sur lequel est disposé une fine couche de silicium (l'organisation des atomes n'est plus régulière
comme dans un cristal). Leur rendement est de l'ordre de 5 à 10% (cf. tableau1), plus bas que celui des
cellules cristallines mais le courant produit est relativement bon marché. Elles sont appliquées dans les
petits produits de consommation : montres, calculatrices. Mais peu utilisées dans le cadre des
installations solaires. Cependant, elles ont l'avantage de mieux réagir à la lumière diffuse et à la
lumière fluorescente et donc, elles sont plus performantes à une température élevée.)
- Les cellules CdTe, CIS, CIGS ( Les technologies au CdTe, CIS et CIGS sont en cours de
développement ou d'industrialisation. En effet, Les cellules au CdTe sont à base de tellurure de
cadmium, matériau intéressant du fait de sa forte absorption. Cependant, leur développement risque de
freiner dû à la toxicité du Cadmium. Les cellules au CIS (CuInSe2) sont à base de cuivre, d'indium et
de sélénium. Ce matériau a la particularité d'être stable sous rayonnement. Elles ont d'excellentes
propriétés d'absorption. Les cellules au CIGS sont constituées des mêmes matériaux que celles au CIS
avec comme particularité l'alliage de l'indium au gallium. Ceci permet d'obtenir de meilleures
propriétés.)
Le tableau suivant présente les rendements typiques et théoriques que l'on peut obtenir avec ces
différentes technologies.
• Les batteries
Le stockage d'énergie dans les systèmes photovoltaïques autonomes est en général assuré par les
batteries. Celles-ci sont des éléments essentiels au bon fonctionnement des systèmes autonomes. Le
stockage d'énergie représente 13 à 15% des investissements initiaux sur une durée d'exploitation de
vingt ans. Elles sont de type plomb-acide (Deux électrodes de plomb et d'oxyde de plomb plongées
dans un électrolyte composé d'acide sulfurique dilué.) On utilisera des batteries dans le cas où la
demande de puissance est décalée par rapport au soleil. Le choix du type de batterie se fait d'après une
approximation de la puissance moyenne journalière et du temps de stockage nécessaire.
• Les régulateurs de charge
Plusieurs types de régulateurs peuvent être utilisés dans les systèmes photovoltaïques. Le régulateur
contrôle les flux d'énergie. Il doit protéger la batterie contre les surcharges (solaires) et décharges
profondes (utilisateur). Il doit assurer la surveillance et la sécurité de l'installation. Les régulateurs de
charge se caractérisent en trois groupes principaux :
-Les régulateurs série , qui incorporent un interrupteur entre le générateur et l'accumulateur pour
arrêter la charge. - - --
-Les régulateurs shunt , dont l'interrupteur court-circuite le générateur solaire en fin de charge.
-Les régulateurs à recherche de point de puissance maximum (MPPT ou Maximum Power Point
Tracking), qui utilisent un circuit électronique spécial permettant de soutirer en permanence du champ
de capteurs sa puissance maximale.
• Les convertisseurs
Il existe principalement les convertisseurs DC/DC qui fournissent à la charge une tension DC
différente de la tension générée par les panneaux et les convertisseurs DC/AC qui produisent une
tension alternative pour les charges correspondantes.