Actes 2.42-47 - Une communauté attirante

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Église É vangéliq ue Libre d'Aix en Provence
BP 510 3 Avenue du Deffens
13 091 Aix en Provence Cedex 02
Pasteur Frédéric Baudin
Prédication du 17 août 2014
Une communauté attirante
Programme Vitalité 6
Actes 2.42-47
Frédéric Baudin
Préambule
Présentation de Vitalité :
"Vitalité" est un programme d’évaluation, de révision, et d’engagement pour devenir une « Église
missionnaire »…
Cette évaluation repose sur 10 indices, qui permettent de mieux cerner notre situation actuelle et
de la faire évoluer avec l’aide du Seigneur…
Le sixième de ces indices est : « Une communauté chrétienne attirante », avec pour versets de
référence : Actes 2.42-47.
Lecture biblique
Actes 2.42-47
Tous s’appliquaient fidèlement à écouter l’enseignement que donnaient les apôtres, à vivre dans
la communion fraternelle, à prendre part aux repas communs et à participer aux prières.
Chacun ressentait de la crainte, car Dieu accomplissait beaucoup de prodiges et de miracles par
l’intermédiaire des apôtres.
Tous les croyants étaient unis et partageaient entre eux tout ce qu’ils possédaient.
Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et répartissaient l’argent ainsi obtenu entre tous, en
tenant compte des besoins de chacun.
Chaque jour, régulièrement, ils se réunissaient dans le temple, ils prenaient leurs repas ensemble
dans leurs maisons et mangeaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur.
Ils louaient Dieu et ils étaient estimés par tout le monde.
Et le Seigneur ajoutait chaque jour à leur groupe ceux qu’il amenait au salut.
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Frédéric Baudin
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Prédication du 17 août 2014
Église Évangélique Libre d'Aix en Provence
Actes 2.42-47 Une communauté attirante - Vitalité 6
Prédication
Nous avons parlé dimanche dernier de l’Église, de l’assemblée, du rassemblement des
chrétiens.
Ce terme peut désigner une communauté locale, comme celle de Jérusalem dans le texte que
nous venons de lire, ou la nôtre, ici à Aix, dans notre quartier (elle n’est pas la seule !).
Mais l’Église, c’est aussi l’assemblée universelle qui rassemble des hommes et des femmes de
tous les peuples, frères et sœurs dans la foi, tous ceux qui ont adhéré à l’Évangile, qui ont
reconnu en Jésus le Sauveur, le Seigneur, le Fils de Dieu mort et revenu à la vie pour
réconcilier tout être humain avec le Père.
Les versets 42 à 47 du deuxième chapitre du livre des Actes des Apôtres ont été
abondamment commentés, ils ont servi de support à d’innombrables prédications sur L’Église
primitive, l’Église des tout premiers temps après la Pentecôte, l’Église considérée comme
idéale !
On oublie que cette Église, ces communautés chrétiennes qui ont vu le jour à Jérusalem, en
Judée, en Samarie, puis en Asie mineure, en Macédoine, en Grèce et à Rome, ont en fait
connu beaucoup de problèmes dus aux rivalités, aux mauvais enseignements, aux
comportements hypocrites, aux désordres de toutes sortes, et qu’elles étaient donc souvent
bien loin de l’idéal !
Chaque fois que je relis les fameuses lettres de l’Apocalypse, écrites environ une
cinquantaine d’années après la Pentecôte, je suis toujours très étonné de constater que ces «
Sept Églises », qui symbolisent sans doute les Églises de tous les temps, ces Églises avaient
presque toutes des problèmes graves.
Plusieurs avaient déjà dévié de la bonne trajectoire, et chacune devait pour le moins évaluer à
nouveau sa situation devant Dieu et reprendre la bonne voie pour devenir une Église vivante,
engagée dans la foi au Fils de Dieu, une Église qui montre de l’amour et qui partage la Bonne
Nouvelle de Jésus-Christ (= Vitalité !).
Heureusement, c’est Dieu qui bâtit son Église, sur le seul fondement qu’il a posé lui-même, à
savoir Jésus-Christ… Et si cette Église résiste au temps, si des hommes et des femmes de
toutes les nations continuent de rendre un culte au Dieu d’Israël, Père, Fils et Saint-Esprit,
c’est bien parce que Dieu lui-même en est l’architecte et le constructeur.
Pour reprendre les termes du dernier verset que nous avons lu : « Dieu ajoute chaque jour des
hommes et des femmes » à cette assemblée éparpillée dans le monde et dont lui seul connaît
tous les membres.
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Il me semble bon de rappeler ici qu’un chrétien est nécessairement un membre du Corps du
Christ, et donc qu’il ne peut pas être un disciple du Christ tout seul dans son coin !
Il y a des chrétiens qui se croient dépendants du Christ seul, ils croient pouvoir vivre leur vie
chrétienne sans se joindre à une Église, à une assemblée de fidèles du Christ !
C’est une erreur, car au sein de ce Corps que nous formons ensemble, nous avons des dons
différents, nous nous complétons, nous avons besoin les uns des autres.
Ceci dit, nous pouvons prendre pour exemple le modèle de cette première assemblée de ceux
qui ont cru en Jésus à Jérusalem, et nous relèverons trois signes distinctifs d’une Église
locale mais aussi de l’Église universelle, afin qu’elle soit « attirante ».
1. L’enseignement
Tout d’abord, les premiers juifs qui avaient reconnu en Jésus le Messie se réunissaient
apparemment chaque jour, « ils s’appliquaient tous à écouter l’enseignement des apôtres ».
Je ne sais pas si cela vous frappe, comme moi, mais ce n’est probablement pas le premier
point que j’aurais souligné si j’avais dû décrire cette première assemblée !
Évidemment, cette assemblée avait un immense privilège : elle pouvait écouter l’enseignement
des apôtres choisis par Jésus, ces disciples qui avaient vécu avec lui plusieurs années, qui
avaient entendu directement son enseignement et qui étaient donc en mesure de le
transmettre avec fidélité : on comprend que les membres de cette assemblée aient pu être
assidus à cet enseignement quotidien !
Ce premier point montre que ces auditeurs attentifs n’étaient pas des mystiques perdus dans
la contemplation ; ce n’étaient pas non plus des activistes qui dénigraient l’enseignement
biblique.
Ils n’étaient pas comme certains chrétiens qui prétendent que l’enseignement ne sert à rien,
que c’est un « truc d’intellectuel », comme on l’entend parfois, et qu’il vaut mieux être «
rempli de l’Esprit » ou mieux encore être directement enseigné par l’Esprit de Dieu !
Non, ils se rendaient au temple pour écouter l’enseignement des apôtres, et c’est de cette
façon qu’ils étaient véritablement remplis de l’Esprit, car ils se nourrissaient, en quelque
sorte, de cet Esprit qui enseigne la Vérité, à travers les apôtres.
Pour nous, cela signifie que nous devons toujours privilégier l’enseignement des apôtres, et
d’une manière plus générale, l’enseignement de la Bible, de la Parole de Dieu, qui était le livre
de référence des apôtres.
Il n’y a plus d’apôtre aujourd’hui, les disciples choisis par Jésus sont morts au premier siècle…
Mais nous pouvons toujours lire la Bible et participer au culte de l’Église en écoutant
attentivement l’enseignement des pasteurs et des docteurs de nos Églises.
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Il est aussi possible de recevoir cet enseignement dans des instituts ou facultés de
théologie.
Cet enseignement est valable dans la mesure où il s’inspire de la Bible, où il repose sur
l’enseignement de la Loi et des prophètes qui ont vécu avant Jésus, l’Ancien Testament, mais
aussi sur l’enseignement des apôtres qui ont écrit les Évangiles et les lettres envoyées aux
premières Églises, et qui constituent ce qu’on appelle aujourd’hui le Nouveau Testament.
Car c’est à son enseignement fidèle à la Bible que l’on reconnaît une Eglise authentique et
vivante…
2. La communion
Le deuxième point est la communion fraternelle. Le mot grec qui est utilisé est koinōnia : il
désigne tout ce que l’on partage, tout ce que l’on a en commun au sein d’une association, et en
particulier les relations entre les individus qui composent cette association, ce groupe, cette
assemblée.
La première chose que nous partageons, c’est notre foi en Jésus-Christ, c’est notre point
commun. Nous avons tous reçu la grâce de Dieu, son pardon, à travers Jésus qui est mort et
ressuscité pour nous ; nous sommes tous réconciliés avec Dieu grâce à ce que Jésus a fait
pour nous.
C’est notre foi individuelle en Jésus qui nous unit à Dieu, qui nous met en relation personnelle
avec Dieu, et c’est notre foi commune qui nous unit les uns aux autres pour former l’Église, un
Corps dont les membres sont en relation étroite les uns avec les autres.
Notre koinōnia, notre communion avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit nous permet d’être
unis malgré nos différences : notre nationalité, notre condition sociale, notre couleur de peau,
notre langue, etc., ne sont plus des obstacles à cette communion dans la foi en Jésus.
Mais le mot koinōnia a un autre sens : il désigne tout ce que l’on peut partager avec d’autres,
toute forme de générosité. C’est le mot que Paul utilise, par exemple, pour désigner la
collecte recueillie parmi les chrétiens des Églises non-juives de Grèce et d’Asie mineure en
faveur des chrétiens pauvres des Églises juives de Jérusalem et de Judée (Romains 15.26).
Les versets suivants donnent une description de la qualité de cette communion, sur un plan
très pratique :
Actes 2.44-45
Tous les croyants étaient unis et partageaient entre eux tout ce qu’ils possédaient.
Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et répartissaient l’argent ainsi obtenu entre tous, en
tenant compte des besoins de chacun.
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Ces versets ont inspiré de nombreuses communautés chrétiennes, au sens fort du terme, de
vraies communautés de personnes et de biens, et ils ont également fait couler beaucoup
d’encre !
Faut-il suivre cet exemple à la lettre ?
Après tout, pourquoi pas !
Il me semble qu’une communauté de biens et de personnes pourrait résoudre beaucoup de
problèmes, et notamment celui de la pauvreté de certains chrétiens, ou celui de la solitude.
Mais nous savons que ce modèle n’a pas beaucoup duré, du moins à grande échelle, nous savons
qu’il a parfois posé des problèmes, car une communauté ne peut pas survivre sans des règles
assez strictes, et nous savons aussi que, du temps des apôtres, on continuait à prendre des
repas « dans les maisons » (v. 46), c'est-à-dire chez des particuliers.
Le récit tragique du mensonge d’Ananias et Saphira montre que chacun restait libre de
donner tous ses biens ou une partie seulement, à condition de le donner de bon cœur et sans
vouloir se faire bien voir des autres en prétendant tout donner alors qu’on ne donne qu’une
partie, ce qui est un mensonge, une attitude hypocrite…
La communauté chrétienne est donc avant tout un lieu de communion spirituelle, une
association humaine entre des hommes et des femmes dont la vie est centrée sur Jésus, leur
Seigneur, mais elle est aussi un lieu de partage, à des degrés divers :
· Partage des biens entre riches et pauvres ;
· Mais aussi partage du temps entre ceux qui en ont et ceux qui n’en ont pas (ou moins !) ;
· Partage entre ceux qui sont bien-portants qui peuvent venir en aide à ceux qui sont
malades ;
· Partage entre ceux qui ont une famille et qui peuvent accueillir ceux qui sont seuls,
célibataires, étudiants, personnes âgées…
· Partage entre ceux qui peuvent enseigner et prendre du temps pour prier, et ceux qui
peuvent s’occuper de choses plus pratiques comme servir les repas : c’est ce que les
apôtres ont demandé en nommant rapidement des « diacres » chargés de ce service, etc.
Le partage et la générosité, dans tous les domaines, est sans aucun doute un signe distinctif
de la communauté chrétienne, de la qualité de sa communion avec le Seigneur et les uns avec
les autres…
3. Le repas du Seigneur et la prière
Le « partage du pain » est le troisième signe distinctif de l’Église.
Il évoque ce qu’on appelle aussi le « repas du Seigneur ».
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À l’origine, c’était peut-être un moment particulier au cours d’un repas ordinaire (qui était
déjà un signe de partage).
Ce temps de « communion spirituelle » se concentrait sur le partage du pain, et
probablement aussi du vin, en souvenir du corps et du sang de Jésus, de sa mort sur la croix,
de son sacrifice offert pour couvrir et effacer nos fautes…
C’est ce qu’on appelle aujourd’hui la Sainte Cène ou le repas de communion.
C’est toujours un temps particulier, un moment mis à part, où nous communions ensemble dans
la présence spirituelle de Jésus notre Seigneur qui nous rassemble.
Il nous arrive aussi de partager un repas fraternel, et nous notons, au verset 46, que les
chrétiens de Jérusalem « mangeaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. »
Le mot grec (agalliasis) désigne ici une joie profonde, on pourrait dire, une joie exubérante,
qui s’exprime, qui se voit, qui s’entend !
Les repas des premiers disciples devaient être animés, mais cette joie audible et visible
venait de leur foi, de leur communion en Jésus-Christ, et non de mauvaises blagues creuses !
C’était l’un des fruits de la présence de Dieu dans leur vie, l’un de ces « fruits de l’Esprit » !
C’était une joie simple, qui vient du cœur, une joie spontanée, une joie fraîche, pure, comme
on n’en éprouve plus beaucoup de nos jours…
Cette joie n’était pas le prétexte à toutes sortes de débordements, elle était marquée par ce
qu’on appelait, à l’époque, la « crainte du Seigneur » (v. 43).
Dans le langage biblique, la crainte du Seigneur, c’est avoir un grand respect pour le Seigneur
qui nous montre sa justice, mais aussi sa bienveillance, un Dieu qui juge mais aussi qui fait
grâce, qui nous révèle son amour, qui agit en notre faveur, qui est pour nous comme un Père
juste et aimant, au cœur de mère.
Dans le contexte particulier de ce verset des Actes, ce respect était aussi motivé par la
reconnaissance pour l’intervention de Dieu dans la communauté de Jérusalem, car Dieu
montrait sa puissance à travers les apôtres.
L’autre moment fort de la communion fraternelle était la prière, un temps où la communauté
assemblée s’adressait à Dieu :
· pour l’adorer et le remercier (v. 47 : ils louaient Dieu)
· pour lui exposer les besoins de la communauté ( le Notre Père)
· pour le supplier d’intervenir, notamment en faveur des chrétiens persécutés ( Actes 12 :
Pierre en prison).
· pour chercher ensemble à mieux comprendre la volonté de Dieu : ils demandaient en
particulier le courage d’annoncer l’Évangile, et donc le secours du Saint-Esprit.
Actes 4.29
« Donne à tes serviteurs la force d’annoncer ta Parole avec une pleine assurance. »
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Car l’Église du premier siècle n’était pas une Église repliée sur elle-même, elle était bien en
vue à Jérusalem, puisque le texte précise qu’on avait pour eux « une grande estime » dans la
ville.
Le dernier verset (47) précise que le Seigneur ajoutait chaque jour de nouveaux membres à
cette Église !
C’est notre rêve !
Mais il ne s’agissait pas là d’une simple croissance en nombre, car le Seigneur ajoutait
seulement « ceux qu’il sauvait », c'est-à-dire des hommes et des femmes qui avaient compris
l’Évangile, grâce à la prédication des apôtres et des disciples de Jésus, mais aussi et surtout
grâce à l’action de Jésus, par l’Esprit-Saint, une action parfois extraordinaire, miraculeuse,
mais aussi une action ordinaire, à travers le témoignage quotidien de l’Église.
Ces personnes ont eu, comme à la suite de la prédication de Pierre le jour de la Pentecôte, le
« cœur vivement touché » par Dieu lui-même, ils se sont tournés vers Dieu de tout leur cœur
pour recevoir son pardon et pour avoir le privilège d’être en communion avec lui et avec
d’autres « frères et sœurs ».
D’autres, comme nous pouvons le lire dans ce chapitre 2 des Actes , ont eu le cœur touché par
l’attitude des premiers disciples de Jésus, par la fraternité de cette première assemblée, de
la première Église.
Comme nous l’avons vu, cette attitude se traduisait par le désir d’être enseignés, de partager
la communion, y compris sur le plan matériel, une communion qui prenait tout son sens lors du
partage du pain et du vin en souvenir de la mort de Jésus, et par la prière confiante que cette
communauté adressait à Dieu.
Tout cela peut se résumer par l’amour qui se dégageait de cette communauté comme un bon
parfum, l’amour pour Dieu et les uns pour les autres. C’est ce que soulignent plusieurs
passages du livre des Actes des Apôtres, qui décrit une Église effectivement idéale :
Actes 4. 32-33
Le groupe des croyants était parfaitement uni, de cœur et d’âme.
Aucun d’eux ne disait que ses biens étaient à lui seul, mais, entre eux, tout ce qu’ils avaient était
propriété commune.
C’est avec une grande puissance que les apôtres rendaient témoignage à la résurrection du
Seigneur Jésus et Dieu leur accordait à tous d’abondantes bénédictions .
Quel exemple !
Le témoignage de cette Église donnait une preuve visible de la résurrection de Jésus, de la
présence de son Esprit par l’unité profonde qui s’en dégageait avec, à la clé, une véritable
bénédiction de Dieu.
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Cette première communauté de juifs chrétiens enthousiastes à Jérusalem était cependant
fragile, comme le sont toutes les Églises, et comme le montre l’histoire de l’Église dans le
monde.
C’est sans doute aussi notre cas, et nous sommes tous appelés à rester vigilants.
Cela doit nous encourager à nous rapprocher autant qu’il est possible de ce modèle idéal, car
la communauté de Jérusalem était vraiment attirante !
Conclusion
Dans la brochure Vitalité, voici le texte qui accompagne ce verset :
· Nous comprenons que notre amour les uns pour les autres est un témoignage puissant de la divinité
de Jésus.
· Nous nous aimons les uns les autres tels que nous sommes, non tels que nous devrions être.
· Nous partageons la vie communautaire au-delà du culte du dimanche…
Nous voulons rendre témoignage de notre foi en Jésus, le Messie mort et ressuscité, un
témoignage communautaire.
Nous nous accueillons « tels que nous sommes » : il s’agit ici de ne pas nous juger les uns les
autres sous l’angle de nos faiblesses, mais de nous encourager à dépasser nos faiblesses, à
grandir dans la foi et dans l’amour !
Enfin, nous voulons effectivement partager la vie communautaire au-delà du culte du
dimanche, mais de quelle manière ?
Comment allons-nous nous rapprocher de l’idéal de l’Église des premiers jours ?
Comment deviendrons-nous une « Église saine et missionnaire » ?
Je laisse ces questions ouvertes, à nous d’y répondre !
Textes à méditer
1 Corinthiens 10.16-17
La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang du Christ ?
Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps du Christ ?
Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps ; car nous
participons tous à un même pain.
1 Corinthiens 1.5-8 (lettre à une Église loin d’être idéale !)
Dans l’union avec le Christ, vous avez été enrichis de tous les dons, en particulier tous ceux de la
parole et de la connaissance.
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Le témoignage rendu au Christ a été si fermement établi parmi vous qu’il ne vous manque aucun
don de Dieu, à vous qui attendez le moment où notre Seigneur Jésus-Christ apparaîtra.
C’est lui qui vous maintiendra fermes jusqu’au bout pour qu’on ne puisse vous accuser d’aucune
faute au jour de sa venue.
Dieu lui-même vous a appelés à vivre dans l’union avec son Fils Jésus-Christ notre Seigneur : il
est fidèle à ses promesses.
Frères et sœurs… au nom de notre Seigneur Jésus-Christ : mettez-vous d’accord, qu’il n’y ait pas
de divisions parmi vous ; soyez parfaitement unis…
Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix !
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