FORMES MODULAIRES ET REPRESENTATIONS DE par GL(2) p. Deligne Introduction § § 2 O. Preliminaires 0.0 Notations 4 0.1 Reseaux adeliques 5 0.2 Representations admissibles 7 1. Fonctions de reseau 1.1 Fonctions sur GL(2, :R) 8 1.2 Fonctions sur GL(2, fA) 15 1. 3 Pointes § § 20 2. Formes modulaires et spectre de GL 2 2.1 Formes modulaires holomorphes et representations de GL(2,:R) 22 2.2 Modele de Kirillov et nouveau vecteur 24 2.3 Modele de Kirillov et operateurs de Hecke 29 2.4 Nouvelles formes d'Atkin-Lehner 30 2.5 Developpement aux pointes 34 3. Corps de classes local et representations de 3.2 Representations de Bibliographie GL(2, F) 38 3.1 Preliminaires GL(2, K) 41 51 -56Del-2 Introduction a Cet expose, qui ne pretend aucuue originalite, se veut complementaire au rapport de Robert [13] sur Jacquet-Langlands [9] • On peut Ie diviser en deux parties d'esprit assez different. Les paragraphes 0, 1 et 2 se veulent un pont, dans la theorie des formes modulaires, entre Ie point de vue classique et celui des representations de GL{2) • Le paragraphe 3 est un fascicule de resultats de la theorie de representations de et 8 de [4] GL(2, K) (K corps local), II depend des paragraphes 2, 3 (ce volume), eux-m@mes independant du reste de cet article. II ne sera pas question ici des theoremes globaux fondamentaux (relations entre spectre de a GL(2) , spectre des algebres de quaternions et series de Dirichlet equations fonctionnelles), pour lesquels on renvoie au rapport cite de Robert et bien sar a [9]. On s'etendra sur les points suivants. (A) Relation entre Ie point de vue classique: formes modulaires comme fonctions sur Ie demi-plan de Poincare, ou comme fonctions de reseaux, et Ie point de vue des en somme de re- representations, ou il s'agit de decomposer presentations irreductibles du groupe adelique. (B) Au paragraphe 2, apres Ie minimum requis sur GL(2, R) , on donne deux corollaires du theoreme d'existence et d'unicite du modele de Kirillov des representations admissibles irreductibles de GL(2, K) (K corps local non archimedien), a) La theorie des nouvelles formes (new forms) d'Atkin et Lehner [1]: la demonstration que nous donnons est plus simple, et plus proche de celIe d 'Atkin-Lehner , que celIe de Casselman [3J, mais va moins loin. b) Le theoreme de multiplicite un: si, pour presque tout nombre premier est une representation admissible irreductible de une sous-representation admissible irreductible de L2 (GL(2, ~)/GL(2,~» o les TI p GL(2, ~p) GL(2,~) p, TI P , i l existe au plus dans dont les composantes locales cotncident presque toutes avec ,et de composante locale a l'infini donnee. La demonstration, tres ele- mentaire, ne fait pas appel aux fonctions L globales. -57- Del-3 (c) Le paragraphe 3 est un fascicule de resultats des relations entre representations admissibles irreductibles de GL(2, K) (K corps local) et representations de dimen- sion 2 du groupe de Galois (de Weil, plut8t) de K. Pour chaque theoreme cite, j'ai tente, dans la mesure du possible, de fournir une reference ou la demonstration se fasse avec un minimum de calcul. II n'est question dans ce paragraphe ni de la construction explicite des representations (pour laquelle on pourra consulter l'expose [2] de Cartier, dans ce volume), ni de la decomposition de la restriction des representations au sous-groupe compact maximal (voir Silberger [14]). Comme il transparatt ci-dessus, je n'ai considere que GL(2, F) pour un corps global porte pas trop a GL(2,~) , non F. Vu l'emphase mise sur la theorie locale cela ne consequence. Je me suis aussi limite aux formes modulaires holo- morphes. Les cas general se traite de m@me, une fois acquis les resultats sur GL(2,:R) (et GL(2, G:) ) prouves dans [9] §§S et 60u [15] ch VIII. Parmi les nombreuses questions pas sees sous silence, je signale encore - les series d'Eisenstein, pour lesquelles on peut renvoyer - la relation entre SL(2) et GL(2) a Heeke pour laquelle je renvoie a [8] 24; [10]. Outre l'influence partout presente de [9], je puis citer, comme sources dont je suis particulierement conscient: pour Ie § 1 nO 2: I'introduction de [11], pour Ie § 3: [12], pour Ie § 2, n04 [3]. -58Del-4 O. Preliminaires 0.0. Notations On pose (n E:N+ , ordonne par divisibilite) lim ZZ/n ZZ ZZ ~ ZZ p /Af <Q p fA lim ZZ/pn ZZ (m@me limite, selon un sous-ensemble d'indices) ~ n ZZ @ <Q Ul ZZ@<Q= 1 U -n R X},f ( R X ZZ) @ <Q ZZ n P p ZZ P Ona ZZ ---> IT ZZ p et l'anneau des adeles p est Ie produit restreint, relativement aux sous-groupes ~ des completes compacts ouverts ZZp c: \ x E pn ZZ * p : lQ - - > ZZ U {",J: pour -v (x) p p p Ilxll IIxll : lQ p -->R v ou v p Ifx II :/A --> R tou tes dans les ZZ IT Ifx " p c: <Q v , pour Ifx)/ x ( R = <Q", ' et les v v (x) p v E lQ lQ p ) de v (0) p n '" les compos antes de v lQ x , presque p Pour tout anne au GLA(V) <Q A et tout A-module libre groupe lineaires des A-automorphismes de n GL(n, A) = GLA(A ) : matrices inversibles V V ,on pose et n Xn corps local : corps (commutatif) localement compact non discret, par exemple R , ou Nous les noterons corps local archimedien : R ou F ou K ~ , selon les paragraphes. ~ corps local non archimedien : les autres. Pour l'anneau de la valuation de F a par corps residuel fini F q ), F un tel corps, on notera ~ (anneau de valuation discrete complet IT une uniformisante, par v la -59- Del-5 valuation (v(n) II II ,par 1) la valeur absolue Ilxll q -v (x) 0.1. Reseaux adeligues (0.1.1) Rappelons que, de m@me que est discret a a quotient compact dans , ~ M un ~-module libre de rang n • Un reseau dans M est un R C M , tel que II revient au m@me de dire que c'est un ~-vectoriel compact (de m@me que les reseaux dans ~n R CM discret et a quotient sont les sous-groupes discrets a quotient compact). R c~n o Soit un reseau, et pour chaque nombre premier Ro ® ~t ~> ~~ un isomorphisme a. R o R®CR 0 ( 1, (R R Rappel 0.1.2. reseaux R 0, 0.) a.) ~ R c~n o R 0 t o.t ,soit o.t corresponderit a " Les ®~ ~> ~n L'injection identique de qui fait de ~ quotient compact dans [A Soit ~-vectoriel est discret ~ 0 ®~ dans ~n o X~) , et a. definissent un isomorphisme ~> (~ x~)n , d'ou ® ~) ®IA ~>lAn un reseau dans /An La construction precedente est une bijection de l'ensemble des , munis de a.: R ® ~ ~> ~n o La bijection inverse associe considere cormne reseau dans ~n muni de la deuxieme projection a R ClAn , avec l'ensemble des reseaux Ie ~-module R par la premiere projection a.. o = R n< R C--> ~n o R x~)n ,et -00Del-6 (0.1.3) Via ce dictionnaire, l'action de decrit comme suit. Soit R un reseau dans LAn GL(n,:R) Soit a Ie reseau isogene R~ GL(n,~) X sur 1es reseaux de ~n ,correspondant GL(n, ~ se a (R ' a) o g d'image un ,et I8i <Q) tel que R o on a a10rs et en particu1ier (0.1.4) pour gCXl E GL(n, :R) pour k E GL(n, 7A Soit reseau. Tout C ~) n n l'ensemb1e des homomorphismes Hom(<Q , fA ) se pro1onge par 1inearite en un automorphisme g un isomorphisme G/A~ L'ensemb1e GL(n, fA) \ des reseaux de /An de /An d'ou s'identifie au quotient \ GL(n, JI,} /GL(n, De m~me, l'ensemb1e R~ = <Q) ~ GL(n, :R)/GL(n, des reseaux dans :R n s'identifie au quotient ~} L'assertion 0.1.2. signifie encore que l'app1ication (0.1.4.1) [GL(n,:R) X GL(n, IZ) ]/GL(n, ~) --~-> GL(n, /A)/GL(n, <Q) est un isomorphisme. A chaque reseau ade1ique, identifie Ie reseau R o • L'application de 'fA dans It~ a (R ' a) o ,associons obtenue s'identifie au compose GL(n, LA)/GL(n, Ql) 1\ [GL(n,:R) X GL(n, IZ) ]/GL(n, ~) - - - - > GL(n, :R)/GL(n, ~) -51.Del-7 Elle induit un isomorphisme (0.1.4.2) 0.2 ~ ----> \ Representations admissibles. 0.2.1. o. GL(n, 7l) \ Soient F un corps local non archimedien et Vne representation admissible de GL(2, F) sur k un corps de caracteristique k est une representation lineaire (de dimension finie ou infinie) n : GL(2, F) - - > GLk(V) telle que Ie stabilisateur de discrete de V) et que pour H V des H-invariants dans v E V soit ouvert (n(g).v H CGL(2, F) continu pour la topologie un sous-groupe ouvert, Ie sous espace V soit de dimension finie. Pour la definition de la contragrediente admissible 0.2.2. Plut8t que groupe contient plexe s n , voir [9J p. 28. GL(2, R) , nous considerons Ie groupe isomorphe ~* . Soit \I K (les = VI z 1--> A z) Us VI representations irreductibles VI dans S1R(~) . Une re- consiste en G1R(~) nlK: K --->GL~(V) (usuelle~, . Ce vI C ~* , et la conjugaison com- Ie normalisateur de presentation admissible (complexe) de (a) une representation lineaire ,donc G1R(~) ,somme directe algebrique de de dimension finie) de K ,chacune n'appa- raissant qu'un nombre fini de fois; (b) une action sur V de l'algebre de Lie de Lie(K) et telle que, pour (0.2.2.0 k E K et g1R(~) X E glR(~) de G1R(~) ,on ait n(k) n(x) n(k)-l = n(ad k.X) On verifie facilement que la representation donnee de fa~on ,prolongeant l'action unique en une representation de (¢* U s ~*) CG1R(~) K se prolonge de qui verifie encore (b). -62- Del-B 11 suffit par ai11eurs de verifier (O.Z.Z.l) pour k s 0.Z.3. Par 1a definition des representations admissib1es de GL(Z, A) n de ~ [9] § 9. Toute representation admissible irreductib1e GL(Z, A) (comp1exe) est un produit tensorie1 restreint: pour chaque place tout nombre premier p , un vecteur v n : GL(Z, Gl ) --> GL(V) v v v representation admissible irreductib1e v p EV p , invariant par , on renvoie sur V ,i1 existe une , et pour presque GL(Z, 7l) p , de sorte que V f&' V v = lim f& - 4 vE S s V v (limite sur 1es ensembles finis de places assez grands, inclusions definies par 1es v § ). C'est facile: voir [9] 9.1. De P 1. Fonctions de Reseaux 1. 1. Fonctions sur 1.1.1 g : 7l m~me pour GL(Z, ~f) Notons Z --> 0: GL(Z,:R) (e , e ) 1 Z 1a base canonique de 7l s'identifie ~ Z l'ensemb1e des couples » . L'ensemb1e des homomorphismes (W 1 , ) Z W de nombres complexes g ~> (g(e ), g(e Notons G 1 'ensemble des g E Hom( 7l Z, 0:) 1 Z Z g( 7l ) soit un reseau. On peut identifier G ~ l'ensemb1e des couples par tel que (til' ~) de nombres complexes :R-1ineairement independants. Tout g E G se pro1onge par 1inearite en des applications et :R- et O:-lineaires !It : :R Z --> 0: go: : o:Z_->o: Ceci fournit diverses descriptions de G , qui s'identifie respectivement -03- Del-9 (a) L'ensemble des reseaux dans (par (b) g f--> 2 munis d'une base ; base (g( 7l ) 2 R , ~) Iso~( ~ (par g f--~ !it) (b') L'ensemble des couples formes d'une structure complexe sur R ~-lineaire (pour cette structure complexe) de R morphisme (c) L'ouvert de injective (par Hom~(~ 2 avec et d'un iso- ~ dont la restriction a R forme des formes , ~) 2 2 2 est g f - - > g~) Les interpretations (a) et (c) mettent en evidence une structure complexe sur G ,pour laquelle les fonctions = g(e i ) wi sont holomorphes. L'interpretation (b) met en evidence une action a droite, par composition, de GL(2, R) (a), sur G/GL(2,71) G . Cette action respecte la structure complexe de s'identifie a l'ensemble des reseaux dans complexe naturelle. Dans le systeme de coordonnees (w l' (W , w ) l 2 Get, par ,muni de sa structure ~ ,l'action s'ecrit UJ) (a 2 c (produit matriciel). L'interpretation (b) met aussi en evidence une action a gauche de sur G Identifions L'action de 0:* a 0:* 0:* CG1R(O:) homogene de groupe sur sur un sous groupe de obtenue sur + x E X- + X- G (0:) 1R G est holomorphe, et + X- 0:* \ G semble des structures complexes sur R G G1R(~) 2 par A >-> (z >--> A z) G est un espace principal . D' apres (b') + X- s'identifie a l'en- . La structure complexe quotient de celle de se deduit aussi de l'inclusion ~ 1 X "--> n' (0:) on associe le noyau de l'application O:-lineaire suivante: -64- Del-iO qui pro10nge l' identite R 2 _ _ >R 2 (1.1.2) Soit On choisira g go E G a Ie reseau de base (i, 1) comme origine dans G, et on identifiera G h E GL(2, R) 1--> goh a GL(2,R) . Les actions a droites ou a gauche de par GL(2, R) ou GIil. (0:) introduites plus haut s'identifient a10rs aux translations a droite ou a gauche, G~ (0:) Hant identifie a GL(2, (1. 1. 3) Sur Une fonction A >0 ,N GL(2, R) f >0 sur R) aI' aide de (i, 1) : R , definissons une fonction GL(2, R) sera dite co C a IIg II 2 ~> 0: par croissance moderee s'i1 existe tels que 0.1. 3.1) et que toutes 1es derivees de f (re1ativement a des champs de vecteurs invariants) verifient des conditions analogues. La condition (1.1.3.1) revient a dire que fest majoree par une fonction a1gebrique. C'est une condition de croissance tres faib1e (1'ana10gue pour GL(l, R) est: majore par A.X , pour X un quasi-caractere con- venable). On transporte par (1.1.2) cette termino10gie aux fonctions sur on l'etend aux fonctions sur l'ensemb1e a certaines fonctions sur Definition 1.1.4. des reseaux dans f : 0: ,et , identifiees G Une forme modu1aire holomorphe de poids est une fonction de reseau qui est G!GL(2,~) G f(R) G!CL(2,~) - - > 0: k ,de groupe GL(2,~) , -65Del-11 (a) holomorphe, fCA R) (b) telle que (d) a = A-k HR ) (a ) fest holomorphe; (b ) l HAg) A- k f(g) (c ) Hgy) f(g) (d ) l f l est un reseau et A E 0:*), croissance moderee. Lorsqu'on identifie l (R (1.1.5) est a (g f a une fonction sur G , ces conditions deviennent: E G , A E 0:*) (g E G , Y E GL(2, LZ) croissance moderee. Deux systemes de coordonnees sur G sont tres commodes. Dans chacun d'eux, il est utile de connattre (A) L'element de volume invariant (par (B) La valeur de det g GL(2, R) a droite et GLR(O:) a gauche). (auquel on donne un sens par 1.1.2). (c) L'action a gauche de 0:* ,et l'action a droite de GL(2, R) (D) L'operateur de Casimir, invariant par translations a gauche et a droite. C'est l'element central n= t 2 H + xy + YX de l'algebre enveloppante de l'algebre de Lie de GL(2, R) , agissant par convolu- tion. On a pose, dans Ie complexifie de cette algebre de Lie H=(0 i Dans Ia base -i) 0 x t( -~ -i) -~ y I , identifiee a Ia base duale de Ia base H est Ie generateur infinitlisimal du tore compact U c: 0:* I de z, z de GL R (0:) ::' GL(2, R) -66- Del-12 (isomorphisme 1.1.2). (1.1.5.1) Coordonnees homogenes . Pour S une forme holomorphe, on note On pose ~ = xl + iYl' 02 = x 2 + iy Z 2 la forme reel Ie S A ~ (et l'element de volume positif correspondant pour IsI S une 2-forme). 2) A.(~, w 02) (~' pour Y = (a * f x* f * f y 1.1.5.2 A w2 ) y= (a wI +b W 2 ' c WI +d W2 ) c) d b H = (A~, Demi-plans de Poincare g 1--> [A, z] 2 ' ~/ W2 ] = [W ( wI' 1J)2) = A. (z, 1) On pose z z = x+iy. Dans Ie systeme de coordonnees [A, z] l'ensemble des nombres complexes de partie imaginaire A , y ~ 0 parcourt . ~* et -67- Del-13 = dA. 2 ITI . (A ) dg (B ) det g (C ) A. [~, z ] p p p 2 = y- Idzl 2 =2 2 1A.1 .y = [A ~, z] [A., z] Y = [A..(cz+d), Y = (a b pour (n ) p 0 axo + A ax] f *f '" [-A. X * = [2y A. oz y * f = [-2y n* f X0 [t az + b ] cz + d c) d H f dA. A. dA -2 .y dx.dy A. A. 0 -X oz -A-i]f -A. A.0.\ ] f ax-) o -02 0 -0 (A. OA. + A. + (A. ax +A. ax )+ 4 (y A. 00 0 oz 01.. - y -A0 Oz ~) 2 0 0 ozoz]f -By (1.1.6) Les formu1es (1.1.5.2) mettent en evidence que homogene de groupe ~* sur Ie double demi-p1an de Poincare La restriction Ii 1a section des fonctions verifiant G est un espace principal (b ) 1 z 1--> (z, 1) de + G - > X- + X- = (z E ~IIm(z)+ o} . identifie l'ensemb1e :Jik + (1.1.4) Ii l'ensemb1e des fonctions sur X- = ~ -~ . -08Del-14 Par cette identification, les fonctions holomorphes correspondent aux fonctions a holomorphes. L'action sur les fonctions sur Lorsqu'on identifie droite de G ,par J k GL(2, R) sur G induit une action = f(gy) (Yf)(g) aux fonctions sur + X- a gauche Cette action respecte J k ,cette action devient, pour (yf)(z) II est traditionnel de poser, pour avoir une action a droite (pour Les formes modulaires holomorphes de poids tifient donc aux fonctions (a ) 2 fest holomorphe (c ) 2 pour y = (~ :) f sur E GL(2, lfex+iy) I Al S; pour X n de groupe GL2(~) s'iden- telles que ~) f( az+b ) cz+d (d ) 2 + R(x) = (cz + d)k fez) borne, y --> al ,N convenable (il resulte de la theorie de la reduction que cette condition entraine la condition apparemment plus forte (d ) ). l Variante 1.1.7. Les elements de composantes connexes de + X- GL(2,~) de determinant -1 permutent les deux On peut donc encore identifier les formes considerees aux fonctions sur Ie demi-plan de Poincare X = {z E a: IIm(z) > O} Variante 1. 1. 8. Soit SG l'ensemble des g E G tels que g(e ) II g(e ) = ill 1 l 2 2 dans lIet Sur SG c: G , Ie sous-groupe SL(2, R) de GL(2, R) agit a droite, R et S~(et) ::::J U a gauche. Dne forme modulaire comme plus haut est determinee par l sa restriction a SG -69- Del-iS Soit SG l'ensemble des couples formes de du rev@tement universel de R au-dessus de ¢ - (a} avec celui de "-' (point base 1). ,.., Le rev@tement universel SL(2, R) de SG 2 que pour SL(2, R) A dans Pour k ER et r un sous-groupe discret de laire holomorphe de poids k de groupe f = 2 , en particulier dans k A urI SG "'" (R) SL 2 rest une fonction "-' SG --> SG par une section locale de ,de sorte que IV_k f(Ag) =A f(g) (0, 1) SG ,une forme modu- f N sur SG telle que: a une f a et qu'on la prolonge , on veut que pour S1R(¢) est bien defini. verifie une condition d'holomorphie (localement, quand on ramene f fonction sur en e agit a gauche, Notons " U C "S1R(¢) l 'V et r' (point base agit a droite, et celui de k E¢ (a ) 3 ¢* - (a} et d'un isomorphisme, est un rev@tement universel de a gauche. En particulier, Ie rev@tement universel rJ g E SG G soit holo- f morphe) ; = f(g) (c ) 3 f(gy) (d ) 3 If(g) I pour y Er ,qui d'apres (b ) 3 provient d'une fonction sur SG ,est a croissance moderee. 1.2 Fonctions sur (1.2.1) Soit 1A GL(2, A) CHom(~ 2 , ¢ X VA g » l'ensemble des homomorphismes f ¢ X <!A )2 l'image soit un reseau «0.1.1); Ces f 2 s'identifient aux isomorphismes droite de GL(2, /A) et une action a d'un reseau f ¢ X VA )2 A ~> ¢ R C¢ o et de: 0 R ..--> (R o , a) (R f(R o ) 1--> f(R ) 0 ,d'ou une action a f l'ensemble des couples ®zl -=->zl2 R Une fonction de reseau reseau adelique a f X OA )2 G (¢) XGL(2, /A ) ,Le quotient 1R f ¢ X <!A )2 . D'apres (0,1,2), l'ensemble gauche de s'identifie dont est un/A-module libre de rang deux), 2 1A/GL(2,~) est l'ensemble des reseaux de des reseaux dans g o C ¢) (R ' a) o formes definit done une fonction de . Cette construction -70Del-i6 identifie les formes modulaires holomorphes de poids k aux fonctions sur a (fb ) 4 remplace par (fb ) S pour on a (1.1.4) . g~ Une forme modulaire holomorphe de poids verifiant les conditions G~ GL(2,~) qui sont croissance moderee comme fonction de Definition 1.2.2. ~ G~ de groupe (a ) 4 ! (d ) 4 k est une fonction ci-dessus, avec K dans un sous-groupe compact ouvert convenable K de GL(2, JAf) = f(g) f(Xg) On dira que f est de niveau K si fest invariante sous K . On verifie encore qu'il suffit de verifier (d ) dans un domaine de 4 Siegel. (1. 2. 3) Traduisons cette definition en termes plus concrets, pour II existe alors un entier proque de n J K Soit K n a ii : ..!:::-> ( ~/n ~)2 In R 0 dite de niveau ~) C GL(2, tel que ~/n) K soit 1 'image reci- - - - > GL(2, J H l'ensemble des couples n ~/n) ----->H defini par s'identifie o H ~) H par l'application surjective GL(2, R et K C GL(2, {e} . D'apres (0.1.4.1), le quotient (R , o oj formes d 'un reseau RCa: o Une forme modulaire holomorphe de poids si elle est invariante par K n k et de sera . Une telle forme s'identifie a -71Del-17 une fonction holomorphe de reseaux marques f(R ' o a) , homogene de poids -k ,veri- finat une condition de croissance convenable. Plus generalement, pour s'identifie a K defini par l'ensemble des couples (R , o a) (N, H) ,Ie quotient formes d'un reseau R o et d'une c~ c1asse lateraIe a E H\ Isom(Ro /n (1.2.4) On R , (71./n71.)2) 0 notera que l'ensemble de reseaux marques K\G~/GL(2,~) est en general disconnexe. D'apres ce qui precede ou (0.1.4.1), il s'identifie en effet (1.2.4.0 K\ G /GL(2, ~) < ~ K\ (G /A G Les deux composantes connexes de de determinant -1, et SL(2,71.) x a ""-' x GL(2, 71.»/GL(2, 71.) ---> J~ (H\ GL(2, 71./n»/GLC2, 71.) G sont permutees par les elements de s'envoye sur SL(2,71./n) GL(2, 71.) . De (1.2.4.1), on tire donc une bijection - -!t.- > det(H) \ Cll/n 71.) * ou, en termes adeliques En terme de reseaux marques (R ' o a) ,cette application se decrit comme suit. Le reseau R c~ est muni d'une orientation naturelle: Ie generateur o 2 2 Si AR dont l'image dans A ~ est un multiple positif de i A 1 o :R 0. : R /n R ~> CZ/n 71.)2 o 0 element de est un representant de Cll/n 71.) * dont la classe >J.(Rn , 0.) a mod det{H) det(a) = ~ o.(e) ne depend que de e de est un 0. -72Del-i8 (1.2.5) Soit f une forme modu1aire ho1omorphe de poids en 1.2.3). D'apres (1.2.4.1), + (z E X-, a E GL(2, ~/n», K comme et niveau K k fest determinee par 1a fami11e de fonctions f(z, a) definie par Hz; a) = f«z, 0, 0) Les proprietes de variance de f s'ecrivent (1.2.5.0 Hz; 0) Hz; hO) (1.2.5.2) f ( z; 0 ) = ( cz+d ) -k N y et La forme y E SL(2, f (az+b cz+d; 0 '~y) 0 pour y (~ ~) E GL(2, ~) fest aussi determinee par 1a fami11e des restrictions au X des , (1.2.5.2) ne devant plus fez, a) ~tre verifie que ~) a E GL(2, Soit h EH sa reduction mod n. demi-p1an de Poincare pour pour ~/n) et ra c SL(2, l'image reciproque de ~) a -1 Ha Les conditions (1.2.5.1) et (1.2.5.2) impliquent Reciproquement, si det H\ = (cz+d)-k f(:~:~ fez; a) 0.2.5.3) <7I./n ~)* , a) est une partie de ~ uniquement determinee par Soit GL(2, fez) = fez; SG/A = SG X SL(2, JAf) det: H -> SL(2, (extension centrale par ~p) sp1itte au-des sus de x IT p de SG IA SL(2, • Soit ~ ~/2 -->~/2 v qui s'envoie bijectivement sur ~) p SL(2, Hz, a) (z E X; a E I:) <7I./n~)* est surjectif, fest 1) (z Ex) , soumise Ii (1.2.5.3) (pour • Soient quotient du rev~tement universe1 (1.1.8 ). Soit de ~/n) , fest uniquement determinee par 1es soumis Ii 0.2.5.3). En particulier, si Variante. pour ~/2 ~ p ) '" SG 2 Ie rev~tement st(2, ~p) 0 double de = 1) SG Ie rev~tement double ). On sait que pour presque tout p • Un produit restreint est donc defini, et est un rev~tement de groupe I:( ~/2) v SGIA Ie rev~tement double qui s'en deduit, via l'application somme • Un rev~tement double de SL(2, h!.) agit Ii droite sur '" SG/ A • On -73Del-19 sait (C.C. Moore, Publ. Math. IRE8 35) que ce rev~tement splitte au-dessus de , de sorte qu'une action a droite de 8L(2,~) rev~tement double de 8~(O:) X 8L(2, fAf) sous-groupe compact ouvert du agit a gauche. Pour k et niveau k E ~~ et K un K est une fonction sur une forme ...., 8G~ verifiant une condition d'holomorphie (O)b6) telle que HAg) A- k f(g) 0, E Ul ) (fb 6 ) telle que f(Kg) f(g) ()l, E K) (c ) 6 telle que f(gy) = f(g) (d ) 6 et a rJ (y E 8L(2, ~» croissance moderee comme fonction de Le quotient N 8GAf81(2,~) fonctions holomorphes sur A possible de faire agir sur l'espace plus gros que 81(2, A) : port de structure sur G1(2, ~). §f(2, A) 8L(2,~) de sorte que des ' et Ie rev@tement double precedent de un rev~tement double IV a X ,-v a go> est connexe; ces formes s'identifient Identifions comme en 1.1.2 8G etant est definie. De m~me un rev~tement double induit de 8L(2, fAf) modulaire holomorphe de poids (a ) 6 8L(2,~) G1(2,~) IV 81(2, fA) contenant 1 SL(2, A) de des fonctions sur 81(2, A) '" 81Af81(2,~) agit par conjugaison sur 8L 2 II est un groupe ' donc par trans- , et ceci permet de definir un groupe G1(2,~) et 8:(2,~) ,l'intersection des deux On a alors G1(2, ~).SL(2, fA) agit sur L (en fait via GL(2, ~).Sr.(2, /A)f~* ). -74- Del-20 1.3 Pointes. (1.3.1) Soit f une forme modu1aire ho1omorphe de poids k et niveau n ,decrite comme en 1.2.5 par des fonctions Hz; 0) (z Ex, 0 E GL(2, '!lIn» D'apres (1.2.5.3), on a f(z+n; 0) = f(z; Posons 0) q A e 2TTiAZ . Les Hz; 0) ont a10rs un deve10ppement en serie de Fourier 0.3.1,1) Hz; 0) L: a(A, f, o)q A A On veri fie aussit8t que 1a condition de croissance 0.3.1.2) pour A< On dit que si 1es Hz, 0) 4 ° a(A, f, 0) ° (d ) equivaut a fest parabo1igue si 1es a(O, f, 0) sont nu1s, i.e. sont "nulles aux pointes" . I Ona a(O, f, 0) = R/n'!l Hz+u) du n d'ou l'ecriture ade1ique: Rappel 1.3.2. Soit ~) . La forme f U 1e sous-groupe unipotent inferieur est parabo1igue si et seu1ement si on a (l J 0.3.2.1) UtAIU~ Soit P Hg u) du = 1e sous-groupe triangu1aire inferieur. On a pour fp(gp) fp(g) fp()"g) )" -k fp(g) f p (Xg) fp(g) pour Des lors, pour verifier que g E O'image de ° X dans tion ecrite ci-des5U5. p E ~ fp(g) G par P(~)U(A) EK n est nul, i1 suffit de 1e verifier pour z l--> (z,1» X GL(2, '!l) ,et on trouve 1a condi- -75- Del-21 Bien entendu, (1.3.Z.1) sera vrai pour tout sous-groupe unipotent de GL(Z,~) (1.3.3) ,puisque ceux-ci sont tous conjugues. Soient f1 parabo1ique. Soit et n Hg) = f 1 (g) fZ(g) f Z deux formes modu1aires ho10morphes de poids k avec tel qu'e11es soient de niveau sur GA/GL(Z, <II) verifie ou r a (lZ/n lZ)* • Si = Ilxll et ou det Zk gauche sous une constante independante de = KerCSL(Z, lZ) -l> SL(Z, lZ/n» ment sur a 1 La fonction W((~ ~)g) C'est Ie produit sca1aire de Petersson , invariant D'apres (1.1.5.Z), i1 s'ecrit n f k Hg) de sorte que GL(Z, £) et n L: C:GL(Z, lZ/n) envoie D est un domaine fondamenta1 pour SL(Z, lZ) pres bijective,on peut encore ecrire * 1 GL(Z, lZ/n) ou a parcourt tout converge des que au moins en e- y/n f 1 Sous cette forme, i1 est clair que l'integra1e GL(Z, lZ/n) est parabolique car, pour sur D pour y D Ie domaine standard, ---> = , a10rs que f Z est bornee. f 1 decroi.t -70- Del-22 § Z. Formes modulaires et spectre de 2.1. GL(Z) Formes modulaires holomorphes et representations de (Z.l.l) Soit E G1R(~) s la conjugaison complexe et reprenons les notations de 1.1.5. Pour tout entier k irreductible suivante de (a) D_ k l (b) Les actions de a une base 1 ~ ,nous noterons en indexee par les entiers et de g~(~) e (~* (A E n (b4) X * en k+n -Z- en+ Z (0 si n -k) (b5) y * en k-n Z e (0 si n k) f n.e n-Z une fonction sur G On a * verifient f()"g) = A-k f(g) , i. e. =0 . Pour (n ~ k , n f =k holomorphe, posons (mod Z» en , et les f qui verifie n-k ((n+k-Z)/Z)! s y *f -ZX if f (k-l) ! e -n Inl~ k . On verifie sur les formules (1.1.5.Z) que est holomorphe si et seulement si n (mod Z) tels que (resulte de (bl» n pour e =k -n if Soit n ~*) H n la representation admissible U s ~*) CG1R(~) (b3) e D _ k l G (C) 1R n-k ~.kc)" X-I) """T e A* e n (bI) GL(Z, E) e n verifient les formules (b). La fonction donc une representation admissible irreductible de G1R(~) ,de type f engendre D _ k l A un facteur pres, c'est l'unique vecteur de cette representation qui verifie On verifie facilement une reciproque. Soit sur G :J<G, GL(Z, 7l» l'ensemble des fonctions ,invariantes a droite sous GL(Z,71) ex> C a croissance moderee f -77Del-23 La definition 1.1.4 peut se reformu1er comme suit. Scholie 2.1.2 GL(2,71) L'ensemb1e des formes modu1aires ho1omorphes de poids k de groupe cp+--> cp(e ) s'identifie, par k ,a l'ensemb1e des homomorphismes de re- presentations "Homomorphisme de representations" commute aux actions de K et g~(~) Dans Ie cadre ade1ique, soit de G~ invariantes a droite sous ouvert suffisamment petit et Scho1i~ 2.1.3 signifie application lineaire qui m~me ,a GL(2,~) C'" a J(G ) A l'ensemb1e des fonctions sur gauche sous un sous-groupe compact croissance moderee en g", • On a encore L'ensemb1e des formes modu1aires ho1omorphes de Foids k (1.2.2 s'identifie a Remargue 2.1.4. part, L'espace Dk _ 1 ~ Dt-1 GL(2, contient 1es au fait que Ie produit poids t ~G, fg en est une de poids 7l» ci-dessus est stable par produit. D'autre D +t+2m_1 k (m ~ 0) • Pour =0 , ceci correspond d'une forme modu1aire ho1omorphe de poids k par une de k+t. Pour m =1 , en coordonnees (1.5.2), on trouve t of.g - kf. ~ est modu1aire ho1omorphe de poids Oz oz De m~me dans Ie cadre ade1ique. que Variante 2.1.5 m k+t +2 ,et ainsi de suite. Lorsque, dans 1es considerations precedentes, on remp1ace D _ k 1 par une autre representation admissible irreductib1e, munie d'un vecteur cyclique, on trouve 1es differents types de formes modu1aires non ho1omorphes de Mass. (2.1.6) La remarque ci-dessous est l'ana1ogue, pour GL(2, R) et 1es D_ k 1 du theoreme d'existence et d'unfcite du modele de Kirillov etudie au" numero~ -78Del-24 suivants. A un facteur pres, il existe sur Proposition 2.1.7 f k holomorphe, a croissance moderee, telle que G une et une seule fonction fk(Ag} = A- k fk(g} et telle (u ER, g EG) On a, dans Ie systeme de coordonnees (l.1.5.2) (2.1.7.1) e 2niz ,in(z} < 0 L'analogue de 2.1.7 pour toutes les representations admissibles irreductibles de dimension infinie tant de GL(2, R} que de GL(2,~} figure dans [9J §§ 5 et 6 ou [15 J Ch. VIII. 2.2 Modele de Kirillov et nouveau vecteur. Soient trivial de de F GL(2, F} et F 0/ un caractere additif non un corps local non archimedien, n: GL(2, F} --->GL(V} une representation admissible irreductible • Nous designerons aussi par creer de confusion. L'entier n(o/} n une uniformisante; ce ne devrait pas est Ie plus grand entier n tel que o/In- n ~ soit trivial. Les enonces qui suivent seront purement algebriques. On peut donc prendre pour o, V un espace vectoriel sur un corps 0/ etant a k algebriquement clos de caracteristique valeurs dans les racines de l'unite de Proposition 2.2.1. Si V est de dimension finie, existe un quasi-caractere X de F* tel que n{g} k V est de dimension un et il x(det g} -79- Del-25 En effet, donc contient ~ 0 sur est un sous-groupe distingue ouvert de GL(2, F) , SL(2, F) Theoreme 2.2.2. L Ker(n) Si V est de dimension infinie, il existe une forme lineaire ,unique a un facteur pres, telle que V Une demonstration conceptuelle de ce theoreme, et une generalisation pour GL(n) , figurent dans [S] , Th. 4 et S. Soit (a) fC (1 u 0 (b) pour It W l'espace des fonctions GL(2, F) sur telle que W(u) fCg) l)g) On f dans un voisinage assez petit de fait agir GL(2, F) sur , e fCg It) = W par translations a fCg) droite. Par reciprocite de Frobenius, Ie theoreme 2.2.2 permet, d'une et d'une seule a fa~on (a v EV un facteur pres), de realiser de Wen) de W L(n(g>.v) est Ie modele de Whittaker n dans un sous-espace on associe v(g) Wen) n de n II ne depend que de la classe d'isomorphie • Dans Ie modele de Whittaker, on a Proposition 2.2.3. Soit P Ie sous-groupe L(v) = vee) (* 0) it de restriction, de Wen) dans l~fonctions Utilisant l'unicite de invariants sous (1 * 0) 1 L sur P * de GL(2, F) L' application ,est injective. ,on montre que Ie noyau est forme de vecteurs ,done (2.2.S ei-dessous) par SL(2, F) Voir [S] Th. 6 pour une generalisation a GL(n) -80Del-26 Puisque rr est irreductible, Ie centre de il existe un quasi-caractere wrr de n GL(2, F) agit scalairement: tel que Dans la proposition precedente, on peut donc remplacer P GL(2, F) groupe O)v) de la forme pour a xc n) • On note I' ensemble des fonctions sur Le groupe v EV transport de structure, a partir de son action sur de par Ie sous- GL(2, F) V agit sur XCn) F* par C'est Ie modele de Kirillov rr . Dans ce modele, on a par construction <2.2.3.1) Theoreme 2.2. 4( 0 Les fonctions dans support est relativement compact dans (ii) F* L'espace g(F*) est contenu dans XC n) sont localement constantes, et leur F des fonctions localement constantes l«rr) a support compact dans ,et de codimension finie (0, I ou 2) dans l«rr) Le resultat difficile est la codimension finie. Le § 2 de Godement-Jacquet [7J en fournit une demonstration conceptuelle. Ie sous-groupe de Lenune 2.2.5 SL(2, F) engendre par les sous-groupes et (i) Pour ~ n >0 , c, a-I et (ii) Pour n = (iii) Pour n ° , < ° , est Ie sous-groupe de G' n d-l =0 G~ = G~ = (mod SL(2, (9) forme des rf) SL(2, (l}) SL(2, F) C'est bien connu; indiquons seulement que (i) resulte de l'identite -81Del-27 (u1 0)1 (10 Theoreme 2.2.6. GL(2, F) infinie de (i) Soit 1 l+uv . Soient a ~ les n :) pour G k ~ (a, d E ~* . Alors n v , ~) I a, b E ~) est au moins egal au conducteur de GL(2, F) d E t!t* ~, , b E k c En ~} =0 si k si k:a 1 Pour k au moins ega1 au conducteur de aB- I , soit car(a,B) Gk valant a(a)· B(d) ~ sur les des v E V tels que k - n + I, Prenons ~ et les (: gv = car(a, B)(g)·v que et verifie v =0 n(w) = Pour k;;' n , I I espace g E G k pour Ie caractere de est de dimension (0"; i ,.; k - n) . . Dans Ie modele de Kirillov, la condition ,identifie v(dx) ~) . O.)xn o 1T-1 de (i) signifie alors que support dans (~ ~) somme directe des droites (1 W tel = WTI comme en (i), invariant par GL(2,~) {(: a~ n:a 0 Ie sous-groupe de { tels que ~* E V ,tels que ~(d). v c E TIn ,en particulier (iii) Soit o 1 Ie plus petit entier tel qu'il existe (: a~-l 1 deux caracteres de ~ II existe des vecteurs non nuls v Soit ( l+uv TI une representation admissible irreductible de dimension a(a) (ii) 0) V) (~ ~(d) a une fonction v(x) v(x) sur F* , est a . L'assertion (i) resulte donc de 2.2.3 (8(F*) c XCTI»; (iO resulte de 2.2.5. La transformation ( 1 o 0.) rf en vecteur invariants sous Ie groupe transforme vecteurs (01 rf l -i$) (01 TIlk~) -invariants (plus gros, si i ~ 0 ). Dans Ie -82Del-28 modele de Kirillov, elle trans forme fonctions a support dans support dans ~~i& (plus grand, si X n II reste a ~) ° n ° prouver que Xn +i _ l dim X k 0 y &* a 0). La definition de n donne ,soit + I k l dim X _ • Nous prouverons que nO_I) dim(Xkl ( 1 x, y E X Soient en effect S ~ i a en fonctions • Dans Ie modele de Kirillov, les restriction de k x et sont necessairement proportionnelles: soit a support dans il existe (A,~) f (0, 0) (~ ~) +~) verifie encore la condition (i) du theoreme, donc est dans (AX tel que Ax + ~y TT ~ • Des lors, X _l ' k d'o~ l'assertion. Definition 2.2.7. 2.2.6. aux caracteres Le vecteur b E ~ v TT admissible irreductible de dimension infinie et appliguons Soit ,unigue W ~ n a 1. L'entier n de 2.2.6 (ii) est Ie conducteur de un facteur pres, invariant par les est Ie , c nouveau vecteur Dans Ie modele de Kirillov, Ie nouveau vecteur par une fonction vex) de x ,et non nulle sur n : considerer (1 tt-n(W) ~ ~ (d E ~ , de Ia representation. Remargue 2.2.7.1 ,a support dans vest represente , ne dependant que de la valuation . Ce dernier point resulte de la minimalite de O)v o n Des arguments standards fournissent les corollaires suivants. Corollaire 2.2.8. Pour les TT. represent~ions admissibles Ie corps de definition d'une representation TT irreductibles de [plus petit corps k o GL(2, F) tel gue TT -83Del-29 soit isomorphe a nO' pour 0' E Aut(k/k ) ] est aussi Ie plu~ petit corps sur leguel o la representation puisse s' ecrire. C'est Ie corps de definition de l'ideal de l'algebre du groupe qui annule Ie nouveau vecteur. Corollaire 2.2.9 -1 , Cl~ G n Soient Cl comme en 2.2.6 ~ ~ deux caracteres de L'algebre , n Ie conducteur de :II l'algebre (pour Ie produit de convolution) des ~ fonctions localement constantes a support compact sur et &* a' dans y' E (b' GL(2, F) telles gue, pour G n :II est commutative. Ce corollaire figure dans Silberger - Proc. AMS 1959 p. 437-440. Pour Ie deduire de ce qui precede, il faut utiliser que les vecteurs presentation unitaire irreductible de 2.3 GL(2, F) K-finis de toute re- forment une representation admissible. Modele de Kirillov et operateur de Heeke. Les calculs de ce numero sont identiques aux calculs classiques donnant l'action des operateurs de Heeke sur les developpements aux pointes des formes modulaires. La raison en est expliquee en 2.5. Soit POBons K n: GL(2, = GL(2, double classe ~p) K a K ~ ,a p ) --->GL(V) = 1 (0 0 p) une representation admissible de et soit ~ GL(2, ~ P ) la fonction caracteristique de la Cette double classe est la so~~e disjointe des classes a droites (~ 1. O)K p (i E~/p) et L'operateur de Heeke de la projection \n(k) v dk T p de v est la convolution avec dans 1 p~ . C'est la composition V K et d 'un endomorphisme de VK -81+- Del-3D Supposons que K V ." 0 que Tv p 0 Av = Si 0 (i. e, est une fonction T p soit admissible irreductible de dimension infinie et est Ie nouveau vecteur de pour un scalaire 0 conducteur v0 IT Fo 1. v (x) 0 So i t • alors K V et engendre v0 un caractere additif de , ~p de 71: p = K",r( Ijr)). Dans Ie modele de Kirillov correspondant, de la valuation de ~ Ijr( ix ) v 0 (px) p iE71:lp a restriction En termes de la fonction A Fo (n) A , V F o ~ de E F*) , a support dans x (x + P1 wIT(P) v 0 (-1 P x) v (x) 0 • On a ~ [v (px) + 1. W (p) v (p -Ix) J o p IT 0 supposee normalisee de sorte que F (n+l) + 1. w~(p) F (n-l) o p" 0 pour n <!: F (0) o 0 1 ,soi t 1 2.4 Formes nouvelles d'Atkin-Lehner [IJ. (2.4.1) Soit Gf(k) l'espace des formes modulaires holomorphes paraboliques de poids k. C'est une representation admissible de GL(2, fAf) et il resulte facilement de l'existence du produit scalaire de Petersson que c'est une somme directe (algebrique) de representations admissibles irreductibles de Soit GL(2, fAf) R* et V c Gf(k) agit sur Af ) une sous-representation irreductible, Le centre de V par un quasi-caractere W definissent un quasi-caractere de done determine par sa restriction La representation GL(2, IT de a 71:* W . Les quasi-caracteres , assujettie GL(2, fAf) . Le quasi- caractere /A*/~* sur a x k de West verifier Vest un produit tensoriel restreint (0.2.3) de representations admissibles irreductibles de dimension infinie -85Del-31 GL(2, 01 ) des groupes locaux 11 P p V Pour chaque pour presque tout I8i P p V P , soit p, ces v v p un nouveau vecteur pour nouvelle forme de v = I8i vp de (on suppose que conducteur est Ie produit n = np (bien defini f E GP(k) V. Une forme GP(k) si elle engendre une sous-representation irreductible de nouvelle forme. Son P coincident avec les vecteurs utilises pour definir p Ie produit tensoriel restreint (0.2.3». On dit que facteur pres) est la 11 f p p ou est a un nouvelle et en est une f p est Ie conducteur 'IT P Scholie 2.4.2. f de GL(2, A) L'application qui a une nouvelle forme f associe la representation qu'elle engendre est une bijection de l'ensemble des nouvelles formes (a un facteur pres) avec l'ensemble des sous-representations irreductibles de (2.4.3) f Soient f une nouvelle forme de conducteur ,i.e. Ie caractere de ~* n ,et W Ie caractere GP(k) de defini par la representation correspondante. Par de- finition, pour y ~) E GL(2,~) (: ,avec c == 0 (mod n) on a yf (2.4.3.0 wCa)f D'apres 1.2.5, une forme fez; a) (a E GL(2, ~(n» f verifiant 2.4.3.1 s'identifie a une famille de fonctions sur Ie demi-plan de Poincare, verifiant 0.2.5.2) et wCa) Hz; a) pour y comme plus haut. Cette famille est determinee par la seule fonction demi-plan de Poincare X ,verifiant fez) fez; 1) , sur Ie -86- Del-32 (2.4.3.2) pour Hz) (: ~) E SL(2, 7l), c == 0 Si une forme verifie (2.4.3.1), on voit, en 1a decomposant se10n 1es f (mod n) 0.2.5>' representations irreductib1es dans de fa~on GP(k) et en app1iquant (2.2.6) qu'e11e s'ecrit unique comme combinaison 1ineaire de formes (t, m entiers ~ 1 ,avec f GL(2, /A » considere comme dans n mes de conducteur ~ f~,m avec ~In; combinaison 1ineaire de nouvelles for- x . En termes de fonctions sur (2.4.3.3) Theoreme 2.4.4 wC-u = k Soient Pour que k un entier f ;;: 1 et a , (2.4.3.2) et que, pour toute nouvelle forme g conducteur IIJ n/~ et de conducteur ega1 m <n , tel que soit combinaison lineaire de nouvelles formes de po ids k n de caractere un caractere de 7l* IIJ on ait <HZ), i l faut et i l suffit que , de poids k g(~z»=O caractere verifie f IIJ , et de (produit sca1aire de Petersson) • Dans 1a decomposition (2.4.3.3), on veut avoir f t,m = 0 pour t m F1 Des formes appartenant a des representations differentes sont orthogona1es pour 1e produit sca1aire de Petersson, de sorte que t m F t'm' < f, ""',m (~z), f" ,m '\..0 ,(t' z» = 0 pour • L'assertion en resu1te. Variante 2.4.5 Soit GO l'espace des fonctions (a) C'" (b) invariantes par un sous-groupe ouvert de (c) cuspida1es: a croissance moderee en fp = 0 f sur GA\IGL(2,~) qui sont g", GL(2, Af ) , (1.3.2.1). D'apres (2.1.2), 1a scho1ie 2.4.2 s'enonce encore en disant que 1es formes modu1aires ho1omorphes (cuspida1es) nouvelles sont en bijection avec 1es sous-re- -87- Del-33 presentations admissibles irreductibles de (IT f Gf de l'un des types f GL(2, A ) , k ~ 1) representation de D _ ~ IT k l f Pour avoir les autres, il faut aussi considerer des formes non holomorphes. (2.4.6) Dans la fin de ce paragraphe, nous expliquons comment s'ecrit en termes classiques la representation de 80it Gi(k) GL(2, fAf) dans Gf(k) l'espace des fonctions holomorphes sur Ie demi-plan de Poincare X, telles que flk Y 8L(2,71:) , et qui s'annulent aux pointes. Le groupe f terminant positif agit sur ~(k) Le stabilisateur de chaque f pour y dans un sous-groupe de congruence de GL(2, Gl)+ des matrices contient un sous-groupe de congruence de topologie des sous-groupe de congruence de 8L(2, 71:) l = GL(2, Gl)+. 8L(2,,z) de- par de sorte que l'action se prolonge en une action du complete de GL(2, /Ah a de 8L(2, 71:) , GL(2, Gl)+ pour la . Le complete est Ie sous-groupe GL(2, /Af) • forme des Gf(k) GL(2, /Af) g E GL(2, fAf) de determinant rationnel positif. Proposition 2.4.7 La representation representation de est induite par la de L'isomorphisme avec la representation induite s'obtient en associant f E Gf(k) la fonction fez; 0) = f((z,l), 0» de a en effet Hz; pour y E GL(2, Gl)+ 0 y -1) y Hz; 0) , donc aussi dans son complete. GL(2, /Af) dans ~(k) • a On -88Del-34 2.5 Developpement aux pointes (2.5.1) Soit restriction A W Ie caractere additif de a Rest Wf(g) e -2TTiu =f . Pour 0» 1 f( (1 g u f trivial sur une fonction sur w(u) du et sur ~ ,dont la GA/GL(2,~) , on pose ~ d'ou 1A1~ 1 wf(g(u Puisque f W f ~> 0»1 W(u)-l wf(g) est definie par une integration a droite, l'application W f commute aux translations holomorphe de poids k, W f et telle que Wf(Ag) = A- fonction (2.1.7.1) sur poserons (2.5.1.1) 2.5.2 V K'f(a) (A Wf(g) °_1) a V c Gf(k) Soit . Des lors, par une fonction W'f W f est produit de la sur GL(2, fAf) fonction de ce modele K'f Kirillov des envoye GL(2, ~ p V P f r-->Wf(g-l) V p f (e) p en- (l'ensemble des IT f (g ) p p p et ou, pour presque tout p , f p )-invariante et telle que • Soit = 1). ou f p est la Des lors, V sur Ie produit tensoriel (au m@me sens) des modeles de V Soit 0.2.5) par des (2.5.3.0 ~f) combinaisons lineaires de fonctions est dans Ie modele de Whittaker de (2.5.3) GL(2, On deduit de l'unicite des modeles de Whittaker que V sur Ie produit tensoriel des modeles de Whittaker des ~> . Nous On a la formule de definition une sous-representation irreductible de fonctions sur f E ~*) fest une forme modulaire co gco ,C a croissance moderee J~/A/~ f«(z,l),(~ = ®Vp voie ° f gauche. Si sera encore holomorphe en k GL(2, R) W' (1 a p f une forme modulaire de poids k, d'un niveau f(z, 0) f(z, 0) (z EX, 0 E GL(2, ~/N». l: a(n, f, 0) Qn n Posons q N ,decrite comme en = exp(2TTiz) (n E ClI, n ~ 0) et -89- Del-35 Proposition 2.5.3.2. Soient a o E?l* et n E Gl ,n > 0 Ona 0_1) mod N} a o App1iquons (2.5.1.1) et integrons u dans [0, M] xlM ?l . On trouve, pour M assez divisible, que H(z+u,1), Puisque H(z+u, 1), ( 1 (1 exp(-2TTiu) du ° °_1 -1) a n 0 n- k H(~ 1) , ( n' o 1 o a 0 -1)} o on a encore ( 1 mod N) exp(-2TIiu} du o et 2.5.3.2 en resu1te. Coro11aire:2.5.4 Une forme modu1aire ho10morphe parabo1igue de poids k, soit est entierement determinee par 1a fonction Supposons 1es Hz; o} pour f 0 K' f sur fA f, f de niveau N (ou divisant N). fest a10rs determinee par 1 de 1a forme °a_1) avec a o E ( ?lIN ?l) * , car ces 0 ont (0 o n'importe que1 determinant. Ceux-ci sont determines par leur deve10ppement en serie a de Fourier pour n:S; 0 1a pointe i~ , i.e. par 1es sont nu1s, car i1s sont donnes par f est a a(n, f, 0) • Les a(n, f, o} croissance moderee et parabo1ique. Pour n >0 , K' f On notera que, dans ce coro11aire, on n'a une sous-representation irreductib1e donnee de global, ne se ramene done pas (2.5.5) (n E Gl) a pa~ Gf(k} suppose que f soit dans . Cet enonee, essentie11ement l'enonee local 2.2.3. La demonstration preeedente se traduit eomme suit en termes ade1iques. Tout -90Del-36 d'abord, par la formule d'inversion de Fourier, on a pour (2.5.5.0 f parabolique f(g) On remarque ensuite que GL(2, R). est dense dans 1 GL(2, A) . fest donc par la restriction de d~termin~ W f a et, appliquant 2.1.7 comme en 2.5.1, on obtient 2.5.4. GL(2, R). (0 Rappelons la d~monstration du r~sultat de a l'aide des densit~ utilis~: matrices diagonales dont on dispose, et qu'on peut mettre devant, on se ramene 8L 2 • Pour toute place pour chaque v 8L(2, v' , 8L(2, ~v') est alors dense dans ~v).8L(2,~) a A) 8L(2, est engendre par ses sous-groupes unipotent inferieurs et superieurs, et ceci ramene au probleme analogue pour Ie groupe additif. Th~oreme 2.5.6. TT 80it 8 une representation admissible irreductible de P plus une sous-repr~sentation irreductible locales isomorphes aux TT p P V EV p p Ie nouveau vecteur de Pour V p V qui, dans Ie modele de Kirillov de de ~* p L'ecriture de p E 8 , (on normalise u vp support dans 8i ~ TTl> p p E 8 p soit , s'identifie Pour v a dans Ie modele de Kirillov est v (x) p est la forme lniquement determin~e par les ces V p v (0 p =0 p , de composantes ¢8 p EV p ® v p p (TTp)pf 8 , K'f Puisque n >0 , soit Ie vecteur de la fonction caracteristique d~terminee par , posons x EV pour V est ,est a(n) = n est connu et, par 2.5.4, f TT p Elle est donnee pour est une fonction de la valuation de , et vaut 1 en 1. Pour tout entier f E cf(k) ,V ~ ® V p p V c: ® V ,soit II existe alors au P c: cf(k) v '(x) de telle sorte que p E 8 • Dans tout les cas, GL(2, ~ ) ¢8 8upposons qu'il en existe une, soit v p ~ 8 un ensemble fini de nombres premiers. Pour k a IT v (n). p p fest d~termine par -91Del-37 On a pour Hz; 0') e de la forme 0' 2TTinz ,avec (independant de 0') a E ?l* En termes classiques, Ie point de cette demonstration est la possibilite de modifier une forme modulaire avec a' o n pour Proposition 2.5.7. f et Soit Hz; 0') Si pin n en une forme modulaire f E Gf(k) une forme modulaire de niveau constante c a' qn n N et A 0 engendre une sous-representation irreductible et est produit =~ f pES a(A, f, 0') q ~ A> f = ~ a qn V c Gf(k) de GL(2, ~f) tensoriel de vecteurs des composantes locales, il existe une v (N) et des fonctions a (n, f, O'p) p (n entier 1 O'p E GL(2, ?lIp p )) A>0 telles que, pour a(A, f, cr) = c. II a (v (A), f, 0' ) P P P P (v p designe la valuation p-adigue et cr E GL(2, ?lIN) ~ II p GL(2, ?lIN) p W f Ceci exprime que cr p est la p-composante de ). est un produit. En particulier, si est une nouvelle forme de poids k , normalisee pour que b) si p ne divise pas Ie conducteur de et w= ~.€ f a l fez) ~ a =1 fest vecteur propre de T • On a (2.3) et (2.5.3.2) 1 c) fest uniquement determinee par (traduction de 2.5.6). n w et par les a p pour presque tout p P e 2TTinz -92Del-38 L'analogue de b) pour p divisant Ie conducteur est traite dans Ie m@me esprit dans Casselman [3]; cf. 3.2. 3. Corps de classe local et representations de GL(2, F) 3.1. Preliminaires. 3.1.1 §§ Dans ce paragraphe, nous ferons usage des notations et des resultats des 2, 3 et 8 de [4] Soit (ce volume). K un corps local. On sait ce qu'est Ie relatif a une c18ture separable avons introdui t dans [4] § K de 8 un K ([4] "groupe" 2). Pour § W' (K/K) o (a) W(K/K) K non archimedien, nous ,qui n' interviendra que via la categorie de ses representations. Par definition, une sur un espace vectoriel groupe de Weil representation de V de dimension finie sur un corps k W'(K/K) de caracteristique consiste en une representation cr W(K/K) --->GL(V) (triviale sur un sous-groupe ouvert du groupe d'inertie I); (b) un endomorphisme nilpotent N de V, tel que (w E W(K/K» Rappelons que W(K/K) triques ~ est Ie quasi-caractere non ramifie donnant l'action de Les Frobenius geome- sur les racines de l'unite, et que F verifient ~(F) = ~ Via l'isomorphisme de la theorie du corps de classe local (normalise pour transformer Frobenius geometriques en uniformisantes), il s'identifie a la valeur absolue normalisee. Soit E A une extension finie de d'isomorphie de representations de W'(K/K) ~~ (~f sur p) L'ensemble des classes EA est en bijection canonique avec l'ensemble des classes d'isomorphie de representations A-adiques de Cec; est la raison d'~tre de W'(K/K) W(K/K) -93Del-39 Nous aurons exclusivement ([4] 8.6) de si W'(K/K) W'(K!K) considerer des representations F- semi-simples (les Frobenius sont semi-simples) • Pour unifier Ie langage, K est archimedien et que simple de a k =~ ,nous definisons une representation F-semi- comme etant une representation semi-simple du groupe de Lie W(K/K) K non archimedien. Dans la fin de ce numero, on suppose 3.1.2 On definit de presentations de fa~on W'(K!K) evidente sommes, quotients et produits tensoriels de re. Ainsi (a', N') ® (a", Nil) Soit sp(n) = (a' ® a", N' - o(w)e N e i i = wi (w)e = e i +l (ii) les (a, . On note et a E avec Ne _ n l (a, N) de R( r) et V une representation de (V, a) S( r) = Ho~(R( r), V) = $ r la base canonique V( r) de W'(K!K) sur k W'(K!K) sur k sont irreductible. r de representations de r (a, N) F-semi-simples indecomposables de L'hypothese implique que la representation typique de type ~ a L'assertion (i) resulte de ce que d I isomorphie ~ sur irreductible. Les representations Soit W(K!K), e.(OS; i < n ) Les representations irreductibles avec 0) E ® sp(n) ~n suivante de i (as; i< n) Proposition 3.1.3 (i) sont les 1 + 1 ®N") (a, N) la representation - L'espace de la representation est ~ Im(N) F-semi-simple de ,soient V( r) un representant de On a W'(K!K) sur V a est semi-simple. Pour chaque classe W(K!K) R( r) est une sous-representation. la composante isor k( r) Ie commutant -94Del-40 (cr, N) La representation a donc egale est somme directe des sous-representations l'une d'elle. Soit d'une seule fa~on faire agir S =$ i W'(K/K) S(T ~ sur w.) S On peut On a 1. ,par (cr', N I) de sorte que cet isomorphisme soit un isomorphisme de representations. On a alors crl(W)lS(T~Wi) a adaptee = Wi(w}, ,et NIS(T~Wi) CS(T~Wi+l) S(T ® Wi) la decomposition en les . Prenant une base de et dans laquelle N' S soit sous forme de Jordan, on obtient (ii). Proposition 3.1.4. ductible P de W(K/K) sur n p algebriguement clos. route representation irren <p de dimension d'un sous-groupe d'indice On fixe k Supposons n de ,est induite par un guasi-caractere W(K/K) (mais non K), et on procede par recurrence (limitee a p) Rappelons que la dimension de toute representation irreductible d'un groupe fini (ou profini) divise l'ordre du groupe. Puisque n <p ,la restriction a P ~I X un X v Ie sous-espace correspondant de V et de la representation est somme de representations de dimension un. Soit caractere de W' C W(K/K) P qui apparatt dans Ie stabilisateur de W' f W . Alors, (a) p X (ou V X) • Distinguons deux cas pest induite par la representation vX , a laquelle on applique l'hypothese de recurrence (W' (b) W' = W ,donc v X = V et est commutatif. II existe alors un caractere de I qui apparatt dans currence, soit p(W(K/K» Exemple 3.1.5. Si P(I) est de la forme W' - W(K/K» P , et on raisonne comme avant: soit on conclut par reest commutatif, auquel cas P f Z n = 1 ,les representations F-semi-simples complexes de dimension deux de W(K'/K) sont les sui vantes. [A] (a) la somme (D) une representation (c) une representation induite par un quasi-caractere d'une extension quadratique de K $ [~] de deux representations de dimension 1. [A] ® sp(Z) -95Del-lll 3.2 Representations de GL(2, K) Ce numero est un fascicule de resultats. Des ref~rences pour des demonstrations seront donnees en 3.2.9. 3.2.1 Soit K un corps local. Si W un quasi-caractere de K* nest une representation de ,nous noterons dans Ie m@me espace, pour laquelle de n ,et W 0.2.1.2) wv n@ X W n I et la representation, realisee = n(g).w(det ~ Ie quasi-caractere de K* tel que n(~ ~) 0.2.1.0 3.2.2. (n @ W)(g) n @W GL(2, K) g), ~ Ie dual admissible soit wn(a). : on a et n Soient ~ une forme bilineaire non degeneree sur K2 et g ~> g~' morphisme exterieur de GL(2, K) l'auto- tel que ~(x, g y) = ~(gVx, y) Pour ~ alternee, on a La representation duale * est isomorphe a la representation g ~> n(gV) 0.2.2.0 En particulier, 0.2.2.2) Supposons choisi un caractere additif non trivial l'espace du modele de Kirillov de 0.2.2.3) :::hanger xc n @ w) n ¢ , et soit XCn) . On a = XC TT). W Dans Ie modele de Kirillov, la dualite ¢ ne modifie pas l'espace :tI(n) -1 entre n et n@ W est donnee par la formule suivante, pour vI E XC TT) n v? E XCn @ W~l) et v l ou v? dans g(F*) -90- Del-42 (3.2.2.4) 3.2.3. Lorsque K est archimedien ou de caracteristique residuelle f 2 , et sans doute toujours, il existe une correspondance bijective naturelle entre classes d'isomorphie de representations admissibles irreductibles de d'isomorphie de re presentations F-semi-simples de GL(2, K) W' (K/K) II Y a plusieurs naturelles de normaliser cet isomorphisme, faisant passer de a t--> nCo) I8l ~ tions est ,et deer irons la ~ et classes 01--> nCo) fa~ons a . Nous supposerons tout d'abord que Ie corps de base des representacorrespondance unitaire a ~---> nu(o) ,implicite- ment utilisee dans [7J, [9J et [llJ. Elle est caracterisee par les proprietes suivantes (en fait, deja par (E». (A) Fonctorialite (1) n (0 I8l tu) u (2) tun (0) u (3) n (~) u nCa) I8l tu ( twist) det 0 (restriction au centre) tT (a)Y (Automorphismes de u GL(2) (cf. 3.2.2.1». (B) Serie discrete Dans Ie cas non archimedien, nu(a) supercuspidale o irreductible tT (0) de la serie discrete o indecomposable o irreductible (i.e. indecomposable) . u Dans Ie cas archimedien, n (a) u de la serie discrete Rappelons qu'une representation est dite de la serie discrete (resp. supercuspidale) si un de ses coefficients (done tous) est de carre sommable (resp. a support compact) modulo Ie centre. -97Del-43 (c) Induction Soit la representation de Ind(Xl'~) quasi-caracteres Xl et de ~ K* GL(Z, K) (induction unitaire). Pour les constituants (= quotients de Jordan-HUlder) de les TTu(O) ,pour 0 de semi-simplifiee TV~, ~) = dfn TTu([XlJ EEl [~) induite par deux Ind(X , X ) Z l [Xl) EEl [~) K non archimedien, sont exactement • Dans tous les cas, Ind(Xl , ~) est un constituant de (D) Representations degenerees Les representations de dimension 1 de GL(2, F) sont les ITu(X 1 , X2 ) pour Pour Freel, et x (n + 1) irreductibles de dimension (Xt -1 +l ~ )- = UJ_ , x Ie plongement de de F GL(Z, F) sont les TTu(X , ~) l n F complexe, et z et z les plongements de presentations irreductibles de dimension finie de (Xt , les representations ~ pour l Pour pour dans -1 +1 ~)- = UJ_l,z n -m z GL(Z, F) F dans sont les ~ ,les re- TTu(X , .~) l (n, m ;;, 0) Dans tous les cas, la representation unite est (E) Equation fonctionnelle de Tate Soient duale de K W un caractere additif non trivial de ,relativement on note encore dx la mesure fCy) Pour note Z(f, TT) tT = j Sur l'espace fCx) W(Tdxy» l'endomorphisme de = f MZ(K) da db dc dd, et pour une representation de Z(f, TT) (d*g a w. f K et dx la mesure auto- des matrices de Schwartz-Bruhat sur dx GL(2, K) sur V et f E 3(M (K» 2 V fCg) n(g) d*g est une mesure de Haar sur GL(2, F) ). Cette integrale est definie par ,on -98Del-44 prolongement analytique dans la famille de representations dans Ie m~me TT0w s , toutes realisees espace. Le quotient Z(f, TTu(O) 0 W 0 WI) s L(00 est fonction holomorphe de W ) s s de ces endomorphismes, pour ,et une combinaison lineaire finie de coefficients f variable, est une fonction sans zero de s • On a l'equation fonctionnelle t <tV 0) 0 Z(f, L(~ 0 U1) €( 0, 0 Wi) 1jJ, dx) Z (f, TT (0) 0 W~) u ;;: U1) L( 0) (F) Equation fonctionnelle de Hecke Soient 1jJ et dx comme en (E), et 0 tel que TT (0) u soit de dimension infinie. Pour I(J E J«rr(o) 0 W_¥ f K* <3.2.2.3), Ie quotient :It (TT(0». W_i ql..x) W (x) d*x s L( 0 0 W ) S est une fonction holomorphe de en s ). Pour I(J Posons f U1 (x) w- l (x) s (integrale definie par prolongement analytique convenable, cette fonction de (0 1 w wql..x). ° . Pour -1) W_~(x). d*x " est sans zero. E:It (TT( 0 » ,on a l'equation fonctionnelle €( 0, 1jJ, dx) f ql..x}, W_i(x) d*x L( 0) L( ~ 0) et donc pour tout caractere I(J s X de F* -99- f~ Del-45 (x) W~l(X) X-lex>. w<,OCx>' W_~(x>. d*x L(~ X-I ~) L(a x> (G) Nouveau vecteur On de tT (a) u suppose K non archimedien et de dimension infinie. Le conducteur tT (a) u ,defini en 2.2.7, cotncide alors avec Ie conducteur [4J 8.12.1 de Soit v Ie nouveau vecteur de o F'o v (x) est une fonction o tT- n ( W) ~ Posons tT (a) u de la valuation de a Dans Ie modele de Kirillov, . Son support est contenu dans x pour que , et normalisons On a Rappelons que 0.2.4) q p d (uP et que -s U! ) s a<!:--> tT (0") La normalisation choisie de la correspondance de donner lieu a des formules ~) W'(K/K) dans a l'avantage tres simples. De (A)(2) resulte aussi que en correspondance bijective representations de F-semi-simples de u PGL(2, K) n u met et representations SL(2,~) En contrepartie, cette normalisation conduit a parsemer les formules de t . Dans Ie cas non archimedien, Ie seul OU Ie probleme se pose, elle n'est pas invariante par automorphismes de 0.2.5) Definissons la tTt (a) = tT (0") ® W u t Soit . W un On ~ si vq n'est pas entier. correspondance de Tate 0" 1--> tTt (0") par a alors caractere additif non trivial de K ,dx la mesure de Haar -100Del-46 autodua1e sur detinit K ,On note encore dx 1a mesure da db dc dd sur M (K) 2 ,et on f par L'equation fonctionne11e de Tate prend 1a forme rationa1isee e:(o, 1jr, dx) L( 0) (Pour dx que1conque, multiplier 1e membre de droite par (c) (Induction) devient: TI (X , ~) t GL(2, K) 1 dx/dx' ). figure dans 1a representation de ,par translation a droite, sur l'espace des fonctions sur GL(2, F) K-finies a droite, te11es que (5.2.3,l) (D) (Representations degenerees) devient: a) 1a representation unite est b) Pour K =R ou ~ , et TI (W_ , 1) t 1 V 1a representation evidente de dimension 2, (cas reel) n) m -) n -m ) Sym (V <81 Sym (V = TTt(W_1,z .z , 1 (5.2.6) Definissons 1a Cette fois, ~(X1'~) correspondance de Hecke (cas comp1exe) par figure dans l'espace des fonctions verifiant et, avec 1es notations de (D) ci-dessus, on a -101Del-47 I (K = R) -m (K z , It) L'equation fonctionnelle de Hecke prend la forme simple suivante. Soit un caractere additif non trivial de K et dx autoduale (pour multiplier Ie membre de droite par dx'/dx) Pour dx 0/ quelconque, dans Ie modele de Kirillov de ~ 1b (a) e( a x.. 0/, dx) [X(x) Jx) d*x L( X a) Avec les notations de (G) , Ie nouveau vecteur L(a 3.2.7 Pour ~ de a est definie sur un corps se realise sur K Ainsi, a W(K/K) a It a~---> sur IQ TIt(a) (resp. a~> TIh(a) ) . Des lors (2.2,8), si la classe d'isomorphie K de caracteristique chaque representation - - > GL(2, 0, TIt(a) (resp. TIh(a» t-adique IQ~) correspond une classe d'isomorphie de representations GL(2, K) o oh K non archimedien, la correspondance est invariante par automorphisme de v (x) TIt (a) (resp. ~(a» de t Dans la correspondance conjecturale entre classes d'isogenie de courbes elliptiques sur IQ et nouvelles formes de poids 2, la conjecture est que la represen- tation t-adique HI(E, ~t) = Tt(E) ,restreinte au groupe de decomposition en correspond par la correspondance de Hecke au facteur en p p de la representation de -102Del-48 }L(2, A) 3.2.8. associee a la nouvelle forme. Supposons que Kia: Puisque tout automorphisme de et soit H "Ie" corps de quaternion sur H est interieur, Ie groupe morphisme interieur pres, que de K Les groupes ne depend, a auto- H* GL(2, F) K et H* sont des formes interieures l'un de l'autre. Des lors (a) On peut comparer les classes de conjugaison dans que l'ensemble des classes de conjugaison dans H* GL(2, F) et H* . On trouve s'identifie a l'ensemble des classes de conjugaison elliptiques ou centrales dans GL(2, F) 4 4 (b) h Lie{GL(2, F» et h Lie(H*) sont canoniquement isomorphes. Passant aux valeurs absolues, on trouve une correspondance entre mesures de Haar sur GL(2, F) et mesures de Haar sur On transpose de fa~on H* a evidente les notations (3.2.1) une correspondance naturelle bijective n~> n' H* . II existe entre classes d'isomorphie de representati.ons admissibles irreductibles (de dimension finie) de H* ,et classes d'isomorphie de representations admissibles i.rreductibles de la serie discrete de GL(2, F) (H) . Cette correspondance est caracterisee par les proprietes suivantes L'analogue de (3.2.2.1) (3.2.2.2) est vrai pour les representations de H* On a (H 1) (n ® w) (H 2) W I = TT' ® W n (H 3) (I) pour (J) Le conducteur de x-I de valuation est Ie plus petit entier ~ n dans n tel que n' . Les degres formels de A un changement de signe pres, tt(x) soit trivial H Sur les elements elliptiques (cf. (a», Ie caractere de du caractere de (K) tt' TT et nelle de Tate: pour des facteurs euleriens TT et TT' TT' TT est l'oppose sont egaux (cf. (b». verifient la m@me equation fonction- L(TT, s) et des "constantes" convenables, -103- Del-49 on a t 1/ A Z(f, TT'@ _ ) 2 s W e:(s, TT, I/J) L('~, 2-s) t 1/ A Z(g, TT I8i W _ ) 2 s - e:(s, TT, I/J) L(TT, 2-S) parfois sans 0 Z/L @ W s ) L(TT, s) V avec des quotients Z(f, TT' Z(g, TT @ W s et ) L(TT, s) holomorphes en s ,comme en (E). I/J et dont une combinaison lineaire est designe un caractere additif de K ,et les transformees de Fourier sont prises relativement a une mesure de Haar autoduale pour I/J Tr(x y) 3.2.9. ou I/J Tr red(x y) Voici des references pour les demonstrations. Sauf mention expresse du con- traire, on n'exclut pas la caracteristique residuelle 2. 3.2.9.1. Vne demonstration conceptuelle de (3.2.2.1) figure dans [5J Th. 2. La demonstration de loco cit. vaut pour GL(n) La formule (3.2.2.4) est la seule compatible a l'invariance de < > sous Ie groupe triangulaire inferieur. Dne demonstration directe en est par ail leurs donnee dans 3.2.9.2. [6J, qui traite aussi du cas archimedien. L'existence d'une equation fonctionnelle a la Tate est prouvee a priori, dans [7J, pour les representations admissibles irreductibles du groupe multiplicatif de toute algebre simple. 3.2.9.3. L'equivalence entre (E) et (F) (equations fonctionnelles de Tate et de Heeke) est prouvee dans [9J § 13. 3.2.9.4. Les resultats 0.2.8) (H) (J) (K) constituent les §§ 1 et 15 de [9 (1) m'a ete signale par Weil, et resulte assez facilement de (G) et (K). J. -104- Del-50 3.2.9.5. La preuve de (G) est donnee dans [3]. 3.2.9.6. Le dictionnaire a(:--> pour les representation n(a) constituents d'une representation induite (toutes, pour 5, pour K = a: dans [9 J 6 et pour § qui sont K archimedien), et la preuve de (A) (B) (C) (D) (F) pour celles-ci sont donnes, pour [9 J 'IT K =~ ,dans K non archimedien dans [9 J§ 3. Voir aussi [6 J. 3.2.9.7. Le dictionnaire a-->n(a) pour a induite par un caractere d'une extension quadratique et la preuve de (F) sont donnes en (9J 4.7 .. Je n'ai pas verifie l'injectivite de ionnant Ie caractere. 3.2.9.8. a ~ ma) . On m'a dit q:u'elle se lisait sur les .formules Jacquet sait 1a deduire de sa theorie [ 9 bis) . D'apres 3.1.5, si p ~ 2, toutes les representations ete considerees. D'apres [7J §2, toutes les representations l'ont ete egalement. Les representations dans la formule de Plancherel. 8i p ~ IT IT a ont maintenant non supercuspidales oubliees ont donc une masse non nulle 2 , que Ie dictionnaire soit complet se lit donc sur la formule de Plancherel'sous sa forme explicite (voir par exemple [2J). 3.2.9.8. Langlands a verifie, a l'aide de (3.2.8) et (I), que, pour existe d'autres representations IT ~2 ,il que celles considerees jusqu'ici. II existe aussi d'autres a En egale caracteristique qu'a chaque representation representation IT(a) (fOt-elle 2), [9J F-semi-simple § 12 prouve par voie globale a de W' (K/K) correspond une (unique) verifiant (F) (et (E». La demonstration utilise la conjecture d'Artin, connue pour les corps de fonctions. -105Del-51 Bibliographie [lJ A.O.L. Atkin and J. Lehner - Heeke operators on (1970) 134-160. r o [2 J P. Cartier (3) W. Casselman - On some results of Atkin and Lehner. (m) . Math. Ann. ISS Math. Ann. 201 (1973), p. 301-314. (4) P. Deligne - Les constantes des equations fonctionnelles des fonctions L. Ce volume. [5] I.M. Gel' fand and D.A. Kajdan - Representations of the group GL(n ,K) K is a local field in: where Lie groups and their representations (Budapest, 1971), p. 91-118 (Halsted). [6J R. Godement - Notes on Jacquet-Langlands theory. lAS Princeton 1970. [7J R. Godement et H. Jacquet - Z~ta functions of simple algebras - Lecture Notes in Math. 260 - Springer Verlag 1972. [SJ E. Heeke - Mathematische Werke - Vandenhoeck & Reprecht. Gtlttingen 1970. [9J H. Jacquet and R.P. Langlands - Automorphic forms on in Math. 114, Springer Verlag. [9 bis] H. Jacquet. Automorphic forms on GL(2). II. GL(2) . Lecture Notes Lecture Notes 278. [lO} J. Labesse - L-undistinguishable representations and trace formula for SL(2) [II} in: Lie groups and their representations (Budapest, 1971). p. 331-338 R.P. Langlands - Euler Products. James K. Whittemore Lecture in Math. (Halsted). Yale University, 1967. [12] R.P. 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