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La batterie WNV ouvre de nouvelles possibilités aux psychologues.
C’est le premier instrument clinique à évaluer le fonctionnement cognitif général
à partir d’une administration non verbale.
ÉCHELLE NON VERBALE D’INTELLIGENCE de WECHSLER
4 ans à 21 ans 11 mois
Auteurs : D.Wechsler et J.Naglieri
NOUVEAUTÉ
Les Échelles de Wechsler
au coeur de la démarche
d'évaluation psychologique
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LA WNV : UN OUTIL ADAPTÉ AUX BESOINS DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES
La WNV a pour objectif d’ouvrir les Échelles de Wechsler aux personnes difficiles à évaluer en raison de contraintes
linguistiques. Elle est particulièrement adaptée aux enfants, adolescents et jeunes adultes ayant :
➜une langue maternelle et/ou une culture différente entraînant des capacités linguistiques limitées
➜des troubles de l'audition, sourds ou malentendants
➜des troubles du langage et/ou de la parole
➜des troubles envahissants du développement
➜un retard mental léger ou modéré
➜une précocité intellectuelle
LA WNV : UN OUTIL SOUPLE
• Deux versions en fonction de l’âge :
- De 4 ans à 7 ans 11 mois
- De 8 ans à 21 ans 11 mois
• Deux formes d’administration :
- Forme courte (2 subtests, 20 mn)
- Forme longue (4 subtests, 45 mn)
• Trois modalités de consignes pouvant
être combinées :
- Des consignes illustrées,
- De courtes phrases,
- Une aide gestuelle.
• Des consignes disponibles en 6 langues :
français, anglais, espagnol, allemand,
hollandais et chinois.
Pour les deux formes (longue et courte), les résultats se présentent sous la forme d’une note T pour chaque subtest et
d’une Note d’Échelle Totale, bon indicateur des aptitudes cognitives générales du sujet.
ÉCHELLE NON VERBALE D’INTELLIGENCE de WECHSLER
LA WNV : BATTERIE D’ÉVALUATION NON VERBALE DES CAPACITÉS COGNITIVES
La WNV est conçue pour mesurer les aptitudes cognitives générales à partir d’une administration non verbale afin que
la compétence linguistique n’interfère pas sur la performance du sujet.
•Des consignes illustrées ont été créées pour
expliquer les tâches en utilisant peu ou pas de
langage.
•Les épreuves ne nécessitent pas de réponse
verbale.
ÂGES
4 ans à 7 ans 11 mois 8 ans à 21 ans 11 mois
SUBTESTS
Forme Forme Forme Forme APTITUDES ÉVALUÉES
courte longue courte longue
Matrices • • • • Raisonnement perceptif
Processus simultanés
Code • • Vitesse graphomotrice
Assemblage d’objets • Organisation perceptive
Raisonnement sur la relation
entre tout et partie
Reconnaissance • • Mémoire immédiate
Arrangement d’images • Organisation spatiale
Mémoire spatiale • • Mémoire de travail
LA WNV : UN OUTIL INTERNATIONAL
La WNV a été construite par une équipe de recherche internationale (États-Unis, Canada, Australie, France,
Allemagne, Pays-Bas et Royaume-Uni). Les études statistiques, réalisées sur un échantillon de sujets français,
démontrent une très bonne corrélation entre les résultats de la population française et les normes canadiennes
qui ont donc été retenues comme étalonnage de référence pour la version française.
Exemple de consignes illustrées
Administration
Âge : de 4 ans à 21 ans 11 mois
Durée : Forme courte : 20 mn ; Forme longue : 45 mn
Étalonnage : 875 sujets (étalonnage canadien, validation
française)
Groupes cliniques : Troubles d’apprentissage, Difficultés
d’audition, Surdité, Troubles du langage oral
et/ou écrit
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ÉTUDE DE CAS
Sabrina est originaire de l’île de La Réunion. Il y a deux ans, ses
parents sont décédés dans un accident de bateau auquel elle a
assisté. Son parrain, aujourd’hui tuteur légal, lui a proposé de l’ac-
cueillir chez lui, en France, pour suivre une formation de coiffure.
Dès son arrivée, ses tuteurs se sont aperçus de sa détresse
psychologique et lui ont proposé une prise en charge psycho-
thérapeutique en CMP. Les séances ont été interrompues sur
leur demande au bout de quatre mois car Sabrina « ressassait ses
souffrances sans pouvoir prendre de la distance pour avancer ».
Elle se plaint toujours de cauchemars en rapport avec l’accident.
Malgré le cadre sécurisant et contenant qu’ils lui offrent, ses
tuteurs remarquent que Sabrina semble « avoir du mal à par-
ticiper aux activités qu'on lui propose ». Ils font également part
de leur perplexité quant à certaines de ses réactions : ils ont
parfois l'impression qu'elle présente des difficultés de compré-
hension qui l'entravent dans ses prises de décisions et qui
nuisent à son autonomisation.
Le bilan psychologique proposé à Sabrina a pour objectif d’ex-
plorer son fonctionnement cognitif et son développement
psychoaffectif afin de faire le point sur ses difficultés actuelles
et sur les ressources dont elle dispose.
Sabrina parle créole à la maison, la WNV a donc été choisie pour
minimiser l’impact de la langue dans l’évaluation de ses apti-
tudes intellectuelles.
Observation clinique
Sabrina s'est beaucoup investie durant la passation de la WNV.
C’est une jeune fille souriante et appliquée.
Lors des subtests Matrices et Mémoire spatiale, elle fait part de
son stress. Elle explique alors qu’elle souffre de difficultés de
concentration depuis son arrivée en France, ce qui la gêne dans
ses apprentissages.
Analyse des résultats de Sabrina
L’analyse globale des résultats de Sabrina situe ses performances
dans la zone limite de sa classe d’âge (Note d’Échelle Totale
de 78, intervalle de confiance à 90% : 73-87 ). Elle se trouve ainsi
parmi les 7% des jeunes de 18 ans les plus en difficulté.
L’analyse des notes de Sabrina à chacun des subtests (et notam-
ment des notes optionnelles), permet de comprendre ses
difficultés et d’expliquer la faiblesse de sa Note d’Échelle Totale.
Sabrina, 18 ans,
présente une détresse psychologique et des difficultés de compréhension
Pour découvrir tous nos outils, consultez notre site www.ecpa.fr , espace ORIENTATION ET BILAN
SUBTESTS Note brute Note T*
Matrices 22 46
Code 57 41
Mémoire spatiale 13 37
Arrangement d’images 12 36
Note d’Échelle Totale* 78
Rang percentile 7
Intervalle de confiance à 90% 73 - 87
* Moyenne : 50, écart type : 10
* Moyenne : 100, écart type : 15
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Analyse des notes aux subtests
Le subtest que Sabrina réussit le mieux est celui qui évalue le rai-
sonnement logique à partir d'un support visuel abstrait
(Matrices). Son score se situe dans la moyenne des jeunes de
18 ans, elle peut donc comprendre et s'approprier les nou-
velles règles et les nouveaux concepts.
On remarque que ses résultats sont moins bons (zone limite de
sa population) lorsqu'on lui demande de raisonner à partir de
situations concrètes de vie quotidienne (Arrangement d’images).
Sabrina semble avoir du mal à tirer profit de ses expériences
pour comprendre les situations : ainsi, classer des cartes pour
reconstituer des histoires lui fait perdre ses moyens. Elle est d'au-
tant plus gênée qu'elle ne perçoit pas certains petits détails sur
les images pouvant l'aider.
Le subtest évaluant la mémoire à court terme et la mémoire
de travail visuospatiales (Mémoire spatiale) est l’un des plus
échoués par Sabrina. Toutefois, l’analyse des notes optionnelles
met en évidence que le volume d’informations (Empan mné-
sique) qu’elle est capable de retenir et de manipuler à court
terme correspond à celui normalement observé chez les jeunes
de son âge. La chute de ses performances à ce subtest est donc
davantage due à la fluctuation de son attention qu’à des dif-
ficultés mnésiques.
Enfin, les résultats de Sabrina au subtest Code se situent dans
la moyenne faible de sa classe d’âge. Sa difficulté à percevoir
certains détails et à maintenir son attention de manière
continue sur une tâche peut contribuer à expliquer ses
résultats. Toutefois, l’hypothèse d’une lenteur graphomotrice
n’est pas à exclure.
Conclusion
Malgré une note d’Échelle Totale situant ses performances dans
la zone limite de sa population, Sabrina présente des capacités
de raisonnement fluide dans la norme des jeunes de son âge.
Sa difficulté à s’adapter à certaines situations nouvelles ne sem-
ble donc pas en lien avec un défaut de compréhension.
Toutefois, la chute des ses performances au subtest Arrangement
d’images met bien en évidence sa difficulté à se projeter dans
le temps pour saisir la logique des situations concrètes.
Une évaluation complémentaire centrée sur la personnalité
(TAT, Traumaq), permettra de mieux comprendre l’origine de ses
difficultés. Celles-ci sont peut-être la conséquence d’un évite-
ment phobique relatif à un syndrome post-traumatique (efforts
pour éviter certaines pensées, réduction de la participation à des
activités, restriction des affects…).
La plainte de Sabrina concernant sa difficulté à se concentrer a
également été objectivée par le test. L’évaluation psychoaffec-
tive peut permettre de préciser si la fluctuation de son
attention est un symptôme neurovégétatif du syndrome post-
traumatique. Toutefois, l’hypothèse d’un trouble instrumental
n’est pas à exclure, une évaluation complémentaire centrée sur
l’attention et les aptitudes graphomotrices pourra donc égale-
ment lui être proposée.
Pour plus d’informations, contactez le Conseil Clinique au [phone] ou [email protected]
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Note Taux
NOTE brute observé
Empan en Mémoire spatiale en ordre direct 7 40*
Empan en Mémoire spatiale en ordre indirect 666
* Sabrina fait partie des 40% les meilleurs de sa population
Photo non contractuelle
Analyse optionnelle du subtest Mémoire spatiale
15, rue Henri Rol Tanguy 93100 Montreuil Tél. [phone] Fax : [phone]
www.ecpa.fr
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