CONTEMPLONS ET IMITONS LE CŒUR DE JESUS DANS SON

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cette triple fidélité de la volonté, de l’intelligence et du Cœur ! Imitons Notre-Seigneur !
Réfléchissons sur les contraires de la fidélité, énoncés par le Larousse : infidélité. Ce
premier contraire n’a pas besoin d’être commenté. Le deuxième contraire : félonie. Il est défini par : trahison. Le mot félon d’où est tiré félonie signifie : déloyal, traître à son seigneur. Le
mot traître fait, bien sûr, penser à Judas. Le troisième contraire : déloyauté = manque de
loyauté. Ce contraire est lié au mensonge. Jésus a dit que le démon était le père du mensonge.
Il est donc aussi le père de la déloyauté. La déloyauté fait entrer dans un cercle vicieux. De
mensonge en mensonge on devient félon puis infidèle ! D’où l’importance de vivre dans la
vérité comme Saint Jean ne cessait de le demander à ses enfants spirituels !
L’Histoire du Salut révèle la fidélité de Dieu face aux infidélités des hommes. Jésus,
le nouvel Adam, est « le Fidèle » et Il nous fait participer à sa Fidélité. Ses disciples, ne l’oublions pas, ont été appelés : les fidèles ! Demandons la fidélité au Cœur de Jésus vivant dans
le Sacrement de l’Eucharistie que nous adorons solennellement en ce dimanche 22 juin.
d) Du 24 au 30 juin : Contemplons et imitons le Cœur de Jésus dans sa générosité.
En cette dernière semaine du mois de juin, nous célébrerons la solennité du Sacré
Cœur, la Fête du Cœur Immaculé de Marie et la solennité des Saints Pierre et Paul. Avec ces
deux colonnes de l’Eglise catholique et romaine, demandons aux Cœurs de Jésus et de Marie
la grâce d’être généreux. Pierre et Paul ont été des apôtres de Jésus très généreux. Ils ont
donné leur vie jusqu’au martyre. Nous continuerons à méditer sur la générosité dans notre
prochaine consigne de cordée de juillet. Chaque matin, vivifions la prière scoute en pensant à
la générosité du Cœur de Jésus et demandons avec conviction et détermination à NotreSeigneur d’être généreux comme Lui ! Adorons le Cœur de Jésus « ouvert » pour nous !
Prière à Jésus : Seigneur Jésus, apprenez-nous à être généreux, à vous servir comme vous le
méritez, à donner sans compter, à combattre sans souci des blessures, à travailler sans chercher de
repos, à nous dépenser sans attendre d’autre récompense que celle de savoir que nous faisons votre
sainte volonté.
Consécration à la Sainte Vierge : Ô Notre-Dame, nous nous confions en vous, en votre
obédience bénie et en votre garde très spéciale. Aujourd’hui et chaque jour nous vous confions nos
âmes et nos corps. Nous vous confions tout notre espoir et toute notre consolation, toutes nos angoisses
et nos misères, notre vie et la fin de notre vie, pour que, par votre très sainte intercession et par vos
mérites, toutes nos actions soient dirigées et disposées selon votre volonté et celle de votre Fils. Amen
Nous serons heureux de vous accueillir dans un de nos Foyers pour la Procession du
Saint-Sacrement et la consécration au Sacré Cœur de Jésus. N’ayez peur de faire une Retraite
pendant ce temps des vacances. Le thème de nos Exercices, à partir du mois d’août, sera la
joie de l’évangile. La Session de Sens, du 12 au 14 juillet, sera particulièrement importante et
actuelle, ouverte à tous : l’égale dignité de l’homme et de la femme dans leur merveilleuse
et féconde complémentarité. Nous confions à vos prières les activités d’été auprès des enfants, des adolescents et des jeunes, mais aussi l’apostolat de proximité en temps de vacances.
Satan semble régner en notre monde, mais gardons confiance en ces paroles de Jésus :
« Prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33). Notre Fondateur citait souvent ces autres paroles de Jésus à Sainte Marguerite-Marie : «Je règnerai malgré Satan et ses suppôts».
Mère Marie Augusta aimait rappeler cette autre promesse du Cœur de Jésus à l’héritière de
Son Cœur : « Si tu crois, tu verras la Puissance de mon Cœur ». Avec St Paul, redisons à
Jésus : « Je sais en qui j’ai cru ». Je vous bénis affectueusement et vous assure des prières de
Mère Magdeleine et de tous nos frères et sœurs. Nous nous confions en vos prières et nous
vous remercions pour votre générosité.
Père Bernard
Famille Missionnaire de Notre-Dame
Saint-Pierre-de-Colombier, le 1er juin 2014.
CONTEMPLONS ET IMITONS LE CŒUR DE JESUS DANS
SON HUMILITE, SA BONTE, SA FIDELITE, SA GENEROSITE.
Bien chers amis et bien chers jeunes amis,
Nous rendons grâce à Dieu pour le mois de Marie que nous venons de vivre en vivifiant notre dévotion mariale. Puissions-nous vivifier pareillement ce
mois du Sacré Cœur ! Remercions Dieu pour le pèlerinage de notre Pape François en Terre
Sainte et continuons à prier pour l’unité des chrétiens et la paix au Moyen Orient et, sans
nous lasser, demandons aux Cœurs de Jésus et de Marie - avec persévérance et confiance la conversion de la France et de l’Europe. Ne nous fatiguons pas enfin de témoigner de la
joie et de l’espérance. Que les tristesses et les angoisses de notre temps n’étouffent ni notre
joie, ni notre espérance ! Le Cœur de Jésus ne peut que nous rappeler, en ce mois de juin, ce
qu’Il disait à Sainte Marguerite-Marie : « Si tu crois, tu verras la Puissance de mon Cœur ».
1) Prière d’introduction :
Viens Esprit de sainteté… Notre Père... Je vous salue Marie… Notre-Dame des Neiges, priez
pour nous. Saint Joseph, Saint Justin, Sts martyrs de Lyon, Bse Anne-Marie, Bx Edouard Poppe, St
Charles Lwanga, St Boniface, St Barnabé, St Antoine de Padoue, Ste Germaine, St Jean-François Régis, St Louis de Gonzague, St Jean-Baptiste, Bse Marie Joséphine, St Cyrille, Saint Irénée, Sts Pierre
et Paul, Sts martyrs de Rome, Saints Patrons et Saints Anges gardiens.
2) Parole de Dieu : Mt 11, 25-30. Venez à Moi ... Je suis doux et humble de Cœur.
3) Consigne spirituelle :
a) Du 1er au 8 juin : Contemplons et imitons le Cœur de Jésus, doux et humble.
La première semaine du mois du Sacré Cœur se vit, cette année, pendant le grand Cénacle de l’Eglise. Avec la Vierge Marie, les Saintes Femmes, les Apôtres et les Disciples de
Jésus, contemplons et imitons Jésus dans son humilité et sa douceur. L’évangile révèle l’admirable abaissement et l’ineffable dépouillement du Verbe de Dieu. L’orgueil satanique ne
pouvait pas imaginer que Dieu Lui-même ait pu s’abaisser à ce point ! St François d’Assise
et tous les Saints ont été conquis par l’humilité et la douceur de Jésus. Laissons-nous, nous
aussi, conquérir par Son Cœur, doux et humble. N’ayons pas peur de nous approcher de Lui.
Dans l’évangile que nous avons choisi, Jésus appelle tous ceux qui peinent et ploient sous le
poids du fardeau : « venez à Moi ! » Mère Marie Augusta et notre Fondateur ont répondu
avec joie à cet appel de Jésus et ont donné confiance à leurs enfants spirituels et à nos amis à
ne pas avoir peur de Jésus et à s’approcher de Lui en toute confiance. Pourquoi aurions-nous
peur d’un Dieu fait homme, aussi doux et aussi humble ?
La dévotion au Cœur de Jésus n’est pas une dévotion sentimentale, mais une dévotion enracinée dans l’évangile. Vivons bien cette semaine qui nous prépare à la Fête de Pentecôte en imitant l’humilité et la douceur de Jésus.
Connaître la vertu de l’humilité, c’est bien ! Parler avec flamme de l’humilité, c’est
bien ! Mais exercer en vérité l’humilité, c’est mieux ! La Sainte Vierge a dit à Sainte Catherine Labouré qu’elle pourrait donner des grâces de douceur, humilité, miséricorde, mais
qu’on ne les lui demande pas. Préparons Pentecôte en demandant aux Cœurs de Jésus et de
Marie ces trois vertus si importantes pour marcher sur le chemin de la sainteté et être instruments de paix dans notre famille, dans notre lieu de travail et dans tous les lieux de la société.
Attention à la mauvaise graine qui empêche le développement de l’humilité: l’or-
gueil. Tous les enfants d’Adam et Eve doivent mener le combat contre l’orgueil. Ne nous décourageons pas, mais imitons Bernadette qui a su accepter les humiliations sans se justifier.
Un jour, alors qu’elle était en train de témoigner des apparitions de Lourdes et de dire qu’elle
n’avait bu que la quatrième fois l’eau que la Sainte Vierge lui demandait de boire parce
qu’elle était boueuse, sa supérieure lui dit : « vous n’étiez pas assez mortifiée Bernadette !»
Bernadette a répondu : «c’est vrai, Madame, je n’étais pas assez mortifiée !» Qu’aurionsnous répondu à sa place ? Il n’est pas facile d’accepter les humiliations, mais c’est la voie
royale pour grandir en humilité et ne pas laisser l’orgueil croître en notre âme ! Soyons
convaincus que l’humilité, la douceur et la miséricorde nous permettront de vivre dans la joie
et de la rayonner. Viens Esprit-Saint, viens nous permettre d’imiter le Cœur de Jésus dans sa
douceur, son humilité et sa miséricorde ! Méditons davantage l’évangile.
b) Du 9 au 16 juin : Contemplons et imitons le Cœur de Jésus dans sa Bonté.
Dieu Seul est Bon (Mt 19, 17), dit Jésus au jeune homme riche. Mais que signifie être
Bon pour Dieu ? C’est diffuser ou communiquer la Bonté. Dieu est Bon tout en étant Vrai,
Amour, Beauté. Le Ps 33 dit : « goûtez et voyez comme est Bon le Seigneur ».
Que signifie le mot bonté ? Il vient du mot latin bonus = bon. La bonté est la qualité
de ce qui est bon. Penchant à faire le bien. Bienveillance, indulgence, douceur, humanité,
sensibilité. Contraire : méchanceté, sévérité, dureté. (Cf. dictionnaire Larousse).
Bonté et bienveillance : la vie de St Jean XXIII révèle cette bienveillance. Beaucoup
ont été touchés par leur rencontre avec le Bon Pape Jean. Imitons donc ce Bon Pape qui a si
bien imité la Bonté du Cœur de Jésus et soyons bienveillants avec nos proches et avec toutes
les personnes que nous rencontrons chaque jour ! Jésus a été le parfait bienveillant !
Bonté et indulgence : Saint Léopold Mandic pourrait être le modèle du confesseur
«indulgent» que le pénitent n’a pas peur d’aller rencontrer. Notre Pape François vient de dire
aux nouveaux prêtres, qu’il a ordonnés au mois de mai, d’être très miséricordieux. Jésus est
Miséricorde. Demandons-Lui d’être bons et indulgents !
Bonté et douceur : Pour Mère Marie-Augusta, l’apostolat de l’amour est irrésistible.
Témoignons toujours et partout par la douceur de l’amour ! Saints François de Sales et Jean
Bosco ont magnifiquement imité Jésus dans sa douceur. Ils n’étaient pas doux de nature, mais
ils le sont devenus par la grâce et le combat spirituel. Mère Marie Augusta n’était pas douce
de nature, mais, elle aussi, l’est devenue par la grâce de Jésus et le développement des vertus.
Bonté et humanité ou bénignité : Saint Paul parle de la manifestation de la bonté et
de la philanthropie de Dieu notre Sauveur (Tite 3, 4). Marthe Robin a dit que le Cœur de Jésus est terriblement humain ! Être bon, c’est être humain ! Notre Fondateur était très humain.
Il n’était pas du tout dur, tout en étant fidèle à la vérité. Les fidèles attendent des prêtres
qu’ils soient « humains ». Merci de prier afin que nous le soyons, tous, en vérité !
Bonté et sensibilité : le Cœur de Jésus est très sensible. Être sensible, c’est pénétrer le
cœur de la personne que l’on rencontre. On ne peut pas être « Bon » comme Dieu si l’on
n’est pas pénétrant. Mais combien « ce don féminin » nous manque profondément à nous les
hommes ! Le charisme du « rien l’un sans l’autre » est un don qui enrichit. Nous avons besoin d’être enrichis par ce don féminin ! Pour participer à la Bonté de Dieu, la masculinité ne
suffit pas, la féminité ne suffit pas, il faut l’homme et la femme. C’était la conviction profonde de Mère Marie-Augusta, conviction pleinement partagée par notre Fondateur.
Bonté et méchanceté : qui peut dire ne jamais avoir ressenti de tentation de méchanceté ? La méchanceté vient du démon, qui en est le père. Lorsque l’on subit cette impression
ou pression démoniaque, il est bien évident qu’il est plus difficile de rayonner la bonté ! Mais
rien n’est impossible à Dieu ! En suppliant le Cœur de Jésus, nous obtiendrons les grâces
pour faire triompher en nous la bonté en ne nous laissant pas dominer par la méchanceté.
Bonté et sévérité : Don Bosco demandait à ses fils spirituels de ne pas se « mettre en
colère » pour « corriger », mais de toujours corriger dans la douceur de l’amour. N’oublions jamais la règle d’or, rappelée par Jésus dans le discours sur la montagne : ne jamais
faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas que l’on nous fasse ! Personne n’aime recevoir un
gant de crin, donné avec sévérité. Il existe des cas graves - rares ! - où l’autorité doit agir
avec sévérité. Benoît XVI, notre Pape François disent au sujet de la pédophilie: «tolérance
zéro». En-dehors des cas graves, ne soyons pas « sévères », ne donnons pas l’impression d’être « durs », ne faisons pas « fuir » les gens hors de l’Eglise ! Bonté et dureté : la dureté est
très voisine de la sévérité. Elle ajoute le flot de paroles qui a le même effet qu’une bombe.
Ces trois antithèses de la bonté (méchanceté, sévérité, dureté) font mieux découvrir
encore la vérité de la conviction de notre Mère : seul l’apostolat de l’amour est irrésistible !
Bonté «bon papa» ! Bonté «mère poule» ! Nos Père et Mère n’aimaient pas de telles
« fausses bontés » qui, de fait, trouvent leur fondement dans la sentimentalité, qui n’est pas le
véritable amour et qui ne produit pas de bons fruits. Les «bons» éducateurs savent qu’ils doivent agir parfois comme le chirurgien pour éradiquer le mal en vue du vrai bien de l’âme.
Bonté pour tous et non pas pour quelques-uns seulement ! La fausse bonté, dont le
fondement est la sentimentalité, est sélective : elle ne s’adresse qu’à ceux que « l’on aime
bien ! » mais pas à ceux avec qui l’on n’a pas d’atomes crochus. Chacun pourra s’examiner
en conscience sur ce point ! Soyons bons envers tous en vérité !
Bonté et paroles énervées, peu gentilles ! La bonté sélective est vite révélée par les
énervements, agacements, critiques … Là encore examinons-nous en conscience et soyons
vrais : pourquoi nous agaçons-nous avec telle personne et sommes-nous toujours « gentils »
avec telle autre ? Soyons « gentils » avec ceux de l’extérieur de la famille mais aussi et surtout avec ceux de l’intérieur, nos proches. Que l’on puisse dire : voyez comme ils s’aiment !
Frère Roger de Taizé a vraiment imité le Cœur de Jésus dans sa Bonté. Plus il prenait de l'âge, dit frère Aloïs, plus le mot de bonté devenait important pour lui. Il aimait citer
saint Basile pour qui la bonté humaine est un reflet de Dieu, l'image de Dieu en l'homme.
c) Du 17 au 23 juin : Imitons et contemplons le Cœur de Jésus dans sa fidélité.
Le dictionnaire Larousse définit ainsi la fidélité : « exactitude à remplir ses engagements. Attachement constant : la fidélité du chien. Probité scrupuleuse. Exactitude : fidélité
d’un récit. Contraire : infidélité, félonie, déloyauté ».
La fidélité dans la volonté : il est très important aujourd’hui de rappeler aux jeunes et aux moins jeunes !- le sens de l’engagement ou de la parole donnée. Beaucoup ne croient
plus en la fidélité. Ils voient tellement de divorces, de réductions de prêtres à l’état laïc ou de
dispenses des vœux. La fidélité existe pourtant, les Saints en témoignent, Mère Marie Augusta et notre Fondateur ont été fidèles jusqu’au bout. Beaucoup d’époux chrétiens donnent le
beau témoignage de leur fidélité. La fidélité en tant qu’exactitude à remplir ses engagements
existe depuis le début de l’Eglise et elle est toujours présente dans notre Eglise.
La fidélité dans l’intelligence, liée à la vérité : celui qui est fidèle dans les plus petites
choses est fidèle dans ses écrits et ses paroles. Benoît XVI est modèle de probité scrupuleuse
et d’exactitude. Notre Fondateur était très rigoureux, fidèle à la Vérité et au Magistère.
La fidélité dans le cœur, liée à l’amour. Comment demeurer volontairement fidèle si
l’on n’est plus affectivement fidèle ? La fidélité d’une épouse qui soigne son mari (de l’époux qui soigne son épouse) gravement handicapé pendant de nombreuses années est exemplaire. Une telle fidélité existe, nous en pouvons en témoigner ! La fidélité du cœur des chrétiens est d’abord la fidélité à Jésus et la fidélité à son Eglise, son Corps mystique.
Méditons l’évangile et nous découvrirons que le Cœur de Jésus a vécu à la perfection
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