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Une épiphore est caractérisée par le fait de répéter un mot ou une expression en fin
de phrase ou de membre de phrase.
« Et toujours ce parfum de foin coupé qui venait de Bérénice, qui résumait
Bérénice, qui le pénétrait de Bérénice » (Aragon)
Symploque (ou antépériphore)
La symploque est une combinaison de l’anaphore et de l’épiphore.
On parle d’antépériphore lorsqu’un même mot ou groupe de mots est répété en
début et en fin de phrase, ou qu’un même vers commence et termine une strophe.
« Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Peut-on déchirer des ténèbres
Plus denses que la paix, sans matin et sans soir
Sans astres, sans éclairs funèbres ?
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ? »
Baudelaire
Epanastrophe
L’épanastrophe est constituée de deux propositions corrélatives, l’une commençant
par un certain mot et l’autre se terminant par ce même mot.
Un gars a demandé Sophie, louche le gars
Anadiplose
Le mot repris au début d’une phrase ou d’un membre de phrase se trouvait la
première fois en fin de phrase ou de membre de phrase
« Un beau matin
On vient au monde
Le monde
N’en sait rien »
Maxime Le Forestier, Ça sert à quoi
Epanalepse ou Epanadiplose (une variante de l’épanalepse)
Le mot répété se trouve au début et à la fin de la proposition ou de la phrase.
L’homme est un loup pour l’homme
Les chefs combattent pour la victoire, les hommes pour le chef
(traduit de Tacite)
Le terme d’épanalepse est usité, selon Morier, soit au sens d’épanadiplose, soit au
sens d’épanode
Epanode