Lunette astronomique L`historique de la lunette astronomique

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Lunette astronomique
L’historique de la lunette astronomique
Beaucoup peuvent croire que c’est Galilée qui a inventé la lunette astronomique,
seulement c’est faux. C’est Hans Lippershey, artisan opticien hollandais qui l’a inventé.
Galilée (1564-1642) : Il a réalisé sa propre lunette astronomique avec beaucoup de soin,
en polissant une lentille concave et une convexe*. D’un diamètre de 30mm et grossissant
entre 20 et 30x. Grâce à cette lunette il a découvert que la Lune avait des cratères,
montagnes et mers ; que la Voie Lactée est faite d’étoiles, etc…
Durant les XVII et XVIIIème siècle apparaissent les « longues lunettes à faire peur aux
gens » Elles sont au début le résultat d'un bricolage empirique, et sont imparfaites. Mais
les opticiens s’attachent à trouver de nouvelles formules pour que l’image de la lunette
astronomique soit de meilleures qualités.
Kepler (1571-1630) : C’est ça formule qui va être adoptée, elle est basée sur 2 lentilles
convexes (objectif et oculaire).
Huygens (1629-1695) : Il découvre les anneaux de Saturne ainsi que son plus gros
satellite, Titan. Grâce à sa lunette qui mesure 37m, il découvre des détails de Mars
comme la calotte polaire.
Hevelius (1611-1687) : Il fabrique une « machine céleste » qui mesure 46m de long,
seulement cette lunette astronomique ne lui servira guère.
Les lunettes géantes sont bien difficiles a manœuvrer et leurs sont bien imparfaites.
La première véritable grande lunette moderne, construite par Fraunhofer et installée par
Struve (1793-1864) en Russie mesurait 24 cm de diamètre pour 4,3 m de focale. Ensuite
verront le jour à Pulkovo près de St Petersbourg une lunette équatoriale de 38 cm et de
6,88 m de focale puis encore en 1866 une lunette géante de 76 cm de diamètre. C'est
l'époque où on voit apparaître de nombreux instruments géants : à Berlin et Potsdam, à
Vienne, à Greenwich, Nice et Meudon, et enfin aux Etats-Unis (Charlottesville,
Washington, Pittsburgh, Lick, Yerkes).
Celle de Lick (1888) fera 89 cm de diamètre pour 17 m de focale. celle de Yerkes (1897),
toujours en service aujourd'hui, fait 1 m de diamètre et 19 m de focale. Ces lunettes sont
parfaites pour étudier les planètes et les étoiles doubles. Combinées à la photographie,
les lunettes installées dans le monde entier permettent d'élaborer une carte
photographique du ciel, sur base de 18 instruments identiques (33 cm de diamètre, 3,4
m de focale) construits par Paul et Prosper Henry.
Les lunettes pour les grands observatoires n'ont cependant plus d'avenir : la
spectroscopie et la photographie exigent des instruments plus lumineux et il est
impossible de couler, polir et soutenir des lentilles au bout de tubes de 20 m de long. Les
télescopes à miroir, plus compacts et plus facile à réaliser (une seule surface à polir) vont
l'emporter. Les astronomes aussi délaissent planètes et étoiles pour se tourner vers les
objets moins lumineux, ces objets pâles et flous qu'on nomme alors du terme générique
les " nébuleuses " et pour lesquels il faut des instruments de grand diamètre. Ce sont ces
derniers qui révéleront la véritable nature de ces objets.
Délaissées par les grands observatoires, les lunettes ont encore de beaux jours devant
elles parmi les astronomes amateurs, tant pour les lunettes achromatiques que pour les
apochromatiques (celles pour lesquelles l'aberration chromatique est quasi éliminée par
l'emploi d'une optique complexe et des lentilles spéciales, mais moyennant un coût
élevé). C'est que ces instruments procurent en général des images piquées, bien
contrastées et supérieures à un télescope à miroir de même diamètre, avec une
remarquable finesse d'image après une mise à température rapide. En particulier, les
lunettes apochromatiques sont maniables, légères, de taille modeste et faciles à
transporter. Leur domaine de prédilection reste les planètes et étoiles doubles ou encore
les images photo ou CCD en raison de leur grand champ.
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