Annulé le : 08/07/2004 no nv ali de Avis Technique 14/01-623 Chauffage par le sol Equipement de chauffage électrique VIVRACOME Electric heating equipement Titulaire : ACOME Usines de Mortain-Romagny F-50140 Mortain ue Elektrische Heizanlage Av is Te ch niq Tel. : 02 33 89 31 00 Fax : 02 33 89 31 31 Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n° 14 Equipements de génie climatique, et équipements sanitaires Vu pour enregistrement le 27 juin 2001 Pour le CSTB : J.-D. Merlet, Directeur Technique Bulletin des Avis Techniques n° 422 (septembre 2001) Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 4, avenue du Recteur-Poincaré, 75782 Paris Cedex 16 Tél. : 01 40 50 28 28 - Fax : 01 45 25 61 51 - Internet : www.cstb.fr Toute représentation ou reproduction de ce document faite sans le consentement du CSTB est illicite. Elle constitue une contrefaçon au sens de la loi du 11 mars 1957. CSTB 2001 Le Groupe Spécialisé n° 14 « Équipements de génie climatique et équipements sanitaires » de la Commission chargée de formuler des Avis Techniques, a examiné, le 8 décembre 2000, le procédé de chauffage par le sol mettant en œuvre l'équipement de chauffage électrique VIVRACOME, présenté par les Sociétés ACOME, usines de Mortain-Romagny, 50140 Mortain. Le Groupe Spécialisé n° 14 a formulé, concernant ce procédé, l'Avis Technique ci-après. 1 2.2 Définition succincte 1.1 Description succincte Procédé de chauffage rayonnant basse température par le sol, mettant en œuvre un élément chauffant de faible émission linéique, alimenté sous 230 volts. L’élément chauffant VIVRACOME est réalisé à partir d’un ruban chauffant autorégulant à circuit parallèle dont la puissance émise est fonction de sa propre température. Ce ruban est constitué de deux conducteurs parallèles noyés dans un matériau de synthèse semiconducteur à coefficient de température positif (CTP), et dont la résistivité varie avec la température. - Tension d'alimentation : 230 volts - Emission linéique à chaud : 13 W/m. Cet élément chauffant repose sur un isolant thermique destiné à limiter l'émission du plancher vers le bas, il est recouvert par une dalle rapportée flottante armée en béton, ou par une chape flottante armée en mortier, de faible épaisseur (5 cm maxi), destinée à recevoir un revêtement de sol collé. Il peut également être recouvert par le mortier de scellement direct du carrelage dans le cas d’applications en maison individuelle 1.2 Identification Les câbles chauffants sont identifiés par un marquage à l’encre sur la gaine extérieure mentionnant : - le nom du fabricant : (ACOME), - le type de produit : câble chauffant auto-régulant - la dénomination commerciale : VIVRACOME, - sa tension d'alimentation en volts : 230, - la puissance linéique du câble à chaud : 13W/m - l’identifiant du site de production : 215. Les éléments chauffants sont conditionnés individuellement. Une étiquette jointe à l’emballage mentionne : - le nom du fabricant : ACOME, - le nombre et la longueur des câbles chauffants constituant l’élément chauffant, - la tension de service : 230 Volts, - la puissance nominale de l’élément chauffant exprimée en W. Chaque colis d'éléments chauffants VIVRACOME est accompagné d'une notice d’installation. 2 AVIS 2.1 2.2.1 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et aptitude à l’emploi. 2.2.1.1 Thermique. a) Les éléments chauffants "VIVRACOME" permettent de satisfaire aux règlements dans les conditions énumérées au paragraphe 2.3.1 du Cahier des Prescriptions Techniques. b) Limitation de température. Les éléments chauffants "VIVRACOME" ne font pas obstacle au respect des dispositions du paragraphe 2.3.1 du Cahier des Prescriptions Techniques. Ceci suppose que le pas de pose de l'élément chauffant ne soit pas inférieur à 14 cm. 2.2.1.2 Sécurité électrique. Le programme d’essais spécifique établi en accord avec le demandeur et réalisé par le LCIE (Compte rendu d’essai n° 220 45010) comporte deux parties ; la première concerne les essais réalisés par le LCIE sur les éléments chauffants tels que décrits au chapitre 2 du dossier technique établi par le demandeur ; la seconde est relative aux essais réalisés par la société ACOME et validés par le LCIE dans le cadre d’un audit réalisé dans l’usine de MORTAIN. Ce programme a montré que : - l’élément chauffant VIVRACOME permet de respecter les exigences en matière de sécurité électrique, en particulier les règles applicables en matière de protection contre les contacts indirects, - la durabilité propre des constituants du ruban chauffant et leur compatibilité étaient assurées, - les essais de vieillissements réalisés par la Société ACOME permettent de présager d’une bonne constance dans le temps des propriétés autorégulantes du câble chauffant. Le respect des prescriptions du chapitre 4 du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96, permet de réaliser des installations conformes à la norme NF C 15-100. 2.2.1.3 Sécurité contre l'incendie (Etablissement Recevant du Public). Dans les établissements recevant du public la mise en œuvre des éléments chauffants "VIVRACOME" ne fait pas obstacle au respect de l'article AM6 du Règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public, (arrêté du 25 juin 1980 modifié). 2.2.2 Durabilité. Domaine d'emploi accepté Moyennant une clause de limitation de puissance surfacique(1) au plus égale à 90 W/m²(2), ce qui correspond à un pas de pose de 14 cm, ce procédé de chauffage est destiné à assurer le chauffage des locaux relevant du classement UPEC(3), c’est à dire les locaux d’habitation, et autres que d’habitation (bureaux, enseignement, hôtellerie, sanitaires et sociaux, commerces), à l’exclusion des locaux E3, P4 et P4S et des salles de sports. Le cas de la pose directe du carrelage (le mortier de scellement du carrelage recouvrant directement les éléments chauffants) vise exclusivement la maison individuelle. 1 La puissance surfacique active est définie comme étant le quotient : Puissance linéique de l’élément chauffant exprimée en W/m sur pas de pose de l’élément chauffant exprimé en m. 2 Une tolérance de + 20 % est cependant admise si le procédé de chauffage est régulé par un thermostat admis à la marque NF catégorie A ou B 3 Le classement UPEC des locaux est défini dans le cahier du CSTB 2899 "Notice sur le classement UPEC des locaux" de juillet-août 1996 – Livraison 371 2 Appréciation sur le procédé. Annulé le : 08/07/2004 La durabilité des matériaux constituant les éléments chauffants fait l'objet d'une appréciation favorable. Cette appréciation découle de l'expérience acquise par la société ACOME. En effet des éléments chauffants de même type sont utilisés depuis plus de 10 ans pour le maintient en température des canalisations d'eau chaude sanitaire ou de tous types de canalisation nécessitant le maintient en température du fluide circulant à l'intérieur. Enfin des tests de vieillissements portant sur les matériaux d'enveloppe et la stabilité dans le temps de la puissance délivrée, sont régulièrement réalisés par la société ACOME dans le laboratoire de l'usine ou sont fabriqués les éléments chauffants. Les températures observées sur le support isolant de la dalle rapportée flottante armée, sur les éléments chauffants, et sur la dalle rapportée flottante armée, lors de l'essai de fonctionnement normal incluant un essai en régime permanent avec le meuble de référence posé sur le sol, ont montré que : 2.2.2.1 La durabilité des matériaux isolants disposés en sous face de la dalle rapportée flottante armée fait l'objet d'une appréciation favorable sous couvert du respect des dispositions des chapitres 3 et 5 du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96. 14/01-623 2.2.2.2 La durabilité des matériaux constituant la dalle rapportée flottante armée, la chape en mortier ou le mortier de scellement du carrelage fait l'objet d'une appréciation favorable sous réserve du respect des dispositions du paragraphe 2.4, des chapitres 3, 5 et 7 du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96. Les circuits alimentant les éléments chauffants VIVRACOME doivent être protégés par un dispositif à courant différentiel haute sensibilité DR, 30 mA maximum, par tranche de 7,5 kW maximum pour une alimentation monophasée sous 230 volts, et par tranche de 13 kW maximum pour une alimentation triphasée sous 400 volts. 2.2.2.3 La durabilité des revêtements de sol fait l'objet d'une appréciation favorable sous réserve du respect des prescriptions de mise en œuvre précisées au paragraphe 2.4, et aux chapitres 3, 5 et 7 du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96. La puissance délivrée par les éléments chauffants VIVRACOME dépend fortement de leur propre température. Cette propriété peut conduire au moment de la mise sous tension du plancher chauffant, alors qu'il est à température ambiante, à un appel de puissance important sur une période courte (de l'ordre de quelques minutes). Afin d'éviter des appels de courants trop importants au moment de la mise sous tension de l'installation ou d'une remise en route du chauffage après une longue période d'arrêt, il convient de prévoir dans le circuit d'alimentation un système et un mode opératoire permettant d'alimenter successivement et non simultanément les éléments chauffants. 2.2.3 Fabrication et contrôle des éléments chauffants. La fabrication des éléments chauffants "VIVRACOME" relève de techniques connues, comprenant un processus de contrôle systématique, sous ces conditions elle est satisfaisante en matière de constance de qualité. 2.2.4 Mise en œuvre du procédé. La qualité du procédé de chauffage par plancher rayonnant basse température est tributaire des conditions de mise en œuvre. Aussi estil opportun d'attirer l'attention sur la nécessité d'établir une coordination étroite entre l'installateur de l'élément chauffant et le maçon. Les éléments chauffants "VIVRACOME" se posent sans difficultés particulières moyennant un calepinage préalable qui suppose que les emplacements des cloisons, ou ceux destinés à recevoir des éléments mobiliers fixes tels que, meubles et équipements ménagers ou sanitaires, ou placards intégrés à la construction, ont été prévus lors de la conception du système de chauffage. Le recouvrement des éléments chauffants "VIVRACOME" ne pose pas de difficultés particulières. Il relève de techniques classiques décrites au chapitre 5 du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96 et de son modificatif n° 1. Toutefois les travaux de bétonnage et de maçonnerie devront faire l’objet de soins particuliers afin d’éviter tout risque de blessure des éléments chauffants. La pose des revêtements de sol collés ne pose pas de difficultés particulières. Il suppose le respect des prescriptions définies dans les DTU ou les CPT correspondants, complétées par celles du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96 et d'utiliser des colles définies au paragraphe 2.3.3 ci-après. La pose des revêtements de sol scellés suppose le respect des conditions de mise en œuvre définies dans le DTU 52.1, complétées par celles du Cahier des Prescriptions Techniques communes « Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96 ». Sous ces conditions elle ne pose pas de difficultés particulières à des entreprises qualifiées. 2.2.5 Recommandations diverses Dans les locaux où les planchers risquent d'être atteints par des produits chimiques il appartient aux utilisateurs de s'assurer auprès de la Société ACOME que ces produits sont sans effet sur les équipements "VIVRACOME". 2.2.6 Détection et réparation de défauts sur les éléments chauffants La réparation des défauts éventuels ne soulève pas de difficultés particulières. Elle fait appel à des techniques identiques à celles utilisées pour les équipements normalisés équivalents, et ne soulève pas de difficultés particulières. 2.3 Cahier des Prescriptions Techniques. 2.3.1 Conception thermique. Le paragraphe 1.4 du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96, s’applique. 2.3.2 Installation électrique. Le chapitre 4 du Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96, s’applique à l’exception du Paragraphe 4.2 ainsi modifié : 14/01-623 Annulé le : 08/07/2004 De plus : 2.3.3 Conception, mise en œuvre, contrôles, coordination. Les conditions à respecter pour la conception, la mise en œuvre, le raccordement au réseau d’alimentation et les contrôles pendant et après la mise en œuvre du procédé VIVRACOME, sont celles définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" - CPT PRE-06/96 et dans son modificatif n° 1 à l’exception du paragraphe 2.4.1.2.2 ainsi modifié : En cas de pose collée d’un carrelage, ou assimilé, le produit de pose doit bénéficier à minima du classement C2 tel que défini dans le cadre de la certification CSTBat des mortiers-colles. Les conditions de mise en œuvre de ces mortiers-colles sont définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques d’exécution « Revêtements de sol intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles », Cahier du CSTB n° 3267, livraison 413 – octobre 2000. 2.3.4 Régulation - Programmation. 2.3.4.1 er Jusqu’au 1 juin 2001. Pour tous les permis de construire déposés jusqu’au 1er juin 2000, le respect de la réglementation en vigueur (bâtiments neufs) impose notamment les dispositions suivantes. • Bâtiments d’habitation. Les dispositifs de régulation et de programmation doivent contribuer au respect de l’exigence de coefficient C telle que définie dans l’arrêté du 05 avril 1988 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments d’habitation. • Bâtiments autres que d’habitation. Les dispositifs de régulation et de programmation mis en place doivent être conformes aux exigences décrites au chapitre II "Régulation et programmation du chauffage" des arrêtés du 11 mars, 13 avril et 06 mai 1988 relatifs aux équipements et aux caractéristiques thermiques des bâtiments sanitaires et sociaux, d’hôtellerie, de bureaux et de commerces, d’enseignement, à usage sportif à l’exception des piscines et des patinoires. 2.3.4.2 A compter du 2 juin 2001. Les dispositifs de régulation et de programmation doivent contribuer au respect des exigences telles que définies dans l’arrêté du 29 novembre 2000 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments. Conclusions Appréciation globale L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté, fait l’objet d’une appréciation favorable. Validité Jusqu’au 31 décembre 2003. Pour le Groupe Spécialisé n° 14 Le Président F. SUBRA 3 Dossier Technique établi par le demandeur A. Description Le pas peut être ajusté pour répondre aux besoins thermiques ; il ne devra pas, toutefois, être inférieur à 14 cm, ce qui correspond à une puissance surfacique de l’ordre de 90 W/m². 1 La composition des faisceaux est définie par le tableau ci-dessous. Procédé de chauffage. Le procédé de chauffage électrique VIVRACOME ( cf. figure 1) est un procédé de chauffage rayonnant, basse température, par le sol. L'émetteur de chaleur, reposant sur un support isolant thermique, est constitué de câbles chauffants autorégulant alimentés sous 230 volts, recouverts d’une dalle en béton, d’une chape en mortier ou d’une dalle flottante armée, d'une épaisseur de 4 à 5 cm recevant un revêtement de sol ou directement du mortier de scellement direct du carrelage. 2 Equipement de chauffage. Longueurs des tronçons chauffants (mètres) 1 < L 3.5 3.5 < L 7.5 Nombre maximum de tronçons par faisceau 10 5 • Conditionnement : Chaque faisceau est livré en couronnes et équipé d’une liaison froide d’une longueur maximale de 20 m. L’équipement de chauffage VIVRACOME se présente sous la forme d’un faisceau constitué de plusieurs tronçons de câbles chauffants plats autorégulants reliés entre eux à une extrémité par des liaisons souples comme indiqué figure 2. Chaque faisceau est équipé d’une liaison permettant leur raccordement au réseau d’alimentation électrique. • Tension de service : 230 V. Les faisceaux, de différentes longueurs, permettent une pose à pas variable pour s’adapter aux besoins thermiques du local à équiper. • Extrusion du matériau semi-conducteur sur les deux torons parallèles en cuivre. L’auto-limitation en température des câbles chauffants permet de s’affranchir des risques de surchauffe. (défaut d’enrobage, blocage de l’émission calorifique par exemple) 2.1 3 Fabrication et contrôle en usine 3.1 Fabrication du câble Contrôle de la résistance linéique. • Pose de la couche isolante. Contrôle en continu de la rigidité diélectrique de l'isolant. Nature des composants • Pose de la gaine de protection, marquage. 2.1.1 Câble chauffant Contrôle de la résistance linéique. Le câble chauffant (voir figure 3) est constitué des éléments suivants : a) deux âmes en cuivre recuit, étamé ou nickelé parallèles de section minimale 0,5 mm². Par ailleurs la fabrication du câble chauffant autorégulant fait l’objet de contrôles spécifiques et confidentiels. La liste de ces contrôles est déposée au secrétariat du groupe. b) un matériau de synthèse, semi-conducteur à coefficient de température positif (CTP), extrudé autour des deux âmes. 3.2 c) un isolant extrudé en polyoléfine ignifugée réticulé d’une épaisseur minimale de 0,35 mm. Les jonctions entre les câbles chauffants et avec le câble de liaison froide sont réalisées par sertissage des conducteurs et enrobage dans une résine polyamide par moulage suivant le principe décrit en annexe 1. d) une gaine extrudée assurant une double isolation en polyoléfine ignifugée d’épaisseur minimale 0,35 mm. 2.1.2 Liaisons froides Les liaisons froides sont réalisées à l’aide d’un câble HAR (NF EN 60811), constitué de 2 conducteurs en cuivre de 1,5 mm² de section, isolés d’une couche de PVC et recouverts d’une gaine extérieure en PVC. Fabrication des faisceaux chauffants Chaque câble chauffant est terminé par un bouchon étanche réalisé par enrobage dans une résine polyamide. Les contrôles portent sur les points suivants : - Vérification de l'étanchéité de toutes les jonctions et terminaisons. - Mesure des résistances électriques des faisceaux. 2.1.3 Jonction froide 3.3 Les câbles de jonctions froides sont connectés aux éléments chauffants au moyen d’une jonction étanche (voir figure 4) réalisée en usine de la manière suivante : 3.3.1 Le câble chauffant. • sertissage en parallèle des âmes conductrices, • enrobage à chaud dans une résine polyamide, assurant une isolation renforcée ainsi qu’une protection mécanique. Marquages Les câbles chauffants sont identifiés par un marquage à l'encre sur la gaine extérieure mentionnant : - Le type de produit : CABLE CHAUFFANT AUTOREGULANT - Son appellation commerciale : VIVRACOME. 2.1.4 Jonction d’extrémité - Sa puissance linéique à chaud et tension de service : 13W/m sous 230 V La terminaison étanche est réalisée comme la jonction froide par enrobage à chaud dans une résine polyamide (voir figure 4). - L'identifiant de son site de production : 215 2.2 Caractéristiques des éléments chauffants • Gamme : Le système se présente sous la forme d’une gamme de faisceaux de différentes longueurs, chaque faisceau comprenant un ou plusieurs tronçons du câble chauffant autorégulant décrit ci-dessus d’une puissance linéique d’environ 13 W/m dans les conditions normales d’utilisation sous 230 V. 4 Annulé le : 08/07/2004 - Le marquage CE . 3.3.2 Les faisceaux chauffants. Les éléments chauffants sont conditionnés individuellement. Ils sont munis individuellement d’une étiquette d’identification mentionnant : - le nom du fabricant : Acome - la référence produit 14/01-623 - la puissance nominale à chaud de l’élément chauffant - le libellé du produit : la longueur des parties chauffantes. - le nombre de tronçons chauffants. - la tension de service : 230 V 4 4.1 Mise en œuvre. Matériaux constituant le procédé 4.1.1 Isolants Les caractéristiques des matériaux utilisés et leur mise en œuvre sont décrites au § 5.2 du CPT PRE 0,6/96. 4.1.2 Matériaux d’enrobage Le contrôleur d’isolement sera connecté entre l’ensemble des treillis métalliques de renforcement de la chape reliés entre eux et l’ensemble des conducteurs des éléments chauffants reliés entre eux. La blessure d’un câble conduira immédiatement au déclenchement de l’alarme. 4.5 Réparations En cas de blessure, il est fait une réservation dans la chape en plaçant au-dessus de la zone suspecte, un carré de polystyrène qui sera remplacé après réparation par du mortier. La réparation consistera dans la majorité des cas (quelques dizaines de Watts perdus), à couper l’élément chauffant à l’endroit du défaut et à mettre en place un bouchon d’étanchéité thermorétractable sur l’extrémité active. Les matériaux constituants la chape ou la dalle sont tels que définis aux § 5.4 et 5.5 du CPT PRE 06/96. Dans les autres cas, la reconstitution du câble sera effectuée par sertissage des âmes conductrices, isolée et rendue étanche au moyen d’un manchon thermorétractable. 4.1.3 Revêtement de sol Nécessaire : manchons thermorétractables, cosses à sertir, pince à sertir, générateur d’air chaud. On s’assurera que le revêtement de sol final (carrelage, revêtement textile, linoléum, …) et son produit de liaisonnement, satisfont aux exigences décrites au § 2.4 du CTP PRE 06/96 Complétées par les dispositions ci-après (cf. également CPT § 2.3.3 du présent Avis). 4.6 Raccordements électriques La protection électrique de chaque circuit doit être conforme à la norme NFC 15-100. Les caractéristiques intrinsèques d’autorégulation du câble chauffant, limitant en toutes circonstances la température de la chape à 45 °C, permettent l’utilisation d’une colle à carrelage classée C2 suivant le classement défini dans le cadre de la certification CSTBat des mortiers-colles. La protection des personnes doit être assurée par un dispositif différentiel à courant résiduel de 30 mA maximum par tranche : Les conditions de mise en œuvre de ces mortiers-colles sont définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques d’exécution « Revêtements de sol intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles », Cahier du CSTB n° 3267, livraison 413 – octobre 2000. - de 13 kW maximum, si les éléments chauffants sont alimentés sous 400V. 4.2 Dimensionnements. 4.2.1 Détermination du pas de pose Le pas de pose est déterminé en fonction de la puissance à installer et de la surface équipable. (hors placards, escaliers, blocs sanitaires, …) Il ne devra pas être inférieur à 14 cm. 4.2.2 Détermination de la puissance à installer. La détermination de la puissance à installer devra être réalisée sous le contrôle des services techniques Acome, en fonction des résultats d'une étude thermique détaillée. 4.2.3 Calepinage. - de 7,5 kW maximum, si les éléments chauffants sont alimentés sous 230V, Il convient de prévoir un relayage par contacteur (de calibre minimum de 20 A) pour les circuits ayant une puissance nominale supérieure à 600 W Le disjoncteur EDF devra être de type sélectif. Une surpuissance à froid est délivrée par le système. Elle permet une montée plus rapide en température. La surintensité correspondante sera gérée par un dispositif approprié de type gestionnaire d'énergie cascado-cyclique ou équivalent (genre Deltadore GP36, Delta Dore Pack label 2H, Flash Piloteco2, ...), selon le schéma de principe décrit figure 6. B. Résultats expérimentaux Essais électriques Un plan de pose des modules sera réalisé sous le contrôle des services techniques Acome. Essais du Laboratoire Central des industries Electriques (Compte rendu d’essai n° 220 45010 de décembre 2000). La mise œuvre sera réalisée par des professionnels formés (assistance technique, …) par les services techniques d’Acome. Essais thermiques. 4.3 Essais du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (compte-rendu d'Essai n° ES 610 00 3013). Montage des éléments chauffants Celui-ci est déterminé conformément au plan de calepinage (cf. figure 5) et aux exigences du cahier des prescriptions techniques CPT PRE – 06/96. (§ 5-3) La forme du câble empêchant sa pénétration dans un isolant constitué d’un matériau à base de matière plastique alvéolaire, autorise son utilisation sans support. (grillage ou treillis métallique ou plastique tel que prescrits au CPT PRE 06/96 § 5.3.3 a) 4.4 Contrôles électriques C. Références Les premières réalisations en France datent du début de l’année 2000. Le câble chauffant autorégulant VIVRACOME bénéficie de l’expérience acquise dans le domaine des câbles chauffants autorégulants utilisés en traçage pour le maintient en température de canalisations, en particulier dans le domaine de la distribution d’eau chaude sanitaire. Le contrôle des éléments chauffants pendant coulage devra être réalisé de la manière suivante : 14/01-623 Annulé le : 08/07/2004 5 Annexe 1 Protection contre la surintensité de démarrage. 1- Raccordements électriques. 2- Gestion de l'énergie. Pour un élément chauffant alimenté par un conducteur de 1.5 mm², la puissance électrique maximale protégée par un disjoncteur de 16 A est de 1,7 kW (NF C15-100), soit environ 7.5 A sous 230 V. La puissance à prendre en compte pour dimensionner l'abonnement auprès d'EDF est la puissance nominale totale de l'ensemble des faisceaux. Dans le cas d'un redémarrage à froid (par exemple, après une période de maintien hors gel (ambiance à 8°C)), le système VIVRACOME nécessite un courant se situant toujours en dessous des valeurs limites de déclenchement indiquées par les courbes des disjoncteurs du commerce (EN 60.898). La surpuissance à froid, inhérente aux systèmes autorégulants, sera normalement traitée par les gestionnaires d'énergie avec un délesteur 3 zones minimum. Le rapport de l'intensité de démarrage par rapport à l'intensité nominale du système VIVRACOME, permet aux délesteurs de toujours fonctionner. Voir courbes ci-dessous 6 14/01-623 Annulé le : 08/07/2004 Figures du Dossier Technique Figure 1 Revêtement de sol Treillis soudé Chape mince Dalle isolante Isolant périphérique Câble autorégulant ravoirage 14/01-623 Annulé le : 08/07/2004 7 Figure 2 – Elément chauffant VIVRACOME Figure 3-Câble chauffant autorégulant seconde isolation Matrice chauffante Conducteur cuivre protection 8 Annulé le : 08/07/2004 14/01-623 Figure 4–Jonction froide et d’extrémité JONCTIONS 1 2 3 4 5 1- terminaison ( moulage en résine de synthèse). 2- câble chauffant. 3- manchon à sertir. 4- liaison entre le câble chauffant et les liaisons froides (moulage en résine de synthèse). 5- liaisons froides. Figure 5 –Exemple de plan de calepinage. 14/01-623 Annulé le : 08/07/2004 9 Figure 6 –Raccordements électriques - Schéma de principe 10 Annulé le : 08/07/2004 14/01-623