Correction et aides sujet de brevet – entraînement 3. I – Une scène

Correction et aides sujet de brevet – entraînement 3.
I – Une scène décisive.
1- La scène se déroule « à la récréation de quatre heures » , « dans un coin de la cour », « à
part », « une après-midi » .
2 - « Je me souviens encore du singulier effet que me produisit cette menace ».
a) « souviens » = présent de l'indicatif.
« produisit » = passé simple de l'indicatif
b )Ici, le présent de l'indicatif de « souviens » a comme valeur présent d'énonciation.
Le passé simple de « produisit » a comme valeur « action de premier plan » dans un récit au
passé.
Rappel :
La valeur des temps c'est la raison pour laquelle on a employé ce temps-là dans
cette phrase-là.
Valeurs du présent.
1 – Présent d'énonciation.
2 – Action qui se répète dans le présent : présent d'habitude.
3 – Présent de vérité générale : c'est présenté comme étant toujours vrai.
4 – Présent de narration : on peut raconter une histoire (même passée) au présent.
Valeurs du passé simple.
Valeur du passé simple : action de premier plan dans un récit au passé.
c) Le verbe "souviens" renvoie à l'âge adulte (au moment où il écrit).
Le verbe "se produisit" renvoie à l'époque où il est jeune, où il est élève.
3. Lignes 18-19 : "Il m'initia... confiance."
a) Dans le contexte "initier" signifie "révéler des informations secrètes à une personne choisie".
b) La figure utilisée dans cette phrase est une comparaison: "comme un conscrit"; le narrateur
est comparé à un soldat débutant.
Rappel : La comparaison est une figure de style.Elle établit un rapprochement entre deux
termes (le comparé et le comparant), à partir d'un élément qui leur est commun.
Trois éléments sont nécessaires dans l'énoncé: le comparé, l'outil (ou terme) de
comparaison et le comparant. Cependant, on peut y ajouter le point commun :
Le comparé qui est la réalité.
Le comparant; l'élément qui fait image.
L'outil de comparaison (comme, pareil à, tel que, ressembler à, plus... que, etc.)
Exemple :
La lampe brille comme une étoile
.
La lampe brille comme une étoile
le comparé le point commun l'outil de comparaison le comparant
La comparaison a une double valeur : elle explique par une image et met en
relation deux univers.
c) Le rapport établi entre les deux personnages est un rapport d'autorité, hiérarchique, celui
d'un homme expérimenté face à un débutant.
II - Le grand Michu et le narrateur.
1. Parmi les termes qui servent à décrire Michu, nous pouvons citer les expressions suivantes:
"gaillard", "poings énormes", "sa voix grasse de paysan", "le grand Michu" ou encore "yeux gris".
2. Le passage contient deux propositions subordonnées: "q" et "que (...) je n'aurais voulu avoir
pour ennemi". Ce sont deux propositions subordonnées relatives.
Rappel : les propositions sont des groupes de mots contenant un verbe conjugué et
généralement introduits par une conjonction de subordination.
La proposition subordonnée relative commence par un pronom relatif (qui, que , quoi, dont,
où, lequel, laquelle, de laquelle...) et complète toujours un nom ou un pronom. Elle a pour
fonction d'être complément de l'antécédent.
Exemple : un air grave qui me frappa d'une certaine crainte
qui : pronom relatif, frappa : verbe de la proposition, la PSR est complément de
l'antécédent « air grave ».
3. Le sentiment éprouvé par le narrateur face à Michu est la crainte. Celle-ci conduit le jeune
garçon au respect.
4. Le narrateur se sent valorisé, heureux d'appartenir aux initiés; deux expressions le montrent:
"sensation délicieuse", "joies cuisantes".
5. "Je me souviens encore du singulier effet que me produisit cette menace. Elle me donna un
courage énorme."
a) "Singulier" dans la phrase signifie "étonnant". Il n'avait pas encore ressenti cet effet.
b) La menace au lieu de l'apeurer, lui donne au contraire du courage. C'est apparemment
contradictoire.
III - Un sujet bien mystérieux.
1. "Veux-tu en être ?"
a) "En" est un pronom personnel adverbial.
b) Il représente l'expression "de quelque chose", "de la partie".
2. Le caractère mystérieux du projet est exprimé par des expressions comme "me prit à part"
qui montre que le projet est secret, "complot", "un secret à garder", "nouveau rôle de complice",
ou encore "me compromettre".
3. "Bast ! me disais-je...Michu !"
a) Les propos sont rapportés au discours direct. Ils livrent les pensées du narrateur.
b) Les propos montrent que le narrateur est déterminé à suivre Michu dans ses projets de
révolte, qu'il ne le trahira sous aucun prétexte.
4. Cet épisode montre à quel point le narrateur prend confiance en lui car il se sent valorisé,
important. Mais le projet le fait basculer du côté de la révolte et de la force.
REECRITURE (4 points)
Aussi pendant que les deux garçons parlent, suis-je en état d'admiration devant eux. Ils
m'initient d'un ton un peu rude, comme un conscrit dans l'énergie duquel on a une médiocre
confiance. Cependant, le frémissement d'aise, l'air d'extase enthousiaste que je dois avoir en
les écoutant finissent par leur donner une meilleure opinion de moi.
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