Il est alors possible d’exprimer le champ
magnétique
B
qui dévie des particules
chargées en mouvement et suivant une
trajectoire circulaire de rayon
R
:
Dans notre cas, la particule considérée est un
électron, dont la masse (m) et la charge (q)
sont constantes et valent respectivement 9,109
x 10-31 kg et -1,602 x 10-19 C.
Par souci de simplification, on peut donc
écrire :
Où
k
est une constante:= 5,686.10-12
kg.C-1
II. Etude expérimentale :
a. Le champ magnétique
e manière générale, un courant
électrique parcourant un conducteur
(ici, une bobine) génère un champ
magnétique, par le déplacement de particules
chargées (électrons).
Des expériences, menées en parallèle sur
l’étude d’un champ magnétique (voir l’article
« … ») permettent de calculer de façon
indépendante la valeur de
B
au centre de la
bobine :
Où B est exprimé en Tesla
a est une constante : a =2,3.10-3 T/A
I l’intensité du courant parcourant la bobine
Cependant, toutes ces belles formules sont
encore inexploitables…
En effet, bien que réguliers, les champs
magnétiques ne sont pas homogènes : une
expérience complémentaires montrent que la
valeur du champ varie en fonction de la
position du capteur au voisinage des bobines.
Ainsi, la formule précédente ne permet de
définir que le champ qui règne au centre de la
sphère. Or il s’avère que le barycentre de
l’anneau formé ne coïncide pas avec celui de
ce-dernier…
Aussi, afin de définir le champ qui règne en un
point voisin du centre de la sphère, on effectue
un nouveau relevé de mesures en déplaçant le
capteur le long d’un axe:
Pour une intensité de I=0,960 A :
Au terme de cette expérience, il est possible
d’affirmer que le champ magnétique défini par
la formule présente une marge d’erreur de plus
ou moins 0,64 mT (5,24 - 4 ,6).
A ce stade, la valeur de R (rayon de l’anneau
d’électrons) est mesurable directement, et il
est possible de calculer le champ magnétique à
partir de I avec une marge d’erreur définie.
Seule la vitesse des électrons demeure
inconnue…
b. Rayon de la trajectoire
On mesure le rayon de la trajectoire à l'aide
d'une photographie et d'une référence étalon.
III. Discussion : confronter mesures
et théorie
a. Vitesse de la particule en sortie du
canon à électrons