1ère PARTIE (8 points). Génétique et évolution. Emirats Arabes Unis 2014
Diversification génétique et diversification des êtres vivants
Décrire les mécanismes qui, en dehors de la méiose et la fécondation, sont à l’origine d’une
diversification des êtres vivants.
Montrer ensuite comment un de ces mécanismes permet d’expliquer des différences entre deux
espèces proches génétiquement : l’Homme et le chimpanzé.
Eléments attendus :
I. Mécanismes qui permettent une diversification des EV.
- hybridations + polyploïdisation (divers exemples comme la spartine, le blé dans un autre thème…)
- transferts d’IG par voie virale (syncytine)
- Exemple de l’endosymbiose : acquisition de nouvelles fonctions (photosynthèse, respiration cellulaire).
- Les mécanismes sus-cités font tous appel à un apport d’IG d’un donneur vers un receveur.
- Des formes vivantes très différentes peuvent résulter de variations dans la chronologie et l'intensité
d'expression de gènes communs de développement, plus que d'une différence génétique (voir les
exemples de gènes homéotiques).
- Le mécanisme sus-cité fait appel à l’IG, mais pas à un apport d’IG d’un organisme à un autre.
- Une diversification des êtres vivants est aussi possible sans modification des génomes : associations
(exemple : symbioses comme dans les lichens, les mycorhizes).
- Chez les vertébrés, le développement de comportements nouveaux, transmis d'une génération à l'autre
par voie non génétique, est aussi source de diversité : chants d'oiseaux, utilisation d'outils, etc.
- Ce sont des mécanismes qui ne font pas appel à un transfert d’IG.
Cette partie est assez longue… Beaucoup de choses à dire, et encore la liste n’est pas exhaustive.
II. Un de ces mécanismes permet d’expliquer les différences entre l’Homme et le chimpanzé.
Comme indiqué, un seul mécanisme est attendu. Cette partie est donc plus brève !
- D'un point de vue génétique, l'Homme et le chimpanzé, très proches, se distinguent surtout par la position et la
chronologie d'expression de certains gènes. Voir les pages 77 à 78 du livre.
1ère PARTIE (8 points). Neurone et fibre musculaire : la communication nerveuse. Métropole
septembre 2013
Décrire les différents éléments mis en jeu dans le réflexe myotatique, préciser les caractéristiques des
messages nerveux propagés par ces éléments puis indiquer en quoi ce test médical permet de vérifier le bon
fonctionnement de la commande neuromusculaire.
Eléments attendus :
I. Les différents éléments mis en jeu dans le réflexe myotatique.
- Le réflexe myotatique est un réflexe monosynaptique. Il met en jeu différents éléments qui constituent
l'arc-réflexe.
- Mots-clés. Les éléments de l'arc-réflexe : stimulus (étirement du muscle suite à la percussion du
tendon), récepteur (FNM), neurone sensoriel (voie sensitive), centre nerveux (moelle épinière), neurone
moteur (voie motrice), effecteur (fibre musculaire) et contraction.
- Penser au schéma de l’arc réflexe.
II. Caractéristiques des messages nerveux.
- Message nerveux codé en fréquence de potentiels d'actions (signaux électriques d’amplitude identique
dont la fréquence varie. Pas besoin de traiter le potentiel global.
- Je ne pense pas que la synapse soit demandée, mais au pire : libération de NT au niveau des synapses
(ex. la synapse neuromusculaire, codage en concentration de NT).
III. En quoi c’est un test qui permet de vérifier le bon fonctionnement de la commande
neuromusculaire.
- Le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour apprécier l'intégrité du système neuromusculaire.
- En contrôlant les réponses, le médecin détermine si elles sont normales, diminuées, absentes,
anormalement importantes.
- Des anomalies concernant ces réflexes sont souvent révélatrices de lésions nerveuses ou d’un mauvais
fonctionnement du système nerveux.