Martine Maelschalck Oratrice et modératrice Intro Rédactrice en chef

Martine Maelschalck
Oratrice et modératrice
Intro
Rédactrice en chef de l’Echo, Martine Maelschalck (1959) est non seulement une journaliste
expérimentée, mais elle a aussi su mener à bien la mutation du quotidien économique.
Quotes
Rédactrice en chef de l’Echo
Femme de poigne qui connaît les enjeux actuels
Biographie
Martine Maelschalck (1959) est rédactrice en chef du quotidien l’Echo et jouit d’un
background journalistique impressionnant. De la saga « Générale de Belgique » jusqu’à celle
de « Fortis », elle a suivi de près les grands remous économiques de notre pays.
Le journalisme, un métier et la presse quotidienne, une passion. Au centre de ces gros
changements qu’a connu le média ses dernières années, Martine a su, avec son équipe, faire
évoluer son journal.
Une élève « turbulente »
Martine Maelschalck est enfant unique. Elle grandit entre une maman institutrice et un papa
cadre chez Solvay. Ses études secondaires, elle les entame au fameux Lycée Emile Jacqmain.
A l’époque, une école de filles. L’éducation y est sévère, un peu trop pour Martine,
l’étudiante a « des problèmes de discipline ». Elle quitte l’établissement pour rejoindre
l’école Decroly, aux méthodes bien différentes. « Je ne pense pas que j’avais réellement des
problèmes de discipline, le cadre d’enseignement ne me convenait pas. A Decroly, j’ai
vraiment eu l’occasion de m’épanouir ». Pas rancunière cependant, elle insiste sur le fait que,
parmi ses camarades de classe de Jacqmain, « toutes ont fait une carrière brillante. Ce qui,
tout de même, pour l’époque, est assez rare ! ». A côté de l’école, Martine est chez les
scouts, ses parents étant très actifs dans le mouvement.
Le journalisme d’abord
A Decroly, Martine apprend à suivre ses passions. Non, elle ne fera pas d’études d’économie,
de médecine ou de droit : elle sera journaliste. Son cursus poursuivi à l’ULB se passe
tranquillement. « J’avais beaucoup de temps libre à l’unif, pas de pression ». Diplômée avec
distinction, elle passe l’agrégation, « une corde de plus à mon arc ». Et comme beaucoup
dans le métier débute sa carrière comme journaliste freelance. Elle publie dans Le Vif, « un
tout jeune hebdo », Libelle, L’Evénement, …et enfin Dimanche Presse. C’est grâce à cette
dernière publication qu’elle baigne « pour la première fois » dans l’univers d’une rédaction :
instantanément, elle adore ça. « Comme Dimanche Presse paraissait le dimanche, nous
passions le samedi à la rédaction », premiers contacts avec un rédac’chef et d’autres
journalistes. Puis, des examens sont organisés à l’Echo pour recruter de nouveaux
collaborateurs. On lui conseille de s’y présenter, elle n’y connaît pas grand-chose en
économie. Martine réussit les tests, elle est engagée. Elle a 25 ans et se retrouve dans un
milieu très masculin et à la moyenne d’âge sensiblement plus élevée. « Ce n’était pas un
problème ». A ce moment-là, la Bourse clôture plus tôt qu’à l’heure actuelle, le journal est
bouclé plus tôt également, ce qui lui laisse du temps « pour potasser des dossiers, trier et
apprendre sur le tas ! ».
La grande saga
Dans les années 80, une OPA est lancée sur la Générale de Belgique. « Je suivais les marchés
ce jour-là, je me suis retrouvée à suivre la saga un peu par hasard. Quelle chance, c’est là que
j’ai vraiment compris à quel point j’étais passionnée ! ».
Après dix années passées à travailler pour l’Echo, elle se voit proposer un poste d’attachée
de presse auprès du Ministre-Président de la Communauté Française, Hervé Hasquin. Elle
accepte pour « l’expérience, j’ai appris, notamment, à gérer le stress ». Puis des élections se
préparent et plutôt que de se retrouver « attachée parlementaire ou autre chose », elle
retourne au journalisme, « qui commençait sérieusement à lui manquer ». Martine passera
une année chez Trends Tendance, mais est « faite pour le rythme de la presse quotidienne ».
Elle réintègre l’Echo.
Rédactrice en chef et autres défis
Début des années 2000, la presse papier fait face à un tournant important : se réinventer ou
s’éteindre doucement. L’Echo est racheté par Rossel, fusionne avec De Tijd, les objectifs des
nouveaux actionnaires changent, les figures emblématiques du journal aussi. Et Martine
atterrit au poste de rédactrice en chef. « Je me souviens avoir pris des vacances et me dire
que je ne reviendrais pas, tant l’année avait été épuisante ! ». Martine est bien revenue et
dirige depuis avec succès la rédaction du quotidien économique, elle a aussi publié un livre
sur la saga Fortis. Nouveau format, nouvelle ligne rédactionnelle, un 130ième anniversaire,
l’Echo se porte bien. Sa rédactrice aussi, malgré de longues journées de travail. Sa fierté, ses
deux grands enfants : une femme de poigne et une vraie maman.
Martine connaît les enjeux actuels de la presse quotidienne. Rédactrice en chef de l’Echo,
elle animera vos débats économiques ou vous passionnera sur des thèmes économiques
d’actualité.
Langues
Français (et bonne compréhension du néerlandais)
Thèmes
La presse, un secteur en mutation
Jamais, sans doute, grâce à l’avènement des nouvelles technologies puis des réseaux
sociaux, nous n’avons été aussi abondamment informés. Et pour faire le tri dans cette
surabondance d’informations, pour « trouver l’aiguille dans la botte de foin », jamais sans
doute le métier de journaliste n’a-t-il eu davantage d’utilité. Pourtant, la presse est en crise.
Pour la presse écrite comme pour la presse télévisée, les nouveaux médias et les nouveaux
acteurs sont venus bousculer la donne. La manière de consommer l’info a été révolutionnée.
Comment la presse s’adaptera-t-elle ? S’il suffisait de transférer tout le savoir-faire de la
presse sur les tablettes et les sites internet, ce serait tellement simple ! Mais le modèle
peine à se réinventer. C’est toute une industrie qui se retrouve à la croisée des chemins.
Les sagas d’entreprises
Ce sont les hommes qui font les entreprises. Au quotidien, c’est évident : les travailleurs
fabriquent les produits, prestent les services, et les chefs d’entreprises gèrent les affaires et
prennent les décisions. Mais quand l’imprévisible surgit dans la vie d’une entreprise, tout ce
bel équilibre est bouleversé. Et c’est alors que les égos entrent en scène. Pourquoi une
entreprise paie-t-elle souvent trop cher le rachat d’un concurrent ? Pourquoi ne peut-elle
pas s’arrêter quand les choses tournent mal ? Pourquoi se jette-t-elle parfois dans la gueule
du loup pour échapper à un acquéreur ? Martine Maelschalck décrypte quelques-unes des
plus passionnantes sagas d’entreprises survenues en Belgique au cours du demi-siècle
écoulé. Des histoires qui ont marqué et qui marquent encore le paysage économique de
notre pays.
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