Sciences de la Vie et de la Terre Protocoles de Travaux Pratiques POUR LE LYCéE En collaboration avec Olivier Avisseau, Professeur de SVT Académie de Versailles www.jeulin.fr | 0 825 563 563 * *0,15€ TTC l'appel à partir d’un poste fixe du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30. 0 825 563 563* Contactez-nous • Nos conseillères vous guideront dans votre choix • Votre conseiller commercial est à votre disposition. *0,15€ TTC/min. à partir d’un poste fixe du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30. FAVORISONS LE SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS Jeulin s’engage pour vous Pour préserver l’emploi en France Pour favoriser le tissu industriel français Pour une consommation responsable Pour le respect des normes •2 www.jeulin.fr pour en savoir plus TP Sciences de la Vie et de la Terre TP Le spectre d'absorption d'une solution de pigments foliaires 4 TP Cyanobactéries et formation des stromatolithes 6 TP Acquisition de la bipédie et appartenance au genre Homo 8 TP Exploitation de l'Imagerie Didactique On Line : Mise en activité de l'ovaire à partir de la puberté 10 TP Les roches constitutives de la croûte terrestre 12 TP Le ver plat de Roscoff, une illustration de la biodiversité 14 TP La réaction de Hill 16 TP Mutation et développement floral chez Arabidopsis thaliana 18 TP Mise en évidence de la variation allélique du gène de l'amélogénine par la PCR 20 TP electrophorèse comparative de lapin immunisé et non immunisé 22 TP Influence de l'irradiation aux UV sur une culture de levures 24 TP Les différentes protections contre les UV 26 3• TP SVT Sommaire général TP Le spectre d'absorption d'une solution de Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Terminale S - Spécialité : Énergie et cellule vivante (thème 1). Problématique scientifique La photosynthèse permet aux végétaux chlorophylliens de fabriquer des molécules organiques à partir de molécules minérales (ex : dioxyde de carbone). Cela n'a lieu que dans les parties chlorophylliennes de ces végétaux et nécessite des radiations de la lumière visible. Comment les parties chlorophylliennes interagissent-elles avec ces radiations lumineuses ? D'autre part, certains végétaux possèdent des feuilles dont la couleur peut être rouge et non verte. Sensibles pourtant à l'absence ou la présence de lumière (sénescence ou développement), comment les pigments de ces feuilles interagissent-ils avec les radiations de la lumière visible ? Mode opératoire Les acquis de la classe de Seconde relatifs à la photosynthèse (Thème 2) permettent de poser les problèmes à résoudre et initier une démarche d'investigation. De plus, on s'assurera de quelques acquis de Physique (lumière, décomposition, spectre, etc.). Dans ce cadre, on attend que les parties chlorophylliennes aient la capacité d'absorber les (ou des) radiations de la lumière visible. On procède alors à une extraction (solubilisation) des pigments foliaires afin d'établir le spectre d'absorption de la solution obtenue. La comparaison du résultat obtenu avec des feuilles vertes et rouges permet de révéler l'absorption de radiations communes. Pour cette activité, il est tout à fait possible (voire souhaitable) de travailler sur des végétaux communs que les élèves peuvent rencontrer (jardins, cour de l'établissement, parcs, etc.). Vigne vierge. épine vivette pourpre. Avant le TP Dans un mortier, disposer quelques feuilles découpées à l'aide de ciseaux, additionnées d'un petit volume d'éthanol absolu (solvant) et d'un peu de sable. Broyer ensuite les feuilles sans créer d'émulsion jusqu'à ce que l'éthanol soit chargé de pigments (il prend la couleur initiale des feuilles). Filtrer la solution obtenue ; celle-ci étant probablement trop concentrée, il faut la diluer avec le solvant employé. La solution est ensuite versée dans une cuve à spectrophotomètre. ➞ Filtration et dilution d'une solution de pigments de feuilles de vigne vierge. Trucs et astuces Cette activité est réalisable toute l'année sur de nombreux végétaux dans la mesure où leurs feuilles se conservent très bien au congélateur (-18 °C) sans que les pigments foliaires soient altérés. Attention : l'extraction des pigments foliaires ne doit pas se faire à l'aide d'acétone, dont la présence rendrait alors immédiatement opaque le plastique des cuves. Utiliser sinon des cuves en verre. •4 ➞ Dilution d'une solution de pigments de feuilles d'épine vivette. pigments foliaires Pendant le TP Matériel nécessaire Il s'agit de réaliser le spectre d'absorption des solutions diluées obtenues. Les mesures sont effectuées à l'aide du spectromètre à fibre optique. Aucune installation n'est requise pour l'utilisation de l'appareil. Connecter l'appareil à un ordinateur via un câble USB. Une fois le spectromètre détecté, l'application « Atelier Scientifique » qui se trouve dans l'appareil se lance. Choisir la mesure d'absorbance en cliquant sur l'onglet latéral correspondant. En un premier temps, il faut calibrer l'appareil en faisant le « zéro » d'absorbance (remplir une cuve du solvant ayant servi à l'extraction des pigments foliaires) puis le « 100 % » d'absorbance (placer le cache noir dans le porte-filtre). Le mode opératoire pour calibrer le spectromètre est indiqué à l'écran : il suffit de suivre les étapes indiquées par le logiciel. Une fois l'appareil calibré, placer la cuve contenant une solution diluée de pigments foliaires dans le porte-cuve. Nommer la solution via le logiciel et choisir la couleur de la courbe avant de lancer la mesure (ces éléments pourront être modifiés par la suite si on le souhaite). L'affichage du résultat apparaît immédiatement après avoir lancé la mesure. Si la courbe présente des « crêtes » (paliers d'absorption), il faut procéder à nouveau à la dilution de la solution. Spectrophotomètre SOFI2 Éthanol dénaturé 95° Papier filtre Sable grain moyen Entonnoir 100 mL forme conique en verre standard Erlenmeyer 250 mL à ouverture étroite en Pyrex® Mortier avec pilon 300 mL en porcelaine émaillée Réf. 202 896 Réf. 102 002 Réf. 703 076 Réf. 704 029 Réf. 713 026 Réf. 713 602 Réf. 723 130 TP SVT Spectrophomètre à fibre optique. Résultats et exploitations Les pigments foliaires de la vigne vierge ont deux pics d'absorption, le premier vers 430 nm (radiations bleues) et le second vers 660 nm (radiations rouges). Ces pics sont à rapprocher des pigments contenus dans les feuilles : il s'agit des chlorophylles. Les pigments foliaires de l'épine vivette pourpre ont aussi un pic d'absorption à 660 nm. Malgré la couleur des feuilles de ce végétal, le spectre d'absorption révèle la présence de chlorophylle. Pour aller plus loin Spectre d'absorption des pigments foliaires de la vigne vierge. Comparaison des spectres d'absorption des pigments foliaires de la vigne vierge (courbe bleue) et de l'épine vivette pourpre (courbe rouge). En résumé Les pigments foliaires absorbent préférentiellement certaines radiations de la lumière visible, ce qui constitue un apport d'énergie initial indispensable au déroulement de la photosynthèse. Les radiations lumineuses absorbées le sont par des pigments foliaires, dont les chlorophylles. La comparaison du spectre d'absorption de végétaux, en apparence différents, révèle la présence de pigments communs comme les chlorophylles. L'obtention et la dilution d'une solution de pigments ne présentant aucune difficulté technique, l'utilisation du spectrophotomètre étant très simple, il est alors possible de réaliser la manipulation avec une jolie diversité de feuilles. La modification de l'équipement pigmentaire à la saison automnale est l'occasion d'aborder aussi le recyclage des chlorophylles au sein de la feuille (même si cela n'est pas exigible dans le programme de Terminale Spécialité SVT, il peut donner lieu à un sujet de TPE par exemple). On peut aussi coupler l'étude du spectre d'absorption avec la réalisation d'une chromatographie des pigments foliaires qui confirmera la présence de chlorophylles dans les feuilles d'Épine vivette pourpre. 5• TP Cyanobactéries et formation des stromatolit Extrait B.O. Nombre de séances : 2 Niveau de difficulté : Terminale S Spécialité : Atmosphère, hydrosphère, climats : du passé à l'avenir. Variations climatiques et atmosphériques à l'échelle des temps géologiques. Problématique scientifique L'atmosphère terrestre primitive était riche en dioxyde de carbone et dépourvue de dioxygène. A contrario, l'atmosphère terrestre actuelle est riche en dioxygène et relativement pauvre en dioxyde de carbone. L'évolution de l'atmosphère primitive est à rapprocher de l'apparition de la vie et notamment de cyanobactéries, procaryotes photosynthétiques, il y a probablement 3,5 milliards d'années. Mode opératoire Dater avec certitude l'apparition de la vie sur Terre est actuellement difficile. Toutefois, des indices sédimentaires datant de 3,5 milliards d'années et renfermant de nombreux fossiles semblent attester d'une activité biologique dans les océans à cette période. C'est le cas des stromatolithes les plus anciens (Australie, Afrique du Sud, Québec, etc.), constitués de couches concentriques successives, alternant lits calcaires et tapis bactériens fossilisés. L'hypothèse la plus courante pour expliquer la construction des stromatolithes est l'action de cyanobactéries qui permettraient la précipitation de carbonate de calcium à l'origine des lits calcaires. Pour tester cette hypothèse, on utilise une suspen- sion de cyanobactéries actuelles (souche Anabaena PCC6309) ainsi qu'une solution d'hydrogénocarbonate de calcium et un microscope polarisant. L'objectif est de placer les cyanobactéries en présence ou non d'hydrogénocarbonate de calcium afin de comprendre comment se forment les stromatolithes (observation de la formation de cristaux de carbonate de calcium au contact des cyanobactéries). Avant le TP La composition de l’atmosphère terrestre primitive a été préalablement étudiée (analyses des gaz volcaniques, du dégazage de chondrites). Le rôle de piégeage massif du CO2 atmosphérique joué par les proto-océans sur Terre est présenté : le CO2 atmosphérique dissous dans les eaux océaniques (CO2 aq : CO2 aqueux) est alors en équilibre avec les ions hydrogénocarbonates (HCO3-) et carbonates (CO32-) CO2 aq + 2 H2O HCO3- + H3O+ HCO3- + H2O CO32- + H3O+ En présence d’ions calcium (Ca2+ - très abondants dans l’eau de mer), il se forme du carbonate de calcium (CaCO3) ainsi que du CO2 : 2 HCO3- + Ca2+ CaCO3 + CO2 + H2O Au cours de la photosynthèse, la consommation de CO2 par les cyanobactéries déplace l’équilibre de la réaction précédente vers la droite et favorise ainsi la précipitation de calcaire (CaCO3). Pendant le TP Il s'agit de réaliser des cultures de cyanobactéries en présence ou non d'hydrogénocarbonate de calcium. On peut aussi tester l'influence de la quantité d'hydrogénocarbonate de calcium présent. Des résultats sont visibles après une semaine. Pour cela, il est préférable de travailler en conditions stériles (boîtes de cultures, compte-gouttes, etc.). Trucs et astuces Transvasez la suspension dans un flacon stérile qui offre une plus grande surface d'échange avec l'air (ex : flacon de 125 mL), rajoutez du milieu de culture BG11, bouchez ensuite le flacon de culture avec de la gaze et du coton cardé stériles. La culture se conserve ainsi plusieurs semaines à température ambiante dans un endroit lumineux. •6 Exemple de cultures réalisables thes Les cyanobactéries, initialement en suspension dans un milieu de croissance classique (BG11), se présentent en amas d'un vert intense. Agitez doucement le flacon contenant la suspension, ce qui désagrège les amas, prélevez ensuite à l'aide d'un comptegouttes stérile le volume de suspension contenant quelques particules filamenteuses que l'on place dans une boîte de culture. Réitérez l'opération en fonction du nombre de boîtes de culture souhaitées. On peut profiter de cette étape pour réaliser l'observation au microscope optique (x400) de quelques filaments d'Anabaena. On identifiera sans peine l'aspect filamenteux de la Matériel nécessaire souche lié à l'association de cyanobactéries en chaînettes. Les boîtes sont ensuite placées à température ambiante près d'une fenêtre, en évitant toutefois un éclairage direct et/ou trop puissant (lampe, soleil). Kit cyanobactéries pour formation des stromatolithes Réf. 108 031 Boîtes de Pétri stériles en polystyrène Ø 55 mm (lot de 15) Réf. 543 024 Microscope monoculaire polarisant standard Réf. 571 021 Microscope polarisant Réf. 571 394 monoculaire DELio® Pipettes graduées stériles 1 mL à usage unique (lot de 10) Réf. 723 258 Pipette graduée stérile 10 mL Réf. 723 287 Résultats et exploitations Après une semaine, on prélève une goutte de chaque suspension que l’on dépose entre lame et lamelle. Les préparations réalisées sont ensuite observées au microscope polarisant (LPNA et LPA) à divers grossissements. Composition du milieu Observation en LPNA (x 100) Observation en LPA (x100) TP SVT Cyanobactéries (3,5 mL) + BG11 (3,5 mL) Cyanobactéries (3,5 mL) + Hydrogénocarbonate de calcium (3,5 mL) Détail (x400) Cyanobactéries (3,5 mL) + Hydrogénocarbonate de calcium (10 mL) Observations et commentaires : En l’absence d’hydrogénocarbonate de calcium dans la culture, on n’observe pas de carbonate de calcium précipité. En présence d’hydrogénocarbonate de calcium, on observe la présence de cristaux incolores ou pâles (LPNA), entremêlés aux filaments des cyanobactéries (cf. photographie de détail). Le nombre de ces cristaux augmente avec la quantité d’hydrogénocarbonate. Il s’agit de cristaux de calcite (LPA), issus de la précipitation du carbonate de calcium. En résumé Apparues il y a probablement 3,5 milliards d'années, des cyanobactéries ont contribué grâce à leur activité photosynthétique à oxygéner progressivement l'atmosphère terrestre. Les plus vieux stromatolithes sont ainsi la conséquence encore visible de l'activité de ces cyanobactéries. Pour aller plus loin On peut coupler cette activité à d’autres qui démontreraient que les cyanobactéries (actuelles) sont photosynthétiques (suivi par ExAO des variations de concentration en O2 au sein d’une suspension à l’obscurité puis éclairée, extraction / séparation / identification des pigments, notamment la chlorophylle). 7• TP Acquisition de la bipédie et appartenance a Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Terminale S : La Terre dans l'univers, la vie, l'évolution du vivant : génétique et évolution. Un regard sur l'évolution de l'Homme. Mode opératoire Le genre Homo regroupe l'Homme actuel et quelques fossiles. La bipédie quasi-exclusive est une des caractéristiques propres à ce genre. Problématique scientifique La lignée humaine est l'histoire évolutive des Homininés à partir du plus récent ancêtre commun à l'Homme et au Chimpanzé. De nombreuses interrogations sur sa structure subsistent, notamment en ce qui concerne le genre Homo. En effet, assigner un fossile à une espèce particulière est toujours sujet à caution (critère d'interfécondité inapplicable, découverte d'ossements fragmentaires, hasards de la conservation de vestiges, etc.). Comment déterminer l'appartenance d'un fossile au genre Homo ? L'étude comparée de crânes permet notamment de situer le trou occipital et d'établir un lien entre son emplacement et le mode de locomotion. Profil gauche d'un crâne de Chimpanzé (moulage). La position reculée du trou occipital n'est pas en relation avec un mode de locomotion bipède permanent. Profil gauche d'un crâne de Homo floresiensis (moulage). La position centrale du trou occipital est en relation avec un mode de locomotion bipède permanent. Afin de déterminer l'appartenance d'un fossile au genre Homo, des mesures sur d'autres pièces du squelette (bassin) sont effectuées puis comparées à des valeurs de référence afin d'identifier le mode de locomotion le plus utilisé. Avant le TP Trucs et astuces Les mesures peuvent être réalisées sans l'outil informatique. Il suffit pour cela d'utiliser de la ficelle afin de mesurer la longueur nécessaire pour que celle-ci rejoigne deux points cardinaux identifiés. L'outil de mesure possède alors l'avantage d'épouser les reliefs du bassin et donc d'être plus fidèle qu'une mesure « à plat » (par traitement d'une photographie, par emploi d'une règle rigide). •8 Pour cette activité, on peut fournir aux élèves un moulage de bassin. L'objectif est de déterminer à quel lignée / genre celui-ci appartient. Des ressources supplémentaires sont nécessaires, comme des paramètres de référence concernant le bassin de l'Homme moderne (Homo), du Chimpanzé (Pan) et de Lucy (Australopithecus). Dans ces conditions, les élèves peuvent pratiquer certaines étapes de la démarche d'investigation (proposition d'une stratégie de résolution, mise en œuvre d'un protocole, communication des résultats et interprétation pour répondre au problème initial). Pendant le TP Réaliser des mesures sur un bassin nécessite de connaître des points repères (points cardinaux). Ceux-ci peuvent être identifiés sur le moulage à l'aide de pastilles (gommettes). Ensuite, les mesures peuvent être réalisées : les élèves photographient le bassin avec les pastilles et réalisent des mesures assistées par ordinateur. au genre Homo Résultats et exploitations Matériel nécessaire Crâne de chimpanzé Crâne d’Homo floresiensis Demi-bassin de Lucy Demi-bassin de chimpanzé Kit étude de bassins Réf. 504 070 Réf. 504 077 Réf. 504 090 Réf. 504 091 Réf. 504 093 TP SVT Exemple de mesures réalisées sur un ½ bassin gauche de Chimpanzé. Indice moyen ischio-pubien = 105 %. Exemple de mesures réalisées sur un ½ bassin gauche de « Lucy » (Australopithèque). Indice moyen de hauteur du ½ bassin = 174 % - Indice moyen ischio-pubien = 142 % LAI (mm) LPE (mm) LOIS (mm) LOPU (mm) LPE/LAI x 100 (%) LOPU/LOIS x 100 (%) Locomotion bipède (%) ½ bassin de femelle Chimpanzé 100 243 62 68 243 110 5 – 10 ½ bassin de Lucy 96 163 56 75 170 134 40 – 60 ½ bassin de femme Homo sapiens 160 225 85 84 141 99 99 Exemple de document de référence fourni aux élèves (NB : on tolère une précision des valeurs mesurées avec une marge d'erreur de 10 %) LAI : plus grande largeur de l'ilion – LPE : plus grande hauteur du bassin – LOIS : longueur entre le centre de la cavité articulaire du fémur et le bord postérieur de l'ischion – LOPU : longueur entre le centre de la cavité articulaire du fémur et le bord antérieur du pubis – LPE/LAI : indice moyen de hauteur du ½ bassin – LOPU/LOIS : indice moyen ischio-pubien. En résumé Le genre Homo se caractérise par plusieurs critères, notamment par un style de bipédie (trou occipital avancé et aptitude à la course à pied). Tout fossile qui possède au moins Pour aller plus loin un critère d'appartenance au genre Homo peut y être rattaché. Pour cela, l'étude de pièces squelettiques est une des méthodes employées. Cette activité est l'occasion de discuter avec les élèves du caractère buissonnant de la lignée humaine, ainsi que de la difficulté d'attribuer un fossile à une espèce. De plus, les débats actuels permettent de montrer que les connaissances acquises lors de découvertes permettent de faire évoluer les conceptions des scientifiques. 9• TP Exploitation de l'Imagerie Didactique On Line Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Première S : Féminin, masculin - Sexualité et procréation Problématique scientifique Chez les mammifères femelles, la puberté se caractérise notamment par la production des gamètes. À chaque cycle, un gamète est émis : c'est l'ovulation. Comment se traduit cette mise en activité de l'ovaire à partir de la puberté ? Mode opératoire On réalise des observations de coupes d'ovaires impubères et pubères d'une part, puis d'ovaires pubères avant et après l'ovulation d'autre part. Les outils de la banque IDOL (repère, mesure, comparaison, etc.) permettent ainsi de déterminer comment se manifeste le fonctionnement cyclique ovarien dès la puberté. L'accès aux ressources et outils nécessite la connexion à la plateforme numérique Jeulin : http://www.plateformenum.jeulin.fr/ Avant le TP L'organisation de l'appareil reproducteur de la femme, l'acquisition de sa fonctionnalité à la puberté (fonctionnement cyclique), la production de cellules reproductrices et d'hormones sexuelles par les ovaires (œstrogènes, progestérone) sont rappelées (acquis du Collège, chapitre(s) précédents de Première S). Page de sélection des coupes à étudier : ovaire Lapine impubère, ovaire Lapine pubère ovogénèse, ovaire Lapine pubère corps jaune. Au cours du développement embryonnaire chez les Vertébrés, des cellules germinales primordiales colonisent les ébauches des ovaires. Elles s'y multiplient activement et forment des ovogonies, dont l'activité mitotique cesse 4 mois avant la naissance chez la femme. Une grande partie dégénère (atrésie) au cours de la période prénatale, les autres entrent en méiose et deviennent des ovocytes 1, cellules diploïdes bloquées en tout début de la première division de méiose (prophase 1, stade diplotène). Peu après la fin de mitoses ovogoniales, quelques cellules somatiques des ébauches ovariennes forment une couche enveloppant chaque ovocyte jeune : cette association constitue un follicule ovarien. Après la naissance, l'atrésie se poursuit massivement : de 1 à 2 millions à la naissance, le nombre de follicules n'est plus que de 300 000 au moment de la puberté. Seuls 400 à 500 poursuivront leur évolution au cours de la vie adulte. Pendant le TP Les coupes présentes dans IDOL permettent d'identifier les différents stades d'évolution des follicules dans l'ovaire avant et après la puberté (dimensions, aspect, etc.) ainsi que les modifications qui entourent l'ovulation (croissance folliculaire, formation du corps jaune). Trucs et astuces Les outils de la plateforme IDOL et la qualité des images de la collection permettent aux élèves de réaliser un compterendu numérique enrichi. • 10 Présentation des fonctionnalités de la plateforme. 1. Repérer des follicules à des stades d'évolution différents dans les coupes d'ovaire impubère puis pubère en ovogenèse). Quel est le stade le plus évolué pour les follicules dans chaque ovaire ? 2. Repérer le follicule le plus mûr dans la coupe d'ovaire pubère en ovogenèse et le corps jaune dans la coupe d'ovaire pubère corps jaune. Quels sont les événements qui précèdent et suivent l'ovulation ? : Mise en activité de l'ovaire à partir de la puberté Résultats et exploitations Matériel nécessaire Ovaire impubère Follicule primordial (Ø = 30-40 µm*) : - mince couche des premières cellules folliculeuses - ovocyte de petite taille Abonnement annuel : 10 lames au choix Abonnement annuel : 20 lames au choix Réf. 830 005 Réf. 830 006 Follicule primaire (Ø = 85 µm*) : - unique couche de cellules folliculeuses - ovocyte plus grand (Ø = 55 µm*) Follicule secondaire (Ø = 200 µm*) : - deux à trois rangées de cellules folliculeuses - accroissement de l'ovocyte (Ø = 80 à 90 µm*) - f ormation en périphérie d'une thèque interne et d'une thèque externe (plus fibreuse) Tant que la puberté n'est pas atteinte, les follicules ne dépassent pas le stade secondaire, dégénèrent et deviennent atrésiques. ➟ cycle ovarien TP SVT puberté Ovaire pubère ➊ Phase folliculaire (ovogenèse) Follicule cavitaire ou tertiaire (Ø = 300 à 350 µm*) : - issu de l'évolution d'un follicule secondaire à chaque cycle à partir de la puberté - apparition d'une cavité folliculaire (cavité atriale ou antrum) remplie d'un liquide (liquide folliculaire) - cellules folliculeuses plus nombreuses Follicule mûr ou follicule de De Graaf (Ø = 1,6 mm*) : - issu d'un follicule cavitaire recruté (un par cycle en général chez la femme, les autres ont dégénéré) - cavité folliculaire immense - saillie de l'ovocyte (Ø = 80 à 90 µm*) entouré de quelques couches de cellules folliculeuses - localisation en périphérie de l'ovaire ➋ Ovulation ➌ Phase lutéale (corps jaune) À un stade précis du cycle, les parois du follicule et de l'ovaire s'amenuisent, se déchirent et l'ovocyte, entouré de quelques couches de cellules folliculeuses, est expulsé par contraction du follicule et est entraîné vers le pavillon de la trompe. Corps jaune (Ø = 3,7 mm*) : - issu, après expulsion de l'ovocyte, des cellules folliculaires (et celles de la thèque interne) devenues cellules lutéiniques - régresse quelques jours avant la fin du cycle ovarien en l'absence de fécondation À partir de la puberté, l'ovaire renferme de très nombreux follicules plus évolués (dimensions plus importantes, couches de cellules folliculaires plus nombreuses, présence d'une cavité). *Les dimensions indiquées sont celles des structures photographiées En résumé L'ovaire renferme de nombreux follicules, à différents stades de leur évolution. Jusqu'à la puberté, l'évolution folliculaire est bloquée (follicules secondaires). La poursuite de l'évolution des follicules ovariens se fait à partir de la puberté Ces follicules sont en proportions très inégales : quelques milliers de follicules primordiaux, pour seulement quelques dizaines de follicules secondaires et cavitaires, et un seul follicule mûr en général. L'ovulation a lieu une fois par cycle. L'expulsion de l'ovocyte hors de l'ovaire par le follicule mûr est suivie par la transformation des cellules folliculaires en cellules du corps jaune. Ce fonctionnement s'observe jusqu'à la ménopause. Pour aller plus loin Chez la femme, le fonctionnement cyclique des ovaires est contrôlé par un dispositif neuroendocrinien qui fait intervenir l'axe gonadotrope (hypothalamus, hypophyse antérieure et ovaires). En disposant de graphiques traduisant, chez la femme pubère, les profils de sécrétions hormonales (œstrogènes, progestérone), il est alors possible de faire le lien entre l'évolution folliculaire et la production d'hormones. 11 • TP Les roches constitutives de la croûte terres Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Première S - La tectonique des plaques : l'histoire d'un modèle (1B) Problématique scientifique À partir de la répartition bimodale des altitudes terrestres, Alfred WEGENER suggère dans sa théorie de la dérive des continents l'existence de domaines océaniques et continentaux distincts. Des mesures de propagation d'ondes sismiques à travers la croûte permettent bien d'envisager des types de roches différents dans ces domaines. Quelles sont les caractéristiques des roches de la croûte ? Mode opératoire Il s'agit de mener une étude des roches représentatives de la croûte continentale et de la croûte océanique, tant à l'échelle macroscopique (texture, minéraux visibles à l'œil nu) que microscopique (texture, minéraux déterminés en LPNA et LPA). Les observations sont réalisées conjointement sur des échantillons de roches et des photographies en haute résolution des lames minces correspondantes. Ces dernières, issues de la banque IDOL, sont accessibles via la Plateforme numérique Jeulin http://www.plateformenum.jeulin.fr Avant le TP Diverses données (cartes géologiques, photographies, etc.) permettent de comprendre : - la difficulté d'accéder à certaines roches. Les campagnes océanographiques permettent ainsi la récolte de roches représentatives de la croûte océanique ; - que la diversité des roches récoltables, notamment en milieu continental, conduit le géologue à s'interroger sur leur représentativité pour définir les caractéristiques pétrographiques de la croûte. Page de sélection des lames minces à étudier : gabbro, granite (NB : d'autres lames peuvent être sélectionnées en fonction de l'activité réalisée en classe – la banque IDOL est amenée à être enrichie en permanence). Remarque : il est envisageable voire souhaitable que les élèves puissent aussi observer des lames minces au microscope polarisant afin d'établir certaines caractéristiques des roches étudiées, comme la présence de certains minéraux par exemple. Ceci doit rester un objectif de formation des élèves en Première et Terminale S. À ce titre, on présentera alors le principe de fonctionnement d'un microscope polarisant et son intérêt dans l'étude et la détermination des minéraux des roches. Pendant le TP Les lames minces permettent de déterminer les minéraux présents au sein des roches étudiées ainsi que la texture des roches : 1. à l'aide d'une clé de détermination des principaux minéraux des roches magmatiques, identifier les minéraux présents dans le gabbro et dans le granite ; 2. indiquer la texture de chaque roche à partir de l'observation des lames minces ; 3. présenter et traiter les données brutes pour qu'elles apportent les informations nécessaires à la résolution du problème (photographie annotée, dessin d'observation, schéma, croquis…). Trucs et astuces La qualité des images sur IDOL peut permettre d'observer, au sein d'un granite, des auréoles réactionnelles autour de zircon visibles dans des minéraux de biotite (en lien avec le programme de Terminale S). • 12 Présentation des fonctionnalités de la banque IDOL. stre Résultats et exploitations DOMAINE ROCHE Croûte océanique Gabbro ÉCHANTILLON MACROSCOPIQUE LAME MINCE (LPA, LPNA) Examen macroscopique : roche entièrement cristallisée, texture grenue. Présence de minéraux colorés et de minéraux blancsS. Examen microscopique : tous les minéraux sont jointifs. En LPNA : minéraux incolores à faible relief et minéraux colorés à fort relief, non pléochroïques. Ces derniers présentent des plans de clivages tantôt parallèles, tantôt à 90°. En LPA : les minéraux incolores ont des teintes grises (1er ordre) et possèdent une macle polysynthétique, il s'agit de feldspaths plagioclases. Les minéraux colorés affichent des teintes vives (2e ordre) : il s'agit de pyroxènes (à extinction oblique ➝ clinopyroxène de type augite). Granite TP SVT Croûte continentale Examen macroscopique : roche entièrement cristallisée, texture grenue. Présence de minéraux noirs (paillettes), de minéraux blanc et de minéraux gris « sale » (grain de gros sel). Examen microscopique : tous les minéraux sont jointifs. En LPNA : minéraux incolores à faible relief, d'aspect limpide pour certains, sale pour d'autres, et minéraux pléochroïques, vert à brun sombre, de relief moyen. Ces derniers présentent parfois des plans de clivages fins et parallèles. En LPA : les minéraux incolores ont des teintes grises (1er ordre). Ils ont une macle simple, ce sont des feldspaths (orthose – aspect sale en LPNA), ou non et il s'agit de quartz (limpides en LPNA). Ce dernier possède une teinte gris clair et une extinction roulante. Les minéraux colorés affichent des teintes vives (2e ordre) très atténuées par la couleur naturelle : il s'agit de biotite (micas). En résumé La croûte océanique, essentiellement formée de gabbros, et la croûte continentale dont la roche représentative est le granite, ont des caractéristiques minéralogiques différentes. Matériel nécessaire Pour aller plus loin Dans la progression, l'étude des roches peut être couplée avec : - l'étude des roches du manteau (péridotites) ; - des calculs de densité ; -d es mesures de propagation d'ondes à travers des matériaux de nature pétrographique différente (Ex.A.O.) ; - l'étude de tableau de composition des roches en éléments majeurs (Si, O, Fe, Mg, Ca, Na, K et Al). Abonnement annuel : 10 lames au choix Abonnement annuel : 20 lames au choix Réf. 830 005 Réf. 830 006 13 • TP Le Ver plat de Roscoff, une illustration de Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Seconde - La Terre dans l'Univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée. La biodiversité, résultat et étape de l'évolution. Problématique scientifique Le Ver plat de Roscoff ou Symsagittifera roscoffensis est un ver plat photosymbiotique. Sa particularité réside dans sa capacité à vivre avec une microalgue, Tetraselmis convolutae, ce qui lui confère une activité photosynthétique. L'étude du Ver de Roscoff peut permettre à des élèves de réaliser des observations et des mesures afin de repérer quelques aspects de la biodiversité. Ainsi, au cours de l'évolution, certaines associations entre des êtres vivants ont pu s'opérer, certaines sont aujourd'hui visibles. La notion de biodiversité, résultat de l'évolution, peut alors être illustrée à partir d'un exemple original. Mode opératoire L'observation du Ver de Roscoff (loupe binoculaire, microscope optique) révèle la présence d'un nombre important de corpuscules verts qui sont en réalité des microalgues. L'étude du métabolisme du ver montre que dans des séquences de type « obscurité – lumière », l'animal pratique une activité respiratoire comme photosynthétique. Ce paradoxe permet de s'interroger sur l'origine de cette activité photosynthétique. On peut alors placer les élèves dans une démarche d'investigation motivante. Il s'agira au final de réaliser des mesures à l'aide d'un dispositif ExAO pour montrer que l'activité photosynthétique du Ver de Roscoff est en réalité due à son association avec une microalgue verte, Tetraselmis convolutae. Avant le TP Pour acclimater les animaux, ajouter la moitié d'eau de mer (synthétique) à l'eau de mer dans laquelle se trouvent les animaux. L'eau de mer synthétique se prépare en mettant entre 33 et 34 g de sel marin dans 1 L d'eau distillée. Il n'est pas besoin de contrôler le pH de la solution obtenue, toutefois si vous le souhaitez ce dernier doit être compris entre 8,2 et 8,4. Transférer ensuite les animaux et l'eau de mer dans un nouveau récipient peu profond (ex : boîte de Pétri), dans une épaisseur d'eau de l'ordre du centimètre tout au plus. Les individus sont ensuite placés dans un endroit frais (14 à 18 °C) dans des conditions d'éclairement différentes : - les adultes ainsi que les juvéniles photosymbiotiques sont mis dans des conditions d'éclairage normal avec alternance jour – nuit ; - les juvéniles non symbiotiques ainsi que les cocons sont à maintenir dans le noir. Pour les microalgues, les stocker dans des conditions similaires à celles des adultes et juvéniles photosymbiotiques. Le Ver plat de Roscoff, Symsagittifera roscoffensis (MO x 100) 0,5 mm Trucs et astuces Pendant le TP Le CO2 est un facteur limitant de la photosynthèse. Afin que cette dernière puisse être mise en évidence par Ex.A.O., il est préférable de démarrer la mesure par une phase à l’obscurité. La respiration des organismes à l’obscurité permet de charger le milieu en CO2 ce qui évite sa pénurie. L'observation du Ver de Roscoff permet de relever la présence des microalgues vivant avec l'animal (symbiose). On mesure ensuite l'évolution de la concentration en dioxygène dans une suspension contenant des individus adultes photosymbiotes puis des microalgues. Placer pour cela 5 mL d'eau de mer contenant • 14 une trentaine de vers. L'agitation doit être réglée au minimum. Utiliser un luxmètre afin de pouvoir afficher les périodes d'obscurité et d'éclairement. L'utilisation d'un thermomètre permet de s'assurer de l'absence de grandes variations de la température au sein des suspensions de vers comme de microalgues. la biodiversité Parallèlement, on peut observer ces mêmes microalgues seules au microscope, à un grossissement important toutefois. Matériel nécessairex Kit découverte Kit photosymbiose 2 algues Sonde Oxymétrique Clark Bioréacteur 3 Capteur Luxmètre Capteur Oxymètre Console Foxy® Boîte de Pétri à 6 ergots 55mm Loupe zoom binoculaire, biéclairante, à éclairage LED réglable Réf. 108 041 Réf. 108 042 Réf. 453 001 Réf. 453 064 Réf. 482 037 Réf. 482 039 Réf. 485 000 Réf. 543 032 Réf. 571 330 Résultats et exploitations photosynthèse. De nouveau à l'obscurité, la production de dioxygène n'a plus lieu, la concentration de ce dernier diminuant même légèrement. Dans des conditions similiaires, on montre que des microalgues Tetraselmis convolutae seules en suspension produisent du dioxy- gène lorsqu'elles sont éclairées, tandis qu'elles en consomment une fois placées à l'obscurité. TP SVT À l'obscurité, les vers adultes photosymbiotes consomment du dioxygène : c'est la respiration. À la lumière en revanche, ces mêmes individus produisent davantage de dioxygène qu'ils n'en consomment : c'est la En résumé Le Ver de Roscoff illustre le fait que la biodiversité actuelle est le résultat de l'évolution. Cette dernière peut se traduire par l'association d'organismes différents. Dans le cas de cet animal, la présence de microalgues en son sein est à l'origine de son activité photosynthétique. Pour aller plus loin D'autres mesures réalisées avec des juvéniles non symbiotiques montrent que la produc- tion de dioxygène ne se fait pas, même si ces individus sont éclairés. Cette activité peut-être approfondie dans d'autres niveaux d'enseignement, en Terminale S enseignement spécifique (thème 1B – Les mécanismes de diversification du vivant : la symbiose) comme en enseignement de spécialité (thème 1 – Énergie et cellule vivante : comparaison des pigments dans le Ver de Roscoff puis dans les microalgues par chromatographie avec ceux des feuilles d'un végétal chlorophyllien). 15 • TP La réaction de Hill Extrait B.O. Nombre de séances : 2 Niveau de difficulté : Terminale S – Spécialité : Énergie et cellule vivante Problématique scientifique La lumière permet au sein des chloroplastes la production de matière organique (glucose) et de dioxygène à partir de molécules minérales (dioxyde de carbone, eau) : Mode opératoire Il s'agit de mesurer l'évolution de la concentration en dioxygène dans une suspension de chloroplastes lésés placée dans différentes conditions expérimentales afin de tester l'hypothèse de Robert HILL : la production de dioxygène par une suspension de chloroplastes se fait à la lumière en présence d'un accepteur d'électrons (oxydant). La mise en œuvre du protocole se fait en 2 phases : PHASE N°1 OBTENIR UNE SUSPENSION DE CHLOROPLASTES PHASE N°2 MESURER PAR Ex.A.O. LA CONCENTRATION EN O2 DANS LA SUSPENSION OBTENUE Avant le TP 6 CO2 + 6 H2O ➝ C6H12O6 + 6 O2 Équation bilan simplifiée de la photosynthèse Vers la fin des années 1930, Robert HILL (1899 – 1991), biochimiste anglais, émet l’hypothèse que la production de dioxygène par des chloroplastes nécessite la présence d’un accepteur d’électrons (un oxydant) en plus de la lumière. Trucs et astuces On peut utiliser d'autres végétaux que l'épinard, comme la menthe, le persil, le plantain lancéolé, etc. qui donnent également de très bons résultats. On peut enfin préférer un appareil type « mixer-blender » au mortier et pilon. • 16 Obtention d’une suspension de chloroplastes d’épinards : 1. Découper 60 à 80 g de feuilles d’épinard dans le mortier sortant du réfrigérateur, ajouter un peu de sable fin, verser 3 mL de solution tampon tris-saccharose pH = 10,5 et broyer ; 2. Verser progressivement en cours de broyage 20 ml de solution tampon phosphate-saccharose pH = 6,5 ; 3. Broyer fermement pendant au moins 2 minutes ; 4. Filtrer dans un entonnoir garni de gaze (3 ou 4 épaisseurs) et de coton hydrophile. Presser la gaze pour obtenir le maximum de filtrat ; 5. Recueillir le filtrat dans un erlenmeyer refroidi recouvert de papier aluminium ; 6. Conserver la suspension de chloroplastes ainsi btenue à l’obscurité (erlenmeyer bouché enveloppé de papier aluminium) et au froid (cristallisoir rempli de glaçons) jusqu’au moment de la mesure. L’obtention d’une suspension de chloroplastes (phase n°1) pourra être réalisée au laboratoire ou par les élèves eux-mêmes, juste avant la réalisation de mesures par Ex.A.O. (phase n°2). Pendant le TP Matériel nécessaire 1. Verser 10 mL de la suspension de chloroplastes dans la cuve du bioréacteur. Placer un agitateur dans celle-ci. Recouvrir la cuve avec le couvercle du bioréacteur. 2. Disposer les sondes oxymétrique et photométrique dans les orifices prévus au niveau du couvercle. 3. Disposer la source de lumière éteinte devant la fenêtre du bioréacteur. NB : la sonde photomètre doit pouvoir mesurer la présence ou non de lumière. 4. Vérifier : a. q ue la sonde oxymétrique plonge dans la suspension de chloroplastes et qu’il n’y a pas de bulle d’air sous son extrémité ; b. que la sonde photométrique est bien orientée vers la lumière. 5. Fermer les volets du bioréacteur afin que la suspension de chloroplaste soit à l’obscurité. Lancer l’agitation à vitesse minimale. Préparer, en utilisant des gants, une seringue contenant 0,2 mL de solution d’accepteur d’électrons (oxydant). Démarrer la mesure de la concentration en dioxygène dans la suspension de chloroplastes : - de t = 0 à t = 3 min : la suspension est à l’obscurité sans l’accepteur d’électrons (oxydant) ; - de t = 3 min à t = 6 min : la suspension est éclairée ; - de t = 6 min à t = 9 min : la suspension est éclairée en présence de l’accepteur d’électrons suite à l’injection de 0,2 mL de l’oxydant (Potassium hexacyanoferrate) dans la suspension à t = 6 min ; - de t = 9 min à la fin : la suspension en présence de l’accepteur d’électrons est à l’obscurité. Résultats et exploitations La production de dioxygène par la suspension de chloroplastes lésés n'a lieu qu'à la lumière et en présence d'un accepteur artificiel d'électrons. En l'absence d'au moins un de ces deux facteurs, la production de dioxygène n'a pas lieu ce qui valide l'hypothèse de Robert HILL. Réf. 107 267 Réf. 107 534 Réf. 107 535 Réf. 150 179 Réf. 453 001 Réf. 453 084 Réf. 453 086 Réf. 482 037 Réf. 482 039 Réf. 485 000 Réf. 554 012 Réf. 564 035 Réf. 703 664 Réf. 704 029 Réf. 713 205 Réf. 713 281 Réf. 723 047 Réf. 723 088 Réf. 723 130 Réf. 723 161 Pour aller plus loin En résumé L’énergie lumineuse, absorbée par les pigments chlorophylliens présents dans la membrane des thylacoïdes, permet l’oxydation de l’eau. Réf. 000 583 TP SVT Pour mesurer la concentration en dioxygène dans la suspension de chloroplastes (Ex.A.O.) : Logiciel Atelier Scientifique SVT (version établissement) Potassium hexacyanoferrate (III) (50 g) Tampon TRIS saccharose - pH 10,5 Tampon Phosphate Saccharose - pH 6.5 Gants PVC blanc T. 7/8 Sonde Oxymétrique Clark Sonde à éthanol Kit de réactif biologie cellulaire Capteur Luxmètre Capteur Oxymètre Console Foxy® Lampe halogène à hauteur réglable Ciseaux fins en acier inox Poire à pipeter modèle "Flip" Sable grain moyen Erlenmeyer 250 mL à ouverture étroite en verre borosilicaté 3.3 Pipette graduée 5 mL en verre Classe de précision A Entonnoirs 50 ml en polypropylène (lot de 10) Seringue 1 mL avec cathéter Mortier avec pilon 300 mL en porcelaine émaillée Éprouvettes graduées à bec - TPX - 25 mL Les protons (H+) et électrons (e-) libérés sont transférés à un accepteur naturel d’électrons (A) présent dans le stroma du chloroplaste, qui devient réduit (AH2). La phase photochimique permet aussi la fabrication (régénération) d’ATP, autre composé intermédiaire utilisé ensuite, comme AH2, pour la synthèse de glucose à partir de dioxyde de carbone (phase chimique). 17 • TP Mutation et développement floral chez Ara Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Terminale S : La Terre dans l'univers, la vie, l'évolution du vivant : génétique et évolution (1-A). Les relations entre organisation et mode de vie, résultat de l'évolution : l'exemple de la vie fixée chez les plantes. Problématique scientifique Malgré une grande diversité de fleurs, l'organisation des pièces florales d'une fleur respecte toujours le même schéma en couronnes concentriques, ou verticilles. D'autre part, l'organisation constante d'une fleur au sein d'une même espèce et les points communs remarquables entre les fleurs de diverses espèces suggèrent l'idée d'un contrôle génétique dans le développement floral. Mode opératoire On s’intéresse, pour ce travail pratique, à l’organisation des différentes pièces florales qui composent la fleur sauvage d’A. thaliana, puis on compare cette organisation à celle de fleurs mutantes. La dimension des fleurs nécessite de les observer à la loupe binoculaire, les observations donneront lieu à des images numériques. On saisira aussi l’occasion de rappeler l’intérêt des modèles et des mutants en biologie. L’observation de fleurs sauvages et mutantes d’Arabidopsis thaliana permet une première approche des mécanismes génétiques qui contrôlent l’organisation florale. Les observations devront alors être couplées à d’autres ressources pour établir le lien entre génotype et phénotype. Avant le TP Sachet contenant le mutant apetala conservé hermétiquement au frais depuis sa livraison jusqu’au jour du TP. On dispose de fleurs sauvages d’A. thaliana ainsi que de fleurs mutantes : Agamous et Apetala. Arabidopsis thaliana mesure 15 à 30 cm de haut à l’état mature et possède une à trois tiges florales où cinq à dix fleurs sont présentes à l’extrémité de chaque tige (forme sauvage). L’observation de la fleur sauvage permet de nommer les différentes pièces qui la composent et de constater leur organisation en verticilles (organisation type). Sous la loupe binoculaire, sur une lame de verre et à l’aide d’une pince fine, il s’agit d’écarter progressivement les pièces d’une fleur sauvage. Celles-ci étant fragiles, il convient d’opérer délicatement. Le même travail est ensuite effectué sur les mutants. Pendant le TP Afin d’étudier le phénotype de la fleur sauvage et des fleurs mutantes : Trucs et astuces Capsella bursa-pastoris (la Capselle bourse-à-pasteur) possède une organisation similaire à celle d’A. thaliana. Largement répandue, elle peut permettre de réaliser une dissection et un diagramme floral en compléments de l’étude des plants d’Arabidopsis. • 18 a. Prélever une fleur sauvage sur un plant d’A. thaliana sauvage ; b. La disposer sur une lame de verre (sans recouvrir d’une lamelle) ; c. Placer la préparation sous la loupe binoculaire et faire la mise au point ; d. Dégager progressivement et délicatement les différentes pièces d’une fleur à l’aide d’une pince fine ; e. Centrer la préparation au centre du champ d’observation puis procéder à une capture d’image ; f. Identifier les sépales, pétales, étamines et pistil afin de les légender sur la photographie prise ; g. Effectuer le même travail avec une fleur mutante (agamous ou apetala) ; h. Indiquer les différences entre l’organisation des plants observés (schémas, tableau, etc.). (Suggestion d’activité pouvant être proposée à des élèves de Terminale S) abidopsis thaliana Résultats et exploitations Matériel nécessaire Comme pour la plupart des Angiospermes, la fleur sauvage d’Arabidopsis thaliana est formée de quatre verticilles qui sont, depuis l’extérieur vers l’intérieur de la fleur : les sépales (4), les pétales (4), les étamines (6) et un pistil (2 carpelles soudés). Cette organisation se met en place progressivement au cours de stades de développement successifs du méristème floral. Il existe toutefois des organisations différentes chez des mutants. Arabidopsis fixée en sachet Plante sauvage Réf. 107 541 Arabidopsis fixée en sachet Agamous Réf. 107 542 Arabidopsis fixée en sachet Apetala Réf. 107 543 Pince fine en acier inox 110 mm (modèle standard) Réf. 564 034 Loupe binoculaire biéclairante à objectifs sur tourelle Réf. 571 120 Caméras oculaires 1,3 Mp Webcam Réf. 571 365 TP SVT Le mutant Apetala ne possède pas de pétales. Étamines et carpelles sont en revanche plus abondants. Remarque : en réalité, chez ce mutant, les sépales ont des stigmates à leur sommet et les pétales, également anormaux, présentent des filets à la base et parfois des anthères au sommet. Signalons toutefois qu’il existe plusieurs types de mutants Apetala. Le mutant Agamous possède uniquement des sépales et des pétales. Le nombre de verticilles mis en place est par ailleurs, contrairement à la fleur sauvage, indéfini (cf. zone entourée). NB : la zone entourée n’a pas été totalement dégagée. En résumé Comme pour la plupart des plantes de la famille des Angiospermes, la fleur est formée de quatre couronnes concentriques de pièces florales constituant des verticilles. Pour aller plus loin Cette organisation type est sous le contrôle de gènes du développement dont certaines mutations provoquent la mise en place de phénotypes variants. La comparaison de séquences génétiques ainsi que des données sur le modèle « ABC » du contrôle génétique de la formation des pièces florales chez A. thaliana permettent de comprendre l’origine des mutants observés. 19 • TP Mise en évidence de la variation allélique Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Première S -Stabilité, variabilité et expression du patrimoine génétique. Stabilité et variabilité de l'information génétique. Problématique scientifique Le programme de la classe de Première S permet d'aborder la réplication de l'ADN au cours du cycle cellulaire (phase S). Il aborde aussi la question de la variabilité de l'information génétique (allèles). Ces notions fondamentales ne donnent cependant guère l'occasion de mettre les élèves en situation de manipulation. Comment des techniques biologiques, la PCR et l'électrophorèse, constituent une occasion de manipuler avec des élèves (travaux pratiques, ateliers scientifique, accompagnement personnalisé…) afin d'aborder ces notions ? En d'autres termes, comment révéler la variabilité génétique chez des individus grâce à la PCR (et l'électrophorèse) ? Mode opératoire La PCR (Polymerase Chain Reaction, ou amplification en chaîne par polymérase) est une technique de réplication ciblée in vitro. Elle permet d'obtenir, à partir d'un échantillon peu abondant, d'importantes quantités d'un fragment d'ADN spécifique et de longueur définie (un à quelques millions de copies en quelques heures). Imaginée en 1985 (Kary MULLIS, prix Nobel de chimie en 1993), la technique connaît un essor considérable grâce à la Taq polymérase, une ADN polymérase résistante aux températures élevées qui permet une automatisation de la technique. L'amélogénine est une protéine de l'émail dentaire, dont le rôle n'est aujourd'hui pas totalement compris. Elle est codée par un gène situé sur la paire d'hétérosomes dans l'espèce humaine. Chez l'homme, les deux copies de ce gène sont de longueur inégale : 1268 paires de bases sur le chromosome X, 1088 paires de bases sur le chromosome Y. Chez la femme, les deux copies ont la même longueur (1268 paires de bases). Il s'agit de révéler cette différence grâce à une PCR suivie d'une électrophorèse sur gel d'agarose. On réalise un prélèvement d'ADN à l'intérieur de la joue à l'aide d'une anse stérile chez une femme et chez un homme. Chaque prélèvement d'ADN est ensuite amplifié par PCR. Les amplicons obtenus sont enfin déposés sur un gel d'agarose et séparés par électrophorèse. À l'issue de cette dernière opération, une coloration spécifique révèle la position des amplicons après leur migration : on montre alors la présence d'un seul type d'amplicon dans le prélèvement d'ADN réalisé chez la femme (celui correspondant au fragment de 1268 pb) contre deux pour l'homme (1088 pb et 1268 pb). La position de ces fragments sur le gel d'électrophorèse est identifiée grâce à des marqueurs moléculaires dont le poids est connu et qui correspond aux fragments d'ADN féminins et masculins. Avant le TP Il est important de bien repérer les différents éléments du kit, surtout ceux présents dans les tubes pastillés : - PCR Master Mix x2 (pastille verte) ; - Primer Mix x2 (pastille bleue) ; - DNA Release (pastille rouge) ; - marqueur de poids moléculaire (pastille argentée) ; - microtubes PCR (petits tubes dont les dimensions sont adaptées pour le thermocycleur – 0,2 mL) ; - sachet d'anses stériles pour prélèvement buccal. Prévoir aussi une micropipette pouvant prélever des volumes compris entre 10 et 20 µL. Mode opératoire de préparation d'un microtube PCR : 1. Annoter le microtube PCR sur le bouchon afin de 3. Effectuer un prélèvement à l'intérieur de la joue pouvoir l'identifier ultérieurement. à l'aide d'une anse stérile, la placer ensuite dans 2. Verser 25 µL de PCR Master Mix x2 puis 25 µL de le micro-tube PCR et mélanger. PCR Primer Mix x2, puis mélanger en procédant à 4. Fermer le microtube PCR et le placer dans un pipetage doux (aspiration – injection). le thermocycleur, rabattre le couvercle du thermocycleur. Trucs et astuces Le gel d'agarose peut être préparé la veille de l'électrophorèse ; le conserver alors dans le tampon d'électrophorèse (tampon TAE ou TBE). Pour la coloration, d'autres approches existent et peuvent être mentionnées : déposer le colorant dans les puits en même temps que le contenu des microtubes PCR, faire agir le colorant Azur une à plusieurs heures sur le gel d'agarose puis laisser tremper plusieurs heures le gel dans de l'eau distillée. • 20 Paramétrer le thermocycleur en vue de la PCR : - à l'aide du bouton, sélectionner le programme ci-après parmi la liste proposée ; - valider sur l'écran afin de lancer la PCR via le bouton situé sur l'écran tactile. Température Durée Nombre de répétitionsRemarques 98°C 5 min 1 98°C 5 s Température de dénaturation de l'ADN double brin 72°C 25 s 40 Température permettant l'appariement d'amorces d'ADN simple brin de part et d'autre de la zone à amplifier 72°C Température optimale de l'ADN polymérase 1 min Programme à exécuter (parmi les possibilités pré-enregistrées dans l'appareil) Durée totale : 1 h 05 min. On peut suivre l'état d'avancement de la PCR grâce aux indications qui apparaissent sur l'écran du thermocycleur. Celui-ci indique notamment à quel moment du cycle on se trouve, la température au sein de l'appareil, le nombre de cycles effectués. Une fois le programme terminé, l'écran affiche un message de fin de procédure. Récupérer les microtubes PCR et déposer 1,5 µL de la solution DNA Release puis mélanger par pipetage doux. Le contenu des microtubes PCR est prêt pour l'électrophorèse sur gel. du gène de l'amélogénine par la PCR Matériel nécessaire Affichage en cours de PCR (ci-contre) et à la fin de celle-ci (au-dessus). Kit PCR - variation allélique du gène de l'amélogénine Ensemble électrophorèse Elève Mini Thermocycleur - 4X4 Thermocycleur didactique T6 Micropipettes à volume variable autoclavables Micropipettes à volume variable autoclavables Cônes pour micropipettes En rack Réf. 115 043 Réf. 591 059 Réf. 591 105 Réf. 591 106 Réf. 703 745 Réf. 703 747 Réf. 723 282 Pendant le TP Pendant le déroulement de la PCR, procéder à la préparation du gel d'agarose à 0,6 % pour l'électrophorèse. Le gel peut être préparé la veille en le conservant par la suite dans du tampon Tris Acétate EDTA (tampon TAE ou TBE). TP SVT -P ositionner le support de gel (avec le gel d'agarose) dans la cuve à électrophorèse. -R emplir la cuve de tampon TAE de sorte que le niveau de remplissage atteigne les 2/3 de la hauteur du gel. Ne pas recouvrir le gel avec le tampon. - Procéder aux dépôts des solutions des microtubes PCR dans les puits du gel d'agarose (10 à 20 µL – photographie ci-contre). - Raccorder la cuve au générateur puis mettre ce dernier sous tension (75 V). - Laisser migrer les dépôts durant 1 h à 1 h 30. Durant ce temps, on peut suivre la migration à l'aide de l'indicateur de migration coloré présent dans chaque solution déposée dans un puits (photographie ci-contre). Arrêter la migration lorsque cet indicateur a parcouru une distance équivalente à environ 2/3 du gel. - Pendant la migration des dépôts, préparer le colorant Azur utilisé pour révéler la position des amplicons une fois la migration des dépôts terminée. À la fin de l'électrophorèse, récupérer le gel et l'immerger dans le colorant Azur pendant quelques minutes. Rincer ensuite le gel dans des bains d'eau distillée successifs. En résumé Résultats et exploitations La lecture du gel permet de comparer les emplacements des amplicons issus des prélèvements féminins et masculins par rapport à ceux des marqueurs moléculaires connus (MM). On constate la présence d'une seule bande de 1268 pb dans les puits Femme 1 et Femme 2, contre deux dans les puits Homme 1 et Homme 2 (1268 pb et 1088 pb). La PCR couplée à l'électrophorèse sur gel d'agarose permet de révéler la variabilité allélique du gène de l'amélogénine chez l'Homme. La PCR s'appuie sur l'activité d'enzymes permettant la réplication de l'ADN. Pour aller plus loin La réalisation d'une PCR et d'une électrophorèse est une occasion à saisir pour expliquer aux élèves le principe de ces deux techniques. 21 • TP Electrophorèse comparative de lapin immu Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Terminale S : Le maintien de l'intégrité de l'organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Le phénotype immunitaire au cours de la vie. Problématique scientifique Certaines maladies ne s'attrapent pas deux fois (ex : maladies infantiles), d'autres peuvent être évitées par la vaccination. Dans les deux cas, un contact avec des agents infectieux divers permet à l'organisme de développer une immunité durable, ou mémoire immunitaire, à leur encontre. Comment se manifeste cette mémoire dans le cadre de l'immunité adaptative ? Mode opératoire L'activité proposée permet d'aborder le concept de mémoire immunitaire indispensable pour saisir l'intérêt de la stratégie vaccinale. Pour cela, on a recours à des modèles animaux comme le lapin chez qui l'injection d'un antigène déclenche des réactions immunitaires. Elles aboutissent à la fabrication d'anticorps présents dans le sérum et détectables par électrophorèse. L'objectif est de réaliser l'électrophorèse du sérum de deux lapins à qui on a injecté un antigène (la BSA) quelques jours auparavant. L'un des lapins ayant déjà eu un premier contact avec ce même antigène (lapin immunisé), l'autre non (lapin non immunisé), il s'agit de constater la présence plus importante de γ-globulines dans le sérum du premier animal (cf. « Pour aller plus loin »). Avant le TP Principe de l'électrophorèse sur bande polyphorèse et de son exploitation : - En milieu basique, les protéines sont chargées négativement. Lorsqu'un mélange de protéines déposé sur une bande polyphorèse est soumis à un champ électrique, les protéines migrent à une distance caractéristique par rapport à la ligne de dépôt, en fonction de leur taille et de leur charge ; - Une fois la séparation des protéines effectuée (1 heure environ), on procède à la coloration de la bande afin de révéler la position des différentes protéines. L'intensité de la coloration est proportionnelle à leur quantité dans l'échantillon. On réalise alors une lecture optique de la bande afin d'établir le profil électrophorétique du mélange de protéines. Les bandes polyphorèse sont placées entre deux lames de protection en plastique translucide et conservées dans du méthanol à 35 %. Afin que la migration des protéines soit possible dans un champ électrique, il faut éliminer le méthanol en imprégnant les bandes du tampon utilisé pour l'électro- phorèse (tampon tris-hippurate). Verser environ 250 mL de ce tampon dans un récipient. Prélever une à une le nombre de bandes nécessaires à l'aide d'une pince à bords plats. Immerger les bandes dans le tampon (10 à 15 min). Le reste des bandes peut être stocké dans une solution de méthanol. Pendant le TP protocole d'utilisation du matériel ➊ Mise en place des bandes polyphorèses dans la cuve ➋ Réalisation des dépots des sérums sur les bandes ➌ Mise en marche de l’électrophorèse ➍ Coloration des bandes • 22 Ne jamais toucher les bandes polyphorèses avec les doigts, sinon des traces apparaîtront à la coloration. 1. Sortir les bandes du tampon tris-hippurate dans lequel elles sont immergées à l’aide d’une pince à bords plats, les sécher entre 2 feuilles de papier filtre. 2. Fixer les bandes polyphorèses sur le portoir de la cuve, tendues autant que possible (sans les déchirer), de façon à ce que la face mate (absorbante) soit sur le dessus. NB : s’il y a plusieurs bandes pour une même cuve, celles-ci doivent être parallèles entre elles. 3. Poser le portoir dans la cuve. Verser dans la cuve le volume suffisant de tampon tris-hippurate afin que les extrémités de chaque bande y trempent. 4. Déposer à environ 0,5 cm du bord, côté pôle négatif, 10 L (1 goutte) de chaque sérum côte à côte sur une même bande à l’aide d’une micropipette (ou d’un capillaire). Utiliser le bord coupé comme repère pour identifier chaque dépôt. Les dépôts doivent être nets. 5. Fermer la cuve avec le couvercle. Raccorder la cuve au générateur en respectant la correspondance des couleurs des fils et des douilles. 6. Régler la tension du générateur sur 160V et le mettre en route. La migration démarre et durera 1 heure (au minimum). 7. À la fin de la migration, sortir les bandes à l’aide d’une pince à bords plats et les immerger dans le rouge Ponceau (coloration – 1 min). 8. Transférer ensuite les bandes dans des bains successifs d’acide acétique à 5 % (décoloration progressive – 1 à 2 min / bain). Les bandes sont changées de compartiment lorsque la solution d’acide acétique est saturée en rouge Ponceau. La décoloration est obtenue quand le fond de la bande est redevenu blanc. Seules les protéines apparaissent alors sous forme de tâches rouges. 9. Sortir les bandes du dernier compartiment et les sécher entre deux feuilles de papier filtre. Le résultat obtenu peut être photographié ou numérisé à l’aide d’un scanner. unisé et non immunisé Résultats et exploitations Résultat de l’électrophorèse après coloration et décoloration d’une bande polyphorèse comportant deux sérums de Lapin. Les deux sérums contiennent de l'albumine (protéine majoritaire du sérum). Le sérum du lapin immunisé contient cependant plus de gamma globulines (anticorps circulants) que celui du lapin non immunisé, qui en contient très peu en continu. Ceci est la signature d'une mémoire immunitaire spécifique d'un antigène, générée après un premier contact avec celui-ci. Lors du premier contact avec un antigène – ou un agent vaccinant (ce qui correspond aux trois premières injections) – , la réponse est lente et quantitativement peu importante : c'est la réponse primaire. Le second contact avec le même antigène – ou le même agent vaccinant (ce qui correspond au(x) rappel(s)) – entraîne une réponse plus rapide et quantitativement plus importante : c'est la réponse secondaire. Après le premier contact, l'antigène (ou l'agent vaccinant) génère une mémoire immunitaire au sein de l'organisme qui réagit beaucoup plus vite lors d'un second contact avec le même antigène. Matériel nécessaire En résumé La mémoire immunitaire permet une réponse secondaire à l'antigène plus rapide et quantitativement plus importante qui assure une protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. La vaccination déclenche une TP SVT NB : Les profils électrophorétiques sont alors réalisés à l'aide d'un logiciel de traitement vidéo, les valeurs obtenues ont ensuite été représentées graphiquement avec un logiciel tableur–grapheur. telle mémorisation. Elle reproduit artificiellement une situation naturelle et induit une immunité adaptative comme le ferait une première infection guérie. Trucs et astuces Pour aller plus loin La lecture des résultats peut être facilitée en rendant les bandes polyphorèses transparentes après traitement. Cette opération optionnelle permet néanmoins de mieux différencier les variations d'intensité des tâches rouges. Immerger les bandes dans la solution de transparisation (pour 100 mL : 75 mL de méthanol, 20 mL d'acide acétique et 5 mL de diacétone alcool) puis les retirer dès qu'elle devient translucide. Sécher ensuite. Cette activité peut être couplée avec la mise en évidence de la spécificité des anticorps détectés par électrophorèse vis-à-vis de l'antigène (ici, la BSA) grâce au test d'Ouchterlony. Ensemble électrophorèse élève Acide éthanoïque 1 mol/L Kit détection des anticorps par électrophorèse Micropipettes à volume variable autoclavables Réf. 591 059 Réf. 106 106 Réf. 115 041 Réf. 703 748 23 • TP Influence de l'irradiation aux UV sur une cu Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : Variation génétique et mutation de l'ADN (1-A) Problématique scientifique Lors de la réplication de l'ADN, des erreurs peuvent subvenir dont la fréquence peut varier en fonction d'agents extérieurs. Ces erreurs peuvent perdurer pour aboutir à une mutation qui participe au fil du temps à la variabilité génétique. Certains facteurs environnementaux (UV, benzène) ont pour conséquence une multiplication de ces mutations. Comment mettre en évidence et analyser l'influence de ces facteurs sur une culture de levures ? Mode opératoire On soumet une population de cette levure S.cerevisiae ADE2 à un niveau progressif de rayonnement ultraviolet. On mesure ensuite les effets de cette exposition : - Par comptage du nombre de colonies viables, - Par rétablissement d’un phénotype sauvage (vu en seconde). La levure S.cerevisiae ADE2 est une levure qui a subi une mutation sur sa chaîne de biosynthèse de l’Adénine, qui la rend auxotrophe, c’est-à-dire qu’elle est incapable de synthétiser ce composé. En l’absence d’une quantité suffisante d’Adénine dans le milieu, la levure accumule un produit intermédiaire de couleur rose. Pourquoi la levure S.cerevisiae ADE 2 ? Avec cette souche, on peut visualiser la conséquence de certaines mutations. Avant le TP - Coulage du milieu dans les boîtes de Pétri (selon le kit) - Repiquage des levures souches Avant d’ouvrir la boîte de Pétri contenant les levures souches, veillez à nettoyer le poste de travail à la javel, les mains à l’alcool et portez une blouse. Tout le matériel au contact des levures et des boîtes de Pétri doit être stérile. - Préparation de la suspension de levure ➝ Ouvrir la boîte de S.cerevisiae et récuperer 2 colonies de levures à l’aide d’un inoculateur stérile ➝ Mettre en suspension ces colonies dans un tube stérile avec 2 mL d’eau stérile. (1 colonie de 1 mm environ pour suspension dans 1 mL d’eau) ➝ Agiter cette solution au vortex, elle doit être légèrement trouble ➝ Répéter cette opération pour chaque binôme Il est conseillé à l’enseignant de réaliser lui-même cette phase préparatoire. Pendant le TP Préparation des boîtes de gélose YPG : Chaque binôme dispose de 5 boîtes de Pétri, identifier sur le fond à l’aide d’un marqueur comme suit : t 0 s / t 15 s / t 30 s / t 60 s / t 120 s à partir de la solution préparée précédemment, déposer dans chaque boîte 2 gouttes de solution de levure au centre de la boîte. Utiliser l’étaleur stérile de façon circulaire afin de répartir les levures sur toute la surface de la boîte, jusqu’à ce que celles-ci apparaissent sèches (les levures doivent bien imprégner l’agar, pour assurer une répartition homogène), puis refermer. Exposition des boîtes aux UV : 4 des boîtes vont subir une exposition aux UV (1 pendant 15 s, 1 pendant 30 s, 1 pendant 60 s, 1 pendant 120 s). La 5e boîte t 0 s servira de témoin. La lampe doit est réglée sur λ = 254 nm (UV-C). Les couvercles sont ôtés le temps de l’exposition (car le rayonnement UV ne traverse pas le polycarbonate). Ensuite, stocker les boîtes de Pétri dans un incubateur à 28 °C. Les résultats seront visibles dès le 5e jour. En l’absence d’incubateur, laisser les boîtes de Pétri à température ambiante durant 2 jours de plus. Elimination des boîtes : Ne pas jeter les boîtes à la poubelle, il faut détruire les cultures par stérilisation auparavant. Après l’observation, placer les boîtes dans de l’eau de javel diluée pendant 48 heures. Vous pouvez également utiliser un autoclave (120 °C pendant 20 minutes). Trucs et astuces Il est possible en utilisant un masque cachant trois quarts de la boîte de Pétri, d'exposer 1 seule boîte à 4 temps différents d'exposition et ainsi de faire travailler les binômes sur 1 seule boîte. • 24 Irradiation des levures dans l'enceinte UV. ulture de levures Résultats et exploitations Matériel nécessaire Réf. 108 022 Réf. 535 050 Réf. 543 005 Réf. 701 435 Réf. 701 441 Réf. 701 548 TP SVT S. cerivisiae + adénine + 500 mL milieu YPG prêt à couler Mini-incubateur Pack de matériel stérile prêt à l'emploi Enceinte UV Agitateur type Vortex Bec électrique Techni + Compter le nombre de colonies dans un logiciel de traitement de photo ou en comptant le nombre de colonies sur 1 cm2 en utilisant un masque puis extrapolé cette valeur pour l’ensemble de la culture. Renouveler l’opération pour chaque boîte ayant eu des temps d’exposition différents. En parallèle, un groupe peut compter le nombre de colonies blanches. En résumé Le nombre de colonies qui se développe est directement impacté par le temps d'exposition aux UV, le nombre de colonies diminue quand le temps d'exposition augmente. Les UV ont donc un effet létal sur les levures. Pour aller plus loin Le pourcentage de colonies blanches augmente avec le temps d'exposition aux UV. Les mutations sont favorisées par l'exposition aux UV. Certains groupes peuvent : - Réaliser l'expérience à une longueur différente (= 365 nm) afin de comparer la dangerosité des rayonnements. - Faire varier la concentration d'Adenine dans le milieu. 25 • TP Les différentes protections contre les UV Extrait B.O. Nombre de séances : 1 Niveau de difficulté : 2nde : Enseignement d'exploration : Science et cosmétologie Problématique scientifique Le rayonnement ultraviolet (UV) est un rayonnement électromagnétique émis par le soleil ou par une source artificielle. Il est totalement invisible pour l'œil humain. Si le soleil est la principale source de rayonnements UV, il existe aussi une grande variété de sources artificielles. Les applications sont multiples, mais le recours aux rayonnements UV est surtout connu pour des considérations d'ordre esthétique (bronzage artificiel). Comment détecter l'émission d'un rayonnement UV ? Comment peut-on limiter l'exposition à celui-ci ? Mode opératoire On dispose de plaques-tests sensibles au rayonnement UV : constituées d'une matière plastique blanche lorsqu'elles ne sont pas exposées aux UV, ces plaques virent immédiatement au rose sous l'action de ce rayonnement. Le retour à l'état initial se fait assez rapidement en plaçant les plaques à l'obscurité par exemple. Aspect d’une même plaque-test non exposée aux UV (à gauche) et après exposition durant 1 minute aux UV-A ( = 365 nm) La simplicité d'utilisation des plaques-tests permet de détecter l'émission d'UV et de tester l'efficacité de moyens pour s'en protéger (crème solaire, lunettes de soleil, etc.). Avant le TP Cette activité ludique et surtout concrète est l'occasion de mener une réflexion sur les impacts du rayonnement UV sur la santé. Elle peut être aussi l'occasion de découvrir certaines utilisations, autres qu'esthétiques, de ce rayonnement (séchage des encres, polymérisation de vernis, traitement de l'eczéma chronique, etc.). De plus, les idées reçues chez les élèves peuvent immédiatement être mises à l'épreuve (« une lampe de bureau peut faire bronzer », « toutes les crèmes solaires sont efficaces », « les nuages, comme les vêtements, filtrent les UV », etc.). On peut alors prévoir pour cette activité de tester des crèmes solaires ayant des indices de protection différents contre les UV-A, des lunettes de soleil, etc. Pendant le TP Test 1 : Protection des crèmes solaires - Appliquer une fine couche de crème solaire sur une petite zone de la plaque-test à l’aide d’un cotontige (NB : possibilité de tester différentes crèmes plus ou moins protectrices) ; - Exposer la plaque-test à un rayonnement UV-A (λ = 365 nm) durant 60 secondes ; Observer le résultat (une photo peut être prise afin d’en garder la trace). Panel de crèmes solaires testées (Nb : toutes protègent des UV-A et ont une date de péremption non dépassée). Trucs et astuces Les résultats obtenus montrent qu'il n'est visiblement pas nécessaire d'ôter le couvercle d'une boîte de Pétri lorsque l'on irradie des levures étalées sur gélose nutritive (ex : effets des UV sur le phénotype cellulaire chez S. cerevisiae souche Ade2, Première S). • 26 Test 2 : Protection des lunette de soleil On peut aussi comparer l’efficacité des lunettes de soleil à filtrer les UV. On peut aussi déterminer la capacité des UV à traverser le verre ou encore le polystyrène. On réitère la même procédure d’exposition que celle précédemment décrite. Disposition de couvercles de boîtes de Pétri ou de lunettes de soleil sur une plaque-test (photographies prises lors de l’irradiation à travers la fenêtre d’exposition de l’enceinte à UV). Résultats et exploitations Résultats obtenus pour les crèmes solaires (à gauche) et les lunettes de soleil (à droite). Les verres teintés des lunettes de soleil filtrent bien le rayonnement UV ce qui assure une protection des yeux (rétine). Des verres solaires en verre ou en plastique semblent offrir la même protection. TP SVT Les crèmes solaires sont plus ou moins efficaces pour filtrer les UV : d'une manière générale, une crème avec un indice élevé offre une plus grande protection pour la peau qu'une crème avec un indice inférieur. Les huiles ou « monoïs » n'offrent quasiment aucune protection. Résultats obtenus pour les couvercles de boîtes de Pétri (verre ou polystyrène transparents). En revanche, le couvercle transparent en verre ou en polystyrène d'une boîte de Pétri laisse passer les UV-A. On devine néanmoins le contour de ces boîtes qui, plus épais, filtre une partie du rayonnement. En résumé La détection du rayonnement ultraviolet, invisible pour l'œil humain, permet de tester son émission par des sources diverses et permet aussi de tester l'efficacité de certains produits (crèmes solaires, lunettes de soleil, etc.) pour s'en protéger. Pour aller plus loin Les plaques-tests peuvent aussi être utilisées en Terminale S enseignement spécifique pour mettre en évidence chez les lichens le rôle protecteur de la pariétine vis-à-vis des UV (Diversification génétique et diversification du vivant (1-A) : « Une diversification des êtres vivants est aussi possible sans modification des génomes : associations (dont symbioses) par exemple. »). Matériel nécessaire L'enceinte à UV émet deux types de longueur d'ondes : 254 nm (UV-C) et 365 nm (UV-A). Les UV-C étant filtrés par l'ozone dans l'atmosphère, ils n'atteignent pas la surface terrestre, contrairement aux UV-A. Néanmoins, ils sont utilisés pour la stérilisation en domaine médical ou industriel pour leur action germicide. Boîtes de Pétri stériles en polystyrène Ø 55 mm (lot de 15) Boîtes de Pétri stériles en polystyrène Ø 90 mm (lot de 33) Plaque sensible UV Enceinte UV Réf. 543 024 Réf. 543 028 Réf. 591 066 Réf. 701 435 27 • in.fr jeul . m u n me * L O D I D sH e m a l 4 à T I GRATU scope Delio r platefo s icro è m c n c u ' A tout achat d pour ✓ Application d’imagerie numérique scientifique en ligne ✓ Large gamme de préparations microscopiques en Haute Définition, enrichies de contenus pédagogiques À choisir par vos soins dans la bibliothèque de lames IDOL sur plateformenum.jeulin.fr Réf. 830 004 DELio, une gamme de microscopes monoculaires achromatique et semi-plan conçus par Jeulin pour votre enseignement à partir de 309 € , 00 à découvrir sur www.jeulin.fr Article : 951526 çâ{å/:ÑããÉ*ãã!óëêäç 91951526 10000001 468, rue Jacques-Monod, CS 21900, 27019 Evreux cedex, France Métropole - Tél. 02 32 29 40 00 - Fax 02 32 29 43 99 International - Tél. +33 (0)2 32 29 40 23 - Fax +33 (0)2 32 29 43 24 www.jeulin.fr - [email protected] SAS au capital de 1 000 000 € - TVA intracommunautaire FR47 344 652 490 - Siren 344 652 490 RCS Evreux