La sélection humaine / par Charles Richet,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Richet, Charles (1850-1935). La sélection humaine / par Charles Richet,.... 1919. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Structure des Chconvoluîions La Chaleur M OUVIIAGES î animale, 3r édif, M. LH PllOFKSSEUIl . . in-S la île 3 l'r. iu-i /lihliriiliètjue Tome G fr. J\'. m rfi i)f))ilt'liui\!s, Ajiji-ircit-i Is'.'S lU'-.tvnie-;, V. Muscles "lavure-i. I'.'i.i2 Tome avec inUtnuiiômile. scienti/i^uii Tiavaux <lu laboratoire Or. Uictn.r du prof. Physiologie, in it-rnr. Tome I. Syifi'im' Chaleur intimait' ..,.,... 'i'Oiiii' II. Cliiitiic Ti)ikolni/i.' iihy<>i<i!wjhfi<t\ e|o, In-S, avec ^rav. T'Miu* !!!. (Vilontloif, Sérothérapie, avec VI. îio 5 fï. , figure-. Tome WCHKT , I \ol. cérébrales, vol. ALCAN FÉLIX et ••erft, et nivcln, . l^.'i, , (Kpuisé.} (ftuuUé |-2 l'r. ..... f.éruthéntpij ; rhlorufiirme. In 8, 12 fr, Xéuiolliéinpie. H/iil.-pue. /tV//c/o pwl.iiji.,.-,, avec In-S, 1-2 fr. Aiiupliyluxii; Mintiiitation, Ecrnitutalifiu Iu-S. Torirohi/ie, lflo'J |-2 fr. 111-S. 11)13 ; , . Arialinn, . 12 fr. litcfii/ite, fie savant* Dictionnaire avec le concours et étrangers. publié fr,mçai> chacun Formera lu à ]2 volumes de 3 fascicules; gr, in-S, se composant chaque 8 l'r. 5'>. 9 volumes "25 fr. ; chaque fascicule, volume, parus. — Tome II — Tome IV {Coc-Dii/). —Tome III Ukr-Cob). Tome ï {A-Itac), (liac-Cer). - Tome Vil — Tome VI {[<iam-C,al). ~ Tome VIII — Tome V {l)i:i-Fac). (Gal-Gra). — Tome X IX {Ibos-Ins). (Int. Nion). {(ira-Il un), —Tome Tome Essai de VII, Ainiphylaiic, de Physiologie, générale,. Psychologie camtemporaine Ce que toute femme CU.VHI.KS KICHK.T. doit 1 vol. savoir. HI-1'Î ... 1 vol. nilllOlS, . à la de l'hilosophie 2 fr. liibliathètjue la Croix-ltou^e par le , prof. -2 l'r. INTERNATIONALE ' C A n T 0 N N É 5 A L A N G L A 1SE DERNIERS MKUN1KR, de faites Conférence» V 0 L U M E S l S - 8, Biologique. UAIMIAFJ, in-16 SCIENTIFIQUE BIBLIOTHÈQUE STANISLAS I vol, 8" édit. VOLUMES au professeur Muséum PARUS d'IIisloirc Naturelle. La Géologie 0 fr. La Vie et la Lumière. 1 vol. in-8.avec gravures à l'Université professeur de Lyon. 6 fr. in-8 La Grammaire PKAHSON. de la Science (i'ht/siqxe). I vol. in-8 Trad. de l'anglais M.VUCII IAT.IKN par 9 fr. daim le temps et dans l'espace 1 vol. in-8 avec (K. de). L Oreille, organe d'orientation lexle et I périrait de Flourens ... 6 fr. ïo fitav. dans le texte, 3 planches.hors à la Faculté des sciences de lîesançon. Le Mouvement. ANDRADK (J.), professeur 0 fr. Mesures de retendue et mesures da temps, i vol. in-8, avec 46 fig. dans le texle. CVON à la Faculté des Sciences La Genèse des espèces de Nancy. (L.). professeur des Sciences). 1 vol. in-S avec if3 grav. dans le lexle (Cour.par l'Aead. 12 fr. animales. de Bi ce Ire Aliénés et anormaux. en chef de l'hospice HOUBINOVITClï (Dr J.}, médecin CL'KNOT i vol. LK in-S avec DANTEG 03 gravures {Cour, par l'Aead. chargé de cours à la Sorbonne, (F.), des espèces, i vol. tique de l'évolution in-8 de Médecine) La Stabilité 6 fr. de la vie. Etude > énergéC fr. AVANT-PROPOS Ce livide a été écrit ne semble pas qu'il Après des terribles avant la grande guerre, mais il ait perdu son actualité. Au contraire. événements, comme ceux de 1911- et il faut envi1918, il ne convient pas d'être craintif, sager en lace tout ce qui peut toucber à la régénération desn ations ou des hommes. en proposant la sélection humaine comme L'auteur, le but suprême de nos efforts, a cru faire oeuvre scientifique et morale à la fois. Il ne- s'agit ici ni de fantaisies, chimères, mais d'un fait positif qui terrestre ni de rêves, ni de domine toute la vie : l'hérédité. Les lois de l'hérédité parents transmettent bonnes ou mauvaises. sont connues. aux descendants On sait que les leurs qualités, On sait que de génération en bonnes ou mauvaises, génération les mêmes qualités, s'intensifient de plus en plus, si se continue la sélection. H AVANT-PKOPOS. On sait que la matière vivante est plastique, comme l'argile entre les mains du potier, et qu'on peut façonner des races; atténuer, amplifier, voire môme créer ou détruire certaines fonctions, selon le choix des générateurs. On l'a fait pour les plantes; on Ta fait pour les animaux. On n'a pas osé le faire pour l'homme. El cependant pour l'avenir de l'homme on peut tout espérer de la sélection. On ne peut rien espérer sans elle. un despote tout-puissant, Imaginons presque un ne s'embarrasDieu, maître absolu des êtres humains, sant pas de vains scrupules, et disposant- d'une durée de cinq cents ans pour une merveilleuse expérimentation. 11pourrait, ce despote, en choisissant avec une irréprochable habileté pour générateurs, une race humaine hommes, les meilleurs des types humains au bout de cinq cents ans créer admirable. mais des hommes telligence extraordinaire. Ce sage tyran n'existe Ce seraient encore des beaux et vigoureux, pas. Qu'importe, d'in- si les sociétés se substihumaines, énergiquement, courageusement, tuent à lui. — et même elle doivent Elles .— entrepeuvent prendre la sélection humaine, petitement d'abord, avec une légitime timidité. Mais, dès les premiers efforts, les résultats seront si éclatants qu'on se jettera avec A V A.NT-P HO PO S. ni évoluera vers passion danscettc élude. Alors l'humanité eo sublimo effcl, une humanité plus belle, plus noble, plus saine, plus brillante, Je sais fort bien qu'on ne m'éeoutcra guère. 11 n'est pas bon d'être seul, et ma faible voix no trouvera pas d'écho. Mais je serai pleinement satisfait si j'ai pu loucher La vérité est comme la quelques jeunes intelligences. flamme.ftlle ne s'éteint plus, une fois qu'elle fiée aux hommes. a été con- LA SÉLECTION HUMAINE i LEl PROGRÈS ET LA SCIENCE. 1 ' :. Le Init delà vie, c'est d'être heureux. Qu'on qu'on le nie, qu'on le sache ou qu'on l'ignore, pas d'autre. Tout conscient être humain, l'avoue on il n'en est sans bon ou méchant, exception, aspire au bonheur. on inconscient, La loi est générale: non seulement humaine, mais universelle. Tous les êtres animés fuient la douleur et cherchent la joie, quelles que soient les formes de cette douleur ou de cette joie. El c'est presque une naïveté que de le dire, tant le contraire serait incompréhensible. Quoi ! il y aurait des êtres aspirant à la douleur, et repoussant la joie; ou même cherchant autre chose que le bonheur, fuyant autre chose que la souffrance ! De là la conception du progrès. Une humanité plus heureuse, ou moins infortunée, que l'humanité actuelle : voilà l'idéal vers lequel il faut tendre. l 2 - LAS ^ N 10bi;CT10 I\ IJ .M AIN V,. Donc la règle morale à adopter, c'est celle qui facilitera de l'homme vers le bonheur. qui assurera l'évolution Celle morale n'a d'ailleurs do bas ni de pervers; suprême de notre existence rien lin car, en parlant du bonheur, nous n'entendons humaine, pas seulement à nous, mais le bonheur des autres hommes. Le Toutes bonheur les des autres! théories morales et notre bonheur Cela est simple et impératif. qui ont été bâties sur autre ou traditions nuages métaphysiques religieuses, prêtent à rire, encore qu'elles soient peu folâtres. Le bonheur des êtres humains contient toute la morale. Ne prononçons pas les grands mots, — incompréhensibles — de bien absolu et de mal absolu. Nous ne d'ailleurs, pouvons juger les choses qu'à notre point, de vue humain. La chose, justice même, qui est peut-être la plus haute de nos pensées, est chose humaine, exclusivement car notre idéal humaine; de justice n'est que l'amplification d'une vanité qui nous Aussi, prix à notre petite personne. lorsque nous parlons du bien et du mal, du juste et de n'est-ce jamais qu'à notre regard humain. L'esthél'injuste, ont, plus encore que nos autres concepts, tique et l'éthique la relativité des choses fragiles de l'homme. fait attacher grand Le bien, c'est le bien do l'homme. Le mal, c'est le mal Rien de plus. Mais c'est beaucoup. Ou, pour de l'homme. mieux dire, comme nous sommes sans contact avec l'absolu, c'est tout. La morale humaine n'a rien à faire avec les lois infinies de l'univers infini. Donc il n'est d'autre Concevrait-on hommes devoir une morale moins heureux? tence pour qu'elle que la recherche du bonheur. dont le but serait de rendre les 11 suffit d'énoncer se réfute d'elle-même. une pareille sen- LK PROfîHKS KT l,A '<* SCIKNOK. 3 i /^ conséquent, tic bonheur répartie le progrès, c'est une plus grande entre nos frères humai m, Or ce mol do frères humains être entendu doit somme \ * dans son / la fraternité à une famille, acception la plus vaste. Limiter assez misé- ! ou à une cité, ou à une patrie, c'est une opinion Il n'y a de réel j rahle, qu'on n'oserait soutenir sérieusement. progrès que si le honneur peut s'étendre à tous les hommes. / Môme h ceux qui n'existent pas encore, à nos enfants, à nos arrière-petits-enfants. Nos ancêtres, par leursciencoef •des trésors dont nous profitons. leur patience, Nous serions nables si à ce riche ont amassé impardonpas, nous nous n'ajoutions patrimoine aussi, quelque bien. Le seul moyen do n'être pas ingrats envers nos pères, qui ne sont plus, c'est de travailler pour nos enfants, qui ne sont pas encore. grandiose d'une longue série d'êtres humains, évoluant vers le bonheur,' luttant pour le bonheur, et cherchant par leurs efforts successifs et répétés à éparde leurs gner aux générations qui suivent quelques-unes Delà l'idée vraiment infortunes et de leurs angoisses. Il y a progrès moral, humain, progrès social, progrès suiquand une génération d'hommes confie à la génération vante une destinée matérielle moins pénible, et permet d'entrevoir, pour un temps moins éloigné, tivement affranchie et prospère. Par quelles voies ce bonheur méthodes celte moindre douleur? plus grand? Il n'est pas difficile de répondre. Nous sommes entourés d'ennemis, incessante contre une humanité des forces diverses, défini- Par quelles ha vie est une lutte hostiles,'qui nous as- ) h \.\ SKI.KCÏIU.N HIÎMAIIM:, siègent do loules paris ni à Ions instants. Ces foires sonI colosinexorables. Il y a les sales, innombrables, infatigables, météores ennemis, le froid, la ebaleur, la neige, la pluie, le vent. Il y a nos besoins organiques qui exigent des aliments laborieuse. 11 y a ces parasites et conquête multiples acharnés qui donnent les maladies et, qui butent la vieillesse. 1) y si nos vices, ces tyrans cruels auxquels nous nous abandonnons sans réserve. L'homme a donc besoin, pour vivre, de de résister à tous de réduire besoins, ces adversaires, tous ces tyrans. de à tous suffire Mais cette lutte même quand elle se termine souffrance, trop souvent l'homme est vaincu. ces est une par la victoire; et délinitivemenl et sûrement do toutes Or, pour triompher ces misères, il n'est d'autre moyen que de les connaître. Savoir, c'est déjà presque être le plus fort. Que pourrions-nous contre des ennemis masqués, dont l'existence même est proet qui ne se font connaître à nous que par leurs blématique, ravages? Comment se défendre contre des maux dont on ne peut deviner la cause? On est impuissant quand on ignore; c'est la connaissance. et la première condition du pouvoir; les vices, pour Pour éviter les maladies, pour combattre être un peu moins les esclaves de cette matière épaisse qui entrave de foutes parts il faut savoir. naître, Autrement notre il faut con- épanouissement, dit, la science seule pourra atténuer les misères humaines. Pour mal le dire en passant, compris science dans les sociétés jusqu'à présent vos l'évolution est de toute évidence que notre humaines ont bien- de la prépondérant le progrès et le bonheur. 11 le rôle devoir moral, impérieux, est IJ«: .PUOCHKS ET I.A SiilK.Nt'.K. !> à la science, espoir dos hommes à venir, une pari digne d'elle Mais les sociétés humaines, belliqueuses, ont toujours fait, comme si leur sainte et essentielle mission Le militarisme était, de lutter l'une contre l'autre. a été — souci de chaque nation. Or la et est encore — le primordial science a un objet tout différent : l'union au lien de la lutte, la paix au lieu de la guerre, le concours à une même u>livre au lieu t\u déchirement destructeur. de donner Tout ce qu'il y; eu d'intelligence, d'énergie, de courage, a été presque exclusivement consacré à la guerre. La science n'a eu que des restes. Quelle erreur abominable ! Quelle des choses! Imaginons incompréhension par la pensée qu'au lieu de ces gigantesques machines guerrières, qui sont nos sociétés actuelles, consumant à des oeuvres de mort notre travail et notre activité, il se soit constitue monstrueuse des sociétés pacifiques, ayant causes, résolues à approfondir miques, l'aspect pour souci la recherche des toutes études physiques, chi- médicales, sociales, est-ce qu'alors physiologiques, du monde ne serait pas tout autre? presque un à côte de notre enfer? paradis Laissons cela. Le temps approche où cette sinistre efflorescence d'une erreur universelle aura cessé de désoler notre planète. Alors l'humanité que la science seule peut comprendra lui apporter quelques traces de bonheur. Les hommes, devenus sages, n'invoqueront plus les faux Dieux. Ils ne sacrifieront plus reprendront cultiveront ténèbres leurs enfants la doctrine au Moloch de la guerre, et ils de la connaissance. Ils socratique la science, qui seule nous permettra où nous sommes emprisonnés. A vrai dire, si puissante de percer les que soit la science pour alléger « LA SELECTION HUMAINE. les misères humaines, il ne faut pas qu'elle nous paye d'illusions. La nature humaine, avec la science, ou sans la science, ne comporte pas ce bonheur complet auquel, impuissants, nous aspirons. Nulle force, céleste ou terrestre, ne pourra nous mettre dans un état permanent de bien-être, dans celte euphorie adorable, qu'on ressent parfois, pendant de rares et courts moments, quand on est très jeune. Nous portons en nous, fixées sur notre moi, des infirmités de corps, et d'à me surtout, désespérantes. Lt d'abord c'est la fuite du temps. Notre organisme mental est construit de telle sorte que le temps présent n'est qu'un rêve. Nous appelons temps présent ce»qui est très récent passé ou très proche avenir. Le présent est constitué par ces iïvux fugitives irréalités, qui d'ailleurs ne sont pas le temps présent. Rapide, mobile, insaisissable, il s'envole quand on veut le saisir : fantôme qui échappe à toute étreinte, et ombre qui disparaît d'autant plus qu'on veut plus i'étreindre; qui fuit derrière nous sur le sable. Quelle joie peut donc être vraiment une joie, s'il n'est pas permis de se reposer on délices peuvent elle, de s'y étendre paresseusementîYjuelles être vraiment des délices, s'il faut, tout de suite après les avoir goûtées, où avoir cru les goûter, partir à la recherche Peut-on de délices nouvelles? vrai, parler de bonheur quand on est réduit au bonheur qui viendra, ou au souvenir, vibrant encore, du bonheur qui a passé? Quelle douceur peut-on attendre de ces deux rêves? Par un contraste étrange, la conscience de la douleur car le souvenir récent d'une n'a pas celte même instabilité; douleur intense est aussi angoissant que la douleur même. La a le rare privilège de retentir longtemps, durablement, dans la conscience, et de faire sentir sa morsure longdouleur LE PROCHES ET temps après qu'elle a mordu. autrement fugace : il s'échappe a été très intense, LA SCIENCE. Hélas ! le bonheur est bien plus vite, et, môme quand il Surgit àmari aliquid... Il est vrai que la plupart des hommes, en courant à la ne se donnent recherche de la fortune et de la jouissance, pas la peine d'analyser leurs sensations de bonheur ou d'inforlune, humaine de sorte condition humaine. que l'essentielle misère psychologique ne fait guère souffrir que les rêveurs. Mais, sans qu'ils se rendent compte de ce qui est cause de leur mélancolie, tous les hommes, môme les plus vulgaires, mènent nue existence empoisonnée à la inhérente par cette instabilité Une autre infirmité à-dire la graduelle Tout ce qui naquit c'est la vieillesse, c'estirrémédiahle, et fatale déchéance de tout noire être. est condamné à mourir : c'est entendu. Sentir y a plus que la mort : il y a la vieillesse. devant soi ce spectre, la mort, ce ne serait pas terrible, si ce la. redoutable, spectre n'avait nu camarade bien autrement vieillesse, qui nous démolit lambeau par lambeau. Elle se signale de bonne heure, môme quand on est au faîte de la Mais il jeunesse, et alors, à partir de ce moment, chaque jour on assiste à cette dégradation de soi. Tout s'en va par fragments. Les muscles perdent leur souplesse; et le caractère, sa gaieté. Au rire joyeux et perlé de l'enfance succède un sourire las. La mémoire fuît; on oublie môme les noms de ceux qu'on a jadis tant aimés. Les nuits sont agitées par des regrets, des angoisses, des remords peut-être!... Quelquesmoins infortunés, vieillissent en s'endormant peur stupide, qui les abêtit à quelque sereine uns, d'une toret puérile 8 LA SELECTION HUMAhNK. occupation, pour les figer dans une altitude grotesque jusqu'au moment où la mort vient les saisir, morts plus qu'à demi. Ce n'est pas tout. Nous avons un corps robuste, cl de fait nous en abusons. Pourtant ce corps vigouimprudemment reux n'est jamais ou presque jamais intact: pesanteur à l'esd'une dent, raideur tomac, lourdeur a la tête, sensibilité d'une articulation, sommeil ou insomnie, faim, soif, digestion laborieuse, sensations de froid ou de cbaleur, jamais on dispos. Les gens bien portants parlent toujours de leur santé. Et pour les autres, ceux qui sont malades, la vie est un supplice tel qu'on ne comprend pas pourquoi tant de pauvres invalides oui le triste courage de vivre. n'est absolument les maladies: elle ne pourra faire disparaître pourra sans doute jamais anéantir le mal-ètre, la douleur de vivre, beaucoup plus réelle que la joie de vivre, douleur liée sans don le à l'incessante usure de nos organes. La médecine Il y a plus. Malgré les conseils de la raison cl du bon sens, nous sommes sans cesse incités à .comparer notre sort et à regarder avec au sort de nos compagnons d'existence, envie ceux qui sont plus riches, plus beaux, plus vigoureux, plus aimés que nous. Nous plus joyeux, plus glorieux, ils sont partout. Parn'avons pas de peine à les découvrir: fois mémo nous en voyons là où ils ne soûl pas. Alors la source de toute joie est tarie. Nous aspirons aux biens, supposés ou réels, dont les autres sont pourvus, et nous en sommes tout meurtris. pas seulement des envieux : Rien ne nous suffit, et nous puisque nous désirons toujours Et puis nous ii(î sommes nous sommes des insatiables. ne pouvons jouir de rien, autre chose, avec des appétits toujours renaissants, inassouvis, qui tuent la jouissance même. toujours I,E PUOCRKS 1ÎT LA SCIKNCI]. ',i que la science, si avancée qu'on la supces vices de noire physiologie jamais corriger Il est douteux pose, puisse et de notre psychologie ; car ces vices, c'est l'homme même, en dépit des progrès de sorte (pie l'homme devra toujours, matériels conquis par la science, se résigner à l'instabilité s'il veut vivre et ne pas somhrcr dans la et à rinsatiahilité, désespérance. Donc no demandons ne pas à la science plus qu'elle voir nos incurables Sachons virilement celles qui sont cudo faire disparaître pourra nous donner. misères, pour tacher rables. Celles-là sont assez abondantes toute notre doive et douloureuses pour à les combattre. s'employer sous ne doivent pas anéantir, Les nuées du pessimisme Nous ne sommes prétexte de la développer, notre intelligence. Nous avons faits ni pour rêver, ni même pour analyser. que énergie : très sainte, très noble, et capable de | fonction, c'est j donner, plus que toute autre, un fragment de bonheur: d'être actifs. La joie est dans l'action : tandis que le rêve § mène au désespoir. Certes il est bon de rêver, mais en sachant/;'; une autre que le réveil est nécessaire. HOUDIIA, il y a trente siècles, et elle n'a abouti ;i prêché cette doctrine d'anéantissement, barbarie de la Chine et de l'Inde./ qu'à la monstrueuse nous devons chasser ces Nous, les hommes de l'Occident, visions malsaines, et revenir à la vie féconde et agissante. Mais tout de même il ne fallait pas se nourrir de chimères : il était bon de faire cet examen de conscience. Après avoir pris connaissance faiblesses, moi, si riche en désolantes nous n'en serons que mieux préparés pour l'action. Eh bien! tout, de notre infortuné c'est la science. I*eu importe, l'action, après nous n'y pouvons rien, que certaines turcs puisque f f LA 10 incurables inhérentes soient maine ; le bonheur aussi, pour rieures science même blèmes tenter a répandus dans de la civilisation. qu'elle supérieure les problèmes rons à notre malheur huintelligence pauvre des hommes dépendent une va pas ici bienfaits bien et le HUMAINE. des multiples large part, c'est Celles-là, qui les enlourenl. nous les rendre seule, qui pourra On ne science SELECTION sociaux apportera; même à rémunération le monde; On ne car nos de l'avenir que va la des états résolus; niques, lîn jour s'exerceront (1). que la l'histoire pas prévoir de demain Non, cesseront sans sera supposebien les pro- aussi auront les nous les problèmes scientifiques. qui n'est peut-être pas très individuelles policés ce serait réalité rêves. cl la science, favorables même Un jour viendra, cl les préparations guerres guerrières les nations; où les iniquités sociales les initiatives la des bienfaits car exté- conditions loin, où les de désoler disparu; entraves ni anarchiques, ni qui ne seront viendra où les forces de la nature où dans tyranseront (1) On dit que le bonlieur dépend de noire constitution psychologique personnelle, et que les événements extérieurs n'y sont pour rien. Ce n'est vrai qu'en partie, et môme en très petite partie. Supposons deux frères ayant exactement le môme caractère, triste ou gai, comme on voudra, niais en tout cas absolument identique. Alors mettons-les l'un et l'autre dans des conditions très diverses; l'un, riche, pourvu de tous les agréments du luxe et de la santé, réussissant en toutes ses entreprises, entouré d'une famille aimante et prospère; l'autre, misécl partout reux, malade, toujours rebuté, envoyant ses enfants à l'hôpital, où ils meurent. N'y aura-l-il pas quelque différence dans le bonheur intime de ces deux hommes? Autant vaudrait soutenir que chacun a la même dose de bonheur pendant toute son existence, si diverse qu'elle soit. Il est impossible que notre état d'unie (tristesse ou gaieté, joie ou souffrance) ne soit pas sans cesse modifié par les multiples accidents, soit favorables, soit hostiles, que nous rencontrons, dans le cours de notre longue vie. LU PHOU LitiS ET l,A SGIUNCK. i{ domptées : on franchira les espaces terrestres et toute notre fois plus vile que maintenant, quatre ou cinq planète pourra être parcourue sans peine en quelques jours. On naviguera dans l'air et sous les mers. On ne connaîtra plus, grâce à. une hygiène puhlique rigoureuse, que quelques rares maladies. Une langue universelle sera parlée par tous les hommes. On aura sur toutes les choses des vues plus profondes que nos chétives Même, à n'en pas d'aujourd'hui. créé do nouvelles industries : on aura dé- connaissances douter, on aura couvert de nouvelles sciences et mondes sciences ouvrant des mondes inconnus, dont, nous ne soupçonnons même pas l'existence. Pour nier que la civilisation progresse par la science humaine, il faudrait supposer ou la régression, ou la stagnation. La régression est d'une invraisemblance criante. Chaque est définitive. conquête scientifique L'oxygène se combine avec l'hydrogène pour qu'un moment arrivera oubliée ou méconnue? faire où de l'eau. cette Comment notion supposer sera scientifique Les théories se succéder; pourront les faits resteront, plus durs que les airains. Toute vérité bien établie est. à l'abri des outrages du temps. Pour que la science humaine, consignée dans des livres innombrables, fut anéantie, il faudrait que l'humanité fût détruite par je ne sais quel cataclysme planétaire, ou quelle invasion miirrésistible. Mais les cataclysmes et les invasions crobienne ne sont que fantaisies auxquelles on se livre La régression des sciences n'est pas à craindre. après boire. Reste la stagnation. Mais elle est tout aussi invraisemblable que la régression. Tout évolue, les hommes et les choses. Et on voudrait milieu que la science restât des transformations universelles! stationnaire au LA 12 Un paradoxal écrit SELKC/riON IIUMA1NK. el ingénieux écrivain, erreur que la grande quelque pari d'avoir introduit l'idée de F. BHUNETIKP.K, a du xvnr 5 siècle fui et il nécessaire, progrès était la conséquence ajoutait môme de la que cette idée de progrès culture Ce jour-là, F. BHUNETIKIU: scientifique. par hasard, avait raison. La condition, de la science, c'est le progrès, ('ailes vérités anciennes sont indélébiles; et toujours quelques notions nouvelles viendront rieures aux s'ajouter ébranler. que rien ne pourra Donc la science va marcher de l'avant. anté- notions Aux ac- vérités dos vérités nouvelles, quises vont sans cesse se superposer el nous pouvons concevoir de grandes espérances. Kl pourtant le progrès ne peut pas être indéfini. 11 n'est pas son terme. pas possible qu'il n'atteigne Le progrès a une limite, même de l'esprit humain. Les bornes le progrès plus vaste Nous de l'intelligence, vu s'arrêter, si nous et plus pénétrante. avons tout à l'heure bien! nous lisés. Oui! pouvons adme'lons supposer cela! cl celle voilà l'obstacle ne rendons fait que c'est limite, des la devant limite lequel pas l'intelligence rêves tous ces rêves d'avenir. Eh seront réa- La des iniquités sociales n'est pas.un abîme réparation sans fond, el on pressent déjà, plus ou moins vaguement, une société sans iniquités. nos connaissances, elles seront Quanta et plus abondantes, mais elles ne dépasseront plus précises pas notre puissance avec laquelle, depuis vers un idéal cipite fraternité toute la rapidité de comprendre. Or, à voir cent ans, la civilisation se préquelque un monde de nouveau, qui s'approche, et de justice, sera constitué, la quantité de science compatible qui aura pour base avec notre humaine LE PIIOCHÈS KT LA SCIENCE. i;t VA.pourlant la lerre ne sera pas refroidie encore. intelligence. 11 lui restera quelques millions de siècles à traverser avant qu'elle ait perdu le pouvoir de donne]' chaleur et'vie aux petites créatures qui l'habitent. L'espèce humaine ne sera pas anéantie. 11 restera des hommes qui sauront penser et vivre. Vont-ils être condamnés à n'avoir plus de progrès à attendre? Quel sera leur souci, à ces hommes de l'avenir? Vers quelles destinées vont se diriger sera le lerme de leurs espoirs? leurs évolutions? Où Je paraîtrai bien téméraire d'y penser. Mais je ne crains et il in'impas de devancer l'opinion de mes contemporains, porle peu d'être accusé de chimérisine. Assurément il est tout à l'ait impossible de prévoir cet avenir, même si proche. Pourtant, on peut affirmer ceci. La science humaine ne pourra vraiment progresser qu'avec le progrès de Vintelligence humaine. Quand on veut aller en avant, et marcher plus vite, on ne se préoccupe pas seulement d'avancer; on cherche à la machine qui fait avancer. Quand on consperfectionner truit un bâtiment, en même temps qu'on en édifie les matériaux, on crée des machines mieux adaptées à la construction. Dans toute recherche on n'avance que si l'on scientifique, a pu imaginer des méthodes plus délicates, et fabriquer des instruments plus sensibles; car avec les vieux instruments on ne découvre plus rien. 11 faut v\n nouveau télescope pour apercevoir des étoiles nouvelles. 11 faut un nouveau mi- pour trouver ttes détails qui avaient jusque-là échappé. Il faut un nouveau galvanomètre pour surprendre des forces électriques qu'on n'avait pas soupçonnées. des Donc, pour faire plus et mieux, pour conquérir croscope LA 14 SELECTION HUMAINE. la matière, nouvelles, pour asservir définitivement pour dépasser les limites que déjà nous entrevoyons à nos sciences si nous gardons notre constitution actuelle, il faut vérités perfectionner sciences. l'appareil, l'outil, la machine Cet appareil, cet outil, cette machine, de l'homme. plutôt, c'est l'intelligence crée les c'esl l'homme, ou qui On ne fait sans nouveaux pas de conquêtes scientifiques ne devaient avoir instruments. Si en 1980 nos petits-enfants microtélescopes, galvanomètres, que nos microscopes, mètres, balances de 1911, ils n'en sauraient guère plus long du progrès scientifique, c'est une que nous. La condition instrumentation nouvelle plus parfaite. Et l'instrument de toute science, bien et plus puissant que tous les télescopes vanomètres : c'esl l'esprit. Donc la condition grès, c'est le progrès plus nécessaire et que tous les gal- indispensable à tout proprimordiale, de la machine mentale humaine. II IMPUISSANCE DE LA CIVILISATION POUR LA SÉLECTION. ACTUELLE Rien n'est plus extraordinaire que notre insouciance pour en rire si ce n était si On pourrait la sélection humaine. triste. On améliore les races de poules, de canards, de chevaux, voire même les races de vaches, de cochons, de moulons: de choux, de betteraves, de fraises et de violettes! L'homme et perfectionne tout, excepté l'homme même. Erreur d'autant plus grave que la civilisation, loin de fortifier la race, la dégrade, de sorte que nous allons précisément à l'encontre de la loi qui régit tous les êtres animés. améliore Nous combattons contre la sélection Il est facile de le prouver. Dans la vie sauvage, la naturelle. sélection est la conséquence nécessaire de la lutte acharnée qui s'engage entre tous les êtres. Vivre est un combat perpétuel. Ht dans ce combat de tous les instants les forts Les faibles sont écratriomphent. Kilo ne prend pas souci i\v^. sés. La Nature est impitoyable. infirmes et condamne les impuissants. L'individu n'est rien, et l'espèce est tout. Peu importe que les individus souffrent, gémissent et crèvent. Avant tout il faut que l'espèce garde LA 10 SKLECT10.N HIJMALNK. Ni clémence, ni pitié pour ce qui.est médiocre. son intégrité. Los médiocres n'ont qu'une chose à faire, c'est de disparaître, sont les vaincus. Un èlre vaincu, c'est un être puisqu'ils et les êtres inférieurs ne sont pas intéressants. 11 inférieur; faut, pour la vigueur fait soit anéanti. Delà / vaincus! de l'espèce, que tout ce qui est impar- un immense disait dédain pour la faiblesse. Malheur aux le vieux JÎRKNNUSaux sénateurs terrifiés de Rome. C'est ce que la grande voix implacable de la Nature nous fait entendre quand elle assiste aux batailles sanglantes tous les êtres, dans les profondeurs des que se livrent mers, dans les ombrages des forêts, dans les aridités des sables. Malheur aux vaincus! Il n'est pas bon de naître débile ; on ne mènera pas loin celle débilité. 11 n'est pas bon d'être impuissant à la fuite ou h la chasse : on sera dévoré ou on mourra de faim. Telle est la Nature vivante. l ni juste, I humains Mlle n'est ni cruelle, ni douce, pitié, justice, sont îles mots ni inique. Douceur, et des idée.s humaines. La Nature est la force et ) le fait : aussi étrangère à l'idée morale que peut l'être un ! rocher de granit. Elle ne connaît pas plus la générosité que * la haine. Elle va son chemin, soucieuse seulement de produire des êtres vivants, et de les produire énergiques, vigoureux, puissants. Mais l'humanité a introduit, dans les relations humaines, un élément nouveau; le respect de chaque personnalité humaine. La notion du droit a remplacé la notion de la force. La société a voulu que chaque être humain possédant une conscience eût les mêmes droits, quelles que fussent son inlirmité et son inlimilé. Ouand une femme met au inonde un enfant débile, au DE IMPUISSANCE LA CIVILISATION ACTUELLE. i7 lion de l'abandonner, elle s'obstine à le faire vivre et lui proAinsi l'ont les sociétés humaines. digue des soins attendris. Elles ont pour tous les malheureux l'attendrissement de cette mère. Elles portent. seeouis aux malades, même lorsque leur maladie est à peu près incurable, venienl affaiblis. Non seulement et doit les laisser déliniti- elles ne condamnent pas. mais elles entourent de soins multipliés les rachitiques, les les aveugles, les idiots, les sourds-muets. Il y a scrofulcux, des assistances privées et des assistances publiques pour proLes médecins se félitéger toute cette engeance misérable. de pouvoir créatures atteintes citent arracher à la mort de débilité les pauvres petites congénitale, qui traîneront existence. On protège les impoplus tard une lamentable tents; on fortifie les invalides. Dans la mêlée sociale nous faisons rentrer des combattants déclassés, n'ayant que des forces d'emprunt, pour eux. pourvus d'armes que nous avons forgées aux récidivistes, aux malfaiteurs, Quant aux criminels, quand on les châtie, c'est avec uno exquise douceur ; et on entoure de délicates attentions l'existence des bandits incorrigibles. Ce n'est ni ni un blâme; une approbation, c'est la constatation du fait social, tout dilièrent du fait naturel. Le fait naturel, c'est l'écrasement des faibles. Le fait social, c'est la protection des faibles. Donc par l'état sociaJ se trouve viciée la grande loi de la sélection, qui est essentiellement la survivance des forts. Après invalides, finissent d'hygiène, le dommage n'est pas très grand ; car ces ces infirmes, ces rachitiques, ces impotents, s'ils renfort de médicaments et par vivre à grand tout, ne seront jamais de très féconds repro Licteurs. LA 18 SÉLECTION" HUMAINE. En dépit de nos efforts, leur descendance, quand ils peuvent en avoir une, est condamnée à une rapide déchéance. la civilisation a apporté à la sélection Malheureusement d'autres naturelle éléments perlurhaleurs plus graves. entre les êtres, dans La lu lie pour la vie, qui s'engage les forêts, dans les océans, dans les sables, aboutit au du plus vigoureux. Mais chacun de ces êtres ne triomphe ses armes personnelles : adresse, force, combat qu'avec Nulle tricherie dans ce jeu impitoyable. beauté, intelligence. Nul subterfuge. car il faudrait invraisemblable, débile ou un Nul possible recours à des chances heureuses; bien supposer une accumulation prolongée, de chances heureuses pour faire vivre un maladroit. La préside à ces batailles, est d'une impartialité sereine, que les recommandaet les supplications ne troublent pas; tions, les imprécations Nature, qui et elle n'accorde de privilège à aucun de ses enfants. Mais dans nos conllils sociaux il n'en esl pas ainsi. Les leurs armes naturelles; pas seulement à leur naissance des, d'entre.eux reçoivent quelques-uns sociale leur a réservés, ce qui avantages que l'organisation fausse tous les résultats de la concurrence vitale. combattants n'ont Tel individu esl copieusement favorisé par la société, qui n'a aucun mérite personnel. Le lils d'un prince, quelque que le slupide qu'il soit, reçoit une tout autre éducation lils d'un de jeunes Mlles, laides et charretier. Quantité presque dillormes, riches. De vieux de charmantes trouvent desépouseurs parce qu'elles sont mal faits et sols, se procurent hommes, ont une situation épouses, parce qu'ils assurée. Si ces laides fortune (il ces sols n'avaient héréditaire (une fortune pas la protection d'une qu'ils n'ont d'ailleurs pas IMPUISSANCE DE LA CIVILISATION su gagne)'),ils n'eussent jamais pu se marier, mieux pour la race. soucieuses d'une race 19 et c'eût été tant et robuste, et intelligente, n'est pas le but des mariages. Ce ne sont pas les Nos sociétés ne conmeilleurs qui épousent les meilleures. naissent la sélection sexuelle que par les unions libres (peu Hélas! le souci ACTUELLE. belle, d'ailleurs d'être fécondes). Les convenances priles charmes d'une fortune vées, les circonstances fortuites, les séductions toute faite, les manigances des entremetteurs, de la vanité, lels sont les ressorts des mariages. L'attrait sexuel est absent. Le mariage est devenu fonction sociale, au lieu d'être fonction naturelle, apte à la conservation d'une race forle. Dans nos sociétés policées le choix de l'époux (on de l'épouse) n'est déterminé que par le hasard ou la cupidité. l'espoir Ainsi Nul souci des qualités personnelles; d'une postérité vigoureuse. encore moins la civilisation, qui a perverti la sélection naturelle, a perverti plus encore la sélection sexuelle. D'une part elle arme les faibles pour la concurrence vitale; et d'autre part elle empêche l'union sexuelle de s'exercer dotant d'avantages factices des individualités Les conséquences chétifs, les impotents, en librement, médiocres. en sont les graves. Les malvenus, les maladifs, au lieu, de succomber, survivent; et si, par aventure, malgré leur incapacité, on les à sociale, ils parviennent pourvoit d'une certaine situation se marier et donnent naissance à une génération abâtardie, maladive, imbécile de corps et d'esprit. Ce qui aggrave encore les déchéances, c'est que notre vie est devenue, par le fait même de la civilisation, tout à fait diiféreule de la vie naturelle. Toute celle population dans les grandes villes mène une <pii s'agite liévreusomenl 20 LA SiaKCTION HUMAINE. vie factice qui n'est pas faite pour fortifier la race. Des boissons toxiques sont versées à Ilots. On s'entasse dans un étroit espace. Les uns mènent une vie sédentaire qui épuise; les autres, abrutis par un travail physique écrasant, s'atrophient ]>ar leur l'aligne même, La nuit so passe dans des galetas infects, pour les pauvres, ou, pour les riches, à de de la foret, de la montagne stupides plaisirs. L'air vivifiant ou de la mer est remplacé par l'air putride de l'atelier, de l'usine, lations de l'école ou du cabaret. urbaines l'éducation, rurales ont partagées infériorité. Kl pourtant ce sont les popude qui gagnent tic l'argent, qui profitent aux honneurs. arrivent Les populations qui hàle de n'être au point 11 semble nécessaire — — plus rurales, car elles sont mal de vue social, et ont conscience de leur et c'est là un aveu douloureux, mais entre le y ait une sorte d'antagonisme et le progrès de la race. Los pâles progrès, de l'intelligence (infants aux yeux caves qui fréquentent les écoles urbaines font piteuse figure à côté des petits gars rougeauds de la caméveillée déjà, — corrompue pagne. Mais leur intelligence, — est peut-être, plus souple, plus rapide, plus alerte. Une dissociation so fait cidre les qualités du corps et de l'esprit ; et comme, dans notre étal social, c'est l'intelligence qui est l'élément qu'il du sur succès, ces enfants chélifs l'emporteront les enfants vigoureux, au grand détriment de la race future. La civilisation connaît donc aussi la lutte pour la vie. 1*1 lie a, elle aussi, son struggle for life. Mais les ressorts ne sont et les résultats en pas les mômes que dans la lutte naturelle, seraient déplorables, si la Nature, en dépit de nos folies, très puissante encore, n'intervenait quelque peu pour en atténuer les ell'els. Dans le conflit biologique, ce sont les plus forts I.MPUISSANCK j 1 i ; \ 4 'À [1 [«' \\ s' , I)K I,A CIVILISATION ACTUEM.K. 21 . ; dans lo conllil social, ce son! les plus intelles plus intelligents son! souvent les plus vicieux cl les plus chétifs, nullement les plus aples a créer une race vaillante et saine. 11 y a surtout un élément qui pervertit tout : l'inégalité des conditions à la naissance. Les enfants d'un millionnaire, qm triomphent ligents. .Mais quelque faible que soit leur intelligence, quelque imparfaite (pie soit leur constitution physique, quelque désagréable que soit leur aspect extérieur, sont mieux partagés, somme toute, que les enfants d'un rustre, de sorte que, dans la bataille qui alors que, livrés à leurs s'engage, ils seront des vainqueurs, A propres forces, ils eussent été des vaincus. k Voici où je veux en venir, — car bien entendu il ne s'agit : — c'est que nos sociétés pas de condamner notre civilisation actuelles n'aboutiront de la race pas au perfectionnement li | | | i li I J . humaine. Au contraire, sèment. Tout à l'heure, ce sera dégénérescence et abàtardisnous parlions du progrès nécessaire de la race; mais nous sommes en présence d'un danger beaucoup plus redoutable que l'absence de progrès. Nous sommes menacés de la déchéance. VA cependant personne n'en prend souci. Pas une voix ne s'élève pour avertir du danger. S'imagine-t-on que l'humanité est protégée contre ses propres erreurs par une divinité bienveillante?-Kl. pouvons-nous compter, pour nous maintenir intacts, sur d'autres que sur nous-mêmes (1)? Assurément non. Notre sort dépend de nous. Nous serons tels que nous aurons voulu être. Si nous n'enrayons pas la (1) Voir à la fin de ce livre, à l'Appendice, ce que dit A. WYI.M,La Morale sexuelle,1 vol. in-8°, Alcan, 1907. LA 22 <lc;«lit>aiicc qui SÉJ-KCTION commence, dégradation. VA qui donc sn soucie HUMA nous IN H. périrons do la race à venir? par une Parmi rapide ces cou- ples ((iront formés tantôt d'après cupidités, tantôt, «le vaines fantaisies, où sont-ils, ceux qui songent à faire souclie d'êtres nobles et beaux? Vraiment ces couples ont de bien autres Les moins blâmables sont, encore ceux qui, se aspirations. sans frein aux appétits amoureux, regardent les enfants comme une conséquence de malheureuse, trop fréquente, leurs ébats. Les autres pensent à la dot do leurs enfants et livrant calculent leur livrer, sans coml'héritage qu'ils pourront c'est la noblesse de l'àme prendre que le plus beljiéritagc, et la beauté du corps. D'autres enlin, — et c'est l'immense — abêtis troupeau des prolétaires, par le travail journalier moins de prix à la qualité de leur qui les écrase, attachent descendance qu'à celle de leurs bestiaux. Ni chez les uns, ni chez les autres, l'avenir^ il n'y a le souci de le mariage comme après le mariage, la procréation des enfants est abandonnée à des hasards aveugles! Si encore, Avant dans les espèces sauvages, la, sélection avait conservé sa puissance souveraine I Mais non! il n'y a plus de sélection. Tout est faussé par nos institutions sociales. Toute la vie comme normale est pervertie. La civilisation, qui a tant fait vidu, n'aboutit qu'à la dégradation pour le progrès de l'espèce. de l'indi- HT SELECTION S'il est,une ANIMALE loi SELECTION bien solidement •c'est celle de la transmission tères, non seulement individuels. ET établie héréditaire spécifiques VEGETALE. par la science, pour certains carac- on ethniques, mais encore l'évidence est absolue. ethniques, Les caniches donnent naissance à des caniches; les lévriers De mémo les enfants des nègres seront des h des lévriers. Pour les caractères nègres, et les enfants des blancs seront îles blancs. Mais que l'on y réfléchisse, et on verra les graves consévérité. quences qu'entraîne celte élémentaire et indiscutable héréditaire est certaine pour les Puisque la transmission caractères ethniques 1res apparents, elle sera tout aussi certaine pour des caractères ethniques moins réels, et dont les nuances seront plus difficiles à apercevoir. Nous savons que les caniches transmettent à leurs descendants les caractères des caniches. Mais supposons qu'il y ait parmi ces caniches certaines différences dans la taille, le pelage, la finesse de l'odorat : si l'on parvient à les nettement classer d'après ces on pourra différences, gènes, et ainsi constituer des croisements homoprovoquer des familles très distinctes, devenant >h \.\ SiailCTION IIU.MA1NK. i di». plus on plus distinctes, à chaque nouvelle génération, cl Unissant par acquérir dos caractères stables, particuliers, i permettront de los séparer les unes des au 1res. «111 Nous pourrons ainsi aller jusqu'à des nuances de plus en [dus fa i M es, et finalement obtenir des variétés assez netlemenl caractérisées. On arrive ainsi, de groupement en groupement, ciation. jusqu'à l'individu, ternie ultime delà ; i! v différen; C'est ce qu'ont compris les éleveurs. En Angleterre nolaminent, ils sont, arrivés à créer des types bien déterminés pour les chiens, les moutons, les pigeons. En choisissant cer- 1* tains individus, màlo et femelle, ayant des caractères individuels bien accentués, ils ont pu fixer ces caractères cl obtenir des variétés tout à l'ait spéciales. La spécialisation s ;' i peut ainsi être poussée très loin. Donc un grand principe domine l'histoire de l'hérédité : o'esl la transmission héréditaire des caractères individuels. Assurément cette transmission a une limite. D'abord, I il en est qui s'écartent, par régression les produits, atavique, et pour toute autre cause, des types du père et de la mère. Si l'on. veut, maintenir la permanence du type nouparmi s l \ j I veau qu'on a créé, il faut aussitôt éliminer tous les types et répéter cette élimination aberrants, pendant plusieurs générations, sous peine de voir disparaître, dans l'uniformité i commune I de la race, les formes individuelles faire persister dans la variété nouvelle. qu'on veut I Mais, encouragés par les profits pécuniaires de leurs entreprises,'les éleveurs ne se sont pas découragés. En continuant une sélection attentive pendant plusieurs générations, des résultats vraiment extraordinaires. ils ont fini par obtenir .Même ils ont fait plus vite cl mieux que la Nature. Ils ont | SKLKGTION KT AMMAI-K créé d'étranges variétés (|no jamais la sélection SKhKGTION VKGKTAhK. Si de chiens, tlo moulons, de pigeons, nalurelle n'eût réussi à l'aire appa- raîlre. Car les éleveurs remplacent les vagues accouplement, méplus oii moins livrés au hasard, par des accouplements dans lesquels le mâle et la femelle sont choisis thodiques, avec soin, pourvus do certains attributs qu'on arrive à fixer et à perpétue)', si l'on a répété ces sages unions pendant successives. plusieurs générations nouvelles, ces types singuliers, forgés do toutes pièces par la volonté des éleveurs, ont une forte tendance à retourner à la banalité du type primitif. Assurément ces variétés Môme lorsque la nouvelle variété parait bien constituée, faut, pendant encore, continuer plusieurs générations an fur et à mesure qu'ils viennent sélection, et éliminer, il la à naître, les individus qui s'éloignent du type qu'on veuf créer, ou qu'on a déjà créé. Mais cela prouve seulement que ces caractères nouveaux, fixés sur une race par la volonté de ont besoin, pour se transmettre l'homme, définitivement, d'une très longue série de générations. Pour fixer d'une manière stable les caractères des généraacquis, la multiplicité' tions est nécessaire; et il faut poursuivre la sélection pendant longtemps, si l'on vent obtenir quelques résultats durables. Mais, celte réserve faite, en supposant toujours qu'on va l'elïorl prolonger les races : obtenir et améliorer sélectif, on peut transformer des chiens soit plus petits que des lapins, soit plus grands que des ânes; des raisins à grappes énormes, ou des raisins à grappes minuscules. La docilité de la matière vivante est étonnante; matière plastique qui, par des sélections les mains diverses. habiles et patientes, devient, du potier, apte à prendre comme l'argile entre les formes les plus 20 l,A SÉLECTION HUMAINE. C'est affaire de temps et d'intelligence; el on ne saurait trop admirer, d'une part la sagacité des éleveurs, horticulteurs et agronomes, qui ont fait de si belles créations, d'autre part l'incurie de nos sociétés civilisées; qui n'ont rien fait, absolument el rigoureusement rien, pour la sélection humaine. IV SELECTION CHEZ L'HOMME. aussi à (tes résultats Que la sélection puisse aboutir merveilleux pour l'espèce humaine que pour les espèces animales, il n'est pas permis d'en douter un seul instant. D'abord le simple bon sens nous dit que l'homme ne peut échapper L'homme à une loi commune à tous les êtres vivants. dans la Nature. Entre pas une exception l'homme Le et l'animal tous les organes sont similaires. de la même manière ; sang est le même; le coeur fonctionne la transmême température; mêmes fonctions respiratoires; n'est se fait de même, et dans le cerveau il y a les mêmes régions sensibles et les mêmes régions motrices. n'est pas Supposer que l'homme, parce qu'il est intelligent, soumis aux lois de l'hérédité, c'est comme si l'on prétendait mission nerveuse n'y a pas d'hérédité pour l'éléphant parce qu'il a une trompe, ou pour la girafe parce qu'elle a un long cou. Mais d'ailleurs les observations sont là, innombrables, indiscutables, pour établir cette hérédité des types humains. qu'il Dans les pays où il y a beaucoup de blonds, la plupart des enfants sont blonds; de même qu'ils ont les cheveuxnoirs, dans les pays où les parents ont les cheveux noirs. 2S LA SI-JLKC.TJON IlliMAINK. Malgré les unions croisées ci les fusions de dent presque inexlricnble des l'ethnologie péens, on penl décrire des types nettement Espagnol ne ressemble pus à un Suédois ; et très iliflerenl races, qui renpeuples eurodiversifiés : un un écossais est d'un Bouinain. Même en France, où la confusion des types ethniques est complote; mémo pour les départements français qui constituent, des groupements sans rapport, avec les administratifs, il y a des spécificités dépargroupements anthropologiques, tementales pour la couleur des yeux ou des cheveux, et pour la taille. La moyenne île la taille pour les conscrits du Jura et i\u Doubs est toujours beaucoup plus les conscrits de l'Ardèche et du Cantal. élevée que pour Fl ions les ans, différences, si bien on constate les mêmes régulièrement, qu'on peut d'avance, d'après les statistiques, prévoir quelle la taille moyenne dos conscrits sera, pour l'année à venir, File sera, à quelques fractions près, de chaque département. la môme que, les années précédentes, et elle variera de. déLa stature est héréditaire. 1) est. partement à déparlement. tout à fait superllu de recourir à des statistiques familiales, qui seraient d'ailleurs tout aussi probantes. L'étude des statistiques provinciales suffit. Pour chaque province la moyenne de la stature des conscrits demeure à peu près la même et diffère de la moyenne des autres provinces. Et cela se répète d'année en année, pour les provinces d'Italie, d'Espagne, de Grande-Bretagne, de Bussie, aussi bien que d'Allemagne, pour celles de la France. 11en résulte ceci : c'est que là où il y a des hommes.(et des femmes) de grande taille, les enfants auront une grande taille; là où il y a des hommes (cl des femmes) de petite taille, les enfants auront une petite taille. Cela est simple et évident. Cil SKI.KCT10X HZ l/HOMMK. J9 avons pris 'pour exemple in taille, c'est que la mesure fin est facile, et irrécusable. C'est un chiure officiel, Mais il va de soi que les qui n'admet pas de contestation. sont aussi héréditaires autres particularités physiques que Si nous Qu'il s'agisse de la couleur des yeux ou des chede l'agilité à la course, th^ veux, de la force musculaire, dimensions et de la forme du crâne, si toutes ces données relatives à la structure physique pouvaient être aussi exacla taille. tement établies que la taille, des constantes, on arriverait à trouver des un peu groupement humaine tant soit peu pour chaque agglomération important, Catalans, Aragonais, homogène, Portugais, Basques, Siciliens, Auvergnats, Souabes, Ecossais, etc. Les grandes villes ne donneraient que des résultais assez confus ; car elles ne moyennes, pour chaque que des moyennes do moyennes, par suite de de la population rurale dans les l'immigration perpétuelle villes. Pourtant les villes del!ondres, BerParis, New-York, mélin, qui reçoivent tant d'individus divers, diversement fourniraient langés, ont aussi leurs moyennes spéciales. En tout cas il est bien prouvé que des groupements humains déterminés transmettent par hérédité à leurs descendants des caractères spécifiques, qui les différencient les uns des autres. dans la qu'on ne prétende que ces difierences (il la couleur des yeux sont dues taille, la force musculaire, au climat et aux conditions extérieures. A la longue peutmodifie les être, et nu bout do plusieurs siècles, l'ambiance A moins et la descendance. Mais, quand il s'agit de quatre individus ou cinq générations, l'inlluence du milieu est négligeable. Autant vaudrait soutenir qu'en amenant à Stockholm un nègre et Une négresse du Congo, les enfants de ce couple 30 I.A StëLKCTION HUMAI NIC, noir naîtraient sans lèvres épaisses ni cheveux crépus, mais avec les yeux bleus el les cheveux «l'un blond pâle. Donc les caractères physiques sont nettement héréditaires. taille, Si l'on de grande voulait créer une race humaine il suffirait de choisir (comme l'a fait jadis le père ^u IMUÎDÉIUC)des hommes el des femmes de grande taille, grand de les marier ensemble, et, pondant deux, trois, ou quatre générations, de provoquer des mariages entre leurs enfants, non sans avoir éliminé ceux qui, étant adultes, n'auraient pas île taille suffisante. Ainsi serait créée artificiellement une race humaine de très grande taille. Quoique l'expérience n'ait pas été faite,on le résultat anpeut d'avance être assuré qu'elle donnerait noncé, tant elle est logique, et conforme à des expérimentations mille el mille fois répétées sur les races animales et végétales. couleur des yeux et des cheStature, force musculaire, veux, il est certain que par l'hérédité l'espèce humaine serait assez plastique pour qu'on put obtenir ce qu'on voudrait. En serait-il de môme pour la résistance aux maladies, autrement dit, pour la santé et la longévité? Cela ne paraît pasdouteux. Les maladies sont dues aux contagions : on l'a démontré avec une absolue rigueur : cl les contagions ne sont que des accidents. Mais la résistance à ces contagions est variable suivant les races. La tuberculose, la malaria, la ïikxre jaune n'atteignent pas également les blancs et les nègres. Pourquoi veut-on que, dans certaines variétés do la race blanche.il n'y ait pas quelques différences dans l'aptitude De aucontage? l'ait, comme les médecins l'ont remarqué depuis longtemps,, certains tempéraments sont, plus que d'autres, disposés à SKUÏCTÏON Clll-;/. I.'HOMMK. :i| la tuberculose, sont el, comme ces tempéraments il s'ensuit que l'aptitude héréditaire, «l'acquisition plus on moins grande à la tuberculose est aussi, dans une certaine contracter mesure, héréditaire. La longévité, comme toutes les fonctions héréditaire, Certainement cette hérédité est organiques, ni les n'empêchera ni même certaines contagions accidents, ni les traumatismes, de gravité extrême. Mais, d'une manière générale, comme l'a reconnu l'opinion populaire, il est dos familles où on meurt jeune; de même qu'il est des familles où on ne meurt qu'à un âge avancé. Fait d'observation, qui est; aussi un fait de car, suivant la région où l'on est né, ou, ce qui statistique; est beaucoup plus exact, suivant le groupement ethnique auon vit longtemps, ou on meurt jeune. quel on appartient, L'âge moyen est très ditîérent dans les divers pays, et même dans les provinces diverses d'un même pays; non pas parce que les conditions de bien-être sont diverses, mais surtout à des races difféparce que des individus qui appartiennent rentes ont une résistance plus ou moins grande aux maladies. Ajoutons que la résistance aux infections n'est pas tout; il est un autre élément encore pour expliquer la plus ou moins grande longévité. Dans certaines races humaines qui A trente ans évoluent vite, la précocité est remarquable. une Indienne est déjà une vieille femme : elle a été nubile à douze ans, tandis qu'une Suédoise do trente ans est encore en pleine jeunesse. Dans les familles israélites, pures de tout mélange avec les autres races blanches, les jeunes garçons do quinze ans sont déjà des adultes, par la vivacité et la maturité de leur intelligence: et ils ont acquis leur définitive. A cinquante ans ils seront des vieillards. Si donc on voulait créer une race d'hommes taille très résis- I,A SKU-XTION m tants aux maladies, il faudrait chercher HUMAIXK. et do longévité non seulement à la moyenne, supérieure 1rs familles où l'habitude oui viou.r, mais encore celles où les vieillards el de la malgré un Age avancé-, de la vivacilé est de mourir conservé, vigueur. Lu fécondité es! aussi héréditaire (jue lo reste. Dire que ce n'est pas tout à fait une plaila stérilité est héréditaire, le petit entende par stérilité santerie, à condition qu'on Assurément la volonté est la principale nombre d'enfants. cause qui, dans une famille, règle le nombre des enfants : ceon pendant, en tenant compte de cet élément perturbateur, découvre bien vite qu'il y a, selon les diverses nationalités, soit chez l'homme, soit surtout chez la femme, des aptitudes Dans cerdifférentes à engendrer plus ou moins d'enfants. sont fréquentes; taines familles les naissances de jumeaux dans d'antres il naît des garçons. En définitive — analomie et plutôt des filles; dans d'autres plutôt humain toute l'organisation de l'individu •— est soumise à l'hérédité. physiologie des êtres Immain soit à la Aussi, ;\ supposer que l'ensemble d'un très savant observateur, doté d'une puissance disposition et ayant devant lui plusieurs siècles pour expétyrannique, façonner des races humaines, ayant les de vigueur, de taille, de couleur, de physiques, de fécondité, longévité, qu'il aura bien voulu leur donner. la L'hérédité domine tout. Elle détermine la taille, rimenter, caractères vigueur, pourrait-il la santé. Elle détermine aussi la beauté. Un couple ne donnera naissance qu'à de vilains disgracieux et malingre enfants, tandis que deux dont les-parents auront 'qualités, beaux jeunes gens, surtout ceux été déjà remarquables par les mêmes de beaux et robustes enfants. Quelquefois auront SKIJ;<:TIO,\ cm:/, M I.'UOMMK. ces provisions; mais certains eus isolés n'infirment pas la loi générale. de C'est sur mile notion, plus ou moins consciente, l'hérédité que, depuis les âges les plus reculés, furent constituées des aristocraties. Les hommes, de tout temps, ont aux autres, reconnu que certaines familles élaientsupérieures ils leur en force, en santé, en beauté. \\u conséquence les fails démentent ont Si ces aristocraties privilèges. succombé, c'est, comme nous le montrerons plus loin, à cause de ces privilèges mômes. Mais le principe essentiel de l'arisavaient accordé certains n'en est pas moins admirahloment justifié par la forfamiliaux, mation, due à l'hérédité, de certains groupements supérieurs aux autres par quelques qualités éminentes. tocratie D'ailleurs le sentiment à raison (et à raison suivant la notion d'une forte hérédité de la mémo manière est sur ce point, à tort ou nous), absolument d'accord avec public le lils familiale. d'un criminel On no traitera ou le pas fils d'un grand homme. C'est peut-être injuste au point de vue moral. C'est absolument juste au point de vue naturel, et combien raisonne bien. Les enfants sont l'image juste! Le vulgaire de leurs parents; de leurs pères. et il est dans l'ordre qu'ils payent les fautes pas dans pour le moment, nous n'introduirons nous nous contenla personnalité humaine; terons d'établir taille, beauté, que les caractères physique*, se transmettent par l'hérédité. santé, vigueur, fécondité, en elle Voilà une proposition tellement simple, portant D'ailleurs, la discussion d'évidence, qu'on va la traiter de banalité. étant assez Mais ce que je vais me proposer de démontrer de commencer par des il était/indispensable révolutionnaire, avant d'aller plus avant. lois indiscutables une telle force 3 V HÉRÉDITÉ L'hérédité ment celle DE L'INTELLIGENCE. tics caractères des caractères physiques intellectuels. entraîne naturelle- 11 serait puéril de entre les uns et les supposer] qu'il se fait une dissociation Ce serait considérer le système nerveux comme autres. taisant exception à la loi d'hérédité^ et d'ailleurs nier les vérités historiques et zoologiqucs les plus évidentes. se transmet comme toutes les autres foncL'intelligence tions organiques» Les chats ont l'intelligence des chats, des pies, et les grenouilles celle comme les pies l'intelligence Dans les diverses variétés de chiens, chaque des grenouilles. variété a son intelligence spéciale, qui est caractéristique. les caniches, les chiens de berger, les épaLes fox-terriers, gneuls, ont, les uns et les autres, une forme d'intelligence tout aussi héréditaire et spécifique intelligence particulière, (pie la longueur de leur museau, la couleur de leurs yeux, et la frisure de leur poil. les races humaines, c'est la même transmission et on 110 nous accusera pas de héréditaire, psychologique Pour paradoxe si nous prétendons qu'un nègre aune intelligence de nègre, et un blanc une intelligence de blanc. DE HÉRÉDITÉ L'INTELLIGENCE. 3:» Si celte proposition est vraie pour les grandes divisions il est impossible ethniques, qu'elle soit fausse pour les diOn verses variétés de ces groupes ethniques fondamentaux. pourtant exposé à les méconnaître ; car les nuances •deviennent alors extrêmement délicates, et, faute d'une anaet attentive, on arrive à tout confondre. lyse méthodique est Précisons dans un parlait d'abord le mot intelligence. sens différent, et alors c'est Chacun comme l'emploie si chacun et on ne s'entend p1 3. ? Est-ce ta mémoire, ou la intelligence dans l'assimilation ou la promptitude une langue différente, Qu'appelle-t-on facilité d'élocution, ou le don de répartie, ou la saine des idées, ou l'invention, des choses? Quelle place fera-t-on aux apticompréhension tudes diverses spéciales, souvent exclusives, comme le calcul, la poésie, la les arts mécaniques, le dessin, l'éloquence, il est de grands pas douter, rien qu'aux mathémaqui ne comprennent des peintres qui n'ont d'esprit que dans leur pin- musique? Car mathématiciens tiques; entin, à n'en ceau; et des musiciens fort hèles, sauf pour, la composition VA cependant, qui ne voudrait être grand par les musicale. la musique ou la peinture? mathématiques, Probablement, pour évaluer avec quelque justesse l'intelligence humaine, il faut classe)' à part ces intelligences spécialisées, plus ou moins anormales, et, apprécier seulement dans son ensemble. en général, considérée l'intelligence et pour d'ailleurs fort difficile, Appréciation saurait guère trouver de critérium absolu. Alors nous laisserons résolument laquelle on ne de côté ces individus créateurs et novateurs, .exceptionnels, qui sont hors cadre, soit par l'éclat de leur pensée, soit par une puissance men~ LA 30 talc extraordinaire SELECTION limitée HUMAINE. à un seul objet. Nous appellerons par rapport aux médiocres, ceux donc hommes intelligents, qui auront à la fois vivacité et exactitude dans la com- des choses ; ceux qui n'auront ni lacunes préhension dans les raisonnements; ceux qui graves, ni défaillances ce qu'est le carré seront en état de comprendre d'un nombre et ce qu'est la conjugaison d'un verbe; ceux qui assez vaste et assez sûre pour retenir ni do lenteurs la leçon apprise; ceux sans trop d'erreurs un fait ou à donner une explicaqui, ayant à raconter avec clarté et sans bredouiller; ceux qui tion, parleront seront capables de s'intéresser ù une idée générale, et verront un peu plus loin que leur foyer ou leur clocher; ceux auront une mémoire le mot juste, et iront qui, dans une discussion, trouveront la meilleure; tout droit à la solution toutes caractéristiques extrêmement vagues dès qu'on les veut formuler sur le papier, en pratique, nous autorisent à dire : mais qui cependant, « Celui-là n'est pas intelligent. Celui-ci est très intelligent.» Nous ne donnerons donc pas à l'intelligence un attribut unique, dosable ; nous en ferons l'ensemble de diverses qua: mémoire, lités dites intellectuelles élocution, compréhenbon sens, généralisation, à bien sion, rectitude, aptitude taire ce qu'on a entrepris de faire. à l'école, à l'atelier, les chefs, Au lycée, au régiment, s'ils veulent s'en donner la peine, ont bien vite compris quels sont, parmi leurs subordonnes et leurs élèves, les plus Ils font ce classement en prenant la moyenne intelligents. avec assez de précision pour que des qualités intellectuelles le rang donné par un premier maître, avisé, demeure a peu un autre maître, quand après lui viendra près définitif également avisé. 1)E IIEHKDITK Tî L'INTKLLKJKNCI':. Celle intelligence supérieure la définir — est-elle héréditaire? — telle que nous venons de La preuve directe, irréfumais on peut, à défaut d'un est impossible à donner; accumuler des raisons extrêmeargument unique, dirimant, en faveur de l'hérédité. ment fortes qui toutes.militent du jugela rectitude D'abord la vivacité de l'esprit, table, sont des fonctions ment, celle mémoire souple et prompte certainement à certaines quacérébrales. Elles répondent du cerveau, inconnues lités organiques encore; comme l'acuité visuelle aux qualités de la rétine, et la force musculaire aux qualités la force musculaire du muscle. sont toutes ainsi héréditaires, de nos organes, les aptitudes supposer que le cerveau l'acuité Puisque visuelle et d'ailleurs que de est impossible Ainsi tout serait il fait exception. la couleur des yeux, la taille, le timbre de la héréditaire, du crâne ! Et l'intelligence ne serait pas voix, la forme : l'intelligence, héréditaire fonction du cerveau comme la voix est fonction du larynx, ol la vision, fonction de l'oeil! Mais ce n'est pas seulement sur des arguments a priori que irons nous fondons pour établir celle hérédité. C'est surtout en vertu brables. authentiques, qui sont innomclassification pour établir des pre- d'observations toute Quoique des moyens et des par suite de la extrême du mot intelligence, absolument imposcomplexité sible à rigoureusement établir, on constate tout de même, suivant les races, les nations, les personnes, des différences miers, notables. derniers soit, est plus moyenne d'un Provençal Breton ou d'un Flamand; l'espritX et sûr des Allemands est très loin de l'esprit L'intelligence que celle d'un prompte lourd, profond vif, léger et insouciant des Napolitains. Ce n'est pas seule- / :m LA SELECTION ment affaire d'ambiance HUMAINE. et de moeurs. C'est surtout, et pour la plus grande pari, affaire d'hérédité. « Rien de plus curieux, dit DE CANDOLLE,que de comparer / une réunion de petits Italiens et de petits Allemands. Les premiers ont des physionomies éveillées, une grande vivaà saisir tout ce qu'on leur cité, une singulière promptitude enseigne : les seconds se distinguent par le calme, le séCes enfants diffèrent peut-être plus que rieux, l'application. les Italiens et les Allemands d'âge mûr. » Si des enfants de dix ans sont déjà, suivant leur race, en accuser l'ampourra-l-on aussi divergents de caractère, biance? Certes, le climat change les moeurs, et les moeurs les caractères. et les moeurs Mais le climat changent n'exercent leur action qu'à la longue sur les attributs des personnalités humaines. phy- siques et psychiques 11faut des siècles, et peut-être une longue série de siècles, une race humaine; tandis que l'hérédité pour transformer s'exerce de la première» à la seconde génération. On a peine à comprendre l'étal d'àme des écrivains qui à l'ambiance. Comme si tous les êtres opposent l'hérédité de ces deux iniluences pas la résultante nullement el la sélection, antagonistes ! C'est l'ambiance en Yascidie el Vamphioxus transformé qui oïd, réunies, homme. 11 a fallu quelques milliards de siècles. Mais, pour donner à un individu humain les earacteresqui constituent sa vivants n'étaient el le différencieront, personnalité, sont L'ambiance el l'hérédité déterminantes lente : mais l'hérédité l'une a suffi. et l'autre causes étant l'ambiance, prodigieusement ne peut guère s'exercer sur l'indi- dans son action, vidu. Elle agit sur l'espèce, et produit dité directe, qui est immédiate. ses effets pai l'héré- H EUE Ici DITE DE nous n'essayerons ambiantes des influences Disons 39 L'INTELLIGENCE. pas de faire la part réciproque ou des influences héréditaires. seulement est extrêmement que l'hérédité puissante. Kl cela ne peut être nié. on ne voit guère Quant au classement des intelligences, ce qu'on pourrait adopter comme mesure : les circonstances extérieures un tel rôle dans la vie sociale qu'elles jouent troublent tout. Tel paysan qui aura cultivé son champ sans sortir de son canton sera] peut-être plus intelligent qu'un conseiller d'Etat et qu'un général. Le destin qui l'a rivé à la glèbe ne lui a permis ni d'exercer, ni de prouver son intelligence. Dans les classes sociales le succès n'est pas privilégiées, non plus une très bonne mesure de l'intelligence. 11 y a de tout dans le succès; intrigue, patience et chance. Même pour les examens l'Ecole avec concours, comme les examens d'entrée à à l'Ecole de Saint-Gyr, à l'Ecole norpolytechnique, male, le classement des candidats ne répond pas rigoureuseEl encore ment à un idéal classement des intelligences. l'ordre suivant lesquels sont classés les candidats d'après le mérite du concours est, tout compte fait, dans notre vie sociale, le classement le moins imparfait qu'on puisse imade lacunes dans cette hiérarchie! 11 y a giner. Pourtant,que ceux qui n'ont pas travaillé, ceux qui n'ont ceux qui ont élé favorisés par le hasard, émus en composant... Quantité d'éléments faussent le résultat. pas eu de chance, ceux qui ont été interviennent qui position sociale ne constitue pas nue 11 y a des épiciers très bêtes, mais il preuve d'intelligence. il est des médecins sluy a des épiciers très intelligents; L'acquisition d'une pides, il est des médecins d'une intelligence admirable. Le LA iO SKLKCTlOiN l'ait d'être avocat, magistrat, du tout qu'on est intelligent HUMAIN». officier, notaire, n'implique pas : cela veut dire simplement qu'on a fait ses études. Le fait d'être mineur, pêcheur, bûchevitrier ne signifie pas qu'on est bêle : cela ron, laboureur, qu'on iVapas été élevé dans un collège. prouve simplement On ne peut donc classer les hommes au point de vue de ni d'après la classe sociale à laquelle ils apl'intelligence, ni môme d'après les succès qu'ils ont remportés. partiennent, Si déjà, pour les hommes, la classification est impossible, ou à peu près, que sera-ce si nous voulons classer celle des femmes. Quelle mesureadopterons-nous? Combien de femmes, peut-être de grand mérite et d'intellcctualité puissante, ont soit dans une petite ville, soit dans une végété obscurément, soit dans les taudis d'une grande ville! chaumière, Quel l'activité de moyen pour une femme du peuple d'exercer son esprit? Elle a son ménage à faire, ses enfants à élever. Il faut préparer la soupe pour le mari qui rentre, laver le la maison. 11 n'est pas d'intelligence linge et nettoyer qui, à la longue, résiste à ces basses besognes. Au bout de peu de temps une intelligence, peut-être belle, ne trouvant pas à s'exercer, s'atrophie et disparaît. Nous voici déjà pour classer un individu. Comment classerons-nous et son père, et sa mère? Ce n'est pas tout. L'hérédité passe souvent une génération. toute embarrassés Il faudrait donc, pour établir sûrement la condition de transmission connaître les deux grandshéréditaire, de chaque enfant, et les claspères et les deux grand'môres ser au point de vue intellectuel, eux aussi, pour établir entre eux. Nous ne le pouvons presque quelque hiérarchie jamais même pour les qualités du corps. Comment le pourrions-nous pour les qualités de l'esprit? Ce serait une oeuvre HÉRÉDITÉ d'une difficulté DE 1/INTEL LICENCE, il même en ne prenant que cinq ou six. familles, qu'il faut, d'avance, renoncer à l'entreprendre. Il s'ensuit que toute appréciation comde l'intelligence parative des ascendants est décidément impossible. telle, Nous voilà donc réduits, pour admettre l'hérédité de l'intrès générale, cl pourtant telligence, à cette considération très certaine, que l'intelligence, fonction cérébrale, est, quant à sa modalité fonctions et ses degrés, aussi héréditaire que les autres organiques. À celte loi qui parait très évidente, on a coutume d'opposer un argument assez singulier, argument qui n'a d'ailleurs aucune valeur, mais qui, dispensant de toute réflexion et de toute analyse, est assez favorablement accueilli : « Si, était héréditaire, les enfants des grands dit-on, l'intelligence hommes seraient extrêmement et cependant intelligents, l'observation établit qu'ils sont d'une médiocrité extrême. » est détestable, parce t/ue /'affirmation est L'argument fausse. On n'a jamais prouvé l'extrême médiocrité des en fants issus des grands hommes. Us n'ont sans doute pas de leur père; mais bien possédé la puissante intelligence souvent les fils d'hommes glorieux ont été des hommes émi~ neiils. On n'a pas le droit de parler d'extrême médiocrité pour les fils de J. IUCINE, d'A.-M. ÀMPÈHE,de VICTOR HUGO, de GEORGE SANU, d'ÀLEXANDita DUMAS (je ne nomme que les Français, et je cite presque au quis la grande et universelle hommes do réel mérite, bien leurs contemporains. C'est donc hasard). gloire, Us n'ont mais ils pas conont été des supérieurs à la moyenne de un non sens que d'attribuer une intelligence inférieure» aux fils des hommes éminenls El puis enfin que signifie cette comparaison? 11 y a dans 42 LA un siècle SELKCTION ou quatre hommes RADÉLAIS, COLOMB, GUTENBERG. La trois HUMAINE. do génie comme LUTHER, probabilité qu'un homme est de un sur dix milliards, lit aussi grand qu'eux va naître on veut que précisément ces deux hommes do génie rieur soient le père cl le fils! Dans toute la littérature çaise, serait il n'est insensé pas de nom d'espérer leur père, le génie de famille verront Affirmer plus grand que les deux supéfran- que VICTOR HUGO. 11 fils de HUGO auront et et la même que le même siècle trois hommes ayant le génie de HUGO. des grands, hommes sont plus que les enfants médiocres des hommes, c'est affirmer que le commun quelfaux. MOLIÈRE et BOSSUET, LUTHER que chose de manifestement et RABELAÏS, SCHILLER et SHAKESPEARE, PASCAL et VOLTAIRE, ' MUSSET et CHATEAUBRIAND, MICHEL-ANGE et RAPHAËL n'ont pas eu d'enfants. Mais que sait-on des enfants de CHRISTOPHE DE VINCI, de COLOMB, do CERVANTES, do GUTENBERG, de L. B. DE PALissvîllsont été obscurs, et l'éclat de la gloire paternelle a épaissi l'ombre autour d'eux. Donc nous n'avons pas le droit preuve millions ignorons. Dire do dire faire la qu'ils ont été des sols. 11 faudrait de celte sottise. mais il y a des Nous les ignorons, cl dos millions du xvi° siècle que nous d'hommes est héréditaire, ce n'est pas du l'intelligence tout prétendre Un homme de que le génie est héréditaire. génie comme PASCAL, MOLIÈRE, HUGO, est un être exceptionnel, de loin en loin, émergeant au milieu unique, qui apparaît que de la multitude : il est une anomalie, une élraugolé, qui ne so perpétue dire pas dans sa race. Cela ne veut nullement un peu do son intelligence à son fils. qu'il n'ait pas transmis En dépit du préjugé nous croyons qu'il y a peu vulgaire, de chance pour être intelligent, quand on a eu un pè-re DE UIÎKréniTÉ et une ineple ne génie mère sera bornée. Mais, à tout prendre, lîls d'ACHILLE au fils un ni d'un homme à choisir, j'avais de THERSITE. des millions parmi le fils si LOUIS RACINE n'a fait qui donc, l'ait mieux Certes nécessairement pus M- l.'l.NÏKMilGKX'riK. je homme de de génie. le préférerais Mais ni Andromaque. Phèdre, a et des millions d'hommes, FRANÇOIS et CHAULES que Phèdre et Andromaquel HUGO ne nous ont pas écrit une seconde Légende des siècles. Mais nous l'attendons, cette seconde Légende des siècles, et elle ne nous sera avant quelque temps peutpas donnée de basse jalousie oui, c'est par un sentiment les fils des hommes On ne leur géniaux. être. Vraiment qu'on dénigre pas leur pardonne rabaissant. On oublie, ternelle. mère Le fort nom, grand ou on feint fils d'un hôte. Le et on croit d'oublier, le rôle se relever de l'hérédité en les ma- est parfois le fils d'une grand homme très duc de REICHSTADT, le lîls d'un avait pour mère une créature homme, grand d'intelligence bien misérable, et il a été le fils do MAHIE-LOUISIÎ, plus que celui de NAPOLÉON. CARACALLA était peut-être le fils de MARCAURKLE : à coup sûr, il fut le fils do FAUSTINE. On dit que dans les familles après royales ou impériales, va en s'abàest apparu, la descendance (pi'un grand homme lardissant très vile. HENRI IV ont mais on ALEXANDRE, CIIAREEMAGNE, CHARLES-QUINT, eu d'assez pauvres successeurs. Cela est vrai; avouera nue les héritiers absolu monarque à l'éclosion des favorables d'un ne sont guère dans des conditions hautes facultés dans intellectuelles. CHARLEMAGNE disparaît la légende, et je n'oserais me prononcer sur l'intelligence de ses fils. homme; ALEXANDRE était et on ne s'étonnera 'plutôt un aliéné pas que ses enfants, qu'un grand conçus dans LA U SELECTION HUMAINE. les orgies, aient eu une fin misérable. Quant aux descendants d'entre eux furent de GHAHLES-QUINT et de IIENKI IV, certains Quel que soit le jugement qu'on porte sur leur politique, on ne prétendra jamais que PHILIPPE 11 et Louis XIV étaient des imhéciles. — cl ce sera la seule concession Disons-le que pourtant, — les hommes faire à l'opinion nous puissions commune, de haute intelligence. ceux qui ont changé le monde par lu génie pénétrant, de leur idéalion, force de leur pensée et la grandeur ces ont souvent élé de médiocres Car hommes-là générateurs. ils n'ont pas pris le souci de l'être; ils ont rejeté le ménage d'un et la paternité. La liste morts sans enfants. (( .le laisse Lcuclres deux et Mantinée. et RABELAIS, comme créer une postérité. Ce n'est donc serait longue des grands hommes filles disait EPAMINONDAS, immortelles, » NEWTON et MOLIÈKE, comme LETIIEH PASCAL et VOLTAIRE, ont fait mieux que de Ils ont laissé des oeuvres immortelles. pas par la descendance humaine. génie (pie se relèvera la mentalité force créatrice teurs, anormaux par leur des hommes Les grands de créa- extraordinaire, humain: ils ne dans le progrès beaucoup de la race. peuvent compter pour rien dans le relèvement mais étranges, traversées Intelligences puissantes, par des aberrations et qui poussent à l'excès leurs extraordinaires, comptent vertus pour mêmes. La ces fruits Nature, après avoir produit se haie de revenir à la production d'exception, moyenne. Mais qu'importe? L'histoire des hommes de génie ne cet axiome fondaque ce soit, ébranler est héréditaire. La puissance intelmental, que l'intelligence lectuelle la n'échappe pas à la loi souveraine qui régit destinée des êtres. Tous ceux qui ont examiné le problème peut, si faiblement H EH EDITH sont à arrivés la DE môme 1/ JNT HI, IJGENCH. Le conclusion. 43 n'est doute pas possible. Vintelligence autres caractères Bien facile de entendu, trouver se transmet individuels par hérédité comme (1). les exceptions des familles sont innombrables. 1res intelligentes, des individus très soudain quelles apparaissent on voit souvent des individus Inversement dans des familles dont le tous les niveau 11 serait dans les- médiocres. naître intelligents intellectuel est très bas. car on les recontradictions sont inévitables; Dépareilles héréditaire des caractères trouve môme pour la transmission et plus simples, bien plus stables pourtant, que physiques, les caractères intellectuels. Tous les éleveurs ont constaté Une brebis noire couverte par un bélier des faits analogues. noir engendre parfois des agneaux tachetés de blanc, encore il n'y ait eu que des indigénérations, que, depuis plusieurs vidus noirs dans les ascendants. de l'hérédu père et de la mère se complique et des grand'mèrcs; des arrièregrands-pères L'hérédité dité des grands-pères elle remonte génération les outres leurs Kl sans doute arrière-grand'mères. beaucoup plus loin encore. À la cinquième il y a déjà eu soixante ascendants, qui les uns et et ont des mis quelques-uns et une parcelle descendants, VA puis les conditions variables de leurs caractères dans d'eux-mêmes. extérieures, l'ambiance, (1) Fn. GALTONa écrit un livre remarquable sur l'hérédité {Ucrcditanj gvnhtS) Londres, 1809) et montré par d'innombrables exemptes à que était héréditaire» Th. RIBOT aussi a bien étudié point l'intelligence le môme sujet (De l'hérédité, Palis, 18715).D'ailleurs la bibliographie de cette vaste question est si considérable que je ne peux même pas TébaUcher ici. LA -10 SÉLECTJON IIUMAINK. les événements, les maladies, des causes innomle climat, dont renchevêlrement brables passe toute appréciation, viennent ajouter leurs ell'ets à l'hérédité. C'est miracle que, l'hérédité soit assez forte malgré toutes ces contingences, pour établir sa puissance, et triompher. Kl vraiment elle est triomphante. Notre personnalité mentale, en dépit de tous les événements qui la modifient à chaque instant, dépend surtout de notre hérédité. Les contingences y sont pour peu de chose. Dès la plus tendre enfance, avant qu'ils nient rencontré sur leur route rien qui les enfants sont puisse leur donner quelque empreinte, timides ou hardis, gais ou mélancoliques, alertes ou paresseux. Les circonstances extérieures ne changent pas beaucoup plus leur intelligence qu'elles ne peuvent changer la couleur de leurs cheveux ou la forme de leur nez. domine L'hérédité le caractère des individus. Nous sommes ce que nos ancêtres ont été. Ici apparaît une objection redoutable. S'il est vrai, ditest l'élément il s'ensuivrait on, que l'hérédité dominateur, des civilisés s'exerce plus que que, puisque l'intelligence celle des barbares, l'intelligence aurait dû croître à mesure Pourtant la civilisation a fait qu'a grandi la civilisation. des progrès prodigieux, sans que l'intelligence des hommes ait avancé. Donc l'intelligence des hommes ne grandit pas. L'histoire est là, qui semble prouver qu'elle demeure immobile. Un subtil REMY DE GOUHMOINT,a même pu tenir constance de l'intelligence. «Ce augmente, dit-il, c'est le matériel avec lequel s'exerce telligence de l'homme — et ce matériel devient chaque écrivain, le principe delà souqui l'injour HERHDITK — plus riche invariable mais, 1)K à l'intelligence » pas varier. quant : elle ne peut R; DE GOURMONT pourrait actuelle intelligence notre ère. citoyens d'Orléans Ils des Athéniens elle est notre comparer de l'an 350 avanl ces mille, guère plus de vingt-cinq bien moins nombreux que les habitants n'étaient d'Athènes, , VA certes elle-même, sans raison non à celle ou Stuttgart, Francisco. San Il l/LNTKLMGKNCK. aucune ou Bukarest, Bologne Neucastle n'a (prises au hasard) SOCRATE et un PHIDIAS, de ces villes ou pu un en cent années un produire AKCHI.MÈDE et un PLATON, un THUCYDIDE et un ARISTOPHANE, un au premier SOPHOCLE et un PRAXITÈLE. Une telle comparaison ceux qui décourage de l'intelligence; fectibilité abord que de considérer à nous. inférieurs seraient car les Athéniens tentés de croire un blasphème presque du temps de PÉRICLÈS comme c'est de cet argument Mais il ne me n'a pas grandi. l'intelligence ne peut pas grandir. tout que l'intelligence Je reconnais la force Si grec, ingénieux l'esprit créer des fictions charmantes, sciences, que tout établir était les premières à découvrir, à la per- pour établir persuade que pas du et perspicace, a su imaginer des arts nouveaux, inventer les bases de la civilisation, De même un adolescent, c'est devant fait; chaque jour le monde de la connaissance, qui s'illumine La musique et la peinture, des découvertes imprévues* et la physique, la poésie et la politique, s'ouvrent l'algèbre Et quelques années suffisent devant lui. pour cette initiaans. le voile se déchire à vingt ; les trésors Plus tard, à trente inconnu d'un monde ans, apparaissent. et son intelligence il ne fera plus de si rapides conquêtes, seront moins vile dormir, parce que des progrès paraîtra tion. De seize ÏH I.A si:u;r/no.\ IMIMAIM:. Osera-l-on soutenir acquis. que l'homme gent à (rente ans qu'à seize nns? Les Grées se sont trouvés, tout jeunes est moins encore intelli- dans l'his- en présence d'un univers et ils ont humaine, inconnu, (nul de suite essayé de le comprendre. Or, malgré la féconde beauté de leur oeuvra, c'est encore une oeuvre de jeunesse. Que toire que d'enfantillages! que d'illusions! que de disIls croyaient cussions oiseuses! que le soleil n'était pas plus des que la prétresse de Delphes rendait grand que l'Attique, d'erreurs! oracles, et qu'Atlas portait le monde a voulu qu'on sacriliàl en mourant, Kl l'objection pourtant de l'intelligence potentiel sur ses épaules. SOCRATR, un coq à KSCULAPK. Ku deux mille ans le persiste. humaine ne s'est, pas accru. 11 n'y eut pas dans le monde d'esprits plus puissants que SOCRATR, les modernes, on en trouverait PLATON, ARISTOTE. Parmi — et ce n'est — mais d'aussi grands peut-être, pas bien sur, Deux mille ans ont passé, et ils sont non de plus grands. aux autres hommes. restés supérieurs mais dont il Vérité incontestable, de tirer l'homme Elle sur. celte désolante conclusion ne peut pas grandir. n'a pas grandi, l'intelligence Mais grandir? développer tenté pour de quel droit prétendre serait que qu'elle téméraire l'intelligence de l'homme été fait, depuis le temps des descendants? l'intelligence Qu'a-t-il bien ne de : cela est pouvait pas de PÉRICLÙS, pour Quel effort a été sélectionner les meilleurs?Rien, absolument rien. J'accorderai à R. DE GOURMONT qu'il n'y a pas eu de prod'en déduire mais je me garderai grès; que le progrès est impossible. // n y a pas eu de progrès, cherché le progrès. Les unions ?i'a pas parce que l'homme ont été livrées à tous les ÎIKHKDITK l.)K I/INTKI.LKiKNCI*:. W hasards. Il s'est faitdes mélanges de toutes les races; les barcl les imbé-/ les criminels bares se sont mêlés aux civilisés; cilcs n'ont pas été. écartés, Tnc anarehio effroyable a, dirigé Toutes les races, loul.es les cultures, toutes les procréations. les meilleures ci les pires, se sont accou-"" les individualités, plées sans guide ni loi. Kt pendant deux mille ans l'humanité ni boussole. a erré à la dérive, sans gouvernail 'Alors lu moyenne de'l'intelligence Et comment eùl-elle pu s'améliorer? que rien n'était fait pour le progrès, est resiée la môme. Par quoi prodige, alors le progrès aurait-il é^é c'est-que l'espril de l'homme, possible? Ce qui est étonnant, sombré;. n'ait pas définitivement , (> Oui, certes, depuis deux mille années l'àme humaine,ne. s'est pas développée : elle n'a pas accru sa puissance. Mlle est restée;istationnaire. Mais, au lieu «l'en déduire que J'intellià rosier identique, à ellegence est condamnée éternellement une tout autre conclusion. même, j'en tirerai de l'intelligence humaine nous donne, en Celle stabilité Il os! prouvé par l'hisenseignement. n'est faite pour Je toirede l'humanité que, si nulle lenlalive de l'intelligence développement par la sélection, rinlcllieffet un admirable gencone grandira pas. Il y a eu stagnation dans la mentalifé, des hommes, parce que rien n'a été fait pour la mentalité./Jes hommes. À supposer la môme insouciance, la môme incurie, la même anarchie, l'homme restera ce qu'il était. Qui sait même s'iLne tombera pas dans une dégradation progressive? Ne nous laissons pas éblouir pari le mirage de la civilisation. L'homme civilisé vit dans (les conditions plus douces quosne vit un sauvage; mais sa pensée ne s'exerce pas avep plus d'intensité que la pensée du sauvage. Même on peut admettre qu'elle s'exerce moins. , ;.;j,)t.... 4 50 LA Kn SlSLKC/noN l'homme ellel, aux intelligence sa njenlalilé créatrice, développer les travaux de ses devanciers. profil Tout ciïorl notre plus cet elVort do transmettre efficace Au supérieure. il se contente lieu de de mettre à esl supprimé, par la facilité de la vie. G. J\1ATrécemment de la vie active des sauvages, forcés TJSSI; parlait île tout construire, de existence, faire du feu, leur de ebereber fendre, no fnil d'aujourd'hui le seul moyen qui est descendants une individuel, HUMAI M-'. de s'abriter, de so déet il la comparait à nourriture, si commode, si facile, où (ont nous est où tout obstacle esl supprimé. Nul besoin d'observer fourni, nulle nécessité à être perspicace, les êtres et les choses; Tout nous esl mh dans la main, suivant prudent. ingénieux, Or l'anéantissement une expression vulgaire. à l'atropine intellectuelle. lectuel doit aboutir de ce que nos pères Aussi, n'ayant plus nons-nous paresseux do l'oflort Nous profilons nous épargner des peines. ont fait pour d'initiative personnelle à exercer, et incapables d'inventer. le domaine des sciences s'est étendu Kl puis qu'il faut spécialiser très dite. se limiter ses connaissances, de sorte que toute généralisation restreint; Ht la spécialisation contraints intel- deve- à tel point à un objet esl inter- à laquelle nous sommes rigoureuse notre force inteln'est pas de nature à développer lectuelle. temps d'ARiSTOTE, au temps connaissances vue synthétique'des Au de LÉONARD DI: VINCI, une humaines était encore aujourd'hui. Chaque science a pris possible. Elle est interdite dans un tel développement qu'on ne peut être compétent car chaque division des anciennes toutes ses divisions; sciences compliquée est devenue et très à son étendue. tour Il une n'est science spéciale, très pas plus permis à un !>!•: L'INTKIXir.KNCIS. IIICUKDITIC chimiste foute la chimie, qu'à un médecin iMême pour dos sciences plus limitées do bien savoir la médecine -il toute }»ersonne no peut avoir la prétention (comme l'électricité), d'en l>ien connaître tous les chapitres. du champ intullecluel, non certes l)e là rétrécissement mais pour l'individu. tOr, en fait do pour la collectivité, transmission l'individu héréditaire, esl tout, la collectivité n'est rien. Le résultat d'une 1res avancée, c'est de À mesure, que l'humanité gran- civilisation les personnalités. chaque être humain diminuer dit, devient personnes s'efface dans l'immense humain tive. Quand le domaine domaine de la pensée individuelle Le rôle des plus petit. oeuvre humaine collecdevient plus vaste, le devient et plus étroit; on assiste à ce contraste étrange d'une humanité plus puishumain plus médiocre. sanle, et d'un individu , L'usage de la pensée réfléchie, consciente et responsable, se rétrécit. se restreint. L'horizon ne s'apL'intelligence qu'à un objet déterminé, et alors elle devient presque soit contradicaulomatique, quoique le mot d'automatisme plique avec le mot de pensée. extension Ainsi, malgré l'énorme toire de l'idée, malgré le des individus l'intelligence essor de la science, prodigieux humains n'a pas suivi une marche celles de l'idée et de la science. Mais il serait cruel et progressive, parallèle d'en conclure imprudent est à jamais impossible. à que C'est le progrès de l'intelligence comme s», après avoir établi que la toison des moutons a gardé la même épaisseur depuis deux mille ans, on osai! affirmer qu'il sera impossible, par la sélection, de modifier la laine des moutons. î'»2 l,A SKI.IXTIO.N IIILMA1NK. Hicn no sera changé dans l'intelligence ilo l'homme si nulle réforme n'est faile pour la développer, Le croît de la cin'entraîne le croît de l'intellivilisation pas fatalement gence. tion, quelque chose de plus; un choix, cest-à-dirc des médiocrités l'élimination Il faut gentes. Or jusqu'à civilisent, tiennent une sélecinintelli- présent les sociétés, à mesure qu'elles se à honneur de proléger, soutenir, défendre les débiles. Chez les sauvages, la sélection s'exerce; en toute sa puissance. Chez les civilisés, c'est l'anti-sélection. VI D'UNE NÉCESSITÉ SELECTION. partie de nia lâche, la plus facile;' établi que les qualités du corps et chez l'homme coiïime chez sont héréditaires J'ai achevé la première la moins contestable.*J'ai celles de l'esprit l'animal, J'ai prouvé sociales, lesquelles que nos institutions la sélection naturelle, et même contrarient annihilent peu< vent conduire aune prompte déchéance de la race. Je no dis nullement tions sociales et revenir qu'il faut rompre à l'état de nature. avec nos instituJe ne crois nulle- ment que le sauvage est supérieur à l'homme cultivé. Cette de ses contemineptie de J.-.I. ROUSSEAUet de quelques-uns n'est plus prise au sérieux. 11 ne faut pas revenir en et, après que nous sommes sortis de la barbarie, porains arrière, rentrer dans la sous prétexte barbarie, quelques inconvénients. comporte Au contraire, ; car nous son amplitude, et dé- notre civilisation pas su lui donner encore toute toutes ses conséquences. Notre organisation n'avons duire il faut intensifier que la civilisation sociale est avec la sélection naturelle. Soit. Laissons la incompatible sélection naturelle, et ayons le courage do faire une sélection sociale, plus rapide, plus efficace que la sélection naturelle. B4 l,A SKLKCTION lllî.MAINK. Do môme que l'homme a pu perfectionner des espèces de même il pourra, s'il veut s'en donner la peine, animales, sa propre espèce. perfeclionner Mais il y aura à ce progrès une condition nécessaire ; c'est humaine ne. sera pas écrasée par la société que l'individualité humaine. Si les hommes barhares, sont devenus préhistoriques, des hommes civilisés, c'est parce qu'ils ont exercé personnellement leur intelligence. Ils ont fait l'effort qui leur a une étape. El l'intelligence s'est dévepermis de franchir loppée comme vement. Aujourd'hui se développe l'automatisme un muscle qui fonctionne social tend à annuler actil'effort à atrophier individuel, et, par conséquent, l'intelligence. ,Nous tendons à n'être plus que des rouages aveugles d'une machine immense. Pour dépasser la limite actuelle, il faut un effort individuel. Sinon toute civilisation périra dans le marasme, et l'évolution de l'esprit humain va s'arrêter. VII NECESSITE D'UNE HYGIÈNE SOCIALE. les multiples causes qui tout, il faudra supprimer m(faiblissent la race. Je serai très bref sur ce point. soit un grand mal et pervertisse les Que l'alcoolisme populations, .personne ne le conteste. Que la syphilis soit un puissant agent de dégénérescence, comme la tuberculose Avant et la malaria, c'est l'évidence môme. Mais, dans un avenir aura fait de tels progrès qu'il prochain, l'hygiène publique n'y aura plus ni alcoolisme, ni syphilis. Le jour où on voudra faire supprimera la venle de l'alcool net et facile. malaria, ni tuberculose, ni on disparaître l'alcoolisme, dans les débits. C'est simple, Le jour où on voudra faire disparaître la luberculose, •on ne gardera plus dans les villes les tuberculeux : on les isolera, on les expédiera dans des îles, comme la Corse, la la Crète, Ceylan, les Philippines, assez Sardaigne, l'Irlande, vastes pour héberger nos campagnes. Le jour tous les tuberculeux où on voudra faire disparaître de nos cités et de la syphilis, on !i(î I.A SKIJ-:CTION IIIJMAINK. les syphilitiques comme on aura isolé les tuberenon interdira rigoureusement leuxelleur l'abord cliBcontinent, (le ne sera pas une punition, mais une préservation. isolera Quant à la malaria, on sait qu'elle est propagée par les moustiques; on sait que par des mesures de désinfection on peut détruire la plupart des moustiques pendant la période aquatique de leur existence. A flaire de temps et d'argent. Peu de chose, en somme. Si étranges que puissent paraître Nous n'insistons-.pas. ces mesures do prohibition, elles seront adoptées par les lasses de périr et de dépérir par des sociétés humaines, maladies évilables 1. (le sera une des premières réformes l'humanité future. Ainsi,à pende frais, sans qu'entreprendra grand effort, on aura délivré les hommes de leurs pires ennemis. Et si quelques esprits peu imaginatifs se figurent que jamais on. ne se résoudra à ces réformes radicales, si épouvan' tables pour nos contemporains, c'est que nous sommes La plupart des hommes impuissants à nous figurer l'avenir. sont à Ce point envahis••inVeuglés, dominés par le temps présent, qu'ils sont incapables de voir autre chose que ce qui est. ! Ils rie peuvent jamais se"figurer ce qui sera. Ils sont persuadés, humaines sont immuables. les 'pauvres gens,'que'lés'choses Ils ne savent pas plus se représenter les sociétés d'hier, que celles de' demain. Le présent les stérilise. Ils ne veulent pas savoir que tout sera autre qu'aujourd'hui, que nos préjugés, nos paraîtront querelles, nos engouements, nos timidités, et que nos petitsincompréhensibles, ridicules,'grotesques, enfants auront mieux que nous compris protéger le premier des biens, la santé. Alors aussi on fera part égaie à l'esprit la nécessité de et au corps. Car NtërjSSSITK D'IINK HYGIÙNK 5i7 SOIUALK. les ouvriers, grâce h notre lamentable inertie, aujourd'hui, el épuiqui s'abêtissent à des travaux corporels uniformes sants, deviennent des brutes; les intellectuels, qui n'exercent deviennent des débiles. Abrulissemenl pas leurs muscles, d'un côté, chétivité de l'autre, pour n'avoir pas gardé la juste du corps et l'exercice de l'esprit. mesure entre l'activité Le surmenage intellectuel, la vie fiévreuse des villes, les longs séjours (l'épuisement les connaît. ou h l'atelier, cessent d'être redoutables, à la mine toutes ces causes du moment qu'on Tout cela sera, par les soins des générations futures, réglé avec une sagesse que notre insouciance présente ignore. On empêchera sociale. ainsi l'être humain ^ d'être victime do l'organisation Mais nous n'insistons pas; car ces mesures préservatrices, nulsi elles maintiennent de l'espèce, n'auront l'intégrité lement pour effet de l'améliorer. Or nous voulons plus que de l'espèce. Nous espérons la faire progresser, aux el elle progressera si nous avons le courage d'appliquer êtres humains les méthodes de sélection méthodique qui ont le maintien donné de si admirables espèces animales. résultats pour l'amélioration des VIII LES Avant tout, RACES il faudra maines INFERIEURES. éviter tout mélange des races huavec les races humaines inférieures. supérieures Je regrette, sur ce point, d'être en désaccord avec l'opinion commune, et de ne pas partager les idées de mes amis; mais vraiment des races je ne crois pas du tout à l'égalité humaines (1). D'abord ce mot d'égalité est un non-sens. Un noir est différent d'un jaune; un jaune est différent d'un blanc. Dire qu'ils sont égaux, c'est aussi absurde que de prétendre que la pomme est égale à la poire et que le caniche est égal au boule-dogue. Les noirs, les blancs et les jaunes sont différents, absolument différents. Ils diffèrent par la taille, par l'intel- ( I ) Un livre a été écrit sur ce sujet par A. FIRMIX [De l'égalité des races humaines. Paris," Pichon, in-8, 1885, 605). Cet écrivain (de sang noir) a en faveur de la nondonné, en termes modérés, un habile plaidoyer de la race noire. Mais ses arguments ne m'ont pas convaincu. .infériorité Les très estimables écrivains noirs qu'il cite (EMMANUEL EDOUARD,DUCAS HU'POLYTE, TEKTULIEN GUILBAUD, DANTÈS FOKTUNAT, etc.), ne dépassent certainement médiocre. LTSLET GEOFFROY,qui pas un niveau littéraire est le plus grand savant — cl le seul — de la race noire, ne peut guère l -être considéré comme un mathématicien de génie. LKS HACKS .V.» Î.NKKHIKIUKS. ligence, parla vigueur musculaire, par l'aptitude aux maladies, par la couleur et l'odeur do la peau, par la forme- des lèvres, du nez, i\v<> cheveux, îles organes génitaux, par la structure du crâne, par la disposition des circonvolulions, par le poids du cerveau, par l'analomie de leurs muscles, par leur angle facial, par tous leurs caractères enfin, soildu soit de l'esprit. corps, Je ne comprends pas par quelle aliénation on peut assimiler un nègre à un blanc. Lorsque je lis les ouvrages où il est parlé de l'unité de la race humaine, je me demande si : je rêve tout éveillé. Souche unique ou multiple, il n'importe le fait est qu'aujourd'hui, aussi en 1012, ils sont différents, différents que la ligne courbe diffère de la ligne droite ; que et le soleil de la lune. l'écrevisse est différente du homard; Dût-on me crucifier, me flageller, me faire subir les tortures les plus variées et les plus savantes, jamais je n'avouerai <|ue le nègre, avec ses cheveux crépus, ses lèvres épaisses, son angle facial fuyant, ses longs bras et sa peau noire, est identique à un blanc aux cheveux blonds, aux yeux bleus, à la peau rosée. Donc il y a, parmi les individus humains, des races différentes. Si j'écrivais un ouvrage d'anthropologie, je pourrais tenter d'en faire la classification mais je et rénumération, me contenterai d'une division très simple, probablement vraie au fond, quoiqu'elle ne soit pas bien savante : Les noirs; Les noirs sont les jaunes; les blancs. les jaunes l'Afrique, et l'Amérique. occupent l'Asie, à les blancs ont l'Europe Il s'agit d'ailleurs moins d'une différence entre les blancs et les noirs —celte différence ne peut ôtr.c niée — que d'une supériorité des blancs sur les noirs. i,.\ ou On si;u<:r.TiOi\ IIUMA*INK. ne considérera pas cet oxaïnen comme nu sacrilège. Il serai! étrange qu'en noire temps, alors que tout est soumis au doute et a la libre discussion, il restât certains axiomes intangibles et indémontrés, certaines vérités de droit divin, auxquelles une profane raison n'aurait pas le droit de loucher. Je ne me laisserai pas gagner par ces naïves frayeurs. Je croirai à l'égalité des races humai nés, si l'on m'en fournit les preuves. En tout cas, je pense avoir le droit absolu de poser le problème, et je ne tiendrais pas on grande estime intellectuelle celui qui n'oserait, pas examiner froidement et sereinemenl la question, sous prétexte qu'un doute à cet à la dignité humaine et à je ne sais égard porte atteinte quelle vague et enfantine En quoi peut consister sur une autre? philanthropie. la supériorité d'une race humaine ce n'est pas par la beauté. Car la beauté est Evidemment, d'une appréciation tout à fait relative. La Vénus holtentote est, au sud de l'Afrique, considérée comme plus belle que la Vénus do Milo ou la Diane de Gabies, et nulle démonstration ne pourrait établir qu'au sud de l'Afrique on se fait une fâcheuse idée de la beauté féminine. Les Européens attribuent aux individus du type chinois ou du type japonais une extrême laideur; et inversement. Mais les deux appréciations se valent, et il est inutile de discuter, puisque aucun juge impartial ne pourra décider. Et d'ailleurs il n'y a pas à décider. La beauté ne se démontre Elle est sans rapport pas par des théorèmes géométriques. avec l'absolu, de nos habitudes et dépendant uniquement de notre éducation. La taille n'est pas la mémo dans les diverses races. Les I.KS HAI:KS INKKIUKUIUCS. M plus pelils que les blancs; mais on jaunes sont notablement no saurait dire <juo la petitesse do lu taille constitue infériorité on supériorité. ' Pour la force et lagilitô il ne semble pas musculaires, tlo bien nettes iliilerenciations. Il est qu'on puisse établir possible que les Chinois ei les Japonais soient plus vigoureux mais cola n'est que des Européens de mémo petite taille; toute statistique précise fait défaut. On connaîl pas certain,et les coureurs les exemples de belle endurance que fournissent japonais : mais il n'est pas prouvé à cet exercice, dès l'enfance, seraient L'agilité des saltimbanques japonais nous avons aussi des acrobates fort, que des blancs habitués incapables do les imiter. est extraordinaire; mais habiles. 11 y a des lut- teurs nègres dont la force est colossale; mais nos lutteurs Et puis, à vrai dire, ce n'est pas ne sont pas à dédaigner. sur les tréteaux de la foire que je vais chercher des preuves ou l'infériorité de la race. Nous avons pour la supériorité des nageurs, des tireurs, des boxeurs, des athlètes qui peuvent lutter avec nageurs, tireurs, boxeurs cl athlètes des autres races. Cela me suffit, et je ne vais pas plus loin dans la comparaison. Pour la longévité, les Européens fournissent certainement une longévité bien supérieure. Mais on ne peut assurer ethnique ou le résultat d'une meilque ce soit un privilège et privée). Toutefois un fait est cerleure bygiène {publique des âges est plus rapide chez les tain, c'est que l'évolution noirs et les jaunes que chez les blancs. A trente ans, les négresses et les Chinoises sont de vieilles femmes, flétries, ravagées. A cinquante ans, un nègre et un Chinois sont décrépits et usés. Mais les documents scientifiques, irréprochables, font défaut, et je n'insisterai pas. ti-i LA Il UN AIXK. SKLECÏION hi fécondité, il est impossible de rien dire. Car la activement dans tontes les familles, môme volonté intervicnl les pins fécondes, pour limiter le nombre des enfants. Ce qu'on appelle fécondité, chez la plupart des Européens, c'est Pour seulement le nombre D'ailleurs la fécondité d'enfants qu'ils n'est nullement ont consenti l'indice à avoir. certain d'une Au contraire, il semble plutôt que les les moins parfaites, soient plus, espèces les plus simples, fécondes que les autres. ethnique. supériorité les divers éléments constitutifs do Donc, en analysant l'être humain, beauté, vigueur, taille, longévité, fécondité, nous ne voyons pas une seule raison plausible pour donner la prééminence à une race humaine plutôt qu'à une autre.. Mais que les défenseurs de l'égalité des races n'en tirent pas avantage. Car, si, au lieu de comparer le blanc et le noir, nous avions et l'animal, nous eussions comparé l'homme été fort embarrassés pour affirmer la supériorité do l'homme. Est-ce par la beauté? Cela prête à rire. La beauté d'un cheval ou d'un renard, voire môme d'un lézard ou d'un reEst-ce par laquin, ne le cède pas à la beauté de l'homme. force musculaire? IN'en parlons pas, pour ne pas humilier nos frères humains. Et quant à la longévité, si le chien ou le cheval ont une existence plus brève que la nôtre, l'éléphant et le cerf l'ont beaucoup plus longue. Nulles supériorités pour l'ensemble des aptitudes vitales entre deux espèces ou deux races différentes. Tous les êtres vivants sont également bien adaptés à la vie. L'hirondelle vole plus vile que le moineau ; mais elle n'est pas supérieure au moineau; car le moineau se défend par d'autres armes que la vitesse. Le lièvre court plus vite que le lapin» mais le lièvre n'est pas supérieur au lapin; car le lapin peut pul- LES lu 1er et prospérer KACES J-NTEIUEUIIKS. 03 à côté du lièvre. La taupe a une vile inoins mais elle se protège contre ses ennemis perçante que l'aigle; lout aussi bien que l'aigle. De même, clans les races humaines, les noirs, les blancs,, les jaunes diffèrent quelque peu par leurs apiiludes phybien siques, mais les uns el les autres sont également adaptés aux conditions naturelles de leur de supériorité ou qu'on puisse parler vides de sens, tant qu'on n'a pas introduit logique dans le débat. existence, sans mots d'infériorité, l'élément psycho- La supériorité de l'homme sur l'animal, sa seule supérioc'est l'intelligence. rité, mais qui est formidable, Parler; les lois de causalité et d'identité; comprendre généraliser, un syllogisme, fabriquer à ses enfants le moyen de construire construire une machine et indiquer une machine scmblabb. crée un abîme tout cela, c'est l'intelligence. L'intelligence cl elle nous permet d'établir notre entre l'homme et l'animal, sur l'animal; car—sans hiérarchique que nous supériorité — l'intellien toute le d'ailleurs, puissions rigueur, prouver gence est une qualité d'ordre supérieur. De fait, si l'homme, dans la lutte pour la vie, a triomphé ni par sa ce n'est ni par sa force musculaire, de ranimai, fécondité, ni par ses qualités physiques : c'est uniquement S'il a asservi la nature vivante par sa puissance intellectuelle. et la nature inerte à ses besoins, c'est parce qu'il a étudié, inventé. Que son intelligence eût été analysé, approfondi, puissance; que son intelligence eût été plus hardie, plus vaste, plus souple, il aurait pénétré bien des secrets qu'il abordera, quand son esprit de demain, plus affiné, lui permettra de les connaître* Comme nous le disions au début de ce livre, la science moindre, il eût exercé une moindre LA Ci SÉLECTION HUMAINE. est la condition ligence, tic la puissance. Or science veut dire intelet peut-être aussi sagesse. Les trois mots sont c'est comprendre Intelligence, (inteliipresque identiques. gere). Science, c'est savoir [se ire) \ et être sage (sapere). Comqui, à prendre, savoir, être sage, ce sont trois expressions quelques nuances même idée. près, ont le même sens et expriment l;i puisque nous établissons une différence hiéentre l'animal d'après le degré de l'intelligence, Aussi bien, rarchique, nous parait-il et l'homme, parfaitement légitime de chercher si, entre les diverses races humaines, nous ne pouvons pas, intellectuelles, d'après les caractéristiques indiquer une sorte ou infériorité. prééminence VA si, on xorlu de je ne sais quelles théories démodées, on m'accuse de sacrilège, je n'en prendrai pas souci, et je mon raisonnement. continuerai Nous disons, — et nous avons parfaitement le droit de le est supérieur au singe, parce qu'il est plus dire : — l'homme d'hiérarchie; intelligent le singe. Cola suffi!. Nous n'invoquons ni ni la beauté des formes, ni la féconmusculaire, que l'agilité dité : nous un critérium prenons unique, l'intelligence. C'est assez pour un classement hiérarchique, et nous disons nettement : l'homme est supérieur au singe. Supposons, au lieu du singe, une race humaine d'intelà la nôtre : la conclusion sera exactement ligence inférieure la même. Soit une race humaine débile, et une autre race humaine, ne ferait-on d'intelligence pénétrante, pas preuve de timidité puérile en n'osant pas dire : la race est supérieure à la race imbécile? intelligente d'intelligence des races humaines, nous prenDonc, dans la hiérarchie drons la puissance intellectuelle pour mesure du classement, Li:S HACKS :VMS ne nous occuperons ni des autres de la taille, INL-'KIUKIJHKS. (ft ni de, la beauté, ni de la force, ni du corps. Elles sont équiqualités Mais il reste l'intelligence. à peu près. valentes,.ou Toute la question est donc de savoir si .l'intelligence esl les hhmes et les jaunes. Si elle est égale chez les noirs, Si, au égale, il n'y » piis de rares humaines supérieures. elle contraire, elle dilïère, servira de base à notre classifi- cation. te dogme sacro-saint de l'égalité des risque d'offenser hommes, nous ferons cette classification. Il esl regrettable ne puisse pas, pour disposer d'un 'qu'on Au document l'aire une épreuve précis, d'une expérimentation cent entants blancs, élever avec même collège, progrès, sciences comparer naturelles, On aurait livres et les mêmes là. un ans h un petit enfant encore. Pour d'appréciation une conclusion. de celle extrême- conclusion. Car en apparence très rigoureuse, est en réalité vices profonds. La précocité des uns et des on ne pourra comparer un nègre pas semblable, de douze fait dans le maîtres, élément permettant peut-être faudrait se méfier Cependant'il autres n'étant la valeur suivre leurs années, pendant quelques leurs talents pour les mathématiques, les la composition le dessin, la littéraire, musique. ment utile, l'expérience, entachée de toute irréprochable, prendre, par exemple, cent pelils négrillons, cent jaunes ; les les mêmes el, qui aurait appelle motifs de même âge, qui sera tout à la comparaison ne serait le penser. 11 y a beaucoup pas aussi fructueuse qu'on pourrait de variétés aussi dans dans la race nègre; il y en a beaucoup la race jaune; et il n'y en a pas moins dans la race blanche. Ce qu'on d'autres blanc race encore, noire, race blanche, race jaune, c'est 00 LA SÉLECTION IIUMAJNK. une abstraction, tant sont variées les sous-divipresque sions ethniques des groupements humains fondamentaux. Dans quelles races blanches,dans quelles races noires, va-t-on recruter ces écoliers? En lin, quoique une expérimentation sur trois portant cents individus soit déjà de quelque ampleur, elle est tout à fait insuffisante pour juger définitivement une question aussi grave. Mais celte expérience aurait un plus grave défaut encore. Supposons qu'on ait classé les trois cents enfants d'après un problème de mathématiques, une version latine, une narration française, un dessin linéaire et une composition d'hisdéfinitive ne serait pas adéquate à ce toire; la classification que nous devons appeler l'intelligence. 11 y a eu eilel, dans l'intelligence, deux autres éléments, uc qualité bien supérieure aux facultés de mémoire et d'assimilation. 11 y a le caractère qui permet à l'homme d'être maître de ses passions et de ses vices; il y a l'invention, l'éclair le progrès. Or un concours scolaire ne imprévu d'où jaillit cette faculté permet de juger ni le caractère, ni l'invention, et imaginer quelque chose de créatrice, qui fait découvrir nouveau. lutte entre Donc, pour toutes ces raisons, celte singulière même si elle était noirs, jaunes el blancs, poursuivie donnerait des résultats imparfaits méthodiquement, que, d'avance, on aurait tout droit de récuser : car elle est. limitée et quant à la valeur des quant au nombre des concurrents épreuves. 12h bien! nous avons mieux : beaucoup mieux. La comparaison ne porte pas sur (rois cents enfants : elle d'êtres humains, de ton! porte sur près de cent milliards LES RACES JNFEHIEUHES. 67 Age. Kilo ne durera pas deux ou trois années, mais elle a ^luré depuis cinquante siècles. Kilo ne met pas en relief cermais bien toutes les qualités taines qualités de mémoire, le caractère, et l'invention, autant que la intellectuelles, des choses. 11 ne s'agit pas seulede version latine et de dessin, mais de tous les arts, de toutes les sciences, de tous les actes. La multiplicité et la complexité des épreuves font de qu'il ne peut y avoir de fraude : et, comme des milliards compréhension générale ;ment de mathématiques, sont appelés, il n'y a pas de hasard à alléguer. Tous les individus vivants ont participé, sans le savoir, à ce vaste concours, à cette colossale rivalité d'intelligence a été le théâtre. générale dont notre petite'pianote Cette épreuve prolongée, déciuniverselle, irréfutable, Tous les êtres humains humaine. sive, c'est la civilisation ont été appelés à y concourir. les résultats et Voyons-en concurrents cherchons à faire la part des uns et des autres. les nègres aux blancs. D'abord, comparons La comparaison est facile et peut être résumée en une ligne. Les noirs n'ont rien apporté. Us ont, d'une manière éclatante, le dernier rang sur tous les points. Dans les sciences, ils n'ont ricil. Quel est, dans l'histoire de la chimie, de la bio- (les mathématiques, de la physique, logie, le nègre qui a laissé un livre, un théorème, une expérience, une découverte? Quoique je n'aie pas la prétention do connaître les noms de tous les savants dignes de mémoire» sais assez pour être assuré qu'aucun savant nègre ne peut être comparé à AitcimifcuK, KÉPLKH, GALILÉE, NEWTON, LAVOISIE», DARWIN, PASTEUR. Si encore les nègres pouvaient compter quelque honorable savant, de cinquième ordre ou de j'en GK LA dixième ordre! SKLHCTIOK HUMAINE. Mais ils n'en onl ou pelil, de pas un seul,grand le suppose. Les nègres sont mal quelque rang infime qu'on doués pour la science : ils n'ont rien inventé, ils n'ont rien ils n'ont le plus médiocre découvert, pas écrit ouvrage de vulgarisation, .le ne suis mémo pas bien certain qu'ils soient tous nos livres. aptes à comprendre Pour les lettres et les arts, c'est exactement chose. L'architecture nègre, ce sont les paillotes. ture ce sont les dessins nègre, informes dont la même La peinils ont bariolé leurs La musique guitares. nègre, ce sont les charivaris cafés arabes ou les mélopées traînantes et monotones, des non en naviguant de quelque charme, qu'ils chantent dépourvues sur les rizières. à Mais il y a loin de cette plainte rythmée HKETIIOYKN, Viiiini cl WACNKH. aux JIOMKHK et SOPIIOCLK, SIIAje connais KI:SI»EAIII-;et IMOLIKHK, SCIIILLKK et VICTOR HUGO, mais j'ignore totalement les grands ou les grands penseurs du artistes Quant monde lettres, noir. 11 faut donc leur attribuer la même place dans l'art que Ce ne sont pas de dans la science. Toute l'industrie des nègres qui fer, les bateaux est l'oeuvre des blancs. ont imaginé l'imprimerie, à Indice, des télégraphes, les chemins la photographie, l'aviation. Ils n'ont ni l'assistance pas su fonder publique, ni une seule la lettre institution de change, sociale; ni le gou- vernement Ils donner parlementaire. n'ont même pas une pu se créer une langue stable, Les deux ou trois petits ridicules el s»; Etats patrie. gouvernés par des nègres sont déchirés par desjdissensions en pleine l'anarchie et la cupidité féroces; y sévissent LES vigueur. Pendant HACKS bien INFKIUKUKES. des siècles, ils ont ils n'ont rien pu y établir: l'Afrique; un empire quelconque. do constituer en tribus qui no connaissaient que avec des armes été les maîtres des guerres monothéisme que des fétichisnies le paganisme admi- de JÉHOVAH, la douce de MAHOMI;T. apostolat du CHRIST et le belliqueux mystique Les jaunes ont BRAH.MA et HOWDIIA. En somme croyant et leurs religions politiques sciences et de leurs arts. Donc l'expérience est décisive. Donc est faite. une comparaison peut du nègre et celle du blanc. gence raisonnements miques, L'arbre mais philanthropiques sur les résultats des basses superstitions, Leurs Elle six grandioses les ont faites, l'Ame de ceux qui reflètent qui les recevoir d'un Dieu. Mais l'Ame se reflète dans leurs puérile, lettes et leurs gris-gris. leurs de pillage enfantines. d'Ilo.MHRi;, le féroce religions de il leur a été impossible était divisée L'Afrique En fait do religion, ils n'ont inventé Nous, les blancs, nous avons grossiers. rable fi9 Elle être sont noirs, très leurs amu- à la hauteur a été longue établie entre de et totale. l'intelli- Elle ne s'appuie ni sur des ni sur des déductions anatomêmes de celle intelligence. d'une race se juge se juge à ses fruits. L'intelligence à ce qu'elle a produit. Les noirs n'ont produit Cherchez, que le néant. les dictionnaires, creusez, analysez. Interrogez les statistiques cl les almanachs, et vous ne trouverez pas le nom d'un seul nègre qui ait été éminent, comme savant, comme artiste, comme penseur. On cite rite, dent d'un homme toujours l'exemple M. DOOKER WASHINGTON, qui est nègre, ftoosjïVHi/r a invité un jour à dîner. do quelque méet que le présiMais, au risque 70 do LA SELECTION HUMAINE. faire de la peine à cet honorable écrivain noir, je necrois pas que son nom compense à lui tout seul les noms de PHIDIAS, de VIRGILE, de DANTE, de DESCARTES, d'ÀRisïOTK, de VOLTAIRE, de KANT et de GOETHE. D'un côté tous les génies WASHINGTON, de l'autre de l'Allemagne La balance l'Espagne. Rome, Même citer. l'exemple 11 nous donne et de la France, n'est pas égale. de M. côté, M. BOOKER de la Grèce et de de l'Angleterre BOOKER WASHINGTON est et de bon à de ce que la race noire est de produire, de cinquante capable après un enfantement siècles. C'a été le maximum de son effort, el son épanouissement. Il y a eu M. BOOKER WASHINGTON, et nul autre. Voilà l'unique faveur la mesure témoignage que de leur puissance les nègres intellectuelle. en puissent alléguer On me permettra alors de penser que M. BOOKER WASHINGTON est une exception,, et que celte exception ne prouve rien. ne pas dire à haute voix ce qui est notre conPourquoi viction intime Les dimensions à tous? La race du crâne noire el les formes est une race inférieure. du cerveau la rapproenfantine. Peut- des singes, et l'intelligence est restée des siècles, la race noire sera-l-ello être, par le progrès assez pour devenir, d'ici à quelque milliers capable d'évoluer, C'est fort possible; d'années, mais, l'égale de la race blanche. chent n'en pouvons rien savoir, et les plus habiles ne sauraient à cet égard que des conjectures émettre fantaisistes. Peu La question n'est pas là. importe. nous 11 ne s'agît ni du passé, ni de l'avenir, la race noire est Or, à l'heure présente, rieure à la race blanche. Nous n'avons davantage. plus loin. L'infériorité est éclatante, mais du présent. inféradicalement pas voulu et il est inutile en dire d'aller LES -RACES INFÉRIEURES. 7i Faisons une hypothèse. Imaginons qu'il n'y ait jamais eu de nègres, ni au Congo, ni en Ethiopie, ni en aucun point de Est-ce que noire civilisation en serait changée? l'Afrique. à notre culture générale? Aurions-nous Que manquerait-il une seule expérience, un seul livre de moins? une seule des ouvrages que nous lisons? Paris resligne à retrancher terait identique à Paris, Londres à Londres, Berlin à Berlin ( l ). L'oeuvre de la race noire a été égale à zéro. Des millions et des millions de nègres ont respiré, vécu — et souflbrt aussi, les malheureux! — sans aucun profit, ni pour l'humanité présente, ni pour l'humanité future. Toute cette immense population de humaine, par suite de l'imbécillité son intelligence, n'a pas fait avancer la marche en avant de l'humanité et les milliers de bestiaux plus que les milliers peuplent depuis des siècles les pampas du Sud-Amé- qui rique. Et, si l'on m'accuse ici d'être cruel, c'est qu'on ne m'aura dans la Revue (13 nov. (1) M. FHAXCKS HOGGAX ;i donné 1910, 527Il ne m'a pas convaincu et Tari nègres. 538) un aperçu, sur la littérature plus FniMiN. que Et seraient apporte, Parmi nègres. DuNDAR.Mais, les meilleures en effet faut-il sans il poètes dement encore parle dire combien de secondes cite et les exemples cite, qu'il qu'il à faire conclure à l'impuissance des PHYLLIS WKYATLY et PAUL LAWREXCK leurs l'avouer,j'ignorais sont doute,ne s'élèvent et s'abaissent esprits rêves me viennent, oui, et ils du gâteau de pomme quand GAN nous noms de nature plutôt les les du un pas d'une sans cesse, noms; éclatante même et les poésies supériorité: raiand je dors. citées, « Mes Les me tiennent la croûte il » M. Hou- cuit calculateur individudont comme prisonnier au four dans la cuisine. THOMAS FULI.BR qui pouvait on lui indiquait l'âge avait rapivécu Parmi les musiciens, GOLERIDGE TAYLOR; enfantin). les sculpteurs, Miss WAUVICK et Miss EOMONIA LEWIS; parmi les parmi IL 0. TAXNKR; parmi les journalistes, Mrs TKRRELL. Mais il est peintres, difficile de prétendre de ces noirs ne sont pas plongés que les noms dans une (problème profonde obscurité. 72 LA SÉLECTION JIIJMAIMC. pas compris. J'ai une vraie sympathie pour ces pauvres noirs, ces èlres doux et faibles, victimes île notre méchanceté el de notre cupidité. Je ne voudrais pas faire quelque peine au plus infime d'cnlre eux, et d'avance je m'excuse de ma rude franchise. Mais ma sympathie pour les individus, consciences humaines capables do douleur, tion pour la race. ne va pas jusqu'à l'admira- 11ne faut pas confondre un sentiment de pitié avec un d'autant plus que ce jugement jugement, comporte une conclusion précise et impérative. Tout mélange de cette race dégradée avec la nôtre ne peut être que funeste. la race jaune et la race blanche Comparons maintenant au point de vue de l'intelligence. On a vu que, pour classer la race noire cl la mettre résolument au-dessous do la race blanche, il n'y a eu ni difMais pour la race jaune, ficulté, ni hésitation. pas do même, et on doit être moins affirninlif. il n'en va la question objectivement, sans parti pris, et, autant qu'il dépondra de nous, sans préjugés. Ceites les Chinois et les Japonais ont une très antique civilisation. Ils ont cultivé les arts et les sciences depuis Examinons Leur organisation sociale est assez compliquée, longtemps. et même, à certains égards, supérieure à la nôtre. Ils ont eu des poètes, des philosophes, des hommes d'Etat. Cinq cent millions d'hommes de même race, c'est une quantité qui el qu'il ne faut pas traiter avec dédain. n'est pas négligeable, Pourtant, à tout prendre, je ne saurais conclure lité intellectuelle des jaunes et des blancs. Pour les sciences d'abord. Quand nous à l'éga- éludions les LES HAGES sciences mathématiques, nous n'avons à pas tenir T.i INFERIEURES. physiques, de complu sociales, biologiques, ce :juc les Chinois ont fait : car c'est si pou de chose que ce n'est rien. Dans toire des sciences, la Chine cl le Japon no comptent observations Qu'ils aient fuit quelques astronomiques, Je me hasarderai possible. à penser, pourtant, l'hispas. c'est mon malgré incompétence, que KÉPLEK, COI'EHNU:, GALILÉE, NEWTON, LAIT-ACE, LE VERIUEU ne doivent pas une parcelle de leurs découvertes rien, à la science ne leur La physique El quant à la médecine, des Chinois. non plus que la biologie. que l'inocula lion de la variole est vrai en somme, une pratique vient très doit s'il de Chine, c'est, et assez barbare. empirique UippocitATE, GAI.IEN, HAUVEY, LAENNHCet PASIEUH n'ont recours à la science des Chinois faire leurs pour pas eu décou- vertes. On dit la boussole, et la qu'ils connaissaient l'imprimerie dans trouve poudre à canon. Ce sont là affirmations qu'on tous les livres de l'enseignement Encore faudraitprimaire. il savoir ce valent. étaient môme si elles Mais, qu'elles il n'en reste pas moins avéré que GUTENHERGet HOGEK vraies, BACON n'ont pas été puiser leurs découvertes dans les ouvrages chinois. À supposer su tirer parti. ils ne l'ont ils n'en ont pas qu'ils aient eu la boussole, À supposer qu'ils aient connu l'imprimerie, à. aucun il vaudrai! employée usage. Vraiment mieuxn'avoir au hadues peut-être pas fait ces découvertes, sard, que de les avoir faites, et pendant plusieurs siècles de n'avoir mince profil. Peut-être ont-ils en pas su en tirerleplus la boussole chinois avant nous; mais ce ne sont qui ont découvert l'Amérique, Peut-être ont-ils connu l'imprimerie pas des navigateurs les pôles et l'Australie. avant GurbMiKitG ; mais 1\ LA les impressions chinoises HUMAINE. SELECTION font piètre presse européenne. Il est vrai que les Chinois figure considèrent à côté de noirela science et l'in- indignes de fixer l'attention d'un sage. Tout notre gigantesque machinisme ne les émeut pas : ils attribuent plus d'importance à l'urbanité, à la douceur des mo3iirs, au langage choisi, au respect des dustrie comme ancêtres, traditions des exercices inférieurs, au culte des anciennes familiales, doctrines, à la vénération au maintien des des vieux moralistes. Bref ils dédaignent la science; ils n'ont pas cette volonté du progrès qui est comme la trame de notre âme occidentale collective. réelle pour la impuissance science? Je serais tenté de le croire. Si vraiment, comme ils est plus vieille que la nôtre, s'en vantent, leur civilisation siècles, restés immosont-ils, depuis vingt-cinq pourquoi Ce dédain cache-t-il une pas un aveu d'impuissance? La conquête des vérités profondes cachées sous l'apparence des formes est d'une si étrange attirance qu'on ne voit pas ayant goûté à cette recherche, on par quelle aberration, l'abandonne. Sans doute c'est qu'on ne peut aller plus avant. biles? Celle immobilité n'est-elle 11 y a des arbres qui, après avoir grandi, fleuri, fructifié, Us semblaient faits soudain s'arrêtent dans leur évolution. ils pour monter aux nues, et voici qu'arrivés à mi-route des arsans pouvoir dépasser la hauteur s'atrophient, bustes voisins. Us n'ont ni la noble stature, ni le port majes: ils restent rabougris, avec leur tueux des chênes d'alentour maigre branchage d'arbrisseau. Je ne dirai jamais que c'est dédain pour la hauteur; sance. je conclurai plutôt que c'est impuis- LES Pour «AGES INFERIEURES. 7o les sciences les sociales, historiques, linguistiques, est un droit coulumier, rien fait. Leur droit la torture Leur joue un rôle prépondérant. n'ont Chinois où baroque, et d'incohérence. de bizarrerie langue est un prodige Leurs oeuvres littéraires et artistiques sont loin d'être nulles. Mais pourtant elles n'ont exercé que bien peu d'influence sur les nôtres. —Mon à cet égard, n'est opinion, Qui donc, en pareille matière, opinion personnelle. immuables?—Eh fixer des règles esthétiques prétendrait tout le théâtre bien, pour ma part, je donnerais chinois, qu'une avec ses vingt-cinq Hamlet et OEdipe; pièces (que je n'ai pas lues), pour tous les philosophes chinois, y compris de CONFUCIUS, pour les Pensées do MAHC-AUHÈLE et la Critique la la raison pure; toutes les pagodes de la Chine, y compris et la Sainte-Chapelle; muraille, grande pour le Parthénon tous les Bouddhas Gladiateur mille ventrus tous et de l'Asie, grotesques le pour les éventails, paravents, porcebibelots du Céleste laines, entier, Empire pour parasols, un tableau do REMIIRANDT; et les cymbales, chinois chapeaux mourant; du monde et cacophonies BEETHOVEN. , Si nous que leur n'avons civilisation pas, jusqu'ici, a pu, jusqu'à à quelques chinoise. Môme confondre, sation même tecture; oriental, même religion; dédain des sciences; du passé. figé dans la répétition ils ont compris Mais soudain lité. voulu Au lieu profiter fiévreusement, do rester séparés de c'est parlé des Japonais, ces dernières années, se nuances légères une symphonie pour près, même archilangue; même art immobile, le néant de notre avec la civili- de cette civilisation, immobiils ont des progrès avait conquis, et alors, qu'elle ils se sont initiés à nos systèmes mécaniques, 70 LA militaire, SÉLECTION pédagogique IITMAINE. cl financier. Ils ont tout imité : le cl l'instruction les loges parlementaire obligatoire; et les gros budgets; les obus à mélinite et les maçonniques cuirassés; les laboratoires de zoologie et les cbemins de fer; les quotidiens à grand tirage elles bateaux sous-marins. régime Même ils ont ils sont très demi excellé dans celle braves, cl qu'ils du tsar, ils ont pourrie d'éclatantes victoires. imitation; et, comme avaient devant eux l'armée à remporté contre les Russes Le respect du fait accompli est si puissant, le culte de la force est si invétéré qu'aussitôt les journalistes de l'Europe, — des — ont conclu, sinon à la comme on sait, penseurs, des jaunes sur les blancs, au moins à l'égalité insupériorité tellectuelle des jaunes et des blancs. Ils n'ont pas voulu voir, ces philosophes, n'est pas l'invention, que l'imitation qu'on sans être capables peut acheter des cuirassés en Angleterre, de les construire (encore moins de les {inventer), et qu'une de soldats formés à la discipline eurocourageux, péenne cl pourvue d'armes européennes, peut se battre avec succès cou Ire de mauvaises armées européennes. troupe La bataille de Moukden ne me fera pas conclure à la du génie asiatique sur le génie européen,plus supériorité de Sedan ne me fera conclure à la supérioque la bataille rité du génie allemand sur le génie français. Pourtant l'exemple donné depuis quelques années par les Japonais est très remarquable. ont une puissance extraordinaire 11 prouve que les jaunes cl d'imitad'assimilation tion. leur force Mais, en réalité, il ne prouve aucunement créatrice. Avant 1860, comme après 1860* le monde civilisé demeure le monde qu'ont fait les blancs. Les jaunes n'y sont pour rien. Ils ont adopté nos canons, notre code, notre ma- I,ES INFERIEURES. RACES 77 Mais leur part dans l'invention de ces ni ère de gouverner. choses est nulle. Nous n'avons pas eu besoin d'eux pour orgamiliniser noire vie sociale cl noire merveilleux (?) régime du contraire, laire. Jusqu'à preuve de même à l'avenir. nous croyons en sera qu'il ce que je disais lout à l'heure il n'y Supposons que, sur la planète terrestre, sans l'immense el la Méditerranée, Asie, l'Europe Je répéterai pour les noirs. les jaunes pour ait eu que sans la sauvage En quoi l'humanité serait-elle.moins Afrique. il y aurait eu l'Egypte, et l'Afrique, Sans l'Asie avancée? et la France, et l'Allemagne, et la Grèce, el Rome, cl l'Italie, et l'Angleterre, avide de liberté et lout ce monde civilisé cl de connaissance, d'aujourd'hui marche vaillamment qui, à la Rien ne serait de la vérité. conquête changé par l'absence ni Nous n'y aurions de la race jaune. perdu ni un théorème, aurions une expérience, ni une machine. Nous quelques de moins. potiches Notre morale serait vient restée de SOCHAÏE, du CIIHIST. la même; car de MAnc-AmifcLis, notre morale de KANT. Le des Yédas, génie de HOUDIIA, el les fantasmagories n'y ont rien mis, fort heureusement. — le el des L'idée du progrès progrès de la race humaine — toute notre action et dirige individus humains inspire : elle est. loute notre conduite. Celte idée n'a rien d'oriental fumeux même contraire pensée orientale. laissions contaminer à la Nous ferions fausse de par les hommes la glorieuse Home comme jadis s'est laissée envahir rOrient, notre Suivons par les moeurs asiatiques qui l'ont perdue. nous suivre, chemin vers le progrès. Si les jaunes veulent roule si nous tant mieux. ouvrir nous S'ils des écoles, consentent à construire à marcher dans le même des télégraphes, sillon, et à éditer ù des LA 78 SKLKCTION HUMAINE. c'est fort journaux, nous rendre justice, bien, à la condition que nous sachions et comprendre que les écoles, les téléet les journaux viennent de nous, et de nous seuls. graphes Il faut conclure. Puisque le classement des races se fait de l'homme se juge puisque l'intelligence par l'intelligence, tout au bas aux résultats obtenus, nous mettrons résolument des races humaines, la race noire, de l'échelle hiérarchique de penser et d'innover, impuissante à se constituer : puis, au-dessus d'eux, et très loin d'eux, la race mais brave, laborieuse, peu inventive, peu créatrice, incapable en nation jaune, apte à une assimilation et enfin, tout à fait au-dessus des deux races, la race blanche, qui a tout fait dans le monde sociale savante, inventé actuel, qui a créé une organisation des milliers d'industries, rapide; asservi la matière et l'animal à ses volontés; conquérante, parla science, de toute notre planète. - Ce ne sont ni des théories, ni des fantaisies : c'est la réalité même, avec toute son éblouissante brutalité. IX LES Nous avons RACES BLANCHES. semble supposer (jvie la race blanche est homogène. Il n'en est rien, mais les mélanges ont été si fréquents et si compliqués qu'il esl impossible, pour les peuples île l'Europe avec quelque précision actuelle, de déterminer Tout s'est confondu, et la confusion l'origine ethnique. augmente chaque jour. — ce un livre d'anthropologie, Si j'écrivais que m'interdit une incompétence les diverses absolue, — je mentionnerais subdivisions la presque de la race blanche totalité des : les Caucasiens, c'est-à-dire les Sémites (Arabes, Européens; Egyptiens et Israélites) ; les Finnois et les Indiens. Les Finnois constituent une population peu nombreuse, dont l'origine est bien obscure encore. Les Indiens de raco blanche, peu nombreux aussi, innombrables tribus indiennes. Restent part, sont restés isolés des autres d'une et les Caucasiens, c'est-à-dire, et les Juifs; d'autre part, tous les autres les Sémites les Arabes Européens. Entre ces deux races, au point de vue de l'intelligence, il n'y a pas, croyons-nous, de prééminence possible à éta- <S0 LA SELECTION HUM Al.Ni-:. Mir. Encore arabe que mon admiration pour la civilisation ou la civilisation juive soil médiocre, je n'aurai pas la témérité de prétendre que les races sémitiques sont inféaux races caueasiques. Celles-là, à la t'ois très diverses et. très semblables, constimais ces diverses nationatuent des nationalités ditlerenies; lités ne répondent nullement à des (jroupcnicnls ethniques. rieures Ce qui fait une nationalité, c'est, un ensemble de tradine joue qu'un rôle très tions, où l'origine ethnographique modeste. Langage, imeurs, religion, histoire, volonté natioune nation. L'anthropologie n'a nale, tout cela constitue rien à y voir. En France, en Angleterre, en Italie, en Allede races blanches magne, il y a eu le mélange inextricable autochtones et de races blanches envahissantes. Toute déliet d'avance, elle serait condamnée à est impossible, l'erreur. contiennent France, Angleterre, Italie, Allemagne des populations absolument dissemblables. mitation Aussi bien, dans l'ouivre générale de la civilisation, la de ces peuples divers a été la même, à pou près. contribution La Grèce a commencé; la Grèce, notre mère, qui a créé les arts et les sciences; la Grèce, dont nulle nation n'a égalé la Puis il y a eu Rome, qui, puissante et féconde intelligence. avec son merveilleux a mis l'ordre et la génie organisateur, loi dans le monde. Puis plus lard, Italie, France, Angleterre, Allemagne, Espagne, ont eu une floraison de grands hommes, de notre race, si bien que nul de ces qui sont l'honneur nobles pays ne peut sérieusement prétendre à la supériorité. Nous sommes les enfants des mêmes races blanches, diversement et confusément mélangées. Presque sans métaphore, nous sommes des frères. Ce serait folie que de chercher quelque différence ethnique essentielle ou quelque I.KS HACKS intellectuelle. prééminence de Huoo LAVOISIER, et KLAiNOHES. 81 de VOLTAIRE, de Les. compatriotes PASTEUR n'ont rien à envier aux de de DANTE, de RAPHAËL, de GALILÉE et de VOLTA, pas plus qu'à ceux de LUTHER, de LEJUMZ, de KANT et de BEETHOVEN, OU à ceux de SHAKESPEARE, de LOCKE, de NEWTON, compatriotes de DARWIN. Pour moi, comme je me considère et j'en conçois créateurs, Ainsi la fusion dans mon patriotisme le compatriote de tous fierté. quelque des races prolongée Si donc une la race blanche homogène, sélection est à faire parmi les faudra suivant pas faire de sélection mais suivant les individus. ethniques, s'agira noire, sance blanches une race constituer les divers Au d'Européen, ces glorieux a fini par européenne. il ne blancs, groupements contraire, lorsqu'il de la race et, à plus forte raison, jaune, et surtout notre puispour augmenter pour conserver, il faudra non plus la sélection inmentale, pratiquer dividuelle, de la race comme avec nos en écartant tion spécifique, races inférieures. frères résolument les blancs, tout mais mélange la sélecavec les X CROISEMENTS DES AVEC RACES LES RACES BLANCHES INFÉRIEURES. Le simple bon sens fait déjà supposer qu'en la croisai! I avec une race inférieure, on introduit dans la race supérieure un élément qui la vicie, La théorie : la pratique le confirme. Pour les animaux, cela est incontestable. Le phis ignorant des éleveurs n'ignore pas cette vérité très simple. Ne l'indique serait-ce pas bien étrange qu'une telle loi, absolue pour tout animal, n'existât humain? Mais pas pour l'animal celte étrangelé n'est pas à craindre. La vicialion des races supérieures par l'union fait aussi évident que avec les races les faits inférieures les plus évidents est un de la biologie. Les métis, les mulâtres constituent une population des plus médiocres. Sauf de très honorables exceptions, ils sont au Brésil, vicieux, paresseux et imbéciles. Aux Philippines, dans les Amériques du Centre et du Sud, on peut observer les tristes effets do ces métissages. bien entendu, ne peuvent ception, d'un certain niveau social. Partout, Tous ces métis, sauf exjamais s'élever au-dessus ce sont les blancs qui, par CROISEMENTS DES RACES BLANCHES. 83 leur activitô et leur intelligence, possèdent la richesse, l'inJluence, le pouvoir et le talent. et de. Cependant il se fait un lent travail d'acclimatation sélection dam le sens blanc, de sorte que peu à peu la population brésilienne, malgré les fortes proportions de sang- noir et de sang indien qui l'ont souillée,tend à revenir aii type blanc. Une mulâtresse préfère un blanc à un mulâtre, et il ne se rencontre à guère que des négresses pour consentir tend à disparaître ; elle épouser un nègre. La race inférieure devient de moins en moins nombreuse; apl'immigration porte sans cesse de nouveaux-blancs, toujours renaissants, tandis que les nègres, abrutis par l'alcool et décimés par la tuberculose, disparaissent peu à peu. On peiit donc prévoir le moment où la population sud-américaine sera une sorte de race nouvelle métissée, avec très peu do nègres purs et . . 1res peu d'indigènes purs. On ne peut pas dire que ce résultat soit heureux. La robuste et vaillante race bispano-porlugaise n'a rien gagné à ce mélange. Une hiérarchie s'est établie; et les métis sont, dans la nation même, une sorte do rebut. Combien plus sagement ont agi les Anglo-Saxons du NordIls ont résolument repoussé toute union avec la Amérique! race noire. Les huit millions do nègres que comptent les Ltats-Unis ne se mélangent absolument pas avec la population blanche; et les unions entre blancs et négresses sont relativement mérares, de sorte épie la race anglo-saxonne, îles Français, des Italiens, des langée à des Allemands, Scandinaves, mails pure de tout alliage avec les races infé> rieures, a gardé toute sa beauté et toute son intelligence. Assurément on trouverait eu et là quelques exemples de mulâtres et de métis très bien doués au point de vue inlel- \ 111] M AIN E. le père, le général DUMAS, dont la mère était blanche?), franchement mulâlre(mais les plus intelligents du les hommes être cité parmi ALEXANDBK lectuel. { S KI, lï ( ;T 10 X LA 84 était peut xixe siècle; mais DUMAS, dont cas est unique, de sang noir (I j. son qu'un huitième VA puis il ne faut Nous le avons donc la sélection humaine, il n'avait dos exceptions. pas légiférer d'après de droit de dire que le premier principe interdire c'est de formellement l'union avec les femmes des blancs et d'ailleurs d'une autre race, race jaune ou race noire. avec les races jaunes n'est pas à du métissage au moins. — Les jaunes nous — actuellement ils n'ont pas à subir la proinstitutions sociales; Le danger craindre pour ont leurs miscuité Ghine, aux Indes, en huloà l'esclavage; et la famille, est assez fortement constituée an Japon el en Chine, duc pour que le mélange ne soit pas un danger tution soit florissante jaune avec la race blanche Peu importe menaçant. que la prosti: la dans tous les ports de l'Orient de l'élément est inféconde, el ce n'est pas communément qu'il prostitution et Européens. s'établit de légitimes mariages entre Asiatiques Mais il n'en sera peut-être et il faut pas ainsi à l'avenir, l'avenir. Ne parlons donc pas des jaunes, mais des prévoir de la race blanche avec la race Jioire n'est Le mélange : c'est un danger réel, urgent, chimérique pas une crainte de tout un continent. qui menace la prospérité e!froyablc,el du Sud est contaminée Si l'Amérique par les races infénoirs. il est à craindre au bout de quelques que l'Europe, car les métis de l'Amérique années,n'en palisse à sou tour; du Sud ont la prétent'on de se dire des blancs, elon ne voit rieures, (I) Je ne saurais dire quelle était la proportion granit poète POUCHKINE. de sang noir chez le CROISEMENTS DES II ACES 8F» BLANCHES. pas comment se pourrait empêcher l'infiltration ment mauvais dans le noble sang européen. tic cet élé- Le péril est d'autant plus grave qu'il est moins apparent. On ne saisit pas tout de suite les différences d'intelligence, de caractère, d'empire sur soi, d'invention, de fermeté, de robustesse, qui sépareront une population d'Européens et une population de métis. Au premier abord, les deux agglomérations humaines semblables. Mêmes langues, paraissent mêmes immirs, mêmes vêtements, presque mêmes visages, sauf quelques traits ataviques ne frappant guère qu'un obser— celle force subtile et invateur avisé. Mais l'intelligence délimiter les caracsaisissable, dont on peut si difficilement tères— sera viciée par d'imperceptibles nuances. Nul homme supérieur ne naîtra de celle population de métis. Elle s'enfoncera dans la paresse, ou s'épuisera dans une vaine agitation; incapable d'énergie, plus incapable encore d'invention. La stagnation aura remplacé le progrès. Non qu'une foule européenne, celle de Paris, de Berlin, de Londres ou de Milan, soit d'une supérieure intelligence, commandant le respect et l'admiration. Hélas! Ces hommes assemblés ne sont ni beaux à voir, ni intéressants Ce qui se débile de sottises dans ces réunions et la moralité individuelle semblable; infimes personnages est terriblement de loin à entendre. est invrai- chacun de ces de la moralité idéale que nous concevons. Mais enfin cette masse humaine, si incohérente, si imbécile qu'elle soit, porle en elle le germe de l'avenir. Elle a un potentiel très élevé. L'intelligence de ces passants n'est pas d'une moyenne très haute, mais il y a peut-être parmi eux quelques esprits remarquables, perdus dans une foule médiocre. foule naisse un jour médiocre Surtout il est possible que de cette quelque créatrice et féconde 80 LA SÉLECTION HUMAINE. S'il s'agissait d'une assemblée de métis ou de intelligence. on ne pourrait rien espérer de semblable. mulâtres, Les degrés de l'intelligence ne s'apprécienl que par des nuances mais ces faibles nuances une faibles, prennent importance extraordinaire par les résultats. Entre un homme de génie et un homme vulgaire, il n'y a, quand on les aborde cl qu'on les entend parler, que des transitions peu saisissables. De même entre un tableau original et une excellente copie. Il faut vraiment y regarder de très près pour Ce ne sont s'apercevoir que la copie ne vaut pas l'original. que de minuscules détails : mais ces détails minuscules sont tout. L'original vaut un million, et la copie vaut cent francs. Le même air, qu'il soit chanté par LA PATTI OU par une honorable cantatrice, c'est presque la même chose. Alais cetle légère différence crée un abîme. Donc il faut garder notre intelligence de blancs, encore ne diffère do l'intelligence des mulâtres que par différences. Mais ces différences, multipliées, d'imperceptibles et accentuées par l'hérédité, sont celles qui font grands les hommes et supérieures les races. De tout le patrimoine que qu'elle nous ont laissé Nous n'avons nos ancêtres, celui-là est le plus précieux. pas le droit de le compromettre. Imaginons un éleveur qui, après de longs et patients efforts, ait pu obtenir enfin une race fine et puissante. 11ne va pas, de gaieté de cour, mélanger à celte race pure une autre race inférieure. 11 n'en a garde; car ce serait folie. 11 sait sera l'adulparfaitement que le résultat d'un tel croisement tération de la race primitive, soit immédiatement, soit au bout de quelque temps. 11mettra donc tous ses soins à éviter un mélange qui pervertirait tout. . Ne craignons pas de comparer l'hérédité de l'intelligence CROISEMENTS humaine à DES RAGES BLANCHES. 87 l'hérédité animale ou végétale. biologique, L'homme est matière vivante, et soumis aux lois de la matière vivante, cl ce n'est pas nous dégrader que d'assimiler les conditions qui régissent notre descendance aux lois qui gouvernent tous les cires vivants. Or nous trouvons dans l'hérédité végétale un exemple néfaste que peut exercer un croisesaisissant de l'influence ment avec une variété voisine inférieure. Si, à côté de certains melons d'espèce excellente, on a planté quelques melons d'espèce inférieure, c'en est fait do la bonne variété : elle en est pour toujours atteinte. On ne reviendra plus jamais au type primitif excellent, Pourtant les plus attentifs quelque différence entre et il faut recommencer botanistes les deux identiques, mais ils paraissent ne se manifeste que par leurs diocres. ne sauraient plants. identiques, produits, la culture. découvrir Us ne sont pas et la divergence supérieurs ou mé- est une fonction bien autrement délicate L'intelligence et il est presque aussi intéressant que la saveur du melon, de la défendre que de proléger la pureté de nos melons. Ce que les agronomes font pour les betteraves, les blés, les avoines; ce que les horticulteurs font pour les roses et les dahlias ; ce que les jardiniers font pour les raisins et les fraises ; ce que les éleveurs font pour les chevaux et les porcs, nous ne voudrions.pas le faire pour l'espèce humaine! Quelle négligence! quel aveuglement! La question est grave. Je l'aborderai sans timidité el sans préjugés. Je crois bien qu'on n'osera pas me suivre. •Mais ma parole ne sera pas perdue, si j'ai forcé quelques jeunes hommes à réfléchir. XI PROHIBITION DU MARIAGE AVEC LES RACES INFÉRIEURES. Ht. tout (l'abord, qu'on ne m'accuse pas de dire qu'il faut faire disparaître les races inférieures. Je ne suis pas encore arrivé à ce degré d'aberration. L'histoire de l'homme, féconde en horreurs, nous montre que des peuples entiers ont clé anéantis par d'autres peuples, réduits à l'esclavage et aux Mais notre moralité, au pires maux. C'a été abominable. xxe siècle, n'est plus celle des conquérants mogols, ni même celle des Espagnols du xvic siècle. Les nègres et les sauvages sont des hommes que nous ne pouvons pas regarder comme nos égaux, assurément, mais qui ont droit cependant à notre douceur, et cela d'autant plus que notre civilisation est plus liaule. Toutefois le respect pour ces médiocres personnalités humaines ne va pas jusqu'à leur permettre de nous faire du mal. VA le mal qu'elles peuvent nous faire est grand. Elles peuvent porter atteinte, par mélange de leur sang avec le l'avenir. nôtre, a. lu vitalité de notre race, et ainsi corrompre Donc il faut férieures empêcher toutes et les races blanches. On prétendra peut-être unions entre les races in- que les moeurs seraient suffisain- PROHIBITION ment efficaces. Dans DU certains 89 M AU I AGE. pays, en effet, c'est assez. ont mis une du Nord, les Anglo-Saxons Dans l'Amérique barrière entre l'élément blanc et l'élément nègre, non pas tant par les lois — car les droits d'un nègre sont les mômes — que par les usages. 11ne se conclut «pie ceux d'un blanc jamais de mariages entre négresses et blancs : les mulâtresses elles-mêmes ne sont pas épousées par les blancs, sauf de rares exceptions. Quant aux femmes de race blanche, elles Aussi (ouïe un nègre ou un mulâtre. n'épousent jamais s'il n'était à peu près superflue, paraîtrait ces sages moeurs par de sages lois. En tout cas, le danger n'existe pas pour l'Europe, où il où les n'y a que des blancs ; ni pour le Nord-Amérique, nègres sont tenus à l'écart. Mais partout ailleurs le danger réglementation bon de fortifier du est redoutable, dans l'Amérique en Afrique, imminent, Sud tout entière, et en Asie, c'est-à-dire sur presque toute la terre. Pour ce danger, il faut, empêcher les mariages conjurer et inflexibles, par des lois universelles mixtes. Pourquoi non? Quand les sociétés ont institué le mariage nécessaires à l'autoricivil, elles ont précisé les conditions sation de ce mariage. Ainsi un individu déjà marié ne peut contracter nouveau mariage. 11 n'y a pas de mariage permis entre le frère et la soeur, ni entre le père et la fille. En un formelles. mot, le droit au mariage comporte des restrictions Par conséquent, rien n'est plus simple que d'ajouter des restrictions nouvelles à celles qui existent déjà; on peut dé-eiclei' que tout mariage entre individus de race différente sera, interdit. Nous ne prétendons les jaunes de se marier empêcher les nègres ou entre eux. Il ne nous importe guère. nullement \10 LA SiaKGTIOX IIU.MAINK. Mais ce qu'il faul redouter, et ce (|u'il faul empêcher, c'est des qu'il se noue des unions mixtes capables do produire enfants qui auront, l'apparence extérieure des blancs, mais des qui, en réalité, n'auront, que l'inférieure intelligence nègres et des jaunes, VA, si l'on prétend que c'est un acte tyrannique, je répondrai qu'il s'agit d'une mesure générale de préservation sociale- Toute préservation est forcément Emtyrannique. de vendre de la nitroglycérine, cela pêcher un négociant est parfaitement aussi, l'obligation tyrannique. Tyrannique la quarantaine d'envoyer les enfants à l'école. Tyrannique, qui empêche un navire, infecté par le choléra, do circuler librement dans tous les ports. Tyrannique, do l'obligation des vêtements, fait chaud, alors qu'il serait lorsqu'il tout nu dans les rues. Tyranplus commode de marcher sur la dénie] nos, les innombrables règlements d'hygiène sinfection des maisons, la police urbaine. Tyrannique, l'impôt porter qui prélève une lourde dîme sur tous nos biens. Des tyrannies vigilantes nous oppriment de toutes parts pour veiller sur nous, nous défendre, nous proléger contre nos concitoyens, et aussi contre nous-mêmes. Par conséquent, si la société considère le mariage d'un blanc avec une négresse comme un fléau social, il lui sera L'avenir de l'humanité parfaitement légitime de l'interdire. est au moins aussi intéressant que la libre vente du phosphore. Le mariage n'est pas une loi naturelle : c'est une institution sociale qui confère certains avantages aux conjoints et aux enfants. La situation des époux devient régulière. La transmission des biens aux enfants se fait avec plus de facilité. La femme est mieux protégée. Mais, en échange de PHOIMIUTION OU îU MAIUAGH. l'oint a bien le droit d'exiger, lui aussi, ces privilèges, cl do proscrire ce qu'il certaines conditions indispensables l.a société, qui avantage les considère connue pernicieux, deux époux et leurs enfants, peut donc se refuser à proléger à encourager, par une ce qui n'est pas digne de protection, ce qui mérite un blâme, et à consacrer, un acte fatal à elle-même. par son approbation, Qu'un blanc épris d'une négresse, cl ne pouvant résister à celte passion, s'unisse avec sa négresse, par une union sanction officielle, libre, c'est son allairo, et nous n'allons pas jusqu'à la sévérité de certains Etats de l'Union (Californie, 18G1), qui punissaient ces accouplements. Mais quant à sanctionner celte' prole droit de race, la sociélé a parfaitement s'y refuser. Le mariage ne peut être regardé comme le droit de tout citoyen. 11faut certaines conditions d'âge, de parenté, de célibat, pour pouvoir contracter mariage, Rien de plus légitime que de refuser aux unions mixtes les bénéfices fanation d'une de noire solennelle consécration sociale. On objectera que, dans certains cas, par exemple pour certains mulâtres n'ayant que peu de sang noir, une détermination Mais précise de la race sera presque impossible. nous n'avons pas à entrer dans l'examen de toutes les diffi- Si nous présentions un projet de loi, —ce dont nous n'avons garde, — tous les termes seraient à méditer, et il faudrait entrer dans de méticuleux détails, rigoureusement cultés. précisés. Mais on pense bien que ce n'est pas là notre intention. Nous voulons seulement forcer l'attention de nos conet les contraindre temporains, leurs enfants. Par cette prohibition à réfléchir absolue du mariage sur l'avenir de avec des indi- i»-> h\ SKUXTJON IMï.MAINK. vidus d'autre race, i! se créera ainsi un vaste empire blanct distinct des empires jaunes, et pur de tout complètement mélange avec les populations noires. Carlos on pourra difficilement empêcher les unions libres; au moins pourra-i-on les rendre rares, clandestines, el leur enlever toute chance de prospérité et de fécondité. On a exprimé parfois la crainte de voir dégénérer une lace qui no se renouvelle pas par le mélange avec d'autres races, Mais ce péril est imaginaire; car les blancs forment des groupes si divers el si nombreux qu'on n'a pas à redouter une trop grande homogénéité. Ecossais et Catalans, Siciliens et Flamands, Polonais el Normands, Saxons et c'est assez pour assurer une grande variété dans Auvergnats; la descendance. Autant il est fâcheux de s'allier à des races autant il est utile de s'unir à des races difféinférieures, rentes, mais do valeur égale. Un avantage considérable de cette prohibition du mala solidarité euroriage avec les noirs, sera de renforcer le continent africain va être péenne. D'ici à un demi-siècle colonisé. 11 est essentiel l'Afrique la cruelle que aberration ne se renouvelle qui pas pour dans a laissé s'établir du Sud vingt millions de métis. Les huit mill'Amérique lions de nègres du Nord-Amérique ne sont pas à craindre, car ils ne se mélangent pas avec la race anglo-saxonne, tandis que les vin millions de métis du Sud-Amérique vont être bien difficilement écartés. Il est nécessaire de prendre déjà quelques mesures énergiques pour protéger les blancs de l'Afrique. On n'empêchera certainement pas les métissages clandestins ; mais au moins pourra-t-on arrêter les mariages réguliers, et, forpar conséquent, restreindre tement la formation d'une race métissée européo-africainc. PH0II1IHTION DU MAIUAIJK. 0:i |,es Européens do l'Afrique alors comprendront sité do rosier unis, Ils se sentiront étroitement les uns des autres. nettement Alors la civilisation la nécessolidaires de l'Afrique sera civilisation sans prendre les apparences «l'une à l'inférieure livrée intelligence Nos préoccupations, los jaunes et les noirs de l'humanité pour éliminer bien singulières paraîtront, européenne, rétrograde, d'êtres à demi sauvages. future à beau- Ils ne connaissent guère que les coup de nos compatriotes. boulevards do Paris, ou les hôtels do Nice, el nos craintes vont leur paraître chimériques. Mais il faut voir plus loin que les boulevards de Paris el les hôtels de Nice. 11 est de vastes régions où toute une population de médiocre intelest en contact avec les blancs; toute ligence perpétuel toute l'Amérique, toute l'Asie. Il faut nous défendre l'Afrique, contre cette infiltration qui menace de nous perdre. Or la seule défense efficace, c'est la prohibition absolue du mariage. Mesure de salubrité publique, ni compliquée. Une législation mulguée par les grandes nations européennes la sécurité. inhumaine, qui n'est ni uniforme pronous apportera XII LES FORMES Ainsi SOCIALES l'intégrité DE LA CIVILISATION FUTURE. de la race sera assurée, union avec les dV.ao pari infé- do toute races par la prohibition d'autre part, par la suppression des causes d'afrieures; faiblissement physique et mental. C'est beaucoup. Ce n'est pas assez. pourtant Il nous est bon d'empêcher voulons davantage la race : nous de dégénérer; voulons qu'elle progresse. Ce progrès ne peut être obtenu que par la sélection, Mais, pour savoir quelles voies employer, il faut, avant toutes choses, connaître exactement le but, qu'on veut et les résultats qu'on veut obtenir, atteindre Les éleyour§, une race, sont parfaitement conscients quand ils modifient de ce qu'ils veulent faire. Môme ils ne réussissent bien que si leur résolution est arrêtée à l'avance; car, selon qu'ils veulent obtenir certaines qualités de formes, de force, différemment. de beauté, de vitesse, ils procéderont Or voici que tout de suite, pour l'homme vivant en société, une question difficile apparaît, qu'il faut résoudre. Faut-il essayer de créer une race supérieure, le surhomme do NIETZSCHE, en constituant quelques individus exception- I,KS FOItMKS ])K LA CIVILISATION FIJTL'UK. 9a d'une humanité, médiocre, ou étendre le nols énici'gcanl progrès à l'ensemble de tous les hommes? Tel est le problème que nous allons brièvement examiner. »j On peut se faire du progrès deux conceptions différentes. Selon une première conception, les sociétés seront soli- dement organisées et parfaitement régulières. Tout y foncDès son tionnera avec une précision presque automatique. ne sera plus considéré que comme un enfance, l'individu fragment du vaste organisme, où il aura son rôle déterminé à l'avance, à peu près comme, dans une ruche d'abeilles, chaque insecte doit exercer son activité d'après le mode prescrit. C'est le socialisme. conception, l'Etat n'aura qu'un rôle faible, si tant est qu'il en ail un encore. Il n'existera pas de pouvoir central : les grandes divisions par nationalités Selon la seconde seront virtuellement reliées les très lâches, communale abolies. Des communes isolées seront par des liens administratifs de sorte que l'autonomie presque inexistants, sera presque absolue. Dans ces communes unes aux autres mêmes, régnera la plus grande liberté : les familles seront souveraines, et dans ces familles l'autorité du père de famille sera la seule loi, loi peu tyrannique d'ailleurs, et réduite à fort peu de chose. C'est Vanarchie. C'est entre le socialisme et l'anarchie que se débattent les civilisations, ne sachant do quel côté s'orienter, tantôt fortifiant, tantôt affaiblissant le pouvoir central; tantôt développant, tantôt écrasant l'individualité humaine. Que faut-il Quelle.est espérer? Dans quel sens va évoluer l'humanité? la forme la plus désirable, celle vers laquelle doivent tendre nos efforts ? l'A 90 L'une H l'autre Le socialisme SKLKCTIO.N Il U.MAJ.NT,. ont leurs beaux côtés et leurs périls. a eet immense avantage (ou lélatisme) de 'protéger tous les citoyens, de centraliser les ell'orts dispersés, de ne rien perdre des énergies humaines, d'établir partout l'égalité et la justice, de ne rien abandonner au basard, d'atles infortunes et les ténuer ou même de faire disparaître Tous les membres misères. solidaires et conscients de l'immense de cette association, étant à contribuent solidarité, Les chefs, nommés décider l'organisation l'reuvre commune. pouvoirs pour suivant à l'élection, ont pleins des travaux. Chaque sa capacité, est affecté à tel ou tel travail, chargé de telle ou telle besogne. Il ne lui est pas permis d'être paresseux ou distrait, plus qu'il n'est permis à une abeille de l'ester oisive dans la ruche. Alors le monde entier citoyen, sera transformé en un vaste atelier, où tout se fera métholittéraires et les diquement ; aussi bien les compositions recherches scientifiques, sur les que le bris des cailloux roules. Uno absolue égalité régnera entre il y aura peu d'aberrants : car des peines ront toutes les aberrations. les hommes, et sévères frappe- Non seulement l'égalité régnera, mais encore l'uniformité. KM effet, toute diversité dans 1 oeuvre commune implique une une disparité, avec cette conséquence nécessaire imperfection, y a des supérieurs et des inférieurs. La propriété individuelle sera supprimée : car le fait d'une forcément différente chez les difféindividuelle, propriété rents hommes, entraîne l'inégalité des conditions. La famille qu'il elle-nième sera réduite à un' rôle très effacé, puisque enfants comme parents ont pour unique devoir de servir l'Etat et de déterminée dans la colossale machine remplir une fonction dont ils ne peuvent être qu'un imperceptible et docile rouage. I.KS FOUMKS |>K LA CIVILISATION riJTUJU:. 07 De là quelques avantages précieux, Celte société nouvelle ne connaîtra pas la misère. Il n'y aura plus la liberté du mal. Tout sera réglementé, Le travail colcodifié, hiérarchisé, lectif ahoutira à des résultats grandioses. Dans nos sociétés, c'est la libre concurrence; mais, dans celte société unifiée, ce du pouvoir cenlral qui déterminera sera l'impulsion les soumis au blâme ou à progrès. Et ce pouvoir dominateur, de chacun, sera l'émanalion directe de toute l'approbation une fourmilière humaine placée au-dessous de lui, mais lui d'un Liât toutayant conféré sa puissance. La souveraineté puissant pressera ou ralentira le mouvement progressif, selon du jour. l'inspiration Société despotique, uniforme, régulière, assurant le bienêtre à tous ses membres, sans qu'il y ait de heurts ou de fantaisies révolutionnaires à craindre. Après tout, ce socialisme, c'est, à quelques nuances près, le pouvoir monarchique; car, dans une monarchie vraiment absolue, au-dessous du prince, il y a une masse populaire immense, et chaque sujet du monarque est un fragment de la machine totale, et un fragment qui n'a ni initiative, ni volonté. Dans l'état socialiste, la volonté individuelle persiste encore, en théorie; mais elle disparaît en réalité; car elle se noie dans l'immensité du corps social. Avoir un vingt-millionième de pouvoir, ou n'en pas avoir du tout, c'est à peu près la même impuissance. Cette esquisse idéale d'un monde égalitairc ne répond assurément à aucune réalité sociale actuelle;-mais nous la aux principes du socialisme croyons conforme intégral, et à ses aspirations. C'est l'égalité absolue, par l'universelle soumission de l'individu à lai collectivité. Une société ainsi constituée ne serait pas très malheureuse. 98 Ï.A SICLKCÏ10N HUMA UNIS. Le nivellement apaiserait bien des misères. Les infortunes sur qui, dans noire société individualiste,pèsent injustement tant, d'innocents, leur seraient épargnées, (le serait une perpétuelle et universelle au-dessus ilu niveau crainte de manquer médiocrité. commun d'abri Tonte chance de s'élever devenant toute étant impossible, il n'y supprimée, aurait plus ni espérances, ni angoisses. Probablement même, avec ce régime de sécurité et do régularité, la curiosité du nou11 n'y aurait plus celle aspiration veau disparaîtrait, vers l'inconnu et cette soif d'idéal Les qui nous tourmentent. liassions elles-mêmes s'éteindraient peu à peu ; une vie uniforme et. monotone étendrait son lourd voile gris sur toutes les consciences écrasées. Au fond, malgré sa sécurité, celte société hiérarchique et despotique no serait pas 1res heureuse, mais envahie ennui, et dévorée par une irrémédiable par un immense fatigue. Le bonheur, à ce qu'il semble, c'est l'effort individuel, l'action énergique d'une personne responsable, qui peut, de son action, espérer éloge ou blâme, succès on infortune. Avoir un avenir assuré et être sûr que la vieillesse sera abritée, ce n'est pas une félicité bien haute. C'est, un bonheur négatif. L'absence de misère est fort appréciable, mais tout de même ce n'est pas la joie de la vie, avec l'orgueil de la lutte et l'intense plaisir du triomphe. Une société unifiée, sans les diversités individuelles, c'est comme une vaste plaine bien plate où il n'y a ni montagnes, ni précipices, ni sommets, ni abîmes. VAie lasse bien vite ceux qui ont devant les yeux ce monotone tableau. Or, quels que soient mon culte delà collectivité humaine, et mon amour de l'humanité, de je ne me soucie nullement perdre ma conscience et ma responsabilité, pour m'anéanlir .BP FORMKS LES dans l'immense machine no me tente nullement. LA CIVILISATION socinlo. FI'TUHK. Ce rôle d'atome Les abeilles exécutent 00 impuissant des travaux Mais leur oeuvre est collective et impersonnelle, et la fonction d'un de ces infimes ouvriers, malgré toute sa perfection et sa stabilité, ne me semble guère désirable, 'merveilleux. forme L'autre d'absolue sociale, tout à fait c'est l'anarchie. opposée à ce régime égalité, il ne sera pas question de ces scélérats qui Évidemment, lancent des bombes dans les lieux publics, ni même de ceux ni répression. Ce qui rêvent une société sans hiérarchie sont crimes, et surtout folies, dont il est inutile de parler ici. libérale, beaucoup L'anarchie, c'est une société extrêmement do nos sociétés actuelles. C'est un qu'aucune plus libérale ne sera pas écrasé par la collecEtat dans lequel l'individu tivité. Tout homme pourra s'y mouvoir à ses librement, risques et périls, devenir riche ou pauvre, selon ses talents ou son travail. L'Etat ne lui commandera rien; mais l'Etal ne lui Il sera responsable do ses actes. lui s'il a été paresseux ou imprévoyant. donnera pis pour L'idéal rien. de la société c'est collectiviste, c'est la liberté. l'égalité. Tant L'idéal de la société anarchique, On n'a pas assez remarqué que ces deux notions sont à Si pour ions la liberté peu près exclusives l'une de l'autre. il se trouvera assurément des individ'agir est complète, dus assez habiles pour en profiter. Plus intelligents, plus plus heureux, ils s'élèveront au-dessus des autres et tout do suite l'inégalité Des difféhommes, apparaîtra. rences s'établiront; les meilleurs et les pires ne pouvant «tu même niveau, quelle que soit leur pas demeurer égalité laborieux, au moment de la naissance. 100 |.A La liberté Donc SKI.NOTION IIUMAIM-:. hic l'égalité. il faut choisir. Pour ma part, je n'hésite pas. / Puisque la liberté es! l'élément essentiel i\u progrès indivi, duel, je lui sacrifie, immédiatement l'égalité. Dans la ruche comme dans la fourmilière, l'égalité qui mais toute personnalité a disparu, et règne est souveraine: il ne se crée plus de progrès. Une longue série do siècles a conduit les abeilles et les fourmis à une certaine perfection : elles se sont arrêtées là où elles sont aujourd'hui. Mlles ont laborieusement atteint à l'état actuel par des différenciations individuelles successives. Maintenant toute différenciation est abolie. La stabilité a été enfin obtenue, et il n'est Par conséplus d'amélioration possible d'aucun individu. quent la race est devenue immobile. L'espèce s'est fixée, pétrifiée. Le passé, l'avenir et le présent se confondent. C'est un peu le sort do la Chine. Après avoir plus ou moins péniblement évolué pour atteindre un certain niveau de civilisation, les Chinois ont estimé qu'ils en avaient enfin touché ment le faîte, cl qu'il fallait s'en tenir là. Tout changedevant être une décadence, ils ont décidé de ne plus changer. Nous nous faisons du progrès une idée toute différente. La notion du progrès se confond avec la notion d'un état et par conséquent d'un changement. Or il n'y aura changement que s'il y a un effort, cet effort individuel qui de chaque personnalité, qui développe améliore l'intelligence le moi, qui rend chaque citoyen plus autonome. Au lieu do il faut que l'individu, do s'engouffrer dans la collectivité, meilleur, et grandissant son intelligence plus en plus intelligent, par une volonté pei onnelle, lutte librement contre les autres individus, ses rivaux, au lieu do se confondre avec eux dans LKS ))K dont Je cadre <les travaux conllil, à-dire établir LA FOHMKS siins Supprimer l'égalité absolue. KUTUHK. est immuable. Sans lutte, il concurrence, mort. CIVILISATION n'y a que les rivalités, Mais c'est légalité 101 sans stagnation, c'est-{. c'est assurément | dans ranéanlis-| sèment. J'admire la hauteur cl l'harmonie des pyramides, (lot édifice colossal n'a pu être achevé que par d'innombrables obscurs et slupidos, concourant à la construction ouvriers, commune. milliers Mais que. m'importe s'il a fallu des le résultat, d'esclaves pour y atteindre? Le socialisme ne lève pas do nous imposer un Pharaon ; mais il a imaginé un Etat tout-puissant, plus tyrannique que tous les Pharaons d'autrefois. Dans le socialisme les individus ne intégral seront ou Esclaves de Rhamses, plus que des esclaves. esclaves de la collectivité le sacrifice est le même. humaine, Une oeuvre parfaite sera peut-être accomplie; mais les artisans de celle oeuvre colossale y auront anéanti leur personperfection me fera horreur. nalité, et alors cette En somme, quelque la collaboration, ciation, l'assoque soient l'union, l'elfort individuel est plus fécond encore. Tout ce qui relèvera la dignité de l'individu, son aude l'humatonomie, sa puissance, ce sera un agrandissement nité tout entière. Faisons encore une fécondes comparaison puisse froisser entre l'homme et l'animal, Supposons deux noire vanité. qu'elle Dans l'un tous les animaux sont à peu près semtroupeaux. à blables, sans qu'il y ait de motif pour préférer tel individu tel autre. Quant au second troupeau, il compte une douzaine remarquables par leur beauté et leur force excepLes autres sont laids et faibles, bien inférieurs aux cent moutons médiocres du premier lot. Quel sera, de d'individus, tionnelles. 102 LA ces deux troupeaux, progrès de la race? SrêLKCTIO.N IIIIMAINK. celui qui pourra contribuer le plus nu Kl si celle assimilation entre le bétail et les humains choque les esprits trop délicats, je prendrai une comparaison à laquelle on ne pourra reprocher la bestialité. Deux bibliothèques de cent volumes. Dans l'une cent bons ouvrages, également digues d'estime. Dans l'autre, dix de l'humaine écrits, chefs-d'oeuvre pensée, innommé et nul. manière. Il des meilleursle reste étant Do ces deux collections de livres, laquelle aura la plus grande force éducalrico? Une égalité qui plierait tous les hommes sous le môme niveau, sans permettre à aucun d'eux de s'élever, ne parait nullement désirable. On ne voit pas du tout pourquoi un imbécile et un homme do talent seraient traités de la môme n'est pas nécessaire de mettre sur le môme rang les laborieux et les paresseux, et de no pas faire de différence entre des femmes laides et des femmes belles. Ce sont là inégalités naturelles que nous devons respecter. N'essayons pas de réformer la Nature. Il existe des inégalités originelles dans la beauté et le caractère, dans la force intellectuelle et la force physique. N'en pas tenir compte serait impossible d'abord, et, si possible, funeste. Quoi ! ilfaudrait courber les individus, si différents et si divers,, sous ce môme joug uniforme, très pesant, d'une collectivité mondiale, plus barbare et plus despotique que les plus barbares et les plus despotiques des vieux satrapes ! Nous ne pouvons encore entrevoir — car elle est perdue dans, les brumes de l'avenir — ce que sera la société future, et comment elle conciliera la sainte notion de la justice avec la liberté pour les hommes de se différencier; les uns acquérant gloire, honneurs, autorité et richesses ; les autres,. |,KS débiles POU.MKS DK l,A CIVILISATION FIJÏIJHK. 105 ci do ne pouvanl réussir à volonté, rien. foui île colle société future. Nous savons elle devra relever la seulement que, si elle vont s'améliorer, de la personne humaine, et acceptedignité et l'indépendance le grand principe de la différenciation, qui est à la base de toute sélection. d'intelligence Nous ignorons Si l'on liésite à savoir de quel côlé est le progrès, qu'on radicalement collectiviste avec une compare une société société radicalement anarchiste. Dans l'une viduelle est supprimée: le niveau général n'est permise; nul avantage prééminence bons. Alors la race demeure stalionnairo, sible. Au contraire, liste, ce qui revient l'initiative indi- est le mémo; nulle n'est accordé aux sans probes posdans la société anarchiste (ou individuaau même), les forts d'intriomphent; nombrables inégalités la supés'établissent, qui consacrent riorité des plus habiles, dos plus intelligents, des plus sages. Par le fait môme de la lutte, l'intelligence et la force de la race vont en croissant. Assurément il n'est ni possible, vidu soit absolument libre do tout ni désirable que l'indilien avec la collectivité dont il fait partie. Pourtant c'est dans le sens individualiste que devra se développer la civilisation future, si elle ne veut pas être condamnée à l'immobilité. La vertu éducatrice cialiste) développe descendants. des deux sociétés (anarchique ou sodes qualités opposées dans l'esprit des Dans la société collectiviste, la qualité maîtresse, ce sera la soumission. Dans la société anarchiste, ce sera l'initiative. La constitution d'une société hiérarchisée aura pour conséquence d'atrophier les énergies individuelles. Avant tout 10S LA il faudra obéir. La docilité SÉLECTION HUMAINE. sera le premier, et presque le seul devoir. Chaque être humain aura son rôle, et devra le tenir correctement. Il sera un inconscient rouage cTiine grande; la machine sociale; et il n'aura plus" besoin de machine, lia société pensera pour lui, et lui penser par lui-même. nulle hésitaassignera sa tache. Nul effort, nulle diflicullé, lion. 11 sera condamné à l'obéissance passive. L'exercice de la pensée est un labeur. Alors, dès qu'il sera assuré de pouvoir, sans ce labeur, vivre, cl bien vivre, l'homme s'en dispensera. 11fera comme les automates, qui sont incapables de pensée. 11 sera l'abeille de la ruche, ou tous deux chaque matin l'ouvrier de l'usine, qui trouvent le nième travail à faire, travail qui n'exige aucune initiative et ne comporte aucun progrès. Kl, de génération en les mômes travaux génération, ait espoir de changement. se répéteront, sans qu'il y Au contraire, dans la société individualisle, chaque individu aura besoin de se créer lui-même son sort. 11 sera fortune. de sa propre s'il échoiu?.; Malheureux, s'il réussit. Les maladroits, les vicieux, les triomphant, faibles, seront privés de tout avantage: il y aura donc lonl l'artisan à n'être ni maladroit, ni vicieux, ni faible. 11 faudra faire un effort persistant en bon rang : pour se maintenir chacun aura besoin d'exercer sans cesse son intelligence. intérêt De même que les athlètes, pour être bien besoin d'exercer sans cesse leurs muscles. en forme, ont Au lieu de supprimer la lutte, cette société va l'intenseule esl féconde. Sans elle il n'y a sifier. Or l'émulation L'esprit grandit par la continuité que mares croupissantes. de l'effort, et l'agrandissement descendants. de l'esprit se transmet aux LES FORMES DE LA CIVILISATION FUTURE. i(fô Pour la grandeur de l'humanité future, il faut des sociétés individualistes qui, par le fait d'une concurrence vitale inexorahle, récompensent l'effort, et châtient la paresse. vigoureusement Donc nul doute. Mais il va sans dire que l'anarchie ne pourra être totale. Tout à l'heure nous parlions des mesures de préservation qu'il convient do prendre contre les mariages entre races disparates, des règlements à édicter contre la tuberculose, et la syphilis. l'alcoolisme Bientôt nous proposerons des réformes plus sévères encore. De sorte que si, pour l'individu, la liberté doit être absolue, celte liberté ne doit pas souiller les germes de l'avenir. Ainsi nous voulons dans toute sa force, mais à condition qu'il ne porte pas dommage à la race. C'est pour que l'homme soit plus puissant et plus fort que nous exaltons la personnalité humaine; mais il ne faut pas que celte liberté future. aille jusqu'à La race humaine nous ne devons l'individualisme ! L'avenir porter dommage à l'Immunité de l'homme! pas laisser périr Biens sacrés «pie sous la fantaisie des indi- vidus! Assurément il y a là un problème ardu, dont la solution échappe. D'une pari, la libre expansion de précise nous toutes les personnalités humaines; d'autre part, l'clouffcment des personnalités de compromédiocres, qui risqueraient mettre le sort des générations futures. Kt en effet, — nous le répéterons sans nous lasser, — la lin suprême, le but idéal, le grand devoir, c'est de perfectionner la race humaine. XIII LES ARISTOCRATIES L'amélioration de l'homme individus ET LA SELECTION. doit-elle porter sur quelques ou sur la collectivité humaine? Autre- seulement, créer une aristocratie, ment dit, faut-il à rendre ou bien chercher éminentes, douée de qualités meilleurs tous les êtres humains? Jusqu'à présent la question n'a pas été nettement posée elle vaut la peine d'un examen approfondi. encore. Pourtant Dans le cas d'une sélection limitée, il se constituerait par sélection une vraie race supérieure, une élite, dans le sens réel du mot, qui aurait tous les caractères requis alors que la masse de l'humapour l'a perfection humaine, ne meilleure, nité, ne faisant aucun clïbrl pour devenir une serait pas/touchée parla sélection. L'élite aristocratique, fois constituée, irait en s'aniélioranl chaque jour, sans se avec le commun des hommes. Finalement l'humélanger manité serait divisée ta racé supérieure. Cette conception, en deux groupes; la race vulgaire et si étrange qu'elle paraisse, d'abord, n'a rien d'absurde. Un des plus ingénieux penseurs de notre temps, WKLT,S, a imaginé (pie la séparation entre les deux LES ARISTOCRATIES ET LA SÉLECTION. être poussée à l'extrême, pouvait à deux groupes d'êtres absolument 107 humanités de manière aboutir dissemblables à le rêve de toutes [La machine à diviser le temps). D'ailleurs celle de l'Inde, comme celle de Rome, les aristocraties, comme celle du moyen âge, a toujours été de garder intacte ni alliance. la pureté du sang, sans aucune compromission La vraie raison d'être de toute aristocratie fut de toujours peut exercer Un noble se préserver contre les mésalliances. tous les métiers sans mettre une tache sur sa noblesse; mais il ne peut pas se marier avec une fille qui n'es! pas noble; car ce serait porter une atteinte indélébile à la pureté de sa race. L'aristocrate qui aura cherché une alliance dans la à voir ses descendants rejetés hors de plèbe est condamné immél'élite à laquelle il appartenait. C'est une dégradation diate et définitive. De même si un blanc épouse une nénés de ce mariage gresse, les mulâtres considérés comme des blancs. ne peuvent plus être à l'intérêt suprême, qui est la en son intégrité, d'une race supérieure. conservation, La raillerie On peut railler cette conception hautaine. Mais il est impossible est toujours facile. de ne pas la Tout doit être sacrifié combien dans son principe. Pourtant irréprochable ! défectueuse l'application de ce principe irréprochable D'abord, et avant tout, nulle part, dans aucun pays, el à trouver aucun une moment aristocratie de l'histoire, n'ont pu les individus sérieusement à appartenant être considérés Kl cela seul partie d'une race supérieure. vicie tout. Car, s'il n'y a pas de race supérieure (par l'intella beauté, le courage), quels motifs ligence, le caractère, alléguer pour se séparer du reste des hommes? comme Pour faisant qu'il y ait des raisons péremptoires au maintien LA 108 d'une SELECTION HUMAINE. chacun de que, sans exception, ses membres fût à chaque Ainsi on supérieur plébéien. très bien que, dans une ville où il y a 500 blancs comprend aristocratie, il faudrait et 10 000 nègres, les 500 blancs constituent une aristocratie très fermée, très homogène, de ces blancs parce que chacun est manifestement à chacun de ces nègres. supérieur Mais tel n'est pas le cas de nos aristocraties. Leur supériorité intellectuelle est un néant. RENAN, BERTHELOT, PASTEUR, de naissance La noblesse obscure. TAINE, MICIIELET, étaient de V. HUGO est plus et je ne sais si DI; problématique; LESSEPS, BALZAC, MUSSET, LAMARTINE étaient de bien antique Peu importe, d'ailleurs : il nous suffira de consorigine. " n'existe tater, ce qui est évident pour tout observateur, qu'il aucune ni entre l'intelligence grande, ni petite, d'un homme du peuple. se constituer en race supérieure, auet se mettre dill'érencc, noble et celle d'un que Pour dessus des autres dition es! de faire celle race hommes, la première et indispensable d'une race vraiment supérieure. partie vraiment supérieure, nous ne la conOr connaissons ne la pas. Personne parlé. Par conséquent, ne l'a vue, ne lui a connaît, personne — et nous si le principe est légitime. — il lui le croyons tout à fait légitime, faut, pour être une distinction il n'y ;i sans laquelle applique, première, fait Dès que cette supériorité rien, à savoir la supériorité. défaut, tout manque. 11 est inutile d'aller plus loin. Les la contelles que nos pays d'Europe aristocraties, naissent, ont trois autres vices graves qui les anéantissent. D'abord elles ne sont pas sévères dans leurs alliances. VA cela suiïit Une aristocratie pour tout paralyser. qui admei l'union avec un ROTHSCHILD, parce qu'il est riche, ou avec un MURÂT, parce qu'il a été roi de Naples, se détruit elle- LES AMSTOCHATJKS Kï LA SiaÉGTLOiV 101» même. Elle n'a de raison [d'être que si elle1 est strictement, ainsi rigoureusement, je dirai môme férocement exclusive, qu'il conviendrait de l'être si les plébéiens étaient des nègres. Cet exclusivisme, très justifié si réellement la race était supérieure, no le serait aucunement à l'heure actuelle, parce qu'il n'existe aucune différence entre un noble et un plébéien. De sorte que des alliances se contractent avec des plébéiennes qui ont la beauté, avec des plébéiens qui ont la fortune et l'intelligence, lit c'est très légitime ainsi. Mais, si réellement une race supérieure était constituée, ni l'argent, ni le talent, ni la politique ne devraient et la intervenir, faveur du prince devrait être sans effet. Si les aristocraties étaient sévères pour elles-mêmes, elles n'admettraient pas qu'un souverain pût donner des lettres de noblesse, créer des lords, des ducs, des barons; et elles resteraient implacablement fermées à tout mélange. Gela même ne suffirait pas. Même à supposer qu'elle fut supérieure (ce qui n'est pas), une aristocratie, pour conserver sa supériorité, devrait éliminer tous les éléments mauvais. À moins de supposer, ce qui est bien invraisemblable, que jamais il n'y ait, chez ses enfants, de régression atavique, que tous les hommes aient le courage, la beauté et l'intelligence, que toutes les femmes aient le courage, l'intelligence et la beauté, il faudra que celle race supérieure, au même niveau, pour garder sa supépour se maintenir médiocres qui, pour une cause riorité, écarte les individus ou une autre, viendraient à naître. 11 faudrait continuer la sélection. Une sélection à l'origine, c'est excellent; c'est nécessaire. Mais c'est absolument Pour être efficace, l'effort insuffisant. sélectif doit être prolongé : LA 110 SÉLECTION HUMAINE. sino/i la régression au type normal, crité, se fera très vite. Donc une aristocratie elle écarte que si, non tout élément étranger, impitoyablement encore, avec la môme sévérité, digne d'elle. Enfin une dernière que s'attribue à la médio- se maintenir d'écarter contente riorité ne peut c'est-à-dire tout élément in- condition est indispensable. La supéune aristocratie, ce ne peut être que et du courage. Or, le plus souvent, les celle de l'intelligence descendants de ceux qui ont eu, plus que le vulgaire, inteld'exercer ligence et courage, ne peuvent trouver l'occasion et leur courage. Ce n'est pas assez que de leur intelligence la sélection; il faut continuer Ce/fort. Le petit-fils continuer d'un atblèle n'aura des muscles vigoureux que s'il en fait usage. S'il devient un scribe, il perdra toute sa force, et les muscles de son père ne lui seront d'aucun profit. En général, les descendants des anciens qu'ils louaient des conditions de leurs pères. nobles, sauf do loin de continuer l'ell'ort exceptions, qui avait glorieuses grandi leurs pères, vivent dans la paresse et l'oisiveté, profitant des biens acquis, sans chercher à ajouter une noblesse nouvelle Voilà à celle bien au maintien Indispensables d'une élite aristocratique, et, si nous les avons énumérôes, ce n'est pas pour le sot plaisir d'humilier les aristocraties dans quel sens devraient, s'il anciennes, c'est pour indiquer était nécessaire, s'établir des aristocralics nouvelles. .Mais est-ce possible? Nous le croyons pas. On ne voit pas comment, au milieu de nos sociétés un groupement modernes, si jalouses et si démocratiques, d'hommes et de familles pourrait se constituer, en se tenant à l'écart des autres éléments sociaux, et s'inlerdisant rigou- LES reusement ET ARISTOCRATIES toute avec alliance LA SÉLECTION. un citoyen ne 111 faisant pas toutes les partie de sa tribu. Mais on peut cependant, parmi formes sociales possibles, en concevoir quelques-unes et chimériques. irréalisables seraient pas absolument Ce serait (expression de mieux), qui ne une sorte de sénat héréditaire par exemple tout à fait défectueuse, mais que j'emploie faute compose de Irois ou quatre mille personnes, et se recrutant, aucune fonction publique, n'ayant d'ailleurs lui-même parmi les jeunes hommes les meilleurs et les plus intelligents. Ce pourrait aussi un peuple tout entier, pratiquant les éléments médiocres ou une sélection sévère, éliminant et ayant le courage de mauvais do sa propre population, être d'une toute alliance avec un citoyen quelconque proscrire Au bout de quelques générations la des nations voisines. population physiques testable. de cet État aurait et intellectuelles, acquis de grandes qualités et sa supériorité serait incon- On pourrait en imaginer d'autres encore... mais je n'insisterai pas sur des conceptions plus ou moins fantaisistes : d'une aristocratie car la formation restreinte, séparée do n'est guère viable. L'élite la masse populaire innombrable, ne serait jamais de puissance suffisante pour s'imposer par c'est la force qui gouverne la force. Or, comme en définitive où l'aristocratie, le monde, un jour viendrait malgré sa supériorité intellectuelle, serait victime de son infériorité numérique. Aussi bien les raisons se pressent-elles, trop nombreuses pour que nous ayons le loisir de les énumérer ici, qui reninvraisemblable dent hautement dans un avenir quelconque la constitution d'une aristocratie fermée, formant une l,A 112 SÉLECTION race humaine supérieure rcsle des hommes. 11 ne reste alors la collectivité et spéciale, d'autre humaine, HUMÀLN12. sans alliance avec le solution de que l'amélioration ou, si l'on veut, quelque paradoxale la création d'une aristocratie uni- que soit l'expression, verselle. Car, si l'effort sélectif ne portait que sur quelques familles isolées, hien vile ce petit groupe serait anéanti, soit par la violence, soit par la graduelle absorption dansla masse commune. XIV VIGUEUR ET SANTE DU CORPS. Nous voici enfin arrivés, après élimination dos difficultés successives, au principal objet de ce livre : le perfectionnement de l'individu humain. 11 faut d'abord savoir en quoi il peut, consister. Or, d'après tout ce que nous avons dit sur la supériorité de l'homme vis-à-vis do l'animal, et sur la hiérarchie des différentes races humaines, il est évident que l'essentiel de l'intelligence. progrès humain, c'est le développement Posée ainsi, la question est très simple. Quelles que soient la beauté et la force dont on pourra doter une créature humaine, si chez elle l'intelligence supérieure à celle des autres humains, pas égale ou celte créature n'aura n'est Un athlète, dont les muscles ont une vigueur exceptionnelle, ou un modèle, dont la plasd'un tique est suffisante pour être appréciée dans l'atelier aucune supériorité véritable. sculpteur, ne seront nullement des hommes supérieurs, et on tiendra BEETHOVENet PASTEUII comme au-dessus de ce gymnaste et de ce modèle. Par conséquent, le développement de l'individu humain Supposons devra porlei* surtout sur l'intelligence. qu'on ail pu par sélection obtenir une race LA H4 huniiiino. et de grande vigueur incomparable dans celle race, la force que néanmoins, dont médiocre, et que nul des individus mais soit intellectuelle HUMAINE. beauté de musculaire, SÉLECTION elle se compose ne se signale par quelque Irait caractérisou d'assimilation, ou de mémoire, on tique d'invention, ne se croira nullement en présence d'une race supérieure. On dira seulement que ce sont des hommes très beaux et très forts. on ait pu Au contraire, supposons que par sélection sans que les individus une race nouvelle, de celte obtenir race ne se séparent des autres hommes soit par la beauté», soit par la force musculaire : accordons-leur, en retour, une Alors ils seront tous doués d'uneintelligence supérieure. plus vaste et plus sûre mémoire, ils comprendront beaucoup les hautes mathématiques, ils auront une plus facilement et d'observation à la nôtre, capacité d'invention supérieure ils deviendront dira sans sans effort hésiter d'habiles que ces hommes artistes. Alors constituent aussi on une race supérieure. Non pas assurément comme néqu'on doive considérer — on verra tout à la la force et la beauté, sanlé, gligeables l'heure ce que j'en pense, — mais ces attributs physiques, à eux seuls, ne suffisent pas pour caractériser la supériorité humaine. Quand il s'agil d'une race de boeufs ou de chiens, à peu près semblable, alors l'hartoujours d'intelligence monie des formes, la beauté du poil et la vigueur des musc'est cles suffisent. Mais, dès qu'il est question do l'homme, et par l'intelligence seule, que se fera la par l'intelligence, différenciation. Nous arrivons donc à celle conclusion dente par elle-même, que l'ascension et éviformelle, de l'être humain dans VIGUEUR la hiérarchie animale ET SANTE ne pourra intellectuelle. DU COUPS. ôtre due qu'à l'extension Hîi de sa puissance Mais, si évidente que soit cette vérité, elle no doit pas nous aveugler, et nous conduire à des aherrations qui seraient fatales. L'intelligence est l'attribut du corps: de sorte que toute atteinte du corps est plus ou moins portée à l'intégrité funeste au développement de l'intelligence. D'abord, et avant tout, au point do vue de l'hérédité même. une race nouvelle, se perfecPuisqu'il s'agit de constituer tionnant à chaque génération, celte transmission par l'hérédité suppose dans la force génératrice certaines qualités que ne va pas développer une inlelleclualité exclusive. Les savants ou les artistes, qui peinent sur leur oeuvre, et qui n'ont pas pris soin do leur santé, sont de médiocres reproils ducteurs, de sorte que, malgré toute leur intelligence, ne pourront avoir, s'ils ont Irop négligé leur être physique, de beaux et robustes enfants. Les femmes élevées à la ville, raffinées intensive, et étiolées par une culture intellectuelle par une vie mondaine factice, sont de détestables génératrices. Même, le plus souvent, elles n'ont pas assez de lait s'il pour alimenter leurs enfants. Le surmenage intellectuel, est joint à l'absence d'exerciees physiques, aboutit promplenienl à la déchéance de la race. Sinon à la seconde, au moins.à la troisième ou à la quatrième génération, la stérilité et, quand ce n'est pas la stérilité, des tares nerapparaît, veuses plus ou moins irrémédiables. Le but l'hérédité de la sélection, c'est précisément do créer par uno race forte. On irait donc à rencontre de ce qu'on en développant seule. Car cette l'intelligence si les parents sont de mauvais générateurs, c! intelligence, font souche d'enfants intelligents et débiles, serait sans veut obtenir, HG LA aucun profit paraître nérés. SÉLECTION HUMAINE. la race, puisque ces débiles doivent disou procréer des descendants dégépar extinction, pour La sélection par l'hérédité suppose avant toutes choses absolue des générateurs. Si les l'intégrité physiologique ne sont pas normaux, parents que ce soit par excès de travail ou pour toute autre cause, la descenintellectuel, dance sera pervertie; et les qualités mêmes que les parents voulaient transmettre empêcheront seront des forces destructrices qui en la transmission. Les fonctions sont dans une du cerveau et les autres fonctions relation du corps étroite. Grave étroite, terriblement erreur que d'opposer l'esprit au corps, et d'imaginer deux les uns, à corps faible et à esprit puisgroupes d'individus: et à corps vigoureux !. sant, les autres à médiocre intelligence, il est vrai, certains individus, On rencontre, très bien musclés, et de belle figure, qui sont pourvus d'une immense dose de sottise ; et, d'autre pari, il est des hommes de haute do la pensée ayant laissé trace clans l'histoire intelligence, difformes. Mais humaine, qui étaient malingres, malvenus, de tels exemples ne prouvent rien. on pourrait tout aussi bien invoquer des D'abord, exemples contraires. Ni VINCI, ni GOETIIE,ni HUGO, n'étaient sans vigueur, et il serait facile de trouver des avortons beaucoup dégradé, rivalisent, De sorte très laids, très chélifs, à corps 1res de toute intelligence, et qui qui sont dépourvus pour la betisc, avec les plus bêtes des acrobates. entre les quacontradiction que cette soi-disant d'individus lités du corps et celles de l'esprit ne se rencontre un petit nombre de cas exceptionnels. que dans VIGUEUR ET SAiNTE DU COIU\S. 117 en apparence cette contradiction existe. Tout le monde a eu l'occasion de faire maintes fois l'observation Pourtant banale qu'il y a contraste assez frappant entre les muscles et le cerveau, entre le corps et l'esprit, entre la matière et l'àme. Les hommes qui ont beaucoup pensé sont peu habiles aux exercices du corps; et leur santé est délicate. Les hommes cultivé qui ont intensivement est florissante, physiques, et dont la vigueur d'assez médiocres penseurs. les exercices ne sont que C'est dans ce sens seulement qu'il faut interpréter "ce qu'a écrit à ce sujet À. DI: GAMDOLLE: « Les enfants délicats... sont souvent — peut-être le — ceux souvent plus qui naissent avec le plus d'intelligence, ou qui se développent le plus dans un sens intellectuel. Les anciens avaient remarqué la bêtise des lutteurs, et il est aisé de comprendre, d'après les notions actuelles de la physioconsidérable du système nerlogie, qu'un développement marche presque toujours avec veux, propre à l'intelligence, ralïaiblissoment du système musculaire. Malgré les exceptions, on peut dire qu'il y a un balancement presque forcé » entre les qualités physiques et les qualités intellectuelles. 11faut bien comprendre ce que ces paroles veulent dire. Elles signifient tout simplement que certains penseurs ont sans prendre souci développé à l'extrême leur intelligence, de leur corps, tandis que certains athlètes, qui ont développé à l'extrême leur musculature, n'ont nullement exercé leur intelligence. De là atrophie des muscles chez les autres. chez les uns et de l'intelligence En pareil cas, ce qui doit étonner, ce n'est pas le fait luiEn effet, il ne même, mais l'étonnement qu'il provoque. s'agit pas ici de nouveau-nés ou d'enfants, mais d'adultes, 118 LA SKUWTION IIUMAINK. parfois mémo de gens âgés, qui subissent les conséquences nécessaires d'une direction spéciale donnée à leur éducation. Ceux qui ont régulièrement et vigoureusement fait travailler leurs muscles auront à quarante ans des muscles et puissants : ceux qui ont négligé tout exercice vigoureux à quarante ans une musculature peu développée. 1*0111'que la vigueur persiste, il faut l'entretenir par des auront exercices adonnés aux travaux de répétés. Or les individus les fonctions musculaires, ayant oublié do cultiver l'esprit, ne peuvent lutter l'énergie physique avec ceux qui, dès l'enfance, n'ont pas cessé d'exercer leur force musculaire. nés.le même jour, et Supposons deux frères jumeaux, séparés l'un de l'autre. Le premier sera conduit à la campour Dès pagne; on lui apprendra à labourer et à bûcheronner. l'âge de huit ans, il courra dans les prés cl dans les champs, avec de [lourds fardeaux; intellecet, en fait de travail tuel, c'est à peine si on lui apprendra à lire. L'autre, au conélevé à la ville, n'aura, étant enfant, d'autre exercice son dictionnaire : il ne verra en corporel que de feuilleter traire, fait de verdure que les arbres de son collège, et, comme il est forcé d'entrer de bonne heure dans une école ou dans une administration, intense intellectuel il commencera qu'il devra, très pour jeune réussir, le travail continuer toute sa vie. Prenez à quarante ans ces deux hommes, ces deux frères à tous deux, dont l'hérédité est la même; et demandez-leur soit un grand effort intellectuel, soit un grand effort musculaire. Les différences seront si profondes profondes, s'agit de deux frères. que Ton aura peine à croire qu'il Nous sommes, pour une notable part, ce que nous nous sommes faits nous-mêmes. L'exercice, l'entrail'éducation, VIGHKUH KT SANTK DU COUPS. 110 nement, l'habitude enchevêtrent leurs influences avec celles Si les intellectuels sont aflligés d'une insigne de l'hérédité. faiblesse physique, ce n'est pas du tout parce qu'ils sont c'est parce qu'ils ont négligé la culture phyintelligents, sique. Si les athlètes, les gymnastes et les acrobates ont une faiblesse intellectuelle éclatante, ce n'est pas du tout parce qu'ils ont des muscles vigoureux, c'est parce qu'ils ont oublié parfois de penser, et d'exercer l'organe de la pensée. Si on constate quelque apparence d'antinomie entre le du corps et celui de l'intelligence, c'est par développement 1) l'ellet d'une éducation incomplète, parce que exclusive. entre le corps et l'esprit que parce n'y a de contradiction qu'on a été négligent, soit du corps, soit de l'esprit. Si les hommes du peuple, ouvriers, paysans, pécheurs et bûcherons, sont plus vigoureux queles avocats, mathématiciens, pianistes et savants, c'est parce qu'il a manqué à ceux-là de développer culature. Inversement sang et eau à raconter auront été les témoins labeur leur muspar un quotidien un bûcheron et un paysan sueront avec précision le moindre fait dont ils : l'exercice do la pensée leur manque. constater ceci : les enfants Nous avons tous pu, d'ailleurs, de douze ans élevés à l'école primaire font parfois des compositions littéraires assez élégantes, et, dans chacune de nos écoles primaires, on trouverait une dizaine de petits gars qui résolvent très bien un problème d'arithmétique assez difficile. Mais, vingt ans plus tard, après qu'ils auront sarclé, bêché, semé, labouré, ils seront devenus tout à fait incapables des ou arithmétiques petits travaux littéraires auxquels ils exceln'était pas nulle; laient, étant enfants. Leur intelligence elle s'est atrophiée, de même que s'est atrophiée la force physique des hommes de cabine: 130 I.A La force II1JMA1NK. SKI.K.CÏION physique ol la santé, ce sont doux intellectuel de bien des méfaits, vertus bien voisines. On accuse le travail lui entre reproche, autres crimes, do et on la pervertir santé. avec quoique apparence de raison, les écrivains, Ils ont une santé débile, ils digèrent les artistes. mal (1), mangent de maux peu, ne dorment pas, souffrent à la mélancolie de tête, sont portés et aux idées noires. Voyez,dit-on les penseurs, Or cet état môme. C'est adoptée. qui maladif C'est prohibe la ne dépendait de conséquence pas de leur la profession ont manqué parce qu'ils le travail intellectuel. S'ils constitution ont qu'ils à la loi de nature, avaient vécu à la sans penser, sans réfléchir, sans écrire, sans se campagne, torltirer ils ne se verraient à cet l'imagination, pas réduits état misérable. on cite quelques exemples d'hommes Là-dessus, illustres, dont la santé fut précaire, PASCAL, MOLIÈRE, VOLT AI RU, SWIFT. de la DARWIN, et on en déduit cette conclusion que l'exercice non pensée est funeste, mais même à lu santé. S'il sidérer tuels. seulement à la vigueur musculaire, en était ainsi, il faudrait évidemment renoncer à concomme un avantage d'avoir des ascendants intellecMieux vaut, pour la race, un homme de santé et florissante, même si ce n'est pas un intellectuel, fût-il profond comme PASCALCL spirituel valétudinaire, SOARRON.La nature rieuse. physiologique de l'être humain Elle veut la première place, et l'élément ne vient que bien loin après. S'il n'y avait, robuste qu'un comme est impé- psychologique pour perpétuer américain constatait plaisamment (1) Un journaliste que la proportion entre les boulangeries et les pharmacies varie avec le degré de culture intellectuelle. KT VlfiUKIJll SANTK DU COUPS. 1-21 ki race, que dos maladifs ou des malades, l'intelligence risquerait fort do dégénérer; ou plutôt elle n'aurait aucune dégénérescence à craindre. Il n'y aurait pas do troisième génération. A supposer qu'on soit malheureusement forcé de choisir, au point de vue de la sélection et dos progrès futurs, entre une race puissamment mais maladive, d'une intelligente, part, et d'autre part, une race vigoureuse, et robuste, cl saine, mais d'intelligence médiocre, c'est en cotte dernière qu'il faudrait mettre tout son espoir. Il n'y a rien à attendre, même pour l'intelligence, dans la descendance que vont enfants sont conengendrer des malades. Les malheureux à toutes les tares psychologiques des familles qui doivent s'éteindre. damnés d'avance et phy- siologiques Mais un tel péril n'est nullement à craindre. En dépit des préjugés vulgaires, il n'esl aucune contradiction entre la vie intellectuelle et une excellente santé. il paraît bien prouvé que les hommes Au contraire, adonnés aux travaux de l'esprit et menant une existence régulière sont ceux qui arrivent aux âges les plus avancés. On voit des vieillards mais précocos chez les intellectuels; on en voit bien davantage encore chez les ouvriers et les paysans. Ces pauvres diables, qui ont peiné toute leur jeunesse, sont usés avant que d'avoir atteint le terme normal de leur existence. fait un vieillard. Un paysan de cinquante ans est tout à Un citadin, qui a môme âge, paraît être de dix ans plus jeune. Si certains hommes exceptionnels maladif grande au service d'une chez nombre d'hommes ont mis un corps en revanche, intelligence, la santé a été très robuste. éminents, Voilà la loi commune. C'est un paradoxe que d'admettre l'acuité intellectuelle supérieure des malades; tout comme i-22 I,A si;ij«:<rnoN do prétendre un stimulant IIUMAINK. que la débauche, les orgies cl les ivresses sont du travail intellectuel et une des conditions du génie. Le vieil adage Mens sana in corporc sono, si aOYeusement banal qu'il soit, doit toujours être répété. C'est d'ailleurs plus que l'affirmation d'un fait : c'est une règle de conduite. Pour que la fonction intellectuelle puisse s'exercer dans toute son ampleur, la santé physique est nécessaire. Les dyspepsies, les insomnies, les céphalalgies, les toux, les les lièvres, toutes cardiaques, les rhumatismes, palpitations ces sinistres divinités qui persécutent les malades, ne sont Si aptes ni ù assainir, ni à grandir la force intellectuelle. les valétudinaires produisent encore quelque oeuvre utile, ce n'est pas à cause de leurs angoisses morbides, c'est maigre ces angoisses mêmes. D'innombrables observations, qui se répètent chaque jour, mettent le fait en pleine lumière. Mais, à défaut de l'expéétant rience, le simple bon sens nous l'indique. L'intelligence fonction du cerveau, il est clair que, si l'organe est malade, la fonction est pervertie. Si la circulation est défectueuse, si la nutrition est pervertie, comment le cerveau pourrait-il produire un meilleur travail que lorsque la circulation est inexcellente? Autant vaudrait dire qu'an tacte, et la nutrition chronomètre fonctionne mieux quand on a mis de la poussière dans ses rouages. Et le cerveau est un appareil cent millions de fois plus délicat nos chronomètres. et plus compliqué que le plus parfait de il est vrai, des hommes d'intelligence admiQuelquefois, et négligé complèterable, ayant abusé de leur intelligence ment non seulement l'exercice mais même musculaire, l'entretien de la santé, peuvent, quand ils sont d'un âge VHilJKUH HT SANÏH DU COUPS. I2il avancé, conlinuer leurs souffrances oncorc quelque travail intellectuel, malgré et leur ehélivilé. Do môme qu'une noble de construction supérieure, peut encore, quoique machine, à demi-usée, machines fournir neuves que le résultaient par la maladie. un rendement meilleur que de jeunes ne pourra soutenir grossières. Mais on été moindre, s'ils n'avaient pas été déchirés Quel paradoxe étrange que de déclarer la santé incom! Si beaucoup patible avec l'exercice intense de l'intelligence d'intellectuels ont une santé débile, c'est parce qu'ils ont négligé le soin du corps : la marche, le grand air, les exercices physiques, tout ce qui est indispensable au jeu régulier et au rythme harmonieux de nos appareils organiques. Et puis, trop souvent, le travail est compliqué de soucis, de craintes, d'émotions, qui n'ont rien à faire avec le travail ot qui mên\e lui sont funestes. Penser, méditer, calculer, dessiner, peindre, tout cela comparer, réfléchir, est sain et normal; et la santé du corps n'en peut péricliter. intellectuel Ce qui est mauvais, c'est l'agitation jfrénétique, pour la ou le triomphe, concurrence qui accompagne la vie des intellectuels. On passe une nuit d'insomnie, non pas parce mais parce qu'on se tourmente pour le qu'on a travaillé, sort réservé à ce travail. Les jeunes gens qui se préparent à un examen ne sont pas malades de la préparation mais de l'anxiété où les met l'incertitude du succès. Evidemment même, excès est un défaut, par définition seule, et la santé peut pâtir d'un excès de .travail intellecNi plus ni tuel, comme d'un excès de travail musculaire. moins. tout Mais, quoi qu'on en ait dit, le surmenage intellectuel est rare, très rare : car on ne peut pas appeler surmenage les émotions de l'homme politique intellectuel qui chaque l,A U>i SKUCCTIO.X HUMAINE. les affres du candidat qui va subir jour est abreuvé d'injures, un examen, les angoisses de l'autour qi:i se soumet au Personne ne pourra confondre ces agiverdict du public. avec l'exercice tations épuisantes et sereine. Donc travaux nous ne verrons intellectuels fécond d'une pensée calme aucune contradiction et la santé. Nous aurons bon sens. Le bon sens nous apprend tueux par des tares physiologiques, entre les le courage du défecindividu, qu'un n'a aucune raison de Le bon sens supériorité posséder quelque psychologique. nous dit qu'à exercer l'intelligence seule on atrophie les muscles; qu'à exercer les muscles seuls on atrophie l'intelaussi bien ses ligence : mais qu'il est très facile d'exercer que son intelligence. En tout cas, pour que les aptitudes intellectuelles sent se transmettre il est absolument par hérédité, muscles puisnéces- saire que les parents soient sains et vigoureux. S'ils sont malades, infirmes ou débiles, quoique intelligents qu'ils puissent être, ils transmettront peut-ôtre à leurs descendants mais à coup sûr ils vont transmettre, en l'intelligence; leur maladie, leur infirmité et leur débilité. l'aggravant, La condition d'une bonne hérédité, c'est l'irsanté physique; c'est l'intégrité physiologique, essentielle réprochableparfaite, des générateurs. Voilà quel doit être le principal s'intéressent à la sélection humaine. souci de tous ceux qui Si, sous le spécieux préêtre classés par les degrés que les hommes peuvent divers de l'intelligence, on n'attachait qu'une faible importance aux qualités du corps, à la santé et à la vigueur, on n'arriverait qu'a de détestables résultats, au point de vue de texte l'intelligence morne. A supposer que la race puisse conti- Vir.UKlill ET SAXÏli 1)1' COUPS. I2!i chétive. Or, nuor, on aurait créé une race déplorablement de l'intelligence dans cotte race dégradée, l'infériorité apparaîtrait bientôt; car, s'il est des cas isolés (rares d'ailleurs) d'intelligence supérieure développée dans un corps misérable, jamais on n'a vu toute une race étiolée pourvue de éminentes. qualités intellectuelles Certes, c'est par l'intelligence que se classent les hommes. Nul autre classement n'est acceptable. Donc, quand il s'agira de classer les générateurs, il faudra donner à l'intelligence l'absolue prépondérance. Mais, avant de procéder à ce classement intellectuel, on aura exclu rigoureusement les débiles, les infirmes, l'intelligence Ceux-là, en dépit de toute avoir, ne comptent pas pour la les malades. qu'ils peuvent génération. Ils ont pu créer des oeuvres utiles à l'humanité; il ne faut pas leur demander d'avoir des enfants. XV BEAUTE ET ATTRAIT SEXUEL. Ce que nous venons de dire de la santé et de la vigueur, faut-il le dire de la beauté? Mais d'abord, faire la mesure? qu'est-ce que la beauté, et comment en On n'en juge pas aussi facilement que de la santé ou de On décide facilement la vigueur musculaire. si un individu est de bonne ou mauvaise dis qu'il y aura de sa beauté. toujours tansanté, débile ou vigoureux; sur le degré quelque incertitude Même ce que nous appelons la beauté, ce n'est peut-être qu'une convention changeant suivant les siècles et les peuples. Le type grec ne représente plus tout à fait l'idéale beauté contemporaine, d'aujourd'hui PRAXITÈLE. Cependant, et les délicieuses sont très loin comme jeunes filles américaines de la statuaire de PHIDIAS et do ce livre n'est nullement un traité nous nous en rapporterons à transcendante, commune, qui n'hésite guère à juger dans tel ou tel l'opinion cas déterminé. d'esthétique Il est une certaine régularité dans les traits du visage, MUUTK une harmonie les membres, qui constituent KT ATÏUAIT SEXUKL dans la démarche, uno juste une vivacité dans l'expression 127 proportion dans physionomiquc, l'absence do lai- la beauté, du moins deur. On peut dire, sans crainte d'errer, que tout ce qui est et anormal est laid : l'obésité ou la maigreur; le inhabituel sinon nez trop gros ou trop petit; les yeux trop saillants ou trop enfoncés; le menton trop allongé ou trop court. 11 ne faut pas qu'aucune partie de la ligure et du corps diffère notablement de la structure humaine générale. Ce sera une laideur que d'avoir des lèvres trop épaisses, et une laideur que d'avoir des lèvres trop minces. est hideux. Il n'est De plus, tout vice de conformation ou chez un pas de beauté possible chez un bec-de-lièvre individu qui louche. Somme toute, la laideur, c'est la nonet l'écart de la moyenne. normalité, Mais c'est là un minimum; et ce minimum ne suffit pas. des pas de rentrer, par le détail et l'ensemble : il faut, pour atteindre formes, dans la moyenne habituelle la beauté, quelque chose de plus. À vrai dire, les caractérisÀ quoi bon d'ailleurs tiques de la beauté sont indéfinissables. Il ne suffit les définir, puisque, en général, on s'entend pour décider, dans tel ou tel cas déterminé, si telle femme est belle, si tel homme est beau? Chez un individu qui n'a aucun caracphysique, et dont les formes si l'on aperrentrent dans les formes humaines habituelles, çoit tout de suite, dans le détail et l'ensemble de ses traits, la saisissante apparence de la santé, de la vigueur et de l'in— les trois attributs fondamentaux d'une race telligence, vraiment noble, — alors nous déclarerons que cet individu tère aberrant clans sa structure est beau. Jugement instinctif, et dont il serait presque impossible 128 LA SKLKCTION IIIJ.MAINK. do rendre mais qui compte par une analyse scientifique, n'en sera pas moins de grande valeur; car il nous révélera d'emblée, immédiatement, impulsivement, pour ainsi dire, et mieux que tout autre procédé (géométrique) d'investigalion, ce qu'il y a de santé, de vigueur et d'intelligence chez la personne que nous jugeons. La beauté chez l'homme et la beauté chez la femme ne répondent pas aux mémos exigences; l'attrait sexuel fait que l'homme chez la femme, douceur, soumission, sensibilité aux émotions finesse, -élégance, amoureuses; tandis que la femme recherche, chez l'homme, énergie, cou11 y a de tout cela dans ce que rage, résolution, vigueur. recherche, nous appelons beauté; % qui nous fail décider. cl c'est cetle impression d'ensemble Sans se livrer à des digressions qui nous entraîneraient trop loin, concluons que la beauté est, pour juger les êtres d'abord parce humains, un élément de grande importance, et qu'elle exclut tout ce qui est démesurément anormal, ensuite parce qu'elle nous renseigne (mystérieusement, mais des personnes consûrement) sur la vigueur cl l'intelligence sidérées. Quelques objections brièvement. peuvent être faites : il faut y répondre En effet, on peut citer des hommes de puissante intellid'une extrême laideur. Un des gence qui étaient pourvus plus grands parmi les mortels, SOCRATE,était, d'après ALCIen beauté masculine, BJADE, qui s'y connaissait plus semblable à un faune qu'à un homme; ESOPE était contrefait; SCAKUON,difforme; MIRABEAU, hideux. POPE,SPINOZA,CRÉMEUX étaient exceptionnellement (qui fut un avocat admirable) laids. HT «EAUTK ATT H AIT S H MI KL. 120 citer beaucoup d'hommes et do on pourrait possédant à la fois une rare beauté et une intelli- Inversement femmes gence des plus médiocres. Nous savons cola fort d'après des exceptions. faire conclure qu'entre relation Mais il ne faut pas juger bien ne faudrait-il pas nous bien. Aussi la beauté et l'intelligence inéluctable. il y a une fatale, De môme qu'entre la beauté et la santé, la relation n'est absolument nécessaire. Le jeune malade qui pas toujours s'est promené à pas lents sous les arbres, a été, cela est sûr, fort séduisant, au moins autant que l'est encore tous les soirs MARGUIÎIUTK GAUTIEK, au cinquième acte de la Dame au Camélia, quand elle meurt Ces fantaisies no changent de phtisierien à une loi générale. Malgré quelques exceptions, la beauté implique un certain degré de vigueur corporelle et de noblesse d'âme. Aussi le jugement que nous portons, d'après la beauté seule, sur la santé physique ou morale des personnes, est-il un jugement en général bien fondé. Et d'ailleurs, au point de vue très spécial qui nous occupe ici, de quoi s'agit-il, sinon de savoir dans quel sens devra être dirigée l'évolution humaine? Nous serions vraiment insensés à ne pas tenir compte de la beauté des formes et à permettre que la race humaine à venir fût aflligée d'une repoussante laideur. Dans l'état naturel, chez les animaux, — car il faut toujours revenir aux choses de la Nature, si l'on ne veut pas s'égarer, — la sélection sexuelle joue un rôle L'attrait sexuel est déterminé prépondérant. pai; la beauté, et par la beauté seule. Cette attirance des sexes est une des formes de la sélection et maintient la pureté de la race. Car ce sont les plus beaux types de l'espèce, les plus 9 130 conformes LA à la SHLKCTION IIUMAINK. qui sont le plus recherchés; ceux-là aussi, qui possèdent certaines qualités éminentos de vigueur ou de santé. S'imagine-t-on que, dans l'espèce humaine, ilen va autrement? Nous avons tous, do par notre instinct et de par notre moyenne, éducation, une certaine notion de la beauté humaine, notion amoureuse, et qui qui n'est pas très différente de l'impulsion se confond souvent avec elle. Eliminer do la procréation la beauté, ce serait éliminer l'amour, lequel décide, par une affirmation irréfléchie et puissante, que l'objet aimé possède les qualités nécessaires à la race future. XVI L'INTELLIGENCE, Résumons-nous* MESURE 11 est dans DE LA SÉLECTION. noire trois r.orps humain la vigueur cl la beauté. essentielles : la santé, qualités Toutes trois peuvent se transmettre par l'hérédité. Toutes trois sont liées l'une à l'autre, presque blement. inexora- Mais ce n'est pas par la transmission de ces caractères phyla perfection des races humaines. Ce siques que grandira dans l'homme, qui devra progresser pour qu'il devienne à ce qu'il est aujourd'hui, c'est l'intelligence. supérieur L'humanité hommes ne fera de pas en avant que si l'intelligence des devient plus prompte, plus vaste, plus sûre, Le et, si nous avons corps n'est là que comme son instrument, aux qualités du corps, c'est attaché une si grande importance sur parce que tout ce qui louche le corps retentit fatalement l'intelligence. D'abord, et avant tout, du corps. Que des individus la santé, c'est-à-dire débiles ou difformes l'intégrité aient pu, très exceptionnellement, c'est posséder quelque intelligence, possible. Mais ce qui est certain, c'est que ces débiles et ces difformes furent d'exécrables tantôt stériles, procréateurs, . 132 LA SÉLECTION HUMAINE. donnant la vie à des êtres dégradés, absolument inféDonc la condition essentielle, le minimum rieurs. exigible, c'est l'absolue et impeccable santé physique. Toute défectuosité du corps est une tare organique à laquelle répond tantôt probablement quelque tare mentale, masquée ou non : car on ne peut dissocier l'intelligence et le corps. Par conséquent, la santé est. un attribut fondamental r \„ ' l'intégrité organique est une nécessité absolue. Aussi, quand : il s'agira du choix des générateurs, ne faudra-t-il \fier de ces deux-qualités essentielles. rien sacri- Elles n'ont par elles-mêmes aucune valeur dans le classement hiérarchique des hommes. Elles ne prennent de Vimportance que quand elles font défaut. Mais alors ce manque de santé ou d'intégrité physique emporte tout. Il n'y a plus rien qui compte. Donc, pour choisir les reproducteurs aptes à constituer une race humaine supérieure, il faudra considérer la santé comme l'élément fondamental. Élément nécessaire, mais car nombre d'individus très médiocres n'ont auinsuffisant; cune tare physique grave, et sont d'excellente santé. De sorte que l'élément santé ne peut compter des infirmes et des débiles. que pour l'élimination La vigueur musculaire et la beauté sont d'importance moindre : pourtant on ne peut les négtiger, car les degrés do ces deux qualités du corps permettent d'établir, entre les individus divers, une sorte de classement qui a grande importance. Ce classement ne porle, il est vrai, que sur les qualités du corps; mais le corps et l'esprit sont unis par des liens si étroits corps admirable n'est pas plus compatible avec un esprit défectueux, qu'un esprit admirable avec un corps défectueux. qu'un I/INTELLIGENCK, la vigueur de l'éducation. D'ailleurs résultat MESURE DE LA SELECTION. 133 musculaire est, pour une grande part, Si les intellectuels ont des muscles faibles, c'est parce qu'ils l'ont voulu ainsi. Certes l'exercice ni l'éducation ne feront pas qu'un enfant, né chétif, sera un athlète à vingt-cinq ans. Au moins n'aura-t-il pas une infériorité éclatante, s'il a su, tant bien que mal, compenser, la faiblesse innée de son par un entraînement méthodique, appareil musculaire. Si un certain degré de force musculaire paraît indispensable, si une insigne laideur équivaut à une santé défectueuse, ce n'est pas qu'il s'agisse de porter un jugement sur les individus mêmes^mais sur leur aptitude à créer une race supérieure. est très importante. Insistons, car la distinction Kl, pour peu qu'on ne sache pas la faire, on s'exposerait à une incompréhension totale. ^ D'abord éliminons tout jugern» nt sur la complètement valeur morale des individus. Tel malheureux infirma, hideux, chétif, peut avoir une valeur morale très haute, alors qu'un et bien râblé, sera peut-être un sinistre bellâtre, vigoureux coquin. La valeur morale de ces deux personnages est hors île cause. Kl il ne s'agit pas de décerner un prix de vertu, mais seulement de savoir celui qui sera le plus apte au maintien et au progrès de la race. Or le bellâtre et l'infirme, s'ils font souche, donneront naissance': l'un à de beaux et vigoureux enfants; l'autre, à des avortons. Dans ce cas, comme dans beaucoup d'autres, l'attrait sexuel sera un guide sûr. Entre deux femmes, de valeur morale très différente, l'une très dépravée, mais d'exquise beauté; l'autre, prodigieusement laide, mais douée d'une rare vertu, tout homme préférera sans hésiter, fût-ce pour un légitime mariage, celle qui est dépravée. 134 LA SÉLECTION HUMAINE. Ce qu'on dit de la vertu se peut dire de l'intelligence. Assurément les hommes doivent être classés par leur intelligence, et, s'il était nécessaire ei possible de donner des places, comme dans les collèges, aux différents hommes, on les rangerait d'après le degré de leur VOLTAIRE, intelligence. malgré sa chétivité et sa laideur,,a joué de par le monde un plus grand rôle que les plus vigoureux portefaix delà Halle et les plus beaux mimes de l'Opéra. Tel penseur ridé cl pâle, enveloppé de fourrures et grelottant près de son feu, traîne dans son fauteuil ses rhumatismes et sa débilité, qui bouleverse le monde, alors que de beaux gas hardis, chantant dans les casernes et. les tavernes, ne représentent dans la société humaine que leur milliardième de consommation en oxygène. Mais il ne faut pas confondre le rang social hiérarchique et l'aptitude à la procréation. Attribuer aux hommes l'influence personnelle, nulle ou vivifiante, qu'ils exercent dans le inonde, ou bien les choisir comme générateurs, ce sont là deux appréciations absolument distinctes. Les femmes ne s'y au penseur flétri, le tromperaient pas. Elles préféreraient, soldai vigoureux, et elles aimeront mieux avoir affaire aux de Polsdam qu'à M. AUOUET DE VOLTAIRE. De grenadiers même, et avec plus de promptitude encore, les. hommes laisseront là la femme philosophe, si elle est contrefaite et grimaçante, pour courir à une jolie soit souriante et saine. peu qu'elle ' Sans doute un instinct fille de brasserie, pour cl sûr gouverne cet attrait vsexuel. Le démon de l'espèce, qui préside à toutes les expansions amoureuses, n'est, pas tout à fait aveugle. Il sait ce qu'il veut; et il nous dirige, très sagement peut-être. L'attrait sexuel, c'est la prévision, très inconsciente, très mystérieuse, profond MESURE L'INTELLIGENCE, DE LA SÉLECTION. 13:» des générations à naître. Quand donc l'amour se tourne vers la beauté, la santé et la force, c'est parce qu'il y o, chez tout être humain, une obscure connaissance des besoins de on ne peut confondre ces deux l'espèce future. Evidemment : l'amour et la volonté d'avoir de sentiments bien différents beaux enfants. l'inconscient il y a dans tout sentiment amoureux de la Nature qui veut perpétuer la race, Pourtant effort et la faire forte, saine, vigoureuse, normale. Certains hommes, supérieurs au point de vue social, sont, au point de vue do leur rôle de générateurs, manifestement imparfaits. Bien entendu, on ne parle pas des facultés génésiques, à peu près semblables chez tous, mais seulement de la procréation de tels ou tels enfants, robustes ou chélifs, normaux ou anormaux, beaux ou laids, suivant les parents qui les auront engendrés. Et cela est d'une importance d'une race humaine débile celle d'une race humaine considérable, et laide car est incompatible l'idée avec supérieure. En un. mot, et pour résumer ce résumé, la beauté, la vigueur, la santé sont des éléments nécessaires, mais des éléments insuffisants. XVI DE CARACTERISTIQUES En effet, la véritable L'INTELLIGENCE caractéristique de l'homme, c'est l'intelligence. Mais on comprend sous ce mot tant de notions différentes qu'il faut faire un choix et déterminer, parmi toutes colles qui sont fondamentales les fonctions intellectuelles, et celles qui sont accessoires. Puis il faut les classer, mais en se rendant bien compte car les arbitraire, est terriblement que toute classification intellectuelles sont liées Tune à l'autre; diverses fonctions et, à les envisager isolément, on construira un édifice grossièrement artificiel. que nous allons ébaucher ici ne vaudra qu'au point de vue spécial de la transmission héréditaire. Aussi décrirons-nous plutôt des formes de l'intelliD'ailleurs la classification gence générale que des fonctions de l'esprit. Tout d'abord nous séparerons, dans l'ensemble maine mental, ment dit. le côté moral cl le côté intellectuel 11 y a dans toute mentalité d'une part, l'élément moral, humaine c'est-à-dire deux l'action, du dopropre- éléments la volonté, : DE CARACTERISTIQUES L'INTELLIGENCE. 137 le caractère, la conduite ; et d'autre part l'élément intellecla pensée, tuel, c'est-à-dire la mémoire, la compréhension, Notre existence psychique résulte l'invention. l'imagination, de ces deux fonctions liées l'une à l'autre. pourl'une on agit, et presque les définir en disant : Par par l'autre on pense. L'une, c'est la volonté; t idéal ion. rions Il est inutile individuels Nous l'autre, c'est de chercher de la volonté à prouver que les caractères se transinellenl et de l'idéation également par l'hérédité, et que par conséquent, dans le choix il faudra tenir compte des fonctions de des générateurs, volonté comme des fonctions d'idéalion. nous pourde psychologie, rions, après tant d'autres, discuter sur la nature de la volonté, et peut-être n'en pas faire une fonclion spéciale difféPeut-être même rente des autres phénomènes intellectuels. Si nous écrivions un livre regarder comme la résultante fatale des idées et des sentiments qui se heurtent dans l'âme •serions-nous amenés à la humaine; mais cela nous éloignerait trop; et, au lieu de simla discussion. Nous admettrons donc, plifier, on compliquerait en reconnaissant cette définition pour fort peu scientifique, que la volonté est la puissance do diriger, malgré toutes les incitations extérieures ou intérieures qui nous en détournent, vers un but déterminé. Prenons un exemple simple. Me voici à ma table de travail. Bruits multiples .tout autour do moi : un chien qui aboie, une voiture qui passe, une porte qui se ferme, un enfant qui crie, le vent qui souffle]; je veux penser h autre chose et suivre mon idée. Objets multiples qui m'entourent; des livres, des tables, des tableaux, tics fauteuils, des chaises, •des arbres: je veux éliminer toutes ces images. Sensations i:m LA multiples pesanteur pas tenir HUMAINE. SELECTION qui m'arrivent à l'estomac, : une arliculatfon une de coeur: palpitation ces sensations. do compte moi se présentent, une douloureuse; Idées je veux multiples ne qui le souvenir de ma journée malgré d'hier, d'une parole de ce que je qui m'a été dite, la préoccupation dois faire demain, une chanson qui me revient à l'esprit, une à faire qui m'intéresse, une citation expérience qu'évoque ma mémoire. Je veux l'idée que je poursuis. Etre capable d'attention que toutes ces idées c'est la volonté, Cela, s'effacent c'est l'attention. c'est avoir puissante, devant une très grande volonté. Mais le cas peut être plus complexe. La volonté, au lieu de s'exercer sur une heure de travail, sur toute peut porter une existence. Tel individu, sa lAche avec ténapoursuivant ne se laissera des uns, Les flatteries par rien. les menaces des autres, seront sans effet. 11 voit le but qui est devant il sait la route qu'il faut suivre lui; ; et rien ne cité,, va le détourner. vérance. désirs Au force lui, Les obstacles 11 vaincra tumultueuses, ne sera distraire les en lui. pas l'instrument : il commandera. regard à réagir, et en lui. de ne feront cet docile passions 11 n'écoulera s'agiteront, qui peut-être ni l'amour ni la haine. de esclave Sa volonté individu, serviteur sa persé- qu'exciter ses appétits sera forte. mettons de tout celui ce qui Ce n'était pas Itolla qui gouvernait sa vie, Celaient ses passions î il les laissait aller Comme un pâtre attentif regarde l'eau couler. Elles vivaient. Son corps était l'hôtellerie Où s'étaient attablés ces pâles voyageur.' .. Comme des cerfs en rat ou des gladiateurs! Il ou de ses qui est sans s'agite devant CAHACTrêmSTlQUKS DE I/INTEU.IGKXCK. 139 Ceux-là ne mettent pas de frein à leurs pussions, et sont sans force pour résister. Le premier venu ou la première venue les entraîne. S'ils ont l'amourdu jeu, une carie suffit pour les perdre. S'ils aiment le vin, une bouteille leur fail leurs serments. S'ils s'éprennent d'une femme, abjurerons, ils feront,,pour lui arracher un sourire ou lui éviter une S'ils ont la soif de l'or et du larme, toutes .des infamies. dans les plus misérables gain, ils se compromettront à la friponnerie et de affaires, et ils iront de l'indélicatesse la friponnerie au vol. Si mie haine les anime, ils ne sauront pas vaincre un mouvement do colère cl de vengeance, et ils prendront en main une arme meurtrière. évidemment nous avons pris les types les plus opposés, presque schématiques, et irréels à force d'être schématiques. Dans la vérité des choses, nous sommes tous, plus ou moins, et, selon les jours comme les occasions, tantôt faibles, tantôt Un homme résolu succombe parfois à ses passions; cl il est des hommes de grande mollesse qui ont leur heure d'énergie. Cependant, en y regardant d'un peu près,,on verra bientôt que tous les individus peuvent être à ce point de vue classés en deux groupes : ceux dont la volonté est puissante^ et ceux dont la volonté est débile: les énergiques. impulsifs et les résistants; les forts et les faibles. Kl. alors nous rangerons les faibles, faibles au parmi les hyssuprême degré, les fous, les aliénés, les criminels, tériques. Chez tous ceux-là, la faiblesse va jusqu'à la maladie : les passions et les idées ne rencontrent pas de pouvoir qui librement leur fasse : comme obstacle. un torrent Alors qui elles ravage se développent tout sans ren- contrer de digue qui l'arrête. D'ailleurs, périodiquement» nous subissons tous cet état 140 LA SELECTION HUMAINE. Quand le sommeil nous envahit, la pensée d'impuissance. devient un rêve. Alors il n'y a plus ni attention régulatrice, sans renLes idées vont et viennent, ni volonté frénatrice. de résistance : et elles provoquent (en rêve) des actes ni et absurdes. 11 n'y a plus ni modération, désordonnés contrer justice, ni morale. 11 ne reste que des impulsions tibles, déchaînées par le désordre des images. Dans le délire, dans l'ivresse, c'est la môme On a perdu l'empire sur soi, dominiinn incohérence. irrésisabsolue siri.Qu capable de tout, dans le bien et surtout dans le mal ; car toutes les images apparaissent, même les plus monstrueuses ; et il n'y a plus un moi assez puissant pour limiter de ces fantômes qui surgissent de toutes la force impulsive devient parts. La folie, c'est un état analogue ; GKUARIJDE NKRVAL, qui s'y connaissait trop bien, hélas ! disait que la folie, c'est du rêve dans la vie réelle. De fait l'aliéné l'épancliement n'est pas capable d'imposer silence aux idées qui tourbillonnent dans son cerveau malade, non plus que d'arrêter les provoquées par elle. 11 est victime de sa pensée. impulsions Car la pensée a besoin d'être dominée, assagie, maîtrisée par la volonté. Si la vue d'un couteau, nous inspire l'idée du meurtre, il faut que la volonté arrête cette image criminelle, et empêche le meurtre d'être commis. Cet état d'impuissance de la volonté est manifeste les hystériques; or la débilité morale des hystériques chez peut être comparée à celle des aliénés, encore qu'elle soit poussée moins loin, cl qu'elle aille rarement jusqu'à des actes franchement absurdes. Rêve, délire, folie, hystérie, c'est, à des degrés divers, la même délicîence de la volonté, la même faiblesse dans la I)K UAKACTÛUISTIQIJES résistance aux passions, aux l/lNTKM.IfJNNCK. 141 aux appétits, désirs, aux images. Lescriminels ne sont pas d'une autre étoffe que ces faibles. ici la question de On ne s'attendra pas à nie voir discuter savoir s'il faut les considérer comme des fous. Ce n'est pas là mon aiïaire. cela n'entame (Et d'ailleurs, en rien le droit qu'ils soient aliénés ou non, et la société aura de punir, aussi bien contre les fous toujours besoin de se proléger, Je prétends simplement que le que contre les brigands.) criminel est l'individu qui n'a pas la force de refréner les. Un joueur, mauvais pencliants. qui perd toute sa fortune au jeu, et abîme femme et enfants dans sa ruine, est criminel Vn débauebé, qui perd sa santé et son honpar faiblesse. neur dans de sales orgies, est un criminel par faiblesse. Un ivrogne, qui s'abrutit par l'alcool et noie sa raison dans d'ignobles breuvages, et les autres savent conscience volonté est un criminel par faiblesse. ont tort. qu'ils parfaitement de leur crime; mais ils ne trouvent débile, sionnelles. la force de réagir contre Les uns Us ont pas, dans leur les impulsions pas- On objectera criminels font preuve d'une que .certains ténacité vraiment extraordinaire et d'une énergie surprenante. La misérable servante qui, pour capter un héritage, empoisonné lentement son maître et le fait mourir à petit son oeuvre feu, poursuivant pendant des mois et des mois de mort, et dissimulant, avec une astuce diabolique, des poisons qu'elle va verser, ne peut pas, si l'on par les apparences, être dite pas juger par les apparences. sans énergie. Mais l'achat en juge il ne faut En etïel, par une analyse attentive, on découvre vite que celle soi-disant énergie masque une extrême bien fai- I.A H2 blesse. L'idée SKLKCTiON a eu une force à laquelle impulsive nulle résistance n'a pu être oppose'c. Kl, une fois que l'imvil a été donnée, aussitôt toute la pulsion d'un senliment conduite s'est adaptée à cette impulsion. a L'empoisonneuse peut-être criminelle du lucre II U.M AINE. eu quelque énergie par faiblesse. en appelant Toutefois, preuve certains criminels, dans son crime; faiblesse celte mais elle a été énergie on détourne quelque Mais ces criminels sens, le mot de faiblesse. et résolus sont rares, extrêmement vrai dont font peu, de son énergiques Le plus souvent rares. est un impulsif, c'est-à-dire un individu incasoit à la passion du moment, soit à la pable de résister passion ancienne, qui Fa envahi. Il y aurait peut-être lieu de séparer les criminels énertout criminel d'effort persévécapables d'attention, giques et courageux, rant, de volonté dans le mal, et les criminels débiles, impuissants à exercer quelque contrôle sur leurs actes, et subissant, sans que leur moi réagisse, la tyrannie de leurs appétits. VAX tout cas tout le monde sera d'accord pour déclarer de diriger leur que ces aliénés, ces criminels, incapables pensée et d'exercer leur volonté, sont des éléments pernicieux dans une société humaine, et qu'il faut les résolument bannir de notre société D'autant future. plus que la folie et le crime sont lourdement, héréditaires. j'allais dire formidablement, Rien ne prouve mieux l'hérédité de l'intelligence que l'hérédité des maladies mentales, hérédité qui ne porte pas seulement sur les maladies mentales elles-mêmes, mais sur du système nerveux. toutes les affections Toute personne atteinte mentale, d'affection nerveuse et réciproquement; est bien près d'avoir ce qui fournirait, une maladie s'il était né- DE CARACTERISTIQUES 1/INTELLIGENCE. 143 cessaire, une preuve de plus pour établir la relation fatale et puissante qui unit étroitement le cerveau et la pensée. Or chaque afï'cction nerveuse et mentale est essentiellement de sorte qu'il y a des familles de neurasthéhéréditaire, de nerveux (peu importe le mol) niques, de névropathes, dont Ions les membres sont plus ou moins condamnés à être des dégénérés, descendance. Finalement sinon en eux-mêmes, nous arrivons au moins à trouver dans leur dans une des fonc- de l'intelligence, la volonté, un principe fondamental entre les hommes, encore qu'une séparade différenciation tions tion nettement tranchée entre les divers éléments dont se soit toujours un peu arlilicielle, l'intelligence compose nous concevons parfaitement qu'il y a des hommes à idéalion à imagination brillante, vive, à mémoire sûre, qui sont incapables de refréner leurs impulsions passionnelles. Ceux-là, ou seulement des imdes fous, des criminels, pulsifs, sont désastreux dans une société. Que J.-J. ROUSSHAU ait été parfois un brillant écrivain, cela est fort possible; qu'ils soient mais je n'aurais pas la moindre confiance en ses descendants. Nous ne pouvons rien en savoir, puisque le misérable les a mais il est permis de penser mis, dit-il, aux EnfantsTrouvés, do cet hypocondriaque, que la progéniture a dû être fort piteuse. de ce délirant, de ce maniaque, C'est par la force do la volonté, par la persévérance, par de l'attention, l'intensité par la modération dans les plaisirs, qu'on peut créer une oeuvre utile, presque autant que par Celui qui n'est ni laborieux, ni attentif, fût-il l'intelligence. merveilleusement doué, ne pourra aller bien loin. Une nation dont tous les citoyens auraient, en combinant l'hérenforcé l'action de la volonté sur rédité et l'éducation, 1H I,A les sentiments SÉLECTION HUMAÏNK. serait admirablement puissante, et ferait des merveilles. De môme qu'il faut résolument considérer comme inférieurs tous les hommes dépourvus de volonté, de même il faut mettre au premier rang tous ceux qui ont une volonté forte. Toutes les vertus morales dérivent de là. 11 n'est pas de vice plus funeste que la paresse ; or qu'est-ce que la paresse, sinon un défaut de volonté? Une dos premières vertus de l'homme (et de la femme), c'est le courage. Qu'est-ce donc que le courage, sinon la volonté? 11 faut, que l'âme soit maîtresse du corps qu'elle anime. Ce qui fait la noblesse de l'être humain, c'est que, la raison lui ayant montré la route, il suit la voie indiquée, sans frayeur, et sans mollesse. De là vient aussi que do tout temps on a attaché un tel prix à la bravoure. Rien de plus honteux que la peur. Rien de plus vil que la paresse. La peur et la paresse sont les Dieux ennemis qu'il faut vaincre. S'il en est ainsi, — et personne ne pourra nier qu'il en soit ainsi, — notre devoir dans la sélection humaine est très à ceux qui ausimple : assigner une place prépondérante ront une puissante volonté, et mettre au dernier rang ceux dont lu volonté Nous sera impuissante. disions plus haut que les hommes peuvent se classer en deux groupes : les forts et les faibles. 11 se trouve alors, comme une rapide analyse nous l'a montré, que les forts sont les bons, et que les faibles sont les vicieux. Il faut beaucoup de force pour être bon, a dit je ne sais quel moraliste. De fait il n'y a pas lieu do faire pour les bons et les vicieux une nouvelle catégorie. Presque être toujours bon, cela faible. signiliera être fort; être vicieux signifiera être CARACTÉRISTIQUES DE U5 L'INTELLIGENCE. toutes les nuances. Mais Il y aura toutes les transitions, de cette hiérarchie on trouvera les plus •titix deux extrémités humaines : celles nobles et les plus détestables personnalités le plus la race des hommes, et celles qu'il qui[relèveraient ot 'définitivementéliminer de la famille faut sévèrement nouvelle. 10 XVIII L'ASSIMILATION ET L'INVENTION Nous avons synthétisé, à l'excès peut-être, les divers élé: nous allons procéder de ments moraux de l'inlelligencc intellectuelles dites, pour les fonctions proprement et, si Ton vient à nous reprocher un excès do simplification, nous dirons que ce livre est un livre de sociologie et non même de psychologie. D'ailleurs, plus complexe, plus il faut les étudier et, leur structure générale. Inutile en facultés, la réalité des choses est dans leurs grandes lignes do redire de l'intelligence que ce fractionnement factice. fonctions, formes, est essentiellement est un tout homogène, et il est bien peu vrai- L'intelligence semblable qu'une de ces fonctions peut être pervertie el nulle, sans que toutes les autres n'en pâtissent. / Au point de vue intellectuel dit, il est deux proprement selon que prévaut plus ou humains, groupes d'individus moins la forme àJinvention ou la forme ft assimilation. de deux manières. Tantôt on comOn est intelligent ce qui est expliqué; tantôt on imaprend vite et facilement gine des choses nouvelles, créant de nouvelles associations d'idées, construisant des concepts nouveaux. Kï L'ASSIMILATION Les premiers, les (issimilatc.urs; venteurs. I/INVKNTION. \\1 1 et bien,,sont comprennent les autres, ceu.v qui créent, sont les in- ceux vite qui Imites les sciences, Ions les arts, Ions les emplois, ces deux groupes d'hommes. dc= on rencontre Quantité jeunes gens bien doués apprennent la musique, et sont vite Pour les morceaux les plus diffien état de jouer correctement ciles, Mais ils sont tout à fait incapables do composer* On expose à deux cents jeunes gens, par exemple à des élèves un théorème ardu de mathémapolytechnique, Mais parmi eux, combien peu tiques : tous comprennent. auraient possédé assez de génie pour inventer ce théorème ! il faut déjà avoir, à un eeiA vrai dire, pour inventer, de l'École de sorte com(pie l'intelligence deux phases : une première phase porte pour une seconde phase, plus do compréhension, d'assimilation; et de création: élevée, plus rare, celle d'invention Les aptitudes des diverses Ici une remarque essentielle. tain degré, compris, ainsi dire que des esprits se rencontrent, de tout pouvoir de compréhension dépourvus complètement et cepenpour les choses les plus simples d'un ccrtain.ordre, dant capables do féconde invention pour les choses les plus intelligences sont si diverses Il y «i eu de très grands génie a enchanté les hommes, qui la plus petite parcelle d'un problème d'un autre compliquées poètes, dont le lumineux ordre. n'ont jamais pu saisir élémentaire d'arithmétique; d'autres, très nombreux, que la rebelles. Certains individus, musique a trouvés absolument pour les agencements mécaniques, sont restés toute leur vie incapables de comprendre Des hommes, très ingénieux cîars un seul mol de philosophie. doués d'un rare talent les affaires inventif commerciales, et ayant géré assez habilement LA 148 SKLKCTIO.N HUM AIN K. pour devenir 1res riches, n'ont jamais pu cire initiés aux éléments d'aucune science ni d'aucun arl. Kl, d'autre part, combien de poêles et de savants illustres qui n'ont rien compris aux alVaires les plus simples! Certaines leur forluno n'ont jamais pu jouer à personnes, de féconde intelligence, un jeu de cartes, ou au jeu d'échecs, tandis que maint joueur très habile à ces divers jeux esl d'une intelligence ordinaire. Kn d'autres termes il y a des spécialisations de l'intelligence. On peut, dans une connaissance spéciale, être un puissant créateur : ce n'est pas une raison pour être doué d'une intelligence rapide et sûre, dans d'au Ires ordres de connaissance. est l'exception. Mais cette spécialisation Le plus souvent, sauf pour le cas très particulier de la musique et des males diverses. aptitudes de l'intelligence sont thématiques, et vont do pair. On observe cela dans les synergiques, lycées. Les élèves qui sont le plus habiles dans les sciences, sont en général très brillants pour les lettres, au cas où ils quelques elTorls. Le pouvoir de comprendre et de retenir durablement ce qui a été lu ou rapidement entendu s'étend à toutes les connaissances : car c'est, à peu de chose près, par les mêmes procédés intellectuels que de géol'esprit humain peut saisir soit une démonstration daignent faire soit une soit la syntaxe analyse psychologique, latine, soit une théorie de biologie générale. il est certaines intelligences Assurément créatrices, démétrie, de tout pouvoir assimilateur. C'est ce qu'on nomme vulgairement [avoir une vocation, mot qui implique toujours une certaine inaptitude pour ce qui n'est pas cette vocation pourvues même. On no dira jamais d'un jeune homme très bien doué pour la poésie et le dessin, la musique et les mathématiques, L'ASSIMILATION la chimie matiques, Kï I/INVKNTIOÎS7 I iO qu'il a une vocation pour les mathébien doué poui* les est extrêmement Une vocation est toujours plus ou moins et l'hisloiro, même s'il mathématiques. exclusive. les vraies vocation* soienl rares, il sul'lil Quoique nue séparation bien nelle qu'elles existent pour autoriser entre les intelligences el les intelligences assimilalrices créatrices. Au-dessous des inventeurs el des assimilalcurs la classe très nombreuse, trop nombreuse, pas, el qui n'inventent comprennent pas. apparaît de ceux qui ne à rien est chose rare ; mais dans la Ne rien comprendre des choses il y a tous les degrés. On peut compréhension comprendre vite ou lentement, exactement ou inexactement. On peut retenir vite ou lentement, exactement, ou inexactement. Là aussi toutes transitions, toutes variétés, toutes nuances s'observent. On appelle intelligents ceux qui comprennent vite, et gardent le souvenir exact de ce qu'ils ont très lencompris. On appelle bêtes ceux qui comprennent tement (ou ne comprennent jamais). Or il y a une certaine dose de bèlisc qu'il ne faut pas déparer. A partir de quelle limite la bêtise devient-elle patholode le déterminer. On interne dans gique? 11 est impossible des hospices les enfants idiots ou arriérés, incapables d'ap. prendre à lire, par exemple. Mais, parmi ceux qui peuvent lire, combien en est-il encore qui sont franchement botes, et dont la bêtise est incurable, comme s'il s'agissait d'une déficience cérébrale apprendre, de rien organique? comprendre. Ils sont incapables de rien ii',0 I.A SKI.KCT10N IIIJ.MAINK. Lu bêlisc dos adultes n'est j)as comparable à la bêtise des entants. Souvent, chez les adultes, la bêtise est due uniquement à l'absence prolongée de tout travail mental; l'intelliet s'atrophie par le gence grandit par l'exercice intellectuel, On ne peut donc être étonné que des défaut de culture. hommes ou des femmes, d'âge avancé, qui ont vécu uniquement de la vie du corps, soient devenus férocement bêles. Dans les campagnes par exemple, et spécialement aux ne dépasse pays, comme la Russie, où la culture civilisatrice des hommes (et surtout des pas les villes, on trouverait de quarante, cinquante, soixante ans, qui, tout en à la race blanche, ont fini par devenir moins appartenant abruti par que des nègres. Un vieux moujik, intelligents femmes) ans de misère physique et de néant intellectuel, ne ni expliquer quelque pourra sans doute jamais comprendre vérité scientifique abstraite, comme par exemple la fixation de l'énergie solaire sur les plantes. On ne peut pas dire quarante soit bête; car, si on lui avait dès son enfance fait fréquenter l'école, et si pendant quarante ans il avait développé son esprit, il eut été égal en intelligence à la moyenne qu'il intellectuelle des blancs. 11 n'est pas bête, mais abêti. ne comprennent d'épaisse intelligence, Certains enfants, pas ce que leurs condisciples saisissent tout de suite.' Ils ne mais de précocité ; car parfois (manquent pas d'intelligence, ces jeunes gens, hébétés et nuls à douze ans, donneront plus tard quelques brillantes intelpreuves d'une exceptionnelle ligence. Pourtant développés: .inférieure. il faut se méfier de ces enfants tardivement car presque Toute classification jours difficile. toujours leur intelligence entre les intelligences restera sera donc tou- HT L'ASSIMILATION Prondra-t-on comme l/INVH.NTIONÏ Cil mesure do l'intelligence une chose est comprise, la rapidité avec laquelle titude de celle compréhension, Kl puis, quelle de faire comprendre? nir? générale ou l'exac- ou la porsislance au souveéprouve adopter? Que va-l-on essayer Le système décimal, ou le principe du régime parlementaire, ou de causalité, ou la constilulion la composilion do l'air, ou loutc aulro de ces données éléCar enfin, à mentaires qu'on enseigne à l'école primaire? si \\n garçon ou une jeune fille de quinze ans ni les expliquer tant bien que pu ni les comprendre, mal, c'est qu'ils ont une dose do hètiso trop forle pour méPlus tard peut-être, riler d'être appelés des êtres humains. coup n'ont sur, mené une longue existence consacrée à quand ils auront le droit, d'ignorer ces vérités des travaux manuels,auront-ils simples. Au moins faut-il qu'ils les aient sues jadis, ou, si on ne les leur a jamais apprises, qu'ils aient été capables de les savoir. A l'heure actuelle, l'aptitude à concevoir nettement ces à force do science notions premières, acquises par l'homme et de patience, fait partie du domaine humain, au même litre que la forme des yeux cl de la bouche : et, si quelques à naître, qui n'ont pas la capacité de individus viennent s'assimiler ces connaissances miner de la société future, les criminels et les avortons. nécessaires, au même titre il faut les éli- que les aliénés, plus loin sur le sens donné à ce mot: élimination. Pour le moment, établissons seulement qu'une certaine quantité de bêtise, ou, pour mieux dire, le défaut d'une certaine quantité d'intelligence, [c'est une tare, une Nous reviendrons vraie aux tares physiologiques, et qu'il tare, comparable faut traiter les vices de l'intellect avec la même rigueur que les vices du corps. l'M LA SKI.HCTIO.N IIUMAINK. Au clc 1ÏI do cette limite toutes les dilférencesminimale, s'observent. Nous n'avons qu'à jeter les yeux d'inlclligonce autour do nous pour les voir, saisissantes, qui tantôt nous On peut les constater désolent, el tantôt nous charment, surtout sur les jeunes gens à qui on essaye de donner quelques leçons : car les personnes d'un âge plus mur sont habiles à masquer leur insuffisance [intellectuelle par une affectation d'indifférence. Ce n'est pas du tout, comme elles voudraient nous le faire croire, par mépris pour ces choses VA puis lamêmes, c'est par impuissance à les comprendre. faculté do comprendre est une de celles qui s'émoussent par a besoin d'un perl'âge, et qui, pour garder sa pénétration, pétuel entraînement. Mémo de la pensée, quand celle-ci s'est fixée sur un objet unique, fait que nous devenons, avec l'âge, à peu près incapables de nous initier à ce qui no rentre l'exercice pas dans le domaine do notre activité mentale habituelle. Tel avocat, qui, en sa jeunesse, fort bien la comprenait est devenu, après, chimie, la biologie et les mathématiques, ans de pratique judiciaire, seul mot de ces sciences, même trente hors d'état de saisir un s'il tous ses y applique efforts. Tel médecin, qui pendant trente ^ns a exercé son de la. art, ne peut plus pénétrer les nouvelles découvertes chimie et de la physique, parce que son intelligence, s'écar- tant de la voie scientifique, médicale. s'est spécialisée dans la pratique La faculté de comprendre bien et vite est le privilège de la jeunesse. Plus tard elle devient plus aiguë, plus pénétrante, plus rapide, mais pour certains objets seulement; en se spécialisant s'est atrophiée pour tout car l'intelligence ce qui ne rentre pas dans sa spécialité. Sauf de nombreuses- L'ASSIMILATION HT et brillantes exceptions, état do recevoir quelque Les ïemmes l'occasion surtout, de cultiver I/1NVKXTION. les hommes initiation qui leur ont mûrs 153- ne sont pas en nouvelles, à des sciences eu moins les hommes que deviennent pensée, rebelles à l'acquisition peu près complètement velles et à la compréhension des choses qu'on avec l'âge à d'idées nouleur enseigne pour la première l'ois. Ce n'est pas, nous le répétons encore, mentale .mais par déhilité constitutionnelle, par débilité mentale acquise. La pensée, pour se maintenir vigoureuse, a besoin d'être vivifiée par un exercice assidu. C'est donc sur des jeunes gens de quinze ans, de vingt ans, de vingt-cinq ans tout au plus, que se pourra mesurer la faculté do comprendre. Kl encore, que de difficultés à porterseulement un jugement tant soit peu équitable ! Les inventeurs, les découvreurs, les créateurs doivent en outre être doués d'une considérable puissance d'assimiun jeune car on ne voit pas par quel prodige lation; s'il des théorèmes nouveaux pourrait; découvrir ceux qu'on lui n'ôtail pas en étal de facilement comprendre expose, découverts avant lui. Si l'épreuve destinée à juger la puissance d'assimilation peut porter sur de très jeunes gens, homme l'épreuve qui jugera la puissance créatrice ne pourra porter que sur des hommes déjà murs. Ou plutôt cet examen probatoire n'existe pas, cl ne peut pas exister. On juge l'arbre à ses fruits. De même on jugera les créateurs en jugeant ce qu'ils ont créé. Mais qu'est-ce que créer? La définition n'est pas aisée à donner ; car toute création est plus ou moins le résultat des données antérieures. DARWIN est un des plus grands noms de la science, et pourtant il a eu des prédécesseurs, KKASUE m \.\ r»AH\vi.\, fait simultanément HUMAIN OKKN, ci LAMAHCK, (io/nu:, avec WAJXACD rencontré oui SKIJ:CTION H, bien cl SI'KN«:I-:I«, de la mémo ': il d'autres s'est sorte «léeouverlo do choses (JUO «l'aulrcs à peu créatrice, devanciers. Kl a «MI de nombreux près, «d qu'il il y aurait folie à nier la grande puissance créacependant Irice tlo DAHWI.N. 11 a introduit chose, do nouveau «juehjue dans l'univers pas établies : il a découvert avant lui La niasse ciers des idées est énorme, fondre. qu'on thèque d'idées! Ce n'est doit a introduit ; il à des concepts répondant ait été un créateur. eorlaines vérit<>s «ju'on n avait des mois nouveaux el c'esl assez pour nouveaux, qu'il dans le monde par nos devand'une effrayante faite pour conénormité, horreur pas sans une certaine religieuse jetées les yeux sur les rayons d'une grande bibliode livres. ! que Que de pensées profondes chargée que d'inventions déductions, proposées! quelles jeter inductions étonnantes! Tout quelles notre trésor humain, notre patrimoine humaine. Or il suffit do l'augmenter si petite soil-elle, pour . pas donné à beaucoup cet ensemble constitue noire richesse humain, d'une petite quantité, il y ait création. Il n'est que aussitôt de créer de toutes pièces une science I nouvelle, comme à DESCARTKS la géométrie à analytique, On est créateur à moindre ] LEIHNIZ le calcul intégral. prix : ' il suffit d'une invention originale, grande ou petite. Et ce n'est pas chose simple. Trouver une vérité sciennouvelle, tifique Ain mécanisme / existe créer une forme.d'art cela nouveau, des milliers cl des milliers vive intelligence, comprennent mais sont incapables enseigne, passent pas leurs devanciers, est fort construire nouvelle, ardu, cl très rare. Il d'hommes qui, doués d'une vile et bien ce qu'on leur d'aller plus loin, ils ne déet leur esprit, apte à saisir ce ON KT 1/ASSIMILAT! inventé et créé qu'ont et à le créer. l'inventer L'I.N VKNTION. les ancêtres, Mais à côté de ces hommes eût intelligents, été J:»:Î à impuissant il s'en rencontre ce que n'ont encore, qui imaginent intelligents su imaginer les hommes du passé. Alors aussitôt voici dans le monde, une quelque chose do nouveau qui apparaît vérité inconnue. Cette vérité' existait in jiotcnlia, jusque-là d'autres, plus dans les choses; tombée pas mais dans elle n'avait pas pris forme, do notre richesse le domaine à partir du moment où un et cesse d'être devient une réalité, commune. elle précisée, une potentialité. On peut désormais la propager, mémo la pousser plus l'enseigner, C'en est fait. avant, pour en tirer de fécondes conséquences. Elle a été acquise aux hommes et celui-là par un homme, Or, homme elle n'était l'a a été un créateur. Mais il n'est Imaginatifs, cieuse entre les esprits pour être classé; parmi celle merveille, rare et prépu réaliser de créer une .oeuvre vraiment nouvelle : besoin, d'avoir il suffit toutes, d'avoir dépassé a reçu. Qu'un les limites do l'enseignement qu'on découvre invention, par sa propre des choses déjà connues; le bénéfice est nul pour l'humanité, mais la preuve est faite d'un esprit créateur. Si, par exemple, un enfant élevé à l'école à donner une arrive primaire homme, théorie et imparfaite) (enfantine sa découverte sera absolument EULER et LAPLACE; mais aura témoigné, ignoré, génie inventif. volantes; avant tout du inutile, de même calcul des probabilités, venant après PASCAL, cet enfant, qui restera de son par une preuve éclatante, ont imaginé des machines Que d'inventeurs que PENAUD, TATIX et WRIGHT aient enfin, trouve la solution du problème par étapes successives, une découverte avaient imminente ; et, s'ils pressenti ! Us n'ont i:;G LA pas réussi, ils n'en SKLKCTION oui II I MAINK. pas moins fait prouve d'un esprit sagaee. Toul de même, il faul juger l'arbre à ses fruits. Mais ces fruits, ce n'est pas seulement le succès (qui dépend de tant de causes extérieures) ; ce n'est même pas la nouveauté absolue (car il n'est pas rare de refaire par son propre génie des découvertes anciennes). Les fruits, c'est l'invention môme, va au delà des choses lues ou entendues, dépasse les ou la déductionreçus, et pousse l'induction enseignements laquelle à des hauteurs interdites au vulgaire. Tant mieux, si celle nouveauté est féconde cl profonde! Tant mieux surtout, si, jusqu'à présent, elle n'avait pas trouvé eclosion dans un cerveau humain. Peu importe. Celte imago nouvelle, cette association imprévue, cette expérience ingénieuse constituent, à celui qui en fut l'auteur, une originalité et une force créatrices. Celui qui en fui hommes capable peut êlre range le progrès. parmi les qui engendrent C'est l'invention qui distingue au point de vue intellectuel les hommes du commun des hommes. supérieurs faciCertes, c'est une excellente chose que de comprendre lement une leçon sur le système décimal, de faire une passable version latine, et d'expliquer, après les avoir apprises dans un livre, les phases de la lune; mais i! n'y a là nulle invention, et, même si tous les hommes avaient, de telles l'humanité n'en irait guère plus loin. Il faul connaissances, quelque chose de plus, la chose qui manque aux Chinois, aux Japonais, et aux esprits moyens : le don de créer et d'imaà laquelle s'unit toujours l'amour giner, la force d'invention, de l'invention. x\insi l'intclleclualilé humaine est composée de ces deux F/ASSIMILAT ION connexes : la faculté éléments HT l.'IN VKNTION. do comprendre |:>7 et la faculté d'inventer. H esf une troisième condition nécessaire à la vie intel- (\u jugement. 11 ne s'agit pas la, redisons-le encore, de faire une doctrinale classification des fondions de l'intelligence, mais de lectuelle : c'est la rectitude savoir quelles sont les puissances intellectuelles nécessaires à la création d'une race humaine plus intelligente que la nôtre. La compréhension et l'invention, même développées à nu très haut degré, seront vaines, et ne porteront aucun fruit, si l'intelligence est entachée d'un vice fondamental qu'on appeler le défaut d'esprit critique. Il faut, en eiTct, quand une idée se présente à nous, que nous soyons on mesure de la comparer aux autres idées, do la mesurer, de peut la soupeser, pour ainsi dire, et d'en apprécier la valeur., La sûreté et la profondeur de la critique déterminent la nature de nos jugements : sains ou morbides, droits ou faux, corrects ou défectueux, selon qu'ils auront été corrigés et moditiés par une sévère appréciation des réalités concrètes. Un à aucun inventeur même génial, n'aboutira ingénieux, résultai si son invention comporte un défaut radical qu'il n'aura pas su découvrir. Bien des conditions critique sont nécessaires pour que l'esprit s'exerce dans toute sa plénitude. D'abord il ne faut qu'elle pas qu'une idée devienne tellement prépondérante fasse fuir toutes les autres. Rien n'est plus fâcheux pour enune saine conduite de la vie que l'état de mono-idéisme, vahissement de l'àme par une pensée qui reste seule. Aucune image ne doit exercer sur l'intelligence un pouvoir despo- i:»S I.A IIHMAIXK. SANCTION. tique exagéré, car loul mono-idéisme une nxmomanio. Certes, il convient est bien près do devenir qu'un grand penseursoit mais les toujours plongé dans la pensée féconde qui l'inspire; même pour eux, grands penseurs sont rares, et, d'ailleurs, la tyrannie dune pensée unique no doit pas leur faire oublier tout à fait les choses banales, plates, mais utiles, de la vie. A négliger les réalités ambiantes, on se perd bien vite dans l'irréel. La vérité, en art ou en science, ne comporte pas soit bon de se séparer du vulgaire, trop de rêve, et, quoiqu'il il no faut pas s'en écarter trop, sous peine de tomber dans la chimère, et même dans l'absurde. Si audacieux que soit le dramaturge, il ne doit pas oublier que sa pièce est faite pour être jouée sur un théâtre do bois et de carton, par des acteurs vivants, devant un public assemblé» pour quelques heures. Si doit tenir profondes que soient compte des conditions les vues d'un ingénieur, il financières de son entre- prise, évaluer les prix de revient et les bénéfices do l'oeuvre. Le mathématicien et le métaphysicien ne eux-mêmes peuvent se livrer, car ils ont besoin sans réserve, à tout l'essor de leur pensée, d'être des érudifs,etde connaître ce qui a été fait par leurs prédécesseurs. Autrement dit, il faut s'adresser à soi-même toutes les objections, sans s'égarer dans le son 140; être pour soi un juge, voire même un juge très sévère; et no jamais oublier qu'il faut sans cesse contrôler et rectifier l'idée dominatrice qui nous hante. Noire intelligence est à ce point fragile'que-, si elle n'est pas corrigée sans cesse par les choses réelles, elle se perd dans les nuées el aboutit à de formidables erreurs. ï)ox QIICIIOTTE avait peut-être du génie, mais il.ne connaissait aboutissait ni les objections à la folie. ni les critiques, et son -: génie I,'ASSIMILATION HT; 1/INVKNTION. 159 do prononcer une Quand il s'agit (l'énoncer uno opinion, \\n acte, alors parole, d'écrire une phrase, de commettre quantité d'images se présentent aussitôt à nous, très diverses, se contrarient, Llles se lieurtcnt, s'opposent, se combattent, se compensent, se balancent dans toutes les directions. Mais, c'est le pour les juger et en apprécior la force comparative, moi qui décide en dernier ressort, La rectitude de celle déciDonc il ne peut y avoir sion, c'est la rectitude du jugement. de jugement sain que si le nombre des idées est considérable; car, à supposer que l'image soit unique, elle sera tellement puissante qu'elle emportera tout. La normale intellientre toutes ces juste pondération Si brillanto qu'elle soit par cerpuissances antagonistes. s'obscurcit taines vertus, une intelligence quand, an lieu d'un gence résulte d'une d'idées, il n'y a plus qu'une seule idée. Alors l'esprit car il n'y a équilibre intellectuel est déséquilibré; que si des de toutes parts pour nous faire arrivent idées multipliées conflit des choses. l'aspect multiple La rectitude du jugement résulte saisir saine des diverses donc de l'appréciation à l'esprit. Mais comment idées présentes nous-mêmes la rectitude apprécierons-nous Gomment oserons-nous dire d'un homme d'un jugement? qu'il a l'esprit faux, sain? et d'un autre qu'il a un jugement Nous croyons bien qu'en toute équité cela n'est possible qu'aux limites extrêmes. Pour DON QUICHOTTE, nulle diffifaux qu'il a l'esprit malade. : il a l'esprit tellement Pour J.-J. ROUSSEAU,l'évidence est la même. Mais combien culté d'un et sont dépourvus d'esprit critique sain, que nous n'avons pas le droit de placer en jugement aient abouti à d'assez encore qu'ils dehors de l'humanité, d'autres étranges manquent aberrations! l.A (100 SELECTION HUMAINE. La recliiutlc du jugement est comme la sauté de l'esprit. La sauté, prise eu soi, n'est pas une éminente qualilé : c'est l'état normal, qui est nécessaire. Si elle fait défaut, il n'y a plus rien. VA, quand elle est là, on n'a rien non plus, puisque la santé est compatible avec la laideur et la maladresse. De même, quoique la rectitude de l'esprit soit indispensable, elle ne suffit à rien. Pourtant, si l'esprit est faux, rien ne compte ou de compréhension plus. Toutes les puissances d'invention sont paralysées, et le malheureux qui a l'esprit faux est un malade. Mais ce n'est rien sain et de que d'avoir un jugement corrects : cela ne donne ni la facilité faire des syllogismes ni l'énergie pour inventer. pour comprendre, borné, et cependant avoir l'esprit juste. La bonne'santé du jugement n'est qu'une On peut être qualité néga- tive, comme la bonne santé du corps. Tout de même, la nécessité de cette vertu négative est si impérieuse que bien souvent nous jugeons les hommes --d'après la présence ou l'absence do cette qualité. XIX CONCLUSIONS AU DE POINT VUE DE LA SELECTION. Nous croyons avoir établi et ce qui est nécessaire et ce de l'homme futur : qui est précieux pour la constitution d'une part, les vertus indispensables; d'autre part, les vertus brillantes. Klles pourront les unes et les autres être fixées par l'hérédité. Tout être humain Sinon, doit satisfaire la race est condamnée à certaines à la décadence. exigences. Santé phy- du corps, sans tares sique, c'est-à-dire intégrité et intégralité sans lésions congéorganiques, sans vices de conformation, nitales, sans lésions acquises par la maladie. Santé morale, c'est-à-dire rectitude de jugement qui empêche l'aliénation, l'écart de conduite ou de pensée. En un mot, pour Fàme comme pour le corps, la normalité. Tout individu anormal ne peut être considéré comme un reproducteur apte à la procréation d'enfants sains. Donc il doit être impitoyablement rejeté. Anormaux les débiles, les contrefaits; aussi anormaux ceux qui portent en eux une faiblesse morale grave, les criminels et les maniaques. Anormaux ceux qu'une imbécillité intellectuelle incurable met sans contestation au-dessous 11 HUMAINE. 162 LA do la moyenne Peu importe et formel. est simple soit délicate : le principe que l'application et psychologique11 y a, physiquement est indiscutable. ment, pudeur, Mais SÉLECTION des hommes. dos anormaux. les écarter Ceux-là, de l'humanité Cela nous devons, future. ce n'est pas assez que d'avoir et funestes. manifestement inférieurs / annihilé sans fausse ces éléments Il faut bien davantage. : la santé florissante, la En fait de qualités physiques la fécondité. En la beauté, la longévité, vigueur musculaire, fait de facultés psychiques : la faculté de comprendre et la v puissance d'inventer. \ Si ces puissances de l'esprit et du corps sont très fortes chez les ascendants, les descendants les auront plus éminentes encore, et nous pouvons ainsi imaginer qu'on auia créé, par une longue, rigoureuse et habile sélection, une race humaine dont tous les individus beaux, doués d'une intelvigoureux, des qualités de d'endurance, ligence brillante, posséderont les rencontre hardie, telles qu'on courage et d'initiative dans l'élite des élites. aujourd'hui C'est là un but qu'on dira chimérique. est tellement beau, tellement désirable qu'il de faire quelques efforts pour l'atteindre. Qui sait? Mais il est bien légitime XX L'ELIMINATION DES ANORMAUX. des races inférieures, le premier pas Après.l'élimination dans la voie de la sélection, c'est l'élimination des anormaux. En maux, résolument cette suppression proposant heurter la sensiblerie je vais assurément des anorde notre époque. On va me traiter de monstre, parce que je préfère les enfants sains aux enfants tarés, et que je ne vois aucune nécessité sociale à conserver ces enfants tarés. Je n'ignore pas l'admirable enseignent les sourds-muets. dévouement des maîtres qui Je liens l'abbé ni; FErrêt; pour de tous les temps, un des plus généreux et nobles esprits Mais tout de même son omvre parait stérile. A quoi bon avoir donné un semblant de vie à des êtres imparfaits, condamnés à l'imperfection? Un enfant nouveau-né est une créature exquise, devant laquelle je m'incline à genoux : ce sera un jour un être humain, capable non seulement do la pensée à ses enfants. penser, mais encore de transmettre Il suffit, pour que je Fadorc, cet être humain naissant, qu'il ait un avenir de pensée. Mais où est Favenir de pensée chez les sourds-muets? Ces ébauches d'humanité, ces produits 16i LA SELECTION HUMAINE. condamnes, en eux ou en leur descendance, à êtredes rebuis, ces pauvres avortons, doues de défectoujours tuosités physiques et de tares mentales, ne peuvent inspirer disgraciés, (juc pitié, dégoût et aversion. Pourquoi longer leur existence, malgré l'ordre qui les veut supprimer? À ("est force nous obstiner formel à prode la Nature d'être nous devenons des barbares, pitoyables, un sourd-muet, barbarie que de forcer à vivre un un rachitique. Ce qui fait l'homme,c'est l'intelligence. idiot, Une masse de chair humaine, sans intelligence humaine, ce n'est rien. Il y a là de la mauvaise matière vivante qui n'est Les supdigne d'aucun respect ni d'aucune compassion. ce serait leur rendre service, car ils ne primer résolument, pourront jamais que traîner une misérable existence. Quelle attendre de la vie? Même si, à force de joie peuvent-ils soins, on prolonge do quelques mois ou de quelques années il ne sera jamais qu'un être l'existence d'un hydrocéphale, dégradé, indigne du nom d'homme. il faut une certaine audace pour rompre en Assurément, visière avec l'opinion si l'opinion générale. Peu m'importe, qu'aussigénérale me paraît errer. Je n'ai pas la prétention tôt après qu'on aura lu ce livre, des lois vont ôtre propodes idiots et des sourds-muets, .le sées pour la destruction qu'on réfléchisse et qu'on se persuade enfin consiste à respecter dans l'homme ce que la vraie humanité c'est-à-dire qui seul est respectable, l'intelligence. De quel droit, dira-t-on, l'Etal va-l-il intervenir? Après tout, si les parents veulent faire vivre un enfant idiot, c'est désire seulement leur affaire. le sacrifice faudrait-il Soit! officiel et on ne va pas jusqu'à croire nécessaire de celle piteuse existence. Mais au moins que l'Ktat ne prît pas soin de ces pauvres créa- DES L'ÉLIMINATION AN OHM AUX. 105 Lu Nature les a condamnées, et il n'est pas bon d'aller à l'encontre d'un arrêt irrévocable que la Nature a prononce. Laissez ces malheureux à la charge de leurs familles, e! rasturcs. surez-vous. Au bout de quelques années, il n'en restera guère. La sélection ne sera efficace.que si elle est sévère; et la c'est l'élimination des mauvais. Or les mauvais ne sévérité, vont pas disparaître de leur plein gré : il faudra donc une autorité pour les éliminer do la société humaine. Refuser à le droit d'intervenir, c'est une opinion qui peut se défendre; mais sachons bien que celte absence d'autorité équivaut à la négation même de la sélection. C'est laisser les unions se faire au hasard, c'est permettre aux êtres dill'ormes d'être des reproducteurs, et, par conséquent, c'est perpétuer, une autorité sans espoir individuelles. de progrès, les infirmités et les dégradations Si l'on estime que les choses actuelles sont parfaites, telles si l'on prétend qu'il est bon de qu'elles sont aujourd'hui, persévérer dans les errements anciens, si l'on déclare qu'il ne faut pas améliorer l'espèce humaine et qu'il est équitable de donner aux infirmes et aux dégradés protection et assistance, de manière à permettre à une race infirme et dégradée do s'établir solidement, alors, sans doute, il ne faut pas Au nom de la liberté individuelle, nous voilà intervenir. condamnés à accueillir avec faveur ta Nature fait effort pour rejeter. Mais nous ne pouvons accepter les vilaines cette doctrine choses que de déses- pérance. Notre tache devrait être de fortifier le dédain de la Nature pour les faibles, son mépris pour les malvenus, son aversion pour les anormaux, sa sévérité pour les avortons. Eh bien! aveuglés par une routine que rien ne justifie, nous LA 100 SÉLECTION HUMAINE. agissons en sens inverse. Ces faibles, ces malvenus, ces ces avortons, de toute notre puissance* nous les anormaux, aidons à vivre, et si, par bonheur, ils n'arrivent que rarement à faire souche d'êtres aussi détestables qu'ils le sont ce n'est pas notre faute, c'est parce que la eux-mêmes, Nature y a sagement pourvu. Nature vraiment plus humaine n'accorde ni longue exis('lue le philanthrope, puisqu'elle tence ni force génératrice à ces formes larvaires. Nous devrions mum nécessaire. devraient recevoir considérer Tous la normalité comme un mini- les lleuves le même tribut de nos grandes que TEurotas. villes Si les culs-de-jaltc, les becs-de-lièvre, les pieds-bols, les les idiots, les sourds-muels, polydactyles, les hydrocéphales, les rachitiques, les crétins étaient supprimés, les sociétés humaines rien. n'y perdraient reux de moins. Voilà tout. Il y aurait Sauf exception, toute tare organique défectuosité profonde. Une malconformalion autre. Bien rarement les déformations quelques malheu- est signe d'une en entraîne une congénitales sont elles n'entraînent isolées. Bien rarement, pas quelque vice mental. Bien plus rarement encore, elles ne se transmettent pas aux descendants. Peut-être par-ci, par-là aurait-on anéanti quelque enfant doué de quelque talent; mais ce serait un mince dommage: future, le nombre importe pour l'humanité peu. Il y aura toujours assez d'êtres humains à la surface de la terre. Dans un prochain c'est la pléthore, el non la pénurie avenir, 1) faudra s'attacher à la d'hommes, qu'il faudra craindie. qualité, plus qu'à la quantité (I), de nos enfants. (1) 11n'y a là aucune contradiction avec ce que nous avons <Ji!à diverses reprises sur la natalité française. L'accroissement delà popu- I/ÉLIMINATION urgent devoir d'une race irréprochable. Notre DES ANORMAUX. est d'assurer la forle Je comprends 107 constitution très bien la douleur profonde qu'une mère éprouve quand elle perd son enfant. Chose sacrée. Mais, si cet enfant est un hydrocéphale, je ne comprends plus. La fin de cette pauvre créature ne sera que délivrance. de la voir La douleur est de l'avoir mise au monde, et non disparaître. On prétend qu'on s'expose ainsi à sacrifier des êtres qui eussent pu servir l'humanité. Je n'en disconviens pas; mais combien plus, au regard do cette existence utile, en aurat-on éteint de misérables, indignes d'être prolongées, et même, en vérité, dangereuses. Un être anormal n'est pas seulement un lléau pour lui-même, une angoisse pour les siens; c'est encore, s'il est apte à la génération, une menace pour l'intégrité de la race. telles qu'elles sont, sans de nous embarrasser de lamentations inutiles. La religion la douleur humaine est la seule qui soit sainte; mais notre but est précisément d'éviter quelques douleurs humaines, de sacrifier quelques créatures inférieures, pour que cette ne s'étende pas dont ils souffrent cruellement, infériorité, Nous devons voir les choses vouées à plus loin, et que d'autres créatures inférieures, une même souffrance, ne viennent pas à naître. Les vrais barbares sont ceux qui n'ont pas peur de propager les défordes existences et les malformations, c'est-à-dire mations condamnées à une éternelle douleur. pas ici dans les détails, nous n'essayerons de dire où il faut une classification prématurée, Nous n'entrerons pas, par talion française est d'une importance extrême pour la France» mais pour la France seulement. Au point de vue mondial, il importe assez peu qu'il y ait sur la terre un milliard ou six milliards d'hommes. 108 LA s'arrêter. Il SELECTION HUMAINE. y aura une limite à déterminer, difficile toujours, parfois impossible. Mais, quelle que soil cette limite, le grand principe de précisée par les législateurs de l'avenir, la normalité devra être à la base de toute notre éducation convaincus Soyons tous fortement que toute déest multiple, et que le seul moyen de ne plus voir naître d'enfants c'est d'écarter tous ceux qui anormaux, sont anormaux, môme si la malformation est, en apparence, sans retentissement sur sa vie psychique. physique. fectuosité Nous n'admettons pas qu'on nous reproche la cruauté : -il n'est de cruauté que si une conscience humaine est opprimée ou supprimée. Or ces petits enfants nouveau-nés n'ont En les arrêtant dans leur évolupas encore de conscience. ni souffrance; tion, on ne leur inflige ni torture, souffrir il faut penser, et ils ne pensent pas encore. étaient capables de penser, ils nous remercieraient car pour Ah ! s'ils de notre ont la certitude d'un avenir misérable, clémence, puisqu'ils et que nous leur aurons épargné d'indicibles souffrances. : Mais si on les laisse vivre, la vie psychique apparaîtra une personnalité Ils seront devenus humaine aura apparu. des êtres pensants; ce qui leur crée des droits. De même les malades, les incurables, quoique nuisibles aux générations ont aussi quelque droit à l'exisfutures, nouveau-né, psyqui n'a pas d'existence humaine. Un chique, ne peut être traité comme personnalité à nouveau-né n'est qu'une espérance. Or, s'il est contrefait tence. Mais sa naissance, l'être H est plutôt la désespérance que l'espoir. XXI PROHIBITION DU MARIAGE DES ANORMAUX, Auvmoment de la naissance, on ne peut prévoir ce qui adviendra du nouveau-né. Nous avons supposé que de sages lois ont écarté de la collectivité humaine ceux qui étaient •atteints d'une tare organique congénitale. Mais il est des enfants qui, quoique* sains en apparence, ne se développeront tant par l'esprit que par le corps; il en est pas normalement, de qui seront frappés de maladies incurables, compliquées lésions indélébiles transmissibles par l'hérédité. Contre ceux-là des mesures sont à prendre, plus importantes peutêtre que contre les malformés; car les malformés n'ont jamais le mariage, tandis que les magrande facilité à contracter lades et les débiles, pour peu qu'ils compensent leur débilité par certains avantages sociaux, ont toutes facilités pour donner naissance à une descendance pervertie. Or il ne peut être question de supprimer leur existence, l^f pourtant leur inlluence maine doit être ici, sans faiblesse néfaste sur ta race hu- ni réticence, courageusement envisagée. 11 ne faut pas être timide quand il s'agit de l'avenir des hommes. Ce rêve grandiose, d'une humanité supérieure, ce rêve, que nous avons le droit et le devoir de 170 LA HUMAINE. SÉLECTION concevoir, la réalité. il faut, sans frayeurs lâches, le faire entrer dans Donc, au lieu de nous accommoder aux préjugés enfantins de notre allons époque, jusqu'au bout pensée. A tout prix il faut empêcher ces incurables lades de jeter dans la race humaine des produits de, notre^ et ces made qualité inférieure. la génération. Par conséquent, il faut leur interdire Or il n'est que deux moyens pour que notre action préserun vatrice soit efficace : un moyen radical, la stérilisation; du mariage. moyen plus atténué, l'interdiction Nous examinerons à l'heure tout quels seront les indicette action. La limite sur lesquels devra s'exercer nous ,'est bien délicate à préciser. Mais, pour le moment, du choix, cl nous metsupposerons résolue celte difficulté de vingt-deux trons la société en présence d'un individu vidus ans, lequel est atteint d'une maladie sous une forme conséquent, mettre à sa descendance, s'il ou incurable sous a une une cl doit, par autre, trans- descendance, ce vice organique. La société a le droit strict d'arrêter le cours de celte descendance viciée et vicieuse. Aucune déclamation à ce malheureux individu sentimentale le droit ne me fera reconnaître de mettre au monde des enfants aussi malheureux alcooliques, que lui, épileptiques, criminels, tuberculeux, débiles, dégénérés, neurasthéniques, déformés. Ces êtres chétifs et vilains renlaids, rachiliqucs, el très toute une race très vilaine promptement si la Nature, chetive, plus clémente que nous, ne dotait de pareils personnages, d'une heureuse stérilité draient PROHIBITION Non! DU MARIAGE DES ANORMAUX. un liommo et la douleur n'a pas lo droit do perpétuer dans l'espèce humaine. Le moyen radical ment que l'humanité ce sens. Alors lit la maladie serait la castration; et je crois fermedo l'avenir auoplera une réforme dans, on aura trouvé des moyens, chimiques ou chirurgicaux, qui, sans jamais mettre la vie en danger,apporteront l'infécondité, et qui peut-être, sans supprimer les inefficace pour la apparences do l'acte sexuel, le rendront de Mais, à l'heure actuelle, qui voit le triomphe génération. toutes les fausses philanthropies, ce moyen héroïque n'aurait pas grande chance d'être adopté. On objecterait que ces malades ont une conscience, une personnalité digne de — celle et ne, leur de mutilation qu'on respect, peut inlîiger mutilation fût-elle intérieure et non apparente — sans commettre le scandale d'une peine imméritée. On dirait que, si la collectivité a des droits tout aussi sacrés, auxquels rînfin on trouverait quantité sacrés, l'individu on ne peut attenter a des droits sans crime, de raisons, plutôt mauvaises de qu'une société n'a le droit que bonnes, pour établir châtrer ni les criminels, ni les imbéciles, ni les contrefaits. Je n'insiste pas. L'avenir assez pour qu'on n'ignore ment. Aussi passé-jo tout eflicace, mais très puissant jugera. ni les incurables, VA d'ailleurs en voilà pas quel est mon intime sentide suite à l'autre moyen, moins du mariage. aussi, l'interdiction J'ai dit plus haut, à propos du mariage des blancs avec les noirs ou les jaunes, que le mariage civil, avec les avantages sociaux qu'il apporte, n'est pas un droit du citoyen. Si la société, avec toute l'autorité la que lui apporteront science et l'expérience, déclare formellement que tel iiuli- LA 172 SELECTION HUMAINE. vidu ne peut engendrer anormaux qu'enfants Ja société juge que cette descendance abâtardie et chétifs, si est un péril social, alors cet individu de refuser intervient, communauté elle a incontestablement le droit taré les avantages d'une union Elle légitime. cl elle a le droit d'intervenir; car l'intérêt de la est en jeu. Qu'on ne prononce pas ici le mot do tyrannie. pas trace de tyrannie : c'est le refus d'un avantage. plus. Voici à Il n'y a Rien de une bien que ton le comparaison qui montrera tyrannie esl absente. Très facilement, en France au moins, des Sociétés peuvent se constituer : il en existe un très grand nombre; mais parmi elles il en est très peu qui réussis-, sent à se faire déclarer iïutilité publique, ce qui leur assure aussitôt certains privilèges notables. On ne va pourtant .pas crier à l'injustice cl à la tyrannie, parce ment ne reconnaît pas d'utilité publique particulières qui se sont constituées en donne son approbation, son estampille, que le gouvernetoutes les Sociétés France. L'Etal ne si l'on veut, qu'à et il exige de nom- celles qui lui paraissent recommandables, breuses conditions, sévères. qui sont extrêmement 11 faut qu'il on soit ainsi pour le mariage. Rien de plus simple, ni de plus légitime. VA ce n'est pas là une mesure réservée aux âges futurs et aux siècles à venir. C'est tout de suite, cest demain que cette réforme doit être faite. Réforme simple, protectrice des malheureux qu'un lien funeste va peut-être unir pour tou- jours à un dégénéré. Nous pouvons en ellet défendre tes hommes, ignorants et faibles, contre leurs propres erreurs, et intervenir dans les ménages. I)e même que nous empêchons la contami- DU PIIOIIIlUtION nation sonne MAIUAGK DES ANORMAUX. 173 sans que perinfectieux, ne ddi! pas empêcher un une eau contaminée, de vendre des des eaux par les microbes ne songe à prétendre qu'on citoyen poisons, libre de boire de circuler sur infectés. des navires Ces mesures nous sommes depuis longtemps haauxquelles prohibitives, et pourtant absolument bitués, nous paraissent légitimes; le péril n'est pas beaucoup plus grand à boire une eau contenant quelques microbes, qu'à contracter mariage avec un un rachitique. aliéné, un épilcptique, 11 va de soi rait d'efficacité que celle réglementation que si elle était consacrée de tous les pays. pas chose difficile. rait Mais une entente internationale ne serait sérieux ne trouve- Aucun de raisons valables du mariage n'aupar les législations gouvernement à lui opposer. de je ne puisse entrer dans tous les détails détails multiples, délicats, il faut l'application, complexes, les conditions cependant tracer, dans ses lignes générales, au mariage. générales de l'aptitude Quoique Pour qu'on ne nous accuse pas de parler dans le vide, et un fait très banal, et des chimères, d'imaginer rappelons familier à chacun de nos contemporains. Le service militaire est dans tous les pays obligatoire, A l'âge de vingt et un ans, d'Europe (sauf en Angleterre). tous les jeunes gens sont appelés à être soldais. Mais n'est pas soldat qui veut. 11 faut être dans certaines conditions de santé et de force pour être déclaré. Don pour le service, et il y a des Conseils de révision, auxquels prennent part des officiers et des médecins, si les jeunes gens qui décident appelés sont en état de devenir année, sans aucune exception, soldats, élimine (iliaque pays, chaque car eviles infirmes; 174 . LA SÉIJîCTION HUMAINE. • île m ment des pieds-bots, des culs-de-jalle, des aveugles, des . idiots, ne peuvent faire de service militaire effectif. -- Voilà donc des individus qu'on juge incapables do faire l'exercice, de.tirer un coup do fusil, de balayer la chambrée, et de porter l'uniforme. Eh bien ! à ces dégrades, ces impotents, ces infirmes, on permet le mariage. J\'esl-co pas très jétrange? ^' 11 y a beaucoup moins de dans notre péril à introduire armée un individu débile à ce débile qu'à permettre d'avoir une descendance. Après tout, s'il entre au régiment, - on à l'infirmerie, pourrra l'envoyer ou l'employer à des travaux sédentaires; mais, au bout de deux ans, il a fini son temps, et le passage de cet invalide n'aura laissé aucune trace. Au contraire, s'il est marié, c'est tout autre chose. II a épousé une belle fille vigoureuse et saine, et voilà un couple condamné à une descendance ebétive. Voilà qu'une famille do dégénérés s'est constituée, qui introduira définitivement des germes mauvais dans la race. Mal irréparable ; car les issus de ce couple fâcheux se demi-dégénérés distingueront à peine des individus mais ils verseront, dans le ' normaux, à venir, sang des générations des difformités, des ehétivités, des laideurs qui, gagnant de proche en proche, éterniseront dans une race la la chétivité difformité, et la Jaideur. N'est-il pas d'une invraisemblable inconséquence qu'on permette le mariage et la génération à des individus assez faibles et assez malades pour no pas satisfaire à ce minimum de normalité, qui est le service militaire?Quoi ! On ne sera pas capable de porterie sac pendant deux et on kilomètres, sera bon pour le mariage et la reproduction ! On est trop PROHIBITION DU MARIAGE DES ANORMAUX. 175 dans une caserne, avec pour parader une demi-heure, le fusil sur l'épaule, cl on est assez puissant pour être père <le famille, pour procréer, élever et nourrir des enfants! faible C'est là une de ces nombreuses nous absurdités sociales que ne réfléchissons pas. Mais parce que nous Est-ce que la routine n'est [tas le qui donc ose réfléchir? grand mobile qui mène les hommes? Est-ce que nous ne vivons sur les idées do nos pères, sans pas, servilement, avoir le courage de les examiner? Nous les acceptons par subissons paresse, sans les discuter, sans les regarder même. La seule raison d'être de nos usages, c'est qu'ils sont. Parfois leur absurdité est éclatante. Mais on ne la voit pas, parce qu'on ne daigne pas la regarder. avait enseigné cl démontré Si dans notre enfance on nous que le monde est supporté par ce serait devenu une élémentaire vérité les épaules d'Atlas, à laquelle personne ne trouverait La à redire. seule mariage, des unions sérieuse à la réglementation du objection c'est qu'on va alors aussitôt augmenter le nombre les naissances d'enpar conséquent fants illégitimes. Assurément. El je regrette, pour ma part, que des mesures plus dures ne puissent être prises pour les inrendre absolument incapables de toute procréation valides libres, et et les criminels. Mais l'interdiction du mariage ultra-sensibles est, et élanl données nos moeurs actuellement, notre fausse philanthropie, le seul moyen qui permettra de 11 resdiminuer les naissances de dégénérés et d'infirmes. tera encore des enfants illégitimes; mais ces malheureux, aura reconnus inaptes au issus de parents dégradés qu'on naîtront dans des conditions mariage, vaises, aussi bien au point doublement mau- de vue social qu'au point de vue I7G LA SELECTION et ils n'auront physiologique, vité ou de fécondité. La réforme HUMAINE. pas grande chance de longé- est facile. Elle est urgente. On l'a proposée ami CAZALIS l'avait indiquée en termes déjà. Mon regretté cl si la logique, non la routine, excellents, régissait le entrée dans la pramonde, elle serai! depuis longtemps tique. Il est très simple d'exiger, pour l'autorisation au mariage, non pas le banal certificat d'un médecin mais complaisant, la décision d'une commission de contrôle, jugeant avec plus de sévérité encore que nos conseils de révision militaire. On exclura les syphilitiques, les alcooliques, les épileples rachitiques : ceux ou celles qui liqucs, les tuberculeux, n'auront pas la taille ou la force musculaire suffisantes ; ceux ou celles qui ne seront pas en état de lire, écrire et ceux ou celles qui aucompter. On exclura rigoureusement ront subi plusieurs condamnationsjudiciaires : car il est tout à fait inutile de perpétuer des familles de criminels, de rachitiques ou d'imbéciles. 11 est clair sions devront de chacune de ces excluque les conditions être longuement discutées. Ce sera l'affaire et du médecin. Mais peu importe le détail. 11 du législateur s'agit du principe Société moderne Et ce principe s'impose avec une évidence éblouissante. même. On n'a pas le droit de se marier que de misérables enfants. quand à toute on ne peut avoir XXII L'EDUCATION DE L'INTELLIGENCE. En définitive, par l'élimination par la plus grande sévérité du mariage, des types aberrants, la race sera préservée tle la décadence cl gardera ses caractères normaux; la et de la santé ne tombera pas aumoyenne de l'intelligencedessous d'une certaine Mais ce n'est pas ainsi que pourra se constituer un type humain plus élevé. Kl cependant c'est ce progrès de l'espèce humaine que nous voulons obtenir. 11 ne suffit pas d'arrêter la chute. 11 faut monter limite. plus haut. d'une humanité il est Or, pour la création supérieure, des mesures à prendre, hardies, confusément perdues encore dans les brumes de l'avenir, mais auxquelles il faut avoir l'audace de penser. Jusqu'à présent, j'étais resté dans le domaine sans m'égarcr dans les contemporaines, possibilités des temps futurs. Le moment est venu de quitter les réformes présentes, celles qui peuvent demain avoir une des réalités sanction législative immédiate, et d'aborder les réformes de l'avenir, celles que ne verront sans doute pas les enfants de nos petits-enfants. Celles-là, au risque de passer pour téméraires, nous devons y penser dès aujourd'hui. 12 LA 178 Jamais irruption actuelles. en effet brusque 11 vient SELECTION HUMAINE. un progrès ne se fait subitement, par d'une idée neuve au milieu des banalités autrement, par la lente infiltration de hardies, émises, conceptions qui, timidement prennent à la longue force et vie et, après avoir été discutées pendant des années, parfois des siècles, s'imposent, Un progrès est comme la quand le jour vient, à l'opinion. certaines calomnie : il commence! humblement, en rasant la terre, devient do il se répand peu à peu, s'enfle, se dilate, plus en plus bruyant, et finit par envahir l'univers. donc par quelles méthodes, conformes Examinons puis à la science et au bon sens, se pourra réaliser le progrès de l'espèce humaine. Autant nous avons été aflirmatifs jusqu'ici, de ce progrès, autant maintenant l'urgence pour indiquer nous serons réservés; car c'est à nos arriôre-petits-enl'anls, de décider. et non à nous-mêmes, qu'il appartiendra méthode très simple, pour Tout d'abord, une première de chacun des individus améliorer l'espèce : l'amélioration qui la constituent. 11 est prouvé que certaines qualités du corps, vigueur et Il est prouvé que certaines quasanté, sont indispensables. lités de l'esprit, intelligence et invention, ne sont pas moins 11 est prouvé que ces qualités du corps el indispensables. de l'esprit sont également héréditaires. Donc,'— elle raison— il faut dévenement est d'une force logique irrésistible, lopper ces qualités de l'esprit mettre à nos descendants. cl du corps pour les trans- Elles ont en effet ceci d'admirable, ces vertus du corps et de l'esprit, qu'elles sont plastiques, et qu'elles peuvent s'amplifier énormément l'habitude, l'entraînement. par l'éducation, W ÉDUCATION DE 1/INTELLIGENCE. 179 Notre système de vie est absurde. Parmi les hommes, les uns, de beaucoup les plus nombreux, n'exercent pas leur esprit: les autres, un tout petit groupe d'hommes, n'exercent pas du tout leurs muscles. C'est miracle que la race humaine ait pu garder quelque alors que des milliers et des milpuissance inlellecluelle, liers d'êtres humains ne font jamais travailler leur cerveau; c'est miracle que les intellectuels, si dédaigneux de leur corps, puissent encore avoir des enfants. Tout le système social est consacré à l'expansion de cette double erreur, immense et funeste : atrophie de l'intelligence, par excès des travaux manuels; vaux intellectuels. Aussi atrophie des muscles, par excès des tra- faut-il manuels, paysans, la<que les travailleurs bûcheboureurs, mineurs, artisans, pêcheurs, vignerons, — la population rurale tout entière, rons, — c'est-à-dire soient désormais beaucoup plus cultivés qu'ils ne le sont. On a, dans la plupart des pays, décrété-l'instruction obligatoire; mais cette réforme, qui était d'ailleurs indispensable, est absolument insuffisante. Non pas que nous attachions grand prix à ce que le système décimal soit bien connu par tous les petits paysans et les petites paysannes de chaque commune, et à ce qu'il soit bien répondu aux questions que fera Cette capacité scolaire est de primaire. mince importance. Les connaissances ainsi acquises ne sont rien. Elles ne servent à rien ou presque rien. Le vigneron l'inspecteur qui taille sa vigne n'a pas besoin de savoir chlorure do sodium contenue dans un litre et le mineur la quantité de d'eau de mer, qui. donne des coups de pioche trou n'a aucun intérêt à connaître la filiation de Louis et de Loris qui XV. Ce n'est pas la chose apprise au fond d'un XIV importe : l>A 180 SELECTION HUMAINE. c'est (jue Je cerveau ail travaillé pour apprendre quoique chose. Car, par le travail mental, l'esprit est devenu plus réceptif, et celle plus grande réceptivité se ce qui transmet importe, aux descendants. P. Bouiioi-yr a décrit, d'un individu l'histoire non sans profondeur, dans l'Etape, issu de paysans non affinés par plusieurs générations intellectuelles. Malgré son génie perne peut atteindre le niveau auquel sans sonnel, ce primitif des fils et des petits-fils d'intellectuels. peine parviennent de la pensée crée un cerveau apte à penser, et la fonction développe l'organe. Or toutes les fonctions, toutes les aptitudes se transmettent par hérédité : par conséquent L'exercice le fils d'un paysan ne peut pas, sans un grand effort, comce que comprendra le lils d'un avocat ou d'un prendre ou d'un médecin, surtout si ces mêmes avocats, médecins, ont eu déjà des intellectuels ingénieurs, parmi leurs ascendants. ingénieur, Cette atrophie de la culture intellectuelle est, au point de vue de la descendance, très grave pour les hommes; mais combien plus grave encore pour les femmes! Celles-là, de tout temps, on les a tenues à l'écart de la civilisation générale : on no leur a donné que de très vagues notions scionlifiques. A peine ont-elles quitté l'école primaire qu'on les cantonne dans les plus basses besognes, sans qu'elles aient un livre, de discuter une question jamais l'occasion d'ouvrir générale, de prendre une décision personnelle après délibération et réllcxion. Peut-être, pour beaucoup d'entre elles, n'y a-l-il pas excès de travail musculaire ; en tout cas il y a défaut, et défaut absolu, de travail intellectuel. La moitié de la population humaine est condamnée à ne pas penser. L'ÉDUCATION DE I,'INTELLIGENCE. 181 On voit tout do suite que ce!le inertie cérébrale de la femme se transmet aux descendants, puisque les qualités de la mère se retrouvent dans l'enfant aussi bien que les qua-^ lités du père. Si les éleveurs, lorsqu'ils font de la sélection, attachent tant d'importance au bon choix du màlc reproducteur, ils ne négligent nullement le choix de la femelle, car ils savent très bien à quel point l'un et l'autre sexe influent tous les deux sur les caractères de la progéniture. Espérer l'homme acquerra une supériorité de que l'intelligence croissante, sans que parallèlement c'est folie. gence de la femme, on développe Pour grandir l'intellil'intel- ligence des enfants, il n'est qu'un seul moyen : c'est de rendre plus puissantes l'intelligence du père et l'intelligence de la mère. Nous : nous de l'instruction pas le fétichisme n'avons jamais supposé que par l'instruction les universelle résolus. Même problèmes sociaux allaient être totalement nous n'avons n'avons partagé les espérances des hommes société future politiques qui voyaient là l'avènement,d'une ni imaginé que, pour savoir un peu de géograirréprochable, phie, d'histoire, de chimie, et de cosmographie, les hommes deviendront moins malheureux. Ces connaissances sont inujamais tiles; elles ne contribuent pas au bonheur. Pourtant le travail nécessité par ces connaissances inutiles a été fructueux en soi. Le jugement ne s'est pas atrophié. La mémoire s'est accrue. La puissance d'attention s'est développée. Peu la chose apprise. On a appris à l'apprendre; et importe c'est assez. Toute celle expansion de l'intelligence, duc à l'exercice de son organe, se retrouvera dans les descendants, et si, à leur tour, ils ne l'absence de pensée, l'organe laissent par pas s'atrophier, de la pensée, alors progressa- 182 LA vement SÉLECTION il un s'opérera la puissance intellectuelle. lent HUMAINE. et constant de développement Ici se pose une question redoutable. Nous l'avons abordée Les richesses intellecd'y revenir. plus haut, mais il convient tuelles de l'humanité se sont depuis deux mille ans amassées en proportions si bien que nous avons un trésor colossales, de connaissances, trésor documents, lois, faits, phénomènes, si riche et si abondant nos pères n'en on! pu que jamais rêver de pareil. Les mathématiques ont pris une extension La chimie, prodigieuse. se sont avancées logie avant notre la physique, la biol'astronomie, à des profondeurs insoupçonnées chaque les savants qui étudient cune de ces sciences doivent se spécialiser dans les domaines les plus restreints car il leur est impossible de cond'icelles, naître toute la science qu'ils cultivent. D'autre part, la vie siècle, si bien sociale a pris une activité mille fois plus grande. Le monde, de PÉRJCLÙS, était limitée qui, pour les contemporains quelde la Méditerranée, s'étend maintenant à la ques rivages entière. Des milliers d'industries ont pris nouvelles planète leur essor, riches idées mille méticuleux. tout a été pensé et repensé. dans le monde répandues discussion; des en détails fois Eh centuplé. connaissances acquises, bien! malgré Tout a été Personne l'intelligence n'oserait a centuplé, toute celle des anciens; moins pius à saisir apte et modernes pourtant, esl plus est-il de plus de SOCKATE, il semble vaste môme masse l'homme le dire; en la somme En un mol, contemporain intelligent grec qui vivait au temps que le citoyen d'ARISTOPHANE et de SOPHOCLE? mis que bien celle que des mais esthétique peut-être, les généralisations, douée d'une mémoire subtile, moins L'ÉDUCATION DE l/INTELUGENCK. 183 plus étendue et pourvue d'un jugement plus sain. Puisque la il est bien somme des connaissances acquises est supérieure, est devenue plus grande. probable que la capacité d'acquérir il est difticile de prouver que le potentiel de moyenne du xx° siècle est plus élevé que le l'intelligence moyenne au ior 'siècle. Mais notre potentiel de l'intelligence dans une sphère beaucoup plus esprit se meut aujourd'hui Assurément, et ses mouvements que la petite sphère d'autrefois, ont pins de précision. Nous savons plus de choses, et nous les savons mieux. Peut-être même sommes-nous devenus étendue plus disposés a. les savoir. Un jeune citadin de quinze ans, (ils et petit-fils d'intellectuels, qui a lu déjà beaucoup de entendu beaucoup de conversations, et parcouru journaux, beaucoup de livres, a l'esprit tout prêt à recevoir des notions nouvelles qui eussent trouvé le cerveau d'un jeune Grec mal préparé encore. Et on est tenté de croire que cette aptitude n'est pas seulement le l'ail des notions acquises, leçons, lccI ures et conversations, mais bien d'une hérédité intellectuelle. La conclusion qui s'impose, c'est qu'il faut développer, beaucoup plus qu'on n'a osé Je faire encore, les facultés de l'intelligence chez les gens du peuple, et cela pour de tout autres motifs que les motifs habituellement allégués. Si l'élite intellectuelle laissait de l'ignorance, L'invasion la masse populaire l'élile serait envahie s'endormir dans le néant par la masse ignorante. serait brutale ou, ce qui est également vraiet également funeste, elle pénétrerait lentement semblable, par invincible infiltration. Les intellectuels ne veulent pas comprendre qu'il y a danger terrible à laisser tout près deux, sans qu'aucune ligne do démarcalion ne les en sépare, une multitude inculte, plus forte qu'eux-mêmes, et par la fécondité. et par le nombre y LA 185 SÉLECTION HUMAINE. De même un laboureur ne peut proléger son blé contre l'ivraie et le chardon, si, de toutes paris, son champ esl entouré de terres en friche où poussent les herbes folles; car chaque coup de vent apporte des graines maudites, qui dévorent une culture àgrand'pcine produite. Il faut donc que dans tous les pays civilisés la culture intellectuelle soit absolument différente ce qu'elle esl à aucun peuple de rester Qu'il ne soit permis aujourd'hui. Une nation restée dans l'ignorance. de en relard retarderai! toutes les autres; ainsi que, dans une marche militaire, les la marche traînards, en s'égrenanl sur la route, ralentissent de tout le corps d'armée. La presse quotidienne, avec sa prodigieuse extension qui croit chaque jour, pourrait être d'un puissant secours pour la culture intellectuelle. En effet le journal pénètre dans les plus humbles bourgades, cl il est peu de communes, au moins en France, si incultes qu'on voudra, où ne se trouve journal quelconque. Toutefois ce n'est pas assez, et nous devons espérer mieux. D'abord il n'est pas admissible que la lecture du journal soit réservée à quelques individus. Les femmes devraient, quelque lecteur d'un toutes, sans exception, elles aussi, lire chaque jour le joursi peu que ce soit, aux événements nal, pour s'initier, aux découvertes aux problèmes mondiaux, scientifiques, nos modernes sociétés. Or les multiples qui tourmentent femmes se désintéressent de toutes ces questions qu'elles soscientifiques, En, vain les progrès industriels, ignorent. ciaux, se poursuivent partout. Ce sont des nuages qui passent au-dessus de leurs faibles têtes. Les pauvres créaiures s'agiten{ cependant, soucieuses seulement du pot-au-feu et des L'ÉDUCATION DK I/INTKLLICENCE. chez la voisine. commérages femmes en ce point! S'il est vrai, comme nous mainte preuve, que l'absence entraîne El combien avons cherché i8.> d'hommes sont à l'établir de tout exercice par intellectuel une inaptitude au travail intelinvasion de ces élélectuel, il s'ensuit que la perpétuelle ments incultes dans une race très civilisée tend constamment chez les descendants à abaisser le niveau intellectuel moyen. 11 y aura constamment une régression, si limitée qu'on la suppose, et tout le bénéfice d'une sélection lente, acquise à grand'peine, sera perdu. El cependant la vie intellectuelle exige un perpétuel mouvement d'idées. L'école ne suffit pas. En sortant de primaire l'école primaire, l'enfant ne connaît que peu de chose; il n'a eu que sa mémoire à exercer. Si, après l'école primaire, il n'exerce pas sa réflexion son et son jugement, s'il limite horizon à un champ, des poules et une vigne, et s'il ne regarde c'en pas au delà de l'àlre paternel et du clocher communal, est fait de celte puissante intelligence humaine que lui ont confiée les ancêtres : elle s'atrophie dans l'inaction. Ce n'est pas que je considère notre presse quotidienne comme une noble école do pensée. Elle est assez misérable, celte presse, pour exciter toute autre chose que l'admiration. Les ineptes romans-feuilletons, les faits-divers ridicules, qui. stimulent à tous les vices, les facéties surannées, les fades relations des événements actuels, les déloyales et grossières les vénalités à peine dissimulées, tout cela polémiques, constitue un ensemble assez peu glorieux. Voilà les aliments que nous offre la presse, et pis encore. Pourtant, cette exécrable et détestable presse, c'est mieux que lp néant. des découvertes récentes,, la L'exposé, même imparfait, LA 186 SÉLECTION HUMAINE. discussion, même même mensonger, faussée, tics théories sociales, le récit, des événements du jour, c'est quelque chose. Grâce à cette lecture, l'artisan et le paysan s'initient tant bien que mal au monde moderne et assistent à sa Dans les grandes villes, où la lecture du rapide évolution. devenue presque indisquotidien est heureusement une agitation intellecpensable, il se fait, grâce au journal, tuelle incessante, une perpétuelle introduction d'idées qui journal entretient l'activité de l'esprit. A Paris, comme tout le monde lit vitale à Rome, à IJerlin. comme les conversations à Londres, le journal, et les discussions s'engagent à la vie intellectuelle est propos de ce que le journal a relaté, plus intense, les jeunes hommes et les jeunes filles ont l'esprit plus exercé, plus souple, ouvert à un monde plus vaste. Les idées sont peut-être fausses; mais au moins ce sont des idées. Le grand danger pour une nation, c'est la stagnation intellectuelle l'intelligence admirablement : donc, tout ce qui va entretenir l'exercice de sera salutaire. Le journal quotidien remplirait cet usage, s'il était autrement conçu. Sans doute un jour viendra où quelque journaliste de génie créera un journal à la fois sérieux et amusant, fécond en informations précises, en histoires ingénieuses, en vulgarisations scientifiques, en discussions loyales, de manière à continuer, par delà l'école, l'éducation populaire. Le théâtre est aussi une source vive d'idées, d'images et Mais il n'existe nulle part de théâtre popud'enseignements. laire. La foule va aux cafés-concerts, aux music-halls et à ces établissements ignobles où se mélangent, en agréables la chanson plus stupide encore qu'obscène, la proportions, riche en syphiboisson, riche eji poisons, et la prostitution, lis. Voilà ce qui aujourd'hui séduit le populaire. Mais le DE L'ÉDUCATION 187 L'INTELLIGENCE. tbéalre, où se développent les plus puissantes et les plus nobles émotions de la vie humaine, le théâtre, où les grands faits historiques sont exposés sous une forme esthétique et attrayante, le théâtre, qui a rendu l'âme grecque si haute, le théâtre est abandonné. Heureusement celte déchéance n'aura qu'un temps : un jour le théâtre populaire populaire, tiels de l'éducation. Car l'éducation rester un troupeau dont l'intelligence gens doivent faudra aussi, viendra où, avec le journal sera un des éléments essen- Dans nul pays, il ne doil de paresseux, d'indolents, d'apathiques, est laissée en sommeil. Tous les jeunes est nécessaire. entrer à l'école, c'est entendu. Mais avoir quitté l'école, continuer il leur l'eilort après Kl nul pays ne peut rester en arrière. Le prointellectuel. grès sélectif ne se maintient que si FelToii sélectif poursuit l'élimination des incapables. S'il n'y avait que rigoureuse — en donnant à ce mot le sens des intellectuels, précis de culture intellectuelle très développée, — alors tous les individus à naître seraient tandis doués d'une pensée active et souple, sociétés d'aujourd'hui, où les neuf que, dans nos dixièmes de la population sont incultes, on rencontre bien peu d'enfants ayant derrière eux quatre à cinq successives généra tionsd'inlellectuels, alors qu'il faudrait peut-être cinquante générations pour qu'un progrès manifeste pût être constaté. La conclusion qui s'impose est évidente : c'est qu'il faudra intensifier le travail intellectuel; car le grand malheur qui. pèse lourdement sur la descendance humaine, le grand danger ).e grand obstacle qui s'oppose à l'évoqui menace l'avenir; lution progressive de la pensée, r/esl que les parents sont incultes grand et par conséquent les enfants forcé* de refaire le effort mental d'une reconstruction complète. La loi ' ISS fondamentale LA SKLKCTION HUMAINK. tlo l'hérédité c'est que ce qui intellectuelle, avait exigé le grand effort du père es! simplifié pour le fils. diminue l'effort et par conséquent 1/hérédilé personnel, permet de marcher en avant. Le fils, petit-fils, arrière-petitlils de savants comprendra plus facilement les choses de la science que le fils, pelil-lils, arrière-petit-fils Si donc nous pouvions perpétuer plusieurs de bûcherons. générations successives do savants, d'artistes et de penseurs; si nous pouvions surtout, en mieux, instruisant les femmes, ne pas laisser s'engourdir la moitié de l'humanité dans la somnolence intellectuelle, alors, nu bout de quelques générations, on verrait les caractères acquis devenir héréditaires. Ksl-cc une chimère que do supposer une culture intellectuelle s"étendant à tous les citoyens d'une nation, mémo à ceux qui peinent dans de durs travaux pour gagner leur vie, les mineurs, les pêcheurs, les maçons, les portefaix? Oui, peut-être dans l'étal actuel des choses, avec notre organisalion sociale, féconde en iniquités et absurdités. Mais on conçoit très bien qu'une société nouvelle peut être fondée, dans laquelle le travail vail intellectuel. manuel ne sera pas exclusif du Ira Lorsque jadis des penseurs téméraires ont parlé pour la l'idée fut consipremière fois de l'instruction obligatoire, dérée c; <e une insigne folie. Quoi donc! apprendre la la géographie et lecture, 1 écriture, le calcul, l'orthographe, à tous les enfants de douze ans, citadins et ruraux, plébéiens et bourgeois ! Nous ne savons plus trop aujourd'hui quelles objections on a formulées, —car nous oublions très vite, — mais on en a trouvé de formidables. Tous les l'histoire gens sérieux de l'époque ont donné des raisons excellentes obligatoire, l'école primaire pour démontrer que l'instruction 1/ÉDUCATION DK I.'IXTKI.MGK.NC.K. 18!» pour Ions les enfants, c'était une chimère d'abord, un péril ensuite. Mais les choses ont évolué. Ce qui était impossible est devenu une réalité. La chimère s'est transformée on un et le péril a disparu. De même un joui' cette instrucintensive pour tous les hommes — chimère et péril — deviendra un fait banal, aujourd'hui simple, qui n'etVavouchera plus personne. fait; tion Par quels mécanismes sera réalisée cette extension de ou ne saurait le prévoir. Cependant, on peut l'instruction, prendre un exemple banal, familier à tous. A l'heure actuelle, en 1912, tous les jeunes gens sont forcés do faire deux années de service militaire. Il faut que toute la vie civile s'accommode à cette suspension de deux nécessaire. Je le veux ans. — On nous dit que c'est aujourd'hui bien. Mais ces temps barbares ne dureront plus longtemps, — et ce sera bientôt un passé digne d'être préhistorique. Supposons alors qu'au lieu de préparer les jeunes gens à des guerres qui n'auront pas lieu, on les soumette à une série ou littéraires. •d'études scientifiques, artistiques Supposons •qu'au lieu de les réunir dans des casernes, on les réunisse dans des écoles. Supposons qu'au lieu do leur apprendre un petit nombre de ch,oses inutiles, nombre de choses utiles. Alors on leur enseigne un grand on sera bien près d'avoir <créécelle instruction vrier l'école d'atrophier intégrale qui empêche le rural et l'ouleurs facultés intellectuelles, au sortir de primaire. On pourrait donc continuer les convocations cl les appels elles justifier par un enseignement scientifique approfondi, donné dans les casernes, transformées en écoles. sans changer beaucoup Qui sait même si dès maintenant, les moeurs présentes, on ne pourrait pas aviser à un meil- l,A 100 SKLKGT10N IIUMAIXK. leur emploi du temps pour les soldats. Pourquoi n'ont-ils pas au régiment, ne de cours el do leçons à suivre? Pourquoi, de chimie, leur donne-l-on pas quelques leçons d'histoire, d'hygiène, de géographie? Ce serait presque aussi utile que de savoir présenter les armes ou se développer en tirail- leurs. Si donc il est entendu qu'on ne quittera l'école primaire qu'à seize ans, après avoir donné des preuves satisfaisantes si, de qu'on sait tout ce qui est enseigné à l'école primaire; plus, à vingt ans, on est appelé pendant deux ans à suivre des cours, à écouter des leçons, à subir des épreuves pratiques, à répondre à dos interrogations, des étudiants; de la vie intellectuelle en un mot, à vivre si, en outre, durant ans, on est appelé pendant un mois chaque année, à suivre de nouveau les cours d'une école supérieure, alors on dix aura forcé; tous les citoyens d'un pays à ne pas laisser leur cerveau s'atrophier intellectuelle. Alors, penpar l'inertie dant les trente premières années de leur existence, tous les jeunes citoyens d'un pays auront dû faire de réels efforts d'attention, de travail, de pensée; et le bénéfice de ces efforts va se retrouver dans le cerveau plus actif des descendants. ni de producIl ne s'agit pas là de progrès scientifique tion d'nnivres artistiques supérieures. Qu'il y ait un nombre ou un nombre immense d'individus modérément instruits pour les créations importance La chimie ne fera aucun progrès parce que originales. trente millions do Français, au lieu de trois mille, connaîtront exactement les proportions d'azote et d'oxygène dans restreint, l'air. c'est d'assez mince Si le Misanthrope, peut être compris, goûté, applaudi partout, dans le plus petit village de France, comme à la cela ne va pas nous donner un second Comédie-Française, L'ÉDUCATION 1)K l/INTKKIJGHNCK. 10f o l'instruction n'a non, colle diiïusion en soi aucun intérêt, Mais elle acquiert une considérable importance, comme exercice de la pensée. Surtout il no faudra pas laisser s'étioler l'àmo pensante MouKiii:. Vraiment est en général quelque peu des femmes. Si leur intelligence inférieure à,celle des hommes, c'est parce qu'elles subissent les conséquences d'une torpeur intellectuelle se perpétuant de génération en génération. L'absence do réflexion, c'est la résultante fatale du régime mental tiative, rable auquel elles ont été soumises. On n'a pas exercé leur faculté d'attention. fondamental de toute l'éducation féminine. Voilà d'inimiséle vice En elfet, le développement de l'intelligence ne procède ni de la multiplicité des conversations, ni de la poursuite des ni des nombreuses lectures, ni même besognes quotidiennes, des fréquents exercices de mémoire, encore que tout cela soit fort utile. Suivre des cours, fréquenter les salons, lire des livres, apprendre par couir, rien do mieux. Mais ce n'est pas , là le véritable travail cérébral. Travailler cérébralemenl, c'est faire un effort d'attention. d'attention Seul, l'effort mesure l'intensité du travail sa pensée dans le trésor des souve- intellectuel. Fixer sur un objet déterminé, retrouver, nirs inconscients, tout ce qui se rapporte à cet objet; combiner les souvenirs, les comparer, les confronter, et en même temps éliminer toutes les idées qui jaillissent de toutes parts, étrangères à l'objet étudié, c'est en tout cela que consiste Voilà la discipline de l'esprit, discipline à double effet, qui écarte les idées inutiles et appelle les idées fécondes. l'effort d'attention. les femmes (qu'on appelle les Or, malheureusement, femmes du monde), de par notre système d'éducation et nos IX WÏ SELECTION IIUMAliNK. moeurs, ne font jamais cet effort d'attention, de sorte qu'elles Unissent pur en devenir incapables. Kl que dire, hélas! des femmes du peuple ! Colles-là, une fois qu'elles sont sorties de l'école primaire, où d'ailleurs on leur mémoire, s'est borné à cultiver ne font absolument plus pas à comprendre, le mécanisme de Ions les appareils, sociaux ou mécaniques, qui s'agitent autour d'elles. Jamais une idée générale ne fait au milieu des idées enfantines son apparition que provorien d'intellectuel, quent belles ne cherchent Jamais une tentative pour quotidiens. le mode d'agir des choses. Combien de femmes du les événements pénétrer sans avoir jamais cherché à peuple se servent de l'électricité •savoir par quel mystérieux do, machines on agencement se rendent compte fournil l'électricité? Combien d'ouvrières do ce qu'est une machine à vapeur? Si elles entrent dans elles s'y amusent une salle où se déroule le cinématographe, peut-être; mais, sur mille femmes qui assistent à la repréil n'en est peut-être pas une seule qui s'inquiète sentation, obtenir cette extraordinaire du procédé employé pour succession d'images. Jamais les femmes du peuple ne se risquent à un effort intellectuel Elles vivent au jour le jour, sans quelconque. s'ébahir de toutes les merveilles que la civilisation leur met sous les yeux, sans s'appliquer à en connaître les principes. Elles l'ont partie d'un organisme social dont elles ne conpas un seul rouage. Demandez à une servante, à une femme de mineur, à une paysanne, à une piqueusc de bottines, ce qu'elles pensent de l'automobile. Malgré toute l'admiration béate que cette machine luxueuse, douée d'une naissent formidable prendre vitesse, leur inspire, aucune n'a cherché à comdes gaz est due à la chaleur de que l'expansion I.'KDIJCATION DI-; l.l NTKI.Ur.KNC.K. iO.'J l'explosion, et que c'est là l'origine de la force. Pour posséder les cette notion élémentaire, pour savoir ce que signifient mots force, énergie, mouvement, chaleur, elles eussent dû et on ne leur a d'attention, d'application, jamais enseigné cet effort. A vrai dire, ce que nous disons des femmes du peuple C'est chose s'applique aussi aux femmes do la bourgeoisie. vraiment stupéfiante que leur impuissance à comprendre les faire un effort sciences et à s'initier aux* idées générales, même les plus simfasse défaut. Et certes elles ont ples. Non que l'intelligence souvent de la mémoire et de l'esprit, s'entendent aux détails de la vie matérielle, se meuvent avec facilité au milieu d'inles trigues fort complexes, savent s'adapter aux situations plus diverses; mais, tout de même, ce n'est pas là l'effort d'attention qui constitue le véritable travail intellectuel. Un \\\t jour à DARWIN qu'il ne cherchait pas à les animaux qui lui paraissaient apprivoiser ou à instruire incapables de faire attention. Tout de suite, il les laissait de côté, ayant appris, par une longue expérience, que ces dompteur disait ne feraient jamais rien de bon. Cet empiavait bien compris que l'élément fondamental de tout animaux inattentifs rique le mécanisme Nous c'est l'attention. intellectuel, devons donc, avant toute chose, femmes à travailler et à réfléchir: apprendre aux les contraindre à quelques mental qui cond'idées, et surtout à l'effort généralisations siste à fixer une idée, de manière à ne pas se laisser détourner par les idées parasites, qui voltigent dans la cervelle. Ce qui est essentiel, je le répète une fois encore, ce n'est hommes et femmes du peuple, pas que la masse populaire, ait de l'instruction. Celte instruction plus ou moins rudimentairc n'est pas destinée à faire progresser l'humanité. I. \ m Non! lo Irnvail SKI.KCTION intellectuel IIIJMA1XK. a uno niitro mission plus haute, n'ont pus connu Ceux qui c'est de fort}fier l'intelligence. l'effort intellectIIGI n'ont pas pu faire croître leur puissance cérébrale, do même que la puissance musculaire ne peut pn* si les muscles ne sont pas exercés. Quand les étudiants anglais exercent leur vigueur et leur adresse à donner des coups de rame, peu importe qu'ils aient navigue sur Xtx'Cam pendant quelques kilomètres; ces kilomètres parcourus n'ont croître aucune importance en soi. Toute l'importance gît dans l'ell'orl do même que l'importance musculaire qu'ils ont accompli; de l'étude ne réside pas dans les connaissances acquises, mais bien dans l'effort qui a été nécessaire pour les acquérir. de l'esprit tous les Or, en forçant à celte gymnastique citoyens et toutes les citoyennes d'une nation, on permet aux générations présentes de transmpttre aux générations futures L'exercice cérébral aura un cerveau plus apte au travail. la puissance cérébrale d'une certaine quantité, peut-être, mais enfin réelle et appréciable, qui se ti''' omettra aux descendants. Alors, à chaque génération, le potentiel cérébral reviendra plus élevé. Alors sera assurée augmenté très faible progressive de l'espèce Humaine vers un type humain intellectuellement supérieur. Cette croissance du potentiel cérébral ne sera pas indéfinie. Tout a des limites. Mais nous n'en sommes pas là; on humaines ne peut vraiment aux intelligences supposer révolution si peu adonnées aux travaux intellectuels, maximale qu'elles pourront jamais atteindre. l'intelligence En un mot, il faut que les générateurs aient cultivé leur Et alors il intelligence pour être dignes d'être générateurs. d'aujourd'hui, faut que de dix à quarante ans jeunes hommes et jeunes femmes ne laissent pas le cerveau dépérir dans l'inactivité. XXIII INFLUENCE le Ainsi DE L'AGE progrès DES ASCENDANTS. intellectuel des générations et divers, multiples des progrès individuels, auront pu faire et qu'ils dépend parents enfants. Cela entraîne transmettront futures que les a leurs- c'est conséquence* assez singulière: que les générateurs ne doivent pas être très jeunes. En effet, s'ils sont très jeunes, ils n'auront pas eu le temps de faire une Ils n'apporteront pas leur quotc quelque progrès personnel. mais cependant non négligeable, de perfecpart, minime, tionnement Un jeune homme de vingt ans n'a individuel. pas eu.le sonnalité. temps encore de développer cl de grandir sa peril transmettra à ses enfants ce Par conséquent, qu'il a reçu de ses pères, mais sans y avoir pu rien ajouter; de sorte que le progrès sera nul. Les efforts intellectuels, qu'il fera plus tard, après la naissance de ses enfants, ne retentiront pas sur le progrès héréditaire. profit L'effort intellectuel de la race, et n'auront aucun personnel, qui améliore l'individu, doit précéder, et non suivre la procréation, pour que les Il faut enfants de l'amélioration individuelle. profitent IX 100 SKI.KCTION IIUMA1NK. qu'avant la naissance des enfants les parents aient pu exercer et fortifier leur intelligence, activement de manière à ajouter héréditaire. Si les pères n'ont quelque chose à l'intelligence pas intensifié certaines qualités peu développées chez les ancêtres, les enfants ne seront intelligents que les c'est le cond'immobilité, pas plus pères. Or cet état de stagnation, traire même du progrès. En somme, les progrès individuels doivent être acquis des enfants, et non après. Car, s'ils sont avant la procréation sans influence aucune sur faits après, ils seront évidemment le progrès général. Ainsi, à ce point de vue, tout au moins, il y a avantage à ce que les générateurs ne soient pas trop manifeste jeunes. De fait, comme le signalent de l'hérédité expressément les humaine, ouvrages qui ont traité sont nés en général de parents qui très intelligents plus très jeunes. Dans les familles qui comptent comme toutes breux enfants, c'est bien rarement, l'aîné qui est le mieux doué. stiques le prouvent, tous les hommes n'étaient de nomles stati- il faudrait, et des observations par des statistiques déterminer, plus précises (et la tache n'est pas commode), exactement qu'on n'a pu le faire encore, les différences inles aînés et tes derniers nés tellectuelles qui distinguent Donc d'une même famille. qui n'est pas insoluble ? la procréation Cela reviendrait à résoudre ce problème : quel est l'âge le plus favorable pour 11 y a là une intéressante core, bien faite pour tenter dient la biologie générale. question, à peine abordée enla sagacité des savants qui étu- XXIV AU CONCLUSIONS DES Los qualités POINT DE VUE DE L'HYGIÈNE ASCENDANTS. du corps se transmettent Mêmes lois. Même hérédité. comme celles tle Même fixai ion des l'intelligence. caractères acquis. Parmi les qualités qui se prolongent la santé ou la chétivité sont au premier rang. par l'hérédité, et hien portants auront des enfants Des parents vigoureux et bien portants. Des parents chélifs vigoureux teux auront des enfants souffreteux et chétifs. et souffre- et l'expérience, 11 a été démontré, par le raisonnement que la condition essentielle de toute existence humaine, c'est la santé. Par conséquent le premier soin des générateurs doit être de rester sains cl robustes pour avoir des descen- dants sains et robustes. A mener la santé so détériore, lés sédentaire, muscles s'atrophient, la nutrition se fait mal, et des déchéances Pourtant, précoces altèrent tous les tissus de l'organisme. sauf de rares exceptions, les hommes adonnés aux travaux de l'esprit musculaire. résigner une vie d'entretenir la vigueur négligent complètement Ils vivent dans leur cabinet de travail, sans se à des exercices corporels méthodiquement pratiqués. SKI-ECTION I.A I!i3 Ilcurousomont HUMAliNK. celio erreur n'est pas générale. les exercices physiques sonl pays anglo-saxons, honneur. Aussi n'est-il Dans les en grand pas de comparaison possible, pour la robustesse, la santé et la beauté, entre les jeunes gens do et ceux des nations continentales. Sur ce point l'Angleterre il n'y a donc pas à innover, mais à suivre l'exemple donné par nos voisins. Ce no sera l'a (Taire ni des lois, ni des insmais des moeurs. titutions, On sera amené alors à cette étonnante n'est pas besoin, pour penser fortement, débile et dos muscles atrophiés. Les mineurs et les ouvriers découverte d'avoir qu'il un corps des villes ne sont pas soumis, à lin régime plus musculaire, Il no suffit pas de travailler au point do vue do l'exercice favorable que les intellectuels. avec ses bras et ses mains pour se maintenir en santé et Le mineur, au fond du garder intacte la vigueur musculaire. dans trou noir où il pioche sans relâche, le mécanicien, obscur où il cisaille du fer toute la journée, le l'atelier des méle plombier, le zingueur qui manient typographe, taux toxiques, le tisserand qui respire des poussières néfastes, mais c'est tous ces artisans exercent des travaux manuels; au détriment do leur santé. Il faut que tous ces travailleurs, ne payent pas de leur existence à la civilisation, Il faut, par une môme le secours qu'ils nous apportent. moindre durée de travail, par des marches au grand air, par des exercices physiques judicieux, par le repos physique nécessaires combiné vail à un certain manuel anormal travail intellectuel, compenser le trasonl contraints de nous donner. qu'ils On no tente malheureusement que de timides réformes la dans ce sens. Le principal souci actuel est de protéger Mais et d'assurer une retraite aux travailleurs. vieillesse, 1/Il la sécurité dune Y fil EN K DES vieillesse ASCENDANTS. .lrtft paisible n'a aucune importance do l'espèce. Une société où les pour le perfectionnement sonl protégés et où les enfants ne sont vieillards fendus, celte société-là, fjni est celle d'aujourd'hui, pas démérite de succomber ne peut plus rien donner à ; car le vieillard la société future, et il faut songera la société future. Nous ne prétendons nullement ne sont que les vieillards et qu'il faut les laisser périr sans sepas dignes d'iniérèl, cours comme une loque inutile. Cette cruauté n'est pas dans notre pensée ; nous disons seulement que nos lois, qui font tout pour rendre la vieillesse moins misérable, ne font rien Il ne faut certes pour rendre la jeunesse plus vigoureuse. sacrifier ni les jeunes ni les vieux. Si pourtant il fallait choisir, il vaudrait mieux, pour garder à la race future toute sa vigueur, sacrifier la santé des vieillards jeunes gens, procréateurs. Ceux-là, quand ils vivent sont soumis à des conditions dans la mine, à la santé des l'usine, l'atelier, anormales ; et, physiologiques on veut dire détestables. quand on dit anormales, devers nous une trop longue hérédité dans le soleil et le vent, pour qu'on du soleil puisse et du vent, sans marcher, l'air de la forêt, de la montagne, de la plaine L'oxygène qui circule dans une houillère vivre loin Il y a par do vie au grand air, impunément sans respirer et de la mer. ou dans un de tissage, n'est pas do même qualité que l'oxygène du large ou de la. forêt. Les constitutions les plus robustes fléchissent à la longue pour avoir évolué dans des conditions atelier que les ancêtres n'ont jamais connues. Or, de vingt, à cinquante ans, l'homme et la femme doivent garder toute leur santé pour que leurs descendants en héritent. Tant pis pour les nations qui ne comprennent pas ce grand devoir. Elles 200 LA Sfil.MOTION IIUMAINK, sont ingrates en ne protégeant pas les vieillards; elles sonl condamnées à la déchéance, si elles ne défendent pas les générateurs. Dans le programme socialiste d'autrefois il y avait le fameux principe des Trois Huit. Huit heures de travail : huit heures de repos: huit heures de sommeil. Il semhlo bien que ce soit fort sage. On n'a pas à voir ici jusqu'à point l'Htat aurait le droit d'édicter une réglementation quel à cet égard ; il suffit de dire que la durée de huit heures de travail corporel est plutôt exagérée que faible. Comment veut-on qu'après avoir dû, pendant dix heures, sans relâche, suer, coudre, piocher, limaillcr, porter des fardeaux, l'ouvrier puisse garder choses intellectuelles? Comment encore quelque souci des son peut-il développer c'est une esprit, quand le corps est harassé? Vraiment, sinistre plaisanterie que de lui offrir alors des cours, des a été, leçons, des théâtres, des conférences. Le malheureux par un iabeur écrasant, abruti et abêti, et il ne songe plus qu'à s'étendre sur un grabat, le corps brisé, et la tête vide. Les très jeunes gens surtout, qui ont tant besoin du somauront en huit meil, ce précieux trésor de l'adolescence, heures à peine le temps de réparer leurs forces. Que restera-t-il alors pour la vie intellectuelle si on leur impose plus de huit heures do travail à l'atelier ? Souvent j'ai entendu dans le monde bourgeois cette objection : « Et moi, est-ce que je ne travaille pas plus de huit heures par jour? » J'en doute; car un travail intellectuel intense de plus de huit heures est fort rare. Et je me refuse à appeler travail intellectuel intense les conversations d'un député qui assiste à une séance de la Chambre, d'un négociant qui débite sa marchandise, d'un professeur qui corrige L'HYGIENE DES 201 ASCENDANTS. les devoirs de ses élèves, d'un notaire, d'un médecin, ehef de bureau, qui reçoivent des clients. d'un même pour le [travail de créaintellectuel D'ailleurs, tion, à supposer qu'il dure plus de huit heures, ce qui est il fatigue peut-être heures moins que huit exceptionnel, d'exercice musculaire. Un compositeur pourra passer huit heures à composer de la musique, alors qu'un pianiste qui aura fait des gammes ou joué des valses pendant huit heures sera tout à fait épuisé. Il m'est arrivé souvent de travailler J'eusse été bien autrement plus de huit heures. si j'avais dû donner sans fatigué relâche pendant huit heures des coups de pioche dans un bloc de houille. Car lorsqu'on compose, ou qu'on rélléchit, voire même quand on apprend des leçons ou qu'on repasse un examen, on a do longs moments de répit cl de distraclion que ne peut guère avoir le travailleur manuel. Au surplus, il faut être sans fétichisme pour ce chilîre <lc huit heures, et on n'a pas la prétention •une limite inexorable. d'indiquer ici Si nous insistons, c'esl qu'il nous paraît confondre l'exercicephysique avec le travail peu équitable de manuel, surtout dans de sinistres ate- pour l'ouvrier des villes, qui travaille liers. Même pour l'ouvrier agricole, le bûcheron, le marin, c laboureur, qui vivent au grand air, travail et exercice ne sont pas tout à fait synonymes; car bien souvent le travail est exagéré, dépasse la mesure, et atteint la fatigue. Ce sont là des vérités tellement banales qu'on hésite ici à les écrire. Mais elles sont à ce point méconnues, ces banales classes qui se lités, qu'il faut les répéter. D'ailleurs élisent dirigeantes n'ont jamais voulu reconnaître aux gens «du peuple le droit de cultiver leur Lamentable intelligence. 202 LA SÉLECTION HUMAINE. Il ne faut pas que l'excès du travail manuel empêche l'effort des artisans. Nous devons continu, intellectuel, veiller à cela. L'avenir de l'homme futur est à ce prix. Sinon erreur! on arrivera à ce déplorable résultat : une masse populaire, innombrable, inculte, qui ignore tout, dont le grossière, cerveau reste fruste, et qui dévcr'so continuellement, dans une société raffinée, des éléments grossiers et incultes, lesle progrès et arrêtent l'évolution de la quels empêchent pensée humaine. XXV ARISTOCRATIE ET SELECTION. On pourra donc, par do prévoyantes lois aussi bien que par de sages moeurs, faire en sorte que les jeunes gens des doux sexes ne laisseront pas le cerveau s'étioler par l'inaction, et le corps s'épuiser par le surmenage. Mais ces réformes de l'éducation intellectuelle et de l'éducation physique, toutes deux également nécessaires, sont trop vagues et trop générales pour être efficaces, si elles ne comporten pas une sanction. Cette sanction ne peut évidemment être pénale. I'>lle ne consister que dans l'autorisation ou la. prohibi- peut guère tion du mariage. Cela est grave, de traiter' et pourtant, comme on n'a pas coutume sérieusement 1les choses sérieuses, d'excellentes plaisanteries pourront examen est nécessaire rendre facétieuse cette au mariage. Les personnes là une facile occasion de trouveront spirituelles enfin qu'elles ont de l'esprit. 11 m'est agréable cette satisfaction — et je passe. Si la volonté bien arrêtée des sociétés relever le niveau idée général de l'intelligence, qu'un les moins prouver de leur donner futures est de de la santé, de t.A 204 SELECTION HUMAINE. la vigueur, elles devront se résigner à des mesures prohiles mariages à ceux qui n'en seront pas bitriees, et interdire dignes. Le mariage civil, C'est une protection sexuelle encore, n'est pas un droit. répélohs-le que la société confère à une union et aux enfants qui naîtront de cette union. Par se refuser à accorder conséquent la société peut parfaitement ou si elle juge un mariage cette protection, inopportun funeste. intellectuelle ou la faiblesse que l'inculture limite pour que le physique ne dépassent pas une certaine mariage soit autorisé. Quelle sera cette limite? Nous n'aurons pas l'imprudence de la vouloir préciser. 11 s'agit seulement du principe, qui est Donc il faut le principe essentiel de toute sélection. A conserver comme les faibles, les cliétifs, ceux à les ignorants, la volonté ou la capacité, on arrête l'essor qui manquent humaine vers des destinées supérieures. de l'intelligence des jeunes gens de vingt à Supposons qu'on réunisse reproducteurs trente ans, de santé irréprochable, ayant les essentielles qualités du corps très développées ; sachant faire de longues marches sans fatigue, montant bien à cheval, nageant el tirant à la cible parfaitement. Supposons en outre que ces et instruits jeunes gens soient assez intelligents pour passer des examens analogues à ceux de la licence es sciences ou de la licence une élite, es lettres. se marient, Si ces jeunes gens, qui représentent à des jeunes filles aussi bien douées et le corps, et ayant subi avec succès l'esprit les mêmes épreuves, est-ce que les enfants identiquement issus de ces mariages ne seront pas, selon toute vraisemqu'eux pour blance, très robustes el très intelligents ? AHISTOCHATIE ET SELECTION. 205 Et alors imaginons, pour continuel" notre hypothèse, que cette sélection sera continuée sans pendant dix générations invasion d'éléments les entants à naître tions rigoureusement toute vraisemblance, S'il s'agissait de tous étrangers, et avec élimination qui n'auraient pas satisfait à ces condiexigées, est-ce qu'on n'aura pas, selon constitué une aristocratie admirable? des animaux, il n'y aurait pas de doute. raisonnement voudrait-oii refuser à la sélec- Par quel étrange tion humaine ce qui est mille et mille fois démontré pour la sélection animale ? Si l'on ouvre le coeur d'un chien, d'un ou d'un cerf, le sang coule à Ilots, et l'animal lapin, meurt. Quel besoin de faire le mémo traumatisme à un homme pour être assuré que, si on lui ouvre le coeur, le sang coulera à flots, et que l'homme périra ? Il est prouvé les races de moutons, de que la sélection perfectionne chiens, de pigeons et de chevaux. À-t-on besoin d'une expérience pour être assuré que la sélection va perfectionner les races humaines ? Mais, comme nous l'avons dit plus haut, la création d'une très limitée, si elle est possible physiologiquearistocratie Peut-être môme n'estment, n'est pas possible socialement. elle pas désirable ; car il serait assez triste de laisser la plus grande partie do l'espèce humaine languir dans une relative On ne peut donc pas songer à exiger pour le infériorité. il faudra mariage des épreuves aussi difliciles ; pourtant quelques épreuves. la sélection de deux manières: On peut pratiquer d'une que les individus part en ne prenant pour la reproduction lotit à [fait supérieurs: sélection par l'élite: d'autre part en 200 LA éliminant SELECTION les individus HUMAINE. tout à fait inférieurs : sélection par dernière des pires. Il semble bien que celle l'éloignement méthode soit la seule applicable. On défendra le mariage à ceux qui n'auront pas donné quelque preuve, si médiocre et de robustesse. qu'on voudra, d'inteiligenec Ce qui est essentiel, à l'heure présente, c'est de réserver le droit au mariage à ceux qui ne sont ni très betes, ni très paresseux, ni très débiles. El ceux-là, dira-t-on, que Vont-ils devenir? La réponse n'est pas difficile, puisque aussi bien les incapables seront en nombre à peu près égal dans les deux sexes. Les inca— en hommes s'unir pourront pables mariage non légitime — avec les incapables femmes, tout à leur gré", cl il n'est 1 de situation ces et défectueux, guère probable que couples sociale inférieure, réussiront à faire fortune, non plus qu'à mettre au monde de beaux et glorieux enfants. Ils ne méritent aucun intérêt, disons même aucune pitié; puisque leur infériorité manifeste est un élément perturbateur propre à avilir la race. 11 faut savoir résolument où l'on veut aller. Si vraiment le progrès de l'humanité est urgent, si nous voulons préparer l'avènement d'une espèce humaine supérieure, alors il faut rompre avec les errements anciens. A l'heure présente, les mariages se l'ont au hasard, sans discernement, sans principe directeur, par la fantaisie momentanée do l'attrait sexuel, ou par des cupidités savantes. Les pires s'unissent aux meilleurs. Même, si la Nature ne venait pas mettre sa loule-puissanle et toute sage Force au milieu de ce désordre, la race serait bien vile dégradée cl anéantie. Veut-on ne rien changer à l'état de choses actuel? C'est très simple; nul progrès ne sera possible, et les hommes évolueront vers ARISTOCRATIE une race actuelle; relle. ET SÉLECTION. 207 inférieure à l'humanité médiocre, probablement car la société civilisée contrarie la sélection natu- Ce serait à désespérer de l'avenir. Mais il ne faut pas désespérer ; car les sociétés courage de sr réformer l'avenir. Que nous le La sensiblerie, la phraet toutes les lamentations des elles-mêmes. l'humanitarisme, ne tiennent philanthropes, séologie, auront pas devant l'intérêt les criminels, importent supérieur de les sourds- les rachitiques, les épilepliquôs? muets, les hydrocéphales, notre race humaine Laisserons-nous se pervertir par ces mais ma germes viciés? Kl moi aussi, je suis philanthrope, me conduit à espérer une race humaine noble philanthropie les paresseux, les ignorants, les Que m'importent les chétifs ? Ils sont tels, soit par défaut de vomaladroits, Si c'est par lonté, soit par leur constitution psychologique. défaut de volonté, tant pis pour eux ; nous les mettrons à l'écart de la société, et ils n'auront que ce qu'ils méritent. Si c'est par défaut d'intelligence et de vigueur, il 1 ne faut pas le sang généreux d'une' <]iio leur pale sang vienne corrompre race forte. et forte. Mais, pour accepter ces principes nouveaux, il faut du courage. Ce n'est pas en un jour, et avec un livre, que se modifie l'opinion universelle. Je n'ai pas la prétention de convaincre réfléchir tous mes contemporains. quelques jeunes hommes. Il me suffit d'avoir fait XXVI LES CONDITIONS ACTUELLES DU MARIAGE. lin parlant du mariage, nous avons implicitement supposé que les conditions en resteraient identiques aux conditions actuelles. Rien n'est moins probable. En effet, il y a dans le mariage monogame un vice grave, qui est peut-être la cause essentielle de toutes les violations de la monogamie, si fréquentes dans nos sociétés. 11 faut a-l-il en parler sans fausse pruderie. Aussi pour personne, el paraîtrait-on bien n'y là de mystère quelque taire ce que personne n'ignore. De peu ridicule à vouloir fait, dès qu'une femme est enceinte, il est dangereux, pour elle et pour l'enfant, de continuer les relations conjugales. ont déjà dénoncé ces périls : avorteQuelques médecins et maladies mont, accouchement prématuré, hémorrhagies, entraînant la stérilité utérines, rebelles à tout traitement, el des infirmités incurables. ultérieure, Les animaux — qu'on pardonne à un naturaliste de tou— sont nature s'en référer à l'étal de jours plus sages que l'homme. Jamais, sans aucune exception, une femelle en gestation n'accepte l'approche <h\ mâle : et. d'ailleurs elle n'a ACTUELLES CONDITIONS DU MARIAGE. 209. les mâles ne recherchent car jamais les pas à se défendre, femelles en gestation. sont bien loin de celle prudence. Les couples humains Or la santé des femmes et par conséquent est gravement troublée tle-s enfants qu'elles portent, sexuels intempestifs. rapports anormale et dangereuse il devra Plus allaiter s'abstenir tard son il devra enfant, aux à mourir. nourrices avec leur cela Mais est si hien et avec mercenaires, mari. car lav mère doit e'esUà-dire l'allaitement, pendanl il ne faut [tas de conception nouest con-' l'enfant el, si le lait tarit, et, Tout sexuels dure neuf mois, et, gestation mois l'époux peut se permettre cinq à six mois tout au pendant complètement. s'ahstenir encore; un an environ, pendant velle : car le lait tarit, damné par ces comme On peu l.donc considérer des plaisirs la recherche la gestation. Cette pendant même si pendant les premiers écarts de conduite, quelques moins la santé enceintes, l'usage connu, raison, des nourrices qu'on interdit toutes relations mercenaires, ré-/ n'est-il à quelques riches, personnes pas une coutume barbare? Que penser de ces parents qui, afin de ne pas se la vie de leur conlicnt de leurs plaisirs amoureux, priver serve enfant à une une jeune ou moins Voilà vivre une existence réservé donc séparé fantaisie précision comme par el sacrifient nourrice, humaine, l'enfant ainsi, île le coeur joyeux, la nourrice, à mort? dix-huit mois la Nature lesquels le mari doit n'est pas prescription avec une extrême elle a été formulée de sa femme. médicale: pendant Kl cette plus ' elle-même. Pendant la gestation, sont les menstrues l'allaitement, suppripendant en toute mées. Voilà un fait brutal, indiscutable, qui prouve il ne à la loi naturelle, évidence se conformer que, pour 2!0 LA SÉLECTION HUMAINE. doit ovuy avoir, pendant loulc celle période d'inactivité sexuel. laire, aucun rapprocliement On répondra que la Nature est une personne acariâtre ne sachant ce qu'elle dit : que les jeunes époux sont gens trop civilisés pour écouler cette vieille personne, et qu'il faut-passer outre. Mais prenons garde. La Nature esl plus puissante que nous. Si on ne lui obéit pas, elle se venge, et sur la mère aussi bien que sur les enfants. En cruellement, tout cas, ce n'esl pas en la violentant, cette patiente et silencieuse, mais inexorable Nature, qu'on créera la forte race de 11 faut d'abord obéir à la Nature pour pouvoir l'avenir. ensuite lui commander. naQui naturac non obtempérai, lurae non imperal, disait un vieux philosophe. A coup sûr, même si la durée de dix-huit mois de silence parait quelque peu exagérée, il n'en reste pas moins six mois pendant lesquels l'abstinence devra être conjugale rigoureuse. Or une abstinence do six mois, pour un homme jeune — el une abstinence et vigoureux, qui se répétera tous les deux ans, si le mariage est fécond, — est bien près d'être anormale. à cet égard, est mieux, ou plus mal, L'homme, Chez eux il y a une période de pourvu que les animaux. rut, simultanément pour la femelle et le mâle, qui répond en général à la saison printanière (1). VA les animaux sauvages-, cerfs, sangliers, buffles, licvi<s, perdrix, corbeaux, en dehors de la période des amours, qui est limitée à un, deux, ou trois sexuel. mois, n'ont pas de rapprocliement (1) Bien entendu, la domesticité change tout : les chiens, les étalons, les taureaux, les béliers n'ont guère de période saisonnière poulie rut. Est-ce parce que les conditions d'existence ne sont pas les mêmes que dans l'étal de nature? CONDITIONS Nos civilisations ACTUELLES DU MARIAGE. 211 ont donné à l'amour une place prépondérante, probablement exagérée. Les habitants des grandes villes sont soumis à «.les excitations sexuelles permanentes, les qui revêtent toutes les formes. Le théâtre, la littérature, les réunions, ont pour principal, tableaux, les conversations, sinon pour unique objet d'exalter la sensibilité amoureuse, de glorilier l'union sexuelle, de stimuler l'appétit génésique. Les femmes ne songent qu'à plaire; toutes, plus ou moins, cherchent à provoquer les désirs des hommes, cl elles mettent toute leur finesse, toute leur énergie, à cette provocation. Elles ont comme complices tons les arts. Il n'est pas une seule pièce de théâtre qui ne soit consacrée à l'amour. Un romancier se croirait déshonoré s'il ne faisait pas de l'amour le centre de son oeuvre. Les poètes ne chantent la nature un cadre agréable à l'émoque parce qu'elle fournit tion amoureuse. A partir de quinze ans, dans toutes les classes de la société et dans tous les pays, jeunes.hommes el jeunes femmes ne pensent plus guère qu'au sentiment ' sexuel.Lst-co un bien ou un mal? Qui pourra le dire?Toujours est-il que cette conspiration universelle vers les choses amoureuses entraine un éréthisme et que toust universel, l'amour comme jeunes gens et jeunes femmes, considèrent le but de la vie. Le temps qui n'est pas consacré à l'amour est du temps perdu.. Pour les hommes surtout. Car les femmes, celles qui sont enceintes, cl celles qui allaitent, n'ont guère de propension aux exercices sexuels. La Nature, qui leur a imposé de lourds les préserve contre elles-mêmes, et l'ail taire tout appélit ; mais l'homme n'a aucune charge, ni gestation, ni allaitement. Quelques heures après que la fécondevoirs, LA 212 SELECTION HU.MAINE. ...dation a eu lieu, il a tout oublié. VA alors, que doviendra-l-il nécessaire, alors que les pendant cetle année d'abstention excitations sexuelles continuent leur enveloppement, à chaque qu'il ouvre, à chaque parole qu'il entend? est éclatante. D'une part la monogamie, La contradiction établie nos justes lois occidentales, celle qu'ont avec la fécondité de la femme qui commande d'autre l'abstinence; livre amoureux des hommes qui ne peut s'accompart l'appétit moder de ces abstinences prolongées. Par conséquent l'homme est polygame; une stricte mono\ garnie est en désaccord avec les besoins sexuels de l'homme. est la seule forme sociale de VA pourtant la monogamie avec le progrès. mariage compatible / maintes raisons, assez médiocres On pourrait alléguer en faveur de la monogamie; d'ailleurs, l'histoire, qui montre en quelle décadence tombent les peuples où règne la polygamie; et surtout la nécessité du foyer patriarcal, diflicite à maintenir paisible et respecté, quand plusieurs femmes se disputent les faveurs du maître, et bataillent entre elles pour Mais il y a une autre raison, qui est formelle, et qui suffit, motif plus puissant que tous les autres pour le principe de la monoétablir sur des assises inébranlables leurs enfants. gamie nécessaire : c'est la proportion des naissances de garçons et de fuies. 11naît 103 garçons pour 100 filles, chez tous les peuples de la rucc blanche,et, à la fin de la première année, comme la mortalité des petits garçons est un peu plus forte, il y a pour 100 filles. Cette parité dans le nombre de l'un et l'autre sexe se continue ainsi, à nuances près, jusqu'à l'adolescence, l'âge adulte, 100 garçons des individus ^quelques et la vieillesse. COiNDITIONS ÀGTUKU-KS DU MARIAGE. 213 Or cela seul rend lo principe do la polygamie absurde,* voire même scandaleux. En effet, si certains individus, ceux qui sont plus adroits, on plus forts, ou plus riches, peuvent avoir plusieurs femmes, les autres n'en auront pas du tout. Soit 400.000 hommes et 400.000 femmes nubiles : si 100.000 de ces hommes ont chacun quatre femmes, comme cela se en Chine el en Turquie, il y aura 300.000 in- passe en Orient, dividus qui en seront prives, et qui n'auront pour se dédomou des amours contre nature. mager que la prostitution Ainsi de toutes parts les contradictions s'accumulent, les conflits se multiplient. La monogamie s'impose par la parité des naissances de filles et de garçons ; et la monogamie suppose chez l'époux d'anormales abstinences, sous et de postérité débilitée. peine de maladies irréparables, inconciCependant la société, malgré ces antinomies Elle vit, en dépit des causes de mort qu'elle porte en elle. Mais que de mensonges et que de cynismes à la fois! L'adultère et la prostitution, qui tantôt se liables, se maintient. cachent, et tantôt s'étalent, sans qu'on puisse dire ce qui est le plus misérable. Kl, même quand il s'agit de ménages réguliers et honorables, si le lit des époux pouvait tout raconter, nous aurions de bien vilaines confidences. On a tenu à présenter, dans toute sa sévérité, le combat qui s'engage entre les forces de la Nature et celles de la civilisation. La monogamie es/ nécessaire, et cependant elle est impossible. Nous n'avons nullement eu ici la prétention de le résoudre, cet effrayant problème. 11 nous a paru seulement qu'on n'y avait pas suffisamment réfléchi. Ce n'est pas parce qu'on ne veut pas le voir qu'un problèn e n'existe pas. Malgré notre aveuglement volontaire, il est là, vivant, urgent, douloureux. 21 i LA Que pourra-l-il voir confusément. Notre SÉLECTION être fail? société européenne HUMAINE. Nous no pouvons que l'entre- le régime de lu et rectifiée monogamie, tempérée par la prostitution, par l'adultère. Il n'y a pas de quoi être bien fiers, et on peut enfants trouveront mieux. supposer que nos arrière-petits 11 est très probable que la science, qui continue ses progrès, en dépit de nos connaître les conditions actuelle, absurdités sociales, aura enfin pu des en- lesquelles naissent fants de tel ou tel sexe. Déjà les éleveurs peuvent avoir, à des pouliches ou des poupeu près comme ils le désirent, 11 est très vraisemblable lains, des brebis ou des béliers. que pour side aux suivant c'est on saura bientôt la loi qui prél'espèce humaine naissances do garçons ou de filles. Actuellement c'est le hasard seul qui est en cause. Mais, quand les conditions déterminantes seront connues, il y aura, suivant la volonté des parents, naissance d'un garçon ou d'une fille. Hien n'est moins vraisemblable, puisque certainement les proportions de naissances de garçons et de filles sont soumises à une loi naturelle, ne physiologique. Quoiqu'on connaisse pas cette loi, elle n'en existe pas moins. Le tout est de la trouver, et il est probable que quelque jour elle sera découverte. le nombre des filles Alors, si le besoin social l'exige, pourra être quatre, cinq, dix fois plus élevé que le nombre des garçons, et la monogamie n'aura plus aucune raison d'être. Une solution plus simple, mais, hélas! assez peu vraisemblable aussi, ce serait le changement des moeurs. Si elles si le étaient moins frénétiquement tournées vers l'amour, CONDITIONS souci des choses abstraites des hommes, UU ACTUELLES occupait les abstinences MAR1ACK. ->lo les pensées être plus pourraient davantage conjugales ces périodes de chasallègrement supportées. Probablement à donner plus de vigueur aux teté prolongée contribueraient Et ce serait la monogamie vraie,— non — avec le foyer famid'aujourd'hui, monogamie l'hypocrite lial respecté, fécond et prospère. enfants à naître. En tout étal de cause, et pour nous résumer, le principe de sélection ne consiste pas seulement dans le choix des générateurs : il faut encore que les générateurs ne s'épuisent pas à des plaisirs malsains. 11 faut qu'au moment de la conception ils soient tous deux en parfait état de vigueur corporelle. Enfin il est nécessaire que la femme, à partir du moment où elle a conçu jusqu'au moment où son enfant peut être sevré port conjugal du lait maternel, s'abstienne de tout rap- (1). ou monogamie, peu importe en somme, pourvu soit interdit aux incapables et aux faibles, pourvu que la femme, qui porte en sa matrice l'être futur, du mâle, pourvu que ne soit pas violentée par la brutalité en sordides débauches. l'homme n'épuise pas sa virilité Polygamie que le mariage • (f) Voir à ce sujet les remarquables A. PINARD sur la puériculture. Ira vaux île mon savant ami XXVII LA Revenons aura éliminé DU RÉGLEMENTATION MARIAGE. ne sera pas dit quand on les éléments mauvais. 11faudra faire choix des à la sélection. Tout meilleurs. Mais il est impossible d'espérer qu'on trouvera un grand nombre d'individus réunissant en eux, à un degré éminent, toutes les qualités intellectuelles ou physiques; il sera donc beaucoup [plus sage [de faire comme les éleveurs, qui, [lorsune race, ne pensent pas à développer qu'ils perfectionnent toutes les qualités, mais seulement certaines qualités particulières. spécial sur lequel il faudra faire porter la sélection ; taille, ou vitesse, ou féconou finesse de dité, ou beauté des formes, ou intelligence, Us déterminent l'odorat, alors ou robustesse. l'attribut Us créent ainsi des variétés nou- velles, douées à un très haut degré de telle ou telle qualité La matière vivante est assez plastique pour leur éminente. permettre ces étonnantes spécialisations. Sans aucun doute il pourrait en être ainsi chez l'homme. l'hérédité des aptitudes intellectuelles Car, chez l'homme, spéciales est un fait avéré. Le fils d'un musicien est mieux LA IU;H;U;MK.\TATIO;\ DU .MAHIAUK. 217 que le fils d'un avocat, Les exemples qu'il y a des familles de peintres, de poêles, de savants, de légistes, où le goût pour les études en cbez le père avait excellé fut 1res développé, lesquelles l'enfant, dés sou plus jeune Age, Nous voici alors conduits à une conception nouvelle du doué pour la musique abondent pour prouver principe de sélection : et ce principe, si l'on d'en poursuivre méthodiquement l'application, tonte certitude, des effets inespérés. a le courage en produira, On ne se dissimule pas que les idées émises dans ce livre, qui par ailleurs heurte tant de routines séculaires, no sont pas destinées à beaucoup d'adhérents. On no se fait donc pas de grandes illusions sur le sort de celle qui va être développée ici, encore qu'elle s'appuie sur les faits les plus positifs de la psychologie et de la science expérimentale. Si réellement, comme de multiples et positives observalions rétablissent à tel ou tel art, à clairement, l'aptitude il s'endo l'intelligence, est héréditaire, suivra qu'au bout de quelques générations cette aptitude spéciale, si tous les ascendants l'ont eue, n'aura fait que croître. On arrivera ainsi à une perfection très grande. Mais telle ou telle forme il faudra, puisque l'hérédilé transmet les caractères do la mère comme ceux du père, que les deux parents se soient; ' tous deux signalés par la même aptitude. son dans PLATON, avait émis déjà l'idée que l'Etat devait présider au Politikon, choix des époux dans le mariage. Môme il avait abouti h/ cette assez étrange conclusion, qu'il faut unir les dissemblables : marier un homme violent à une femme pour que ce mélange de violence et de douceur caractère pondéré. « Si, dit-il, la violence s'unit douce, engendrât un à la violence, l.\ •218 SKI,KGTION i! «'il résulte îmo violence IIUMAl.NK. ce qu'il importe d'éviter. » Assurément. Mais, lorsqu'il s'agit de certaines qualités connue par exemple l'aptitude intellectuelles à éniinenles, la musique, aux mathématiques, à In peinture ou à la poésie, €lles se développeront, avec une par le fait de l'hérédité, intensité d'autant plus grande que les époux l'auront l'un H extrême, l'autre possédée. 11 faudrait donc faire tout que ne l'a conseillé PLATON, et, puisqu'il s'agit non de mauvaises qualités, mais de qualités précieuses, unir le semhlahle et non le dissemdans les enfants. blable, afin de l'intensifier On en viendra ainsi, grâce à l'hérédité à la prolongée, constitution de certaines ou telles sciences, On a remarqué autrement aristocraties spécialisées ou dans tels ou tels arts. en dans telles efiel ont qu'à certaines époques apparu dans un petit peuple des hommes éminents, en grand extraordinaires et spéciales : les nombre, doués d'aptitudes les philosophes grecs, elles naturalistes peintres hollandais, suisses. TAINE a expliqué ces étonnantes efflorescences par rintluence du milieu. Eh bien! sans nier aucunement l'inIhienco du milieu particulière, nous ambiant pour exalter une aptitude mentale croyons que l'hérédité y joue une plus grande part encore. Et d'ailleurs opposer rintluence pourquoi celle de l'hérédité? ne pas les faire Pourquoi quement? Faisons du milieu à agir synergi- celte hypothèse ires simple que, dans une région ou peut-être dans une très grande ville, il y aura limitée, de brillantes écoles de peinture et de dessin, des musées des expositions de tableaux fréquentes, des journombreux, ' naux excellents consacrés aux choses artistiques. Supposons ),A MKGIiKMK.NTATION que, dès leur les jeunes filles ont encore c'est-à-dire tournée, plus jeune Age, les jeunes garçons cl un peu spéciale, reçu une éducation avec une prédilection marquée, vers le bon gré, Autour d'eux, constamment, dessin el la pointure. mal gré, la préoccupation rante. Alors habitent l'activité cette ville résultera 2111 MAItlAiiK. DU des choses d'art sera prépondé- les jeunes gens qui el il en aura pris une même direction, effort conscient ou inconintellectuel, mentale de tous un grand vers les arts plastiques. scient, encore, puisque nous sommes dans la région ont eu <lc l'hypothèse, que les parents cl les grands-parents la même éducation très spécialisée. Au bout de quelques Supposons il se sera créé dans cette ville un groupement générations, humain ayant des aptitudes spéciales; de sorte que les habitants de celte curieuse cité seront tous, ou presque tous, bien doués pour les beaux-arts. exceptionnellement Rien n'est moins invraisemblable. Mais l'invraisemblance qu'on veut jeunes citoyens donner aux Rien n'est plus simple. apparaissent vont contracter dès impératif ou el la difficulté que mariages de cette ville d'art un caractère les prohibitif. Si nous à nous dirions qu'il faudrait interdire l'osions, ces jeunes gens tout mariage avec des jeunes filles n'ayant pas reçu celle môme culture esthétique, intense. Mais nous n'osons pas insister sur cette prohibition qui paraîtra bien Et cependant, si nous voulons que les vertus chimérique. de cette éducation esthétique développée soigneusement se développer, elles ne puissent se maintenir, s'intensifier, devront Ce sont pas se perdre dans la masse commune. des époux semblables, et non dissemblables, qu'il faut unir, •2-20 l,A SKbKGTION HUM AINE. pour qu'il n'y ait pas conflit outre deux hérédités contradictoires. Comprendrait-on qu'un éleveur, après avoir à grand'peinc obtcn.i une race de chevaux aptes à la course, abanpour croiser ces chevaux rapides avec de lourds chevaux de Irait? Si l'on veut obtenir des groupements humains doués de facultés esthétiques originales et puissantes, il ne faut pas laisser une sélection , qui a donnât celle séleclion d'éléments déjà commencé, s'interrompre par l'introduction chez qui le caractère esthéétrangers, c'est-à-dire d'individus tique ne prédomine pas. De même qu'il ne faut" pas permettre au sang nègre de s'introduire dans une famille à vicier pour longtemps blanche de manière celte intelligence des blancs qui esl le fruit d'une longue sélection. vraiment comment se pourront ces J'ignore perpétuer familles de musiciens, de peintres, de mathématiciens, de de poètes, sans qu'il y ait d'unions entre les naturalistes, unes et les autres, sans qu'il y ait de rapprochements avec des familles populaires, de moindre culture ou de culture non spécialisée. Je sais seulement que l'intensil'', si hautement désirable, d'aptitudes intellectuelles spéciales, sera la conséquence d'une sélection continue et séoère.^nws cette sévérité, il n'y aura pas de progrès. Une aristocratie qui admet l'intrusion du sang roturier perd bien vite toute autorité, et se confond rapidement avec la plèbe. De même ces élites intellectuelles spéciales ne conserveront si elles restent fermées, ne laissant leur force mentale que pénétrer les intrus que dans des conditions exceptionnelles et éliminant du groupe limité tous ceux de ses enfants qui sont qu'elles forment, dépourvus de qualités Je ne veux éminentes. pas, dans cet ouvrage qui a la prétention^ LA HKOLKMKNTATION DU MAHIAliK. ->ï\ d'être mo laisser emporter à la fari-^ logique et scientifique, taisie do l'imagination. clans la \ Pourtant, je vois nettement, société future, ces groupements très homogènes et très à l'écart tics autres cités de la plaspéciaux se maintenant la nète; je vois la cité! des artistes, la cité des naturalistes, cité des mathématiciens, la cité des musiciens. Alors, dans chacune de ces cités, l'hérédité l'inilnence du renforçant un dévemilieu, certaines aptitudes intellectuelles prendront inconnu, pour, de là, répandre des loppement jusqu'alors chefs-d'omvre dans lé monde et doter l'Immunité de puissances ou de jouissances nouvelles. Mais ce sont là des rêves, et il n'est pas sain de trop s'y complaire. Kn tout cas, ce qui n'est pas un rêve, c'est que l'Etat peut el doit exercer son autorité sur les mariages. 11 ne lui est Ce n'est r/ite par des lois pas permis de s'en désintéresser. sur les mariages qu'on pourra la sélection entreprendre humaine. Si cette sélection est ahandonnéc au hasard, c'est comme s'il'n'y avait pas de sélection. Si un pouvoir central, ne prend pas la défense de l'humanité vigilant, est fait des progrès de l'humanité future. sur les fantaisistes Quoi ! on compterait hommes et des jeunes filles pour la formation future, c'en amours des d'une race Ils ont bien d'autre3 soucis, ces jeunes gens, supérieure! quand ils se marient. On peut être assuré que, si Filial n'intervient pas, il n'y aura pas do sélection ; par conséquent, pas de progrès. Or l'intervention de l'Etat ne peut s'exercer que de deux soit par la recommandamanières, soit par la prohibition, tion de certains mariages. >2> l,A Stël.KCTION IIIIMAINK. Pour la prohihilion, vieil de plus légitime. Ainsi que nous Pavons dit à diverses reprises, il est parfaitement acceptable que certaines conditions soient exigibles, de santé, d'intelliNous n'y reviendrons gence, do non-criminalité. pas. .Mais, pour donner à la sélection toute sa force, pour obtenir mieux que le maintien de l'état actuel, il ne suffira pas de prohiber certains mariages: il faudra en encourager d'autres, de deux ceux-là, par exemple, qui, par l'union époux doués des mêmes éminentes qualités spéciales, auront pour résultat heureux et fatal la naissance d'enfants doués de ces mêmes qualités spéciales. Or, pour favoriser certains moyens divers, très efficaces. mariages, l'Ktat dispose de Si dès aujourd'hui quelque avait le courage de proposer une loi à cet fait le premier pas dans la voie d'une sélec- gouvernement effet, il aurait tion humaine méthodique. Bien ne s'oppose à ce que dos dotations spéciales soient affectées à certaines unions, supposées favorables à la sélection. Pourquoi non? S'imagine-t-on qu'un mariage conclu dansées conditions sera plus malheureux qu'un autre? Qu'on causes qui décident pense aux mesquines et imperceptibles des mariages (cl même des amours), et on sera vite convaincu que ces causes ne sont guère respectables ; que l'intervention de la science est préférable aux caprices des amants; el, tout compte fait, qu'un mariage entre deux jeunes gens, do même capacité intellectuelle spéciale, tous deux beaux, vaillants et robustes, a grande chance d'être heureux et fécond. Tout cela, ce n'est pas un rêve. Ce sera une-réalité, dès intelque nous aurons daigné secouer un peu noire.apathie lectuelle el voir un peu plus loin que le temps présent. I.A HÉGMïMKNTATlOX nç MAIUAGK. 223 Mais qui donc oso réfléchir aux problèmes do l'avenir? Qui donc prend souci des générations de futures, et de l'humanité demain? Soyons bien certains cependant qu'un moment viendra où ces problèmes, téméraires sans doute à l'heure où j'écris* seront agités et résolus par nos descendants. XXVIII CONCLUSIONS GENERALES. Je ne sais si le lecteur développement cieuses que j'ai aura en la patience de suivre le de ma pensée. 11 s'agit de réformes si auda- liésité à les proposer. Elles me longtemps semblent pourtant si logiques, ces réformes, que je m'imagine avoir convaincu tous ceux qui m'auront lu. achever mon oeuvre, Maintenant, je voudrais, pour des idées, établir le lien logique, reprendre l'enchaînement par lequel en toute évidence la nécessité d'un apparaît radical dans nos institutions et dans nos moeurs; changement un pareil changement n'est avons seulement prouver voulu ni immédiat qu'il ni facile est nécessaire : nous et pos- sible. 1° Le progrès est désirable. somme plus grande de bonheur, Par progrès, on entend une une moindre somme de souf- france. Or le vrai progrès, le seul progrès général et puissant, ce sera la création d'une race humaine, plus saine, plus surtout. Car l'intelligence crée vigoureuse, plus intelligente les sciences, et c'est par les sciences s'atténuer les misères humaines. seules que peuvent CONCLUSIONS i;K\j:ii.\u-:s. do l'homme La science, si l'intelligence aura vile atteint parallèle, développement nière. La science ne grandira humaine. l'intelligence grandir 2-?;> no suit pas un sa limite der- que si l'homme peut faire 2° Pour cela, il ne faut compler ni sur les hasards, ni sur les Providences. Il n'y a ni hasards ni Providences, mais des êtres. Or révolois fa laies qui gouvernent l'évolution ne s'accomplira que par la sélection. Mais la sélection, si puissante chez les espèces animales, peut s'exercer pour l'espèce humaine que par la volonté lution ne de l'homme. Donc le progrès dépend de nous, et de nous seuls; et c'est par la sélection seule qu'il pourra être obtenu. Si nous nous refusons à entreprendre celte sélection, nous voici condamnés à la stagnation, à l'immobilité, peutêtre même à la décadence, car lo progrès d'une civilisation n'a nullement pour effet le progrès de la race humaine. Au contraire. Une civilisation les indicompliquée atrophie à mesure que la puisvidus, dont la personnalité s'amoindrit sance de la société augmente. Il faut donc, sons peine d'aboutir aux pires dégradations morales et physiques, vouloir, et vouloir résolument, 3° La matière une sélection humaine méthodique. est plastique, comme l'argile entre les mains du potier. Par l'hérédité, on peut obtenir ce qu'on veut. Les caractères accidentels et individuels des ascenvivante dants, s'ils se prolongent pendant quelques générations, finissent par devenir spécifiques, et se fixent d'une manière indélébile sur les descendants. Par exemple, on fera des races nouvelles à très grande taille, de chiens, de lapins, de moulons, de porcs, si l'on Ci 230 |,A StëKKCTION HUMAINE, veul continuer l'ciVorl sélectif pondant plusieurs générations. c'est-à-dire éliMais, pour roussir, il faut être implacable, miner sans pitié lous les reproducteurs rpii ne seraient pas do grande taille. (le qui est vrai pour la taille esl vrai pour Ions les caractères physiques, pour la force musculaire, pour la longévité, et aussi pour l'intelligence. Kn toute certitude, comme la théorie l'indique et comme l'observation le prouve, ce qui est vrai pour l'animal est vrai pour l'homme. L'intelligence des enfants esl fonction de l'intelligence des parents. Des parents médiocres et hébétés ne donneront naissance qu'à des enfants médiocres et hébétés. VA inversement. gents et vigoureux donneront ligents et vigoureux. Des parents intellinaissance à des enfants intel- Cette est tellement évidente par elle-même proposition que, pour la faire accepter do tous, c'est assez de l'avoir énoncée. 11faudra cependant toujours tenir compte des régressions ou des hérédités anceslrales, qui tantôt feront naître dans une famille de médiocres un individu de grande intel— — feront naître plus souvent d'ailleurs ligence, et tantôt des médiocres dans des familles hautement intelligentes. Ces exceptions apparentes, au lieu d'infirmer les lois de avec grande force. Elles prouvent les confirment l'hérédité, du père et de la mère, qu'il n'y a pas seulement l'hérédité mais celle des grands-pères et grand'mères, voire môme celle et des arrièrc-grand'mcres. des arrière-grands-pères ascendants ont mis quelque chose d'eux-mêmes Tous les dans l'être qui vient au monde. Chaque être vivant est la résultante finale d'une chaîne innombrable de générateurs. Par conséquent, ce ne sera pas assez d'un elfort sélectif poursuivi pendant une ou deux générations. 11 faudra que CïOXCl.lïSIO-NS l'efl'orl (ÏKN'KHAI.KS. 227 soil prolong»'»,'srins"faiblesse, sans intermitCe qui revient tences, pendant trois, quatre, dix générations. ù dire quo plusieurs centaines d'années sans doute-'s'écoulesélectif ront avant qu'une race humaine nouvelle, môme très légèrement supérieure à la race humaine actuelle, ait pu se constituer en toute fixité, Un effort sélectif momentané n'est rien. 4° Donc, par un cftorl sélectif prolongé, l'homme arrivera à se constituer en une race humaine vigoureuse et intelKl nous ne séparons pas ces deux attributs. ligente, Quoi-\ des que, en dernière analyse, la classification hiérarchique êtres humains se fasse surtout par l'intelligence, ii serait do tenir compte de l'intelligence imprudent a ses exigences; et il faudra lui faire une seule. Le corps large part. La la beauté, la longévité sont des qualités santé, la vigueur, Ainsi il n'y aura de progrès durable, fixé indispensables. définitivement dans la race, que s'il y a impitoyable élimination de tous les individus de complètement dépourvus santé, de vigueur et de beauté. 5° Toutes ces propositions sont tellement précises et indiscutables qu'elles no soulèveront aucune controverse. Mais, dès qu'il s'agit de passera une conclusion pratique, les objections se présentent, innombrables, formidables. :>le but des sociétés civilisées semble être Aujourd'hui, surtout de protéger les faibles, de donner quelque santé précaire aux débiles, de secourir les infirmes, de faire vivre les incurables et de donner asile aux criminels. Nous avons des assistances, publiques et privées, qui se préoccupent des enfants Nous des aveugles-nés, des sourds-muets. arriérés, avons des philanthropes qui prétendent réformer les 22S LA criminels au lieu SKI.Kl'/NON do les IIIJMAINK. châtier engageai l'opinion Irop sévères. de l'humanité sont pieuse- à 1roi»ver nos pénalités publique de déchet Tous les produits On fait d'immenses ment recueillis. mois ou quelques existence des tuberculeux de et de efforts quelques et on entoure pour semaines prolonger la triste do délicates atten- vauriens. Comment changer ces tions les plus incorrigibles sévir contre les vicieux mo'iirs assez pour rigoureusement et empêcher les incurables de perpétuer la race? Ne paraîIra-t-on pas inhumain à traiter tous ces rebuts comme des rebuts? je déclare s Au risque de passer pour un être barbare, avoir le souci des êtres à venir plus que do ces misérables. aux syphi,1e ne voudrais pas faire de mal aux cpileptiqucs, voire môme aux criminels; mais litiques, aux tuberculeux, à ce qu'ils engendrent des enfants je ne tiens nullement de l'huvilains, cliélifs, immoraux, souffreteux, opprobre manité. Difformités, infections, intoxications, vices, tares, ne sont pas des titres à notre respect. J'ai profonde pitié et do leur malheur, pour les dégradés, innocents sympathie ne se perpétue que celle dégradation do perdre, par l'alpas. L'alcoolique qui a eu le malheur une vraie compascool, son corps et son esprit, m'inspire celle compassion ne va pas jusqu'à espérer sion; Pourtant mais à condition car ses enfants seront qu'il va devenir un père de famille; des neurasthéniques, des des dégénérés, des épileptiques, a faits sur le idiots ou des fous. Les ravages que l'alcool si générations, père vonl se continuer pendant plusieurs nous n'y mettons ordre. les syphililes alcooliques, Donc, pour les incurables, les crimiles difformes, les infirmes, tiques, les tuberculeux, CONCLUSIONS IJÉMCHALKS. 22U «ois, dans l'intérêt supérieur de la société humaine du mariage. il faut la prohibition 6° Ht de quel droit? va-l-on sociale. dire. à venir, Du droit de préservation Quand un fou menace par sa folie la vie cl la siinfé des hommes, la société a le droit, et même le devoir, de le rendre inoffensif. Sa personne est digne de respect, mais il y a une limite à ce respect. Or celle limite, c'est la nocivité. Si on le laisse hurler dans les rues, incendier les maisons <>lassommer les passants, on se rend responsable des désastres qu'on lui permet d'amasser. Eh bien ! ce fou est tout aussi domde quand il fait des enfants atteints mageable à la société tares incurables que quand il brûle une meule de foin ou tire des coups de revolver dans les rues. En effet ses enfants vont une race dégradée, et, mênfcf~au bout de deux ou trois générations, les tares héréditaires reparaîtront constituer dans la descendance. Le plus souvent, la Nature, dans sa puissante sagesse, se ces dégénérés. El c'est fort heucharge de faire disparaître reux; car notre civilisation prend un tel soin des dégénérés qu'elle leur permet de faire souche, de perpétuer des successions d'êtres aberrants et difformes; de rendre les races humaines à venir hideuses et chélives. inhumaine philanthropie, malgré ture pour les éliminer, certains vivre et à avoir des enfants. N'est-ce rectifier pas une une grande Aussi, grâce à notre le grand effort do la Na- avortons réussissent-ils à aveugle présomption que de vouloir loi biologique? Ne devrions-nous pas, au contraire, appuyer, confirmer, Ja Nature, et.empêcher l'humanité fortifier l'effort de se dégrader? sélectif de m LA SELECTION HUMAINE. 11 ne sagif pas de punir les malades el les difformes serait une monstruosité); mais uniquement (toute punition de les rendre inolfensifs. Or ils ne seront inoffensifs que auront été rendus impuissants à perpétuer leurslorsqu'ils taies. l.c moyen héroïque, ce serait la stérilisation, la castration. Elle est sans danger pour la vie, aussi bien pour les filles que pour les garçons. Mais nos timides contemporains n'oseraient Ils allégueraient qu-' certains malades peuvent guérir (ce qui d'ailleurs n'empêcherait nullement leurs enfants d'être des dégénérés)... que la limite entre pas aller jusque-là. les malades el les normaux est impossible à tracer (objection ridicule, puisque, en cas de doute, on traiterait les malades comme des gens normaux);... que le droit des individus est sacré; (mais le droit de la société est sacré, lui aussi). Bref, ils se refuseraient à ce moyen simple, relativement innocent, la castration, de la race qui éliminerait humaine tous les générateurs dégradés cl imparfaits. 7° Mais le principe de la castration infligée aux défecaux récidivistes en révolte tueux, aux vicieux, aux criminels, contre l'état social, ne serait pas aujourd'hui aeceplé. Donc, imméfaut aboutir à une conclusion puisqu'il pratique, du mariage. diate, il ne reste que la probibition Les unions libres seront encore possibles, malheureusement, mais, du moment qu'on ne veut pas recourir à la castration, il faudra s»; contenter d'une réforme moins radicale, très facile, immédiatement le maOn interdira applicable. riar/c au.r défectueux. Nulle objection sérieuse. Le mariage n'est pas un droit. La société donne aux époux certains avantages; elle légitime CONCLUSIONS 231 GÉiNKRALHS. leur union, niais eile csl parfaitement libre de ne pas accorder cette légitimation, si bon lui semble. Refuser à bon escient le mariage, c'est un droit que la société peut et doit s'attribuer. Kn vertu de quels'principes l'Etat serait-il contraint à une union consacrer, par son approbation, heureuse? Dans l'ancien droit ecclésiastique forcément malr étaient regardés était impuissant.Mais la comme nuls les mariages où l'époux d'enfants défectueux comporte procréation des conséquences: d'ailleurs, beaucoup plus graves que l'absence, exceptionnelle de virilité. Après tout, un mariage où l'époux est impuissant ne conduit qu'à l'infécondité, tandis qu'un mariage où l'époux procrée des enfants tarés, c'est un malheur public. Permettre le mariage aux malvenus, aux criminels, aux difformes, aux débiles, c'est permettre la dégradation matérielle et morale suffisent de l'humanité. Quelques individus dépravés pour vicier le sang d'une noble race. Et le mal, irréva en se perpétuant d'âge en Age. Car ces dégénérés parable, sont parfois gulièrement féconds, cl leurs tares reparaissent, parfois aggravées dans toute leur descendance. 8° Nous ne voulons sin- indiviles prohibitions ethniques. Il est prouvé, cpie la race inattaquables, pas seulement duelles; mais aussi les prohibitions par tout un ensemble de preuves inférieures jaune, et surtout la race noire, sont absolument à la race blanche. Le mélange de la race blanche avec ces créatures humaines a toujours eu des résultais toujours été des êtres médiocres, inférieures Les métis ont déplorables. et rien n'a jamais été inventé par eux. Quant aux noirs el même aux jaunes, leur intelligence est enfantine; ils ne peuvent sortir de l'état de demi-barbarie où depuis des siècles ils sont restés ensevelis, et, si parfois ils ont quelque appa- LA 232 SELECTION c'est de civilisation, moeurs et notre industrie. rencc HUMAINE. pour adopter servilement nos ni de les combattre. Non! 11ne s'agit ni de les martyriser, les tenir à dis11faut très amicalement, très sympalhiquemeni, tance. Voilà tout ! Car la race mixte, résultant de toute union avec une serait forcément inférieure, devoir, c'est de conserver intact race notre premier des patrimoines inférieure. Or le plus glorieux de blancs, supérieure à : notre intelligence des nègres. Voilà le vrai trésor, conquis par l'intelligence Par l'évonos pères, en longs siècles d'efforts intellectuels. À nous de ne pas la lution, ils ont fait grandir l'intelligence. avec des races inintellaisser dépérir dans la promiscuité en arrière, anéantir le travail ligentes. Ce serait revenir sélectif prolongé qui a abouti à créer ce joyau précieux, le — et chef-d'oeuvre de la Nature : l'intelligence l'intelligence do l'homme blanc. Donc, une mesure radicale est urgente. Elle est, au moins Mais pour à peu près inutile pour l'Europe. aujourd'hui, elle est, même aujourd'hui, et l'Amérique, l'Asie, l'Afrique encore. et demain elle sera plus indispensable indispensable, le mariage d'une autre race. Au lieu de cultiver cette 11 faudra donc sévèrement avec tout individu interdire aux blancs qui s'appelle l'égalité des races humaines, erreur qui nous conduirait à des désastres, on marchera vers de un autre but, très haut et très noble: le perfectionnement immense cireur l'homme. Nous terre une véritable pure, non mélangées et l'Asie que l'Afrique i)° Toute la parmi les races qui peuplent celle des blancs, de race aristocratie, avec les détestables éléments ethniques créerons introduiraient règlementalion parmi (\\\ mariage, nous. soif au point de COiNULUSIO.NS GENÉHAI.KS. -233 vue individuel, soit au point de vue ethnique, ne peut avoir d'effets que si elle est sévère. Nous n'avons pas à en tracer ici les limites. Ce sera aux législateurs de l'avenir à aviser. ceci, qui est évident: plus la sévérité sera de santé, do heaulé, de moragrande, plus les conditions seront rigoureuses, plus la race future lité, d'intelligence, Disons seulement Elle sera ce que les lois l'auront faite. L'avenir n'est à personne, a dit le plus grand des poètes. Eh bien! non. L'avenir est à celui qui prévoit. Or la science deviendra forte. des enfants à naître, en de procréer. Ne légaprocréateurs sexuelles si elles ont toute chance pour nous permet de prévoir empêchant les mauvais lisons pas les unions aboutir à des produits la qualité Une fois que les sociétés humaines auront bien compris ce principe fondamental, elles édicleront une réglementation précise et sévère; et ce détestables. sera pour le plus grand bien de l'humanité future. 10° Mais ces mesures, si sages qu'on les suppose, ne seront Elles empêcheront la dégradation et la que conservatrices. décadence de la race blanche : elles n'aboutiront pas à la création d'une humanité supérieure à l'humanité actuelle. 11 faudra quelque chose de plus pour faire progresser l'être humain. Or nous voulons le progrès. Nous voulons que d'âge en âge chaque génération génération qui l'a précédée. Mclior soit supérieure à la Actas majorum avis ferai nos meliorcs. La voie à suivre est simple, et l'indication est impéralive. C'est par les progrès individuels que pourra se conquérir Je progrès général. Donc il faudra exercer l'intelligence et 23 V LA SÉLECTION HUMAINE. le corps des enfants, de bonne heure et sans relâche; ne pasde laisser leurs muscles s'alla ipermettre aux intellectuels aux artisans de laisser leur intelliblir; ne pas permettre gence s'étioler. Tout l'elïorl social devra résolu muni porter sur l'éducalion dus jeunes gens: formation du caractère, grandissemenl de l'intelligence, développement du corps. Ceux qui dépasseront les autres seront avantagés au point de vue du mariage. Ceux qui n'atteindront pas un certain niveau d'intelligence ou do vigueur ne seront pas autorisés au mariage. Surtout il faudra que l'intelligence des femmes soit cultivée. Depuis de longs siècles, on les lient dans une sorte de 11 est temps de leur donner la môme sujétion humiliante. nourriture intellectuelle hommes. À laisser les qu'aux femmes dans 'l'hébétement, descendance hébétée. on ne peut attendre qu'une entrer plus avant dans le détail, ce serait folie. Tout est à faire, et on n'aura pas la prétention ici de Iracer même l'ébauche d'un programme. Ce n'étdil Noire pas là notre but. que la sélection humaine est possible, qu'elle est désirable, quelle est nécessaire. Or, jusqu'à présent, ulle n'a été ni tentée, ni même proposée. Peutêtre but a été de montrer même nous trailera-t-on prononcer ce mot. La sélection humaine! plus intelligents, plus de cynique Les hommes sains, plus beaux. pour plus Non! avoir osé vigoureux, celte noble CONCLUSIONS ..GENERALES. 23i> n'est pas lin' rêve. C'est un espoir. C'est déjà conception môme une idée eiiVrîdrchê. 11 ne faut pas qu'on la laisse car disparaître, avenir. C'est GRAND LA EFFORT elle SÉLECTION contient HUMAINE DES GÉNÉRATIONS en germe QUI SERA FUTl-HES. tout L'UNIQUE l'immense- SOUCI ET LE NOTES I. L'a'rl — LA ET APPENDICES ' MÉGALANTHR0P0G1ÏNÈSIK de faire des grands la phraséologie ridicule hommes un est livre singulier, qui, et l'absence de toutes de l'époque, contient intéressantes. scientifique, çà et là des parties Je laisse délibérément de côté le tome du très II, traduction médiocre de PORTA sur la Physionomie et. de ouvrage humaine, malgré discussion l'ouvrage, plus médiocre Nous n'aurons à retenir encore, de que certains sur LAVATER, le même sujet. du tome 1. chapitres Les premiers sont des notions chapitres (1-206) l'exposé banales alors sur les fonctions de la génération. Ils qu'on, avait ne méritent lus. pas d'être Au contraire nous trouvons le chapitre dans XIII : Loix orgacurieuses. tout à fait niques de la mégalanlhropo génesic, des paroles « Dans la génération, si l'un des deux individus n'assortit pas l'autre et ne se trouve de talent, pas en rapport harmonique les produits en sont pour et c'est là l'origine toujours dégradés de l'abâtardissement des races. Les exemples nombreux de journaliers nous que entièrement culture pépinières puisons aux applicables revivifiée s'est dans rurale l'économie loix de l'économie rétablissement depuis et sa prospérité est attachée à leur mégalanlhropogônésie le corps social? Nul humaine... Si blissement de la tous aurait-elle ne peut une mégalanlhropogénésic, humaine marcher vers une perfection à concevoir. FAX conservant la race conservation. La moins assigner les gouvernements et végétale, sont humaine. L'agrides haras et des influence sur grande des bornes à l'intelligence se eonfédèrent pour rétaon verra bientôt l'espèce inconnue et impossible même (tes grands on aura hommes, il) Le titre exact du livre est: NOIVEEKSSW sut I.A MKuAi.Axi'imorotiKXKStK,OU I.'AUT DK KAIHE DES KXTAXTS I/ESPMT, QUI DKVIKXXKXT I>K MiÂXhs HOMMES ;SMJDI des trait* physiognomoniqices propres à les faire reconnaître, décrits par Aristote, Porta et Lavater, avec des notes additionnelles de l'auteur, par HOISEIITLU JKIXE, docteur en médecine, membre de plusieurs sociétés savantes. Seconde édition, considérablement augmentée, et qui ne ressemble a la première que par le titre (2 vol. S". Paris. Le Normant, au xi, 1S03, M.'i et ïG2 pp.) U8 NOTES ET APPENDICES. .vivante des bienfaiteurs de l'humanité; toujours pépinière d'un à la pensée l'horizon nouveau on découvre et de monde, éclairera toutes les nationproche en proche le foyer des lumières aux mers d'autres d'ouvrir de l'univers... Si je proposais abîmes les vents dans leur course vagabonde, on aurait ou dîarrêler droit <!e crier à la folie; mais je propose l'établissement de deux collèges suivant un nouveau nationaux, pour faire instruire plan d'éducales enfants tion que'je-ferai bientôt issus d'un père et connaître, du génie; d'une mère qui auront mais je propose, en [honorant les talents, d'inviter les grands hommes à choisir des épouses mais je propose de promettre une éducation dignes d'eux; gratuite à leurs enfants seront les lorsqu'ils pauvres; vais-je par là tarir mettre finances de la République, au jour un projet d'une exécu-. fou parce que je crois qu'on Mon impossible? Suis-jc peut perla race dc^ hommes comme on perfectionne fectionner celle des Tandis rien en Europe animaux?... r/u^on n'épargne pour relever les bêles à laine, el perpéluer la bcaulé des coursiers, améliorer la n* est-il pus honteux race des bons limiers, que Vhomme soit abanSerait-ce donné par Vhomme? parce que la race humaine, par un n'aurait comme les autres pas à craindre, particulier, privilège continuel l'abâtardissement des individus races, par le mélange La nature aurait-elle famille? de la même dérogé aux lois préel fait une exception de son harmonie, en sa faveur? existantes l'homme el s'abâtardit lorsdégénère Non, sous tous les climats, mais il n'a rien à attendre se mésallie, pour sa perfection, qu'il Peut-être qu'un jour il cessera parce qu'il vit parmi les hommes. et que la philosophie d'être le plus négligé des animaux effacera, la les stigmates de sa dégradation. respect pour son origine, « Si le gouvernemei/l honore les mariages français mégalanlhroune éducation et permet aux enfans fies gratuite pogénésiques convenablement il n'est besoin hommes mariés, grands que «le de deux Athénées, l'établissement pour que la mégalanlhropogé» nésie soif en vigueur. On voit que ROHKKT LK JIHINH a bien compris la nécessité de par mais le mol de sélection, avant la sélection humaine; DAHWJN, 101 d'ailleurs, les connaissances de n'avait pas élé prononcé. Roimnr LK JIÎUM-:,en fait de sciences naturelles, étaient extrêmement limitées. A vrai dire, il n'a pas vu (pie la sélection par une élite était A quoi bon créer une arislode fait inutile, el ne pouvait aboutir. LA cratic destinée à être El puis ce n'est pas d'être des générateurs. Un peu fantaisie plus 239 MKr.ALAiNTUHOPpGEiNËSIK. loin, foi ou lard aux hommes P.OBmrr Lu dévorée de génie JKUNK 11 écrit véritable pseudo-scienlilique. heure pour procréer la des des la niasse par qu'il libre donne un populaire? faut, demander chapitre cours curieux à sa sur la des enfanta le termes dont (i). iVesprit Plus loin, il dit en n'exclut pittoresque pas le, : < Suivant ridicule la profession à laquelle un père destine son il doit donner une éducation toute particulière à sa femme, enfant, est en étal de grossesse). Veut-Il faire parcourir au fils (lorsqu'elle la carrière dc:: armes? alimente sans cesse l'imagination de Qu'il mère récits belliqueux plus grands réservées conquérants, qu'il aux vainqueurs... à ses yeux les pompes triomphales la valeur, le courage, la beauté, la vertu,"le"" Veut-il chante qu'il fasse lire à sa femme bonheur? Homère, Qu'il Virgile/le Tasse, \ Fénelon. Veut-il en faire un astronome? Ah! c'est Voltaire, alors qu'il doil remettre entre ses mains la lunelle et d'Iferschell, étale lui à complet' les cinquante mille étoiles de Lalandc! » n'est pas aussi déraisonnable. Romcnr insiste avec raison sur la relation étroite le physique et le moral de qui unit son grand « C'est, l'homme venait d'écrire (CABANIS ouvrage). le physique de l'homme faut chercher les éléments dit-il,dans qu'il apprendre Mais tout de sa perfectibilité cation,— ies jeunes une ration véritable un programme d'éduun Androcée parfaitement chimérique d'ailleurs,— poul« avec un Gynécée pour les jeunes demoiselles hommes, de miel cl de beurre pour chaque car c'est là le enfant; aliment » le cerveau. morale », et il donne de la pensée, et qui, tout d'après GALIKN, spiritualisc (1) « Chaque porc, dit-il, jaloux de voir son fils Oigne héritier de son talent, ne doit approcher son épouse qu'après avoir allumé son imagination au flambeau de son génie. Ainsi le guerrier, le poète, l'orateur, le peintre, le musileurs émules, leurs rivaux, si, après cien auront des enfants qui deviendront un tableau, une bataille, une tragédie, un panégyrique, une symphonie, ^ ils ne laissent point refroidir leurs sens avant de payer un tribut à l'amour; de ses devoirs conjugaux Je suis persuadé que, si Ve.sirix s'acquittait après le ballet de Télémiupie. ou de Psyché, il ne pourrait manquer d'engendrer un fils digne de lui, surtout ayant épousé une nouvelle Terpsichore. » Itien ne peut mieux que le passage suivant (1, 2iiL donner une idée de l'état d'âme, plus que baroque, de ROBERT: « Mon père a observé, il y a. quelques années, qu'il eut des lapins d'un poil rude et hérissonné, pour avoir fait travailler •dans sa garenne un vieux maçon, nommé llardonnanclte, dont les cheveux, étaient crépus et tout rabougris. » XOTKS 2i0 ET APPENDICES. « Quand de Y Androccc les élèves respectifs el du Gynécée auils seraient raienl finiicur.s éludes, employés par le gouvernement branches du service el tous les ans, à la aux différentes public, on célébrerait leurs mariages fêle du premier vendémiaire, mégales filles seraient dotées lanthropogénésiques; des épousailles se ferait dans l'inauguration tous les membres seraient invités de droit au rien plus jeune poète chanterait l'épilhalame; donner à cette par le gouvernement; la salle de l'Institut ; et le repas des noces, ne serait oublié pour » extraordinaires. fête une pompe et un éclat toutes ces sottises, de ce livre l'auteur lit, malgré étrange maintes fois raisonne En supprimant les propositions juste. grorodomontades, les tesques él les vaniteuses je trouve passages à quel point il avait nettement suivants, qui indiquent entrevu, a travers les brumes de son esprit la grande conception nébuleux, • de la perfectibilité humaine par la sélection « Je sais assigner à l'homme la prééminence que son intelligence lui assure sur tous les êtres vivants; je sais qu'à raison de la de l'univers; mais son corps ne se formepensée, il est le souverain l-il pas comme celui des autres animaux? Ne croit-il pas de la même manière? N'est-il chipas composé des mêmes éléments? L'analyse n'en obtienl-elle sa desmique pas les mêmes produits? Enfin, iruclion n'obéif-elle loix? pas aux mêmes Si, quelle que soit la nature de l'Ame, elle a besoin, ses fonctions, pour bien exécuter d'un corps bien organisé, veut-on pourquoi qu'il n'y ait pas un ait de fournir do beaux corps a l'âme, comme un luthier connaît l'art de fournir de bons instruments à un musicien?... Tous les jours, on observe se commuque, dans les haras, le moral des chevaux indistinctement des étalons et des juments nique aux-poulains. chez l'homme, un enfant n'hérilerail-il donc, Pourquoi pas de son père?... PLATON dit à GLAUCON, dans le 5e livre de sa répu: « Vous nourrissez chez vous beaucoup de chiens, de cheblique mais cherchez-vous à avoir des 'petits des uns cl des aulres vaux, cl n'avez-vous de la rice indifféremment, pas yrand soin de n'avoir el des plus excellents, de peur que la race de vos chiens nue des meilleurs ne s'abâtardisse? 511 ans avant le célèbre poète employa la J.-C, même comparaison; car il dit : quand nous voulons avo'r des chiens, des chevaux, des Anes, nous cherchons les meilleures races; et une femme ou tin mari, on prend tout ce quand il s'agit de choisir . qu'il y a de plus méchant, pourvu qu'il soit riche. » « Après nous être occupés ,-i sérieusement \ îles moyens de rendre LA 241 - MLGALANTHllOPOt.KNKSIE. ou de* piaules les races des animaux -plus belles cl meilleures uililes et agréables, après avoir remanié cent fois celles des chevaux de toutes les •et des chiens; greffé, travaillé après avoir transplanté, combien n'est-il les fruits et les fleurs, manières pas houleux, la race de l'homme! tolalemenl Comme dit CABANIS, de négliger de moins près! Comme s'il était plus es-ensi elle nous touchait liel d'avoir des boeufs grands et forts que <\e^ hommes vigoureux/' ou des tulipes bien tachetées el sains; des pêches bien odorantes Peut-on l'influence d'une ignorer sages et bons... •.que des citoyens et morale sur la perfectibilité humaine? physique longue culture (ons choisis; Voyez ces haras, où l'on élève une race de chevaux sont bons et généreux; tous oul les individus qui en proviennent de leurs pères... la force, l'agilité l'intelligence el, disons même, « Je veux les individus vivants, perfectionner pour qu'à leur tour ils éclairent les siècles à venir... L'éducation ne peut faire qu'un d'individu en individu être plus perfectible, ce mémo el, en suivant mode de perfectionnement, assigner peut-on quelle sera dans une de siècles le terme de sa perfectibilité*?... On peut longue succession Le génie de l'homme reculer plus loin les bornes de l'intelligence. du genre humain ne connaît aucune limite. Oui sait si l'éducation Je conçois comme n'est pas encore à son enfance'? dans l'ordre des choses possibles dans la que les grands hommes qui naîtront de ceux qui les ont précédés (pie les suite puissent différer autant ûc^, hommes civilisés... diffèrent d'Amérique aujourd'hui sauvages « Ceux qui nient la perfectibilité de l'homme el l'influence de de certaines sur le développement facultés exiraordil'éducation avilissent leur propre au rang des pensée et se ravalent naires, il y a doux ou animaux dont l'espèce n'était pas plus industrieuse » trois mille ans, que de nos jours. sur les deux points devancier avait, que notre bizarre de la sélection deux idées 1res précises et fondamentaux humaine, très justes: 1° l'éducation et morale) en somme (physique perles individus;'2°cette .perfeclion ' plus grande se transmet fectionne aux descendants (i). par, hérédité On voit était d'ailleuiv banale à la lin fin (1) Celle notion de la perfectibilité .win 0. siècle. Poimus a dit : « La perfectibilité individuelle est l'instrument, donné à l'homme pour atteindre aux dernières limites de son développement •intellectuel et moral. » A ces idées sur le progrès humain il faut rattacher sans doute les folles •conceptions de Foumr,». FOIHIKH n'est rien moins qu'un savant, et, quoique Kl NOTES IL — LA ET APPENDICES. MORALE SEXUELLE> La réglementation des enfants à naitre, du mariage, dans ses rapports avec la santé a été traitée avec une précision sobre et éloest trop frappante quente par mon ami A. WYLM, et la ressemblance entre son opinion et la mienne pour que je ne rapporte pas ici les pages qu'il a écrites à ce sujet : « La société intervenir la liberté de ce peut-elle pour limiter choix (choix de l'époux et de l'épouse)? les sociétés Historiquement, ne se sont pas privées de ce contrôle. Les nobles, à Rome, ne pouvaient des femmes de certaines L'État conditions... pas épouser autorisera-t-il les mariages entre races différentes, par exemple, entre blancs, noirs et jaunes? Jaunes et blancs sont des races civide différences aussi marquées lisées, et il ne paraît pas y avoir entre eux qu'entre la race blanche et la race noire par exemple. Cette dernière n'est pas apte à la civilisation au même degré que le livre où il est parlé de l'avenir des hommes date de 1808 {Théorie des quatre mouvemeitis et des destinées générales, Leipzig, 1808), les noms de LAMAKCK et d'Erasme DAHWIN ne sont pas mentionnés. Le livre de FOUUIKR est le livre d'un fou, d'un aliéné maniaque exubérant et déraisonnant. Et si-n nom ne devrait pas être prononcé plus que celui de ces infortunés les asiles où ils furent justement qui encombrent de leurs élucubrations enfermés... Si l'on en doute, qu'on juge de cet avenir réservé à l'homme : « Quand le genre humain sera dans la phase d'harmonie, notre planète engendrera un printemps éternel; l'eau de la mer se changera en limonade; les la des serviteurs poissons deviendront amphibies traînant les vaisseaux; slaturcidc l'homme atteindra sept pieds; son existence moyenne sera de cent quarante-quatre ans; et l'on ne comptera pas moins de trente-sept millions de poètes égaux à Homère, trente-sept millions de géomètre? égaux à Newton, trente-sept millions d'écrivains dramatiques égaux à Molière. »... Hélas! bien peu de ceux qui ont parlé de l'avenir de l'homme ont pu s'abstenir de billevesées semblables, pour lesquelles un silence dédaigneux devrait suffire. Car, au lieu de serrer de près la réalité, tous les auteurs ont donné libre cours à leur imagination,laquelle, livrée à elle-même, n'est capable que de folies. l)e fait il n'est, pour toute prévision relative à l'avenir de l'homme, d'autre méthode que la méthode scientifique, naturelle, la connaissance de l'homme actuel, et les légères transformations qu'une sélection prolongée et savante pourra effectuer, aussi bien au point de vue moral qu'au point de viie physique. Hors de la science, point de salut, (1) S.-A, WYLM. La morale sexuelle, 1 vol. S», Paris, Alcan> 1007, 32?>pp. h A M 0 H A L E S E X U K L L E. 243 les races jaune ou blanche. Aucune nation nègre n'a encore 'produit Comme les indide société avancée au point de vue intellectuel... de leur égalité est encore vidus, les races sont inégales : l'affirmation » une illusion de la sentimentalité. Et cependant, A. WYLM, après avoir constaté celte inégalité de la race noire) en dédit l'infériorité des deux races (autrement duit une conclusion qui ne me parait guère justifiée : « ces raisons l'interdiction du n'ont pour justifier pas assez d'importance » mariage entre gens de races différentes. entre cette affirmation une contradiction Il y a évidemment et que les noirs nous sont inférieurs (ce qui n'est guère contestable) cette conclusion que le mariage pourrait être permis. Et je croirais A. WYLM accepterait volontiers notre.syllogisme qu'aujourd'hui dans toute sa rigueur : Ma/. Les noirs sont inférieurs aux blancs. Min. Le croisement avec une race inférieure produit des enfants inférieurs. tout croisement Conclusion. (mariage) Donc, il faut proscrire des blancs avec les noirs. En effet, ce qui doit dominer dans les règles sociales, c'est le souci des enfants à naître; l'avenir ne doit jamais être sacrifié au présent. En agissant ainsi, les sociétés humaines se conforment aux lois de la Nature. La Nature est très peu soucieuse des individus; elle les sacrifie à l'espèce; et tout son effort semble être de maintenir vigoureuse la race, même au détriment des individus, dont le bonheur et la santé lui importent peu, du moment que la conservation de l'espèce est assurée. Or le premier principe de la conservation de l'espèce, c'est que l'espèce doit rester noble, ne pas se dégrader : et le mélange avec des individus de race inférieure une dégradation. constitue Sur ce point, A. WYLM es!, en principe, d'accord avec moi; car il dit très formellement : « L'individu des lois de respectueux la nature doit chercher d'abord la santé physique et morale dans son conjoint, qui doit être exempt de toute tare transmissible.'» Or le fait d'appartenir une lare à une race inférieure constitue absolument et rigoureusement transmissible indélébile, par hérédité. Et cette considération suffit pour éliminer les races noires et (avec moins de certitude, je l'avoue) les races jaunes. On comprend bien d'ailleurs que chacun, selon ses tendances, sera porté à attacher plus ou moins d'importance, tantôt au bon- 24 i .NOTKS KT APPKNDIOKS. Iieui' des individus présents, lantôt à l'avenu' des enfants à naître. Pour ma part mon choix est fail, cl, lidèle aux grands enseignements de la Nature, je crois que loule la législation relative au mariage doit avoir pour principal objet la santé el le bonheur des enfants. A.YVYI.M dit avec raison : «L'tëlnl doit empêcher ce crime qu'est des dégénérés au physique comme au moral: qu'un l'enfantement avec les règles fondamentales de la pareil acte soit en opposition morale sexuelle, personne ne le contestera. Ce qu'on peul contester avec une apparence de raison, c'est le droit pour la collectivité de restreindre la liberté, individuelle sur ce point. Celle objection ne me parait pas satisfaisante... L'alcoolique chronique qui féconde non guéri qui contamine sa partenaire et sa femme; le syphilitique une mauvaise action. Us façonneront son fruit, commettent un être Ces enfants idiots, misérable, voué à toutes sortes de souffrances... tarés, seraient traités avec plus de pitié et de justice imbéciles, une vie inutile et douloureuse. si on leur épargnait Ne serait-on pas vraiment bon et moral en leur procurant une paisible euthanasie? \La Nature serait plus cruelle pour eux si elle était seule à leur appliquer sa loi... Pourquoi laisser faire ces enfants indignes et incapables de vivre si on peut éviter le crime de leur naissance? La science sera un jour de mon avis; la science impartiale et sereine, la science qui est comme la Nature, ignorante de toute fausse pitié, esclave de la justice et de la vérité. Elle dira, elle dit déjà que la liberté humaine a des limites; qu'elle doit être respectée dans la mesure où elle n'est pas nuisible, et qu'il n'est pas plus injuste de priver les malsains des moyens de nuire, qu'il n'est injuste reproducteurs d'arracher aux vipères leurs crocs venimeux... La collectivité a donc le devoir d'écarter la possibilité de? reproductions malsaines. » On ne saurait mieux dire; mais ce que demande ici A. WYLM me semble un minimum, et un minimum insuffisant. Ce n'est pas assez que d'empêcher les lares de se perpétuer par l'hérédité. Ce n'est pas assez que de laisser des générations de débiles et de dégradés se prolonger à travers les âges; nous demandons davantage. Nous voulons que la race humaine à venir soit plus belle et plus forte que la race humaine actuelle; car sans celle évolution nous sommes destinés à porter toujours la même défroque, sans qu'il se dégage une humanité supérieure. Certes, il est bon de ne pas dégénérer; mais ce n'est pas assez, il faut aller de l'avant. Excelsius. Alors l'élimination des pires ne peut, suffire, il faut l'élimination LA îles médiocres, de A. WYI-M MOHAI.K SKXULLLK. 2W J)o sorte la proposition <|iie non seulement j'adopte faut écarter la possibilité des reproductions qu'il mais encore je retendrais dire : La société a malsaines, jusqu'il, et le devoir des reproductions le droit d'écarter la possibilité médiocres. sera forcée d'aboutir l'humanité à celte FA, à n'en pas douter, conclusion. Un jour viendra les unions malsaines, interdit dira qui aura très sagemcni\ après qu'on on interdangereuses, pathologiques, de même les unions médiocres, c'est-à-dire celles des individus sont nettement au-dessous de la moyenne, soit comme force physique-, moralité. où, soit comme santé, soit comme Ce n'est pas tout de suite qu'on soit comme/ intelligence, à celte sévénté; arrivera d'un lointain avenir; parlons cl nous savons fort bien que nous mais il importe peu, et même ce lointain Donc un jour viendra où une certaine doit cire prévu. avenir médiocrité intellectuelle d'une lare véritable : et par à l'égal au mariage. conséquent, Mais laissons l'extrême sévérité des conditions société qu'une très lointaine, et ne pensons qu'à future, exigera pour le mariage, la société actuelle, celle de 1911. C'est celle-là seule dont se préoc(ou physique) sera considérée enlèvera Je droit S cupe A. YVYLM. « Il y a une réforme à laquelle nos moeurs sont préparées : c'est à ceux qui sont atteints l'interdiction du mariage de maladies Peiàoimc ne s'offenserait de voir la syphilis, Iransmissibles. non un empêchement au mariage. n'est plus Rien guérie, constituer .de l'avarié la guérison avant le mariage que d'exiger (1)... aurions le mal l'examen médical. Je ne serais \ pour prévenir à leur déclaration de pas choqué de voir les futurs époux joindre ou présenter à l'officier sanide l'état civil un certificat mariage, leurs actes de taire, une patente nette, de même qu'ils présentent et toutes naissance, source de révélations quelquefois douloureuses, sortes de pièces, y compris un certificat du notaire, rédacteur du juste Nous contrat de un certificat et' mariage... Pourquoi exiger notarial, non un certificat médical? Celui-ci n'est-il pas infiniment plus que l'autre?... Il est facile aux jeunes filles et aux jeunes gens de un pareil certificat fournir si leur santé est bonne : l'inconvénient ne commence leur Certains contamination... qu'avec cancers, la tuberculose, l'alcoolisme, i'l) Et même l'interdiction pourraient être assimilés absolue et définitive aux maladies du mariage (Ch. \\.). NOTKS 240 HT A)>PKNDIGKS. Kn tonl cas, nous vénériennes dans la législation matrimoniale... du mariage, qui esl devons nous pénétrer de l'idée fondamentale et tendre de plus en plus a rendre possible celle de la reproduction, la perpétuation tic la uic saine, seule condition certaine de son amélioration. Ce concept moral doit êlre le principe directeur de notre vie sexuelle, sociale et. individuelle. Nous devons nous efforcer de conformer notre conduite à cet idéal supérieur, et d'y adapter nos moeurs et nos lois, nos lois qui sont l'expression généralement attardée de nos moeurs. » Ainsi parle A. WYLM, qui est a la fois un savant juriste cl un habile médecin. A voir l'énergie avec laquelle il soutient cette belle cause, —la cause de la race future, —on comprend que les temps sont mûrs pour une profonde réforme de notre législation. On verra plus lard à rendre les mesures préservatrices plus sévères encore, non seulement contre les mauvais, mais encore contre les médiocres. Aujourd'hui la réforme urgente, indispensable, facile et immédiate, c'est d'éliminer les éléments dégradés et tarés la race à venir. qui infecteraient III. — LE CRIME ET LA SOCIÉTÉ W J. MAXWELL a très bien résumé tout ce qui a été jusqu'à préau sujet de sent tenté en fait de prophylaxie sociale, et notamment la castration très voisine des idées des criminels. Son opinion, de A. WYLM et des nôtres, mérite d'être indiquée ici; et même on trouvera d'étranges points de ressemblance entre sa doctrine et la nôtre : « Quel souci avons-nous des enfants des dégénérés et des alcooliques? Nous les soignons dans nos asiles quand nous ne les envoyons pas en prison ou au bagne; mais nous ne cherchons pas à parer au malheur de leur naissance. Nous donnons des primes (1) 1 vol. 12°, 1909. Bibliothèque marion. de philosophie scientifique, Paris, Flam- LE CM.MK HT LA 2'.7 SOCIKTK. nous a la sélection des reproducteurs animaux; encourageons de nos boeufs, de nos moulons; Ja pureté «tu sang (te nos chevaux, de^ hommes à la qualité et. fies femmes nous sommes indifférents notre société future,.. qui formeront « ... Il est difficile de trouver des moyens pratiques d'einpècheiy les procréations il y en a un qui a été proposé : c'est malsaines; aucun la castration des criminels; scientifiquement je n'y verrais Je plaisir cl la fantaisie des parents inconvénient; qu'importent et de l'enfant futur? en face de l'intérêt social supérieur « C'est une idée que plusieurs savants ont soutenue; NAIXKK dans un article l'a proposée des Arcltiv depuis longtemps fur kriminal unit Kriminalistik. Anthropologie « LOIIMKR 1908, 58); DANIELS s'y rallie (Umschau, (Lileraiy d'anlhr. Digesl, 23 juin 1895; Arch. criminelle, 1895, 266) voudrait soit fût soit comme peine légale, que la castration employée comme moyen thérapeutique social. « Ce système a été proposé par RENTOUI., de Toronto, 1906. Brilish médical association, au de la Congrès Sa proposition a été développée dans American 1906-1907, journal of Sociologg, : The slcrilizalion 319, sous le titre Déjà of mental dégénérâtes. un livre sur le même sujet : Proposai REID RENTOUL- avait publié slcrilizalion of 1903 (résumé va trop loin fous, idiots, certain mental and plujsical London, degenerales, in Arehivio di Psichialria, 1905, 351). RENTOUL de monde, (1), car il veut castrer beaucoup lépreux, cancéreux, épileptiques, néphrétiques, cardiaques, » et tuberculeux, prostituées, criminels, vagabonds, syphilitiques, du streptocoque, fléau de la jeunesse jusqu'aux porteurs dente. « Il ne faut pas croire que ce système radical soit demeuré sivement L'État l'a réalisé... d'Indiana La théorique. 9 mars 1907, chap. 215, est ainsi conçue : « Considérant que l'hérédité joue un rôle très important impruexcluloi du dans la transmission de la criminalité, de l'idiotie et de l'imbécillité... le Congrès a décidé aux établissera obligatoirement qu'il enjoint sements de l'État de la garde des criminels chargés incorrigibles, des imbéciles, des aliénés, d'adjoindre à leur administration outre le médecin de l'établissement deux expérimentés... chirurgiens (1) C'est l'opinion besoin de perpétuer de J.-MAXWELL. Ce n'est point tout à fait la nôtre. Quel cette détestable engeance"? (Cb. R.) , NOTKS •JiS HT APPKNDICKS. :iu cas où )e> experts et le conseil jugeraient qu'il ne convienl pas aux individus el s'il n'exisle examinas de procréer, aucune probade l'amélioration bilité en faveur mentale de ces individus, les seront à pratiquer, autorises inféconds. ehtrnrgicns pour rendre ces divers individus, lelle o|)ération la plus sfirc estimeront qu'ils el la plus effective... < D'après les Avchiv fur hviminal Anlliropoloyic, 1908, xxxn. en septembre 175. ont été exécutées sans 1008, 300 castrations hésitation. < Ce n'est p;^ l'Amérique seule qui nous donne cet exemple de prévoyance hardie : la Suisse a précédé l'fttal. d'Indiana, au moins dans la discussion sinon dans la promulgation, d'une loi semblable. C'est au canton de Saint-Gall que revient cet honneur. |/a-<eml»lée de ce canton a été saisie d'un projet de loi législative la castration ordonnant de certains semble dégénérés. Ce projet-ne pas avoir été adopté. » Cependant la loi a été appliquée indirectement : quatre de l'asile cantonal de l'asile cantonal pensionnaires (IG° rapport de \\ il, pour 1907, Saint-Gall, 1908, cité in Archiv fur hriminai Anlhropoloyie, xxxn, 313), ont été castrés avec leur consentement et l'assentiment douleurs et des autorités parents compétentes. Les opérés sont 1° une fille de 25 ans, nymphomane et épileplique; •2Qune femme de 30 ans, faible d'esprit, sujette à des crises d'agitation el d'excitation 3° un homme de 31 ans, dégénéré sexuelle; à tort inertes animaux, à mentir, etc. ; alcoolique, ayant descendances 4° un homme de 32 ans, homo-sexuet récidiviste el extra-moral. sur les femmes a été la castration des L'opération pratiquée chez les hommes, il semble les ovaires; que l'on ail sectionné canaux déférents... t 11 est évident est une mesure dont l'efficacité que la castration est certaine; les reproducteurs malsains sont exclus de la partià la constitution des éléments de la société future... cipation < La loi danoise du 30 mars 1906... étend aux relations conjugales ment l'article 1S1 du ou de correction code pénal danois qui punit d'emprisonnele fait d'avoir sciemment ou par impruà autrui, une maladie par un acte sexuel, dence, communiqué vénérienne. < ... Les médecins sont médicales les cas (de maladie soigner... de obligés vénérienne) signaler qu'ils aux autorités sont appelés à IIK « ... Le HT lîlUMK SOT, IKTK. l,,\ 2\U- a provoqué un mouvemenl publique in Chronique d'opinion. (V. ANDRÉ COUVREUR, La {/raine, médicale, 1003 : Le mariage Les savants cire réglementé?) doil-il avaient déjà ilonné dont GRASSET (Demi-fous TRÉLART, voulait la réglementation *209) cile l'opinion, l'alarme, ponsables, «lu mariage... « D'autres draient dont de la santé souci écrivains tration préalable... <cMAI: LAREN... incertaine, demi-reslégislative mais voupas au mariage, il semble que celle mesure, ne s'opposent fûl interdite; que la procréation est l'application et soit ineftlcncc voudrait «pie les candidats assurance sur la vie sans au mariage au moment la cas- fussent à contracter une de leur obligés union SCUALLMAYEIK (Arch. criminelle, 1905, p. 338)... d'anlhrop. die Bckompfung der Geschlechlskrankheilen, 1903-, (Zeiischr. jiir xvu, 1904, II, fasc. 10, résumé in Arch, f. kriminal Anthropologie, 193. Infeklion réclame avec énergie" l'interdiction al s Morgcngabc) (h\ mariage des gens atteints de maladies vénériennes. « En Italie, la stérilisation des criminels. ZUCCARELLI demande Lo.Mimoso « La celle appuie Roumanie opinion est sur le aux épileptiques, lente {Arch. tuberculeux, (Vanlhr. de sa liante autorité... d'interdire point aux syphilitiques le mariage en période aux viru- 190S, 96)... «Les ÉlatsdeMinnesola, Wisconsin, Alabama,Tennesee,Géorgie; d'une manière Colorado, Michigan, plus ou moins comprohibent des fous, des épileptiques, des idiots, des imbéciles, plète le mariage des vénériens de Danon guéris. Je citerai comme l'Étal exemple crim., a une loi promulgué à se soumettre mariage kola, qui contracter les personnes voulant obligeant d'un jury à l'examen médical. »y J. .MAXWELL dit avec raison : suivant, Et, dans le chapitre « Le seul moyen efficace de prévenir l'a criminalité congénitale de défendre le fait serait... contre toute cause de contamination de la reproduction ne met en doute le péril de la race. Personne social de dire que la mais personne n'a le courage que je dénonce, liberlé absolue de la reproduction celle est une erreur.Nous respectons alors un intérêt collectif moins liberté malfaisante, que, dans nous n'hésitons d'autres, plus inofévident, pas à en restreindre combattre. fensives. un préjugé faut C'est qu'il ônergiquement On ne peut apte à faire Nous avoir le droit des enfants avons tenu de faire des enfants, quand » sains de corps et d'esprit. a reproduire intégralement ces on n'est paroles pas de SJO NOTES I:T APPENDICES. savant ami. La contaminai ion de Ja race est un mal si doivent s'efgrave fjiie toutes les sentimentalités, philanthropiques facer devant le grand devoir qui s'impose ; provenir l'abâtardissement de l'espèce humaine. ce n'est que le premier pas. Mais, une fois le prinAssurément, l'humanité cipe établi qu'il faut sauvegarder future, on en déduira bien vile celte conséquence,qu'il b*»d, améliorer l'humanité- future. noire IV. — L'ÉTAT MENTAL DES NÈGRES Afin qu'on ne nous reproche pas de charger le tableau représentant les nègres comme une race inférieure, j'emprunterai quelà un écrivain dépourvu de tout préjugé, et qui fait ques citations A. IIOVELACQUE, professeur à l'École d'anthropologie autorité, (1). 11 est vrai qu'il ne parle que des nègres d'Afrique, et qu'il ne mêlés à notre civilisas'occupe pas des nègres du Nord-Amérique, tion de blancs. D'ailleurs HOVELACQUE ajoute à son opinion personnelle celle de beaucoup de voyageurs et de naturalistes, de sorte que, par l'ensemble de ces appréciations, nous pouvons nous former une opinion très nette sur la mentalité des nègres. « L'Africain, naturellement qui est d'un caractère gai, d'un ne regarde pas comme un crime le vol et esprit vif et pénétrant... le larcin... Il est ami de ses amis, aussi prompt à remplir ses promesses qu'il l'est à les violer lui manque de parole. lorsqu'on Il est tellement paresseux que, s'il travaille, ce n'est que par connon pour amasser des richesses, mais pour vivre; sans trainte, sa carrière dans l'oisiveté, dans lesdivertissemenls quoi il terminerait et dans la danse, qui fait toutes ses délices. Ainsi, il passe sa jeunesse dans les plaisirs et la débauche, le moyen âge dans l'oisiveté» et sa vieillesse est presque sans remords... Nul projet de fortune (1) Les nègres. i vol. 8°. Paris, 1889. F/KTAÏ MENTAL DLS t>;îI NKfiHKS. no l'occupe, il ne s'occupe que de vivre au jour Je jour, et, dès qu'il a du riz ou du mie!, il a tout. » (DHMANKT, 1707.) « Les noirs sont comme des enfants a la poupée. qui jouent Dès qu'ils les ont une minute, ils plient, examinenl déplient, très petite qu'ils ont à eux-, Pour les uns ce n'est qu'une de tabac, noué dans un coin de leur boubou; pour les quantité c'est un sac gros comme le poing, renfermant des gris-gris, autres, des bouts de guenille, du tabac. » (SANDERVAI,.) ( Je considère le nègre adulte comme un être dont l'intelligence où est restée, de développement, au point par une sorte d'arrêt bagages nous l'observons chez les adolescents de race conserve Le nègre de et l'étourderie blanche... toute sa vie la légèreté, la versatilité » (OUATREFAGES, l'enfant. 1800.) « Je crois que, pendant la période de l'enfance, le nègre dépasse en intelligence ne l'enfant blanc du même âge; mais sou esprit est là; il ne mûrit aucun Le fruit prend pas; développement. » (BAKER.) le corps se fortifie, reste stalionnaire. l'esprit « Ces promesses d'une si comprésemblait intelligence qui bensive année. Il ne reste guère vers la dix-septième disparaissent des choses apprises que ce qui peut servir à tromper le voisin. Les idées ont disparu, et le jeune noir qui à douze ou treize ans paraisun vrai sait si intelligent, si disposé à comprendre, est devenu » (MONDIÈRE.) nègre dès qu'il en a dix-huit. « L'infériorité intellectuelle du nègre se traduit par une grande Le nègre réfléchit il manque d'attention. incapacité difficilement, en réalité, essentiellement de comparaison, c'est-à-dire, d'esprit On ne peut donc, sans injustice, de lui ce de jugement. attendre d'un individu de race blanche. » (BÛRENGERque l'on peut attendre FÉRAUD.) « Le qui ont explorateurs écrit est qu'il ne faut guère se flatter de les voir à la nôtre. arriver définitivement à une civilisation comparable Lu civilisation la supérioeuropéenne plaît au nègre; il en reconnaît chez lui. rité. il ne demande l'introduise Néanmoins, pas qu'on témoignage avec bonne foi Bonne pour de devenir naturelles unanime de tous les elle est mauvaise blancs, dit-il, pour noirs. En essayant un homme le nègre perd ses bonnes blanc, qualités à lui-même, été après avoir et, une fois abandonné initié à notre il rétrograde culture, immanquablement; » (HOVELACQUE, un cheval en liberté, il devient sauvage. Et HOVELACQUE ajoute (450) : comme 441.) a:i-2 NOTKS « L'abstraction : point conception KT est API'KMHGKS. absolument de mois abstraits dehors de sa faculté de dans son langage : seules les de le saisir. Quant à généraliser, ipianl choses en ont le don tangibles à lirer de l'ensemble des phénomènes matériels il ne faut pas le lui demander. » quelconque, 11 conclut comme nous une systématisation avons comme ont conclu tous conclu, ceux qui, au lieu de songer, dans leur cabinet de travail, h une des races humaines, ont voulu voir de prés ces chimérique égalité individus : « Par leur développement intellectuel et par leur civililes nègres sont inférieurs à la masse des populations eurosalion, Personne évidemment n'en douter. Personne ne péennes. peut non plus que, sous le rapport le noir ne soit peut douter anatomique, moins avancé Les nègres africains sont que le blanc en évolution. ce qu'ils sont; ni meilleurs, ni pires que les blancs; ils appartiennent, à une autre et intellectuel simplement phase de développement moral. Ces populations enfantines n'ont à une mentapu parvenir lité bien avancée, et, à cette lenteur d'évolution,il y a eu des causes ce que l'on peut assurer avec expérience complexes... Toutefois, c'est que prétendre a un peuple noir la civilisaacquise, imposer tion européenne est une aberration Le noir est un grand pure... et inconstant, crédule il ne faudra de longtemps, enfant, auquel demander les qualités » de l'homme fait. semblc-l-il, aux Quant le plus illustre mulâtres et aux des naturalistes je me contenterai De la variation (DAUWIN, métis, de citer des aniaprès avoir maux cl des plantes. Trad. 1880, n, 23), qui, franc. reconnu existe des mulâtres dont le caractère et le coeur sonL qu'il comme les habitants de l'ile de Chiloé, et très doux excellents, « Il y a bien des années, j'ai été frappé du fait que, aimables, ajoute: dans l'Amérique du Sud, les hommes de croisementsdescendant entre des nègres, des Indiens et des Espagnols, complexes présentaient rarement un aspect sympathique... avait dit : LIVINGSTONE Je ne sais Portugais; deux toutes pourquoi mais le les métis sont infiniment fait est incontestable... inférieures, extrêmement viennent plus cruels Lorsque à se croiser, leurs le grand Ainsi, les races inférieures, que les deux races, descendants méchants. IÏUMBOLDT, aucun contre préjugé s'exprime sur le caractère et méchant des énergiques sauvage Zambos ou métis des Indiens et des nègres, et plusieurs observateurs ont confirmé sa manière de voir. (P.Broca.) Les faits doivent peutêtre nous faire admettre de dégradation dans lequel se (pie l'état paraissent qui n'avait en ternies M ENTAI, I/ETAT. trouvent vers tant de métis DES être peut .NKUHKS. attribué i.'Jîl autant à un retour une condition et sauvage, déterminée primitive par Je croisemoral dans lequel ils sont généraledétestable milieu menf, qu'au ment placés. » .T. (), NOTT (cité Phénomènes dans dlujbridilê ]>ar P. Bno<:.\, le ijenre humain. Journ. de Physioloi/ie, les 1860, ni, 100) formule élude (1843) ; fruit d'une longue cl attentive propositions suivantes, « Les mulâtres moins autre classe vivent longlemp.s (pic toute est intermédiaire Leur entre d'hommes. intelligence blancs et celle des nègres. Ils résistent moins que*les Les mulâtresses les nègres aux travaux sont pénibles. et sujettes à diverses et sujettes » jeunes, nourrices, meurent « Les métis, 1er mars 1860), *oit en vitalité, de Pondichéry rable non des blancs el délicates sont mauvaises leurs enfants de la de Paris, Soc, Wanlhropol. inférieurs aux deux races mères, sont soit en moralité. Les métis soit en intelligence, fournissent une mortalité beaucoup plus considédit BOUDIN seulement Voilà péens... •et de "Malais Elles chroniques. à l'nvorlcinenl ; généralement affections celle pour sont pu prendre parmi Tous les employé. (Bull, très souvent que les la vitalité. tellement mais Indiens, A Java, les encore métis que les Eurode Hollandais peu intelligents qu'on un seul fonctionnaire eux historiens hollandais Les métis n'a ni sont jamais un seul sur ce d'accord de nègres et d'Indiens sont la pire classe de Voilà pour l'intelligence. point. du Pérou et de Nicaragua) (Zambos Us forment à eux seuls les quatre citoyens. cinquièmes ». ' : de la po- des prisons. Voilà pour la moralité. bien que, si abrutie il paraîtra Après tous ces témoignages, du blanc avec la négresse (car que soif la race nègre, les produits les unions du nègre et de la blanche sont rares et infécondes en des nègres. général) sont tout aussi inférieurs que les plus abrutis pulation Le comte DE GOBINEAU s'exprime ainsi (1) : « Trois grands types nettement distincts : le noir, le jaune cl le blanc. « La variété môlanienne est la plus humble et gît au bas de l'échelle. «... Elle ne sortira jamais du cercle intellectuel le plus restreint ; ce n'est pas, cependant, une brute pure et simple que ce nègre à front étroit et fuyant, (1) De iinéf/aïilédes qui porte, races humaines, dans la partie -2' éilil., I, billot; moyenne 18S4, ïï\. de son :ioV .NOTKS KT le.-Î indices de certaines crâne, sont Si ses facultés pensantes sède dans le désir, et par suite vent terrible.., trouve le cachet Mais, dans AI»I»H.\DICKS. énergies médiocres dans l'avidité grossièrement ou même puissantes. il posnulles, la volonté, sonune intensité de ses sensations, même se. de son infériorité. Tous les aliments lui frappant sont bons; aucun ne le dégoûte, aucun Ce qu'il ne le repousse. avec excès, A ces c'est manger, avec fureur... souhaite, manger il joint une versatilité de sentiune instabilité traits, d'humeur, ments que rien ne peut fixer, et qui annule, pour lui, la vertu comme le vice. On dirait même avec lequel que l'emportement, en vibration et enflammé qui o mis sa sensibilité il poursuit sa convoi- l'objet de l'une et du rapide oubli tise, est un gage de prompt apaisement de l'autre. : il tient également Enfin, peu à sa vie et à celle d'autrui il tue volontiers si facile à humaine, pour Hier, et celte machine la souffrance, ou d'une lâcheté qui se réfugie émouvoir, est, devant dans la mort, volontiers monstrueuse. ou d'une impassibilité « La race jaune se présente comme de ce type... l'antithèse île vigueur îles dispositions Au moral, physique, à.l'apathie. de ces excès étranges, si communs chez les Mélaniens. Des aucun une volonté un goût désirs obstinée faibles, plutôt qu'extrême, mais tranquille, avec matérielles; pour les jouissances perpétuel, dans les mets une rare gloutonnerie, plus de choix que les nègres à la satisfaire. En toutes tendances à la médiodestinés choses, l'eu élevé ni assez facile de ce qui n'est ni trop compréhension de l'utile, de la règle; des amour conscience respect trop profond; d'une certaine idée de liberté. Les jaunes sont des gens avantages dans le sens étroit du mot. Ils ne rêvent pas, ne goûtent pratiques, et inventent pas les théories, peu, mais sont capables d'apprécier crité; et une petite bourgeoisie ce qui sert... C'est une populace désirerait choisir civilisateur pour base de sa société : ce du ni lui donner société cependant pas de quoi créer celte de la beauté et de l'action. d'adopter que tout n'est nerf, « Viennent maintenant les peuples blanc?. De l'énergie réfléchie, : le sens de l'utile, ou, pour mieux dire, une intelligence énergique de ce mot beaucoup mais, dans une signification plus large, plus idéale que chez les nations élevée, jaunes; plus courageuse,.plus à la une persévérance.qui se rend compte des obstacles, et trouve, le moyen de les écarter; avec une plus grande longue, puissance un instinct extraordinaire physique, de la liberté, temps, un goût prononcé de même l'ordre... extrême; et, en même une hostilité I/KTAT déclarée contre MKNTAI. DKS NftGHES. 25t> cette formaliste où s'endorment, voorganisation le despotisme les Chinois, aussi bien que contre lontiers, hautain, seul frein suffisant aux peuples noirs. « L'immense des blancs dans le domaine do l'intelsupériorité non moins marquée dans l'intenligence s'associe a une infériorité sité des sensations. Le blanc est beaucoup moins doué que le noir et le jaune sons le rapport, moins absorbé par l'action sensuel. Il est ainsi moins sollicité et soit que sa structure bien corporelle, » remarquablement plus vigoureuse. de GOBINEAU sur l'état Telles sont les opinions mental des très ménègres et des jaunes. On voit qu'il ne leur accorde qu'une diocre place dans la hiérarchie intellectuelle des groupes humains. — car cela est nécessaire — Ajoutons que, dans son analyse aux différenciations des races, le comte DE. relative psychologique d'une bien pénétrante GOBINEAU ne semble pas avoir fait preuve — on ne sait — les idées Et cependant perspicacité. trop pourquoi de GOBINEAU ont trouvé, surtout en Allemagne, une extrême faveur (que j'ai le courage de trouver encore que sur peu justifiée), le point spécial dont il [s'agit, la dégradation de la race noire, il meraison. paraisse avoir pleinement Mon ami ,T. B. DE LACEUDA, quoique de tout dépourvu les nègres, les juge très sévèrement aussi (1) : de langage, vices du sang, conceptions erronées sur la savant contre préjugé « Vices vie et la moit, grossières, fétichisme, incompréhension superstitions île tout sentiment élevé d'honneur et de dignité bas senhumaine, tel est le piètre héritage sualisme, que nous avons reçu de la race noire. Elle a empoisonné la source des actuelles elle générations, le caractère des métis, et abaisa énerve le corps social, avilissant sant le niveau même, commença cher à améliorer progrès auxquels des blancs... le noir, livré à luiAprès l'abolition, sans cherles grands centres civilisés par quitter le mouvement sa position et le sociale, fuyant il ne pouvait Vivant d'une existence s'adapter. sans represque sauvage, sujet à toutes les causes de destruction, réfractaire à quelque cours suffisants discipline pour se maintenir, dans les régions peu peuplées et que ce soit, le nègre se répand une race destinée tend à disparaître de notre comme territoire, » à la vie sauvage et rebelle à toute civilisation. (1) Sur les Métis aie Brésil, Paris, Devouze, 1911, 30 p. -r Commun, faite au 1" Congrès universel des Races, 26-29 juillet 1911, Londres. .NOTKS r>0 HT APPKNDICKS. DE LAOKHDA on historien, en conclusion, Kt, comme parlant en homme ainsi : savant, politique, s'exprime « L'importation fie la race noire au Brésil a exercé une influence sur le progrès de ce pays; néfaste clio a retardé pour longtemps le développement menses richesses matériel et. rendu de ses imdifficile l'emploi Le caractère de la population s'est naturelles. » et des vices de la race inférieure ressenti des défauts importée. Il semble bien, après de pareilles affirmations, que la conclusion des métis. soit l'infériorité Mais ,J, 13, DE LACEKDA n'ose générale Il reconnaît que les métis sont infépas aller tout à fait, jusque-là. force physique, et aux blancs comme intelrieurs aux noirs comme Mais il espère que peu à peu, par suite de mélanges toujours avec les blancs, les métis finiront leurs plus fréquents par perdre de dégradation, et devenir à peu près égaux aux blancs, caractères DE OUATREFAGES ('/est dans ce sens, d'ailleurs, conclu qu'avait d'un retour à la race blanche extinclorsqu'il parlait par graduelle du noir. tion des caractères ligence. Cela voire même probable. Il n'en est pas moins possible, vrai que la race blanche aura été contaminée par cet impur alliage. La seule, justification ait jusqu'à trouvée au métisqu'on présent en diminuent, sage, c'est (pie, peu à peu, les inconvénients grâce à l'envahissement par la race supérieure. progressif •Pour est une comparaison, est exactement cependant, prendre qui paraîtra mais, qui, reux on a mélangé peut-être si à un triviale, vin géné- applicable, un vin grossier, la boisson finira par être supfois de suite, on aura ajouté au mélange quand, portable, plusieurs croissantes du vin généreux. Ainsi à la longue finira des quantités la saveur odieuse du vin nauséabond par être masquée qui aura la première infecté De même une de métis, peu la vie commerciale pratiques ni pour en leurs afindus- la vie pour avec un penchant irrésistible trielle, versatiles, pour l'ostentation, et sans persévérance dans leurs entreprises, sans robustesse phyfaires, sique venir rations sans aptitude liqueur. population et 13. DE LACERDA), finira par desi plusieurs presque égale à une population blanche, généde blancs se mélangent à elle. sans force musculaire (J. même en admettant, ce qui est douteux, que le. retour au type blanc soit possible, quelles terribles intégral conséquences n'aura de longues séries d'années,celte contamipas eu,, pendant " d'une noble race! nation Mais, LA SÉLECTION MLTH V. — LA SiaiSCTION 01) |Q1IL\ MÉTHODIQUE Crr, DARWIN cl des plantes, 1880 des animaux (De la variation a multiplié les exemples de sélection méthoii, ISS, trad. franc.) on dique, et il n'a pas eu de peine, h établir qu'en fait de sélection ait la patience à peu près ce obtient, nécessaire, pourvu qu'on qu'on veut. Il nécesconvient d'insister quelque peu sur ces conditions de la sélection c'est à cette sélechumaine, saires, car, en parlant tion méthodique celle qui est voulue, que nous avons fait allusion, un et qui se propose nettement consciente, objet scientifique, à l'avance. déterminé à ce sujet est emprunté en grande de DARWIN. à l'agriculYOUATT dit que le principe de la sélection permet de son troupeau, teur non seulement de modifier les caractères dit que les éleveurs mais de les changer entièrement... WRIGHT ont beaucoup cornes de modernes amélioré la race des courtes Ce que nous rapporterons à l'admirable partie ouvrage Ketton... La mode a influencé de l'oeil. Autrefois position il fut terne et enfermé... à diverses et la époques la forme haut et saillant; l'oeil était plus tard à un reil clair, pour faire place enfin au regard placide. saillant, du porc, a noté que les pattes II. D. RICIIARDSON, pour l'élevage n'est nécessaire ne devaient pas être plus longues pour emqu'il « il est inutile le ventre de l'animal de toucher la terre... pêcher le reste du corps ». qu'il y en ait plus qu'il n'en faut pour soutenir le sanglier au porc Et en effet, il n'y a qu'à comparer sauvage races actuelles de la réduction des meilleures qu'ont pour juger un oiseau aussi peu important subie les membres... Môme-pour on a établi des règles et fixé un type de perfection que le canari, de Londres les tous les éleveurs ont cherché à ramener auquel Un éleveur de pigeons dit : s'il y a beaucoup diverses sous-variétés. ce qu'on appelle d'amateurs le bec de chardonnequi recherchent ret... d'autres prennent pour modèle une grosse cerise ronde, dans un grain d'orge pour représenter ils insèrent le bec; d'autres laquelle un grain d'avoine... mais, comme j'estime préfèrent que le bec de à l'amateur est le plus élégant, chardonneret je conseille inexpéri17 '" 258 NOTES ET APPENDICES". une lête de chardonneret, de se procurer et de ravoir toujours sous les yeux... Et, en effet, si différents que soient les becs du pigeon biset et du chardonneret, le but a été presque atteint. Un éleveur le créateur de la race Banlam, sir JOHN anglais, même pu direqu'en troisans il produirait chez un oiseau SKBRiGHT,a mentô une plume la tête et mais que, pour obtenir telle ou telle forme de donnée, du bec, il lui fallait six ans. SIR JOHN SEBRIGHT passe souvent deux ou trois jours à examiner à concinq ou six oiseaux, sulter ses amis et à discuter avec eux sur les qualités et les défauts de ses élèves. Au dire de M. BAILEY, la mode a voulu eût que le coq espagnol une crête rediessée, et au bout de quatre à cinq ans, tous les bons en étaient Puis on prescrivit, oiseaux pourvus. pour le coq huppé, de crêtes et de plumes de la collerette, l'absence et on l'obtint. Puis la barbe, et, en 1S60, tous les coqs en étaient on prescrivit pourvus. constante du poids des poulets, des dindons, L'augmentation Des canards des oies est très remarquable. de trois kilos sont communs ils étaient actuellement; une tête WICKING pour donner rares. M. blanche amande. Pour Il a fallu treize ans au pigeon culbutant à les animaux les résultats ne sont pas moins mammifères, La vitesse des chevaux de course va en croissant éclatants. graet c'est par une sélection attentive et prolongée duellement, que à produire des chevaux les éleveurs ont pu arriver ayant la vitesse de course actuel. du cheval La vitesse des chevaux extraordinaire va aussi en augmentant trotteurs année année; chaque chaque la même course en en diminuant de fournir ils sont capables la secondes ou fractions de secondes. durée de quelques croisé des béliers du Roussillon avec des DAUBENTON, ayant obtint des moutons brebis de Bourgogne, pourvus d'une laine longue en choisissant ensuite de trois Mais, pour reproducteurs pouces. (8) générations plusieurs pendant laines, il finit par avoir des laines celle miers béliers pesait 2 livres; S livres. En Allemagne, pour l'élevage est la finesse de la qualité requise les sujets pourvus de plus longues de 22 pouces. La toison des prede la huitième génération pesait du mouton chez lequel mérinos, la laine, on a inventé des instrudes fibres, et on a fini par obtenir ments pour mesurer des l'épaisseur une seule fibre de la laine toisons dont douze brins de laine égalent Leicesler. d'un mouton LA SÉLECTION 259 MÉTHODIQUE. les mérinos été obtenus sélection qu'ont dits de Mauchamp. Chez ces moutons, le crin de laine est ondulé et soyeux. en temps, Dans les troupeaux de temps de mérinos, des individus ce caractère de lainage. Or, jusque à 1829> présentent on les écartait de la reproduction; de cette sorte car les agneaux C'est par une habile sont et chêtifs. En 1829, M. GRAUX, à Mauchamp (Aisne), malingres un de ces agneaux à laine comme prit reproducteur. soyeuse Les quelques ensemindividus alors furent accouplés qu'il obtint il y eut, après plusieurs ble, et finalement, successives, générations assez d'agneaux à laine soyeuse, parmi pour qu'on puisse choisir eux les plus vigoureux, et finalement constituer une race (de de sa laine, et la vigueur remarquable Mauchamp) par la qualité de sa constitution. les cocons GEOFFROY SAINT-HILAIRE, de vers à soie D'après introduits on France en 1784 avaient une proportion de 10 0/0 de cocons jaunes, de moindre valeur commerciale. Par une série de sélections, la proportion a été en diminuant, de cocons jaunes si bien qu'il n'y en a plus que 3,5 0/0. Avec les plantes, les résultats sont plus extraordinaires peutêtre qu'avec les animaux. Les fruits succulents que nous consommons sont dus à une sélection On est arrivé progressivement méthodique prolongée. longtemps à obtenir contenant des betteraves la betterave plus en plus grandes; des de sucre de quantités actuelle a trois fois plus de sucre que la betterave ancienne. les pêches, les poires se sont transformés fraises, les melons, le cours d'un demi-siècle. Pour les (leurs, exposition velles par les résultats sont plus on voit de.fleurs, apparaître le nombre des pétales, par et l'harmonie des, formes. étonnants des la fleurs Les dans A chaque nounouvelles, encore. richesse du coloris, par l'étrangeté DARWIN- a même formulé cette étonnante et curieuse proposition et des fruits) les plus estimées que les parties (des fleurs sont celles qui présentent les plus grandes différences. par l'homme, Les pois, qui sont des plantes ne diffèrent alimentaires, que par la graine, et c'est la graine les fleurs et les tiges qu'on recherche; sont à peu nombreuses quant pétales les variétés près les mômes dans toutes variétés de radis ne diffèrent que par aux innombrables variétés de roses, ce n'est la différence. que porte de pois. la graine, que sur Les et, les TABLE DES MATIÈRES Pages. 1. — II. — 1 LE PROGRÈS ET LA SCIENCE IMPUISSANCE DE LA CIVILISATION ACTUELLE POUR LA SÉi'Ô LECTION HUMAINE III. — SÉLECTION ANIMALE ET SÉLECTION VÉGÉTALE 23 IV. — SÉLECTION CHEZ L'HOMME 27 V. — HÉRÉDITÉ 3'* DE L'INTELLIGENCE — NÉCESSITÉ D'UNE SÉLECTION Ïi3 — NÉCESSITÉ D'UNE HYGIÈNE SOCIALE }6'6 VIII. — LES RACES INFÉRIEURES oS IX. — LES RACES RLANCHES 79 VI. VII. X. — CROISEMENTS DE LA RACE HLANCHE AVEC LES RACES INFÉRIEURES . XI. — PROHIRITION . 82 . DU MARIAGE AVEC LES RACES INFÉRIEURES. . 88 XII. — LES FORMES SOCIALES DE LA CIVILISATION XIII. — LES ARISTOCRATIES ET LA SÉLECTION XIV. — VIGUEUR ET SANTÉ DU CORPS 113 — 126 XV. FUTURE . ... 94 100 BEAUTÉ ET ATTRAIT SEXUEL XVI. — XVII. — CARACTÉRISTIQUES DE L'INTELLIGENCE 130 — L'ASSIMILATION liO — CONCLUSIONS AU POINT DE VUE DE LA SÉLECTION XVIII. XIX. L'INTELLIGENCE, 131 MESURE DE LA SÉLECTION ET L'INVENTION .... 101 262 TABLE DES MATIERES. Pages. XX. — L'ÉLIMINATION XXI. — PROHIBITION DU MARIAGE DES ANORMAUX 169 — L'ÉDUCATION DE L'INTELLIGENCE 177 XXII. DES ANORMAUX XXIII. — INFLUENCE XXIV. — CONCLUSIONS DE L'ÂGE 163 DES ASCENDANTS AU POINT DE VUE DE L'HYGIÈNE DANTS 19b DES ASCEN197 XXV. — ARISTOCRATIE XXVI. — LES CONDITIONS ACTUELLES DU MARIAGE 208 XXVII. — LA 216 XXVIII. — CONCLUSIONS ET SÉLECTION RÉGLEMENTATION 203 DU MARIAGE GÉNÉRALES NOTES ET 224 APPENDICES I. — LA MÉGALANTHROPOGÉNÉSIE. , 237 II."— LA MORALESEXUELLE III. — LE CRIMEET LA SOCIÉTÉ IV. — L'ÉTAT MENTALDES NÈGRES^,, 242 2i6 2S0 V. — LA SÉLECTION .'-. ..\ MÉTHODIQUE / / -, - - • ' . . . , \ .-. V 237 IMPRIMÉ. '" ..PAR PHILIPPE RENOUAnD 19, rue des Saints-Pères PA1US FÉLIX ALGAN FÉLIX LIBRAIRIE ET ALGAN 11., ÉDITEURS LISBONNE, - PHILOSOPHIE HISTOIRE CATALOGUE DES de Fonds Livres Pages. DE BIBLIOTHEQUE TEMPORAINE. Format Format PHILOSOPHIE CON- 2 6 in-16 in-8 Travaux de l'année sociologique bliés sous la direction de DURKHEIM COLLECTION HISTORIQUE PHILOSOPHES LES DES ancienne médiévale Philosophie Philosophie anglaise allemande LES 12 GRANDS 13 Philosophie Philosophies derne GRANDS puB. M. 13 et mo13 15 14 15 PHILOSOPHES MAÎTRES BIBLIOTHÈQUE SOCIALES ., DE LA MUSIQUE. GÉNÉRALE 15 DES SCIENCES 10 BIBLIOTHÈQUE LITTÉRATURE DE PHILOLOGIE ET MODERNES. .......... BIBLIOTHÈQUE RAINE D'HISTOIRE PUBLICATIONS TRÉES. DES RECUEIL TIQUES qui 17 CONTEMPO18 HISTORIQUES INSTRUCTIONS .. . OUVRAGES DE ILLUS- DIPLOMA- 22 , PARUS EN 1910, 1911 21 " et 1912 Pages. DES ARCHIVES' INVENTAIRE ANALYTIQUE DES AFFAIRES ÉTRANDU MINISTÈRE 22 GÈRES DES DE LA FACULTÉ BIBLIOTHÈQUE 23 DE PARIS., LETTRES 2-4 REVUE PHILOSOPHIQUE 2i REVUE DU MOIS 24 DE PSYCHOLOGIE JOURNAL 21 REVUE HISTORIQUE 25 REVUE DES ÉTUDES NAPOLÉONIENNES. 2i REVUE DES SCIENCES POLITIQUES... 25 DES ÉCONOMISTES JOURNAL 25 ATHENA !.. GÉNÉRALE BULLETIN DE LA STATISTIQUE 25 DE LA FRANCE.. 25 REVUE ANTHROPOLOGIQUE. 25 SCIENTIA 25 REVUE INTERNATIONALE. ÉCONOMIQUE SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE PSYCHOLOGIQUE DE L'ENFANT , INTERNASCIENTIFIQUE BIBLIOTHÈQUE TIONALE. NOUVELLE COLLECTION SCIENTIFIQUE. UTILE BIBLIOTHÈQUE HISTOIRE UNIVERSELLE DU TRAVAIL... NE SE TROURÉCENTES PUBLICATIONS VANT PAS DANS LES COLLECTIONS PRÉCÉDENTES ....,,., TABLE DES AUTEURS ÉTUDIÉS..,..,,. TABLE DES AUTEURS. ALPHABÉTIQUE : Voir pages 2, 6, 18, On peut "e procurer tous les ouvrages se trouvent dans ce Catalogue par l'intermédiaire de France et de l'Étranger. 26, 28, 29 BOULEVARD SAINT-GERMAIN 26 28 29 29 30 35 35 et 30. des libraires les recevoir franco par la poste, On peut également sans augmentation des prix désignés, en joignant ,« la demande des TiM&nES-i'OSTE FRANÇAIS ou un MAKDAT sur Paris, 108, 25 108 2 LIBRAIRIE FÉLIX ALCAN, 108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, Les titres précédés d'un astérisque (rfsonl recommandés l'Instruction des élèves publique pour les Bibliothèques e'» pour les distributions de prix des lycées et collèges. PARIS (6e) de' par le Ministère et des professeurs BIBLIOTHÈQUE DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE La psychologie, avec ses auxiliaires indispensables, Vanatomie et \a physiologie du système des races inférieures et des animaux, les nerveux, la pathologie mentale, la psychologie — — rrcherchrs expérimentales des laboratoires; la logique; les théories générales fondées — — les hypothèses — la crisur les découvertes scientifique*; Ycsthétique; métaphysiques; ïhistoire des principales théories philosophiques; tels sont les minologie et la sociologie; — Le catalogue dans cette bibliothèque. principaux sujets-traités spécial à cette collection, ordre de matières, sera envoyé sur demande. par VOLUMES Ouvrages IN-16, parus BROCHÉS, en 1910. 1911 A 2 FR. et 1912 : 50 * Le Darwinisme BALDWIN de l'institut. dans les sciences morales. (J.-M.), correspondant Traduit par O.-L. DUPHAT, docteur es lettres. 1910. HA U Eli (A.). La conscience collective et la morale. [Cour, par l'Institut.) 1915. B01IN (G.), directeur du laboratoire de bioloïie et psychologie comparée à l'École des llautes-Ktudcs. *La Nouvelle Psychologie animale. {Couronné 1911. par llnstihit.) BOURDEAU 1912. affective. (J.). La philosophie DUGAS (h.), docteur es lettres et MOUTIEK 1911. (Dr F.). La Dépersonnalisation. DUNAN \Ch.), professeur au collège Hollin. Les Deux Idéalismes. 1910. EMERSOX. Essais choisis. Traduits par Hte MIRA.GAUD-THOP.ENS. Préface de 11. LICHTENBEBGKH, professeur adjoint à la Sorbonne. 1912. EUCKEN (II.). profesïeur à l'Université d'Iéna. Le Sens et la valeur de la vie. Traduit de H. BEHCSON, de l'institut. 1912. par M.-A. HUI.I.KT et A. LEICHT. Avant-propos HOFFDING de Copenhague. Jean-Jacques Rousseau et sa philoso(H.), prof, à l'Univ. phie. Traduit et précédé d'une préface par J. DE COL'SSANCE. 1915. et religion. 1910. {Récompensé par,iInstitut.) J0USSA1N (A.). Romantisme — Esquisse d'une philosophie de la nature. 1915. KOSTYLEFF 1910. (N.). * La Crise de la psychologie expérimentale. LAHY (J.-M.), chef des travaux à l'École pratique des Hautes-Etudes. *La Morale de Jésus. Sa part d'influence dans la morale actuelle. 1911. LE DAJS'TEC (F.), chargé du Cours du biologie générale à la Sorbonne. Le Chaos et l'harmonie universelle. Discussion de quelques théories sur la formation des espèces. LEROY (E.). Une philosophie nouvelle. Ileiri Bergson. 1912. LICHTENBERGER (E.), professeur honoraire à la Sorbonne. *Le Faust de Goethe. Essai de 1911. critique impersonnelle. MENDOUSSE (P.), docteur es lettres, professeur au lycée de Digne. *Du Dressage à l'Education. 1910. à l'Université de Leipzig. des OSTWALD (\V.), professeur Esquisse d'une philosophie 191). sciences. Traduit par M. DOUOLLE, agrégé de philosophie, PAH1SOT (E.) et MARTIN (E.), professeurs de philosophie. Les Postulats de la Pédagogie. 1911. Préface de G. CO.MPAYHÉ, de l'Institut (Récompensé par l'Institut). * La 1910. PAULHAN (FH.), Corresp. de l'Institut. Logique de la contradiction. La Philosophie de Léonard do Vinci. 1910. PÉLADAN. 1910. PHILIPPE des anormaux. (Dr J.) et PAUL-BONCOUR (D' G.). * L'Éducation * La Curiosité. Etude depsych. appliquée. 1910. (Récompensépar QUEYRAT(Fi\). l'Institut.) ROBERTY Les de la raison l'univers. 1915. elles lois de (E. de). concepts ROGUES DE FURSAC (J.). * L'Avarice. Essai de psychologie morbide. 1911. * SCUOPENHAUER. Philosophie et science de la nature. 1911. (Parcrga et Patalipomena.) — Fragments sur l'histoire de la philosophie. id. Trad. A. DICTRICH. 1915. — Essai sur les apparitions id. et opuscules divers. Trad. A. DIETÏUCH. 1915. 1910. vitallste. SECOND (J.), docteur es lettres. "Cournot et la psychologie 1910. SE1LL1ÈKN à la philosophie de l'impérialisme. (E.). Introduction eu science SIMIAND docteur en droit. La Méthode positive (F.), agtéfré de philosophie, 1912. économique. morale. 1912. SOI.LIER (P.). * Morale et moralité. Essai sur l'intuition 1911. des mathématiques. WINTElt (M.). * La Méthode dans la philosophie La ALAUX(V.1. * ALl.lKR (H'.). AltltÉAT (L.). * — * Mémoire et — Les Croyances : Précédemment publiés de Victor Cousin. Philosophie La Philosophie d'Ernest Renan. 2e édit. 1903. La Morale dans le drame, l'épopée et lo roman. 3" édit. Imagination (Peintres, musiciens, poètes, orateurs). 2e édit. de demain. 1S9S. BIBLIOTHEQUE DE VOLUMES PHILOSOPHIE IN-16 CONTEMPORAINE A 2 FR. 50 ARRÉAT 1900. (L.). Dix Ans de philosophie. — Le Sentiment religieux en France. 1903. — Art et psychologie individuelle. 1906. AS LAN (G.), docteur es lettres. L'Expérience et l'invention en morale. 190S. AVEBURY Trad. A. Mosou. (V. p. i.) (Lord) (Sir JOHN LUBBOCK). Paix et bonheur. BALLET et les (G.), professeur à !a Faculté de médecine de Paris. Le Langage intérieur diverses formes de l'aphasie. 2e édit. 2° édit. 1905. BAYET (A.). La Morale scientifique. * Antécédents de l'Institut. de l'hégélianisme dans la philosophie BEAUS3IRE, française. * BERGSON (H.), de l'Institut, Le Rire. Essai sur la signiprofesseur au Collège de France. fication du comique. 9* édit. 1912. du laboratoire La B1NET (A.), directeur de psychologie de la Sorbonue. physiologique 5* édit. 1911. Psychologie du raisonnement, expériences pm- l'hypnotisme. BLONDEL (H.). Les Approximations de la vérité. 1900. * Psychologie BOS (G.), docteur eu philosophie. de la croyance. 2° édit. 1905. — * Pessimisme, Péminisme, Moralisme. 1907. 2° édit. 1903. BOUCHER (M.). L'Hyperespace, le temps, la matière et l'énergie. 3' édit. BOUGLÉ (C), chargé de cours à la Sorbonne. Les Sciences sociales en Allemagne. revue, 1912. — * Qu'est-ce que la Sociologie? 2° édit. 1910. BOUUDEAU de la pensée contemporaine. 6' édit. 1910. (J.). Les Maîtres — Socialistes et sociologues. 2e édit. 1907. — Pragmatisme et modernisme. 1909. * De la Contingence des lois de la nature. G« édit. 1903. de l'Institut. BOUTROUX, * Introduction à la BRUNSCHV1CG (L.), docteur es lettres, professeur au Lycée Henri IV. 3e édit. 1911. vie de l'esprit. — * L'idéalisme 1903. contemporain. du protestantisme COIGNET (p.). L'Évolution français au XIXe siècle. 1907. * L'Adolescence. et de pédagogie. 2e éd. COMPAYRK (G.), de l'Institut. Étude de psychologie COSTE (Ad.). Dieu et l'âme. 2e édit. précédée d'une préface par H. WOHMS. 1903. CRAMAUSSKL l'enfant. 1909.2eéd. (Ed.), docteur es lettres..*LepremierÉveilintellectuelde CRESSON (A.), prof, au lycée St-Louis. La Morale de Kant. 2a édit. (Couronné par l'Institut.) — Le Malaise de la pensée philosophique. 1905. * Les Bases de la philosophie naturaliste. 1907. BANVILLE de l'amour. 5e édit. 1910. (Gaston). Psychologie dans l'Opéra français (Auber, DAUR1AC (L.). La Psychologie Rossini, Meyerbeer). * à l'Univ. de Montpellier. de la DELVOLVE (J.), professeur-adjoint L'Organisation 1900. conscience morale. Esquisse d'un art moral positif. --* Rationalisme d'une morale laïque. et tradition. Recherche des conditions d'efficacité 2e édit. revue. 1911. 1909. DROMARD (G.). Les Mensonges de la Vie intérieure. 1S96. et la pensée symbolique. DUGAS, docteur es lettres. * Le Psittaclsme — La Timidité. 5e édit. augmentée, 1910. — Psychologie du rire. 2° édit. 1910. — L'Absolu. 190i. et DUGU1T (L.), prof, à la Faculté de droit de Bordeaux. Le Droit social, le droit individuel la transformation de l'État. 2° édition, 1911. DUMAS (G.), professeur adjoint à la Sorbonne. * Le Sourire, avec 19 figures. 190(3. de l'Espace. DUNAN , docteur es lettres. La Théorie psychologique docteur es lettres. Les Causes sociales de la Folle. 1900. DUPRAT (G.-L.), — Le Mensonge. 2° édit. revue. 1909. Etude pnychologique. à la Sorbonne. * Les Règles de la méthode sociologique. DURKHEIM (Emile), professeur 6» édit. 1912. EiCHTHAL Pages sociales. 1909. (E. D), de l'Institut. et le spiritualisme. 3» édit. 1911. 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Le Beau et son histoire. GELEY (Dr G.). * L'être subconscient. &" édit. 1911. 01 KOI) (J.), agrégé de philosophie. * Démocratie, patrie, humanité. 1909. 2" éd. 1907. OOBLOT (E.), professeur h l'Université de Lyon. Justico et liberté. GODFEUNAUX (G.), docteur es lettres. Le Sentiment et la Pensée. 2e éd. 190i). VOLUMES IN 16 A 2 FR. 50 à la Faculté de Médecine do Montpellier. Les Limites de la bioGRASSET (i.), professeur logie. 6e édit. 1909. Préface de Paul BOORGET. de l'Académie française. à nouv. de Les Lois 4e édit. revue. 1903. l'Univ. Bruxelles. GREEF (de), pref. sociologiques. *La Genèse de l'idée de temps. 2e édit. 1002. GUYAU. '7e édit. 1908. de l'avenir. HARTMANN (E. de). La Religion — Le Darwinisme, ce qu'il y a de vrai et de faux dans celle doctrine. 9' édit. * Classification SPENCER. des sciences. 9° édit. 1909. HERBERT — L'Individu contre l'État. 8e édit. IO0S. Problèmes et de Morale. 1897. HERCKENRATil d'Esthétique (C.-R.-C). et le rythme dans les mouvements JAELL artistiques. (Mme> L'Intelligence JAMES (\V.). La Théorie de l'émotion, préface de G. DUMAS. 3e édit. 1910. * La Philosophie de Lamennais. JANET (Paul), de l'Institut. lissai du point JANKELKV1TCH et Société, d'une de eue {D'). *.Nature application 1900. aux phénomènes sociaux. finu'iste do la morale. 1909. JOUSSA1N (A.). Le Fondement psychologique C" édit. 1911. Du fondement de l'induction. LACHEMER (J.), do l'Institut. — * Études sur le syllogisme, suivies de l'observation de Platner et d'une note sur le « Philèbe ». 1907. Préface do A. NAQUKT. 3° éd. 1911. LAISANT L'Éducation fondée sur la science. (C). 1S9S. LAMPÉR1ÈRE Rôle social de la femme, son éducation. (Mme A.). *Ie os lettres. La Responsabilité LANDRY pénale. 1902. (A.), docteur * Les Émotions, à l'Université dtî Copenhague. étude psycho-physioloLANGE, professeur gique, traduit par G. Dumas. 4e édit. 1911. de Toulouse. La Justice par l'État. 1893. 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Trad. J. MAXWELL. 2e édit. 1909. LUBBOCK 2 volumes. 11° édit. 1909. (Sir John). * Le Bonheur de vivre. — * L'Emploi de la vie. S* éd. 1911. LYON (Georges), recteur de l'Académie do Lille. * La Philosophie de Hobbes. MARGUERY 2° é.J.;t. 1905. (E.). L'OEuvre d'art et l'évolution. MAUXION de Poitiers. * L'Éducation Herbart. (M.), prof, à l'Univ. par l'instruction. — * Essai snr les éléments et l'évolution de la moralité. 190i. * Le Rationnel. à la Sorbonne. M1LHAUD 1898. (G.), professeur — * Essai sur les conditions et les limites de la Certitude 3e édit. 1912. logique. * La Peur. Étude de Turin. MOSSO, prof, à l'Univ. psycho-physiologique (avec figures). 4e édit. revue. 1908. — * La Fatigue Intellectuelle et physique. Trad. Langlois. 0e édit. 1908. * Les Maladies MUR1S1ER du sentiment 3e édit. 1909. (E.). religieux^ NAY1LLE do Genève. Nouvelle Classilication des sciences. 2" édit. 1901. (A.), prof, à l'Univ. NORDAU Trad. Diclrich. 7e édit. 1911. (Max). Paradoxes psychologiques. — Paradoxes sociologiques. Trad. Dietiïch. 0e édit. 1910. — * Psycho-physiologie du Génie et du Talent. Trad. Dictrieh. 5e édit. 1911 NOV1COW de la Race blanche. -2e edit. 1903. (J.); L'Avenir docteur es lettres, professeur à l'Uimersité nouvelle de Bruxelles. OSS1P-LOUR1É, Pensées de Tolstoï. 3° édit. 1910. — * Nouvelles Pensées de Tolstoï. 1903. — * La Philosophie de Tolstoï. 38 édit. 1908. — * La Philosophie sociale daus le théâtre d'Ibsen. 2e édit. 1910. — Le Bonheur et l'Intelligence. 190 i. — Croyance religieuse et croyance intellectuelle. 1903. l'ALANTE C édit. 1912. Précis de sociologie. (G.), agréée de philosophie. — * La Sensibilité Individualiste. 1909. PAROD1 (D.), professeur au lycée Michelct. Le Problème moral et la pensée contemporaine» 1909. PAULHAN de l'Institut. Les Phénomènes aifeclifs et les lois de leur (Fr.), correspondant 3e éd. 1912. apparition. — * 2° édit. 1911. de l'invention. Psychologie — * Analystes et esprits synthétiques. 1903. — * La Fonction de la mémoire et le souvenir affectif. 190i. — La Morale de 1 ironie. 1909. * L'Image PHILIPPE (J.). mentale, avec û-. 19^3. VOLUMES IN-16 A 2 PHILIPPE mentales chez les écoliers. (Dr G.)- Les Anomalies (Dr J.) et PAUL-BONCOUR 2e éd. 1907. (Ouvrage couronné pir l'Institut.) * La Philosophie de Ch. Secrétan. 1S9S. P1LLON (F.), lauréat de l'Institut. PIOGEli Le Monde physique, essai de conception 1893. expérimentale. (Dr Julien). conseiller h la Cour d'appel de Paris. L'Éducation et le suicide des enfants. PROAL (Louis), et sociologique. 1907. i_.tude psychologique * L'Imagination et ses variétés chez l'enfant. 4* édition. 190S. QUEYRAT, prof, de l'Univ. — * L'Abstraction, son rôle dans l'éducation intellectuelle. 2e édit. revue. 1907. — * Les Caractères i' éd. 1911. et l'éducation morale, — *La Logique chez l'enfant et sa culture4e édition, revue. 1911. — *Les Jeux des enfants. 3e édit. 1911. (Les cinq volumes ci-dessus ont été récompensés par l'Institut.) RAGEOT Les Savants et la philosophie. 1907. (G.), agrégé de philosophie. do Lyon. Logique évolutionniste. REGNAUD 1897. (P.), professeur à l'Université — Comment naissent les mythes. 1S97. RENARD G« éd. 1907. (Georges), prof, au Collège de France. Le Régime socialiste. du Dogme de la Divinité de Jésus-Christ. 4e édit. 1907. RÉVILLE (A.). Histoire REY (A.), chargé de cours à l'Université de Dijon. * L'Energétique et le Mécanisme. 1907. R1BOT (Th.), de l'Institut, professeur honoraire au Collège de France, directeur delà Jleuue La Philosophie de Schopeuhauer. 12e édition. philosophique. — * Les Maladies de la mémoire. 22e édit. 1911. ^- * Les Maladies de la volonté. 27= édit. 1912. — * Les Maladies 15e édit. 1911. de la personnalité— * La Psychologiî de l'attention. 11e édit. 1910. — Problèmes de psychologie 1909. affective. * Socialisme RICHARD et Science sociale. 3' édit. (G.), professeur à l'Univ. de Bordeaux. R1CHEÏ générale. 9e édit. 1912. (Ch.), prof, à l'Univ. de Paris. Essai de psychologie KOBERTY Essai sur quelques théories pessimiste? de la connais(E. de). L'Agnosticisme. sance. 3' édit. 1893. — La Recherche de l'Unité. 1893. — Le Psychisme social., 1S9G. — Les Fondements de l'Éthique. 1S98. — Constitution de l'Éthique. 1901. — Frédéric 3' édit. 1903. Nietzsche. ROEHR1CH (E.). * L'attention et volontaire. Son fonctionnement, ses lois, son spontanée 1907. emploi dans la vie pratique. (Récompense par l'Institut.) ROGUES DE FURSAC (J.). On Mouvement Le re'eeil religieux au mystique contemporain. Pays de Galles (1904-1903). 1907. ROISEL. De la Substance. — L'Idée spiritualiste. 2° édit. 1901. ROUSSEL-DESPiEURES. L'Idéal esthétique. de la Beauté. 1901 Philosophie de Schopeuhauer. 1908. RZEWUSKl (S.). L'Optimisme * Le Fondement SCUOPEXI1AUEU. de la morale. Trad. par A. Burdeau. 10« édit. — * Le Libre Arbitre. Trad. par M. Salomon Reinach, de l'Institut. 11e édit. 1909. — Pensées et Fragments, avec hitr. par M. J. Bourdeau. 25e édit. 1911. — * Écrivains 2e édit. 1903. (Parerga et Style. Traduct. Dietrich. et Paralipomena). — * Sur la Religion. Traduct. 2' édit. 1908. Dietricb. id. — * Philosophie et Philosophes. Trad. Dietrich, 1907. id. * — Traduct. Dietrich. 1908. id. Ethique, droit et politique. — Métaphysique et esthétique. Traduct. Dieliich. 1903. id. aven fig. 1903. SOLLlER(l)'' P.). Les Phénomènes d'auloscopie, — * Essai critique et théorique sur l'Association eu psychologie. 1907. de Nancy. * La Rêverie esthétique. SOUIUAU 1900. (P.), professeur à l'Université STUART M1LL. * Auguste Comte et la Philosophie Se édit. 1907. positive. — * L'Utilitarisme. T- édit. 1911. — Correspondance -— inédite avec Gust. d'Eichthal (IS2S-lSi2) (18ûi-1871). * .SULLY PHUDHOMMK, de l'Académie du libre arbitre suivie de française. Psychologie des idées les plus générales et des idées les plus abstraites. 2e éd. Définitions fond-imentalcs — et Cl). RICIIET. Le Problème des causes finales. 4"- édit. 1907. SWIFT. L'Éternel Conflit. 1907. TANON du Droit et la Conscience sociale. 3" édit. revue, 1911. (L.). * L'Évolution de l'Institut. La Criminalité 7r édit. 1910. TARDE, comparée. * — Les Transformations du Droit. 7,; édit. 1912. — * Les Lois sociales. 0' édit. 1910. 'FAUSSAT 190S. (J.). Le Monisme et l'Animisme. * Éducation THAMIN et Positivisme. 3* édit. 1910. (R.), îcolei-.f de l'Acad. de Bordeaux. * TllûM AS(P. Félix), «octciif es lettre*. La Suggestion, son rôle dans l'éducation. 4« édit. 1907 — * Morale et Éducation, 3* édit. 1911. \VUNDT. et Suggestion. Étude crîtiTic. Trad. Keller. 5« édit. 1910. Hypnotisme ZELLKB. Christian Baur et l'École de Tubitigue. Trad. Ritter. ZIEGLEIt. La Question sociale est une Ouestion morale. Trad. Palaate. 4< édit. 1911, BIBLIOTHEQUE DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE VOLUMES à .3 fr. 75, 5 fr., Ouvrages 7 fr. parus IN-8, 50, en BROCHÉS 10 fr., 1910, 12 fr. 1911 et 50 et 1912 15 fr. : Essai d'esthétique *La Poétique de Schiller. BASCH (V.), chargé de cours à la Sorbonne. 2,; édition revue. 1011 7 f r. 50 littéraire. de la Jtcvve de synthèse historique. BERR (H.), directeur La Synthèse en histoire. Essai et théorique. 1911 5 fr. critique membre de l'Académie de Belgique. On Romantisme utilitaire. Etude 15ERTI1EL0T(R.), Le pragmatisme sur le mouvement chez Nietzsche et chez Poincaré. praqmaliste. 7 fr. 50 1911 '. BROCHARD Études de philosophie ancienne et de philosophie moderne. (V.). de l'Institut. et précédées d'une introduction, Recueillies par V. DELBOS, de l'Institut, professeur à la 1012 Sorbonne. 10 fr. a:; tribunal civil de Bordeaux. BRUGE1LLES Le droit et la sociolo(R.), juge suppléant 3 J'r. 75 gie. 1910 au lycée Henri-lV. 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Burdeau. 3" édit 7 fr. 50 — * De l'Éducation et morale. 1 i* édit. 1912 5 fr. physique, intellectuelle — Justice. Trad. Castelot 7 fr. 50 .' v- Le Rôle moral de la bienfaisance. Trad. Caslelol et Martin SI-Léon 7 fr. 50 — La Morale des dillérents 7 fr. 50 peuples. Trad. Castelot et Martin St-Léon — Problèmes de morale et de Trad. H. de Vs.rigny 7 fr. 50 sociologie. — * Une Autobiographie. Trad/ et adaptation par 11. de Va"rigny... 10 fr. IIERMANT Théories de la logique contem(F.) et VAN DE WAELE principales (A.).*Lcs 1909 5 fr. poraine. (Ilécompensé par l'Institut.) * 1I1RTH (G.). 5 fr. Physiologie de l'Art. Trad. etiuttod. par L. AnnÉAT fondée sur l'expéHOFFDING, prof, à l'Univ. de Copenhague. Esquisse d'une psychologie rience. Trad. L. Poitevin. PrOf. de PIERRE JANKT. 4' édit. 1909 7 fr. 50 — * Histoire delà Philosophie moderne. Préf. de V. DELBOR. 2« éd. 1908. 2 vol. chai. 10 fr. — Philosophes 2« édit. revue . 190S. Trad. 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WERNER, docteur 7 fr. 50 1 vol. in-8 — La Morale d'Aristote, par M'ne JULES 3 fr. 50 FAVRE, née VELTEN, 1 vol. iu-18. — Éthique à Nicomaque. Livre II. Trad. de et I». D'HÉKOUVILLE et H. VERNE. Inlrod. 1 fr. S0 P. D'HÉROUVILLE, in-S. notes'de — La métaphysique. et Livre 1. Trad. commentaires par G. COLLE. 1912. 1 vol. 5 fr. gr. in-S *La Morale d'Épicure, ÉP1CUKE. par M. 7 fr. 50 GUYAU. 1 vol. ia-8, 5e édit .... Les Pensées de MarcMARC-AURÈLE. Aurèle. Trad. A.-P. LEMERCIER, doyen de l'Univ. do Caen. 1909. 1 vol. in-16. 3 fr. 50 des La Théorie PLATON. platonicienne Sciences, par ÉLIE HALÈVY. ln-S. 1S',K>.5fr. — OEuvres, traduction VICTOR COUSIN revue : J. BARTHÉLÉMY- SAINT-HILAIRE par — ou le Platonisme Socrate et Platon — de Socrate — Eulyphron Apologie Criton — Phédon. 1 v. in-S. 1S96. 7 fr. 50 — La définition de l'être et la nature des de Platon, idées dans le Sophiste par 4 fr. A. Difcs. 1 vol. in-8. 1909 * Philosophie de Socrate, SOCRATE. par 16 fr. 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Kan, declamatio. 1 vol. iu-8. avec lig. do Holbeiu. 6 fr, 75 La Philosophie de Gassendi, GASSENDI. 0 fr. par P.-F, THOMAS. 1 vol. in-S * OEuvres philosophiques, LEIBNIZ. pub. 20 fr. par P. JAXET. 2 vol. in-8 — * La logique de Leibniz, par L. COUTURAT. 1 vol. in-S 12 fr. — Opusc. et fragm. Inédits de Leibniz, par L. COUTURAT. 1 vol. in-8 25 fr. — * Leibniz et l'organisation de religieuse la Terre, d'après des documents inédits, ET MODERNE par JEAN BARUZI. 1 vol. in-8 {Couronné 10 fr. française.). par l'Académie — La Philosophie de Leibniz, par B. Rusde M. Ray, SELL, trad. préface par 1 vol. in-8. {Cour, M. Lévy-Bruhl. par 3 fr. 75 l'Acad. franc.) — Discours introde la métaphysique, duction et notes par H. LESTIENNE. 1 vol. 2 fr. in-S — Leibniz historien. et Essai sur l'activité de Leibniz, la méthode historique par L. DAVILLÊ, docteur es lettres. 1 vol. in-S 12 fr. 1909 *La Philosophie de MaMALEBRANCHE. lebrnnche, par OLLÉ-LAPRUKE, de l'Institut. 16 fr. 2 vol. in-S PASCAL. Le Septicisme de Pascal, parDnoz, à l'Université do Besançon. professeur 6 fr. 1 vol. in-8 ROSCHL1N. Roscelin philosophe et.théolola légende et d'après l'hisgien, d'après toire, sa place dans l'histoire générale et médiévales, par comparée des philosophics F. PICAVET, chargé de cours à la Sorbonne. 4 fr. 19li. 1 vol. gr. in-S.. ROUSSEAU par J. FABHE. 1912. (J.-J.), 2 fr. 1 vol. in-16 —* Du Contrat social, avec les versions primitives ; introduction par Edmond Dioyfus12 fr. Brisac. Grand in-8 Thésaurus phiSAINT-THOMAS-D'AQUIN. thomlsticae seu selecti textus losophie ex sancti Thomae aquinatis philosophici et secundum ordinem operibus deprompti in scholis hodie usurpatum dispositi, par eu théologie et en G. BULLIAT, docteur 6 fr.50 droit canon. 1 vol. gr. in-8 — L'Idée de l'État dans Saint Thomas —d'Aquin, par J. ZEILLER. 1 v. in-S. 3 fr. 50 SPINOZA. Benedicti de Spinosa opéra, Edition J. VAN quotquot reperta sunt. VLOTEN et J.-P.-N. LAKD. 3 vol. in-18, 18 fr. cartonnés — Ethica ordine demonstrata, geometrico Land. édition J. Van Vloten et J.-P.-N. i fr. 30 1 vol. gr. in-8 — Sa Philosophie, par L. BRUNSCHVICG. à la Sorbonne. maître de conférences 3 fr. 75 2e édit. 1 vol. in-8 VOLTAIRE. Les Sciences au XVIIIe siècle. Voltaire physicien, par EM. SAIGEY. 1 vol. 5 fr. in-8..." ". PHILOSOPHIE Nouvelle OEuvres choisies. BERKELEY. théorie de la vision. Dialogues d'Hylas et Trad. par MM. Beaulavon de Philonoits. 5 fr. et Parodi. 1 vol. in-8 ... i......... — Le Journal de Berkeley. philosophique Dook). Etude et traduction [Commonplace par R. GOURO, docteur es lettres. 1 vol. : 4 fr. gr. in-8 GODWIN. William Godwin(1756-1836).Sa vie, La « Justice polises oeuvres principales. ligue », par R. GOURG, docteur es leUres1 vol. in-8 6 fr. de Hobbes, par JIOBBES. La Philosophie G. LYON, recteur de l'Académie de Lille, 2 fr.50 1 vol. in-16 PHILOSOPHIE BÉGUEL1N.Nicolas de Béguekn (1714-1789). de l'histoire des idées philosotragment dans la seconde phiques en Allemagne 1 du xvm moitié siècle, par P. DUMONT. 1 vol. gr. in-S 4 fr. FEUERBACH. Sa Philosophie, par A. LÊVY, 10 fr. prof, à l'Univ. de Nancy. 1 vol. in-S. li fr. HEGEL. * Logique. 2 vo'l. in-8 — *PhilosophiedelaNature.3v. 25 fr. iu-8. — * Philosophie 2 vol. de l'Esprit. in-S IS fr. — * Philosophie de la Religion. 2 vol. 20 fr. — La Poétique. 2 vol. in-S 12 fr. — Esthétique. 2 vol. in-S 16 fr. — Antécédents de l'Hégèlianisme dans la philosophie française, par E. BEAUSSIHE. 1 vol. in-lS 2 fr. 50 — Introduction à la Philosophie de Hegel, 6 fr. 50 par VKRA. 1 vol. in-8 — * La Logique de Hegel, par Eug. NOËL. 1 vol. in-8 3 fr. — Sa Vie et ses OEuvres, par P. ROQUES. prof, agrégé au lycée de Chartres. 1912. 1 vol. in-S, 6 fr. * HERBART. OEuvres pédagoPrincipales 7 fr. 50 giques. Trad. Pinloche. In-8..., — La Métaphysique de Herbart et la critique de Kant, par M. MAUxtON, prof. à l'Univ, de Poitiers. 1 vol. in-S. 7 fr. 50 — L'Éducation et Herbart, par l'Instruction DAM1RON. Mémoires à l'Hispour servir toire de la Philosophie au XVIII" siècle. 3 vol.. in-lS 15 fr. DELVAILLE Essai (J.), docteur es lettres. sur l'histoire de l'idée de progrès jusqu'à 1011.1 vol. iu-S. 12 fr. lalinduXVIH*siècle. * L'Imitation FABRE de Jésus(JOSEPH). Christ. Trad. nouvelle avec préface. 1 vol. in-S. 1907 7 fr. — *La Pensée moderne. De Luther à Leibniz. 1 vol. in-8. 1908 S fr. — Les Pères de la Révolution. De Bayle à 1 vol. in-8. 1909 Condorcet. 10 fr. FIGARD (L.), docteur es lettres. Un Médecin La au XVI' siècle. philosophe psyde Jean 1 Kernel. vol. in-8. chologie 7 fr. 50 1903 de cours à la SorPICAVET, chargé bonne. Esquisse d'une histoire générale et comparée médiédes philosophies In-8. 2e éd. 1907 7 fr. 50 vales. delà WULF(M. DE). Histoire philosophie 2e éd. 1 vol. in-S médiévale. 10 fr. — Introduction à la néoPhilosophie 1904.1 vol. gr. in-8 5 fr. scolastique. ANGLAISE HUME OEuvres philosophiques (David). choisies. Trad. par M. DAVID, agr. de Préface de L. LÉVY-BRUHL, prof. philos. à la Sorbonne. I. Bssai sur l'entendement humain. sur la religion Dialogues naturelle. 1912. 1 vol. in-8 .'. 5 fr. - II. Traité de la nature humaine. De Ventendement.l vol. in-8. 1912 6 fr. LOCKE. *La Philosophie générale de John Locke, par II. OLLION, docteur es lettres. 1909. 1 vol. in-S 7 fr. 50 NEWTON. La Philosophie de Newton, par L. BLOCH 1908. 1 vol. in-8 10 fr. * Philosophie DUGALD-STEW'ART. de humain. 3 vol. in-12 9 fr. l'esprit LYON (G.), recteur de l'Académie de Lille. * L'Idéalisme en Angleterre au XVIII' siècle. 1 vol. in-8 7 fr. 50 ALLEMANDE 2 fr. 50 par le même. 2« éd. 1 v. in-16.1906. JACOBI. Sa Philosophie, par L. LÉVY-BRUHL. 1 vol. in-S 5 fr. KANT. de la Raison pratique, Critique trad., introd. et notes, par M. Picavet, 3e édit. i vol. in-S C fr. — * Critique de la Raison pure, traduction 2° éd., par MM. l'acaudet Tremesavgues. in-S 12 fr. — * Mélanges de Logique, traduction Tissot, i vol. in-S 6 fr. — * Essai sur de Kant, par l'Esthétique V. BASCH. 1 vol. in-S 10 fr. — Sa Morale, par A. CRESSON. 2e édit. 1 vol. in-16 2 fr. 50 — Sa Philosophie pratique, par V. DELBOS, membre de l'Institut. 1 vol. in-S. 12 fr. 50 — L'Idée ou du Kantisme, Critique par C. PIAT. 2e édit. 1 vol. in-S 6 fr. KANT et F1CJITE et le Problème de l'Éducation, par Paul DUPROIX, 1 vol. in-S. 1896 5 fr. * Martin Knulzen. KNUTZEN. La Critique de l'Harmonie préétablie, par VAN BIÉMA, docteur es lettres. 190S. 1 vol. in-S. 3 fr. SCHELL1NG. Bruno, ou du Principe divin. 1 vol.iu-S 3fr. 50 SCHILLER. Sa Poétique, par V. BASCH, 2» édit. chargé de cours à la Sorbonne. revue'. 1911. 1 vol. in-8 7 fr. 50 reliSCHLE1ERMACHER. Sa philosophie gieuse, par E. CRAMAUSSEL, doct. es lettres, 5 fr. de phil. 1 vol. in-8. 1909... agrégé ' Monde comme SCHOPENHAUER (A.). Le Trad. Volonté et comme Représentation. 3 volumes in-S. 5* édit. par A. Burdeau, 7 fr, 50 volume Chaque — Essai et Trad. Arbitre. sur le Libre il* édition. introd. Reinach, par Salomon 2 fr. 50 i vol. in-16 — Le rondement Trad. de la Morale. par 2 fr. 50 A. Burdeau. 10e édit. 1 vol. in-16. — Pensées Vie et Correset Fragments. — — Les Douleurs du Monde. pondance. — L'Art — La Mort. et la L'Amour. 23' édiTraduit Morale. par J. Bourdeau, 2 fr. 50 1 vol. in-16 .• tion. et Parerga — Aphorismes Traduit par in-8 sur SCHOPKNIIAUEK. Sagesse M. Cantacuzène. dans la 9e édit. — de Schopenhauer, La Philosophie par Th. HIBOT, 12= éd. 1 vol. in-16. 2 fr. 50 — L'Optimisme de Schopenhauer. Etude sur S. RZEWUSKI. 1 toi. Schopenhauer, par 2 fr. 50 in-16 STRAUSS Sa vie et son (David-Frédéric). oeuvre, par A. LÉVY, prof, à l'Université 1 vol. in-S. 1910 5 fr. de Nancy. Vie. 1 vol. 5 fr. DELACROIX à la (H.), maître de conférences Sorbonne. Essai sur le Mysticisme spéau culatif en XIVe siècle. Allemagne 1 vol. in-S. 1900 5 fr. allemande au XIXe siècle Philosophie (La), Cil. ANBLER, V. BASCH, J. BÉNpar MM. RUBI, C. BOUCLÉ, V. DELBOS, G. DWELS- — Ecrivains introd. et notes et Style. Trad., t vol. in-16, 2<éd. 2 fr. 50 par A. Dietrich. — Sur la Religion. et notes de Trad.,inlrod. 1 vci. in-16, 2« édit-. 2 fr. 50 A. Dietrich. — Philosophie introd. et Philosophes. Trad., 2 fr. 50 1 v. in-16. etnotes par A. Dietrich. — introd. Droit et Politique. Trad., Ethique, 2 fr. 50 1 v. in-16. etnotes par A. Dietrich. — Métaphysique et Esthétique. introd. Trad., 2 fr. 50 I v. in-16. el notes par A. Dietrich. LES de philosophie, Agrégé docteur B. HAUWERS, 1912. 1 vol. GROETHUYSEN, H. NORERO. in-S 5 fr. VAN BIEMA (E.), docteur de philosophie. *L'Espace LeibnizetchezKant.iOOS.i es lettres, agrégé chez etleTemps vol. in-S. 6 fr. PHILOSOPHES GRANDS Publiés et Parerga Paralipomena.) — Philosophie et science de la nature. Trad., 1 v. et notes introd. par A. DjETmcH. 2 fr. 50 in-16 — Fragments sur l'Histoire de la Philosointrod. el notes, Trad. phie. par A. DIE2 fr. 50 1 vol. in-16 trich. — Essai sur les apparitions et opuscules introd. et notes, divers. Trad., par in-16 2 fr. 50 A. DIETRICH. 1 vol. Paralipomena. la des (Suite sous la direction es lettres, de professeur C. PIAT M. à l'Institut catholique de Paris. Liste des volumes ordre par d'apparition. * Kant, 2"- éd. in-8. (Cour, par l'Instit.) 7 par M. RUYSSEN, prof, à l'Uni v. de Bordeaux. * . Socrate, par C. PIAT. 1 vol. in-8 * Avicenne, 1 vol. in-8 par le baron CARRA DE VAUX. * Saint Augustin, MARTIN. 2e édition. 1 vol. in-S 7 par Jules • * Malebranche, 1 vol. in-8 JOLY, de l'Institut. par Henri * Pascal, 1 vol. in-8 par A. HATZFELD. * Saint Anselme, par le Cw DOMET DE VORGES. 1 vol. in-S COUCUOUD. 1 vol. in-8. par l'Académie Spinoza, par P.-L. (Couronné française.) Aristote, par C. PIAT. 1 vol. in-S CARRA DE VAUX. 1 vol. in-8. (Couronnépar l'Académie Gazali, par le baron française.) * Maine Marius 1 vol. in-8. 7 de Biran, COUAILHAC. par (Récompensé par l'Institut.) * Platon, 7 .' par C. PIAT. 1 vol. in-S à l'Université de Bordeaux. 1 vol. in-8 Montaigne, par F. STROWSKI, professeur 1 vol. in-S MARTIN. Philon, par Jules docteur es lettres. 1 vol. in-S 7 Rosminl, par J. PALHORIÈS, A. D. SERTILLANGES, 2«édil.-2 vol. m-S(Cour.parVInslit.). *SaintThomasd'Aquin,par à l'Université de Clermont-Ferrand. 1 vol. in-8. *Epicure, par E. JOYAU, professeur de Bordeaux, in-8. (Ilêcomp. BRÉHIEU, prof. àl'Univ. Chrysippe,parE. par VInstitut.),. * Schopenhauer, 7 Tu. RUYSSEN. 1 vol. in-S par rabbin de l'union libérale 1 vol. in-S. israélile. Maïmonide, par L.-G. LÉVY, doct. es lettres, 1 vol. in-8... Schelling. par K. BRÉHIER. LES Études Chaque MAITRES d'Histoire in-8 volume Collection DE LA et. d'Esthétique, sous la direction publiées écu de 250 pages environ honorée d'une du Ministère souscription fr. 50 5 fr. 5 fr. fr. 50 5 fr. 5 fr. 5 fr. 5 fr, 5 fr. 5 fr. fr. 50 fr. 50 6 fr. 5 fr. fr. 50 12 fr. 5 fr. 5 fr. fr. 50 5 fr. 6 f r. MUSIQUE" d* M. JEAN des CHANTAV0INE 3 fr. Beaux-Arts. 60 : de • paraître * J.-J. I Haendel, par ROMAIN ROLLAND (S" édit.) L'Art Liszt, par Jean CHANTAVOINE (ÏC édit.). Lully, | Précédetnme mt : parus * *J.-S. TIERSOT. Gluck, Bach, par ANDRÉ PIRRO (S' édit.). par JULIEN * César Franck, Wagner, par HENRI LICHTENDERGER (4e édit.). par VINCENT D'INDY (<">'édit.). * Trouvères et PIERRE Palestrina, Troubadours, par MICHEL BRENET (3' édit.). par AUBRY Beethoven, (Se édit.). par JEAN CHANTAVOINE^CVM.I, * * BRENET (S"- édit.). Haydn, par MICHEL Mendelssohn, par C BELLAIGUE (S' édit.), * * WILLIAM Louis JLALOY RITTER. Rameau, Smetana, par par (2e édit.). * CALVOCORESSI (£« éd.) Gounod, parC. BELLAIOUE(?C édit.). *Mousaorgsky,p.M.-D. Viennent TIERSOT. Rousseau, par JULIEN grégorien, par AMÉDÉE G ASTOUÉ (S'éd.). par LIONEL DE LA LAURENCIE. GENERALE BIBLIOTHEQUE DES SOCIALES SCIENCES Secret, de la Rédaction volume Chaque : DICK ia-8 de 300 fesseur 3. au L'Idéalisme * Ouvriers sité point social, du temps passé 3° édit. Dijon. de 5. 6. * Les 7. * Questions S. Le Enquêtes, du pouvoir, de FOURNIÈHE, du Socialisme sans à la 12. * La 14. de Contrat * Essai X. * L'Exode 17. * L'Éducation P. *La de la 10. *La Concurrence 'M. * L'Individualisme sociale revue. Max la sociales A. * * par MM. WEISS, H. GIDE, * Essais 2S. *Le le Surpeuplement de Paris, cipal * L'Individu, » Le? Trusts taire. La IL {Récompensé BUREAU, F. professeur BUISSON, GIDE, Ch. SEIGNOBOS, de LANESSAN, de cours à la à la député. Sorbonne. Sorbonne. Fr. LA M. PASSY, Ch. FONTAINE, J. APPELL, MILLERAND, habitations do Ch. GIDE, H. MONOD, BUDIN, Léon sénateur. Bourgeois, Ch. A. RICHET, G. LYON. d'EsTouRNELLEs BELOT, DARLU, M. L. BRUNSCHVICO. A. BOITBL, CROISET, A, BERNES, DEVINÂT, SEIGNOBOS. PUECU, E. l'alcool, par â bon marché, P.. ALLIER, A. LEROY-BEAT;- VANDERVELDE. par H. TUROT, conseiller muni- BELLAMY. l'Association et les MM. l'art, religion, et les et par A. P. siècle, par MM. H. LIGHTENBERGER, Th. MEINACH, par MM. de VAUX, H. DREYFUS. Sociétés, baron CARRA socialistes. ALLIER, HOUERTY, et Religions 2/. 30. LANDRY, au XIX« morale et Démooratie, Enseignement G. LANSON, Cli.-V. LANGLOIS, Lttu, 23. la philosophie MM. la l'Enseignement pacifiste, E, BOURGEOIS, A. DE CONSTANT, sur pro- Pasteur. CROISET, chargé BERNÉS, 2e édit. J.-L. par BOUGLÉ, solidarité, par BROUARDEL. Préface SIEGFRIED, A. Max l'Institut.) par de M. SEIGNOBOS, par le MÊME. V. BASCH, professeur par C. par P. par VANDERVELDE. sociétés, sociaux, Stirner, science, E. DARLU; en Australie 2e édit. de l'Institut E. LAVISSE, 2" édit. des devoirs Charles par DARLU, HAUH, par MM. 2e édit. E. BOUTROUX. MM. par HADAMARD. et * Éludes CROISET, LÉVY-BRLHL, DARLU, BELOT. MALAFERT, directeur par l'Institut.) nooarum, par 2e édit. Fiibourg. de professionnels, champs, et les [Récompensé Applications PAULET, UOBIK, de l'Institut, et l'évolution devant *Les 2.3. La Paix aux anarchiste. Démocratie 2« édit. MM. par LV;ON BOURGEOIS, démocratie, G. LANSON, J. l'existence par Ilerum depuis l'encyclique de droit de l'Université solidarité, la de pour *ha A. BUISSON, G. SOREL. 2' édil. social des lyndicats de Paris. retour le (Couronne F. PARODI, rôle de droit et MALAPERT, Lutte Le FONTAINE, rural MOCH, DUCLAUX, philosophie LA LÉON, MAROUSSEM. BERNÉS, l'Université, E. par libre d'une P. DU BIOCHE, Ph. GIDEL, aux sciences sociales, appliquée 2e édit. travail. à la Faculté 26. 2« édit. de. i'Inslitut. KOCAFORT, historique à la Sorbonne. sociale, Le dans Méthode 13. + L'Hygiène 25. 2e éd. à l'Univer- professeur ouvrière et la Question Question agraire Albert de l'Université. MÉTIN, député, agrégé et Mendiants, STRAUSS, sénateur. par Paul Pauvres CLAIRIN, fesseur 24. HAUSF.FI, et Métiers. La par morale KORIZ, 22. II. par G. TARDE, BELOT, Faculté doctrine. sociale. 11. * L'Éducation 21. des Arts au Conservatoire siècles), par catholicisme professeur 10. * Assistance 18. droit. G. MM. par MALAVERT, et en Nouvelle-Zélande, ifi. de prof, par et théorie, Morale, Développement Le MM. par pratique TURMANN, 15. en xvi« et fr. sociale, par R. SALEILLES, proPréface de G. TARDE. 2» édit. Paris. Criminalité de l'Université (xve 6 F. BUISSON, MARCEL BRUNSCUVICG, BELOT, BERNES, le H. P. MAUMUS, CH. GIDE. M. KOVALEVSKY, DAURIAC, MALAPERT, DARLU, DELBET, de l'Institut. 2' éd. IJE HOBEHTY, G. SOREL, le Pasteur WAGNER. Préf. d'E. Boutroux, DELBOS, 9. de FOURNIÈKE, parEug. Sociales. D'APPARITION ORDRE docteur Hautes-Etudes des à l'anglaise....; cartonné Etude peine. de droit G. MOBIN, par * Les Transformations * Morale sociale, 4. la à la Faculté mise 2. de PAR de l'École général environ, pages LISTE 1. L'Individualisation Secret, MAY, et l'État, Syndicats par par 13. FOURRIÈRE. d« producteurs, Vlmtilul,) par J. CHASTIS, professeur su lycée Vol- 31. * Le Droit REAU, 32. * Morales 33. La Nation le Oe P. BUREAU, A. KKUFBR, de grève, par MM. Ch. GIDE. H. BARTHÉLÉMY, Cil. PICQUENARD, A.-E. SA vous, F. FAGNOT, E. VAN DERVELDE. C. PER- CARRA DE VAUX, F. CHALLAYE, et Religions, par R. ALLIER, G. BELOT, lo Baron A. PUECH. E. de FAYE, Ad. LODS, \V. MONOD, L. IJORÎZON, E. EHRHARDT, A.CROISET, 36. *La C. BAZAINE-HAYTER, G. DEMENY, CROISET, le Général A. BOUTROUX, Causes l'adolescence. es lettres. docteur DUPHAT, * dans Criminalité *La 35. MM. par E. BOURGUET, Cce POTEZ, F. RAUH. le 3i. armée, [Couronné d'un et remèdes par E. BOUGLÈ, G. LAXSON, social mal actuel, G.-L. par l'Institut.) le Dr ALBERT le'Dr MM. le Médecine et pédagogie, GILLET, MATHIEU, par P. MALAPERT, le Dr LUCIEN BUTTE, le Dr PIERRE HÈGMER, Dr 11. MÉRY, le Dr GRANJUX, le Dr NOBÉCOURT, L. BOUGIER. Préface d« Dr Louis le Dr L. DuFESTEL,le GUIKON, E. MOSNY, de l'Académie de Médecine. M.leDr Lutte contre le< crime, par DE LANESSAN, J.-L. député. Le passé, le présent, et le Congo, La Belgique l'avenir, par E. Ses conséquences. Ses causes. de la France. 38- * La Dépopulation chef des travaux la combattre, statistiques pur le Dr J. BERTIILON, VANDERVELDE. 37. (Couronné par * L'Enseignement du G. LAXSON'. PLASTKIG, La Mesures à prendra Ville de delà jour Paris. l'Institut.) 39. 40. BOURGEOIS, L. PINEAU, A français, CROISET, par H. BOURGIN, G. RUDI.EÏI, A. CH. MAQUET, J. PRETTRE, et de de l'Église Séparation l'État. Origines. P. CROUZET, YN'KIL. Bilan, Étapes. J. par M. LACAHS- DE NARFON. 1012. suivi de l'Etat actuel de l'enseignement du et monopole de l'enseignement, D. PARODI, TH. UKIXACK V. BASCH, E. BLUM, A. CROISET, G. LANSOX, latin, par MM. F. LÈVY-WOGUE et R. PICHON. 1912. et par MM. 41. Neutralité 49. La lutte scolaire en DESSOYE, E. CH. SCUMIDT, J. A. France au dix-neuvième siècle, C FOURNIÈRE, TCHERNOFF, L. CAD EN, BUISSON, ROGER LKVY, CH. SEIGNOBOS, de J. LETACONNOUX. 1912. R. LATREILLE, E. TOUTEY. LEBEY, Introduction MM. F. Rousseau, BALDENSPERGER, Jean-Jacques par G. DWELSHAUVERS, C BOUGLÈ, A. CAUEN, V. DELBOS, F. VIAL. Préface de G. LAKSON, professeur D. PARODI, 43. F. MM. par G. BEAULAVON, J. BENRUUI, G. GASTINEL, à la Sorbonne. 1). MORNET, 1912. BIBLIOTHEQUE DE PHILOLOGIE Liste ET DE LITTÉRATURE des volumes ordre par : d'apparition SCUMIDT, FAUCOXNEI. ANOLKR, sur), par MM. (Études 2 DRESCH. TIBAL, Mm TALAYRACH BALDE.NSPERGER, EHRHARD, 1906 BERGER, A. LÊVY. 1 vol. in-8. XAVIER SCHILLER * Les contes de (G.). 1 vol. grand in-8. et des notes. CHAUCER MEYEU M. (André). ANDLER. CH. Étude 1 vol. critique iu-3. 1909 PONCET FRANÇOIS (A.). Les in-S. 1910 BEP.GEH. 1 vol. (H.), professeur-adjoint années de libre formation, (F.), docteur à l'étude de lapoéùe DKLATTRE relations électives veilleux VULLIOD (A), 1912. l'oeuvre. BOETTCHER i vol. docteur 1 vol. è.s lettres, gr. in-8 Mra« (K.), in-8 docleurdo 4 fr. avec française d'Érasme - et Goethe. Préface de à l'Univ. de 1749-1794. 1 vol. es lettres, lyrique SPENLÉ, LICIITEK- une introduction de Luther. Préface de 4 fr. de M. 11. I.ICHTEN5 fr. Caroline Toulouse. gr. de agrégé sup., in-S.. de Gûnderode L'Évolution in-S (Cour, agrégé de (4780-1806), 10 fr. morale l'Acad. par prof.au lycée Oharlemagne en An ileterre au X VIIe siècle. élève de l'Ecole normale (P.). ancien 1912. 1 vol. chez E. T. A. Hoffmann. Sl'CllEU 1912. les afîinltés LOISEAU tion sur LÉON, H. D'KCKARUT, 12 lr. es lettres, d'allemand. agrégé (G.), docteur inédites. 1910. 1 vol. in-8 lettres B1ANQUIS avec des Les Traduction Canterbury. 1903 MODERNES Robert de franc.). Herrick. 1912. 1 vol. l'Univ. Goetlie. 15 fr. Les Contribuih-8. gr. 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KLOTZ, ministre * BUSSON FÈVRË Notre colonial, i vol. in-S avec (H.), (J.) et HAUSER empire (H.). 108 prrav, et cartes dans le texte : 5 fr. CAKLYLE Histoire de la Révolution La Bastille. La Constitution. (Th.). française. La Guillotine. de l'anglais. Trad. Nouvelle édition d'un précédée avertissement, par A. AULABD, à la Sorbonne. 1912. 3 vol. iu-16 10 fr. 50 prof, CONAKD docteur es lettres. et la Catalogne Tome l. La capti(P.), Napoléon (1808-1814). vité de Barcelone. iSOB-Janvier hors texte. (Février 1810.)' 1910. 1 vol. iu-8 avec 1 carte (Prix 10 fr. Peyrat, 1910) DRIAULT d'histoire. *Austerlitz. La fin du Saint-Ea>pire (E.), agrégé (1804-1806) (Napoléon et l'Europe, 7 fr. 11). 1912. 1 vol. in-8 * GUYOT es lettres, au lycée Charlemasne. Le Directoire et la paix de (K.). docteur prof, des traités de Baie à la deuxième coalition 1911. 1 vol. in-S. 15 fr. l'Europe (1795-1799). .'HUBERT *L'Etfort allemand. et la France au point de vue écono(L.), sénateur. 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In-8. 7 fr. 190i — Histoire du Mouvement syndical en France (1789-1910). 2» éd. 1 vol. in-16. 1911. 3 fr. 50 3 fr. 50 REINACU (Joseph), député., Pages républicaines. 1 vol. in-16 - * La Trance et l'Italie 1 vol. in-8 5 fr. devant l'Histoire. à l'étranger. Le Socialisme Autriche, Italie, Espagne, Angleterre, Hongrie, Allemagne, G. MM. J. G. GIDEL, KINZO-GORAÏ, ISAMBERT, Russie, Japon, Etals-Unis, par BARDOUX, G. LOUIS-JARAY, A. MARVAUD, DA MOTTA DE SAN MIGUEL, P. QUENTIN-BAUCHART, M.REdirecteur de l'École des VON, A. TARDIEU. Préface de A. LEROY-BEAULIEU, de l'Institut, 3 fr. 50 Sciences politiques, conclusion do J. BOUHDEAU. 1 vol. in-16. 1909. * L'Éducation SPULLER 1 vol. in-16. 1892 3 fr. 50 de la Démocratie. (E.). — L'Evolution 1 vol. in-12. 1893 3 fr. 50 et sociale de l'Eglise. politique * La Vie politique et dans les Deux Mondes. Publiée sous la direction de A. VIALLATE M. 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Chimie, par M. JOB,professeur — 7. Morphologie — 8. des Arts et Métiers. générale, par M. A. GIAUD, de l'Institut. Physiologie, par M. LE DANTEC, chargé de cours Ma Sorbonne. — 9. Sciences médicales, — 10. par M. PIERRE DELBET, professeur à la Faculté de médecine de Paris. Psychologie, — tl. Sciences sociales, par M. DURKHEIM, professeur par M. TH. UICOT, de l'Institut. — 12. Morale, à la Sorbonne. — 13. à la Sorbonne. par M. LÉVY-BRUHL, professeur 2» édition. 1 vol. in-16 3 fr. 50 Histoire, par M. G. MOKOD, de l'Institut. * De la Méthode dans les sciences : (2e série). — Astronomie, milieu du A VIIP siècle, par par EMILE BOREL. Avant-propos, jusqu'au directeur de TObservatoire B. BAILLAUD, de l'Institut, de Paris. — Chimie physique, par — à la Sorbonnt. JEAN PERRIN, professeur Géologie, par LÉON BERTRAND, professeur— à la Sorbonne. h par R. ZEILLER, de l'Institut, adjoint Paléobotanique, professeur l'Ecole des Mines. — Botanique, par Louis BLARINGHEM, chargé de cours à la Sorbonne. — Histoire — Archéologie, littéraire, par SALOMON HEINACH, de l'Institut. par GUSTAVE — à la Sorbonne. de la LANSON, professeur Statistique, par LUCIEN MARCB, directeur — statistique générale de la France. Linguistique, ' par A. MEILLET, professeur au Collège 1 vol. in-16 3 fr. 50 de France. 2e édition. THOMAS (P.-F.), professeur au lycée Hoche. 3» édition, lvol. in-16. (Couronné parents. LE DANTEC L'Éducation dans la Famille. par (F.), chargé du cours de biologie 1 vol. in-16. 3° édition sophie biologique. — La Crise du Transformisme. 2e édition. 1 vol. l'Institut.) générale à la Sorbonne. Les péchés des 3 fr. 50 Éléments in-16 à l'Université de Leipzig. L'Évolution de OSTWALD professeur (W), Tiaduit de l'allemand par K. PHILIPPI, licencié es sciences. 1 vol. in-16 — L'Énergie, traduit de l'allemand par E. PHILIPPI, 3e édition. 1 vol. in-16 de Philo3 fr. 50 3 fr. 50 l'Électrochimie. 3 fr. 50 3 fr. 50 Utile Bibliothèque — AGKICULTL'HE ET HYGIENE SCIENCES PHILOSOPHIE volumes Élégants C.OM M KHCIA KV 1NUUSTIHKL1.E — USUELLE PHYSIQUE TECHNOLOGIE MÉDECINE NATURELLES — ET DROIT de .in-Sf, ET — 192 pages ; chaque CHIMIE ET ÉCONOMIE POLITIQUE — GÉOGRAPHIE HISTOIRE ET LE SOCIALE COSMOGH volume APHIE broché, Derniers OO cent. volumes : parus ita1815 jusqu'au de l'Unité de l'Italie, Histoire cinquantenaire HPNSEGUY (F.). depuis lienne (1911). de Ceorges V(I910). l'avènement depuis {815 jusqu'à HEGNAKP (A.). Histoire de l'Angleterre, la Révolution de 1909. de l'Empire ottoman jusqu'à COLLAS KT DHIALLT. Histoire YVES GUYÛT. Les Préjugés économiques. de terre, avec gravures. KISENMENGER (0.). Les Tremblements Tonkin. 2e édition, CochincUine, Annam, FA QUE (L.). LTndo-Chine française. Cambodge, mise à jour jusqu'en 1910. AGRICULTURE PHYSIQUE Insectes nuis. Acloque. Berget. Viticulture. — Pratique des vins. — Les Vins de France. Larbalétrier. L'agriculture française, — Plantes d'apparlem. Petit. Economie rurale. Petite chimie Vaillant. de l'agriculteur. TECHNOLOGIE Bellet. Grands ports maritimes. Brothier.Hist.delaterre. Dufour. Dict, des falsif. et Génie Gastineau. science. Genevoix. Matières premières. — Procédés industriels. à Gossin. La machine vapeur. Mines de Maigne., France. Mayer.Les chem. de fer. - CHIMIE ENSEIGNEMENT Bouant. Hist. de l'eau. — Princ. faits de la chimie. noHuxley. Premières tions sur les sciences. Albert Lôvy, Hist. de l'air. Zurcher. L'atmosphère. SCIENCES NATURELLES H.Beauregard.Zoologie. Vie dans les Goupil). mers. TrembleEisenmenger. ments de terre. Geikie. Géologie. Gérardin. Botanique. Jouan.Lachasseetla pêche des anim. marins. Zaborowski. L'homme préhistorique. — Migrationsdesanim. — Les grands singes. — Les mondes disparus. Zurcherel Margollé. Télescope et microscope. ÉCONOMIE POLITIQUE ET SOCIALE et bonli. Coste.Richesse — Alcoolisme ou EparCruveilhier. gne. Hygiène. de Laumonier. Hygiène Guyot (Yves). Préjugés la cuisine. économiques. La tubercuJevons. Economie polit. Merklen. lose. L'assistance Larrivé. Monta. Les maladies publique. Le travail Leneveux. épidémiques. manuel. Sérieuxet Mathieu. L'alcool et l'alcoolisme. LibreMongredien. Turck. Médecine popuéchange en Angleterre. laire. Paul-Louis. Lois ouvr. HYGIÈNE - MÉDECINE HISTOIRE Publiée sous volume la direction in-S, Collier. Les beaux-arts, Le patriotisme Jourdy. à l'école, G.Meunier. Hist.dol'art. — 11ïsi. de la littérature française. Picliat. L'art et les artist. H. Spencer. Del'éducat. - PHILOSOPHIE HISTOIRE Antiquité. Combes. La Grèce. Creïghton.Hisloirerom, Mahaffy.L'ant.grecque. Ott. L'Asie et l'Egypte. France. Bastide. La Réforme. Bère.L'armée française. Bûchez. Mérovingiens. — Carlovingiens. La Révolution Garuot. française. 2 vol. de G. RENARD, avec publiée DROIT La vie éterEnfantin. nelle. Darwinisme. Ferrière. Jourdan.Justicecrimin. Moriu. La loi civile. et Eug. Noël. Voltaire Rousseau. La physioF. '.ulhan. 1 J \e de l'esprit. Renard. L'homme est-il libre? Robinet. Philos, posit. Zaborowski. L'origine du langage. Pays étrangers. Bondois. L'Europecont. Collas et Driault. L'Empire ottoman. Eug. Despois. Les révolutions d'Angleterre. Doneaud. La Prusse. Faque. Indo-Chine, L'Italie. Heuneguy. E.Raymond. L'Espagne. Regnard. L'Angleterre. Ch. Rolland. L'Autriche. GÉOGRAPHIE COSMOGRAPHIE le A travers Amigues. ciel. Blevzy.Colon.anglaises. Catalan. Astronomie. franGaffarel.Frontières çaises. Girard de Rialle.Peuples do l'Asie et do l'Europe. OcéGrove. Continents, ans. Jouanllesdu Pacifique. Zurcher et Margollé. Les célestes. phénomènes DU TRAVAIL UNIVERSELLE Sera Chaque BEAUX-ARTS Debidour. Rapports de l'Elise et de l'Etat (i;y.)-iS7i. La marine Doneaud, française. L'Indo-Chine Faque.* française. Larrivîère. Origines de !a guerre de 1S70. FrédLock.Jeanned'Arc. — La Restauration. de Quesnel. Conquête l'Algérie. Zevort. Louis-Philippe, professeur au Collège de France. en 12 volumes. 5 fr. gravures . Viennent de paraître : 1 vol. avec 41 gravures. PAUL LOUIS. Le travail dans le monde romain. RENAUD industrielle et agricole (A.). L'évolution depuis (G.) et DULAC ans. 1 vol. avec 34 gravures. cent cinquante PUBLICATIONS ET HISTORIQUES, PHILOSOPHIQUES SCIENTIFIQUES qui no so trouvent pas dans les collections précédentes. Volumes AMICUS. Pensées parus en 1910, 1911 et 1912. libres. Questions intcrnaliona'es, religieuses, bio-sociologiques, Les Femmes. 1911. 1 vol. iu-S philosophiques. riques, Annales de l'Institut de philosophie Tome de Louvain. 1. 1912, par MM. X. supérieur 0. jACyUAUT, J. LKMAIRE, A. MAXSIOX, A. THA=Atl, J. I.OiriS, y. MlCIIOl'TE, 1 vol. C. HANSV, , gr. m-S musicale MICHEL HUKSET, J. CHANTA VOISE, !.. I.ALOY, Année par MM. (L'), publiée L\ LAUKENCIE. 1" année 1011. I vol, gr. in-S AKON (M.). Le Journald'uneSévrienne. 1912, 1 vol. iu-lô. 1911. 1 vol. in-16 histo* 5 fr. BAL NrfVB, 10 fr. L DE 10 fr. 3 fr. TiO par t'Acad. franc.) 2 fr. 50. (V. p. G et 31.) :. du Charlemagno. Anglais etlrançais i fr. (Cour, ARRÉAT. Réflexions et Maximes. BASTIDE doel. es lettres, au lvcôo (CIO, agrégé prof, XViP 1912. I fort. vol. siècle. m-16 ', docteur es lettre*. Les Adversaires à Rome de l'hellénisme la BESANÇON (A.), pendant 1 vol. 1910. 10 fr. républicaine. période gr. in-S. (Couronné par l'Institut.) * de Philippe BUENEP et musiciens de la vieille /.es Musiciens le France, Musique (M.). 3 fr. 50 Hardi. Mandait. de la musique 1911. 1 vol. iii-10. Ockeqhem. Origines descriptive. * La BRUNHES au Collège de France. humaine. Estai de clas(J.), proles=eur Géographie et exemples. 2e édition revue et augmentée. 1 vol. grand sification positive. Principes avec 272 grav. et caries dans le texte et hors texte. l'Académie in-8, (Couronne par d'or de la Société et Médaille de Géographie.) , '20 fr. française de mission en Huttic, dncl. ("-s lettre?. des relations CAIIEN Histoire de la chargé (G.), Russie avec la Chine sous Pierre-le-Grand I vol. gr. in-S. 1912 10 fr. (1689-1730). Etude a fait de l'Eglise. d'hittohe avec une humble à sa Ce qu'on religieuse supplique sainteté le papa l'io X. 0e édition. 1912. 1 vol. in-16 3 fr. 50 La balMusiciens et poètes. Goethe musicien. Le neveu de Jleethoven. CIIANTAVOINE(J.). et Cari Lawe. Le Don Sancho de Lisst. Liszt et Heine. L'italianisme lade allemande 1912. 1 vol. in-10 3 fr. 50 de Chopin. Schumaun. CUABR1ER COHEN (II.), l'humanité. Les Émotions et états organiques. à l'Université de Marburg. professeur Trad. de l'allemand. 1911. Brorh. in-8 (Dr). 1911.1 vol. Le Judaïsme in-16 et le progrès 2 fr. 50 religieux 0 fr. de 50 COUBERTIN des adolescents au XXe siècle. 11. EDUCATION- INTELLEC(1'. de). L'Éducation 2 fr. 50 (V. p. 31.) TUELLE : /.'analyse universelle. 1911. 1 vol. in-10 lilondcl et CREMER Le Problème dans la philosophie de l'action religieux (Th.), (MM. 3 fr. le /'. Lal-erthonnière). Piéface de V. DELCOS, de l'Institut, 1912. 1 vol. gr. in-S. docteur es lettres. du hasard dans DARBON Le Concept la philosophie de Cournot. (A.), 2 fr. (V. p. 6.) in-8 ; 1910. Brochure doct. es lettres. *La DELVAILLE(J.). à l'Université DEPL01GE prof, (y.), 1911. 1 vol. gr. in-S la sociologie. 1911. 1 vol. in-S. 5 fr. (V.p.7etl-J.) Chalotaiséducateur. de Louvain. de la morale et de Le Conflit catholique 7 fr. 50 5 fr. (V. p. 32.) DUPUY 1911. 1 vol. in-S Comte. d'Auguste (P,). Le Positivisme doct. es lettres. Les règles et les lois 1911. DUSSAUZE du sentiment. (ll.\ esthétiques 1 vol. 10 fr. in-S....' basé OASTÉ Réalités Essai d'un code moral Imaginatives.... positives. (M. DE). Réalités Préface de F. LE DAXTEC. 1910. I vol. in-S 7 fr. 50 sur la science. DE LA). Études 1. De l'Instinct et de GHASSERIE de psychosociologie. (R. cryptologique 1911. In-S. 2 fr. — II. De l'hybridité mentale et sociale. 1911. In-S. l'instinct phanérique. 2 fr. 2 fr. — 111. Parasitisme, et paramorphisme 1911. In-S.. Paradynamisme sociologique. (V. es sciences. La Philosophie d'un naturaliste. et de l'idéalisme 1910. 1 vol. in-S. solipsiste. La coloration tactiles. On nouvel État de conscience. des sensations Marie). 4 fr. (V. p. U) in S avec 33 planches de Mons. 1911. 1 vol. à l'école normale Les Humanités prof, primaires. 5 fr. * au lycée de Bordeaux. d'histoire en Doi'dorjne agrégé L'Esprit public prof, Préface de G. MONOD, de l'Institut. 1912. l\ol. in-8. -1 fr. (V.p.32.) Révolution. 1IOCI1REUT1NER du de synthèse JAEEIJ 1910. (Mme 1 vol. JOUREV in-10 (G.), docteur (B.-P.-G.), monisme mécaniste p. 7.) Essai 7 fr. 50 LABROUE(IL), la pendant ministre delà LANKSSAN Marine. Nos Forces navales. Organisation, répar(DE), ancien 1911. 1 vol. in-16 3 fr. 50 (V. tition. p. 10, 16, 17, 19, 27, 30 et 32.) 1912. i vol. Premiers d'une théorie des émotions. LATOUR principes générale (M.). 3 fr. 50 in-S .' LISZT Publiées avec une introduction ot des notes par J. CHAKPages romantiques. (Fr.). 1912. i vol. 3 fr. 50 TAVOINE. in-10 6 fr. (V. p. 10.) MAXWELL sociale 1911. 1 vol. in-8.. contemporaine. (J.). Psychologie du Centenaire de la Faculté des lettres de Clermonl10 fr. avec planches gr."in-S, et la destinée. in-16 1 fr. (V. p. 11.) PÉRÈS 1911. Brochure 1912. 1 vol. in-16.... 2 fr. d'une M1RABAUD (R.). L'un-multiple. Esquisse métaphysique. de l'Instruction De l'École à la cité. PETIT inspecteur publique. (Edouard), gênerai 3 fr. 50 Étude sur l'éducation 1910. 1 vol. in-10 populaire. Mélanges Ferrand littéraires, publiés lvol. (1S10-191O). L'Individualité (J.). à l'occasion de Paris, Insuffisance l'IAT des pliilosopliies de l'Intuicatholique (G.), prof, à l'Institut 5 fr, tion. 1 vol, in-S , POCHIlAMMER de Nibclung de Richard et Wagner. (A.), L'Anneau Analyse dramatique de l'allemand 2 fr, 50 ,. tnusicale, traduit par J, GIIANTAVOINE. 1011. 1 vol. in-10 1912. 1 vol. hi-10. 3fr. 50(V,p.3S.) mondiale, POËY (A.). L'Anarchie Lapsychologionorhide, ' La Philosophie de S. S. Laurie. 1910. I vol. in-S 7 fr, 50 REMACLK. Louis Xlll et Masarin. ICI-.?. ROHIQUET (P.). Le coeur d'une reine. Anne d'Autriche, 4 fr, I vol. iti-S, avec I pi. hors texte , * 1011. 1 vol. in-16... 3 fr. 50 de la race française. ROZET (G.). Défense et illustration à l'étude de certaines méconnues. facultés cérébrales SF.HM YN (IV \V. C). Contribution 7 fr. 50 1911. I vol. in-S , J'hitosophie scientifique. 1912. 1 vol. in-10 2 fr. 50 Chabrler SKRVIKIiKS (G.). Emmanuel (1841-1894). TEURAIM.ON (K ), doct. es lettres, prof. au. lycée do Carcassonne. La morale de Geulincx 3 fr. 75 de Èescartes. 1912. 1 vol. in-S dans ses rapports avec la philosophie de la responsabilité JCssai docteur es lettres. Le rondement URT1N pénale. (H.), avof.it, o. fr. 50 (V. p. 6.) 1911. I vol. in-S de philosophie appliquée. de Gand. Premiers Éléments de pédagogie VAN BIKRVMKT expé(J.-J.). prof, à l'Univ. de G. de l'Institut. 1911. 1 vol. 7 fr. Les Hases. Préface in-S. rimentale. COMPAYRÉ, — Esquisse d'une éducation 1912. 1 vol. in-H -2 fr. 50 de l'attention. 1010. 1 vol. \tr. in-S 3 fr. 50 du vice infantile. VAN UltAU-VNT (YV). Psychologie de Bruxelles. Essais de philosophie 11)12. VAUTI1IER sociale. (M.), prof, à l'Université 7 fr. 50 1 vol. gr, in-S avec 2 portraits 3 fr. 50 WT.ii,'. (J.). Zadoc Kahu (1839-1905). 1912. 1 vol. in-10, '' " doct. es lettres. Étude sur la suivie d'une WiNDSTOSSKK Théologie germauique (M.\ de 1510 et d.: 15IS. 1 vol. gr, in-S, traduction faite sur les éditions française originales 5 fr. I9U> : de Louvàin. Histoire de la philosophie en Belgique, W'UI.FF (M. de), prof, à l'Université 7 Tr. 50 (V. p. 14 et 33.) 1910. 1 vol. gr. in-S Précédemment parus : 1 vol. in-8. 1S93 7 fr. 50 morale et politique. ALAUX. Philosophie : — Théorie de l'âme humaine. 1 vol. in-S. 1895 10 fr. — Dieu et le Monde. Essai de philosophie 1901. 1 vol. iu-12. '2 fr. 50 (Voir p. 2.) première. 6 fr. d'avant 1789. 1 vol. in-S AMIABLE Une Loge maçonnique (Louis). es lettres. Le Tellier et l'organisation de l'armée monarMichel ANDUE (L.), docteur 1906 14 fr. chique. 1 vol. in-S. {Couronné par l'Institut.) — Deux Mémoires 3 fr. 50 1 vol. in-S. 1900 inédits de Claude Le Pelletier. * Les Intendants à l'Université de Kiev. d'histoire de proARDASCJ1EFF (P.), professeur sous-bibliothécaire à l'Unidu rosse par L. Jousserandot, vince sous Louis XVI. Traduit 10 fr. versité de Lille. 1 vol. grand in-S. (Cour, par l'Acad. Impér. de St-Pélersbourg.) la doctrine de Droit du Caire. L'Enseignement, AUM1NJON (P.), prof, à l'Ecole Khédiviale 1 vol. in-S. 1907 6 fr. 50 musulmanes et la vie dans les universités d'Ëf,ypte. 1 vol. in-lS 2 fr. 50 Une Éducation intellectuelle. ARRÉAT. — Journal 3 fr. 50 i vol. in-lS d'un philosophe, * Autour du monde, par les BOURSIERS DE VOYAGE DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS. (Fondation 10 fr. 1 vol. gr. in-S. 1904 Albert Kahh.) 1 vol. in-16. 1900 2 fr. ASLAN (G.). La Morale selon Gnyau — Le Jugement 1 fr. (Voir p. 2.) Br. in-18. 1903 chez Aristote. 4 fr. 1 vol. in-lS BACHA (I).). Le Génie de Tacite. Les Concepts de cause et l'activité Intentionnelle BELLANGER (A.), docteur es lettres. 5 fr. i vol. in-S. 1905 de l'esprit, de l'Europe au Moyen et MOXOD (G.). — Histoire âge (395-1270). NouBEMONT(Ch.), 5 fr. (Voir p, 21 et 2'».) velle édil. 1 vol. in-iS, avec grav. et cartes en couleurs à l'Univ. de Nancy. Le drame naturaliste BEXOIST-HANAPP1ER (L.), professeur-adjoint 7 fr. 5U l'Académie 1 v. in-S. 1905. (Couronnépar en Allemagne. française.) de l'homme des droits au lycée de Lyon. La Déclaration et du BLUM (E.), professeur 4" édit. 1909. 1 vol. in-8. de G. COMPAYRÉ," iospecteur Préface général. citoyen. 3 fr. 75 l'Institut.) (Récompensépar 20 fr. des sciences. 2 vol. in-8 BOUHDEAU (Louis). Théorie — La Conquête du monde animal. 5 fr. 1 vol. in-S — La Conquête du monde végétal, 5 fr. i vol. in-S. 1893 — L'Histoire 7 fr. 50 i vol. in-8 et les historiens, — * Histoire 5 fr. (Voi,- p. 7 et 26.) de l'alimentation. ISOi. 1 vol. in-S BOURD1N. Le Vivarais, essai de géographie régionale, 1 vol. in-S. ( A nn.de l'Uni v. de I,y on). 6 fr. au comte .1. Rocca. adressées BOURGEOIS intimes de J.-M. Alberoni (E.). Lettres 10 fr. de Lvon.) 1 vol. in-8. (Ann. do l'Univ. * De l'Idée de la loi naturelle. 2 fr. 50 (Voir p. 3 et 7.) In-S. BOUTROUX (Km.), de l'Institut. Ancien Testament. Talmud. BRANDON-SALVADOR les moissons. Apo(Mme). A travers 4 fr. dit moyen âge. 1 vol. in-16. 1903 juifs cryphes. Poètes et moralistes 3 fr. 50 1 vol. in-8. 1907 BRASSEUR. de la'force. Psychologie i vol. in-S 7 fr. 50 BROOKS ADAMS. Loi d£ la civilisation et de la décadence, 7 fr. 50 1 vol. in-S BROUSSEAU des nègres aux États-Unis. (K.). Éducation 3 fr. 50 BU DÉ (E. DE). Les Bonaparte en Suisse. 1 vol. in-12. 1905..... 3 fr. 50 1902. 1 vol. in-16 antimilitariste. CANTON (G.). Napoléon 10 fr. de l'Université de Douai. I vol. in-S. CARDON (G.), docteur es lettres. * La Fondation de Pichegru et d'Académie. La Trahison docteur es lettres, inspecteur CAUDR1LL1ER(G.), 7 fr. 50 i vol. gr. in-S. 190S dans l'Est avant fructidor, les intrigues royalistes L'avenir des églises. 1 vol. in-12. 1905. 3 fr. 50 CHARRIAUT (H.). Après la Séparation. 3 fr. 50 CI.AMAGKKAN, La Lutte contre le mal. 1 vol. in-18. I"W ; — Philosophie, 3 fr. 50 1 v»l. iu-Jï. l'.'Oi .4ri et 'oyages. religieuse. — 10 fr. i!849-iSG2 . 1 v.>l. gr. in-^. 1905... Correspondance 3 fr. HO Sa vie, ùs ouvres. & cdil. COI.I.IGN'oX i.\.\. l'.'ui. 1 \<>\. iti-12 Diderot. 1 * Les de la musique COMHAltlKl ij.i. charge du roiii-s. au Collège de France. Rapports 7 fi. fiO et de la poésie. 1 \o!.'in-s. 1S'.<3 IVe Congrès international de Psychologie, Paris 1900. 1 vol. in-S , 20 fr. COTl IN ((.'' I>.), ancien ddput». positivisme et anarchie. Agnostiques Auguste. français, 2 fr. 1908 Taine. t vu!, in-ld. Comte, /.tttré, ,. COl'BEKTIN au XXe siècle. I. KOUCHTION nnsiuuK des adolescents ()'. \n.). L'Éducation 2 fr. ;0 La gymnastique 3-' cdit. IVQ5. I vol, iii-10 utilitaire. sur le mouvement DANTU (iï.), docteur es letires. Opinions et critiques d'Aristophane 3 fr. et intellectuel à Athènes. 1 vol. gr. in-S. 190 7 politique — L'éducation 1 vol, gr. in-S. l'Ai"/ 6 fr. ,. d'après Platon. DAKEL, (Th.). Le Peuple-roi. unieersatiste. Essai ((e sociologie i vol. in-lS. 1904. 3 fr. 50 3 fr. 50 (V, |». 3 et 7.) DAimiAC. 1 vol. in-lS. 18S3 Croyance et réalité. ducteurès lettres. 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Histoire, littérature. par Ses anciens élèves de l'Université 10 fr. 1001. 1 vol, in-S , , philosophie. philologie, 3 fr. 50 de Lille.).. FABBE du chanoine Benoit. In-S. (Trav. del'Univ. (P.). Le Polyptique FEKRERE de l'Afrique romaine depui» la fin du iv° siècle religieuse (F.). La situation 7 fr. 50 des Vandale.^. 1 vol. iu-S. 1S93 jusqu'à l'invasion et travail de Belleville(La). Cu. GIDE. Travail intellectuel manuel: Fondation universitaire 1 fr. 50 année. I vol. in-16 J. BARDOUX. Premiers efforts et première DE CARK1L (O). la Princesse Elisabeth et la Heine Christine, FOUCUER Descartes, i fr. d'après des lettres inédites. Nouvelle édit. 1 vol. in-S. 1900 1 vol. in-S. 1001 6 fr. (Voir p. 3.) GELEY (G.). Les Preuves du transformisme. 3 fr. 75 GILLKT 1 vol. in-S intellectuel de la morale. (M.). Fondement 1 vol, in-12. 1905 2 fr. GIRAUD-TEULON. Les Origines de la papauté. I vol. iu-S 7 fr. 50 (Voir p. C.) GOURV), prof. Univ. de Geiu-ve. Le Phénomène. 4 fr. 50 GUIVEAU (M.). 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JAMES (William). traduit par F. ADAUZIT, agrégé de philosophie. L'Expérience religieuse, 1 vol. in-S. 2e édit. l'.'OS. (Cour, par l'Acad. 10 fr. française.) — * Causeries pédagogiques. Trad. par L. Pinoux, préface de M. Payot, recteur de l'Académie d'Aix. 3e édition augmentée. 1 vol. in-16. 1912 2 fr. 50 (Voir p.-i.) Les stigJANET (Pierre), professeur au Collège de Fiance. L'État mental des hystériques. les accidents mentaux des hystériques, éludes sur divers mates mentaux des hystériques, Le traitement de l'hystérie. 2e édition. S911. i vol. symptômes hystériques. psychologique 1S fr. (Voir p. 9 et 2-5.) grand in-S, avec gravures — et RAYMOND de la clinique des maladies nerveuses à la Salpêtrière. (F.), professeur I. Ktudes expérimentales sur les troubles de la volonté, de Névroses et idées lixes. de ta mémoire, sur les émotions, les idées obsédantes et leur traitement. l'attention, 1905. 1 vol. grand in-S, avec 97 fi g 12 fr. 2e édition 11. SVéproses, maladies produites par les émotions, les idées obsédantes et leur traitement. 15 fr. 2e édition 190S. i toi. irr. in-S. avec 6S grav de médecine.) des sciences ci par l'Académie (Ouvrage couronné par l'Académie — Les obsessions 1. Etudes cliniques et expérimentales sur les idée, et la psychasthénie. les manies mentales, la folie du doute, Jcs tics, les agitatioiiss obsédantes, les impulsions, la neurasles phobies, les délires du contact, les angoisses, les sentiments d'inrompléiude. 2e édides sentiments du réel, leur palhogénie et leur traitement. thénie, les modifications 18 fr. tion., 100S. 1 vol. grand in-S, avec 32 gravures II. Etats neurasthéniques, et angoisses diffuses, algies, aboulies, incomplétude, agitations phobies, délires du contact, tics, manies mentales, folies du doute, idées obsédantes, impul1-5 fr. sions. 2e édit. 1911. 1 vol. grand in-S avec. 32 gravures 3 fr. 50 1 vol. i::-16. 1905 JANSSENS (E.). Le Néo-criticisme de Ch. Renouvier. — Lo. Philosophie '1 fr. et l'apologétique de Pascal. 1 vol. in-16 de l'armée française, delS15à 1902. 1 vol. in-16.1903. 3 fr.50 L'Instruction JOUHDY(Général). 3 fr. 50 .Voir p. l\) morale. I u-1. \n-\< JOYAU. Essai sur la liberté .'-s letuo-. KARl'PF. Les Origines et la nature du Zohar, piv.-é.!o .l'un.» rt\-(.(S,!, iWto.ir 7 iV. ;>0 ; Voir p, 10.) sur ihistoire iOoi. I vol. in S delà Ka'S.iie. , 2 fr. 50 1 vol. iu-13 .',. KAUFMANN. La cause finale et son importance. .? fr. (Voir ,». hU 1 v.>S. in S. W>o; KKIM (A.). Notes de la maia d'Helvétius, ou le Christ ésotënque, KtNtîSFûlU) précédé (F.). La Voie parfaite (A.! et MAirr.AN't) ù l'r. Si-h'Jré. 1 v.il. in-S. I<•.»,' d'une préface d'Kdouird , ;J fr. 50 1 vol. in-td daus l'histoire de la philosophie. KOSTYLF.IT (N\), Évolution — Les Substituts i fr, (Voit- p. .',} ! vol. iu-S.. de l'âme dans la psychologie moderne. le Conventionnel in-S. 1007. H fr. I.ABKOUK Pinet, liront. (U.), prof, au Uvée de Bord.'.uiv. — Le Club Jacobin de Toulon 2 fr. llroeh. gr. in-s. 1007 (1790-1736). 7 fr. M* I.ACAZE-DUTTIIF.RS Iu-S.. 1000,.. (G. de). Le Culte de l'idéal ou l'ariistocratie. à la >orhonue. * Précis raisonné de morale LALANDE pratique (A,), professeur-adjoint 1 1 fr. Voir et vol. in-16. 2° édit. s 1009, p. 10. * réponses, par questions de la Marine. ministre Le Programme maritime de 1900-1906. I.ANKSSAN (de), ancien >' fr. 5i> 1 vol. in-12. 2e édit, 1003 — * L'éducation 3 fr. 50 1 vol. iu-10. 1007 de la femme moderne. — Le Bilan de notre marine. 3 fr. 50 .' ! vol. in-10, 1000 1 vol. des femmes à la Révolution LASSERRF collective française. (A.). La Participation 5 fr. in -S. lf-05 et le crimiualiste 100$. I vol. I.ASSF.RRE passionnels Impallomeni. (F.). Les Délinquants ? fr. in-16 O fr. 25 (V. p. 10.> des peuples catholiques. Hr. iu-S.. LAVKI.KYK (Km. de). De l'Avenir à l'Université de Heine. < La Morale rationnelle dans ses relaL1CCI.F.RK (A.), professeur I v<d. iit-S. 100S, 7 fr. 50 (Voir p. 10,) tions, avec la philosophie générale. * de Guillaume de Champeaux des UniverI.FFFA'RE Les Variations et la Question (G.). 3 fr. de LVniv.de saux. 1S0S. 1 vol. in-S. {Trav, Lille) ti fr. 50 1 vid. in-S chez les Bénédictins. LFMA1RE (P.). Le Cartésianisme sur les LÉON (A.), docteur es lettres. Les Éléments cartésiens de la doctrine spinozlste 6 fr. de la pensée et de son objet. 1 vol. grand in-S. 1000 rapports 1 vol. iu-S. It)0ï>. docteur es lettres. La Famille daus l'antiquité Israélite. LlîVY (L.-C), 5 fr, (V. p. 15.) française.) par l'Académie XCouronnê :i l'Université de l.von. Jean Bon Le Conventionnel LÉVY-SCIINKIDER (L.). professeur * 15 fr. Saint-André (1749-1813). 1001. 2 vol. in-S 1 fr. 50 iîr. in-S. Éléments de logique formelleagrégé de philosophie. LUQUET (G.-H.), 12 fr. I vol. in-S. 1S95 de la philosophie M AB1LLEAU atomistique. (L.). Histoire Kssai historique, traduit do Le Sultan et les grandes MAC-COLL puissances. (Malcolm). 5 fr. Gohier. IS90. 1 vol. ur, in-S l'anglais par J. RONGUET. préfacr d'Urbain + L'Académie 1 vol. in-S cavalier, avec 53 grav., pordes Sciences. MAINDRON (Krnest), 6 fr. traits, plans, 8 pi. hors texte et 2 autographes 1 vol. in-S. à saint Thomas. des sciences, d'Arislote MAR1ÊTAN (J.). La Classification 3 fr. 1901 3 fr, 50 du catholicisme â Genève (1815-1907). In-10. 1009. MARTIN La Situation (\\\). de Lotze. 1 vol. in-12. 1000 MATAGRIN. L'Esthétique ,2 fr. Y> fr. 1000. 1 vol. in-ltj Les Facteurs de l'évolution des peuples. MATTF.UZI. 1 vol. comme hypothèse MAUGK méthodologique. (F.), docteur es lettres. Le Rationalisme 10 fr, tirand in-8.1900 : Cours de philosophie MERCIER (le Cardinal). 5e édit. 1 vol. in-S 5 fr. I. — Logique. ou de Métaphysique 5''édit. 1 vol. in-S 10 fr. II. — Notions d'ontolor/ie générale. 10 fr. 2 vol. in-S, S' ëdit.'! .' III. — Psychologie. (i fr. 1 vol. în-8, Cc édit IV. — Critériolor/ie générale. 10 fr. V. — La philosophie médiécale, par M. un WUI.F. 4e édil. 1 vol. iu-S 10 fr. VI. — Cosmologie, par M. Nvs. 1 vol. in-S. 2e édit — Les Origines de la psychologie 2" édit. 100S. 1 vol. iu-lS 3 fr. 50 contemporaine. 1 vol. à la Sorhonne. * Le Positivisme et leproorès MILHAUD de l'esprit. (G.), professeur 2 fr. 50 (Voir p. i et 13.) in-16. 1902 ;.... * Introduction à l'Histoire romaine. les MODESTOV (B.). L'ethnologie préhistorique, à l'époque préromainc cl les commeneewcnls de /tome, traduit du influences civilisatrices . russe par MICHEL DEMNES. Avant-propos de M. Salomon Reinach, avec 39 planches hors 15 fr. le\te et 27 fi sures dans le texte. 1907 * Le Drame chinois 2 fr. 50 MONNIER 1900). 1 vol. in-10. 1900 ... (Marcel). (juillct-aoùt de la Gaule et des pays circonvoisins MORIN (JEAN), archéologue. Archéologie depuis les suivie d'une description raisomiëc de lu collection Morin. l'harleiaagne, origines jusqu'à G fr. 1 vol. in-8 avec 74 fig. dans le texte et 2d pi. hors texte 4 fr. 1 vol. in-S. 1S99 la cécité psychique. NODET (V.). Les Agnbscies, * La Bourgeoisie NORMAND française (Cb.), docteur es lettres, prof, au lycée Condoreet. Les idées et les actions Études au XVIIe siècle. La vie publique. politiques. (ICOi-IGOl.) 12 fr. sociales, l vol, gr. in-S, avec S pi. hors teste. 1907 NYS. Voy.. MERCIER, ci-dessus. de Gaiuppi dans ses rapports PALHORIÈS idéologique (F.), docteur es lettres. La Théorie 4 fr. (Voir p. 15.) de Kant. 1 vol. in-S. 1009 avec la philosophie de N'ancv. La Revue germanique de Dollfus et PARISET (G.), professeur à l'Université 2 fr. '. Br. in-S. 1906 Nefftzer. 1 vol. in-18... 2 fr. 50 (Voir p. 2, 'i, 11 et 29.) PAULHAN Mysticisme. (Fr.). Le Nouveau * La Naissance 1 vol. in-18 2 fr. d'une ville (Royan). PELLETAN (Eugène). — * Jarousseau, du désert, nouv. édit. i vol. in-18. 1907 2 fr. le pasteur — * Un Roi philosophe. le Grand. 1 vol. in-18 3 fr. 50 Frédéric — Droits de l'homme. 1 vol. in-16 3 fr. 50 de A. SUR, trad. de l'allem. In-8. (Trav. de l'Univ. de PENJON (A.). Pensée et Réalité, 10 fr. Lille.) — L'Énigme sociale. 1902. 1 vol. in-S. (Travaux 2 fr. 50 de l'Université de Lille,) 3J î.iiinvmiK IT.I.IX SAJNT-CKHM WK, PARIS (0°) iton.i;v.\iu> AI.CAN, 108, PKRKZ {Bernard). 1 fr. 50 Mes deux Chats, i v..!. in-lv>. l2- édition — Jacotot I vo!. in-lS et sa Méthode d'émancipation intellectuelle. 3 fr. — Dictionnaire 1 fr, 50 (Y, p. 1, H.) |SH. I vol. in-JS nbrégé de philosophie. Le Rire. 1 vol. in-S. (Cour, par l'Académie 7 fr. 50 PIIII.BHUT français!'.) (l.oiiU). 1 vol. in-S. 9 h-, 50 (V. r>. -}, 4 et 5.) l'HlI.II'l'K chrétienne. (J.). Lucrèce dans la théologie île Paris. L'Intellect h l'Institut actif. 1 vol. in-S -1 fr. prof oallioliq.ie P1AT(C.). 1 — L'Idée ou critique v" édition, (i fr. du Kantisme, 1001. I vol. iu-S — De la Croyance 3 iv. 50 /Voir p, 11, 14 et 15.) in-18. 2e «Mit. 1009 en Dieu. 1 vol. 1 vol. in-lS. i«C*3 1 fr. 50 PICARD {Ch.}. Sémites et Aryens. du inatérialisiue et du spiritualisme PICT ET (Raoul). Étude critique par la physique 1 vol. pr. iu-S , |o fr. ,., expérimentale. 1" de Maintenon. 1 vol. in-S, ill. 1907 5 fr. de M' PILASTRE (E.). Vie et caractère — La Religion ses écrits rapntoohés au temps du duc de Saint-Simon,d'après de documents et des notes. 1 vol. in-S. 1909 anciens ou léoeuts, avec une inlrudiiclion 6fr. «le Lille. * Pestalozzi de l'Université PINI.OCI1E honoraire et l'éducation (A.), professeur 1 vol. in-10. 190-2. {Cour, par l'Institut.) 0 fr. 50 moderne. populaire — * 1 vol. in-S.fi'rav. de l'Univ. de Lille) 7 fr. 50 OEuvres de Herhart. Principales La Querella caldéronienue de Johan Nikolas Bôlil von P1TOLLET (C), agréfiê d'espagnol. Faber et José Joaquin de Mora. 1 vol. in-S. 190.» , 15 fr. — Contributions 1 vol. in-S. 1909.,... à l'étude de l'hispanisme de G.-B. Lcssing. 15 fr. 3 fr. 50 POËY. Littrè et Auguste Comte. 1 vol. in-IS — Le Positivisme, 4 fr. 50 1 vol. in-IS. 1S7G des conditions' PRADINES de l'action. (M.), docteur es lettres. Critique (Récompensé par l'Institut.) établie l'histoire et l'évolution 1 vol. morale -des systèmes. 'TOME I. L'Erreur par 10 fr. in-S. 1909 de l'action. 1 vol. in-S. 1909 5 fr. TOME II. Principes detoute philosophie 1 vol. in-S docteur es lettres. Le Mystère de Platon. 4 fr. PRAT (Louis), — L'Art et la beauté. 5 fr. (Voir page 11 ) 1 vol. in-S; 1903 1 vol. in-1'2 . 1 fr. 50 (V. p. 5.) REGNAUD (P.). Origine des idées et science du langage. 2e éd. 1901. 1 vol. in-S 7 fr. 50 (Voir pape II.) de l'Inst. Uchronie. RENOUV1ER, 5 années — Revue Germanique Etats-Unis, Angleterre, (Allemagne. Pays-Scandinaces) 14 fr. 1905 à 1909, chaque année," 1 fort volume grand in-S Essai historique et critique sur le nombre HEVMOND (A.). Logique et mathématiques. 5 fr. 1 vol. in-S. 1909 infini. iS\.'6-lS93. 1 fort ROI3ERTV Bouvier, protestant. Auguste pasteur et théologien (J.-E.). 3 fr. 50 vol. in-12. 1901 1 fr. (Voir pape 5.) ROISEL. des temps préhistoriques. In-12. 1900 Chronologie de Alëdicis, Elisabeth d'AnProfils de Reines. Isabelle de Castille, Catherine ROSSIER(E.). Catherine PréAnne d'Autriche. Marie-Thérèse, II, Louise de Prusse, Victoria. gleterre. 3 fr. 50 1 vol. in-16. 1900 face de G. Monod, de l'Insiitut. 1 vol. in-IS. 1906 2 fr. 50 SABATIER humain. (C). Le Duplicisme i vol. in-1?. IS97 3 fr. 50 SECRETAN (11.). La Société et la morale, de Zurich. Les deux Frances et leurs SEIPPEL, (P.), professeur à l'Ecole polytechnique 7 fr. 50 1 vol. in-S. 1900 historiques. origines 4 fr. 50 de l'Acad. française. Traité de Paris de 1815. I vol. in-S SOREL (Albert), 5 fr. (Voir p. 5, 12 et 16.) d'histoire future. 1 \ol. in-S. TARDE Fragnient (G.), de l'Institut. 1 vol. in-S S fr. VAN B1ERVI.IET humaine. (J.-J.). Psycholooie — La Mémoire. 2 fr. Br. in-S. 1S93 — Homme gauche.) — Études de psychologie. 4 fr. 1 vol. in-S. 1901. ... droit. (Homme — Causeries psychologiques. 3 fr. 2 vol. in-S. Chacun — Esquisse d'une éducation 2 fr. de la mémoire. 1905. 1 vol. in-16. — La Psychologie 4 fr. 1 vol. in-S. 1907 '. quantitative. 2 vol. in-1. 1906 10 fr. VAN OVERBERGll. La Réforme de l'enseignement. des délibérations du,Comité révolutionnaire VERMALE (F.) et ROC11ET (A.). Registre 4 fr. de la Révolution en Savoie). 1 vol. in-S. d'Aix-les-Bains (Documents pour l'Histoire 12 fr. 50 de Dominique de Gabre. 1 vol. in-8 V1TAL1S. Correspondance politique WULFF (M. de). Vov. MERCIEK (p. 33). 5 fr. 1 vol. in-S. 1907 WYLM (Dr). La Morale sexuelle. 3 fr. 50 dans la Genèse. 1 vol. in-S ZAPLETAL. Le Récit de la création Envoi franco, DE LA contre demande, LIBRAIRIE des autres FÉLIX ALGAN CATALOGUE DES LIVRES DE FONDS, SCIENCES cl G,e). Germer Baillière ET CATALOGUE DES LIVRES DE FONDS, ÉCONOMIE Guillaumin et Glc). CIERE (anciennement POLITIQUE, LIVRES CLASSIQUES, ENSEIGNEMENT LIVRES CLASSIQUES.ENSEIGNEMENT Catalogues MÉDECINE (anciennement SCIENCE FINAN- SECONDAIRE. PRIMAIRE SUPÉRIEUR ET POPULAIRE. CATALOGUE GÉNÉRAL KT COMPLETPAR ORDIIE ALPHABÉTIQUEDE NOMS D'AUTEURS. 31 - . 32 Aristophane 13, p, 31, 3.1 Arislolc. 3 Auher 15 Avicenne IS Bach . 5 llaur (Christian'. . . 8, Il Ba\lfi (l'A. IS ItCClllOU'l . Il iN.de). Béguetin i ,.,.., Bergson il Borkelcv 20 Bernadette 20 Bismarck 3t) Blnndel . . 40, il Bonaparte. . . 3k Bouvier (Au;;.). 14 , , Bruno 18 Catntton 20 Carnot (S.) 31 Cliahricr ... 20 Olianibertuin. III 32 Charles 15 Chrysippe Comte. (Aiig.). ri, 8, lo, 12, 30,31 . . Conlorcel. 14, 18 -2 V. . . . Constantin Cotirnot 2, 30 CoU»Î!l 2 Darwin 27 4, Descartes. 0, 10, 13, 22. 32 Si Biilerol 20 Disraeli Cichthal (G, i)'} . . -5 Albéremi TABLE . . , . 13, 13 ICpïrure F.rasmo .... 13, 1" remet ... Il (Jean) . . Fetterhaeb. 10, H . . . Fielito s, 10. Il 29 l'oiitenclle . . 15 Franck .César). 3:1 te Grand. Frédéric 34 tial.ro (I». 'tel 33 Galluppl 13 Gassendi IS «i.iali Goulincx 31 ...... Gluck 13 14 Coihvin 19 Goujon....... 15 liounod, ,,,,.. Cocibe 2, H S» Grévy (J.) I! Gûnderode (C. de). 8, 31 fiuyau . 15 lia-miel 15 Haydn ....... H Hegel 10 Heine 33 , . Helvuius. 10, llerbari H, 31 . II llcrrick (llobert). Hol.bes 4, 14 1! HoU'inani) Hume 10, 14 ll.scn 4, 17 Jaeobi 10, 1» Jaeotol , 34 0 James ... (\V.). 33 Jarousseau ..... Jean lion SI-André. Jesus-C.hri.-t. 2, >•, Ci, Kaiit, 3, S, il, 11. 14. 15, KtuiUeu (H.'. ... . . Labeitliomitcre . . . l.a Chalolais. l.mtmrrk l.amb , . (Charles) Lamennais. .... l.aurie Lell.nit 9, 12,13, 14, l.o Pelletier Leroux . (l'ierre!, ....... Leasing l.o Teliier l.isrt l.itlré Locke ... {John} Lotte Lucrèce.... 22. i.uiii Luther 14, Lvgdamus M'ac-Malion Maimonide Maine de Bïrcn. . Maintction{M«de; Mabtre , . (J. île). . 13, Malcbranche Marr-Aiiièlo .... MciiiIelsiOlm. ... Jlcvorbocr Moise Monmisûi) ALPHABÉTIQUE 32 14 3.1 (1 30 30 i 32 3 31 15 31 12 3S 31 15 34 Il 33 34 c; 17 22 20 13 13 31 33 lo 13 13 3 13 20 Ci Montaigne .... l-i 5P>u,v,.-g-.U IN, lu, 2«, 31 Niij...loiu. l'J \erk-T li Xi-Mini t'>, 20 Nielml.r . . Mel/seiie. 4, ïï, 0 (Ik'iiibtf . 21 22 (ni.le 15 p,.Ie-lrii.a 32 Pascal. 12, 13, li, ./i 34 |V,t:J,. .... i<> piiih.ii 13, 31 pichegru IS \ l'ie 33 l'inet 13. 34 Platon. Ci, 32, Plotin 13 <i l'uiuearé Poë. 10 20 l'rini 15 Hameau 20 Hanke 2 Renan Si . . Uc.wuUer 12, 13 llosi-ellu 17 P.osogger llosiiiini ...... 13 3 Ilossini Rousseau 'J.-J.}.2, 17 14, 13, . 15 Saint Anselme. . • 'S Saint Augustin. 22 Saint Avit ..... Saint Simon. 34 «,20, St Thomas. 14, lo, 33 DES S.hellin. . S.l.ill.-r. Scl.luVntucIter, 15 17 ii. li, 17 , 12,13 iSi'li.ipfiiluiier.S, 5 Sccrclan ..,.., iî Simonule Ci Suiitana Sonate Ci 13, Î.32 Spencer.lleiberC. II. Ci Il, Sphwa.7, ... Slin.e.10 (Un.. de Slraloii Lantp13 sa.pio . Strauss I). l-'.t, . 15 Mitl Sîuai't 10 O Sullv l'rudtioii.me. . 22 Sulp'iei; 20 Svbcl Ta. [te 31 10 Taiiic 7, Tarile 10 Hi.) 22 Talion ... !3 Théophnute. 20 Thiers 17 Thon rot 22 Tibulle 1H Toc-iucville(A.ilc). I Tolstoï 20 Treiisehkc l'J Turgot t'eli rouie 34 2 Vinci de'. (Léonard U Voltaire Wagncr(Uirliard}. ...... 10, Zadoc Kahn ... AUTEURS 13, 31 31 1 fr. 50 PEREZ {Bernard). Mes deux Chats. 1 vol. in-19. 2* édition — Jacotot et sa Méthode d'émancipation 1 vol. in-lS intellectuelle. 3fr. ,. — Dictionnaire ISO'i. 1 vol. in-18 1 fr. 50 (V. p. 1, 15.) abrégé de philosophie. PHILBERT 7 fr. 50 (Louis). Le Rire. 1 vol. in-S. (Cour, par l'Académie française.) 1 vol. in-S. S fr. 50 (V. p. 2, 4 et 5.) PHILIPPE (J.). Lucrèce dans la théologie chrétienne. de Paris. L'Intellect actif. 1 vol. in-S 4 fr. P1AT (C). prof, à l'Institut catholique — L'Idée ou critique du Kantisme. 2e édition. 190). J vol. in-S 0 fr. — Delà Croyance en Dieu. 1 vol. in-lS. 2° edit. 1909 3 fr. 50 ,'\"oir p. 11, 14 et 15.) 1893 ." 1 fr. 50 PICAHD (Ch.). Sémites et Aryens. 1 vol. in-lS. Étude critique du' matérialisme et du spiritualisme P1CTET (Raoul). par la physique 1 vol. gr. iu-S 10 fr. expérimentale. 1 vol. in-S, ill. 1907 PILASTRE de Mme de Maintenou. 5 fr. (E.). Vie et caractère — La Religion au temps du duc de Saint-Simon,d'après ses écrits rapprochés de documents anciens ou récents, avec une introduction et des noteb. 1 vol. iu-F. 1909 6 fr. do Lille. * Pestalozzl P1NLOCHE (A.), professeur honoraire de l'Université et l'éducation 1 vol. in-10. 1902. {Cour, par l'Institut.) 2 fr. 50 populaire moderne. — * Principales 7 fr. 50 OEuvres de Herbart. 1 vol. in-S.(Trav. de rilniv.de Lille) La Querelle caldéronienne de Johan Nikolas Bôhl von P1TOLLET (C), agrégé d'espagnol. 15 fr. Taber et José Joaquin de Mcra. 1 vol. in-S. 1909 — Contributions à l'étude de l'hispanisme 15 fr. de G.-E. Lessing. 1 vol. in-8. 1909 ' POËY. Littré et Auguste Comte. .1 vol. in-18 3 fr. 50 — Le Positivisme, 1 vol. in-lS. 1S7C 4 fr. 50 docteur es lettres. Critique des conditions! de l'action. PRAD1NES(M.), {Récompensé par l'Institut.) morale établie par l'histoire et l'évolution .des systèmes. I vol. TOME 1. L'Erreur 10 fr. in-S. 1909 de toute philosophie de l'action. 1 vol. in-S. 1909 5 fr. TOME II. Principes PRAT (Louis), docteur es lettres. Le Mystère de Platon. 1 vol. in-S <1fr. — L'Art, et la beauté. 1 vol. in-S; 1903 5 fr. {Voir page 11 ) 1 vol. in-12 . 1 fr. 50 (V. p. 5.) REGNAUD (P.). Origine des idées et science du langage. de l'inst. Uchronie. 2e éd. 1901. 1 v0!. in-S 7 fr. 50 (Voirpa.ee RENOUVIEU, 11.) 5 années — Revue Germanique Etats-Unis, Angleterre, [Allemagne. Pays-Scandinaces) 14 fr. 1905 à 1909, chaque année, 1 fort volume grand in-S Essai historique et critique sur le nombre REYMOND (A.). Logique et mathématiques. 5 fr. infini. 1 vol. in-S. 1909 ROBERTY (J.-E.). Auguste 1S26-1S93. 1 fort Bouvier, pasteur et théolocien prolestant. 3 fr. 50 vol. in-12. 1901 '. 1 fr. (Voir page 5.) R01SEL. Chronologie des temps préhistoriques. In-12. 1900 ROSSIER (E.). Profils de Reines. Isabelle de Castille. Catherine de Alédicis, Elisabeth d'AnCatherine, II, Louise de Prusse, Victoria. PréMarie-Thérèse, gleterre, Anne d'Autriche, 3 fr. 50 1 vol. in-16. 1909 face de G. Monod, de l'In^itut. SABATIER 2 fr. 50 (C). Le Duplicisrue humain. 1 vol. in-lS. 1905 3 fr. 50 SECRETAN (H.). La Société et la morale. 1 vol. iu-19. 1S97 de Zurich. Les deux Frances SE1PPEL (P.), professeur à l'Ecole polytechnique et leurs 1 vol. in-S. 1906 7 fr. 50 origines historiques. 4 fr. 50 SOREL (Albert), de l'Acad. française. Traité de Paris de 1815. I vol. in-S TARDE (G.), de l'Institut. future. 1 vol. in-S. 5 fr. (Voir p. 5,12 et 16.) Fragment d'histoire S fr. VAN BIERVL1ET (J.-J.). Psychologie humaine. 1 vol. in-S — La Mémoire. Br. in-S. 189? 2 fr. — Homme — Études de psychologie. 4 fr. {Homme droit. gauche.) 1 vol. in-S. 1901. ... — Causeries psychologiques. 3 fr. 2 vol. in-S. Chacun — Esquisse d'une éducation de la mémoire. 1905. 1 vol. in-10 2 fr. — La Psychologie 1 vol. in-S. 1907 4 fr. quantitative. 2 vol. in-1. 1903 La Réforme de l'enseignement. 10 fr. VAN OVERBERGH. VERMALE des délibérations du,Comité révolutionnaire (F.) et HOCHET (A.). Registre d'Aix-les-Balns de la Révolution en Savoie). 1 vol. in-S. 4fr. {Documents pour l'Histoire V1TALIS. de Dominique de Gabre. 1 vol. in-S 12 fr. 50 Correspondance politique WULFF (M. de). Vov. MERCIER (p. 33). 5 fr. WYLM (D'). La Morale sexuelle. 1 vol. in-S. 1907 dans la Genèse. 1 vol. in-S 3 fr. 50 ZAPLETAI,. Le Récit de la création Envoi franco, DE LA contre des autres demande, LIRHA1RIE FÉLIX ALCAN CATALOGUE DUS LIVRES UE TONDS, SCIENCES et C"). Germer Hailliêre ET CATALOGUE DES L'IVKCS DE FONDS, ÉCONOMIE CIERE (anciennement Guillaumin et Glc). POLITIQUE, LIVRES CLASSIQUES, ENSEIGNEMENT LIVHKS CLASSIQUES,ENSEIGNEMENT Catalogues MÉDECINE (anciennement SCIENCE FINAN- SECONDAIRE. PRIMAIRE SUPÉRIEUR ET POPULAIRE. CATALOGUEGÉNÉRAL LI COMPLETPAH OKDHE ALPHABËIIQUE I>E NOMS D'AUTEUHS. 31 ... 32 Aristophane. Arislotc. 13, 13, 31, 33 3 Auber I» Avicenne l'A Bach S . Baur (Christian). . . 8, 14 (P.).. Bayle 15 Beethoven . 14 iN.de). Bcgueiin Bergson 14 Berkeley -0 Bernadette 20 Bismarck 30 Blondel . . 20, 21 Bonaparte. . . 31 Bouvier (Aug.). Il Bruno 18 Cambon 20 Carnot (S.) 31 Chabrter 20 ... Chamberlain. 32 111 Charles lo Chrvsippe Albéroni Conilc (Aug.). 8. 10. 12, ii, . . Con.lorcet. Constantin V. . Cournot Cousin Darwin Descartes. 0, 10, 13, Diderot Disraeli Fichlhal (G. d') 30,31 14, 18 . . 22 2, 30 2 4. 27 22, . . 32 3-} 2C ô TABLE 20 i 7 2, 31 20 18 2) 2, 31 31 20 Amigucs 20 Andler 20 Andrade 31 André 20 Angot Ardaschcff (P.) . . 31 13 Aristote 20 Arloinjr 31 Arminien 30 Aron Arrcat. . . î, 3, 7, 31 22 Arlnnnc Aslan 3, 31 7 . . (Dr Paul) Aulny . . 13 Aulirv (Pierre). 23 Aucibach ...... 18 Augier.. 19 AuTard 3 Avebmv Bâcha 31 20 Bagchot Bain . . 7, 20 (Alex.) Balduin 2, 7 . . 20 Balfour Stewart Ballet 3 . . (Gilbert). llardoux 7, 31 Baril i 21 Barthélemv St-llilalrc ...*... 7, 13 Baru/.i 13 Uaraelutli 7 Basch. ... 10 C, li, Bastide ... 30 (Cli.). Bastide 20 (J.) 2 Bauer. Bavct 3, 7 7 Ba/alllas 20 Bcauregard Bcaussirc .... 3, 14 13 Bcllaigue . 17 Bcllatnv 31 Bcllang'cr 2.» Bellet 7 fielot Bfinont . 21,31 (Cli.) Henard 13 31 Bcnoist-llaiiuppicr. 21 Bérarrt (V.) 20 Bergel 2'.l Hère 3, 7 I Bergson Acloci|ue Adam Alaux Albeit-1/w Albin Allier Amiable Amiens .... Kpieure F.rasmc .... ... Fcrnel (Jean) . . Fcuerbach. Fichte ... 8, Fonlcnclle Franck (César). le Grand Frédéric Cabre .. (H.de). 13, 13, 10, 10, • . . «alluppi Gassendi Gazali Geulincx f.luek Codwin Coujon (îounod Goethe 2, Crévy (J.) Gûndcrodc Cuvau Jlaindcl llavdn (C. de). 8, llej;el Heine . . 10. llelvetius. llerbart 14. . llerrick (Hubert). Ilotibes 1, Hoffmann Hume 10, Ibsen 4, Jacohi 10, Jacotol ... James (\Y.). Jaroucséau io 17 Il 14 IV 20 13 33 31 33 13 13 31 13 H 10 13 17 20 17 31 15 15 14 10 33 34 17 11 1" 14 17 14 34 0 33 Jean Bon St-André. Jésus-Christ. 2, 5, 13, Kant. 9, 11, 14, 15, KnuUeu (SI.). ... . . Labertl.ouiiierc l.a Chalotais. ... Lamarck Lamb . . (Charles) Lamennais Lauric Lcilmu 0,12,13, 11, Le Pelletier . Leroux (Pierre). 3, 111 20 .... (J.) 20 (A.) .... 20 « .'. . . 20 . C, 7 (II,). 1" 7 30 (A.) ... 17 BiaiKjuiH (G.). ... 20 Binel 3, 7, Blanc . (Louis) 19, 21 20 lllcry.v Blorli* 22 (G.) 14 Blocli . . . .7, (L.) 3 Blondel Blum 31 2 Bolm * Boex-Borel Bocltcher 17 Boillot 29 7 lioirac 19 lloiteau........ Bollon 20 King Hondois 29 21 .... Boucl-Mauiy 28 Bonnier ..'..... Borel 21, 9.8 Bornarel 18 Bos 3 liouant .• . . 29 Boucher 3 3, 7, 12, 10 Bougie.. Bourdeau 3 (J.) . 2, Bourdeau 31 (L.). 7,20, Bourdin 31 Bourdon. 7 Bourgeois 31 Bnurlier 20 Boulroux (IO. 3, 7, 31 P.outroux (i1.). . . . 22 Brandon-Sahador. 31 Brasseur ...... 31 .... 7 l'.rnutischvlg Brav 7 Bréiiicr 13 30 Brenet 15, Brochant ..... 0, 7 Brooks Adams. . . 31 29 Brothier Bronsseaii 31 o . . Brugeillcs (II.). Brunaclic 2o lliunhes 30 (J.) .... 14 Hiuns<li\lcg.3,0,7, Bual 28 29 Bûche* Budé 3! 14 8, 33 14 30 30 4 32 3 31 13 31 12 31 Lessing 31 LeTellier 13 Liszt 3i Litlré 14 Loekc ... (John) 33 Lolze 31 Luerècc.... 22, 13 Lulli Luther 11, 17 22 Lvgdamus 20 Mac-.Mahon 13 Maïmonidc . 13 Maine de Biran . 34 5Iainlcnon(Sl"1«dc) . . 3;» Maistrc (J. de). 13 - 13, Malcbranche .... 13 Maro-Auréle ... 13 .Mendclssohn. 3 llevcrbccr 13 Moïse 20 Mounnsen ALPHABÉTIQUE Berkclcv Beikeicv Bernard" Bcrnslriii Bcrr Bertliclot Bertliclot lîcrlilloii Bertrand Besancon 32 Monlainuo 13 13 ... Jlotissorg->kv. ISS, 10,20,31 Napoléon. 10 Nerkrr 11 Newton 0, 20 Niebuhr . . Nict'.schc. 4, 3, li 21 Ûkouho 22 Ovide 13 l'alcstriua 32 Pascal. 12, 13, 13, 34 Pc*talo/.d .... lo Pliih.u 13, 31 pichegru X 18 Pie 33 Pincl 31 Platon. 13, 13, 32, 13 Plotin. 0 Poincaré 10 Poi! 20 l'rim 13 Hameau 'io llankc 2 Renan 32 . . Kcuouvicr 12, 13 itoscelin 17 Kosegger 13 llosmini 3 Hossiiii lïousscau (J.-J.).S, 17 14, 13, Anselme. . . 13 Saint . . 13 Saint Augustin. 22 Saint Avit 34 Saint Simon. 8,20, St Thomas. 14, 13, 33 DES Schopenhauer. Sccrétan Simonidc Suictana Socrate li. 14, . 3,12,13 13 17 17 3 22 13 13 13, 7,32 Spenccr(lleibe't). 13 7, 11, 11, Spinoza. ... |ti Slirner (Mnxj. Straton de Lamp13 saque . 13 Strauss (I). F.). 10 Mil! Stucrt O Prudhouiinc. Sully 22 Sulpicia 20 Svbel 31 Tacite 10 Taiuc 7, 10 Tarde (C.) 22 'i'atien ... 13 Théophrasle. 20 Thicrs 17 Tliouret 22 Tibulle 18 Tocqueville(A.dc). 4 Tolstoï 20 Treitschkc 19 Turgot 31 L'chronie 2 Vinci (Léonard de). 14 Voltaire Wagner Zadoc Uîichard). 10, 13, Kabn ... 31 31 AUTEURS -22 j 14 | Courinont 13 10 Cousin (V.) 18 Coulnrat 7, 13 . (11.) . i. 18 Cramausscl {)'..) . 3, 13 (L.) 20 30 (G.) Creightou 30 23 Crcmer CaixdoSt-Ajinour. 8 . . 15 Calvocorossi .... Crëpieux-Jauiiii 20 Cressoi ... Candolle 3, 8. Il 0 31 Croce Canton 29 22 Cruveilhicr Carcopino 20 31 Cardon Cucnot Cvoii 18 8, 20 (de). ... Carlyle 21 Caillot Daendliker 19, 29 20 Carra de Vaux. . . 13 Damé II Carrait 7 Damiron ........ ï2 20 Danlu Cartailliac (G.) 3 Csirtault 22 Damille 30 29 ... Ca'.alan 0, Darbon(A.) 32 Darel Caudcl 18, 21 20 Caudrillier Daubre'e (G.). . . 31 fi Dauriae. ... Cellcrier 3, 8, 32 7 22 Chabot Dau/.at « 19 David Challave (A.) (F.) .... . Davllle Clunitavolne. 13, 32 13, 30 21 . 20 llcberlc Charllon liaslian 31 Dclédour.. . . Chari'iaut 19, 20 .... Cliastin 17 Delacroix 8, C, Ile la Grandie. 17 8,30 Ciiauecr Dehitlre 17 7 Chidc (A.) 8. 11 32 Del nos Clamageran 21 19, 7 Del.ird Clav 30 30 Dclvaillc. . 8. li. Cohen 3 llelvolvc ...... 3, 8 Coignct (C.) .... 20 2'i Colajanni Demciiy 29 . 20 Collas llcuinoî' 30 13 Colle Deritoigc 29 29 Collier Despois 32 32 ..... llcraismcs. ...... Collignon .... 32 Collins 7 Dcronjulgnv 32 32 Cniiiharicu .... Deschauips". 10 29 Ilick Miv Combes . .' 13 de (.esDics. Combes 19 20 trade Doellingcr 32 :i Dollnl Cnmpayrë (G.). . . 18 . 13 Couard Doiiict de Voiges (P.) 20 ...... 29 Constantin lloncalid. 8 20 Ilia-liiccsco Cnoke 21 20 Conlier Draper 7 . . H l>ivv!us-Hii<ar. Cosentini Driault. 20 IS, 10. 21. Coîtaiitin 29 23,21, Cosle 3, 7. 20 Dromard 3, fi 32 Coltin (C") 13 Droi Counilliae ...... 13 «i Dubois (J.) . . . 30, 32 32 Coubeltin. Dulmc 1(1 Coucliotid 15 Docloux (K) 20 Duclaux 28 (J.) .... Coupin 29 21 Dul'our Courant 13 Dufottr Cout'celle.. ..... 20 (MWéiit). lialliat Bureau Busson Caben Catien Schelliiig Schiller. . . Schlcicnnacher. 0, 11 8, 32 3 29 . 10 24 8, 20 14 Duinont(P.) 19 Dumoulin Dunan 2, 3. 32 .... 3, 8, 17 Duprat (1 Dnpré 0 Dnpréel 8, 14 Dupn.ix 32 30, Dnpuv . 8 Durand (de Gros.) 12 Duikliciui. 3, 0, 8, Diissauie. 30 8 llttcMiauvers ... 8 l-.bbinghaus 3 Fggcr.' hïchthal . . 3, 21 (d'j . . . 29 Kiscnniengcr. 2 Kmt'i'st'ii. ...,., 3 Kncuusse. ....'..' 29 Kiifnnlii) 8 Knii.|iies 13 Kiasinc 21 Kscollicr ...... 3, 8 Kspinas ... Kiii-kendl.). 2, 0 8 Kvellind'.) (J.i. . .. labre 13, 14 32 l'abre (P.) 3 laivre . . 29 l'orpie 23 l'arges 13 l-;iiie('.l»<l.).,. IVré 3, 2'i 32 Fcrrère rrrretu 8, 10 20 l'eiricre l'eni 3, 8 il'..) 8 Fcrri il..) Dugald-Stcwart. 3. «. .2, Dugas. Dnguit Dulac Du Maiousseui. . Dumas . 3, (G.) Dûment (L.) .... i-'è\re(J.j l-'ieivns-Geviii'it. l'igaid Fliiot Fleurv (de) ... lonseiiiive. Foucault de Carell. Fouchcr Fouillée. 3.0,8,9. Fnnrnicre. 3, 9, Fullhinel Catlaiel. , . 19, Gaismaii .... Gamier Garol'alo 10 3 14 C, 8 3 3, 8 8 32 13 10, 17 9 20, 29 17 28 9 18, . 31 { Martin J 13 3t> h .... 10. (J.) Kmppe . . . . 3t :>2 X Martin 29 K (W.l Kauftman...... 3i 1 . . . 22 K llarlin-Ciiab.il 13 Kmitek ' 18 33 S Manaud :Î K Ketni 10, \.j. ... ^ 20 33 Massard -* h Itina-turd 33 1 ... -2'.» Koittleff F .... 10, 35 2, Matagiin 3 2'i 13 Mathieu h Kriuitf 3, 32 5 19 Malliiei 27 J. Labu.ue 3'J. 3$ J 20. 21 1 Jlatler 29 La.'a/c-Dulhiers^C. 35 i Jlatleuîi 33 28 de; ï 27 29 I Lacnelier 4 Jlauclsley 33 JMaugi? '•, 1 Lacombe 10 3 Maurain 28 22 l Lalave 22 18 J 31 I 13 Maurv Larotilaine (A.l. . . J 12 Maus's -32 1 ...'... 27 9, (M.)... Lagrangc i S Mauxion J l.aliv 2 . 29 J .... Maxwell . 3-2 I Luisant 4 10,30 1 29 3 I Lalande 33 .... 10, Mayer î 0 llénard 0 I. Lato 10 (CI,.) . . 33 3 3 27 Mercier ] Latov (Mgr.). (D>) 29 ! Moïklcn 3 1 13 ... Lalny (Louis;. 21 ? Melin 22 'Lampéïièic 4 10, fi ! 40 1 Lamlrv Mendouise 10 (P.). 2, 4, 29 ! . . . Meunier 13 I Laucssan (île) 10, (fi.). Gumperz ! 28 Meunier '•• 27, Ci.rv 10,17.19,20.27,30,33 (Stan.) 17 29 '• Ila>'SO COSMII Mcyer (A.) .'l 27 Mcver ... 20 ILapie. (de) 6, 32 4, IL, Gourd....... 10 Meïerson H J Laibalélrier 29 (K.) ... ,' Courg i Mifliaud . . . 20 29 1 Latlivé Ciasict. ... iE.). 4, 9, 27 ' 1 29 4,13.33 Lnnitière Mi!h3Ud(G.). Greef (de). . . . . 4, 9 Milt. ! Miil. Stuart 10 Vov. 3-2 I Lascl.i Griteau : Mirabau'd 30 33 9 1 ... Groos LasscirelA.). 31 ! Modestov 27 ] Lasserre Grosse ........ "(E.). . . . 33 19 ilollieti 2'.t I Latour 30 Grove ; > 29 3-2 4 Jlmiiîrédien ILaugct Cuex 29 l Mnnîn 29 -27 Lnumonicr I Guignol ' 33 Vùiinier 13 20 ILaurencie{L.(leIa). Guillaud Monûd 10 Guiraud 22 1 Lautriére 21, 24, 31 (G.). 21 : Monlcil 33 U I Cuniev 10, Latcleye (de). 23 Murel-Fatio 18 . . 4, 0, 13, 32 1 Cuuui Lebèguc 33 Moi in (Jean). ... 13 I Leblond Guu.t (Marius(II.) 29 : Morin 20 . . 18, 10 Arv) 10, Cu*\ot(ll.). ' i 27 Mortillct 23 21. i\ 20 1 Lcbo'n (de). ... CuvotcY.) (A.) C : iloitou Prince. . . i lîon (G.). . . J, 10 . 9, 13 Le Haicty (F.lie). 4 MosbO 10 32 1 Leehalas Halleux 1S Movssct. ...... 1 10 32 Lcchartier IhiloI 10 Mûiler ... 0. 13 1 Lcctérc . 10, 33 llaiiiclin (Max). (A.) 4 Murisier 1 18 .... 20 Handelsman Léger Mvors 9, 10 9 I Le Danlec. 2, 4, 0, lliitincqtihi N'âribn 23 . . . (J. de). . . 17 llanotauii 27, 10,20, (G.). . . . 23 23 ! . 4, 33 Lelétre Xatlian(Vov. Dupié;. Jlaiioteau (C.). (J.) . .,. i 1 . 23 . . . >.i, 32 Lelotre-Poiitalis. Na\il!e(A.j llarlcnberg 10 Xavillc 13 1 1 Leibniz Hartmann (K.) .... (li.de). .. ' 10 Xa\rac 33 . 19 I.otuaire ]laittnr.mi (L*-Ci) 28 Nicderle : Lemorcier . 13 .... l'at/tcld 13, 13 (A.-P.) . . 27 NicwenslowsM 19 : Lémonon llauscr. . . 10, 18, 1!) (lî.) ... 33 Nodet 22 Lcncvcux 29 llaiivclte 14. 29 XoC'l (K.). ... 33 « Léon Hébert (A.) 20 Noël 10 1! Léon (O.) (Xavier)... Hegel . 4, 10 Nordau '.! Léonardon . . 20, 23 (Max). llémon . . 33 Normand . 20 l.erov 10 (CI).). (Bernard) Hctineguy 27 Lock ver.. Norman 2 . . 22 Le lï'ov Hcni'V (Victor). NOMCOW ... 14. 13 4, fi, Il LéuHeibiut 10, 4, Il (A.). 33 Nvs . . Lévv (L.-G.). Herbert 13, 33 Spencer Il Oidenliern Il . Voy. Spencer. Lésy-Biuhl. 10,12, ... 13 . . 33 4 LéiV-ScImeiiler Hciekênrath .... Ollé-La].iune U Ollion . . . 4, 10. 13 9 Liard. Hcrinant. ...... 4. 9 21 '^, Il Ossip-Lourié. llulli fA.) Liclitenbergei' Ostwald 2 30 9, 28 ... Hoeh] outiller. Liciiteubcrger (K.). 29 OU 32 lioc.iuait LichtenbergeriH.), 13 Ouvré 13 Il, . 2, C, !), 32 4, 40, Hoilding. 28 l'atu!e\é 30 23 Liszt llonic île ISeaucaire. Valante 29 4, Il 12 Lock Hubert 0, (H.) . . i'alhoriêf. . . . fi !o, 33 18 Hubert 4, (L.) Lodge 17 U Loiseau l'aiius.VojczLiicaus'.e. Hume. . 33 . '. l'ariscl 2!) 27 Lo'b 27. Huxley 2 l'aiisot 22 32 Lombard Icald 4 l'arodi 10 Lombro«o (D.) 13 liuiv (V. d') l'aleison. 10 0 Lubac Voyez Swift. lole'yko l'aul-Uoncur 27 *) (.'.}. Jjibbock.... 4, Isambert 22 Lucliaire l'Iillippc). l/ouîct........ y (Voy. 33 Paullian. .... 2, 4. II. 27 40. Jaecaid . Loquet 29, 33 Lvon (Georges). I. iO.l 4 9 Jacoby 29 l'aul Louis. 21. 33 18, Mabilieati Juell .1, 30 il Pavot. ....... 33 32 Mac Coll James 4, 2 Péiadan 20 11 4, », Maliairy Janot(Paul). 19 Pellet 29 ....... Janet Pierre).9, Si, 32 Maigtie 33 l'cllctan 30 32 Maifâtli Jausscns (Ci' .1. de). 31 33 Jlaîndion ... 4 l'cnjoii....... Jankelcwilch. 11.39 Vetés 22 Maitland '. Jaiav ... 20 (J.-L.), 11,34 Perez (Bernard). 10 10 Jastrow Malaiiei't • * 18 Peniot 27 ..... Jaurès . . . . 10 (M.) . Malmejac. 27 Peuier 27 . . . 20 Javal "... Mantoux(P.). 30 13; Petit t! Maie Aurèle..... {VA.) .Jeudon. ....... 29 ' .... <> , Petit 2.» Mairei'ou. ..... (l'.Ug.) •levons 27 l'eltiiiiew 1S; 13; ïiai clianJ Jol) (11.) i 35 29 Philliért 2'Ji Jouai) ........ Margollé 34 S , 29 i ..... {>.). 2,4,o, . ..... Philippe lourdan Matyiiciv. :« t Piat. 11. 13, 31,34 Il, 32! SUi-iëiaii 29. Jourdy ... 3S It)) Pientd 30i Ma,ion (Cil.). Jouret. Picavct . . 11. 13, 14 41 Mattin .'cubain 2, Voy. (K.), (A.). . 29 l'icbal l'aiisot. 33J ..... 13, Joyau. 34 10i l'ieltt 144 I Mat lin (F.) Kaul Gasté trio) liastineau Gastoué ....... Caucklcr Gcllrov Geikie. Cclev Celle Court oit «"•Tilil Géraidin .... Gérard-Varet fiornel Gide l.illcl Girard de lîialle Ciraud-Tcuion . . i;inui (•).} Ciev Cub'lllt »;o<! Ici nanx Cuclzcr (H.) Cnincl. 1 U l'iderit 1 l'ieire Marcel 18 (it.j. 1 Pilastre 3,31 t Pilloii .... K. «, 11 1 35 Pmluche IPio^er ..... 3, 11 20 1 Piolet 21 1 Piriou 13 1 Piri'0 1 34 Pitollct (C.).... 23 1 Plantct. ...... 1 Platon 13 31 I Pocbamincv .... 9 1 Podniore J Pûëv 31,34 . . 17 1 Pon'ret (A. F.). 34 1 Pradincs } Piat Il, 34 11 1 Prc\er 1 Proàl o, a 22 I Puerh (A.) { (de) . 27 Qiiatrelages 29 < (luesncl ( 2, 5 Ùucyrat 28 1 îlabaud 1 P.aseot 5, 41 23 I Hiiinbaud ! Kauli 7, Il . . 29 I liauuond (!:.). 32 IP.ajmoiiJ (F.) ... 11 !lieiejae 20 ; lîecoiilv 29 : Itogiiard ! Kesiiaiid .... S, 34 31 I Iteinaele 7 ] Hémond . 23 Keinacli 21, (J.). . . 3, il, 29 nenard. . . Kcnouvicr. Il, 34 11 d'AlIonnes. lievaull 5 Uëville il S, Key 34 Keviiiond 20 Ueuiald Il ItilJén ti, 11,13, 24 HiboUTh.). 11 Itieardou Itichaid o, Il l'.ielicl o, 27 11 liieniaiiH 11 .... 7, liignano 13 liiller 13 Uhaud Il, Il Kobcrtx (E. de).2.3. K.). . . 34 HobeilvfJ. 13 lloliin 29 Itobincl 31 Hobiu.uet 27 Hoché 31 Itoehct 21 Kodcs 13 itodicr ... 21 itodocanachi. .... 12 Iiodrigiics. Knehiicl 3, 7 Fui=ac. 2.3 lïoguesde liofsel S. 3 S llolland (C.b.). . . . 29 13 ... Holland (K.). 12 ..... ltoinur.es. 1S iioijues .... 35 Ho>sier(K.) 23 itott 20 Koubinovitcli (J.). . It Itousseau (J.-J.). lïoussel-Pespierrcs o, 7, .... Kuviile (de) Kozet fiossel 12, . . . 12, Kuysscn. lîzewuski.... o, ... Sabalier (A.). Sabatier (O.). ... Saigcv 12, Saint-Paul SalciUes . Sauz v Escaitiu. . . . 20. Srhcfler. Srhelling Schiller ... (F.). ....... Schinz Sclm.idt (Cb.) ... . . Schmidt (O.).. Sehopenhaucr.2,5, 12, . Scbutienberger. Séailles ....... Socclii Sccrctaii (IL) ... Second 2, ..... Sei'gnobos Seillière. ...... 12 1S 31 43 13 13 12 31 il 12 10 12 21 10 12 12 20 27 13 27 12 27 34 7 10 2 ai i1.; ;t! Sernij» 13 .... Serlillanges Serviéres .tl 12 Sighele. ...... Silvestre 19 Simiaud 2 Simule! 7 Soc rate 3 Soilier .... 12 -2, 5, Sokolnicki :U Soiel . 34 (A^) 13.23, Souriau o. 12 Spencer. 4, 9, 27, 29 H Spinoza . 21 19, 20, Spuller. Stallo 27 12 Stapfer Starcke 27 S'.efanowska.... 12 Slein . 21 Stevens Stourm 19 Strauss 10 Strowski K. Stuart Miil ... 5, 12 17 Suclier 12 Sully (James)... SulfvPrudhonime.o.12 Swaî-tc ... 13 (de). à Suilt 19 Sybel (IL de). . . . 13,28 Tânncry 3 Taiion.' Tarde (G.). 0,12,10,34 Tardieu (A.). . 19, 20 Tardieu 12 (E.).... ' I'assv. ....... Taus'sat (J.) .... . Tausserat-ISadcl. Tcliernoff. Tenaillon. ... 7, o. ô Tliauiin 19 Ihénard 20 Thomas (A.). ... Thomas S, (P.-F.) . . 12, 13, 22, 28 27 Tburstou15 Ticrsot 12 Tisserand 27 lopinaid 29 Turck 10 Turmann 17 Tu roi i Cdine 12 (J. cl"). ... 31 l'rlin 7, 12 i Vachcrot. ..... 29 Vaillant 19 Valiaiix îi Van Beneden... Van liiémn. . . 14, 13 lïieivliet . 31,35 Van ... 31 Van liraba.il, Vandcrvelde. 10,17 20 9 Van de Waele . . . . 3i Van Overbcrgb 31 Vautbier Il Véra 3 Veruiale ...... 21 Véron 22 Verrier 21 . 18, 20, YiallatC. iSlaehc. 22 de la Vidal 18 ... Vie pc.1iti.iuc 29 Vignon 31 Vilalis ï Voivenel 27 Vrics (II. de). ... 17 Vuliiod 43 Waddington.... M W«hl 12 .... WaMibaum 12 Weber 20 . . 18, \Veill(G.). 31 Wcill {).) 18 ... Welschinger. 13 VVerner 7 Wilbois 31 ... Windstosser. 2 VVinter Seippei oéiieax Wulf (de). Wundt Wurtz YVvltii Zaboia>vski. Zapletaî Zeitlcr Zeller. Zevott : j £*. A' . , I j • gi 5 Q g' 2' g! J t>; <( » v . ; I. j4' -|; |f «£' g, £ , 1 „; — f<>«- 14,31,33,34 .... ....... ....... Zieglcr. ....... Zivy. Izuicber. ' . ..... S 27 31 2,1 35 H S 29 20, K . 22 89 , ; j TABLE DES MATIERES I. - LE PROGRES ET LA SCIENCE II. - IMPUISSANCE DE LA CIVILISATION ACTUELLE POUR LA SELECTION HUMAINE III. - SELECTION ANIMALE ET SELECTION VEGETALE IV. - SELECTION CHEZ L'HOMME V. - HEREDITE DE L'INTELLIGENCE VI. - NECESSITE D'UNE SELECTION VII. - NECESSITE D'UNE HYGIENE SOCIALE VIII. - LES RACES INFERIEURES IX. - LES RACES BLANCHES X. - CROISEMENTS DE LA RACE BLANCHE AVEC LES RACES INFERIEURES XI. - PROHIBITION DU MARIAGE AVEC LES RACES INFERIEURES XII. - LES FORMES SOCIALES DE LA CIVILISATION FUTURE XIII. - LES ARISTOCRATIES ET LA SELECTION XIV. - VIGUEUR ET SANTE DU CORPS XV. - BEAUTE ET ATTRAIT SEXUEL XVI. - L'INTELLIGENCE, MESURE DE LA SELECTION XVII. - CARACTERISTIQUES DE L'INTELLIGENCE XVIII. - L'ASSIMILATION ET L'INVENTION XIX. - CONCLUSIONS AU POINT DE VUE DE LA SELECTION XX. - L'ELIMINATION DES ANORMAUX XXI. - PROHIBITION DU MARIAGE DES ANORMAUX XXII. - L'EDUCATION DE L'INTELLIGENCE XXIII. - INFLUENCE DE L'AGE DES ASCENDANTS XXIV. - CONCLUSIONS AU POINT DE VUE DE L'HYGIENE DES ASCENDANTS XXV. - ARISTOCRATIE ET SELECTION XXVI. - LES CONDITIONS ACTUELLES DU MARIAGE XXVII. - LA REGLEMENTATION DU MARIAGE XXVIII. - CONCLUSIONS GENERALES NOTES ET APPENDICES I. - LA MEGALANTHROPOGENESIE II. - LA MORALE SEXUELLE III. - LE CRIME ET LA SOCIETE IV. - L'ETAT MENTAL DES NEGRES V. - LA SELECTION METHODIQUE PHILOSOPHIE - HISTOIRE CATALOGUE DES Livres de Fonds BIBLIOTHEQUE DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE. Format in-16 Format in-8 Travaux de l'année sociologique publiés sous la direction de M. E. DURKHEIM COLLECTION HISTORIQUE DES GRANDS PHILOSOPHES Philosophie ancienne Philosophies médiévale et moderne Philosophie anglaise Philosophie allemande LES GRANDS PHILOSOPHES LES MAITRES DE LA MUSIQUE BIBLIOTHEQUE GENERALE DES SCIENCES SOCIALES BIBLIOTHEQUE DE PHILOLOGIE ET DE LITTERATURE MODERNES BIBLIOTHEQUE D'HISTOIRE CONTEMPORAINE PUBLICATIONS HISTORIQUES ILLUSTREES RECUEIL DES INSTRUCTIONS DIPLOMATIQUES INVENTAIRE ANALYTIQUE DES ARCHIVES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES BIBLIOTHEQUE DE LA FACULTE DES LETTRES DE PARIS REVUE PHILOSOPHIQUE REVUE DU MOIS JOURNAL DE PSYCHOLOGIE REVUE HISTORIQUE REVUE DES ETUDES NAPOLEONIENNES REVUE DES SCIENCES POLITIQUES JOURNAL DES ECONOMISTES ATHENA BULLETIN DE LA STATISTIQUE GENERALE DE LA FRANCE REVUE ANTHROPOLOGIQUE SCIENTIA REVUE ECONOMIQUE INTERNATIONALE SOCIETE POUR L'ETUDE PSYCHOLOGIQUE DE L'ENFANT BIBLIOTHEQUE SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE NOUVELLE COLLECTION SCIENTIFIQUE BIBLIOTHEQUE UTILE HISTOIRE UNIVERSELLE DU TRAVAIL RECENTES PUBLICATIONS NE SE TROUVANT PAS DANS LES COLLECTIONS PRECEDENTES TABLE DES AUTEURS ETUDIES TABLE ALPHABETIQUE DES AUTEURS OUVRAGES PARUS EN 1910, 1911 et 1912: Voir pages Albéront Aristophane Aristote 13, 1 , Auber Avicenne Bach Baur (Christian) Bayle (P.) Bec Béguella (N. de) Bergson Berketey Bernadette Bismarck Blondel Bonaparte Bouvier (Aug.) 3 Bruno Cambon Carnot (S.) Chabrier Chamberlain Charles III Chrysippe Comte (Aug.) Condorcet Constantin V Couruot Cousin Darwin Descartes Diderot Disraëli Eichthal (G. d') Epleure Frasme Fernet (Jean) Feuerbach 1 Fichte Fontenelle Franck (César) Frédéric le Grand Gabre (D. de) Galluppi Gassendi Gazali Geulinex Gluck Godwin Goujon Gounod Goethe Grévy (J.) Günderode (C. de) Guyau Handel Haydn Heget Heine Helvetius Herbart 1 , 3 Herrick (Robert) Hobbes Hoffmann Hume Ibsen Jacobi Jacotol James (W.) Jarousseau Jean Bon St-André Jésus-Christ Kant. Kautzen (M.) Labe honniere La Chatolais Lamarck Lamb (Charles) Lamennais Laurie Leibniz Le Pelletier Leroux (Pierre) Lessing Le Tellier Liszt Littré Locke (John) Lotze Lucrèce Lulli Luther Lygdamus Mac-Mahon Maimonide Maine de Biran Maintenon (Mme de) Maistre (J. de) Malebranche Marc-Aurèle Mendelssohn Meyerbeer Moise Mommsen Montaigne Napoléon Nerkey Neutou Niebahr Nietzsche O Ovide Palestrina Pascal Pestal Phiton Pichegru Pie X Pinet Platon Plotin Poincaré Poë Prim Rameau Ranke Renan Renouvier Roscelin Rosegger Rosmini Rossini Rousseau (J.-J.) Saint Anselme Saint Augustin Saint Avit Saint Simon St Thomas Schelling Schiller Sch Schopen Secretan Simonide Sorrete Spencer (Hubert) Spinoza Stiruer (Max) 1 Straton de Lampsaque Strauss (D. F.) Stuart Mill Sully Prudhomme Sulpicia Sybel Tartte Taine Tarde (G.) Tatien Théophraste Thiers Thouret Tibulle Tocqueville (A. de) Tolstoï Treitschke Turgot Uehronie Vinci (Léonard de) Voltaire Wagner (Richard) Zadoc Kahn TABLE ALPHABETIQUE DES AUTEURS Actocque Adam Alaux Albert-Lévy Albin Allier Amiable Amiens Amigues Andler Andrade André Angot Ardascheff (P.) Aristote Arloing Arminjou Aron Arréat Artonne Aslan Aubry (Dr Paul) Aubry (Pierre) Auerbach Augier Aulard Avebury Bacha Bagebot Bain (Alex.) Baldwin Balfour Stewart Ballet (Gilbert) Bardoux Barni Barthélemy St-Hilaire Baruzi Barzelotti Basch Bastide (Ch.) Bastide (J.) Bauer Bayet Bazaillas Beauregard Beaussire Bellaigue Bellamy Bellanger Bellet Belot Bémont (Ch.) Benard Benoist-Hanappier Bérard (V.) Berget Bère Bergson Berkeley Berkeley (J.) Bernard (A.) Bernstein Berr Berthelot Berthelot (R.) Bertillon Bertrand Besançon (A.) Bianquis (G.) Binet Blanc (Louis) Blerzy Bloch (G.) Bloch (L.) Blondel Blum Bo n Boex-Borel Boettcher Boillot Boirac Boiteau Bolton King Bondois Bonet-Maury Bonnier Borel Bornarel Bos Bouant Boucher Bouglé Bourdeau (J.) Bourdeau (L.) Bourdin Bourdon Bourgeois Bourlier Boutroux (E.) Boutroux (P.) Brandon-Salvador Brasseur Braunsechvig Bray Brébier Brenet Brochard Brooks Adams Brothier Brousseau Brugeilles (R.) Brunache Brunhes (J.) Brunschvieg Buat Buchez Budé Bulliat Bureau Busson (H.) Cahen (L.) Cahen (G.) Caix de Stmour Calvocoressi Candolle Canton Carcopino Cardou Carlyle Carnot Carra de Vaux Carrau Carlailhac Car Catalan Caudel Caudrillier (G.) Cellerier Chabot Chaltaye (F.) Chantavoine Charlton Bastian Charriaut Chastin Chaucer Chide (A.) Clamageran Clay Colien Coignet (C.) Colajanni Collas Colle Collier Collignon Collins Combarieu Combes Combes de Lestrade 2 Compayré (G.) Conard (P.) Constantin Cooke Cordier Cosentini Costantin Coste Cottin (Cte) Couailhac Coubertin Couchoud Coupin Courant Courcelle Courmont Cousin (V.) Couturat Cramaussel (E.) Creighton 2 Cremer Crépieux-Jamin Cresson Croce Cruveilhier Cuénot Cyon (de) Daendliker Damé Damiron Dantu (G.) Danville Darbon (A.) Darel Daubrée Dauriac Dauzat David (A.) Davillé Deherle Debidour Delacroix De la Grasserie Delattre Delbos Delord Delvaille Delvolve Demeny Demoor Deploige Despois Deraismes Derocquigny Deschamps Dick May Dies Docllinger Dollot Domet de Vorges Doneaud Draghiresco Draper Dreyfus-Brisac Driault Dromard Droz Dubois (J.) Dubuc Duclaux (E.) Duclaux (J.) Dufour Dufour (Médérie) Dugald-Stewart Dugas Dugait Dulac Du Marousseau Dunias (G.) Dumont (L.) Dumont (P.) Dumoulin Dunau Duprat Dupré Dupréel Duproix Dupuy Durand (de Gros.) Durkheim Dussauze Dwelslauvers Ebbinghaus Egger Eichthal (d') Eisenmenger Emerson Encausse Enfantin Enriques Erasme Escottier Espinas Eucken (R.) Evellin (F.) Fabre (J.) Fabre (P.) Faivre Faque Farges Favre (Mme J.) Féré Ferrère Ferrero Ferrière Ferri (E.) Ferri (L.) Fèvre (J.) Fierens-Gevaert Figard Finot Fleury (de) Fonsegrive Foucault Foucher de Careil Fouillée Fournière Fulliquet Gaffarel Gaisman Garnier Gasté (de) Gastineau 2 Gastoué Gauckler Gelfroy 2 Geikie Geley Gellé Genevoix Gentil Gérardin Gérard-Varet Gernet Gide Gillet Girard de Rialle Giraud-Teulon Girod (J.) Gley Goblot Godlemaux Goelzer (H.) Gomel Gomperz Gory Gossin Gourd Gourg Grasset Greef (de) Griveau Groos Grosse Grove Guex Guiguet Guillaud Guiraud Gurney Guyan Guyot (H.) Guyot (H.) Guyot (Y.) Halévy (Elie) Halleux Halot Hamelin Handelsman Hannequin Hanotaux (G.) Hanoteau (J.) Hartenberg Ha tmann (E. de) Hartmaun (Lt.-Cl) Hat Hauser Hauvette Hébert Hegel Hémon Henneguy Henry (Victor) He bart Herbert Speucer Voy. Spencer. Herckenrath Hermant Hirth Hochieutiner Hocquart Hoflding Hor ie de Beaucaire Hubert (H.) Hubert (L.) Hume Huxley Icaid Indy (V. d') Ioteyko Isambert oulet Jaceaid Jacoby Jaell James Janet (Paul) Janet Pierre) Janssens Jankelewilch Jaray (J.-L.) Jastrow Jaurés Javal Jeudon Jevons 2 Joly (H.) Jouan Jourdan Jourdy Jouret Joussain (A.) Joyau Kant Kaippe Kaufkman Kanlek Keim Kingstord Kostyteff Krantz Labroue Lacaze-Duthiers (G. de) Lachelier Lacombe Lalaye Lafontaine (A.) Lagrange Lahy Laisant Lalande Lalo (Ch.) Laloy (Dr) Laloy (Louis) Lampérière Laudry Lanessau (de) Lange Lapie , Laibalétrier Larrivé Lanivière Laschi Lasserre (A.) Lasserre (E.) Latour Lauget Laumonier Laurencie (L. de la) Lauvrière Laveleye (de) Lebègue Leblond (Marius-Ary) Lebon (A.) Le Bon (G.) Lechalas Lechartier Leclère (A.) Leger Le Dantec Lefèvre (G.) Lefevre-Pontalis Leibniz Lemaire Lemercier (A.-P.) Lémonon (E.) Leneveux Léon (A.) Léon (Xavier) Léonardon Leroy (Bernard) Le Roy Lévy (A.) Lévy (L.-G.) Lévy-Bruhl Lévy-Schneider Liard Lichtenberger (A.) Lichtenberger (E.) Lichtenberger (H.) Liszt Lock Lodge Loiseau Loeb Lombard Lombroso Lubac Lubbock Luchaire Luquet Lyon (Georges) Mabilleau Mac Coll Mahalfy Maigue Mailath (Cte J. de) Maindron Mailland Malapert Malmejac Mantoux (P.) Mare Aurèle Marceron Marchand Margotté Marguery Mariétan Mation Martin (E.), Voy. Patisot. Martin (F.) Martin (J.) Martin (W.) Martin-Chabot Marvand (A.) Massard Matagrin Mathieu Mathiez Matter Matteuzi Maudsley Maugé Maurain Maury Mauss (M.) Mauxion Maxwell Mayer Ménard Mercier (Mgr.) Merklen Metin Mendousse (P.) Meunier (G.) Meunier (Stan.) Meyer (A.) Meyer (de) Meyerson (E.) Milhaud (E.) Milhaud (G.) Mill. Voy. Stuart Mill Mirabaud Modestov Mollien Mongrédien Monin Monnier Monod (G.) Monteil Morel-Fatio Morin (Jean) Morin Mortillet (de) Morton Prince Mosso Moysset Müller (Max) Murisier Myers Narfon (J. de) Nathan (Voy. Dupté) Naville (A.) Naville (E.) Nayrac Nicderle Niewenglowski Nodet Noël (E.) Noel (O.) Nordau (Max) Normand (Ch.) Norman Lockyer Novicow Nys Oidenberg Ollé-Lapiune Ollion Ossip-Lourié , Ostwald Ott Ouvré Paiulevé Palante Pathoriès Papus. Voyez Encausse Pariset Parisot Paradi (D.) Palerson. Voyez Swift Paul-Bonceur ( .). (Voy. Philippe). Pauthan Paul Louis Pavot Péladan Pellet Pelletan Penjou Peres Perez (Bernard) Pernot (M.) Perrier Petit (Ed.) Petit (Eug.) Pettigrew Philbert Philippe (J.) Pint. Picard (Ch.) Picavet Pichat Plet t Piderit Pierre Marcel (K.) Pilastre Pillon Pinloche Proger Piotet Piriou Pirro Pitollet (C.) Plantet Platon Pochaminer Podmore Poëy Poncet (A. F.) Pradines Prat Preyer Proal Puech (A.) Quatrelages (de) Quesnel Queyrat Rabaud Rageot Rambaud Rau Raymond (E.) Raymond (F.) Reiejac Recouly Regnard Regnaud Remaele Rémond Reinach (J.) Renard Renouvier Revault d'Allonnes Réville Rey Reymond Reynald Ribé y Ribot (Th.) Ricardou Richard Richet Riemann Rignano Riller Rivaud Roberty (E. de) Roberly (J. E.) Robin Robinet Robiquet Roché Rochet Rodes Rodier Rodocanachi Rodrigues Roetnich Rogues de Fursac Roisel Rolland (Ch.) Rolland (R.) Romanes Roques Rossier (E.) Rott Roubinoviteh (J.) Rousseau (J.-J.) Roussel-Despierres Ruville (de) Rozet Russel Ruyssen Rzewuski Sabatier (A.) Sabatier (G.) Saigey Saint-Paul Sateilles Sarz y Esca tin Schefler Schelling Schiller (F.) Schinz Schmildt (Ch.) Schmidt (O.) Schopenhauer Schu enberger Séailles Secchi Secrétan (H.) Segond Seignobos Seillère Seippel Séileux 2 Sermyn Sertillanges Servières Sighele Silvestre Simiaud Simmel Socrate Soilier Sokolnicki Sorel (A.) 4 Souriau Spencer Spinoza Spuller Stallo Stapfer Stareke Stefanowska Stein Stevens Stourm Strauss Strowski Stuart Mill Sucher Sully (James) Sully Prudhomme Swarte (de) Switt Sybel (H. de) Tannery Tanon Tarde (G.) Tardieu (A.) Tardieu (E.) Tassy Taussat (J.) Tausserat-Radel Tchernoff Te aillon Thamin Thénard Thomas (A.) Thomas (P. F.) Thursto Tiersot Tisserand Topinard Turck Turmann Turot Udine (J. d') Urtin Vacherot Vaillant Vallaux Van Beneden Van Biéma Van Bie liet Van Brabaut Vandervelde Van de Waele Van Overbergh Vaulbier Véra Vermale Véron 2 Verrier Viallate Vidal de la Blache Vie politique Vignon Vilalis Voivenel Vries (H. de) Vulliod Waddington Wahl Waynbaum Weber Weill (G.) Weill (J.) Welschinger Werner Wilbois Windstosser Winter Wulf (de) Wundt Wurtz Wylm Zabotowski 2 Zaptetal Zeiller Zeller Zevort Ztegler Zivy Zurcher