La Comédie
stage animé par Pierre Sarzacq (NBA) 20/21 septembre 2012
Situation 1 : le triangle Relances
Dans l’espace scénique se déplacer en posant son
regard vers un point (au niveau de son regard) en
effectuant un triangle (se déplacer en étant
« présent » dans une dynamique sans en faire de trop
bien marquer les temps d’arrêt des trois points : je
fixe un point, j’y vais, je tourne la te pour fixer un
deuxième point, je tourne le corps face à ce point, j’y
vais…). Il faut effectuer son déplacement
triangulaire en faisant attention de ne pas se cogner à
un autre.
- même triangle tjs en faisant attention aux autres
puis ne pas être insensible aux autres qui sont sur
nos trajectoires ou à côté d’elles.
- quand on rencontre qqun sur sa trajectoire, faire
un arrêt poser son regard et voir ce qui se passe,
puis il faut qu’il se passe qq chose
Aboutissement : Diviser le groupe en 2 :
acteurs/spectateurs
Discuter sur les dynamiques qui s’opèrent, les
rencontres fortuites, bien insister sur la spontanéité,
rien n’est prévu à l’avance, être à l’écoute de ce
qu’on va recevoir et sur l’instant décider du
comment on va le recevoir tout ça par une gestuelle
SANS SE TOUCHER.
Situation 2 : Au hasard des rencontres Relances
groupe divisé en deux, dans deux coins
diamétralement opposés (rencontre dans une
diagonale)
se déplacer dans une énergie choisie 1 part 2 à l’autre
bout aussi sans que rien ne soit décidé à l’avance il
se passe une rencontre sans parler, sans se toucher,
dans un moment d’arrêt.
- Trouver un effet de surprise
- A l’instant de la rencontre savoir être à l’écoute
de l’autre pour choisir d’être en adéquation avec
l’autre ou en opposition
- exprimer par le souffle ce qui se passe, prendre
le temps de se rencontrer, s’il y a des arrêts il
peut y en avoir plusieurs, bien marquer les
pauses
- faire passer plusieurs fois pour que les
rencontres se fassent avec différentes personnes
avec les vécus qui se sont opérés.
- Faire une rencontre à 3 et on peut se toucher
mais c’est pas obligé
Aboutissement : Discuter sur chacune des
rencontres qui viennent de s’effectuer pour
communiquer l’objectif de ce travail : s’appuyer sur
l’énergie corporelle pour communiquer, cette énergie
corporelle va jusqu’à l’onomatopée mais pas plus
loin (pas de verbiage ou simulacre de verbiage)
Discuter à nouveau sur les dynamiques qui s’opèrent,
les rencontres fortuites, bien insister sur la
spontanéité, rien n’est prévu à l’avance, être à
l’écoute de ce qu’on va recevoir et sur l’instant
décider du comment on va le recevoir tout ça par une
gestuelle SANS SE TOUCHER, SANS PARLER.
La Comédie
stage animé par Pierre Sarzacq (NBA) 20/21 septembre 2012
Situation 3 : vivre des situations provoquant du comique de situation (pas de parole seules les onomatopées
sont permises), les spectateurs ne sont au courant de rien. A chaque fois, à un moment donné il faut
demander de trouver une fin.
A 3 : «le bébé noyé dans la baignoire » A le constate et le diffuse à B et C qui ne savent pas
A 3 : « le billet de banque » A perd un billet dans sa promenade puis s’en va, B & C assis ont vu le billet et
tentent de le récupérer, A revient.
A 3 : « L’amoureux transi » A est insensible aux avances de B et C aimerait que B lui fasse des avances.
Il en manque !
Situation 4 : Choix d’un des deux textes demandé par Pierre puis en deux groupes séparés pendant 20
minutes s’organiser pour que tous dise son texte. Ça peut être entrecoupé, ça peut être seulement un bout du
texte, ça peut être un bout du texte moult fois répété MAIS ça doit être aussi dans une énergie et une
dynamique scénique.
Situation 5 : Faut que ça marche Relances
Objectif : Aborder le personnage par sa marche,
son énergie comme il marche, il bouge en faisant
référence aux 4 éléments.
Consigne : Tout le monde assis tout autour de
l’espace scénique de façon bien répartie.
1 va marcher tout simplement sans en rajouter dans
l’espace scénique dans une ronde, les autres
l’observent, le meneur de jeu dirige l’observation.
Bien regarder et verbaliser :
- le visage (regard-yeux, bouche, menton)
- le pied surtout son entrée dans le sol
- le port de la tête
- les bras,
- le bassin.
Demander à ce que certains (sans les désigner) de
suivre 1 lorsqu’il passe devant sa chaise et de copier
la démarche de son déplacement.
- Demander aux autres de continuer, 1 s’arrête
pour regarder, le meneur de jeu n’hésitant pas à
citer certains qui sont le plus juste dans la copie.
Les autres peuvent alors se déplacer en occupant
tout l’espace scénique.
- Demander aux autres (1 tjrs devant), d’accentuer
la ou les « caractéristiques », « les travers »
verbalisées, 1 s’arrête pour regarder, le meneur
de jeu cite explicitement un des suiveurs, les
autres s’arrêtent aussi pour voir tandis que le
désigné (2) continue.
- Aller jusqu’au texte : 2 doit alors dire son texte
appris tout en gardant l’énergie du déplacement
copié sur 1.
- Etre attentif au timbre de la voix
- Utiliser le souffle, les onomatopées
Aboutissement :
Pierre a fait référence aux 4 éléments car c’est riche
pour aborder les personnages. On travaille alors sur
la sensation, l’organique et la respiration.
Prendre le personnage par l’allure et l’énergie et non
par la pensée. On découvre le texte autrement que
par le sens afin de se débarrasser des préjugés opérés
par notre lecture personnelle du texte. Or le texte
existe en lui-même. Le texte doit être intégré dans le
corps. (cf. Gromelot ? comment définir ? façon de
parler en utilisant des syllabes ou que des sons
voyelles dans les mots ?)
Situation 6 : Le sculpteur et l’installation de ses statues
A 3 statues + 1 sculpteur.
La Comédie
stage animé par Pierre Sarzacq (NBA) 20/21 septembre 2012
Le sculpteur choisit les 3 statues positionnées sur les bords de scène. Il les place dans l’espace scénique
et dans une position corporelle particulière. Puis le sculpteur redevient spectateur.
Le meneur de jeu demande aux 3 statues de dire chacune une phrase. C’est le meneur qui décide de
l’ordre de passage (BCA ou BAC…).
Les statues doivent dire plusieurs fois dans le même ordre leur phrase jusqu’à 10 fois s’il le faut dans
des tonalités qui vont forcément évoluer, changer. Les phrases doivent être dites spontanément dans
l’instant en fonction de la situation et de ce qui vient d’être dit (ou non !)
Après l’installation explose et l’impro commence et dans le verbe et dans la dynamique des
déplacements.
« Choisir chacun une phrase, en la disant plusieurs fois puis bouger en impro aussi dans le verbe ».
Des conseils pour travailler la comédie
Il y a 3 éléments pour travailler le comique : la situation, le personnage (son aspect corporel au sens large),
le verbe.
Aborder le personnage par sa démarche : L’ENERGIE, LE RYTHME. Ça donne une atmosphère et l’énergie
du texte s’inscrit là-dedans.
Pour que ce soit comique, il faut chercher à jouer juste.
La juxtaposition des scènes peut-être comique.
C’est sur scène que ça se passe pour donner la tonalité juste.
Il peut être intéressant de prendre le contrepoint du texte dans la posture.
Le sculpteur installant ses 3 statues
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