Dossier de présentation Le NoShow Montage : Martin Fontaine 5, 6 et 8 juin à 20 h Théâtre Périscope Collectif Nous sommes ici Mandat Souhaitant créer un théâtre événementiel et relationnel, le collectif Nous sommes ici met tout en œuvre pour faire vivre une expérience personnelle et immédiate à chaque spectateur. Pour ce faire, les spectacles de Nous sommes ici exploitent au maximum la rencontre entre les comédiens et le public, ce dernier étant convié à participer à des spectacles où sa relation avec les acteurs est esthétisée de manière à lui attribuer un rôle et à lui faire vivre des relations humaines hors du commun. Le nom de la compagnie résume ses ambitions artistiques : désignant les acteurs et les spectateurs, le « Nous » se conjugue avec l'« Ici » que constitue le lieu de rencontre immédiate entre le public et les comédiens. Qu’il soit théâtral ou non, ce lieu – une salle de théâtre, un bar, des coulisses, une rue, etc. – encourage un théâtre de proximité. Tantôt créations collectives, documentaires, in situ, tantôt lectures de textes contemporains d’ici ou d’ailleurs, ces spectacles ont pour visée commune de jeter un éclairage inédit sur des aspects méconnus ou nouveaux de la société québécoise et s’ouvrent résolument sur l’universel. Historique Le collectif Nous sommes ici a vu le jour en 2008. La présence de la compagnie a été particulièrement remarquée lors des deux premières éditions des Chantiers du Carrefour international de théâtre de Québec, alors qu’il y a présenté successivement des versions « laboratoire » de ses spectacles L’Étape – Un docu-théâtre multimédia, en 2008, puis Changing Room – un docu-théâtre interactif, en 2009. Grâce à leur présentation aux Chantiers, les deux premières créations du Collectif ont été présentées au Théâtre Périscope, dans les saisons 2009-2010 et 2010-2011. À ces occasions, les productions ont connues un vif succès public et une réception critique fort élogieuse. D’ailleurs, forte de ces réceptions, la production Changing Room continuera à être jouée, alors qu’un passage en août-septembre 2012 est prévu à Espace libre, à Montréal, un séjour au Ce ntre national des arts d’Ottawa à l’horaire pour avril 2013, prélude à un retour au Théâtre Périscope, à Québec, également en avril 2013. Le Collectif a également exploré, en 2012, de nouveaux territoires avec La Date, une production s’éloignant de l’esprit documentaire de ses premières créations pour se concentrer sur l’interactivité. La pièce a été présentée à Premier Acte en marsavril 2012, devant un public comblé et une critique conquise. Par ailleurs, le collectif travaille depuis 2010 à sa prochaine création, Le NoShow, réalisée en collaboration avec la troupe montréalaise DuBunker. Le spectacle a rencontré le public pour une première fois lors du OFFTA et des Chantiers 2011 en format laboratoire, sous le titre « LaboM ». Déjà, son concept et son esprit intriguent et stimulent les spectateurs qui ont reçu fort positivement cette première esquisse, dont la version finale sera présentée en 2013. Enfin, en juin 2012, le collectif a présenté un nouveau laboratoire, autour de sa plus récente création, Hôtel-Dieu. Poussant plus loin dans le caractère documentaire de ses explorations, le metteur en scène Alexandre Fecteau a proposé aux Chantiers du Carrefour international de théâtre de Québec un théâtre sans acteurs, autour de la thématique du deuil et de la maladie. Théâtre DuBunker L'âge de raison DuBunker fêta en juin dernier ses sept ans. Voilà donc dix ans que nous travaillons ensemble, si l'on inclut nos trois années d'études communes dans le sous-sol sans fenêtre – ou bunker – du Conservatoire d'art dramatique de Montréal. En ces temps-là, nous coulions ensemble les fondations sur lesquelles nous bâtirions notre métier individuel et collectif d'acteur. C'est notre grégarité développée sur les bancs d'école qui nous a donné l'élan de fonder notre troupe. Mandat DuBunker produit et diffuse un théâtre de création dont le propos est endossé à l'unanimité par les membres de la compagnie. DuBunker affectionne les distributions généreuses en faisant fi de la tyrannie budgétaire, utilisant la force du nombre comme outil pour convaincre, pour que le théâtre demeure un art collectif, où une masse s'adresse à une autre masse. Cette disposition ouvre la porte à nos auteurs, souvent contraints d'écrire pour des équipes d'interprètes restreintes, et permet certains effets scéniques absents de plusieurs grands plateaux : le chant choral, les présences muettes, la musique jouée et chantée sur scène par les acteurs et l'impression de foule sont ceux qui, sous la sensible baguette de Reynald Robinson, nous ont fait connaître du public québécois. Finalement, DuBunker rêve d'un théâtre populaire : parler aux foules et ce, sans jamais négliger une théâtralité pointue et le travail formel qui la sous-tend. La structure de notre compagnie est celle d'une troupe. Nous sommes tous acteurs, producteurs et codirecteurs artistiques au sein du collectif. Nous confions toujours la mise en scène à un tiers, un artiste extérieur à la compagnie. La direction artistique est donc l'affaire de tous en ce qui concerne le choix des œuvres, mais une fois le « go » donné sur un projet, le rôle de chef artistique bascule entre les mains du metteur en scène, lui aussi invité selon un désir unanime des membres. Sa connaissance de notre mandat devient alors condition essentielle à la réalisation du spectacle théâtral. Une grande liberté est laissée au metteur en scène pour que celui-ci, avec les ressources humaines et techniques que nous lui fournissons, puisse réaliser son travail à la hauteur de ses aspirations artistiques personnelles, celles-là même qui nous ont fait l'inviter. Historique Janvier 2006. Le songe de l'oncle de Dostoiievski. Adapt. et mise en scène : Igor Ovadis. Salle Fred-Barry. Mars 2007. Le diable en partage de Fabrice Melquiot. Mise en scène : Reynald Robinson. Espace Libre. Avril 2009. Je voudrais (pas) crever de Marc-Antoine Cyr. Mise en scène : Reynald Robinson. Aux Écuries. Janvier 2011. Je voudrais (pas) crever (reprise) Théâtre Périscope de Québec. Juin 2011. Labo M (laboratoire public)1 Mise en scène : Alexandre Fecteau. OFFTA Chantiers du Carrefour international de théâtre de Québec. (en coproduction avec Nous Sommes Ici) En savoir plus SAVOIR L’idée de départ était de créer un spectacle à partir des Scènes de la vie de Bohème d’Henri Murger, feuilleton littéraire du milieu du XIXe siècle, publié en 1851. Cette œuvre fut adaptée en deux opéras et deux films. Ce document nous en apprend plus sur la vie de bohème à Paris à cette époque. Murger définit la Bohème comme constituée par des artistes, essentiellement pauvres, dont les antécédents se trouvent jusque dans l'Antiquité grecque et dont l'histoire comprend les noms les plus illustres. Ce sont des artistes vagabonds (en ce sens des bohémiens). Est bohème « tout homme qui entre dans les arts sans autre moyen d'existence que l'art lui-même ». MURGER, Henri. Scènes de la vie de bohème, Paris, Gallimard, 1988, 476 p. Pour appuyer le propos d’Alexandre Fecteau et de son spectacle, voici quelques extraits tirés du communiqué de presse émis par le Conseil québécois du théâtre en octobre 2012 suite à la publication du Profil statistique de la saison théâtrale 2009-2010 : - Le revenu moyen des interprètes pour la pratique de l’art théâtral a chuté de 15 % en 20092010 par rapport à la saison précédente, pour s’établir à 8 457 $. - La situation n’est guère plus reluisante du côté des concepteurs dont le revenu moyen pour les contrats effectués en théâtre est de 4 454 $. - Avec 725 spectacles et 10 599 représentations en tout genre, l’art théâtral contribue en force et en richesse à la culture québécoise. Il demeure cependant anormal que ses artisans en retirent toujours si peu de revenus et que les Québécois, au sein de toutes les régions, n’aient pas un meilleur accès au foisonnement d’œuvres créées par leurs contemporains. DÉCOUVRIR Théâtre documentaire On définit le théâtre documentaire comme un genre dont les sujets s’inspirent d’événements et de problèmes sociaux contemporains dont la majorité des dialogues sont élaborés à partir d’entrevues réalisées auprès des personnes affectées par ces événements et ces problèmes. La matière dramaturgique du théâtre documentaire se nourrit également à même d’autres sources : articles de journaux, comptes rendus de plaidoiries, essais ou rapports, reportages télévisés ou tout autre document pouvant alimenter la documentation du sujet choisi. On attribue la paternité du théâtre documentaire à Peter Weiss (1916-1982), auteur dramatique suédois d’origine allemande, reconnu principalement pour ses pièces L’instruction et La Persécution et l’Assassinat de Jean-Paul Marat représentés par le groupe théâtral de l’hospice de Charenton sous la direction de Monsieur de Sade. Il désire faire un théâtre politique d’actualité. Il théorise son projet dans des Notes sur le théâtre documentaire (essai non publié en français). « Le théâtre documentaire affirme que la réalité, qu’elle qu’en soit l’absurdité dont elle se masque elle-même, peut s’expliquer dans le moindre détail. » C’est une des bases de la théorie de Weiss. Erwin Piscator (1893-1966), metteur en scène allemand, a donné une puissante impulsion au théâtre politique dans les années 20 et a aussi travaillé avec les artisans du théâtre documentaire dans les années 60. Pour lui, le théâtre tend à cumuler ou à fusionner information, démonstration, dénonciation, agitation en vue de souder le public dans la salle au destin des masses évoqué sur la scène. Pour y arriver, il recourt sans cesse à de nouvelles technologies ou à de nouveaux dispositifs : projections en fond de scène, musique, chansons, acrobatie, adresses directes aux spectateurs. PISCATOR, Erwin. Le théâtre politique suivi de Supplément au théâtre politique, traduit de l'allemand par Arthur Adamov et Claude Sebisch, L'Arche, Paris, 1962, 1972, Collection Le sens de la marche. Compagnies qui font du théâtre documentaire Rimini Protokoll Qui veut savoir ce que fait le collectif théâtral ou le trio de mise en scène regroupé sous l’étrange nom de "Rimini Protokoll", doit se confronter aux termes "réalité" et "fiction". Rimini Protokoll puise ses thématiques au cœur de la réalité. Les projets sont construits à partir de recherches précises, développées à partir de situations existantes dans le lieu original. Le groupe travaille toujours, pour ses mises en scène, avec des amateurs, nommés "spécialistes" par Rimini Protokoll, trouvés au cours des recherches, et qui se présentent ensuite dans les spectacles, tels qu’ils sont. C’est là, cependant, que commencent les difficultés de distinction, de glissements, d’engrenages et de superpositions entre réalité et fiction: on ne sait pas où commence le théâtre et où s’achève la réalité, on ne peut pas et on ne doit d’ailleurs pas le savoir. Il ne s’agit pas ici d’un plaisir à faire des tours de passe-passe, mais plutôt de laisser ressurgir clairement la réalité, par la mise en scène. Le théâtre de Rimini Protokoll ne sépare pas la scène et le public, mais articule toujours les deux sphères selon de nouvelles expériences d’agencements. www.rimini-protokoll.de Gob Squad Né en 1994, Gob Squad réunit sept artistes britanniques et allemands, qui auscultent la rencontre entre le théâtre, les autres arts, les médias et la vie même. S’ils se produisent dans des institutions, ils investissent aussi des lieux plus inhabituels au cœur des villes : magasins, parcs de stationnement, hôtels, maisons privées, etc. Quotidien et illumination, banalité et utopie, réalité et divertissement entrent en collision dans leurs créations qui manient l’humour avec dextérité. www.gobsquad.com Porte Parole À Porte Parole, nous sommes attirés par les enjeux politiques et croyons que le théâtre offre un espace idéal pour en débattre. Depuis 12 ans, nous avons créé et fait partie de 10 productions de 7 pièces de théâtre saluées par la critique. Ces pièces ont favorisé l’engagement : leurs spectateurs deviennent des citoyens actifs grâce au pouvoir du théâtre. Le théâtre de Porte Parole reflète le monde dans lequel nous vivons. Chacune de nos pièces traite des détails humains derrière les nouvelles arides des médias. Ces pièces offrent des outils pour comprendre les causes sous-tendant nos conflits sociaux, elles invitent les citoyens à agir pour faire changer les choses. Porte Parole est le maillon qui manque à notre société démocratique, un lieu où chacun peut devenir un acteur de notre communauté politique. http://porteparole.org/ LIRE Article sur le théâtre documentaire : entrevue avec Annabel Soutar de la compagnie Porte Parole. http ://www.erudit.org/culture/jeu1060667/jeu1112542/24457ac.pdf Roman d’Hélène Vachon dans lequel un comédien en quête d’absolu gagne sa vie en doublant des publicités de Viagra et de soaps américains. VACHON, Hélène. La manière Barrow, Montréal, Alto, 2013, 176 p. Ça date d’il y a six ans, mais certains articles posent des questions encore aujourd’hui très pertinentes. Cahiers de théâtre JEU, numéro 122, 2007, dossier « Théâtre et argent », p. 61 à 133. ÉCOUTER Capsules vidéo concernant Le NoShow : http://vimeo.com/carrefourtheatre/videos Alexandre Fecteau, metteur en scène Diplômé en arts interdisciplinaires de l'Université du Québec à Chicoutimi en 2007, Alexandre Fecteau est à la fois un metteur en scène et un auteur qui œuvre dans la région de Québec. Il a écrit et mis en scène les docu-théâtres L’Étape, à propos du covoiturage et de l’amour à distance, et Changing Room, qui sortait de l’ombre l’univers des drag queens. Tous deux on été présentés au Théâtre Périscope. En 2012, il a co-écrit et mis en scène La Date, dernière création de Nous sommes ici, le collectif dont il assure la direction artistique. Cet hiver, il a fait son entrée au Théâtre du Trident en signant la mise en scène de Rhinocéros de Ionesco. Maxime Robin, collaboration au texte Diplômé du conservatoire d’art dramatique de Québec en 2011, Maxime Robin a plus d’une corde à son arc. Tantôt auteur, tantôt acteur ou metteur en scène, il a participé à de nombreux projets. On a pu le voir dans La Date, qu’il a co-écrit avec Alexandre Fecteau, ainsi que dans Merz-Sonate, de Kurt Schwitters, et Semblance, des Nuages en pantalon. Il a également signé les textes et les mises en scène d’Iphigénie en auto et de Viande, tous deux produits par la compagnie La Vierge folle. On doit aussi à La Vierge folle, qu’il a lui-même fondé avec Noémie O’Farrell, la soirée de Noël annuelle des Contes à passer le temps. Hubert Lemire, collaboration au texte et interprète Natif de Québec, Hubert Lemire est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2005. Dès sa sortie du Conservatoire, il cofonde le Théâtre DuBunker avec ses collègues de promotion. Il enchaîne depuis les rôles au théâtre. On a pu le voir, entre autres, dans les Zurbains 2007 (Théâtre Le Clou), Rouge Gueule (PàP), Pierre-Luc à Isaac à Jos (Les gens d’en bas), Je voudrais (pas) crever et Le Diable en partage (DuBunker), À l’Ouest (Théâtre du RondPoint) et Les Mauvaises Herbes (Théâtre Bouches Décousues). À l’écran, il est des films Roméo et Juliette, Liverpool, La Ronde et Henry. En tant qu’auteur, il cosigne avec Reynald Robinson la courte pièce Sherlock Holmes, commandée par le Théâtre LV2, et signe Ton mari Canada, pamphlet métaphorique publié chez Stanké, au sein du recueil Notre Indépendance : 28 Québécois s’expriment. Marylin Laflamme, vidéaste Depuis la fin de ses études cinématographiques en 2001, Marilyn Laflamme a œuvré pour différents projets en tant que réalisatrice, vidéaste, régisseure et assistante à la mise en scène. Elle a fait valoir ses compétences en se consacrant notamment à des projets artistiques tels que la conception vidéo de la pièce de théâtre Les Chaises, présenté au théâtre de la Bordée, des captations de spectacle multi caméras et des projets corporatifs. Des documentaires et des courts métrages viennent s'ajouter à l'ensemble de ses expériences en réalisation. Parmi ses plus récentes créations, soulignons la conception vidéo de la station Pour de vrai dans le cadre du spectacle déambulatoire Où tu vas quand tu dors en marchant... 2, Lévis au cube mis en scène par Nancy Bernier et l'adaptation pour le théâtre du film Les visiteurs, mise en scène par Jean-Sébastien Ouellette. Elle signe également la conception vidéo de Laurier-Station, 1000 répliques pour dire je t'aime, pour laquelle elle a été finaliste aux Prix d'excellence des arts et de la culture. Elle travaille présentement à la conception vidéo du NoShow d'Alexandre Fecteau et à la nouvelle création de La Compagnie dramatique du Québec. Francesca Bárcenas, interprète Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal et cofondatrice du Théâtre DuBunker, Francesca Bárcenas est une actrice aux talents diversifiés. Elle a fait ses débuts avec Jérôme Labrecque dans Boulevard Saint-Laurent : opéra numérique surréaliste en trois actes. Du côté du théâtre, elle a su se tailler une place de choix grâce à de nombreuses pièces, notamment Le Diable en partage (m.e.sc. Reynald Robinson), Le Portier de la gare Windsor (m.e.sc. Julie Vincent), Je voudrais (pas) crever (m.e.sc. Reynald Robinson), Les Contes urbains (m.e.sc. Yvan Bienvenu), Disparu(e)(s) (m.e.sc. Martin Faucher) et S’embrasent (m.e.sc. Éric Jean), spectacle destiné aux adolescents, qui, depuis 2010, la fait voyager aux quatre coins du Québec et en France. Prochainement, elle sera de la nouvelle création multidisciplinaire de la compagnie de théâtre Odelah Créations, La mémoire du corps/Body Memory, présentée en 2013 au New Groundswell Festival à Toronto. À la télévision, elle se démarque, entre autres dans les séries Nos étés III, Providence et dans la nouvelle série Mémoires Vives à Radio-Canada. Au cinéma, elle prend part à divers longs-métrages notamment Polytechnique, Route 132, L’incrédule et prochainement dans un nouveau long-métrage indépendant Hier, aujourd’hui, hier. François Bernier, interprète Cofondateur du Théâtre DuBunker, François Bernier est à la fois acteur et auteur, et ce, tant pour l’écran que pour la scène. On l’a vu récemment sur les planches dans L’Affiche de Philippe Ducros, Je voudrais (pas) crever de Marc-Antoine Cyr et Transmissions de Justin Laramée. À la télévision, il incarne l’irrévérencieux Frank de Frank vs Girard. Avec son complice Guillaume Girard, il fonde et dirige le Théâtre du Party Chinois, à qui l’on doit trois folles éditions du cabaret Dinde et farces, présenté à Espace Libre. Frédérique Bradet, interprète Frédérique Bradet est issue de la promotion 2007 du Conservatoire d'art dramatique de Québec section jeu. Depuis sa sortie de l'école, elle a joué dans différentes productions dont, entre autres, Apocalypse à Kamloops (Théâtre du Tandem, 2008, et Théâtre de la Bordée, 2009), Vertiges (Périscope, 2010), Le lac Langlois (Théâtre de la Fenière, 2010), Entre vous et moi, il n'y a qu'un mur (Premier Acte, 2011) et On achève bien les chevaux (Cercle Molière, 2012). Frédérique est également co-fondatrice du Collectif Nous sommes ici, avec lequel elle a participé aux créations de L'étape, Changing Room et La Date. Anne-Marie Côté, interprète Anne-Marie Côté a obtenu son diplôme en interprétation de l’École Nationale de théâtre du Canada en 1998 mais c’est à Québec qu’elle décide de revenir s’établir pour y pratiquer son métier. Depuis, elle enseigne et touche à la mise en scène tout en exerçant son métier de comédienne. On l’a vue dans le docu-théâtre Changing Room présenté au Théâtre Périscope au printemps 2011 et repris à Montréal et Ottawa avant de faire un retour au Périscope en avril 2013. Elle sera de la distribution de Rhinocéros de Ionesco au théâtre du Trident en 2013; il s'agit d'un retour au Trident puisqu'elle était de l'équipe de Thérèse et Pierrette à l'école des SaintsAnges sous la direction de Gill Champagne la saison dernière. Elle s'est récemment jointe au Théâtre des Confettis pour la reprise du magnifique spectacle mis en scène par Jean-Frédéric Messier, Wigwam. Éliot Laprise, interprète Éliot Laprise est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Depuis sa sortie, en 2007, il a joué dans de nombreuses pièces de théâtre. En 2010, il a inte rprété Annibal de Coconas dans La Reine Margot, pièce adaptée et mise en scène par Marie-Josée Bastien et coproduite par le Théâtre de la Bordée et le Théâtre Denise-Pelletier. Il a également joué dans Bonjour, là, Bonjour de Michel Tremblay au Théâtre de la Bordée en 2010. Au cinéma, il a entre autres joué dans Les Grandes Chaleurs de Sophie Lorain. Il a également fait partie de la distribution de Michelle et Triptyque, deux films réalisés par Robert Lepage et Pedro Pires. À l’automne 2011, il est sélectionné parmi 600 candidats pour participer à La course Évasion autour du monde, un concours de documentaire à travers le monde. Sophie Thibeault, interprète Depuis sa sortie du conservatoire d’art dramatique de Québec en 2007, Sophie a été très présente sur différentes scènes au Québec. On a pu la voir dans Yukie de Daniel Danis, Cibler, une production de la compagnie Danse K par K, L'ombre de l'escargot, une pièce de Nuages en pantalon, Les Zurbains 2011, du Théâtre Le clou, L’Emmerdeur, produit par le Théâtre Voix d’Accès au Théâtre Petit Champlain et la reprise d’Hikikomori par le Théâtre des 4 Coins. Elle a aussi joué dans La date, une création du Collectif Nous sommes ici présenté à Premier Acte en mars 2012 et, plus récemment, dans un spectacle de Commedia dell’arte par le Théâtre Niveau Parking présenté au Festival Grand Rire de Québec et Jusqu’à la lie, par Les brutes de décoffrage, présenté en septembre à Premier acte.