Chers Protecteurs du Dharma et Amis, ma bénédiction est sur vous

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Chers Protecteurs du Dharma et Amis, ma bénédiction est sur vous !
Cette année, Fo Guang Shan entre dans sa quarante-huitième année, et moi, je vais entamer
ma quatre-vingt-huitième année. En revenant sur le passé de ma vie de moine, j’ai pu
profondément réaliser le sens de la sentence qui dit que « Si l’on va vers le monde, on trouvera
l’espoir ; si l’on va vers le monde, on trouvera l’avenir ». En ce début de l’année du cheval, je
vous présente à tous, mes vœux les plus sincères, en espérant que chacun d’entre vous pourra
développer pleinement sa vie, que les activités entreprises soient propices, tel « un pur sang qui
peut parcourir dix-mille li », et que la route devant vous soit dégagée de tout obstacle !
Depuis la création de Fo Guang Shan, les vénérables Hsin Ping, Hsin Ting, et Hsin Pei m’ont
successivement succédé au poste de Premier-abbé. En mars de l’an passé, Fo Guang Shan a
organisé « la grande cérémonie de l’entrée en fonctions du Premier-abbé du neuvième mandat et
la transmission dharmique de la quarante-neuvième génération de l’école Linji ». Le vénérable
Hsin Bao a été élu Premier-abbé, et les vénérables Hui Chuang, Hui Lun, Hui Kai, Hui Zhao et
Hui Feng, vice-premiers-abbés. Je me sens heureux et réconforté de constater que les disciples ont
su choisir des personnes sages et compétentes, en se conformant aux règlements et au système. Je
le leur ai dit : « Fo Guang Shan est une communauté religieuse humaine, ouverte, unie et durable,
où tout le monde se tient la main, pour bâtir un nouvel avenir, développer de nouveaux objectifs et
répandre le bouddhisme humaniste à travers le monde. En même temps, j’ai transmis le dharma à
soixante-douze héritiers-dharmiques, venant des cinq continents : parmi eux : le président de
l’Association Bouddhiste de la Ville de Taipei – Vénérable Ming Guang et le président de China
International Offering Ceremony to all Buddhas and Sanghas Association R.O.C. – Vénérable Jing
Yao ...
Après la publication de la série Histoire des cent ans d’affinités bouddhiques que j’avais
relatée oralement il y a deux ans et suite à l’invitation d’Academia Historica, j’ai continué ce
travail en écrivant quelques dizaines de chapitres et en collationnant plus de mille-six-cents photos.
Une nouvelle série de seize volumes a été publiée en avril dernier, et une présentation organisée à
la Bibliothèque Nationale de Taipei. En octobre, la version en écriture simplifiée a été
officiellement publiée à Beijing. Invité à la cérémonie de présentation à la Bibliothèque Nationale
de Beijing, j’y ai prononcé une allocution intitulée « La force de voir les rêves se réaliser ».
En me retournant vers le passé, tous les épisodes apparaissent clairement devant mes yeux,
et je ne peux que remercier avec gratitude Bouddha et tous les êtres. Né dans la guerre, je réalise à
quel point la paix est précieuse et si difficile à obtenir ! Sans le dharma, comment supporter la
mort et la séparation au milieu des flammes et des fumées de la guerre, supporter d’un cœur égal
les honneurs et les hontes, les gains et les pertes, du monde ? Sans le Dharma, comment
transformer les souffrances et les calamités en confiance et courage, les vicissitudes de ce monde
en espérance ? Ces dernières années, après la création de Fo Guang Shan et l’érection du
Mémorial de Bouddha, j’ai nourri pour Bouddha une sorte de sentiment inassouvi. C’est pourquoi
j’ai écrit : « Bouddha, où êtes-vous ? », où j’expose le sentiment que j’éprouve après avoir passé
quatre-vingts ans à chercher Bouddha. Comme il y est dit : « Le cœur est l’unique vérité du monde,
le dharmadhatu est la réalité ultime ; de toute éternité, Bouddha demeure dans le cœur ! » Je
souhaite que, désormais, plus nombreux soient ceux qui peuvent communiquer avec Bouddha.
Connaissant l’importance du bouddhisme humaniste dans le développement du bouddhisme
dans le futur, l’ « Institut de Recherches du Bouddhisme Humaniste » créé il y a plus d’un an, et l’
« Institut de Recherche de la Culture Chinoise » de l’Université de Nanjing, ont organisé, en mars
2013, à la pagode ancestrale de Fo Guang – Dajue de Yixing, un « Séminaire scientifique de la
mise en application des théories du bouddhisme humaniste ». J’y ai été invité et, durant la lecture
que j’ai donnée à l’audience d’ouverture, j’ai rappelé que le bouddhisme humaniste est en réalité le
bouddhisme originel : un bouddhisme de bonheur, de paix, de joie et d’égalité… Je souhaite que
tous, nous unissions nos efforts, pour le promouvoir afin de lui rendre son visage d’origine.
Fo Guang Shan a toujours mis l’accent sur l’éducation et mon idée n’est pas uniquement de
« créer une école », mais bien plus, de « créer une bonne école ». En janvier dernier, l’ex-vice
premier ministre de l’Education – Dr Lin Congming – a été nommé recteur de l’Université Nanhua
et il m’a demandé de prononcer un discours devant les professeurs et étudiants, à l’occasion du
Camp de la connaissance mutuelle. Je leur ai parlé des idées fondamentales de l’éducation en
disant : « Il faut mener une vie loyale, et avoir un esprit ouvert, une moralité bien réglée et des
techniques variées. Je voudrais que tout le monde puisse, à la fois capter les connaissances et
nourrir une vie spirituelle féconde.
J’ai également été invité par le recteur de l’Université Foguang – Dr Yang Zhaoxiang – au
« Séminaire 2013 des directeurs et recteurs des collèges et universités de Taïwan », auquel
assistaient le Président Ma Yingjiu et plus de cent directeurs et recteurs universitaires. J’espère
sincèrement que l’Université Foguang pourra, dans l’avenir, devenir le centre principal de
recherches du bouddhisme mondial. Je tiens à remercier le précédent recteur de l’University of the
West – Dr Wu Qinshan – d’avoir apporté tous ses soins, à stabiliser et développer les activités de
l’université. L’actuel recteur – Dr Stephen Morgan – a pris ses fonctions en juin, avec, pour
objectif, de donner à UWest un nouveau visage. Je dois aussi vous annoncer une autre bonne
nouvelle : l’an passé, l’Université Lokavid a été reconnue officiellement par le Ministère de
l’Education des Philippines, devenant ainsi la cinquième université de Fo Guang Shan. Ses
activités seront centrées sur la culture, l’art et l’étude du bouddhisme.
Je n’ai jamais fréquenté une école officielle, mais grâce à l’obligeance de tous ceux qui m’ont
beaucoup encouragé, j’ai reçu l’an passé, le titre de Professeur honoraire des Universités de
Shandong, Wuhan et Beijing, puis le titre de Docteur honoraire des Universités de Macao et
Zhongzheng. Les disciples disent que quatorze universités m’ont déjà offert cet honneur. Toutes
ces distinctions me remplissent de confusion, mais elles me permettent d’espérer que ceux qui
n’ont pas eu la chance de faire des études, y verront un encouragement à ne pas renoncer. Etudier
ne dépend pas nécessairement des autres, on peut aussi écouter et réfléchir en autodidacte. Avec de
la volonté et de la résolution, on connaitra le succès.
Grâce aux affinités offertes par tous, j’ai eu l’occasion de rendre visite à différents instituts,
universités et administrations. L’an passé, j’ai été invité par le Musée national de Beijing, le
Musée de Tianjin, l’Opéra Hohhot de Mongolie Intérieure, China-Taiyuan Coal Center, la
Bibliothèque nationale de Beijing, le Mémorial Zhongshan de Guangzhou, l’Hôtel Zhudao, le
Forum Yangzhou, etc. pour y donner des lectures. En outre, je suis passé à la Radiotélévision
Hainan, pour parler de « Bonheur et joie ». A l’Université Shandong, j’ai parlé sur le thème : « Le
ciel, la terre et les hommes ». J’ai expliqué « Comment se retrouver soi-même », à l’Université
Renmin de Chine, ainsi que « Les rêves des disciples bouddhistes » au Forum Caoqi du Temple
Nanhua, là où repose le corps momifié de Huineng...
En plus de tous ces encouragements, le Président honoraire du parti Guomindang, Mr
Lianzhan, m’a invité, en février dernier, à me joindre à la délégation taïwanaise qu’il dirigeait,
pour une visite à Beijing. Pour l’entrevue, à l’Assemblée nationale, avec le Secrétaire général du
parti communiste chinois, Mr Xi Jinping, j’ai été choisi comme premier des trois porte-paroles
civils. J’ai proposé qu’outre la politique, les deux rives puissent développer leurs échanges dans
les domaines culturels et éducatifs et j’ai conclu en lui offrant une calligraphie d’un seul tenant
« 登高望遠 Monter haut pour regarder loin ». Le lendemain, la délégation a rendu visite à l’actuel
président, Mr Hu Jintao avant de rencontrer l’ex-président, Mr Jiang Zemin, à Yangzhou. Certains
ont fait remarquer que j’étais le premier moine à avoir parlé avec trois dirigeants successifs de la
nation. En fait, mon vœu est que les dirigeants des deux rives puissent s’intéresser aux effets de la
purification des hommes, de la culture chinoise et du bouddhisme, et que le bouddhisme puisse
apporter joie et harmonie à la nation, à la société et au peuple en général.
En mars dernier, Phoenix Television et plus de dix autres médias de langue chinoise, ont
organisé ensemble le septième « Le monde est beau grâce à toi – cérémonie solennelle des Chinois
influents dans le monde », et ils m’ont attribué le « Prix du succès pour une vie entière de Chinois
influent dans le monde ». En avril, j’étais invité au « Boao Forum for Asia 2013 » où j’ai rencontré
de nouveau le PDG du Phoenix Television, Mr Liu Changle, pour parler avec lui de « la force de
la sincérité et de la confiance ». Ensuite, j’ai assisté aux tables rondes « l’Asie et la culture » et « la
santé et le tourisme », présidées par Mr Jiang Xiaosong. Ces séances à thème culturel organisées
dans le cadre du Forum économique mondial organisé par vingt-huit pays, en sont la preuve :
Quels que soient les changements de l’environnement et les fluctuations de l’économie : quand ses
besoins matériels sont satisfaits, l’homme revient toujours vers le domaine spirituel et recherche la
foi, pour y appuyer son cœur et son âme.
En octobre, j’ai reçu un prix décerné par l’International Ecological Safety Cooperative
Organization. Ce même mois, lors de la onzième Assemblée annuelle des chefs d’entreprises
chinois au Global Views Business Forum, j’ai reçu des mains du Président taïwanais, Ma Yingjiu,
le « Prix du meilleur chef d’entreprise ». La CCTV de Beijing m’a aussi conféré l’honneur de
« Lumière de la Chine ». Tous ces honneurs reviennent à tous les hommes Fo Guang, dont je ne
suis que le représentant. Car, sans la protection de Bouddha et sans les efforts de tous, comment
aurions-nous pu assurer la situation du Fo Guang d’aujourd’hui ?
Durant toute l’année dernière, mes calligraphies d’un seul tenant ont été exposées
successivement dans les musées de différentes provinces chinoises : Hainan, Tianjin, Beijing, la
Mongolie Intérieure, Shanxi, Gansu, Xi’an, Henan, Guangdong, Yunnan, etc. Les médias disent
que je suis le premier moine bouddhiste, à avoir exposé ses œuvres au Musée National de Beijing.
En fait, ce succès, je le dois au support de tous. Ma calligraphie d’un seul tenant, sans modèle et
unique en son genre, m’a toujours aidé à lier d’immenses affinités. Durant le mois d’octobre, afin
de récolter des fonds pour la construction de la bibliothèque (œuvres canoniques) de la pagode
ancestrale Dajue, une vente de charité a été organisée simultanément par Mme Yang Lan –
présidente de la Fondation culturelle Yangguang, M. Cui Yongyuan – directeur de la CCTV, et M.
Zhou Libo – fondateur du Théâtre de Variétés 上海海派清口. En plus des calligraphies, j’ai aussi
offert pour la vente, tous les cadeaux que j’avais reçus ces dernières années. Je suis très content
que les gens ne regardent pas uniquement mes écritures, mais aussi mon cœur et nous aident avec
joie, offrant ainsi un exemple de sagesse aux générations futures et récoltant des mérites pour euxmêmes.
Deux « Salons de la culture du végétarisme et des produits verts destinés à la vie
quotidienne », ont été organisés au temple Dajue de Yixing et à la bibliothèque Jianzhen de
Yangzhou. En cinq jours, on a dénombré plus de trois-cent-mille visiteurs pour le premier salon et
cent-quatre-vingt-mille au deuxième qui lui, était organisé pour la première fois. Selon
l’administration de la ville de Yangzhou, ces résultats « dépassent largement les prévisions » et
éliminent ainsi les idées préconçues des gens envers le végétarisme. Le Quotidien du soir de
Yangzhou a publié un article intitulé « L’énergie loyale des bénévoles du Salon du végétarisme »
pour décrire l’esprit des bénévoles taïwanais, leur efficacité et leur irréprochable mentalité. La
tenue du salon du végétarisme a favorisé la communication entre les deux rives : on y a gagné la
santé et la paix, au grand bonheur de tous.
Pour tenir la promesse que, l’année précédente, j’avais faite aux adeptes de Singapour et de la
Malaisie, j’y suis retourné en novembre dernier, pour assister aux « Dharma-service des trois
refuges et cinq préceptes et de la demande de bénédictions pour la nation - 2013 », organisés
respectivement au Stadium Melawati Shah Alam de Malaisie et au Stadium du Singapour. Au
« Buddhist Music Concert by Sangha and Youth », plus de vingt-mille jeunes ont participé
activement, allumant ainsi la passion de la foi de tous et faisant valoir les espoirs futurs du
bouddhisme. Revenu d’un voyage au Sri Lanka, le Président du Singapour – Mr Li Xianlong – a
assisté personnellement au dharma-service. Comme il me l’a dit : à Singapour, toutes les races se
respectent, toutes les religions sont acceptées et les membres de la B.L.I.A. locale rendent toujours
service à tout le monde, sans faire aucune différence entre les religions et les races. Pour remercier
le Président Li, de ses éloges, je lui ai offert la calligraphie « 心有大千 Le cœur embrasse le
trichiliocosm » en guise de remerciement.
Le Mémorial de Bouddha entre dans sa troisième année d’existence. Durant ces deux
premières années, on y a dénombré douze millions de visiteurs chaque année. Selon les médias, le
Louvre connait une moyenne annuelle de huit millions visiteurs ; on peut donc en conclure que le
Mémorial de Bouddha est devenu un autre « Miracle taïwanais ».
L’an passé, furent organisés au Mémorial plusieurs séminaires internationaux, des mariages
bouddhistes et des bénédictions pour les couples Bodhi, des concerts d’hymnes bouddhistes, des
opéras taïwanais, des activités artistiques et culturelles pour enfants et des expositions telles que :
« Nature humaine et Amour du peintre. Li Zijian » ; « Exposition collective de 21 célébrités
taïwanaises » ; « La lumière sur le trichiliocosm – l’art bouddhiste de la route de la soie » : une
exposition collective dans 16 musées de la Chine continentale ; « La bienveillance et la
compassion uniquement – vingt-six années de recherche mondaine du cristal » de Yang Huishan et
Zhang Yi ; « Protection de la vie » : collection des dessins des vénérables maîtres Hong Yi et Feng
Zhikai, etc.
En septembre, la ville de Kaohsiung a organisé, au Mémorial de Bouddha, le « Fo Guang
Shan – Salon international du livre 2013 », générant du même coup, tout un engouement pour la
lecture à Taïwan du Sud. Le maire de Kaohsiung – Mme Chen Ju – y est venue personnellement
pour lire des histoires aux jeunes enfants. A cette même époque, au deuxième « Forum mondial
humaniste et culturel Hsing Yun » organisé par le professeur Gao Xijun, fondateur du Global
Views – Commonwealth Publishing Group, M. Mo Yan, Prix Nobel de Littérature, est venu, en
dépit de la distance, pour présenter un discours sur le thème : « Le rêve d’un homme de lettres » ;
et il a promis d’être le premier « écrivain résident » du Mémorial de Bouddha.
Et l’année écoulée a encore vu une course de marathon, partant du Mémorial de Bouddha au
Mont Zhenfu, pour manifester le vrai sens de l’Amour et aussi pour rendre hommage à l’honorable
Cardinal Paul Shan Kuo-hsi. Le célèbre metteur en scène Liu Jiachang a organisé un concert
musical de trois jours au Mémorial et offert la recette pour les activités culturelles et éducatives.
La « fête de l’union amicale des esprits et divinités », organisée cette même année, ne s’est pas
bornée à célébrer l’harmonie entre les différentes religions, mais a voulu, de plus, mettre en valeur
le pluralisme de la culture chinoise. Tous ces heureux évènements ont animé chaque jour le
Mémorial, et je crois sincèrement que l’efficacité de l’éducation et de la culture va progresser pas
à pas, et permettre aux hommes du monde entier de découvrir le vrai, le bon et le beau du
bouddhisme humaniste.
Pour apporter un écho favorable à la « Journée mondiale du livre » et lors de la « Célébration
de la fête de Vesak et de la fête des mères » organisée à Taipei, devant le Palais présidentiel de
Taïwan, Fo Guang Shan et la B.L.I.A. Taïwan ont offert plus de mille volumes de la « Collection
des ouvrages de recherche du bouddhisme humaniste » aux instituts et universités du pays. Puis, la
campagne s’est déplacée jusqu’au Musée national de Beijing, à l’Ecole normale de Beijing et à
l’Université Qing Hua, diffusant ainsi le parfum des livres plus haut et plus loin.
En cours de préparation depuis plus de dix ans, sous la direction du son rédacteur en chef, la
vénérable Ruchang, la collection en vingt volumes de l’Encyclopédie de l’art bouddhiste a
officiellement vu le jour en mai dernier. Nous remercions les érudits et les bénévoles de tous les
pays du monde de nous avoir aidés, en rassemblant les documents, consultant les livres d’histoire
et assumant la rédaction et les révisions. Les érudits pensent que la publication de cette collection
a complété les blancs de l’ancienne encyclopédie de l’art bouddhiste, rédigée au siècle dernier.
Cette somme conserve et transmet la sagesse de nos anciens et, de plus, elle offre au bouddhisme
une nouvelle dimension historique.
Le monde est impermanent et les calamités naturelles frappent souvent sans avertissement :
En avril dernier, un tremblement de terre d’une magnitude de 7, s’est produit à Ya’an dans la
province du Sichuan, suivi d’un autre, de magnitude 7,2, en octobre, aux Philippines. En novembre,
le typhon Yolanda blessait de nouveau les Philippines et la B.L.I.A. se mobilisait aussitôt, en
établissant, avec Fo Guang Shan de Manille, un Q.G. destiné à aider les sinistrés. A cette même
époque, les artistes de l’Institut des arts de Fo Guang Shan aux Philippines ont présenté l’opéra
« La vie de Bouddha », à Manille, Los Angeles et San Francisco en faveur de leurs compatriotes
sinistrés et offert toutes les recettes au centre de secours. Que Bouddha accorde ses bénédictions
pour soulager les blessures ouvertes dans le cœur de ces hommes et leur donne confiance et
courage, pour reconstruire leur pays !
En août dernier, le bienfaiteur honorable de Fo Guang Shan – Mr Pan Xiaorui – nous a quittés,
à l’âge de 93 ans et je suis allé présenter mes condoléances à la famille. Ce protecteur de dharma
que j’ai connu il y a plus d’un demi-siècle, m’a accordé une totale confiance depuis la création de
Fo Guang Shan. Quels que fussent les besoins : aider les personnes âgées ou les enfants, secourir
les sinistrés, bâtir des centres de culte, ou créer des activités culturelles et éducatives, il fut
toujours le premier à dénouer les cordons de sa bourse. Il a toujours agi en grand cœur anonyme,
sans jamais se vanter. Je me sens péniblement affecté par son départ et ne puis que lui dire ma
profonde reconnaissance.
L’année dernière, à cause de ma santé, je ne pouvais plus me déplacer comme avant et, de
plus, j’ai dû être hospitalisé plusieurs fois. Cependant, l’état de ma personne ne doit pas nuire aux
projets visant à propager le dharma et à aider les êtres. C’est pourquoi je continue à marcher dans
les pas des patriarches et des moines éminents, faisant tout mon possible pour donner des lectures,
composer des calligraphies, recevoir les visiteurs, écrire et instruire les disciples.
Malheureusement les forces physiques sont limitées : Outre ma vue, mon ouïe n’est plus ce
qu’elle était… C’est pourquoi, je ne peux pas satisfaire toutes les demandes et ne puis que vous
prier de m’en excuser.
Ordonné depuis soixante-seize ans, je n’ose pas prétendre que mes connaissances sur le
bouddhisme soient très approfondies, mais j’ai quand même acquis une certaine connaissance et
compréhension des différentes situations actuelles du bouddhisme et des termes bouddhistes, que
l’on a souvent mal interprétés. C’est pourquoi, cette année, je vais vous présenter les « Nouvelles
interprétations du Dharma », afin que nous puissions bénéficier ensemble des bénéfices
dharmiques.
Je vous le dis à tous : « Nourrissez une foi inébranlable, soyez votre propre protecteur, ne
craignez pas les obstacles et avancez courageusement !
Que l’année nouvelle soit pleine de fougueux espoirs !
Que le Monde vive dans une parfaite insouciance !
Hsing Yun
01/01/2014
Fo Guang Shan – Hall du Maître fondateur
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