RAPPORT 2013 SUR LES PAYS
LES MOINS AVANCÉS
New York et Genève, 2013
Une croissance créatrice d’emplois pour un développement équitable et durable
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT
Note
Les cotes des documents de l’Organisation des Nations Unies se composent de lettres
majuscules et de chiffres. La simple mention d’une cote dans un texte signie qu’il s’agit
d’un document de l’Organisation.
Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données
qui y gurent n’impliquent, de la part du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies,
aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, v
illes ou zones, ou
de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.
Le texte de la présente publication peut être cité ou reproduit sans autorisation, sous
réserve qu’il en soit dûment fait mention. Un exemplaire de la publication renfermant la
citation ou la reproduction doit être adressé au secrétariat de la CNUCED: Palais des
Nations, Genève 10, Suisse.
On peut également consulter l’aperçu général du présent Rapport, publié dans les
sixlangues ofcielles de l’ONU, sur le site Web de la CNUCED − www.unctad.org/ldcr.
PUBLICATION DES NATIONS UNIES
ISSN 0257-8107
UNCTAD/LDC/2013
Copyright © Nations Unies, 2013
Tous droits réservés
«Ne laissez pas votre passé dicter votre avenir
Proverbe de la Sierra Leone
Qui sont les pays les moins avancés?
Quarante-neuf pays sont actuellement désignés par l’Organisation des Nations Unies comme «pays les
moins avancés» (PMA). Ce sont les pays suivants: Afghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Burkina
Faso, Burundi, Cambodge, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée
équatoriale, Haïti, Îles Salomon, Kiribati, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique,
Myanmar, Népal, Niger, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République
démocratique populaire lao, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal,
Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tchad, Timor-Leste, Togo, Tuvalu, Vanuatu, Yémen et Zambie.
La liste des PMA est revue tous les trois ans par le Conseil économique et social de l’ONU à la lumière des
recommandations du Comité des politiques de développement, qui a utilisé les trois critères suivants lors de son
dernier examen de la liste, en mars 2012:
a) Le critère du revenu par habitant, fondé sur une estimation moyenne du revenu national brut (RNB) par
habitant effectuée sur trois ans, avec un seuil de 992dollars pour pouvoir être ajouté à la liste, et un seuil
de 1190dollars pour en être retiré;
b) Le critère du capital humain, dans lequel intervient un indice composite (l’indice du capital humain) basé
sur les indicateurs suivants: i) nutrition (pourcentage de la population qui est sous-alimentée); ii)santé
(taux de mortalité infantile); iii)scolarisation (taux brut de scolarisation dans l’enseignement secondaire); et
iv)alphabétisation (taux d’alphabétisation des adultes);
c) Le critère de la vulnérabilité économique, dans lequel intervient un indice composite (l’indice de vulnérabilité
économique) basé sur les indicateurs suivants: i)chocs naturels (indice d’instabilité de la production agricole,
et part de population victime de catastrophes naturelles); ii)chocs commerciaux (indice d’instabilité des
exportations de biens et services); iii)exposition physique aux chocs (part de population vivant dans des
zones de faible élévation); iv)exposition économique aux chocs (part de l’agriculture, de la sylviculture et de
la pêche dans le produit intérieur brut (PIB), et indice de concentration des exportations de marchandises);
v)petite taille économique (taille de la population en logarithme); et vi)éloignement économique (indice
d’éloignement).
Pour ces trois critères, on utilise différents seuils pour déterminer les pays à ajouter à la liste et ceux qui
doivent en sortir. Un pays remplit les conditions requises pour être ajouté à la liste des PMA s’il correspond aux
seuils prévus à cet effet pour les trois critères et si sa population n’excède pas 75millions d’habitants. Cela ne
lui permettra d’obtenir le statut de PMA que si son gouvernement l’accepte. Un pays remplira normalement les
conditions requises pour sortir de la catégorie des PMA s’il atteint les seuils dénis pour au moins deux critères
sur trois lors d’au moins deux examens consécutifs de la liste. Toutefois, si le RNB par habitant d’un PMA a atteint
au moins le double du seuil requis pour sortir de la catégorie, ce pays pourra être rayé de la liste quels que soient
ses résultats concernant les deux autres critères.
Par une résolution adoptée le 18décembre 2012, l’Assemblée générale a approuvé, avec effet immédiat, la
recommandation faite en mars 2012 par le Comité des politiques de développement d’ajouter le Soudan du Sud
à la liste des PMA. Le Soudan du Sud est devenu un État indépendant le 9juillet 2011 et, cinq jours plus tard, un
État Membre de l’Organisation des Nations Unies.
Jusqu’ici, trois pays seulement ont été retirés de la liste: le Botswana en décembre 1994, le Cap-Vert en
décembre 2007 et les Maldives en janvier 2011. En mars 2009, le Comité des politiques de développement a
recommandé le retrait de la Guinée équatoriale; cette recommandation a été entérinée par le Conseil économique et
social en juillet 2009, mais en septembre 2013, l’Assemblée générale n’avait pas encore conrmé cette résolution.
En septembre 2010, en raison des pertes sans précédent occasionnées par un tsunami le 29septembre 2009,
l’Assemblée générale a décidé de différer au 1erjanvier 2014 le retrait de la liste de Samoa. En juillet 2012, le
Conseil économique et social a approuvé la recommandation faite par le Comité des politiques de développement
de retirer Vanuatu de la liste des PMA. En septembre 2013, l’Assemblée générale n’avait pas encore conrmé
cette résolution.
Après qu’une recommandation du Comité des politiques de développement a été avalisée par le Conseil
économique et social et l’Assemblée générale, le pays considéré bénécie d’une période de grâce de trois ans
avant d’être effectivement sorti de la catégorie des PMA. Cette période doit lui permettre, ainsi qu’à ses partenaires
de développement et ses partenaires commerciaux, d’arrêter une stratégie de «transition en douceur» an que
la disparition, au moment de sa sortie de la catégorie, des concessions accordées aux PMA ne compromette
pas les progrès socioéconomiques en cours. La «transition en douceur» se traduit généralement par le maintien
pendant quelques années de concessions dont le pays bénéciait du fait de son appartenance aux PMA.
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