SOMMAIRE
Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1. Une théorie du langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.1. Une sémiotique cognitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.1.1. Le signe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.1.2. Les réseaux de signe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.1.3. Le signifié. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
1.1.4. Une pragmatique cognitive ?. . . . . . . . . . . . . . . 41
1.1.5. Le signifiant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
1.2. L’architecture de la langue. . . . . . . . . . . . . . . . . 51
1.2.1. Le principe de motivation . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
1.2.2. Le principe de non synonymie. . . . . . . . . . . . . . 57
1.2.3. Le principe d’expressivité maximale . . . . . . . . . 59
1.2.4. Le principe d’économie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
1.2.5. Le principe de proportionnalité fonctionnelle . . 60
1.3. Synthèse du chapitre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2. Une théorie de l’esprit . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
2.1. Réalismes et langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
2.1.1. Le continuum réalisme/idéalisme . . . . . . . . . . 69
2.1.2. Les ontologies sémantiques. . . . . . . . . . . . . . . . 72
2.2. Idéalisme et linguistique cognitive . . . . . . . . . . . 74
2.2.1. Objectivisme et internalisme. . . . . . . . . . . . . . . 75
2.2.2. Le substrat corporel de l’esprit . . . . . . . . . . . . . 76
2.3. Expérientialisme et sciences cognitives . . . . . . . 80
2.3.1. Psychologie du développement . . . . . . . . . . . . . 81
2.3.2. Neurosciences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
2.3.3. Universalité et anthropologie . . . . . . . . . . . . . . 88
2.3.4. Bilan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
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2.4. Trois fondements en question . . . . . . . . . . . . . . 95
2.4.1. Le constructique en tant que système de signes
non relatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
2.4.2. Nature commune des lexèmes et des parties du
discours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
2.4.3. Isomorphie du sens et du concept . . . . . . . . . . 103
2.5. Computation, connexion et énaction. . . . . . . . . . 106
2.6. Synthèse du chapitre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
3. Les principes catégoriels . . . . . . . . . . . . . . . . 123
3.1. Entre langage et connaissance . . . . . . . . . . . . . 125
3.1.1. Centralité des parties du discours . . . . . . . . . . 125
3.1.2. Régions conceptuelles et catégories
grammaticales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
3.1.3. Un déplacement éclairant ?. . . . . . . . . . . . . . . . 129
3.2. Catégorisation des objets de la perception. . . . . 132
3.2.1. Le modèle roschéen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
3.2.2. Quelques problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
3.2.3. Un modèle scolastique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
3.2.4. Prototypes psychologiques et sciences
cognitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
3.2.5. Les autres théories du concept . . . . . . . . . . . . . 142
3.3. Catégorisation des objets sémantiques . . . . . . . 145
3.3.1. Un accommodat linguistique . . . . . . . . . . . . . . 145
3.3.2. Catégories et sémasiologie. . . . . . . . . . . . . . . . . 151
3.3.3. Deux engagements en cause ? . . . . . . . . . . . . . 158
3.4. Catégories et structures de la langue. . . . . . . . . 164
3.4.1. Parties du discours : un héritage immotivé ? . . 166
3.4.2. Une ambiguïté originelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
3.4.3. L’hypothèse translatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
3.4.4. Inclusion ou exclusion des unités en langue . . 179
3.5. De la structure syntaxique à la structure
expérientielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
3.5.1. Les modèles syntacticocentristes . . . . . . . . . . . 188
3.5.2. La dissension algébrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
3.5.3. Les structures de l’expérience. . . . . . . . . . . . . . 193
3.5.4. Les traitements de la causalité . . . . . . . . . . . . . 194
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3.6. Par delà les unités de la langue . . . . . . . . . . . . . 196
3.6.1. Rappel : la structure de la langue en LC. . . . . . 197
3.6.2. Croft et l’alternative radicale . . . . . . . . . . . . . . . 199
3.6.3. Valence et sémantique verbale . . . . . . . . . . . . . 203
3.6.4. Limitations des projections lexicales. . . . . . . . . 206
3.6.5. Une avancée méthodologique coûteuse . . . . . . 212
3.7. La phraséologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
3.7.1. Quelques pionniers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
3.7.2. L’unité phraséale et l’agrammaticalité . . . . . . . 222
3.8. Synthèse du chapitre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235
Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
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INTRODUCTION
La linguistique cognitive fascine, tant par le double objet
qu’elle tient en son nom (langage et cognition), que pour l’al-
ternative qu’elle constitue face à l’hégémonie formelle des gram-
maires ratives. Portée par l’intuition selon laquelle le
langage est un appendice de la cognition, elle entend incarner
un renouveau conceptualiste au sein des sciences du langage
et de la cognition : les mots n’ont plus pour sens que les concep-
tualisations des locuteurs, et les énoncés sont des scènes (ou
des mises-en-scène) d’événements conceptuels. Chacune de
ces scènes constitue une lecture singulière du monde tel que
le locuteur se le représente – celui-ci met en relief, relègue ou
affadit des objets et des processus au sein de l’énoncé qu’il
structure et soumet par l’acte même d’énonciation. Les tradi-
tionnels contenus sémantiques deviennent alors des contenus
de pensée, la syntaxe (qui elle-même signifie) n’est plus distincte
du lexique, lequel est conditionné par les connaissances du
locuteur qui les produit ; et l’on voit bien l’objet que cette linguis-
tique se dessine : la LC est une linguistique du sujet-concep-
tualisateur, de ses connaissances (lat. cognitio/connaître) et
des processus de traitement qui les ordonnent (on dira proces-
sus cognitifs). Les espaces mentaux, le lexique interne (ou
constructique), et l’ensemble des sous-objets qu’elle reconnaît
manifestent clairement son caractère mentaliste. Il s’agit pour
le cogniticien de comprendre, et pour certains de modéliser, les
opérations internes qui permettent la repsentation de ce
monde à propos duquel on parle inéluctablement. Puisque l’ac-
tivité langagière est un point d’entrée, un vélateur, une fetre
ouverte sur la pensée, pourquoi ne pas s’en saisir et appré-
hender les rouages de l’esprit humain, du moins les traces qu’il
donne à voir dans l’énoncé et ses structurations ?
Dans cette entreprise colossale, la LC rouvre pleinement
les problématiques articulatoires de la philosophie de l’esprit
et des sciences de la cognition – le dualisme, qui justifiait la
posture (du moins l’intention) cartésienne des années 1960, la
corporéité (embodiment) du sens et de la connaissance, prisme
supposé d’appréhension du monde (kantien par son format et
piagetien dans sa motivation), la localisation de l’esprit, du
sens, ou du langage (intra ou extra-crânienne) rappelant les
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