Passage des IgG maternelles à travers le placenta
Effet protecteur pour le fœtus : vis a vis des différents pathogènes déjà rencontrés par la mère immunité
passive à « court terme ».
Effet néfaste pour le fœtus : maladie auto-immune :
o Lupus et anti corps anti-SSA
Expression cutanée chez le fœtus qui persiste après la naissance tant qu’il présente les Ig de la mère puis
disparaît après l’élimination de ces Ig. Les Ac anti SSA peuvent aussi induire un BAV en se dirigeant contre le
myocarde du fœtus.
o Anémie hémolytique du nourrisson
Acs maternels anti-rhésus. Lors de la première grossesse la femme enceinte s’immunise contre le Rh+ de
l’enfant 1, lors d’une seconde grossesse, si l’enfant 2 est aussi rhésus + les Ig acquises par la mère lors de la
première grossesse se dirigent contre les GR de l’enfant. Il faut injecter après l’accouchement des Ig anti-
Rhésus (neutralisent les GR du fœtus présents dans la circulation maternelle)
Des cellules fœtales détectées dans le sang de la mère pendant la grossesse et même après, des cellules de la
mère détectée chez ses enfants après la délivrance.
Le trophoblaste n’est donc pas une barrière physique impénétrable qui empêche totalement le passage des
cellules de la mère ou du fœtus.
Le trophoblaste relargue des micro-particules dans la circulation sanguine maternelle.
Ex : débris cellulaires résultants du processus de renouvellement de la surface placentaire Ag paternels
présents phagocytose par CPA maternelles présentation au SI adaptatif de la mère.
B. Ag fœtaux non reconnus par le SI maternel ?
C. Pas de réaction maternelle possible contre Ag fœtaux ?
Cellules immunitaires de la mère peuvent répondre contre Ag fœtaux en particulier : IgG maternelles
circulantes contre le CMH paternel de classe I dans 20% des premières grossesses et 75-80% des multipares.
Chez la souris, tolérance de la mère pour les allo-Ags paternels dans un modèle de greffe de cellules tumorales.
La souris a une tolérance temporaire vis à vis des allo-Ags du père pendant la grossesse, une fois terminée elle
est capable de les éliminer.
C’est dont une mauvaise hypothèse.
D. Mise en place d’une tolérance materno-fœtale active ?
Nécessité d’une telle tolérance : hypothèse retenue
Foetus = semi allogreffe non rejetée
Tolérance materno-fœtale qui permet au fœtus de se développer en le protégeant de l’action du SI maternel.
Ces mécanismes de tolérance sont mis en place par le fœtus et par la mère.
I. Mécanismes de protection développés par le fœtus :
1) Diminution de l’antigénicité du trophoblaste : expression des molécules HLA :
Molécules du CMH de classe I « classiques » à la surface du trophoblaste :
Molécules du CMH de classe I « non classiques » à la surface du trophoblaste :
- Expression des molécules HLA-E et HLA-G
- Expression de HLA-G surtout sur le trophoblaste extravilleux
Rôle particulier supposé dans le processus d’implantation du placenta dans la déciduale maternelle.
HL-G se lie au récepteur Kir (Killer inhibitor receptor) inhibiteur du LNK : celui-ci ne détruit pas le trophoblaste.