Capsule
Médicaments
Les médicaments d’ordonnance peuvent
souvent remplacer d’autres formes de
thérapies plus coûteuses telles que
l’hospitalisation. Par conséquent, la
pharmacothérapie permettrait-elle en fait de
réduire les coûts liés aux soins de santé?
Peut-être…
Les médecins utilisent de plus en plus la
pharmacothérapie pour traiter des affections
avant qu’elles ne posent problème. L’utilisation
accrue de la pharmacothérapie n’est pas le seul
facteur contribuant à l’augmentation des coûts
liés aux médicaments. En effet, les produits
nouveaux et plus efficaces sont de plus en plus
chers. Selon une étude américaine menée par
Express Scripts, entre 1996 et 2000 le coût moyen
des ingrédients utilisés par chacun des
participants par année a bondi de 85 %. Les
nouveaux médicaments d’ordonnance mis sur le
marché depuis 1996 ont généré environ 35,7 % de
ce coût.
Le secteur de l’assurance fait face à un défi de
taille : comment trouver le juste équilibre entre le
besoin de donner l’accès à des médicaments plus
efficaces (et plus coûteux) et le besoin de limiter
le coût des régimes d’avantages sociaux.
Express Scripts suggère quelques moyens qui
peuvent limiter le coût des régimes médicaments.
Aider les employés à comprendre le coût des
ordonnances peut, par exemple, contribuer à
limiter la montée des coûts. Hausser le montant
de la quote-part s’est aussi avéré une stratégie
efficace pour certains régimes, car cette mesure
décourage toute tendance à faire exécuter des
ordonnances inutiles. Dans le même ordre
d’idées, réduire la quantité de comprimés délivrés
par ordonnance pour une nouvelle
pharmacothérapie peut également permettre de
prévenir le gaspillage. Enfin, la révision de
l’utilisation de médicaments empêche d’exécuter
plusieurs ordonnances pour traiter une seule
affection, ce qui offre la possibilité de réduire les
coûts et de préserver la sécurité des participants.
Express Scripts souligne que la solution n’est pas
aussi simple. Par exemple, l’augmentation de la
quote-part peut décourager les employés de
demander des ordonnances inutiles, mais peut
aussi dissuader les travailleurs à faible revenu de
faire exécuter des ordonnances nécessaires. En
outre, cette mesure pourrait amener les patients à
réduire la posologie et à prolonger la période de
traitement. En élaborant les régimes
médicaments, les administrateurs de régime
doivent veiller à ce qu’ils répondent le mieux
possible aux besoins des participants.
Le défi auquel fait face le secteur de l’assurance
est le suivant : comment rembourser des
médicaments plus chers tout en répondant aux
besoins des participants sur le plan de la santé. La
Financière Manuvie cherche toujours à trouver le
meilleur moyen de limiter les coûts tout en offrant
le meilleur régime médicaments possible aux
participants.
Source : Express Scripts 2000 Drug Trend Report –
Données américaines
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périphériques. Deux méthodes de chirurgie
oculaires correctrices ont retenu le plus
d’attention : le KISAL (ou LASIK) et la PRK.
Le KISAL (kératomileusis in situ assisté par
laser) est utilisé pour traiter la myopie,
l’hypermétropie et l’astigmatisme. Le KISAL
est l’intervention la plus récente utilisée pour la
chirurgie oculaire au laser, car elle semble plus
efficace et présente moins de complications que
la PRK. Lors de cette intervention, le
chirurgien doit d’abord couper une lamelle
dans le stroma (la couche intermédiaire de la
cornée) et utiliser le laser pour retirer une partie
des tissus sous la lamelle afin de remodeler la
cornée. La lamelle est ensuite replacée et la
cornée peut se cicatriser naturellement.
L’intervention dure à peine quelques minutes
par oeil.
La PRK (photokératectomie réfractive) peut
également être utilisée pour traiter la myopie,
l’hypermétropie et l’astigmatisme. Lors de
l’intervention, le chirurgien utilise un laser
pour remodeler la cornée en retirant des tissus
de sa surface. Comme dans le cas du KISAL,
cette intervention ne dure que quelques minutes
par oeil.
La kératotomie radiale (KR) est utilisée de
moins en moins souvent et corrige la myopie
légère à modérée. Lors de cette intervention, le
chirurgien pratique des incisions disposées en
rayons sur la cornée du patient, ce qui l’aplatit
et réduit ainsi la myopie. Cette intervention
prend généralement moins d’une demi-heure.
Les avantages constatés par les patients portent
habituellement sur le changement des habitudes
de vie, mais ils peuvent être importants et
résumés par un seul mot : liberté.
Libre de nager, de jouer au basket-ball ou de
danser sans verres de contact ni lunettes
spéciales. Libre de regarder avec des jumelles
ou un appareil photo sans devoir préalablement
enlever ses lunettes. Ne plus avoir à acheter de
nouvelles lunettes tous les deux ans.
Toutefois, certaines personnes doivent
continuer de porter des lunettes même après
l’intervention. Au fur et à mesure que les gens
vieillissent, l’acuité visuelle se détériore malgré
la chirurgie correctrice. La chirurgie corrige la
vision; elle ne traite par les causes sous-
jacentes de la détérioration de la vision.
Le rétablissement varie beaucoup selon les
patients. Certains patients pourront voir
clairement en moins de 24 heures, alors qu’il
faudra plusieurs semaines à d’autres personnes
pour obtenir une acuité visuelle. Même si un
patient peut voir clairement à un stade précoce
du rétablissement, il est important d’éviter
toute activité trépidante pendant plusieurs mois.
Les sports de contact tel le football, et autres
mouvements violents comme l’activation des
sacs gonflables, peuvent causer des
complications post-chirurgicales.
Le patient devrait toujours respecter les
prescriptions du médecin. Il ne faut pas prendre
de raccourcis lorsqu’il est question de la vue.
Chirurgie oculaire, suite de la page 1
La chirurgie au laser modifie la couche externe de l’œil, plus particulièrement la
cornée. La partie externe de l’œil est constituée de trois éléments : la cornée, la
partie transparente qui couvre la pupille et l’iris; la sclérotique, la partie blanche de
l’œil; et le limbe, la partie externe de la cornée
où elle s’attache à la sclérotique.
La lumière est réfractée en deux
étapes, premièrement par la cornée,
deuxièmement par le cristallin. La
lumière doit converger clairement
sur la rétine (le récepteur du nerf
optique) pour obtenir une bonne
vision.
Chirurgie au laser
suite à la page 6
Sclérotique
Iris
Cornée
Pupille
Cristallin
Rétine