Plan de cours - UQAM | Département de philosophie

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UQAM
Plan de cours
PHI-4333
PHILOSOPHIE ET LITTERATURE
Session :
Hiver 2006
Code du cours :
PHI 4333 (Groupe 20)
Horaire :
Vendredi 9.30-12.30
Local :
DS-M-460
Responsable :
Mario Dufour
Téléphone :
987-3324 (boîte vocale : 9360)
Courriel :
[email protected]
DESCRIPTION (du cours selon l'annuaire)
« Présentation des différentes façons dont la philosophie peut se situer par
rapport à la littérature, compte tenu de la double direction de cette relation :
constitution d’une philosophie ayant la littérature pour objet ; position de la
philosophie parmi les genres littéraires. Exploration des contributions de la
philosophie à la théorie littéraire (esthétique, herméneutique, logique de la
fiction). Thématisation des aspects littéraires de l’exercice de la philosophie :
sémiotique et rhétorique de la philosophie. »
PROBLÉMATIQUE ET CONTENU
1
Même si la littérature demeure un objet marginal de la philosophie, la réflexion
philosophique sur la littérature est aussi ancienne que la philosophie elle-même. La philosophie n’a
jamais eu de cesse, parfois dans son articulation la plus décisive, de se définir par rapport à la
littérature au sens très large du terme. C’est que le souci philosophique pour la littérature est aussi
ancien que le souci pour la vérité et le dépassement du mythe par la raison, de l’image par le
concept et ainsi de suite. Inversement, la littérature n’a eu de cesse le plus souvent à son meilleur
d’être philosophique, de rendre compte de ce qui universel et fondamental… Et si l’infériorisation
classique de l’art en général, lequel par Platon fut à l’origine associé au domaine du jeu et de
l’illusion, de l’apparence et du mensonge, précéda son autonomisation critique ainsi que sa
survalorisation romantique presque simultanée, rien ne permet de conclure dans ce coup de force
fondateur à un simple rapport d’extériorité, de disjonction ou d’opposition …
Aussi la littérature elle-même est-elle une expérience de pensée et certaines oeuvres
littéraires ont une valeur philosophique manifeste. On ne saurait par le fait même exclure de la
théorie tout rapport à la « littérarité ». Bien que la littérature ne soit pas de la philosophie et que la
philosophie ne soit pas de la littérature, aucune philosophie n’est tout à fait différente de la
littérature et inversement. Par conséquent, la littérature ne saurait être simplement un « objet »
extérieur à la philosophie ou à l’esthétique.
C’est dans cette optique que nous aborderons le thème la relation de corrélation réciproque
(tension complexe de conjonction et de disjonction) entre philosophie et littérature. Ces rapports
entraînent un champ d’investigation possible très vaste. Où en effet commencent et finissent et la
littérature et la philosophie ? Sans perdre de vue la dimension historique, la dimension
conventionnelle des genres et la complexité du problème, nous favoriserons comme fil directeur les
développements de la pensée française contemporaine, laquelle ne cessera d’interroger, à partir du
Qu’est-ce que la littérature? (1948) de Sartre, l’expérience de la littérature et son rapport avec
l’expérience philosophique.
Nous aborderons dans le cours quelques-uns des moments les plus marquants de ce
développement : l’existentialisme de Sartre (1905-1980) et de Camus (1913-1960) ; la
phénoménologie de la perception et de l’expression de Merleau-Ponty (1908-1961) ; la pensée de
l’autre radical de Lévinas (1905-1995) ; la pensée de l’écriture et de l’expérience de la mort de
Maurice Blanchot (1907-2003) ; la déconstruction de Jacques Derrida (1930-2004), l’archéologie de
Michel Foucault (1926-1984) et l’herméneutique de Paul Ricoeur (1913-2005). Enfin nous insisterons
sur le débat entre le développement de la pensée française et l’éthique de la discussion (Habermas)
dans le cadre du problème qui oppose l’esthétisme (critique de la rationalité) dans son fondement
romantique et le modernisme (défense de l’idéal de la modernité).
2
OBJECTIFS
Ce cours vise à introduire et à initier ses participants aux enjeux, aux questions et aux problèmes que
posent certains des philosophes dont les réflexions sur la littérature sont marquantes. Il vise à fournir
aux participants les outils nécessaires à la compréhension de certains des grands moments du
développement des rapports entre la littérature et la philosophie et, sur cette base, à les conduire non
seulement à une saisie plus juste et plus satisfaisante ces auteurs, mais également à une réflexion sur
leurs limites et les objections qu’ils suscitent.
Types d'activités d'enseignement
A chaque cours, il y aura un exposé magistral de la part du professeur. Les étudiants sont invités à
intervenir pendant les cours en vue de poser des questions, d’éclaircir les problèmes traités ou pour
communiquer leurs réflexions sur la matière du cours. La deuxième partie de la session sera consacrée
à des ateliers de discussion autour d’interventions orales des étudiants à partir des textes à l’étude et
commentées par le professeur. La possibilité reste ouverte d’inviter des conférenciers.
ÉVALUATION
1. Participation active aux ateliers de discussion et une présentation orale (de type compte rendu
critique ou de type réflexion libre) à partir de l’un ou des textes au programme des ateliers de
discussion notée Succès ou Échec. Ces présentations serviront de base aux ateliers de discussion.
De plus cette présentation peut servir de base pour la rédaction d’un compte rendu critique écrit ou
pour la dissertation finale. Les participants de chaque atelier devront se rencontrer pour préparer
l’ordre de leurs interventions lors de la séance de discussion : 20%
2. Un compte rendu critique (5 pages) d’un des textes au programme (ou de tout autre matériel
pertinent accepté par le professeur) à remettre à la mi-session ou après les ateliers de discussion
30%
3.
Évaluation finale (50%)
1. Soit deux comptes rendus critiques (5 pages) portant sur des textes au programme du cours
ou de tout autre texte pertinent à l’accord du professeur et à remettre au plus tard au dernier
cours de la session
(2 x 30%) 50%
3
2. Soit une dissertation personnelle (10 pages) pertinente — à partir d’un ou de plusieurs des
textes au programme, ou de tout autre matériel pertinent accepté par le professeur — à remettre
au dernier cours de la session :
50 %
Exigences. Présence aux ateliers. Le compte rendu critique vise à souligner l’essentiel d’un texte et
à en apprécier la valeur. La dissertation finale est un travail écrit qui consiste à présenter de manière
organisée et réfléchie le fruit de vos recherches et de vos lectures personnelles. Elle vise à
développer plus amplement un thème pertinent selon une problématique définie chez un auteur ou à
confronter des auteurs entre eux à partir d'une problématique commune.
Critères. Les travaux sont évalués à partir de la pertinence et de la rigueur de la pensée, de la clarté
de la formulation et de la consistance de l'argumentation, de la maîtrise des sujets traités
(références, citations, bibliographie à l’appui), de l’esprit critique et créatif dont ils feront montre.
En outre, la qualité de l’expression (orthographe, syntaxe, style) sera prise en considération. Les
travaux devront tous être remis à la date exigée, à moins d'exception justifiée (papier du médecin,
etc.).
4
CALENDRIER
1.
Présentation du cours. Bibliographie commentée
2.
Philosophie et littérature : une perspective historique
3.
L’existentialisme : Sartre et Camus
4.
Merleau-Ponty : la phénoménologie de la perception et de l’expression
5.
Lévinas : la phénoménologie de l’autre et la question de l’oeuvre
6.
Blanchot : la pensée de l’espace littéraire
7.
Derrida et la déconstruction de la métaphysique. L’archéologie de Michel Foucault
8.
Semaine de lecture
9.
Ricoeur : l’herméneutique du soi et le rôle de la fiction
10.
Atelier I : Sartre et Camus : Qu’est-ce que la littérature? et le Mythe de Sisyphe
11.
Atelier II : Merleau-Ponty : « Le langage indirect et les voix du silence »
12.
Atelier III : Lévinas : « Sens et signification », « La réalité et son ombre »
13.
Atelier IV : Blanchot : « La littérature et le droit à la mort »
14.
Atelier V : Derrida et Foucault : « Le théâtre de la cruauté et la clôture de la représentation » ;
« La pensée du dehors », « La folie, l’absence d’œuvre »
15.
Atelier IV : Ricoeur : « La fonction herméneutique de la distanciation », « Narrativité
phénoménologie et herméneutique »
Textes à l’étude
5
Un recueil de textes qui suit le développement du cours sera disponible à la COOP UQAM.
Parmi ceux-ci, certains serviront de base aux ateliers de discussion de la session.
1. SARTRE, J.-P., « Qu’est-ce qu’écrire ?», dans Qu’est-ce que littérature? (1948), Gallimard, Idées,
1975, p. 11-48. CAMUS, A., « La création absurde », Le mythe de Sisyphe (1942). Paris, Gallimard,
Folio, 1994, p. 127-159.
2. MERLEAU-PONTY, M., « Le langage indirect et les vois du silence » (1951),Signes, Paris,
Gallimard, 1960, 49-104.
3. LÉVINAS, (1) « La signification et le sens » (1964) dans L’humanisme de l’autre homme, Paris,
Grasset-Biblio, 1987, p. 15-1970 ; (2) : « La réalité et son ombre » (1942, Revue des sciences
humaines, no. 185 « La littérature dans la philosophie », 1982.
4. BLANCHOT, M., « La littérature et le droit à la mort » (1947), La part du feu, Paris, Gallimard, 1949,
p. 291-331.
5. DERRIDA, J. « Le théâtre de la cruauté et la clôture de la représentation » (1966), L’écriture et la
différence, Paris, Seuil, 1967, p. 341-368.
6. FOUCAULT, M., « La pensée du dehors » (1966), Dires et écrits, Tome I, Paris, Gallimard, 1994, p,
518-539. « La folie, l’absence d’œuvre » (1964), Dires et écrits, Tome I, Paris, Gallimard, 1994, p,
412-420.
7. RICOEUR, Paul « La tâche de l’herméneutique : en venant de Schleiermacher et Dilthey », « La
fonction herméneutique de la distanciation » Du texte à l’action. Essais d’herméneutique, II, Paris,
Seuil, 1986, p. 75-117; « Narrativité phénoménologie et herméneutique », dans Encyclopédie
philosophique, dir. A. Jacob, Paris, PUF, 1987, p. 63-71.
Bibliographie
ADORNO, T., Théorie esthétique, trad. M. Jimenez, Paris, Klincksieck, 1989.
Notes sur la littérature (1963), tr. S. Muller, Paris, Flammarion, 1985.
Minima Moralia, tr. E. Kaufholz et J.-R. Ladmiral, Paris, Payot, 1980.
ADORNO, T. et HORKHEIMER M., « La production industrielle des biens culturels, Raison et
mystification des masses », La dialectique de la raison (1944), Paris, Gallimard, 1974, p. 93-129.
AGACENSKI, S. et alii, Mimesis des articulations, Paris, Flammarion, 1975.
ARISTOTE, La Poétique, trad. Dupont-Roc et Lallot, Paris, Seuil, 1980.
ARMENGAUD, F., « Éthique et esthétique : De l’ombre à l’oblitération », L’Herne. Emmanuel
Lévinas, , Paris, Editions de l’Herne, 1991, p. 499-508.
AYRAULT, R., La genèse du romantisme allemand, Paris, Aubier, 1976.
6
BADIOU, A., Petit manuel d’inesthétique, Paris, Seuil, 1998.
BARTHES, R., Essais critiques, Paris, Seuil, 1964.
BARTHES, R. Le bruissement de la langue, Paris, Seuil, 1968 (en particulier « La mort de l’auteur » et
de « De l’œuvre au texte »)
BATAILLE, La littérature et le mal
BENJAMIN, W., Essais, I-II, trad. M. de Candillac, Paris, Denoël-Gonthier, 1983.
« Oeuvre d’art et sa reproductibilité technique » (1934), « Thèses sur la philosophie de l’histoire »,
L’homme, le langage et la culture, trad. M. de Gandillac, Paris, Denoël, 1971.
BLANCHOT, M., La part du feu, Paris, Minuit, 1949.
Le livre à venir, Paris, Gallimard, 1971.
L’espace littéraire, Paris, Gallimard, 1968.
BLUMENBERG, Hans, La raison du mythe, (2001), Paris, Gallimard, 2005.
BOURDIEU, P., Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, 1992
BURKE, E. Recherches philosophiques sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1759), Paris,
Vrin, 1973.
BRUN, A., L’auteur. Textes choisis et présentés, Paris, GL-Flammarion, 2001.
CHAMPION, P., La littérature à la recherche de la vérité, Paris, Seuil, 1996.
CHATEAU, Dé, La Question de la question de l’art. Notes sur l’esthétique analystique (Danto,
Goodman et quelques autres), Paris, Presses Univ. de Vincennes, 1994.
CASSIRER, E., « L’art », dans Essai sur l’homme (1944), trad. N. Massa, Paris, Minuit, 1975.
CASCARDI, A. J., Subjectivité et modernité, tr. P. Bratenter, Paris, PUF, 1995.
COLLECTIF, Esthétique et poétique, texte réunis et présentés par G. GENETTE, Paris, Seuil, 1992.
COLLECTIF, LORIES, D. (éditrice), Philosophie analytique et esthétique, textes de BEARDSLEY,
DANTO, DICKIE, GOODMAN, MARGOLIS, OSBORNE, SLOLNITZ, WEITZ, WHOLLHEIM,
trad. D. Lories et préf. J. TAMINIAUX, Paris, Méridiens Klincksieck, 1988.
COLLECTIF, JAUSS H.-R., et Rüdiger BUBNER, Karl Heinz BOHRER, Peter BÜRGER, Albrecht
WELLMER, Théories esthétiques après Adorno, textes édités et présentés par Rainer ROCHLITZ,
trad. par R. Rochlitz et C. Bouchindhomme, Paris, Actes Sud, 1990.
COLLECTIF, « L’art aujourd’hui », Esprit, juillet-août 1991.
COLLECTIF, Christian DESCHAMPS (dir.), Le Beau aujourd’hui, Paris, Éditions du Centre
Pompidou,
1993.
COLLECTIF, dir. C. Bouchindhomme et R. Rochlitz (T. De DUVE, J.M., SCHAEFFER, R.
SHUSTERMAN, C. BRUNET, P. BRÜGER, C. MENKE, M. SELL, A. WELLMER, C.
BOUCHINDHOMME et R. ROCHLITZ), L’art sans compas. Redéfinitions de l’esthétique, Paris,
Cerf, Coll. Procope, 1992.
COLLECTIF, Revue d’esthétique, Paris, Privat (depuis 1948).
COLLECTIF (Périodique), Philosophy and Literature, PN2P5
7
COLLECTIF (Périodique), Poétique
COLLECTIF, Dir Jean BESSIÈRE e alii, Histoire des poétiques, Paris, PUF, 1997.
COLLECTIF, Définitions de la culture visuelle III. Art et philosophie, Montréal, Musée d’Art
Contemporain de Montréal, 1998.
COLLECTIF, « Poétique de la pensée », Spirale, no 170, janv. fév. 2000.
COLLECTIF, la section « Le sujet et la littérature », dans Penser le sujet aujourd’hui, Paris,
Klincksieck, 1988.
COLLIN, Françoise, Maurice Blanchot et la question de l’écriture
DANTO, A., La Transfiguration du banal, trad. C. Hary-Schaeffer, Paris, Seuil, 1989.
DANTO, A. L’Assujettissement philosophique de l’art, tr. Paris, Seuil, en particulier « La philosophie
comme /et la/de la littérature » et « La littérature comme philosophie ».
DELEUZE, G., Kafka , Paris, Minuit, 1975.
Proust et les signes, Paris, PUF, 1964.
DE MAN, Paul, Allégories de la lecture, tr. Paris, Galilée, 1989
DUVE, Th. de, Au nom de l’art. Pour une archéologie de la modernité, Paris, Minuit, 1989.
DERRIDA, J., L’écriture et la différence, Paris, Seuil, 1967.
La dissémination, Paris, Seuil, 1972.
« La mythologie blanche », « Qual Quelle. Les sources de Valéry », Marges de la philosophies,
Paris, Minuit, 1972.
Parages, Paris, Galilée, 1986.
Passions, Paris, Galilée, 1994.
ECO. U., L’oeuvre ouverte, Paris, Seuil, 1965.
Les limites de l’interprétation, Paris, Grasset, 1992.
EAGLETON, T., Critique et théories littéraires, Paris, PUF, 1994.
FELMAN, Shoshana, La folie et la chose littéraire, Paris, Seuil, 1978.
FELMAN, Shoshana, Le scandale du corps parlant, Paris, Seuil, 1980.
FOISY, Suzanne (direction), Critères esthétiques et métamorphoses du beau, dans Philosophiques, Vol.
XXIII, no 1, 1996.
FORRESTER, Viviane, La violence du calme, Paris, Seuil, 1980.
FOUCAULT, M., Les mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966.
Plusieurs textes repris dans Dire et écrits, 1954-1988, dir. D. Defert et F. Ewald, Paris, Gallimard,
1994. Voir en particulier « Qu’est-ce qu’un auteur ? » tome1).
L’ordre du discours, Paris, Gallimard, 1971.
FRANK, M., Le Dieu à venir, trad. F. Vantan et V. von Schenk, Paris, Actes Suds, 1989.
Qu’est-ce que le néo-structuralisme?, 1984, Paris, Cerf, trad. de l'all. C. Berner, 1989.
L’ultime raison du sujet, Paris, Actes Sud, 1988.
FREUD, S., Essais de psychanalyse appliquée, Paris, Gallimard, 1975.
8
GADAMER, H.-G., « Dégagement de la question de la vérité. L’expérience de l’art », dans Vérité et
méthode, trad. E. Sacre, Paris, Seuil, 1976 (trad. intégrale 1996).
L’actualité du beau, textes choisis, trad. E. Poulain, Aix-en-Provence, Alinéa, 1992.
GARELLI, Jacques, La gravitation poétique, Paris, Mercure de France, 1996.
GASCHÉ, R., Le tain du miroir, tr. Paris, Galilée, 1990.
GENETTE, G. L’oeuvre de l’art. Immanence et transcendance, Paris, Seuil,
L’oeuvre de l’art. La relation esthétique, Paris, Seuil, 1997.
Diction et fiction, Paris, Seuil, 1991.
GIRARD, R., Mensonge romantique et vérité romanesque, Paris, Grasset (Pluriel), 1961.
GOODMAN, N., Langages de l’art (1968), tra. Jacques Morizot, Nïmes, Jacqueline Chambon, 1990.
GOODMAN N. et C. Z. ELGIN, Esthétique et connaissance, tr. R. Pouivet, Éd. de l’Éclat, 1990.
HAAR, Michel, L’oeuvre d’art. Essai sur l’ontologie des oeuvres, Paris, Hatier, 1994.
HABERMAS, J., Le discours philosophique de la modernité (1985), trad. de l’all. par C.
Bouchindhomme et R. Rochlitz, Paris, Gallimard, 1988
« La Modernité : un projet inachevé », tr. Raulet, Critique, no. 413, 1981, p. 950-969
« Questions et contre-questions », tr. P. Constantineau, Critique, no. 493-494, 1988, p. 473-486.
HAMBEREGER, Kate, Logiques des genres littéraires, tr. Cadiot, Paris, Seuil, 1986.
HEGEL, G.W.F., Esthétique, 4 vol., trad. S. Jankélévicht, Paris, Flammarion, 1979.
HEIDEGGER, M., Approche de Hölderlin, 1951, trad. Corbin et alii, Paris, Gallimard, 1962.
HEIDEGGER, Martin, « L’origine de l’oeuvre d’art », dans Chemins qui ne mènent nulle part, trad.
W. Brokmeier, Paris, Gallimard, 1962.
Acheminement vers la parole, 1959, Paris, Gallimard-Tel, 1976.
Nietsche I, « La volonté de puissance en tant qu’art », Gallimard, 1971.
HERNANI, P. (éd.), What is Literature ?, Bloomington, Indiana Uni. Press. 1978.
HOTTOIS. Gilbert (dir.), Philosophie et science-fiction, Paris, VRin, 2000.
JAKOBSON, R., « Linguistique et poétique », Essais de linguistique générale, Paris, Minuit, 1963.
JAKOBSON, R., Questions de poétiques, Paris, Seuil, 1973.
JAUSS, H. R., Pour une esthétique de la réception, trad. C. Maillard, préf. J. Starobinski, Paris,
Gallimard, 1978.
« Esthétique de la réception et communication littéraire », Critique, no. 413, oct. 1981.
JIMENEZ, M., Adorno et la modernité, Vers une esthétique négative, Paris, Klincksieck, 1986.
Adorno. Art, idéologie et théorie de l’art, Paris, UGE, 1973.
JIMENEZ, J., Qu’est-ce que l’esthétique, Paris, Gallimard Folio, 1997.
KANT, E., Critique de la faculté de juger, trad. A. Philonenko, Paris, Vrin, 1986.
KIERKEGAARD, Soren, Ou bien... ou bien, Paris, Gallimard, 1943.
KOFMAN, Sarah, L'enfance de l'art. Une interprétation de l'esthétique freudienne, Paris, Payot, 1970.
KUNDERA, M., L’art du roman, Paris, Gallimard, 1986.
9
LACOSTE, J., La Philosophie de l’art, Paris, PUF, « Que sais-je? », 1981.
LACOUE-LABARTHE, P. et NANCY, J.-L., L’absolu littéraire, Paris, Seuil, 1972.
LACOUE-LABARTHE, P., L’imitation des modernes, Paris, Galilée, 1986.
LACOUE-LABARTHE, P., Le sujet de la philosophie, Paris, Flammarion, 1979.
LACOUE-LABARTHE, P. (1986) «La vérité sublime», Po&sie, no. 38, pp. 83-117.
LENOIR, B., L’œuvre d’art. Textes choisis et présentés, Paris, GL-Flammarion, 1999.
LEVESQUE, Claude, L’étrangeté du texte. Nietzsche, Blanchot, Derrida, Montréal, VLB, 1979.
LONGIN, Du Sublime, trad. J. Pigeaud, Paris, Rivages, 1991.
LÖWY, M. et R. SAYRE, Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité,
Paris, Payot, 1992.
LÉVINAS, E. « La trace de l’autre », dans En découvrant l’existence avec Husserl et Heidegger, Paris,
Vrin, 1988, p. 187-202.
LIPOVETSKY, G., « Modernisme et postmodernisme », dans L’Ère du vide. Essais sur
l’individualisme contemporain, Paris, Gallimard, 1983, p. 89-152.
LUKACS, G., Philosophie de l’art (1912-1914), trad. A. Pernet et R. Rochlitz, Klincksieck, 1981.
L’âme et les formes, tr. G. Haarscher, Paris, Gallimard, 1974.
La théorie du roman, tr. J. Clairvoye, Paris, Gallimard, 1990.
LYOTARD, J.-F., La Condition postmoderne, Paris, Minuit, 1979.
Le Postmoderne expliqué aux enfants, Paris, Galilée, 1986.
MALLARMÉ, S., Crise de vers, Le Mystère dans les lettres, Fragments et notes, dans Igitur,
Divagations, Un coup de dés, Paris, Gallimard, 1976.
MACHEREY, P., À quoi pense la littérature ?, Paris, PUF, 1992.
MARCUSE, H., Eros et civilisation, Paris, Minuit, 1970.
La dimension esthétique, Paris, Seuil, 1980.
MARGOLIS, J. (éd.), Philosophy looks at The Arts. Contemporary Readings in Aesthetics,
Philadelphie, Temple Uni. Press. 1978.
MENKE, Christoph, La souveraineté de l’art. L’expérience esthétique après Adorno et Derrida, trad. P.
Rusch, Paris, Armand Colin, 1993.
MERLEAU-PONTY, M., « Le roman et la métaphysique », Sens et non sens, Paris, Nagel, 1966.
La prose du monde, Paris, Gallimard, 1969.
L’Oeil et l’esprit, Paris, Gallimard, 1964.
MEYER, M., Philosophie et littérature, Bruxelles, 1985.
MORIN, E., L’homme et la mort, 1950, Paris, Seuil, 1970.
NANCY, J.-L., La communauté désoeuvrée, Paris, Christian Bourgeois, 1990.
NEHAMAS, A., Nietzsche. La vie comme littérature, tr. Paris, PUF, 1994.
10
NIETZSCHE, F. La naissance de la tragédie, Le livre du philosophe, Le Cas Wagner, Humain, trop
humain (L’âme des artistes), Considérations inactuelles (Wagner à Bayreuth ) plusieurs éd.
disponibles) et nombre de fragments traduits dans les Fragments posthumes (Gallimard)
PICARD, Michel, La littérature et la mort, Paris, PUF, 1995.
PLATON, Hippias Majeur, Banquet, Phèdre, Sophiste, République (Livre II 376-411, III 386-403, X
595-608) (plusieurs éditions et traductions disponibles)
PONZIO, Augusto, Sujet et altérité. Sur Emmanual Lévinas, Paris, L’Harmattan, 1996.
PAZ, O., Point de convergence. Du romantisme à l’avant-garde, Paris, Gallimard, 1976.
PERNIOLA, M., L’aliénation artistique, Paris, 10/18, 1977.
RICOEUR, P. « L’art et la systématique freudienne », dans Le conflit des interprétations, Paris, Seuil,
1969, p. 195-211.
RICOEUR, P., La métaphore vive, Paris, Seuil, 1975.
RICOEUR, P., Du texte à l’action, Paris, Seuil, 1985.
RICOEUR, P., Temps et Récit II, Paris, Seuil, 1984.
RICOEUR, Paul, Soi-même comme autre, Paris, Seuil, 1990.
ROCHLITZ, Rainer, Suberversion et subvention. Art contemporain et argumentation esthtétique, Paris,
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« Expérience esthétique et vérité de l’art. Tendance de l’esthétique allemande », Critique, 1984, no.
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« De l’expression au sens. Perspectives esthétiques chez Habermas », Revue Internationale de
Philosophie, vol. 49, no 194, 1995.
RUBY, C., Le champ de bataille. Post-moderne/néo-moderne, Paris, l’Harmattan, 1990.
RORTY, R. « Habermas, Lyotard et la Postmodernité », Critique 1984, 442.
RORTY, R. , Contingence, ironie et solidarité, (1989). tr. P. E. Dauzat, Paris, Armand Colin, 1993.
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SCHAEFFER, J.-M., L’art de l’âge moderne : l’esthétique et la philosophie de l’art du XVIIIe siècle à
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