Avec cette machine qui nous transporte à une vitesse infinie, nous pouvons nous présenter
partout dans le temps et dans l’espace, donc être « omniprésent » et nier la vitesse de la
lumière. Allons donc jusqu’au bout de l’univers infini et éternel.
Voilà un an déjà que je suis arrivé avec Jotsna par avion à Paris, après avoir passé 2 ans aux
Indes et 8 mois en Afrique noire, en traversant toutes sortes de difficultés et en risquant
plusieurs fois ma vie.
Quelle merveille, la vie sur cette terre éphémère et infinitésimale.
Combien nous sommes heureux, nous, vous et moi et Jotsna, êtres si minuscules que 2
milliards 500 millions de nos semblables puissent être logés et nourris sur ce petit point
géométrique appelé « Terre » dans l’univers infini. Nous nous sommes rencontrés comme si
cela avait été marqué dans notre vie antérieure. Trouver quelqu’un parmi 2 milliards 500
millions d’hommes est tout à fait impossible, à moins qu’il en soit décidé ainsi par notre
jugement suprême qui est omniprésent, omniscient et omnipotent.
L’enfant qui est venu dans ce monde il y a 64 ans, dans une ville aux antipodes de Paris,
orphelin et perdu dans l’océan de la vie à l’âge de 10 ans, a pu arriver ici à Paris à l’âge de 64
ans. C’est une réalité qui dépasse la fiction...
Nous avons passé déjà 1 an, un temps très heureux. Je dois vous quitter bientôt beaucoup
d’autres m’attendent dans les pays sud-américains et aux Etats-Unis depuis des années ; de
même aux Indes et en Afrique. Mon intention, ou plutôt mon rêve, était un séjour de 3 mois au
maximum en France et non pas de 1 an.
En tout cas, nous nous contentons pour le moment de notre rencontre miraculeuse et de notre
amitié établie pour toujours.
Et je continuerai de vous écrire pendant mes voyages qui ne cesseront jamais, une fois par
mois au moins, de quelque endroit de ce monde relatif, bien que nous nous entendions l’un
l’autre par ce téléphone sans fils appelé Jugement Suprême, à chaque instant le jour ou la
nuit.
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