Ressortant la fable biblique de la création d'Eve, Mahomet dit : « La femme est comme une côte. Si vous essayez de la
serrer, elle peut se casser. Et si vous la laissez seule vous profiterez d'elle, et l'inclination restera en elle »
.
Selon Taslima Nasreen, Mahomet se méfiait des regards jetés sur ses femmes. Elevée dans une famille mahométane, elle
explique : « Il faut savoir que le voile existe uniquement parce que Mahomet était très jaloux de ses amis qui venaient lui
rendre visite et regardaient Aïcha, sa femme. Il ne pouvait tolérer cela. C'est alors qu'il dit avoir reçu une révélation d'Allah
lui disant que les femmes devaient se couvrir face au regard des hommes. Il imposa donc le voile à Aïcha, et par extension
à toutes les femmes »
.
2 Les points de vue sur les femmes et l’islam, à l’heure actuelle
Avant 1930, Mustapha Kémal déclarait « Mais pourquoi nos femmes s'affublent-elles encore d'un voile pour se masquer le
visage, et se détournent-elles à la vue d'un homme ? Cela est-il digne d'un peuple civilisé ? Camarades, nos femmes ne
sont-elles pas des êtres humains, doués de raison comme nous ? Qu'elles montrent leur face sans crainte, et que leurs
yeux n'aient pas peur de regarder le monde ! Une nation avide de progrès ne saurait ignorer la moitié de son peuple ! »
.
Invité à s’exprimer sur l’islamophobie dans une école suisse, le directeur du Centre islamique de Genève, Hani Ramadan,
frère de Tariq Ramadan
, a expliqué aux collégiens qu'une femme non voilée était "comme une pièce de deux euros" :
“Une femme est comme une perle dans un coquillage. Si on la montre, elle crée des jalousies. Ici, la femme sans voile
est comme une pièce de deux euros. Visible par tous, elle passe d’une main à l’autre
.”
« L’éducation des filles a longtemps été laissée pour compte dans la société arabo-islamique, même de nos jours, car
l’enfant-fille est porteuse de préjugés largement répandus ; Elle est le reflet de l’honneur de la famille, d’où la sévérité
de son éducation, plus fondée sur la tradition sociale, donc teintée de superstition, de crainte et de soumission
aveugle, et bien sûr, de mauvais traitements qu’elle subit de la part de ses aînés ou éducateurs »
.
Nefissa Zerdouni a introduit son chapitre sur l’éducation des filles en milieu traditionnel algérien ainsi : « Accueillie sans
enthousiasme, même par la maman qui a peut-être souhaité que son premier bébé soit féminin, mais qui sait bien que
l'entourage est consterné, la fille aura une enfance très différente du garçon (…) Sa personnalité est systématiquement
étouffée, c’est à dire qu’elle est dans l’impossibilité de se révéler et de s’épanouir. Toute notion d’initiative, de devoir
et de responsabilité sera plus tard amoindrie dans le comportement féminin
».
Hassan Amdouni apporte une explication à propos du statut de la fille en islam : « En droit musulman, une fille arrive à
sa maturité lorsque, étant en âge de se marier, elle contracte effectivement mariage et passe ainsi de la responsabilité
de son père à la responsabilité de son mari. En effet, l’islam impose au père (ou tuteur) de prendre en charge l’entretien
des enfants, et plus spécialement des filles. ». « Il est vrai qu’une fille ou une femme ne doit jamais être contrainte à
subvenir à ses besoins (elle peut disposer d’une fortune personnelle, sans toutefois y avoir recours), son père ou son mari
a le devoir de veiller à ce qu’il ne manque de rien. » Amdouni ajoute à ce propos « qu’en islam, on ne conçoit pas qu’il y
ait une limite d’âge au-delà de laquelle une fille n’aurait plus droit à l’entretien, ainsi qu’à l’aide et à la protection morale
qui lui sont corrélatives. » Et cela n’enlève rien au fait qu’une fille pubère non mariée ou même une femme mariée est
considérée comme une personne civilement responsable, et « le fait qu’on pourvoie à son entretien ne diminue en rien
son statut personnel et ne la prive pas de son droit à disposer d’elle-même »
Cf. http://www.lexpress.fr/culture/livre/je-me-sens-la-responsabilite-de-denoncer-l-islam_818721.html
Source : Mustapha Kémal ou la mort d'un empire, Jacques Benoist-Méchin, éd. Albin Michel, 1954, p. 373
Licencié de l'Instruction publique [suisse], en 2003, pour avoir justifié la lapidation.
Sous-entendu elle est comme une prostituée. Source : http://www.marianne.net/hani-ramadan-femme-voile-est-piece-2-euros-elle-
passe-main-autre-100243646.html
«
) ».
Cf. http://www.sajidine.com/famille/education-enfant/texte.htm
Le Hijâb de la femme Musulmane, Hassan Amdouni, Ed. Ali-men, 1989.