Этот электронный документ был загружен с сайта филологического факультета БГУ http://www.philology.bsu.by
Syntaxe
La syntaxe est la branche de la linguistique qui étudie la façon dont les
morphèmes libres (les mots) se combinent pour former des syntagmes (nominaux ou
verbaux) pouvant mener à des propositions (indépendantes ou principales /
subordonnées, relatives), lesquelles peuvent se combiner à leur tour pour former des
énoncés.
Le terme de syntaxe est aussi utilisé en informatique, où sa définition est
similaire, modulo une terminologie différente. Ainsi la syntaxe est le respect, ou le
non-respect, de la grammaire formelle d'un langage, c'est-à-dire des règles
d'agencements des lexèmes (qui, en informatique, ne sont que des entités lexicales) en
des termes plus complexes, souvent des programmes. Dans la théorie des langages
formels, ce qui joue le rôle de lexème est en général appelé lettre ou symbole, et les
termes produits sont appelés mots.
D'un point de vue purement grammatical, l'étude de la syntaxe concerne trois
sortes d'unités :
La phrase, qui est la limite supérieure de la syntaxe ;
Le mot, qui en est le constituant de base, parfois appelé élément terminal ;
Le syntagme (ou groupe), qui en est l'unité intermédiaire.
Les relations syntaxiques entre ces différentes unités peuvent être de deux ordres :
la coordination lorsque les éléments sont de même statut, et la subordination dans le
cas contraire. Lorsqu'il y a subordination, l'élément subordonné remplit une fonction
syntaxique déterminée par rapport à l'unité de niveau supérieur.
L'étude de la syntaxe tiendra compte, notamment, de la nature (ou catégorie ou
espèce) des mots, de leur forme (morphologie) et de leur fonction. C'est ainsi qu'on
parlera plus généralement de rapports morphosyntaxiques.
Complément
Peut être qualifié de complément tout syntagme
supplémentaire accompagnant le syntagme nominal, le
syntagme verbal ou la phrase.
On distingue traditionnellement:
-Les compléments du nom
-Les compléments du verbe
Этот электронный документ был загружен с сайта филологического факультета БГУ http://www.philology.bsu.by
-Les compléments circonstanciels
-Les compléments d'objet direct
-Les compléments d'objet indirect
-Les compléments d'objet second
1.Complément du nom
Le complément du nom est toujours subordonné au
groupe nominal.
(1) Le coffre du Pirate est enterré sous le X.
« Pirate » est complément du nom coffre. [S [SNLe coffre [SPdu Pirate]] [SVest
enterré sous le X]/S]
2. Complément du verbe
Le complément du verbe est un syntagme
obligatoire dans un syntagme verbal.
(2) Il fait du vélo tout les après midis.
« du vélo » est complément du verbe faire. [S [ SNIl ] [SV[SVfait [SPdu vélo]]
[SNtout les après midis]].
3. Complément circonstanciel
(3) Complément circonstanciel
Le complément circonstanciel est un syntagme
facultatif.
(3)Dans la maison hantée, pendant l'hiver, avec la fenêtre cassée, le vent fait
peur aux visiteurs avec Gaspard, comme dans les vieux temps.
On distingue les compléments circonstanciels de: Lieu: « Dans la maison hantée »
Temps: « pendant l'hiver » Moyen: « avec la fenêtre ouverte » Accompagnement: «
avec Gaspard » Manière: « comme dans les vieux temps »
On peut toujours rajouter des catégories à la liste.
4. Le complément d'objet direct
Les COD non supprimables sont des compléments du
verbe de la phrase.
F(4)Anne a vu.
(5) Anne a vu un arc-en-ciel.
Этот электронный документ был загружен с сайта филологического факультета БГУ http://www.philology.bsu.by
Les COD supprimables ne peuvent pas être appelés
autrement.
(6)Anne mange une pomme.
(7)Anne mange.
5.Le complément d'objet indirect
Le COI est constitué d'un syntagme nominal
toujours précédé
d'une préposition à l'inverse du COD qui ne possède
jamais de préposition.
(8)Anne va à Paris.
(9)Anne mange à l'hôtel.
Le problème de la suppression d'un argument est lié
au verbe et non pas à la nature de l'argument.
5.Le complément d'objet second
Le complément d'objet second (COS) est une autre
appellation du COI pour indiquer qu'il y a deux COI
suivis.
(10)Anne va à Paris à la place de la Concorde.
En grammaire, on entend par accord, la transmission des caractéristiques
morphologiques flexionnelles d'une catégorie à l'autre.
Il y a donc accord lorsqu'un mot variable (appelé le receveur d'accord) reçoit d'un
autre mot de la phrase (appelé le donneur d'accord) les marques morphologiques du
genre, du nombre, ou de la personne :
Une petite fille. Des enfants sages. Le soleil brille. Nous sommes fatiguées.
Les mots « fille », « enfants », « soleil » et « nous » sont donneurs d'accords
pour les autres mots.
Le donneur d'accord
Le donneur d'accord est généralement un nom ou un pronom.
Lorsqu'il s'agit d'un syntagme ne possédant aucune des trois marques, l'accord
se fait au masculin, au singulier et à la troisième personne :
Traverser une voie ferrée aussi fréquentée est toujours dangereux.
Этот электронный документ был загружен с сайта филологического факультета БГУ http://www.philology.bsu.by
Le syntagme « Traverser une voie ferrée aussi fréquentée » est donneur
neutre ; le verbe « est » est un receveur à la troisième personne du singulier.
L'adjectif « dangereux » est un receveur masculin singulier ; l'adverbe
« toujours », invariable, n'est ni donneur, ni receveur.
Un donneur peut ne pas porter explicitement les marques flexionnelles, il
transmet néanmoins celles-ci au receveur :
Toi qui pars en voyage, n'oublie pas ton passeport.
Le pronom « Toi » est donneur de la deuxième personne du singulier. Le
pronom relatif « qui » est le receveur non marqué. À son tour, ce pronom
relatif devient donneur vis-à-vis du verbe « pars » dont il est le sujet. Ce verbe
reçoit donc la marque de la deuxième personne du singulier (terminaison : -s).
Le receveur d'accord
Le receveur d'accord peut être :
un déterminant ;
un adjectif qualificatif ;
un verbe (soit un verbe conjugué, soit un participe passé, soit un auxiliaire en
cas de temps composé) ;
un pronom (personnel ou relatif, principalement).
Règles d'accord des verbes
Avec des nombres collectifs
Les noms tels que foule, multitude, infinité, troupe, bataillon, compagnie, masse,
majorité, etc. et les approximatifs tels que dizaine, douzaine, vingtaine, centaine, etc.
sont au singulier, mais désignent une multitude d'entités.
Lorsqu'ils sont utilisés seuls, l'accord est au singulier :
La foule en liesse est unanime.
Lorsqu'ils sont déterminés par un nom au pluriel, le verbe peut être accordé
indistinctement au singulier ou au pluriel :
Une foule d'émeutiers a pris (ont pris) le contrôle du bâtiment.
On appelle cela la syllepse de nombre.
Avec des titres d'œuvres
Les titres d'œuvres comportant un nom au pluriel sont fréquents, mais leur
accord n'est pas évident, car dépendant de certaines variables :
Этот электронный документ был загружен с сайта филологического факультета БГУ http://www.philology.bsu.by
Les « Pensées » de Pascal sont agréables à lire.
« Les enfants du Paradis » est un bon film.
Phrase
En grammaire, une phrase peut être considérée comme un ensemble autonome,
réunissant des unités syntaxiques organisées selon différents réseaux de relations plus
ou moins complexes appelés subordination, coordination ou juxtaposition.
D'un point de vue acoustique ou visuel, cependant (c'est-à-dire, aussi bien à l'oral
qu'à l'écrit), la phrase apparaît comme une succession de mots (de même qu'un train
apparaît comme une succession de wagons).
La phrase possède une unité sémantique (ou unité de communication), c'est-à-
dire, un contenu transmis par le message (sens, signification...). Ce contenu se
dégage du rapport établi entre les signes de la phrase, et dépend du contexte et
de la situation du discours : chaque phrase a sa référence. Cette référence
résulte de la mise en rapport avec une situation, même imaginaire, de discours.
Selon Roman Jakobson, le mot seul nest rien. Il ne se définit que par rapport
aux autres éléments de la phrase.
Il faut remarquer que le sens ne dépend pas seulement des mots (aspect
lexical). Lorganisation grammaticale y est aussi très importante : c'est l'aspect
syntaxique. Normalement, la syntaxe ne dépasse jamais les limites de la
phrase.
Au-delà de la phrase, il existe cependant la grammaire de texte. Celle-ci étudie
les énoncés (écrits, paroles, discours) composés de plusieurs phrases
enchaînées, avec, notamment, leurs connecteurs (adverbes permettant la
transition logique entre les phrases d'un énoncé) et leurs représentants textuels
(mots renvoyant à d'autres mots de l'énoncé). À la frontière de la
morphosyntaxe, la grammaire de texte permet d'accéder à d'autres disciplines
sortant du cadre de la grammaire stricte : littérature, stylistique, rhétorique,
philologie, etc.
Il est nécessaire de bien différencier la phrase de l'énoncé. La phrase a un sens
(toujours le même, quelle que soit la situation d'énonciation), celui produit par
les choix lexicaux et syntaxiques (elle se situe plutôt du côté de la grammaire).
L'énoncé a une signification, qui, en fonction de la situation d'énonciation,
peut s'avérer différente du sens de la phrase. En conséquence, l'énoncé se situe
1 / 25 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !