaie de singe celles et ceux qui ont
lu, commenté et corrigé le texte, en particulier Françoise.
Enfin, je n’ai aucune raison de remercier les membres du jury, et surtout pas
les rapporteurs de ce trop long manuscrit : leur présence dans le jury prouve
amplement que c’était dans leur intérêt.
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