
Démarches épidémiologiques après une catastrophe
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en calculant la valeur du coefficient de corrélation entre chaque item et le score
global (item total corrélation) ou par le coefficient Alpha de Cronbach (α > 0,70).
- la fidélité inter-évaluateurs (inter observer reliability) : estime le degré d’accord entre
deux ou plusieurs évaluateurs chargés de coter ou d’interpréter les résultats d’une
méthode d’évaluation. Elle compare le degré d'accord entre cotateurs différents.
Dans le cas quantitatif, on utilise un coefficient de corrélation intraclasse (pour N>40),
dans le cas qualitatif, on calcule le coefficient de Kappa (pour N>30) (Fermanian
1984a; Fermanian 1984b).
- la fidélité par équivalence : évalue le degré de cohérence entre deux techniques
similaires ne différant qu'au niveau du contenu des items.
Les différentes composantes de la fidélité s’évaluent à l’aide d’un coefficient de corrélation
linéaire dont la valeur maximale est de 1,00. Une valeur de 0,70 est recommandée pour
considérer qu’une fidélité est acceptable (standard/norme international(e)). La fidélité et la
validité sont liées car plus l'erreur de mesure est faible (bonne fidélité) plus les résultats
obtenus pour l'évaluation de la validité auront un sens et seront élevés (Vallerand 2000). On
ne pourra pas accorder de confiance suffisante aux résultats si la fidélité d’un test est
médiocre.
Validité d’un test
Pour admettre qu’un test mesure effectivement ce qu’il est censé mesurer, par exemple
l’anxiété, il faut plus que les affirmations de l’auteur. Il faut un ensemble d’éléments prouvant
la validité de ce test. Cette définition de la validité jugée trop restrictive par certains est
remplacée par la définition suivante : « La validité renvoie à la pertinence et à la possibilité
de justifier les affirmations que l’on peut faire à partir des scores à un test, elle concerne
également les éléments dont on dispose pour justifier les inférences que l’on peut faire à
partir des scores à un test » (Bartram 1994).
Il existe plusieurs types de validité
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(Bartram 1994 ; Kline 1994 ; Bernaud 1998):
- la validité apparente (face validity) : correspond à l'appréciation subjective de la
validité d'un test (Fermanian 1995) et à son acceptation par les sujets. Un test a une
bonne validité apparente si son contenu semble mesurer ce qu’il affirme mesurer. Un
test qui semble absurde ou non pertinent, quelles que soient, par ailleurs, ses
qualités psychométriques, sera certainement mal accepté par les sujets.
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Et plusieurs coefficients de validité à la différence de la fidélité.