Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le Timide à la cour :
une comédie d’intrigue sur le vertige amoureux !
Du 28 septembre au 22 octobre 2016, pour entamer la
saison 2016-2017 dans la grande salle du Théâtre Denise-
Pelletier, Claude Poissant a invité le Théâtre de la
Banquette arrière à fêter ses quinze ans de collectif avec le
metteur en scène Alexandre Fecteau, autour d’une œuvre
de répertoire d’une grande vivacité : Le Timide à la cour
de Tirso de Molina. Cette comédie haletante, nous
emmène là où deux cœurs amoureux défient conventions,
justice et qu’en dira-t-on.
Quitter son monde pour connaitre ailleurs une vie meilleure, voilà ce à quoi aspire le berger Mireno (Renaud
Lacelle-Bourdon). Il abandonne ses montagnes pour aller vers la ville, accompagné de son ami Tarso (Simon
Rousseau). Mais lors du périple, un certain Lorenzo (Anne-Marie Levasseur), poursuivi par la milice pour une
affaire de fraude, croise Mireno et lui prend ses habits de berger en échange des siens. Très vite, le naïf Mireno
est appréhendé et emmené au palais du Duc pour y être jugé. Là, il rencontre les deux filles du Duc, la rêveuse
Seraphina (Kim Despatis) et sa sœur cadette, la déterminée Magdalena (Sophie Cadieux), dont il tombe
amoureux. Mais le paysan Mireno est plus timide que fraudeur. Comment alors déclarer ses sentiments et
conquérir Magdalena ?
Le metteur en scène Alexandre Fecteau a été charmé par cette pièce lorsque Claude Poissant la lui a proposée :
« Pour moi Le Timide à la cour est un classique étonnant avec des procédés modernes, qui vient bousculer nos
aprioris », dit le metteur en scène. Écrite en 1611, cinq ans après le Don Quichotte de Cervantes, Le Timide à la
cour est une des œuvres importantes du Siècle d’or espagnol, période qui concrétise l’Espagne moderne dont
la construction a débuté à la fin du XVe siècle. Cette pièce étonne non seulement par sa vivacité d’esprit, ses
retournements imprévus, mais aussi parce que ses personnages féminins sont faits de chair, d’audace et
d’impétuosité. Tirso de Molina, créateur du personnage de Don Juan, questionne le pouvoir et oppose les
valeurs d’âme aux conflits qui règnent entre la cour, la noblesse et le peuple.
« Dans la pièce, les personnages jouent à faire semblant pour créer une impression chez l’autre, séduire,
tromper, jouer ou encore se rapprocher de l’autre, dit Alexandre Fecteau. Tout ici est subterfuge et mise en
abyme. C’est une pièce qui célèbre le théâtre dans la vie comme sur la scène, une œuvre que je trouve
formidable pour célébrer les 15 ans de la Banquette arrière, une troupe de théâtre soudée depuis sa fondation,
ce qui est remarquable. »
L’auteur
Né à Madrid le 24 mars 1583, de son vrai nom Gabriel Téllez, Tirso de Molina est l'un des grands auteurs de
théâtre du Siècle d'or espagnol. Il est célèbre pour avoir écrit la première pièce de théâtre sur le personnage
mythique de Don Juan, avant Molière : El Burlador de Sevilla. Il a écrit pas moins de 400 comédies d’intrigue
dont 55 nous sont parvenues, authentifiées de sa main. L'essentiel de son œuvre fut produite entre 1610 et
1625, période durant laquelle il jouit d'une très grande popularité comme homme de théâtre et fréquente