Accompagnement Personnalisé n°16
M.Meyniel 3/2
Exercice 1 : LA PLUME ET LE MARTEAU, de Galilée
1. Etude théorique :
a. Lors d’une chute libre, seul le poids doit s’appliquer.
b. Sur la Lune, il n’y a pas de frottement contrairement à la Terre (cf. document 2). Par conséquent, sur la Lune,
il n’y a que le poids qui s’applique : on se trouve vraiment dans le cas d’une chute libre.
c. La chute d’un objet peut être assimilée à une chute libre si les frottements exercés sur l’objet sont négligeables.
d. D’après la 2ème loi de Newton appliquée à un objet de masse m dans le référentiel lunaire,
Or ici, seul le poids s’applique, on a donc :
. On arrive donc à : .
Autrement dit, dans le cas de la chute libre, l’accélération d’un objet est indépendante de sa masse.
e. D’après le document 2, on peut déterminer gLune et par conséquent tLune = 1,4 s.
f. D’après le document 2, on nous dit que : v(t) = g.t + v0.
Or, v = dy/dt. Autrement dit, pour trouver l’expression de y(t), il faut chercher la primitive de v(t).
y(t) = ½.g.t² + v0.t + H On obtient l’équation d’une parabole ce qui est conforme à l’allure de la courbe 1.
Rq : * Une autre façon de faire est de développer la réponse à la question d.
* D’après le doc. 2, => H = ½.g.t² => Equation de parabole.
2. Etude expérimentale :
a. Comment évaluer la vitesse d’un corps ?
Disposer une caméra en prenant soin de placer une règle graduée dans le champ de la caméra.
Enregistrer le lâcher verticale d’une balle devant la caméra.
Une fois l’enregistrement effectué, il faut l’exploiter à l’aide du logiciel de pointage Avimeca.
Pour cela, il faut : - dans un premier temps, donner une échelle à l’aide de la règle de 50 cm,
- puis, cliquer sur la balle à chaque instant,
- enfin, basculer les données (c’est-à-dire les coordonnées x et y) vers Régressi®.
=> On obtient la courbe 1.
Pour obtenir la vitesse, il suffit de calculer la dérivée de y par rapport au temps [dy/dt] à l’aide du logiciel et de changer
les grandeurs axiales pour la représenter en fonction du temps.
b. Il s’agit d’une chute verticale. On constate que la vitesse augmente. Autrement dit, le mouvement de la bille est
un mouvement rectiligne uniformément accéléré.
c. En dérivant la coordonnée verticale par rapport au temps [dy/dt], on obtient la deuxième courbe.
d. D’après le document 2, on sait que v(t) = gt + v0. Dans ce cas, g correspond au coefficient directeur de la droite
de la courbe 2. Il suffit donc de calculer la valeur de ce coefficient en prenant 2 points situés sur la droite (assez
éloignés pour plus de précision).
e. Les deux erreurs principales de mesures sont : le pointage des points à l’aide du logiciel (Δy = 5 cm environ), la
lecture de v et t sur le graphe, l’échelle de la vidéo, …
La mission Apollo 15 a eu lieu en juillet 1971. Galilée a réalisé ses expériences sur la chute des corps en 1602.
Exercice 2 : LA GROSSE BERTA
1. La quantité de mouvement est définie par la relation :
avec m en kg, v en m/s et p en kg.m.s-1.
2. Lors du tir de l’un de ses obus, la grosse Bertha reculait.
3. Prenons comme système d’étude l’ensemble {boulet + grosse Bertha}. Avant le tir, le système est au repos
autrement dit, la vitesse est nulle et par conséquent la quantité de mouvement également.
La quantité de mouvement d’un système isolé (ou pseudo-isolé) se conserve autrement dit, elle est constante.
On a donc :
pboulet = pBertha m.v = mBertha.v’ =>
4. Avec une masse du canon 7 fois plus faible (autrement dit, mBertha plus faible), la vitesse de recul de la grosse
Bertha aurait été 7 fois plus importante (soit 28 m/s = 100 km/s).
5. Pour éviter une vitesse de recul trop importante, on utilise un canon de masse importante.