Royaume du Maroc المملكة المغربية Ministère du Commerce Extérieur وزارة التجارة الخارجية IMPACT DES ACCORDS DE LIBREECHANGE (MODELE CALCULABLE D’EQUILIBRE GENERAL : IMPALE) Direction des Etudes Février 2009 SOMMAIRE INTRODUCTION ........................................................................................................... 3 1. ETABLISSEMENT DE LA MATRICE DE COMPTABILITE SOCIALE ..................... 5 1.1. Aperçu conceptuel .................................................................................................................................................5 1.2. Structure de la matrice de comptabilité sociale ..................................................................................................6 1.3. Présentation de la matrice de comptabilité sociale ........................................................................................... 14 2. SPECIFICATION DES COMPORTEMENTS DES AGENTS ECONOMIQUES ...... 18 2.1. Structure du modèle IMPALE ........................................................................................................................... 19 2.2. Activités de production, offre des biens et services et marchés des facteurs .................................................. 20 2.3. Revenu, consommation et épargne des agents économiques ........................................................................... 21 2.4. Commerce extérieur............................................................................................................................................ 22 2.5. Prix et taxes.......................................................................................................................................................... 26 2.6. Demandes des biens et services .......................................................................................................................... 26 2.7. Calibrage du modèle ........................................................................................................................................... 27 2.8. Fermeture ............................................................................................................................................................ 28 3. RESULTATS DES SIMULATIONS .......................................................................... 30 3.1. Simulation n° 1 : impact des accords de libre-échange .................................................................................... 30 3.2. Simulation n° 2 : Impact des plans sectoriels sur le commerce extérieur ...................................................... 41 CONCLUSION .............................................................................................................. 45 ANNEXES ..................................................................................................................... 47 Annexe 1 : Présentation des accords de libre-échange............................................................................................ 48 Annexe 2 : Equations de spécification des comportements des agents économiques ........................................... 60 Annexe 3 : Tableaux des résultats de la simulation n°1 .......................................................................................... 81 Annexe 4 : Tableaux des résultats de la simulation n°2 .......................................................................................... 94 Annexe 5 : Aperçu sur la méthode « entropie ».................................................................................................... 107 2 Introduction Le Maroc est l’un des pays précurseurs en Afrique et dans le monde arabe à avoir opté pour la libéralisation de son économie et de ses échanges, et ce depuis le début des années 80 dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel. Cette politique s’est renforcée par l’adoption d’une nouvelle génération de réformes volontaristes qui a porté principalement sur l’élimination des mesures non tarifaires tant à l’importation qu’à l’exportation, la simplification du système de taxation des importations et la rationalisation du tarif douanier. La stratégie d’ouverture et de libéralisation entreprise par le Maroc s’est traduite également par la conclusion d’une série d’accords de libre-échange avec ses principaux partenaires commerciaux tels que l’Union Européenne, l’Association Européenne de Libre-Echange, les pays arabes, les Etats-Unis d’Amérique et la Turquie. De même, d’autres projets d’accords sont en cours de négociation avec notamment les pays de l’Union du Maghreb Arabe et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Ces accords émergent comme principal outil de la stratégie d’ouverture visant à renforcer l’intégration du pays à l’économie mondiale et à son environnement régional. La conclusion de ces accords se justifie par le besoin d’adaptation aux nouvelles exigences du commerce mondial et par la nécessité de la diversification des produits et des marchés à l’exportation. Les facilités induites par ces accords sont des exonérations ou des réductions progressives de droits de douanes ainsi que l’abolition des barrières non tarifaires et l’instauration des mécanismes de sauvegarde du marché domestique. La libéralisation et ses exigences sont perçues comme un défi global pour l’économie marocaine dans son ensemble, notamment pour les producteurs de biens et services qui seront de plus en plus exposés à la concurrence des produits importés. Ces accords impliquent des risques surtout à court terme, mais également des opportunités à moyen et long termes. Les accords de libre-échange auraient pour effet l’accroissement des possibilités d’exploitation des économies d’échelle dans la production et la commercialisation des produits pour faire du Maroc une plate-forme d’investissement, de production et d’exportation, ce qui pourrait contribuer à la création d’emplois et à la redistribution de revenus supplémentaires en vue d’améliorer le bien-être des consommateurs. Par ailleurs, il est à préciser que pour la majorité des accords, le passage au libreéchange est progressivement mis en œuvre. La situation actuelle de notre économie et l’efficacité des ajustements qui s’effectueraient pendant la période de transition vont certainement conditionner la nature et l’ampleur des bénéfices à tirer de ces accords. Le passage graduel à un régime de libre-échange partiel ou généralisé devrait être facilité par un effet soutenu de mise à niveau visant une plus grande compétitivité, une souplesse et une flexibilité des structures de production et de l’appareil administratif d’accompagnement. 3 Néanmoins, cette ouverture a d’ores et déjà commencé à creuser l’écart entre les droits de douane communs (dits NPF) et ceux préférentiels appliqués dans le cadre desdits accords. Ces écarts pourraient engendrer un détournement du commerce vers les origines préférentielles, ce qui constituerait un manque à gagner en devises. De ce fait, il est nécessaire de rechercher un écart de taxation optimal entre le régime préférentiel et le régime de droit commun. C’est dans ce but qu’une réforme tarifaire globale est en cours d’étude visant une meilleure rationalisation du tarif douanier. Compte tenu des éléments susmentionnés, une évaluation macroéconomique et sectorielle s’impose. Elle permettra de dégager les effets potentiels d’une libéralisation totale des échanges commerciaux sur la structure des flux et sur l’activité économique en général. En outre, à travers cette étude, il sera procédé à la mise en évidence du bien fondé du lancement de plans sectoriels notamment dans les secteurs du tourisme et de l’industrie. Ces plans sectoriels sont à même de renforcer l’offre du Maroc en biens et services et profiter au mieux des opportunités offertes par les accords de libre-échange. L’approche méthodologique adaptée à ces objectifs requiert une modélisation qui permet de simuler un choc de structure et d’en évaluer les retombés. C’est la raison pour laquelle il a été opté pour la modélisation en équilibre général calculable. Cette modélisation se base sur la formalisation des comportements de tous les agents économiques et sur la simulation des chocs liés aux démantèlements tarifaires programmés et à la mise en œuvre des plan sectoriels. Ce type de modélisation est de nature à capter les effets des politiques économiques et commerciales à entreprendre sur toutes les composantes de l’économie. A cet égard, une matrice de comptabilité sociale spécifique à la problématique posée a été établie pour répondre aux exigences de cohérence comptable du modèle construit. L’étape suivante consiste à spécifier les comportements des agents et des branches d’activités retenus. Ces comportements sont traduits en équations mathématiques tout en respectant à la fois la théorie économique de base, la logique du modèle et les simulations à effectuer. L’écriture numérique du modèle sous le logiciel GAMS, permet la calibration des paramètres du modèle et le choix des variables exogènes d’une manière à refléter l’économie marocaine à l’année de base. 4 1. Etablissement de la matrice de comptabilité sociale 1.1. Aperçu conceptuel La Matrice de Comptabilité Sociale (MCS) est un tableau comptable de synthèse qui permet de retracer et de schématiser, pour une année donnée, l'ensemble des flux de productions, de revenus, de demandes et d'échanges entre les différents agents d’une économie selon un niveau de désagrégation donné. Elle se présente comme une photographie de l’ensemble de l’économie au cours de la période en question. La matrice de comptabilité sociale regroupe à la fois les données du tableau Ressources Emplois (TRE) (appelé dans l’ancien système de comptabilité nationale TES), du tableau des comptes économiques intégrés (ancien TEE) et éventuellement du tableau des opérations financières (TOF) si la sphère financière est prise en compte dans l’analyse. La MCS est basée sur le principe comptable de l'égalité entre les ressources et les emplois aussi bien au niveau global qu’au niveau de chaque agent économique. En effet, dans une MCS tous les flux comptables de recettes et de dépenses relatives aux opérations effectuées par les agents économiques sont enregistrés pour la période considérée. Les recettes sont enregistrées en lignes et les dépenses en colonnes. Chaque flux monétaire fij définit ainsi une dépense du compte j et une recette du compte i. Ceci implique que pour tout compte k d’une matrice de comptabilité sociale, l’égalité entre les ressources et les emplois est assurée : f f kj j ik i Le niveau de désagrégation de la structure comptable doit être adapté à la nature de la problématique étudiée en fonction de la disponibilité des données nécessaires à l’étude de ladite problématique. De ce fait, une matrice peut être établie à l’échelle macroéconomique globale, comme elle peut être construite au niveau régional voire au niveau d’une ville. Dans la pratique l’élaboration d’un tel document comptable se heurte souvent à diverses contraintes, notamment le manque de données susceptibles de répondre à la problématique traitée, ainsi qu’une meilleure conception de la structure comptable traduisant ladite problématique. L’établissement d’une MCS est une tâche ardue, car elle conditionne la réussite et la fiabilité de la modélisation à opérer, ce qui nécessite suffisamment de temps en vue de bien identifier les différentes composantes de la problématique étudiée, la conception de la structure comptable adéquate et la collecte des données nécessaires à l’élaboration de cette matrice. 5 Les principales étapes de la construction d’une MCS peuvent être schématisées comme suit : - cerner la dimension de la problématique à étudier et préciser le niveau de la désagrégation à retenir, compte tenu des études à réaliser et de la nature du modèle à utiliser, - construire un schéma d’ensemble de la forme de la MCS à établir, - faire un inventaire des différentes sources de données à utiliser ou à préparer. Comme ces sources sont multiples, il faut généralement chercher à assurer leur compatibilité et leur cohérence globale. Certaines procédures mathématiques comme les méthodes « RAS » ou « ENTROPIE », sont utilisées à l’occasion pour faire des rapprochements entre ces données et assurer une telle cohérence. - choisir l’année de référence : ce choix est déterminant, il doit se faire avec beaucoup d’attention. L’année de référence doit être la plus récente possible, compte tenu des données disponibles, - préparer un projet de matrice qui servira comme base de travail, de préférence en équipe multidisciplinaire, - aménager le projet et le raffiner avant de passer à la modélisation. Sur le plan de la modélisation, une MCS constitue une première étape, parfois implicite, pour construire un Modèle Calculable d’Équilibre Général (MCEG). Prise toute seule, une MCS est aussi une spécification linéaire multi-sectorielle qui retrace un ensemble de relations entre les agents et les secteurs pour une année donnée. Elle peut à elle seule fournir beaucoup de renseignements intéressants. Elle est parfois utilisée pour déduire des multiplicateurs à prix fixes comme ceux déduits à partir des analyses classiques des modèles input-output. Si l'hypothèse de la fixité des prix est écartée en rendant ces prix endogènes aux modèles et en spécifiant les comportements des agents et les structures des marchés en place, on se retrouve dans un MCEG. La MCS devient alors la source des données sur laquelle se base la procédure du calibrage du modèle. 1.2. Structure de la matrice de comptabilité sociale La structure de la MCS marocaine établie pour le présent travail a été établie sur la base des documents de synthèse établis par le Haut commissariat au Plan (Direction de la Statistique) au titre de l’année 2003. En ce qui concerne les données relatives à la production et à la consommation, elles ont été extraites du Tableau Ressources Emplois (TRE) à 39 branches (niveau 1 de la nomenclature des branches d’activité de la comptabilité nationale). 6 Quant aux transferts entre les gents économiques (l’Etat, les entreprises, les ménages et le reste du monde), ils ont été constitués à partir du Tableau des Comptes Economiques Intégrés (TCEI). Par ailleurs, il convient de préciser que la présente MCS ne contient que les grandeurs réelles de l’économie et n’intègre pas la sphère financière de l’économie marocaine. Par conséquent, la structure de la MCS établie dans le cadre de ce travail est composée des parties suivantes : - facteurs de production, agents économiques, branches d’activité, biens et services, financement de la FBCF et de la variation des stocks (épargne). 1.2.1. Facteurs de production Deux facteurs de production sont retenus dans le cadre de ce travail, à savoir le travail et le capital. En raison du manque des données pertinentes et de la contrainte de temps, les deux facteurs n’ont pas fait l’objet d’aucune désagrégation, notamment en ce qui concerne le travail qu’il a été souhaitable de dissocier en deux catégories : main d’œuvre qualifiée et celle non qualifiée. Concernant la mobilité des facteurs, il est supposé que le travail est homogène entre les différentes branches d’activités, alors que le capital demeure spécifique à chaque branche. Les rémunérations perçues par les facteurs de production sont constituées des salaires en contrepartie du travail effectué au profit des branches d’activités et de l’excédent brut d’exploitation qui est la rémunération du facteur capital utilisé dans la production. En 2003, le total de ces rémunérations s’est chiffré à près de 423,6 milliards de dirhams, à raison de 150,7 milliards de dirhams pour les salaires et de 272,9 milliards de dirhams pour l’excèdent brut d’exploitation. 1.2.2. Agents économiques Les agents économiques retenus dans ce cadre sont au nombre de cinq : Ménages Entreprises non financières Entreprises financières Etat Reste du monde (désagrégé en 5 agents à savoir l’UE, les pays arabes, l’USA, la Turquie et les autres pays). 7 1.2.2.1. Ménages Selon le nouveau Système de comptabilité nationale, le secteur des ménages regroupe les ménages dans leur fonction de consommation et les entrepreneurs individuels. Ces derniers sont les propriétaires des entreprises ou des unités de production ne disposant pas de comptabilité complète pour décrire leurs activités. Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) sont aussi regroupées avec les ménages. L’agent « ménages » n’a pas fait l’objet de désagrégation particulière en raison du travail lourd requis pour l’adaptation des données relatives à l’enquête du niveau de vie des ménages au cadre comptable établi dans notre cas. De ce fait, les données relatives à cet agent n’ont pas subi de traitement particulier. Les ressources des ménages se sont chiffrées à 402,5 milliards de dirhams en 2003 et proviennent des salaires perçus du facteur travail qui est de 150,8 milliards de dirhams ainsi que 164,6 milliards de dirhams au titre de l’excèdent brut d’exploitation. Ces revenus sont augmentés des ressources provenant de la distribution au titre de divers transferts reçus des autres agents économiques, tels que les revenus de propriété (7,2 milliards de dirhams), les prestations sociales et autres transferts sociaux (26 milliards de dirhams) ainsi que d’autres transferts courants (53 milliards de dirhams). En emplois, ces revenus sont essentiellement utilisés dans les paiements des revenus de propriété (7,2 milliards de dirhams), des dépenses de consommation finale à hauteur de 274,2 milliards de dirhams, et le reste des revenus est affecté aux transferts à d’autres agents, tels que les impôts courants sur le revenu (20,1 milliards de dirhams), les cotisations sociales (27,7 milliards de dirhams) et autres transferts courants (9,8 milliards de dirhams). De ce fait, les ressources des ménages ont largement couvert leurs emplois tout en dégageant une épargne brute d’un montant de 63,5 milliards de dirhams. Cette épargne est répartie entre le financement de la formation brute du capital fixe et des variations des stocks, avec des montants respectifs de 40,9 et 22,6 milliards de dirhams. 1.2.2.2. Entreprises non financières Selon le Système de comptabilité nationale, les entreprises non financières sont composées des sociétés non financières publiques et privées. Il s’agit des entreprises soumises à l’IS/IR, au régime de résultat net réel et des établissements publics considérés comme quasi-sociétés. Les ressources de ces entreprises se sont établies à 117,2 milliards de dirhams et proviennent essentiellement de l’excédent brut de l’exploitation (108,1 milliards de dirhams), des revenus de propriété (5,9 milliards de dirhams), des cotisations sociales (1,9 milliards de dirhams) et des autres transferts courants (1,3 milliards de dirhams). 8 Ces ressources sont réparties entre l’affection des revenus primaires et secondaires, avec des montants respectifs de 15 et 22,5 milliards de dirhams, le reste est constitué des transferts au reste du monde qui se sont chiffrés à 10,4 milliards de dirhams. Le solde entre les ressources et les emplois représente l’épargne de ces entreprises dont le montant s’est chiffré à 69,3 milliards de dirhams et a permis de financer la FBCF et la variation des stocks, avec des montants respectifs de 65,7 et 3,6 milliards de dirhams. 1.2.2.3. Entreprises financières Le secteur des sociétés financières regroupe les établissements de crédit (banques et sociétés de financement) ayant pour activité principale «l’intermédiation financière» et les activités auxiliaires liées à ladite intermédiation ainsi que les compagnies d’assurance et les organismes de retraite. Ainsi, les sociétés financières sont constituées des sous-secteurs suivants : - Bank Al-Maghrib, Etablissements de crédit, Autres intermédiaires financiers, Auxiliaires financiers, compagnies d’assurance et les organismes de retraite. Les ressources de ces entreprises se sont chiffrées à 66,2 milliards de dirhams en 2003 et sont constituées de l’excédent brut d’exploitation (15,1 milliards de dirhams), des revenus de la propriété (41,2 milliards de dirhams), des cotisations sociales (5,4 milliards de dirhams) et des autres transferts courants (4,5 milliards de dirhams). Les autres emplois sont répartis entre l’affectation des revenus primaires, des revenus secondaires et des transferts au reste du monde, avec des montants respectifs de 43,2 milliards de dirhams, 13,6 milliards de dirhams et 1 milliard de dirhams, tout en tenant compte d’un ajustement relatif au droit des ménages sur les fonds de pension de 0,9 milliard de dirhams. L’excédent des ressources sur les emplois a permis de dégager une épargne brute de 7,5 milliards de dirhams qui couvre essentiellement le financement de la variation des stocks chiffré à 7,46 milliards de dirhams et un montant insignifiant de la FBCF estimé à 41 millions de dirhams. 1.2.2.4. Etat (administrations publiques et collectivités locales) Il comprend toutes les unités institutionnelles centrales et locales dont la fonction principale est de produire des biens et services non marchands destinés à la consommation finale individuelle ou collective et/ou à la réalisation des opérations de redistribution de revenu. 9 Les ressources de l’Etat se sont chiffrées à près de 136,2 milliards de dirhams et proviennent essentiellement de l’excédent brut d’exploitation (4,9 milliards de dirhams), des revenus des impôts nets perçues directement ou indirectement des branches d’activités (impôts liés à l’activité), des produits telles que les taxes indirects et les droits de douanes (53,2 milliards de dirhams), des impôts courants sur le revenu (34 milliards de dirhams) ainsi que des revenus de propriété (11 milliards de dirhams), des cotisations sociales (20,3 milliards de dirhams) et des autres transferts courants (12,8 milliards de dirhams). Ces ressources sont utilisées dans les différents transferts, tels que le paiement des revenus de propriété accordés (15 milliards de dirhams), les prestations sociales, les divers transferts sociaux et les autres transferts courants (25 milliards de dirhams) ainsi que les dépenses de consommation finale (86 milliards de dirhams) et les transferts effectués au reste du monde (4 milliards de dirhams). En définitive, l’Etat dégage une épargne brute de près de 5,9 milliards de dirhams qui finance la formation brute de capital fixe d’un montant de près de 13,7 milliards de dirhams et la variation des stocks de (-7,8 milliards de dirhams). 1.2.2.5. Reste du monde Conformément au nouveau système de comptabilité nationale de 1993 et de la cinquième édition du manuel du FMI de 1995 sur la balance des paiements, les opérations relatives aux transactions courantes et du capital réalisées entre les agents économiques résidents et ceux non-résidents sont retracées dans un compte spécifique relatif à un agent « fictif » intitulé « Reste du Monde ». Ainsi, à l’instar des autres agents économiques, l’agent « reste du monde » est considéré comme un agent à part entière à travers les opérations réalisées avec les agents résidents. Ces opérations sont comptabilisées dans le compte «reste du monde » dont les ressources sont un emploi pour la nation et vise versa, ce qui signifie qu’un solde positif de ce compte est un surplus pour le reste du monde et un déficit pour la nation et inversement en cas de solde négatif. Comme mentionnées, les opérations enregistrées dans ce cadre sont réparties entre les deux grands comptes de la balance des paiements qui sont les opérations courantes et celles de capital. Les opérations courantes sont également réparties entre deux sous-comptes : - Le compte extérieur des biens et services dont les ressources sont constituées des importations de biens et services et les emplois sont constituées des exportations de biens et services. - Le compte extérieur des revenus primaires et des transferts courants. 10 Le compte « reste du monde » dégage le solde extérieur courant ou le solde du compte courant de la balance des paiements lequel solde équivaut à l’épargne du reste du monde. Quant aux opérations en capital, elles sont enregistrées dans les comptes capital et financiers qui dégagent une capacité ou un besoin de financement du reste du monde selon que leurs soldes soient positifs ou négatifs. Après ce bref rappel des principes de la comptabilité nationale relatifs aux échanges avec le reste du monde, il convient à présent de mettre l’accent sur le traitement spécial réservé à ce volet dans le cadre de cette étude et ce, dans la mesure où les données de la comptabilité nationale disponibles demeurent agrégées et ne permettent pas une meilleure appréhension de l’impact simulé des accords de libre-échange traités. D’ailleurs, les différents travaux de modélisation en équilibre général réalisés jusqu’à présent sur le Maroc n’ont jamais opéré de désagrégation particulière du reste du monde. Ainsi, ce traitement se justifie par la nature de la problématique traitée dans ce cadre à savoir « l’impact des accords de libre-échange », ce qui nécessite une désagrégation du « reste du monde » en vue de faire ressortir les principaux partenaires commerciaux avec lesquels le Maroc a conclu ces accords, tels que l’Union Européenne et l’AELE, les Etats-Unis d’Amérique, les pays arabes et la Turquie. Un tel travail de désagrégation est une entreprise ardue, eu égard au manque des données nécessaires à ce type de traitement qui touche aussi bien les opérations sur les biens et services, tels que les importations, les exportations, les droits de douane que les opérations de répartition primaire et des transferts courants et partant le solde du compte courant et les corrections territoriales. En l’absence de toutes les données nécessaires à cet égard, la méthode scientifique dite «Entropie»1 a été utilisée. Elle consiste à effectuer une meilleure répartition des erreurs pouvant découler de la désagrégation des données faisant défaut. Ces traitements ont débouché sur les résultats ci-dessous. Les ressources du reste du monde agrégé se sont chiffrées à 165,2 milliards de dirhams et sont réparties après désagrégation entre l’Union Européenne (+AELE), les Etats-Unis d’Amérique, les pays arabes, la Turquie et les autres pays, avec des montants respectifs de 104,8 milliards de dirhams, 7,3 milliards de dirhams, 13,8 milliards de dirhams, 2,3 milliards de dirhams et 37,0 milliards de dirhams. Ces ressources proviennent des importations des biens et services (149,2 milliards de dirhams), de la répartition primaire et secondaire des revenus, avec des montants respectifs de 14,5 milliards de dirhams et 1,5 milliards de dirhams. 1 Voir explication en annexe. 11 Par origine, les importations en provenance de l’Union Européenne (+AELE), des EtatsUnis d’Amérique, des pays arabes et de la Turquie et les autres pays se sont établies respectivement à 90,8 milliards de dirhams, 6,4 milliards de dirhams, 13,2 milliards de dirhams, 2,2 milliards de dirhams et 36,6 milliards de dirhams. Quant aux ressources découlant des transferts (distribution primaire et secondaire des revenus) par origine, ils se sont chiffrés respectivement à 14 milliards de dirhams, 1 milliard de dirhams, 0,6 milliards de dirhams et 0,4 milliards de dirhams. Les emplois sont répartis entre les exportations avec un montant de 134,9 milliards de dirhams et les transferts aux agents résidents qui se sont chiffrés à près de 45,5 milliards de dirhams. Par destination, les exportations de biens et services sont essentiellement concentrées sur le marché UE et AELE avec un montant de près de 96 milliards de dirhams, le reste est respectivement ventilé entre les Etats-Unis d’Amérique, les pays arabes, la Turquie et les autres pays, avec des montants de 3,3 milliards de dirhams, 7,1 milliards de dirhams, 0,6 milliards de dirhams et 27.9 milliards de dirhams. Les transferts du reste du monde aux agents résidents (ménages, sociétés non financières, sociétés financières et l’Etat) sont répartis entre les cinq origines (UE+AELE, USA, pays arabes, Turquie et autres pays) avec des montants respectifs de 39,7 milliards de dirhams, 2,7 milliards de dirhams, 1,6 milliards de dirhams, 0,4 milliards de dirhams et 1,1 milliards de dirhams. Ainsi, les opérations courantes entre le Maroc et le reste du monde au titre de l’année 2003 ont débouché sur un solde déficitaire de 15,2 milliards de dirhams en faveur du Maroc. 1.2.2.6. Branches d’activités La classification des branches d’activités n’a pas subi de traitement particulier en raison du manque de données. De ce fait, la structure utilisée est la même que celle figurant dans le tableau des ressources et des emplois (TRE) établi par la comptabilité nationale, à savoir le niveau 1 de la nomenclature marocaine des activités, soit 39 branches d’activités. Selon le système de comptabilité nationale, la définition des branches d’activités répond aux besoins relatifs à la production des biens et services par l’utilisation des processus de production spécifiques à chaque activité. De ce fait, une branche regroupe les établissements de production ayant la même activité principale et chaque activité se caractérise par les produits qu’elle fabrique. Les données relatives à la production des 39 branches retenues dans la matrice établie sont extraites du TRE de 2003. Cette production constitue les ressources desdites 12 branches qui se sont chiffrées à un montant total de 768 milliards de dirhams, laquelle production est évaluée au prix de base2. Les emplois sont constitués des consommations intermédiaires dont le montant est évalué à 341 milliards de dirhams. Ainsi, la différence entre la production totale et les consommation intermédiaires génère le solde du compte « production » qui est la valeur ajoutée dont le montant s’est établi à près de 427 milliards de dirhams. Cette valeur ajoutée est inscrite en ressources du compte « exploitation » en contrepartie de la rémunération des facteurs de production ayant contribué à la production, à savoir le capital et le travail, en tenant compte également des impôts et subventions sur la production. 1.2.2.7. Biens et services A l’instar des branches, les produits sont classés selon la nomenclature marocaine des produits (NMP) alignée sur la classification intermédiaire des produits des Nations Unies et le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises (SH). Les nomenclatures des activités et des produits sont complémentaires du fait que les branches produisent les produits à travers les établissements qui les constituent. Les biens et services sont destinés soit au marché domestique à des fins de consommation finale, de consommation intermédiaire ou de FBCF/variation des stocks, soit aux exportations vers le reste du monde. Les chiffres relatifs à ces différentes composantes de l’absorption sont extraits du TRE de 2003. Les ressources en biens et services sont évaluées au prix d’acquisition3 (tenant compte des impôts et taxes sur les produits (TVA non déductible et la TIC) et des marges commerciales et de transport), elles se sont chiffrées à un montant total de 967 milliards de dirhams. Les emplois des biens et services du même montant sont répartis entre les composantes de l’absorption qui sont les suivantes : Consommation finale des ménages : Consommation finale publique : Exportations : Consommations intermédiaires : Formation brute de capital : Variation des stocks : 2 274,2 milliards de dirhams, 86,0 milliards de dirhams, 134,9 milliards de dirhams, 341,0 milliards de dirhams, 120,3 milliards de dirhams, 10,6 milliards de dirhams. Selon le Système de comptabilité nationale, le prix de base correspond « au prix de la production avant que les impôts sur les produits ne soient ajoutés et que les subventions sur les produits ne soient déduites ». 3 Selon le Système de comptabilité nationale, le prix d’acquisition correspond « au montant payé par les acheteurs, à l’exclusion de la partie déductible des impôts de type TVA ». 13 1.2.2.8. Financement de la FBCF et les variations de stocks Après avoir détaillé les différents comptes de la matrice de comptabilité sociale servant au modèle IMPALE, à savoir les comptes relatifs aux facteurs de production, aux agents économiques, aux branches d’activités et aux biens et services, deux lignes et deux colonnes ont été ajoutées à la matrice en question en vue de l’équilibrer. Les deux colonnes se rapportent à la FBCF et à la variation des stocks qui servent à garder l’équilibre ressources emplois en biens et services. De même les deux lignes ont servi à l’équilibre des comptes des agents économiques en guise d’épargnes sus mentionnées et qui sont destinées au financement de la FBCF et de la variation des stocks. 1.3. Présentation de la matrice de comptabilité sociale La présentation de la matrice de comptabilité sociale (MCS) rentre dans le cadre de la réforme du système de comptabilité nationale et se conforme ainsi aux comptes du système de comptabilité nationale de 1993 (SCN 1993). Le but étant de répondre aux besoins de plus en plus croissants des utilisateurs de ce type de données, notamment en matière de modélisation. Elle a été établie afin de mettre l’accent sur les interactions entre le tableau des ressources et des emplois (TRE) et les comptes des secteurs institutionnels (agents économiques). Le lien entre les comptes de biens et services et les comptes des secteurs institutionnels est assuré par l’intermédiaire du compte d’exploitation. Ce dernier traduit la répartition de la valeur ajoutée générée par les branches d’activités (les salaires et l’excédent d’exploitation) et le versement de ces éléments aux secteurs institutionnels. Le document reste assez agrégé, notamment en ce qui concerne les branches d’activités qui sont au nombre de 39. De même, les secteurs institutionnels sont limités à cinq : Sociétés non financières; Sociétés financières; Administration publique; Ménages (y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages) ; Reste du monde. La matrice de comptabilité sociale relative à l’économie marocaine en 2003 se présente comme suit : Les deux premiers comptes, à savoir le compte de biens et services et le compte de production, constituent une version agrégée du tableau des ressources et des emplois, dont les lignes et les colonnes des ressources et des emplois ont été transposées. 14 Le compte de biens et services enregistre en lignes les emplois de biens et services aux prix d’acquisition : consommation intermédiaire, dépense de consommation finale, formation brute de capital fixe, variation des stocks et exportations (prix FOB). Les colonnes reprennent l’offre de biens et services : la production aux prix de base, les marges de commerce et de transport, les impôts nets des subventions sur les produits comme ressources (inclus aussi dans le compte d’affectation des revenus primaires des administrations publiques), à cela s’ajoutent les importations au compte des opérations courantes du reste du monde. Le compte de production enregistre en lignes : la production calculée au prix de base, au moment où les colonnes font apparaître la valeur ajoutée brute totale, répartie selon la rémunération des facteurs. Le compte d’exploitation enregistre en ressources la valeur ajoutée brute et fait apparaître un autre solde, appelé revenu généré brut aux prix de base qui désigne le revenu total perçu par les unités institutionnelles résidentes au titre de l’activité de production. Le compte d’affectation de revenu primaire enregistre en ressources, en plus du revenu brut généré, les impôts moins les subventions sur les produits, les revenus de la propriété reçus du reste du monde et, sur la diagonale, les transferts de revenus de la propriété effectués entre les secteurs institutionnels. En emplois, le revenu de la propriété versé au reste du monde en plus de l’élément de la diagonale (les transferts de revenus de la propriété effectués entre les secteurs institutionnels). Ce compte dégage un solde qui est le revenu national brut (RNB) pour l’économie totale. Le compte de distribution secondaire du revenu comptabilise en ressources le revenu national brut ainsi que tous les autres transferts courants à recevoir du reste du monde. De même que les flux effectués entre secteurs résidents concernant les impôts courants sur le revenu, les cotisations et les prestations sociales et d’autres transferts courants, sont enregistrés sur la diagonale. Quant aux emplois, ils sont constitués des transferts courants à verser au reste du monde ainsi que le solde, appelé le revenu brut disponible, qui est reporté aux ressources du compte d’utilisation du revenu. Le compte d’utilisation du revenu montre comment est dépensé le revenu brut disponible entre dépenses de consommation finale en biens et services et l’épargne brute, reportée au compte de capital. Sur la diagonale de ce compte figure l’ajustement pour variation des droits des ménages sur les fonds de pension. Le compte de capital fait ressortir, en ressources, l’épargne brute, le besoin de financement, les transferts en capital à recevoir du reste du monde. En diagonale, les transferts en capital entre les secteurs institutionnels résidents sont repris. 15 Sur les colonnes, figurent les variations des stocks, les transferts en capital entre secteurs résidents, les acquisitions moins les cessions d’actifs financiers non produits, la formation brute de capital fixe (par branche d’activités et par secteur), la capacité de financement et les transferts en capital versés au reste du monde. Le compte de formation brute de capital fixe comptabilise en ressources la formation brute de capital fixe par branche d’activités et par secteur institutionnel, et en emplois la formation brute de capital fixe par produit et par branche d’activités. Le compte reste du monde, fait apparaître les composantes des opérations courantes et de capital du reste du monde déjà mentionnées. Le solde des opérations courantes avec l’extérieur apparaît sur l’intersection de la colonne représentant les opérations courantes avec le reste du monde et la ligne désignant les opérations en capital avec le reste du monde. 16 Schéma réduit de la matrice de comptabilité sociale du Maroc Comptes Biens et services Biens et services Production Production Distribution du revenu Consommation intermédiaire Accumulation Reste du monde FBCF Exportations Production+ Impôts nets des subventions sur les produits Distribution du revenu Valeur ajoutée brute ou PIB Utilisation de revenu Revenus de la propriété+ impôts directs+ transferts courants Revenu disponible Capital Reste du monde Utilisation du revenu Consommation finale Importations Salaires+ revenus de la propriété+ transferts courants à verser au reste du monde 17 Ajustement pour variation des droits des ménages sur les fonds de pensions Epargne brute Transferts en capital+acquisitionscessions d’actifs financiers Ajustement pour variation des droits des ménages sur les fonds de pensions à verser au reste du monde Capacité ou besoin de financement de l’économie Salaires+ revenus de la propriété+ transferts courants à recevoir du reste du monde Ajustement pour variation des droits des ménages sur les fonds de pensions à recevoir du reste du monde Transferts nets en capital du reste du monde+acquisitionscessions du reste du monde 2. Spécification économiques des comportements des agents Le modèle relatif à l’évaluation de l’impact des accords de libre-échange conclus par le Maroc « IMPALE » est un modèle calculable d’équilibre général (MCEG) réel de type statique. Il repose sur l’analyse de la statique comparative entre l’équilibre initial à l’année de base (2003) et après l’instauration complète des accords de libreéchange. Les résultats des simulations sont appréciés par référence à l’économie marocaine telle que reproduite dans la Matrice de Comptabilité Sociale de 2003 (MCS-2003). L’adoption de l’analyse de la statique comparative implique que le modèle ne spécifie pas un comportement en matière d’investissement et ne considère que son origine et non pas sa destination. Le modèle est de type néoclassique et tente de reproduire, aussi fidèlement que possible, le fonctionnement de l’économie dans laquelle opèrent des agents qui optimisent des objectifs donnés sous des contraintes spécifiques. De ce fait, les comportements d’optimisation de ces agents sont réalisés grâce à l’ajustement des prix relatifs qui permettent d’assurer l’équilibre sur les marchés des biens et services et des facteurs de production compte tenu des interactions de l’offre et de la demande. Le modèle « IMPALE » s’inscrit dans la catégorie des modèles néo-classiques développés par Dervis, De Melo et Robinson (1982), mais il incorpore les avancées apportées par l’International Food Policy Research Institute (IFPRI). Celles-ci comprennent en particulier la prise en compte des coûts des transactions, ainsi que la séparation entre les activités de production et les produits, ce qui permet de tenir compte du fait qu’une activité produit plusieurs biens et qu’un bien peut être produit par plusieurs activités. Le cœur du modèle est walrasien dans le sens où il détermine seulement les prix relatifs et les autres variables de la sphère réelle de l’économie. De ce fait, la transmission des chocs se fait à travers les prix relatifs alors que le niveau absolu des prix est sans influence. Les principaux agents sont les ménages, les entreprises, l’Etat et le reste du monde désagrégé par pays signataires d’ALE avec le Maroc. Les entreprises maximisent leurs profits en fonction de la technologie et des facteurs de production disponibles, alors que l’Etat et les ménages maximisent leurs utilités sous la contrainte des revenus. Le modèle est calibré sur la MCS de 2003 et l’évaluation de l’impact des ALE est simulée par la suppression des droits d’importation sur les produits originaires des partenaires commerciaux concernés par ces accords. 18 2.1. Structure du modèle IMPALE La structure générale du modèle est la même que celle des modèles les plus utilisés à travers le monde pour analyser les impacts des politiques commerciales sous l’hypothèse de la concurrence pure et parfaite. Elle est présentée dans le schéma ciaprès : Travail Capital Produit 1 …… Produit n Leontief CD Consommations Intermédiaires Valeur ajoutée Leontief Production de la branche CD Production nationale en un produit donné CET Exportations Ventes domestiques Importations CES Absorption totale du marché national Consommations des ménages Consommations de l’Etat 19 Consommations intermédiaires Formation brute du capital fixe Variation du stock 2.2. Activités de production, offre des biens et services et marchés des facteurs Ce modèle distingue 39 branches d’activités économiques et chaque branche peut produire plusieurs biens. La production de chaque branche s’effectue en rendements d’échelle constants et la concurrence pure et parfaite est supposée de sorte que le revenu marginal des facteurs égalise leur coût marginal. On suppose que les branches d’activité utilisent la même technologie de production dont la fonction de production globale est une fonction dite « emboîtée ». Le processus de production se caractérise par une complémentarité entre la valeur ajoutée et les consommations intermédiaires qui est spécifiée par une fonction de type Leontief, ce qui signifie que la valeur ajoutée et les consommations intermédiaires représentent chacune une part fixe de la production. De même, les consommations intermédiaires sont modélisées selon le schéma classique des modèles input-output (coefficients techniques fixes). Les producteurs n’ont pas à choisir leurs inputs entre produits domestiques et importés puisque les inputs sont des biens composites incorporant les importations et les produits fabriqués localement, selon une fonction dite à élasticité de substitution constante (Constant Elasticity of Sustitution CES). Quant à la valeur ajoutée, elle est représentée par une fonction de type CobbDouglas (CD) dont les facteurs de production sont substituables et les élasticités sont égales à 1. Les coefficients des fonctions Léontief et CD sont issus de la MCS-2003 via le processus de calibration. Ainsi, la part de chaque produit dans la production d’une activité est supposée fixe en fonction de ce qui est observé à l’année de base. Deux facteurs de productions sont utilisés par les différentes branches d’activités, à savoir le capital et le travail. Pour tenir compte des effets à court terme lors des simulations à effectuer, le modèle adopte l’hypothèse de la spécificité du stock de capital par branche d’activité (intensité capitalistique différentiée) et son plein emploi, ce qui exclut toute possibilité de mobilité intersectorielle de ce facteur. Les différentiels de rendement du capital par secteur sont endogènes et reflètent ainsi cette hypothèse de spécificité du capital. Quant au facteur travail, il est supposé mobile entre les secteurs, avec une offre totale fixe qui fait partie des variables exogènes du modèle. L’objectif des producteurs est la maximisation des profits en fonction des contraintes imposées par la technologie et la disponibilité des facteurs de production, le travail et le capital qui sont substituables sous une combinaison optimale en fonction de leurs prix relatifs. 20 En supposant l’absence de l’autoconsommation, tous les biens fabriqués sont écoulés sur le marché. Les biens provenant des différentes branches sont combinés à l’aide d’une fonction de type Cobb-Douglas (CD) et la minimisation des coûts détermine la demande adressée à chaque activité par chaque produit. La production totale en un produit donné est destinée aussi bien à la demande intérieure qu’à l’exportation en fonction du différentiel entre les prix du marché domestique et les prix des marchés d’exportation. Le choix des producteurs entre le marché domestique et d’exportation est spécifié par une fonction dite « CET » (Constant Elasticity of Transformation) qui est caractérisée par l’élasticité de transformation constante, ce qui suppose une « transformabilité » imparfaite entre les destinations. De ce fait, la maximisation des profits conduit les producteurs à répartir leur production entre le marché domestique et les marchés d’exportation. En effet, à l’équilibre le rapport du volume exporté et celui destiné à la demande domestique dépend des prix relatifs et de l’élasticité de transformation. 2.3. Revenu, consommation et épargne des agents économiques Le modèle retient neuf agents économiques, à savoir : - les ménages, les entreprises financières et non financières, le gouvernement, et le reste du monde qui est désagrégé en cinq zones géographiques à savoir l’Union Européenne (UE) en plus de l’AELE, les pays arabes, les Etats-Unis d’Amérique (USA), la Turquie et les autres pays. Le revenu des ménages est constitué des salaires relatifs à la rémunération de leur travail, une partie du rendement du capital, des transferts des autres agents et des transferts entre ménages. La plupart de ces flux sont modélisés comme étant des parts fixes en valeur calibrées sur les données de l’année de base (MCS-2003). C’est à partir de ce premier niveau de constitution des revenus que les ménages se trouvent affectés suite à tout changement dans les prix relatifs, y compris ceux des facteurs à travers le taux de salaire et le taux de rendement de capital. Deux types de revenus pour les ménages se distinguent : le revenu disponible obtenu du revenu brut après paiement des taxes directes et le revenu disponible corrigé qui est déduit par la soustraction des transferts versés par les ménages aux autres agents et la correction territoriale (ajustement des flux entre les résidents et les non résidents). 21 Le revenu disponible corrigé est alloué par la suite à parts fixes à la consommation des biens et services et à l’épargne. De même, cette dernière est destinée à parts fixes au financement à la fois de la formation brute du capital fixes (FBCF) et à la variation des stocks. La répartition de la dépense des ménages entre les différents produits se fait par le biais d’une fonction d’utilité de type « CD » à partir de laquelle les demandes de biens et services sont dérivées. En fonction des prix, le vecteur de dépenses est déduit suite aux effets de la politique économique. Quant aux entreprises, elles reçoivent une part des revenus du capital et des transferts des autres agents. En contrepartie, elles paient des impôts au gouvernement en plus d’une correction pour les entreprises financières, ce qui permet d’obtenir le revenu corrigé. Après avoir effectué les divers transferts, l’épargne est déduite, elle est ensuite répartie à parts fixes entre le financement de la FBCF et la variation des stocks. Concernant le revenu de l’Etat, il comprend les recettes fiscales directes et indirectes et les recettes non fiscales, tels que le rendement du capital et les transferts reçus des autres agents. Les recettes fiscales directes proviennent essentiellement des ménages et des entreprises alors que les recettes fiscales indirectes proviennent des droits de douane et des taxes sur les branches d’activité et sur les produits. Le revenu de l’Etat est dépensé en transferts au profit des autres agents, en subventions payés à certaines branches d’activités et pour certains produits et en consommation des biens et services pour les besoins spécifiques de l’Administration. Cette consommation est fixe en valeur et sa répartition sectorielle est réalisée à coefficients fixes selon une fonction CD. Le reste du revenu est affecté à l’épargne. 2.4. Commerce extérieur Le commerce extérieur est modélisé selon l’hypothèse de la substituabilité imparfaite basée sur la théorie de Paul Armington qui a introduit la notion de « la différenciation des produits par pays d’origine » dans la structure de la demande des produits. Pour n’importe quel niveau d’agrégation, les produits d’un secteur donné, tant domestiques que ceux importés, ne sont pas homogènes dans la mesure où ils peuvent avoir des prix et des caractéristiques différentes et spécifiées par un degré de substituabilité qui varie selon les secteurs et les origines. De ce fait, la quantité demandée est un bien composite constitué de la production locale et des importations. La répartition de ce bien composite est régie par une fonction à élasticité de substitution constante (CES). Il en est de même des exportations qui se basent sur l’hypothèse de la différenciation des produits par destination, ce qui permet le partage de l’offre des biens fabriqués localement entre le marché domestique et le marché extérieur selon la fonction « à élasticité de transformation constante » (CET). 22 Les fonctions CES et CET se caractérisent par des élasticités de substitution et de transformation qui déterminent la sensibilité des ratios des volumes aux variations des prix relatifs des produits différenciés par origines et par destination. Ainsi, en modifiant les valeurs de ces élasticités, la théorie d’Armington permet de retrouver les résultas des théories traditionnelles sur les biens échangeables qui peuvent être des biens parfaitement substituables (élasticité infinie) ou encore ceux de biens échangeables complémentaires (élasticité nulle). L’hypothèse de différenciation des produits a permis par ailleurs de rendre compte du rôle des prix relatifs tout en conservant l’hypothèse du « petit pays »4, selon laquelle les prix intérieurs des produits exportés et importés sont des fonctions linéaires des prix internationaux de ces mêmes produits. De ce fait, le rapport entre le volume des importations et celui de la production domestique écoulée localement est fonction du rapport de leurs prix respectifs. Ainsi, lorsque le prix en monnaie locale des importations augmente, la part de marché des importations baisse en faveur des produits locaux. Cette augmentation peut se produire suite à l’augmentation des prix mondiaux, suite à une dévaluation de la monnaie locale ou suite à une augmentation des taux des droits de douane. Concernant le comportement du volume d’exportations, le raisonnement est inversé. Le rapport entre celui-ci et le volume écoulé sur le marché local est également fonction du rapport des deux prix. Comme déjà mentionné, l’objectif de ce modèle est d’évaluer l’impact des accords de libre-échange sur la structure du commerce extérieur marocain en particulier et sur l’économie nationale en général. Dans le but de mieux capter ces effets, le modèle stratifie l’agent « reste du monde » en cinq zones géographiques ; à savoir : l’Union européenne en plus de l’AELE, les pays arabes, les Etats-unis d’Amérique, la Turquie et les autres pays. Cette structure permet de distinguer cinq origines de droits de douane à l’entrée selon la provenance du produit. Le principe de différenciation des importations est utilisé à cinq niveaux. Au premier niveau, il y’a une spécification par la différenciation entre la production locale et les importations, tandis que dans les autres niveaux, la différenciation est faite entre les différentes origines d’importations. Cette différenciation est captée d’une manière séquentielle entre les différents partenaires selon leur importance commerciale. 4 Les prix internationaux des produits exportés ou importés sont exogènes. Le pays ne peut exercer aucun contrôle et ne peuvent être modifiés que pour une simulation d’intérêt. 23 La résolution du modèle permet de ventiler le produit composite consommé sur le marché marocain entre la production nationale, les importations en provenance de l’UE (en plus de l’AELE), les importations en provenance des pays arabes, les importations en provenance des USA, les importations en provenance de la Turquie et les importations en provenance des autres pays soumis au régime de la NPF, sous la contrainte de minimisation du coût dudit produit composite. Niveaux de différenciation des importations par origines Importations CES Importations en provenance de l’UE et de l’AELE Importations en provenance du reste du monde 1 CES Importations en provenance des pays arabes Importations en provenance du reste du monde 2 CES Importations en provenance des Etats-unis d’Amérique Importations en provenance du reste du monde 3 CES Importations en provenance de la Turquie Importations en provenance du reste du monde 4 S’agissant des exportations, le raisonnement est similaire à celui des importations. Il s’agit de la répartition de la production nationale entre le marché domestique et le marché extérieur en se basant sur la théorie de différenciation des produits par destination. Cette répartition est spécifiée par une CET entre la production écoulée localement et celle exportée, avec un partage optimal de la production nationale entre ces deux marchés. Ce partage dépend du prix sur le marché domestique, du prix à l’exportation, du taux de change et de l’élasticité de transformation entre les deux types de produits. 24 Par ailleurs, le partage de la partie exportée de la production entre les différentes destinations est établie en quatre niveaux de différenciation spécifiés par des fonctions CET entre les cinq zones géographiques retenues par le modèle. A l’instar des importations, cette répartition est faite séquentiellement. Niveaux de différenciation des exportations par destinations Exportations CET Exportations vers l’UE et l’AELE Exportations vers le reste du monde 1 CET Exportations vers les pays arabes Exportations vers le reste du monde 2 CET Exportations vers les Etats-unis d’Amérique Exportations vers le reste du monde 3 CET Exportations vers la Turquie Exportations vers le reste du monde 4 Les prix mondiaux des biens et services à l’importation et à l’exportation sont exogènes, ils sont fixes et leurs contre-valeurs en dirham sont déduites en différenciant deux taux de change nominaux qui sont l’Euro et le Dollar, lesquels sont utilisés différemment selon les partenaires commerciaux. Pour mieux apprécier l’avantage offert par les différents partenaires commerciaux au produit marocain pour l’accès à leurs marchés, le modèle IMPALE introduit l’hypothèse d’élasticité prix finie de la demande d’exportation adressée au Maroc. Cette version des choses exige clairement que l’on fasse dorénavant la distinction pour le produit exporté entre deux types de prix sur le marché extérieur. Le premier est dit prix franco de bord (FOB), libellé en devise, il correspond au prix effectivement chargé à l’acheteur étranger. Le deuxième prix est le prix international qui doit être vu comme le prix « moyen » du produit résultant de l’agrégation des prix FOB facturés par les exportateurs des différents pays concurrents au Maroc pour le produit en question. Prix moyen que ne peut, toutefois, affecter le producteur national d’un petit pays lorsqu’il augmente ou diminue la quantité qu’il offre au marché mondial. 25 Par ailleurs et en application des accords de libre-échange, les partenaires commerciaux considérés sont amenés à démanteler leur tarif douanier grevant les marchandises en provenance du Maroc. Dans de telles conditions, les exportateurs nationaux auront la latitude de mettre à profit les opportunités d’augmenter leurs compétitivités à la faveur d’un meilleur accès sur les marchés de ces partenaires. L’idée serait de différencier le prix FOB du produit marocain et le prix facturé par la concurrence à l’entrée du marché du pays partenaire par l’introduction d’un équivalent tarifaire. 2.5. Prix et taxes Le système des prix établi dans le modèle IMPALE permet de retracer la constitution et l’évolution des prix de la sphère de production jusqu’à la sphère de marché (vente finale). Ainsi, étant donné qu’un bien peut être produit par plusieurs activités, le coût de production d’un produit donné est une combinaison des prix des activités produisant ce bien en tenant compte de toutes les taxes et subventions relatives au processus de production. Par ailleurs, lors du passage de la sphère de production à la sphère de vente, les prix des produits sont majorés par des marges du transport et du commerce qui sont calculées en pourcentages fixes des ventes de chaque unité. Quant aux prix à l’exportation, ils sont déterminés par les prix internationaux convertis en dirham. L’interaction entre ces prix et ceux de la production détermine le prix de l’offre domestique. L’interaction de ce dernier avec les prix à l’importation, qui contient les droits de douane spécifique à la région d’origine ainsi que les marges du transport et du commerce, forme le prix composite domestique. Le prix du marché de ce produit composite est obtenu en ajoutant au prix composite domestique la taxe sur la valeur ajoutée et les autres taxes sur les produits ainsi qu’en réduisant les subventions. 2.6. Demandes des biens et services La demande intérieure des biens et services est composée de la consommation des ménages et du Gouvernement, de la consommation intermédiaire et de l’investissement par secteur d’origine. L’équilibre entre l’offre et la demande intérieure de biens et services est réalisé grâce à un ajustement du prix intérieur. En revanche, pour les importations, l’équilibre est atteint par une variation de la quantité importée étant donné une offre d’importation infiniment élastique par rapport au prix mondial. 26 2.7. Calibrage du modèle La structure théorique du modèle IMPALE étant définie, l’hypothèse d’équilibre à l’année de référence impose un certain nombre de contraintes sur les paramètres du modèle. Si un certain nombre de ces paramètres sont libres5, d’autres doivent en revanche être déduits à partir de ces contraintes. Cette opération s’appelle la calibration ou le calibrage du modèle. Le choix de cette technique par les modélisateurs pour l’estimation de ces paramètres s’explique par les avantages apportés par celle-ci. Elle est, en effet, peu exigeante non seulement au niveau de l’effort et du temps demandés mais également en matière des données utilisées. Ainsi, les paramètres calibrés sont calculés de telle manière que le modèle reproduise la situation de référence, en l’occurrence celle de la MCS de 2003 utilisée dans ce modèle. En d'autres termes, ce calcul consiste à présenter d'une manière inverse les équations du modèle en considérant les paramètres comme des valeurs expliquées. Les paramètres estimés par cette opération sont essentiellement les coefficients des fonctions Leontief et Cobb-Dauglas, soient celles de la production ou celles relatives à la constitution des produits, et les coefficients exposants, de distribution et d’échelle des fonctions CES et CET des différents niveaux de modélisation du commerce international. Quant aux paramètres libres du modèle, ils sont représentés dans les élasticités de substitution et de transformation du commerce international. Il est à rappeler que les premières élasticités, dites d’Armington, représentent la facilité avec laquelle les produits domestiques peuvent se substituer aux produits importés dans la consommation domestique. Plus cette élasticité est grande plus il est aisé de substituer les produits nationaux aux produits importés et vice versa, c'est-à-dire, plus ces produits sont homogènes. Ainsi, les effets de la variation des droits de douane dépendent largement des valeurs des ces élasticités. En outre, les élasticités de transformation évaluent la facilité avec laquelle les exportateurs peuvent modifier la destination de leurs exportations en fonction de l’évolution des prix relatifs. Ces deux types d’élasticités sont approchés à partir des résultats de l’étude réalisée par le Ministère du Commerce Extérieur en 1996. Cette étude avait comme principal objectif l’estimation des élasticités de substitution et de transformation et les élasticités prix et revenus des importations et des exportations pour les secteurs cibles de l’économie marocaine. Obtenus à partir d’une source externe au modèle ou simplement fixés en se basant sur des jugements subjectifs. 5 27 Une lecture rapide des résultats de cette étude montre des disparités et des différences sectorielles. Il en ressort en particulier que les réactions aux rapports des prix des marchés sont nettement différentes d’un secteur à l’autre. Certains secteurs sont sensibles, d’autres très peu sensibles aux conditions du marché. Ainsi, ces deux catégories d’élasticités ont été approchées par les bornes supérieures des intervalles de confiance construits autour des valeurs estimées par ladite étude. Etant donné que l’agrégation retenue par cette étude ne correspond pas à celle de la MCS-2003, une adaptation de ladite agrégation et celle du modèle pour les élasticités de substitution d’importation et de transformation d’exportation a été opérée par le choix des paramètres arbitraires lorsque les estimations ne sont pas disponibles ou statistiquement insatisfaisantes, comme le cas pour les services échangeables et des élasticités par partenaire commercial. Ces élasticités par origine et par destination reflètent la facilité avec laquelle les importateurs ou les exportateurs marocains peuvent s’approvisionner ou commercialiser leurs produits sur tel ou tel marché étranger suite à un changement des prix relatifs. Ces élasticités sont supérieures aux élasticités du premier niveau de différenciation. 2.8. Fermeture Le nombre d’équations du modèle IMPALE est inférieur au nombre de ses variables. De ce fait, la fermeture ou le bouclage du modèle consiste à éliminer cette sous détermination en égalisant le nombre d’équations à celui des variables endogènes du modèle. Toutefois, le choix des fermetures macro-économiques dépasse la simple levée de la sous détermination du système d’équations et constitue véritablement une réflexion approfondie sur les mécanismes théoriques de transmission des effets des chocs simulés et sur les facteurs qui les engendrent. Boucler un modèle revient donc à identifier les arguments en faveur de tel ou tel fonctionnement de l’économie capable de traduire le plus fidèlement possible ses réalités et ses caractéristiques et à mieux saisir l’impact des politiques simulées, tel que rapporté par les résultats des simulations effectuées sur la base du modèle. En réponse aux chocs à simuler, les différentes variables du modèle réagissent selon des schémas fortement conditionnés par la nature de la fermeture macroéconomique choisie. Cette modification de bouclage selon l’objectif poursuivi confère aux modèles calculables d’équilibre général une grande souplesse et les enrichit en comparaison avec d’autres types de modèles, grâce à la possibilité de simuler les effets d’une panoplie de mesures envisagées par le décideur et de les nuancer en fonction du mode privilégié du comportement des variables. 28 Néanmoins, il n’est pas toujours aisé de cerner avec précision toutes les implications d’un bouclage par rapport à un autre dans la mesure où l’impact attendu est souvent influencé par d’autres éléments tels que les effets structurels ou les spécifications micro-économiques du modèle. Etant donné la structure de l’économie marocaine, spécialement le comportement de l’Etat, et le caractère statique du modèle, une fermeture de type « hybride » consistant à fixer les dépenses de l’Etat et que l’épargne s’ajuste à l’investissement, a été retenue. Cette fermeture se base sur la loi de Walras selon laquelle les prix sont flexibles et l’investissement est résiduel et s’égalise automatiquement à l’épargne. Ce type de fermeture semble être approprié à l’étude des politiques économiques engendrant, principalement, une réallocation des ressources entre les activités. Les ressources sont supposées pleinement employées au niveau de l’ensemble de l’économie. Comme déjà mentionné, le stock de capital est supposé fixe par secteur, ce qui signifie que le rendement de l’investissement n’est pas capté pendant la période courante et les résultats déduits ont une interprétation de court terme dans ce contexte des MCEG statiques. Cette même hypothèse implique qu’il y a autant de rémunérations du facteur capital qu’il y a de branches d’activité dans le modèle. En se basant toujours sur le critère statique du modèle, l’offre totale du facteur travail est supposée également fixe. Seule la réallocation de cette offre entre les branches d’activité est possible. Conformément à l’hypothèse du « petit pays » les prix en monnaies étrangères des biens importés et exportés sont également supposés exogènes au modèle. En revanche, le solde du compte courant est considéré endogène en vue d’apprécier les effets du démantèlement en fixant les taux de change ainsi que tous les transferts entre les agents. 29 3. Résultats des simulations 3.1. Simulation n° 1 : impact des accords de libre-échange Cette simulation consiste à évaluer l’impact des accords de libre-échange conclus par le Maroc sur les principaux agrégats de l’économie marocaine. Il s’agit tout particulièrement de se positionner par rapport à 2015 et d’opérer un démantèlement total des droits d’importation sur les acquisitions en provenance des principaux partenaires commerciaux avec lesquels le Maroc a signé des accords de libre-échange, à savoir l’Union Européenne (en plus des pays de l’AELE), les pays arabes, les Etats-unis d’Amérique et la Turquie. La simulation consiste à modifier les taux nominaux des droits d’importation générés au niveau de la calibration du modèle. La configuration des démantèlements simulés est schématisée comme suit : Produits Réduction du tarif nominal UE+AELE Pays arabes USA Turquie Autres pays Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière - -100% - - - Pêche, aquaculture - -100% -100% - - Industrie alimentaire -6% -100% -100% - - -100% -100% -100% -100% - Autres produits industriels Une fois les droits d’importation modifiés, la résolution du modèle permet le passage d’une situation d’équilibre initial relatif à l’année de base 2003 à une nouvelle situation d’équilibre. Impact sur les échanges extérieurs La suppression des droits de douane sur les importations en provenance des partenaires commerciaux du Maroc affecte en premier lieu les recettes douanières. Ces dernières subissent une baisse de 40,1%, cette baisse s’explique par l’importance des échanges du Maroc avec les principaux partenaires avec lesquels un libre-échange de marchandises est prévu notamment l’UE. Les autres recettes fiscales de l’Etat s’améliorent suite au libre-échange; toutefois, à des taux ne permettant pas de compenser la baisse subie par les recettes douanières. Le revenu global de l’Etat se relâche ainsi de 1,1%. De ce fait, et compte tenu de la fixation des dépenses de l’Etat prise comme hypothèse de fermeture du modèle, c’est son épargne qui subirait les conséquences du libre-échange, elle baisserait de 25,4%. 30 Tableau 1 : Le compte courant de l’Etat dans le modèle IMPALE Agrégats Recettes totales dont : * Impôts directs Simulation 1 Démantèlement tarifaire suite aux ALE (Montants en millions de dirham) Situation de référence Situation d’équilibre Evolution 143 463 141 895 -1,1% 75 745 77 412 2,2% * Impôts indirects intérieurs 49 841 50 748 1,8% * Droits de douane à l'importation 10 671 6 392 -40,1% * Revenu du capital 4 890 5 027 2,8% * Transferts reçus de l'étranger 2 316 2 316 - Consommation publique 86 018 86 018 - + Transferts aux différents agents économiques + Subventions octroyées 36 321 36 321 - 7 296 7 326 0,4% + Taxe directe 7 905 7 812 -1,2% + Epargne 5 923 4 418 -25,4% 143 463 141 895 = = Le deuxième effet direct de la simulation concerne la baisse des prix à l’importation des biens en provenance des pays concernés. Ces baisses sont généralement autant importantes que la protection fut grande à l’année de base. Cette baisse des prix favorise forcément la hausse des importations en provenance des pays concernés par le libre-échange. Globalement et après le démantèlement prévu, les importations des biens et services augmenteraient de 5,3%. Par branches d’activités, les hausses des importations sont mentionnées dans le tableau 2 ci-dessous. Ce sont les machines et équipements qui seraient le plus importés, leur volume évolue de 8,5%. Ces produits sont utilisées comme intrants dans l’économie et donc, sont une réponses nette au besoin de l’appareil productif qui connaîtrait un essor intéressant. Elles sont suivies des produits alimentaires (+11,4%) et de l’industrie automobile (+11,4%). 31 Tableau 2 : Evolution des importations après démantèlement (Montants en millions de dirham) Branches d'activité Fabrication de machines et équipements Industrie alimentaire Industrie automobile Fab. de machines et appareils électriques Travail des métaux Agriculture, sylviculture, chasse,.. Industrie chimique Fab. de meubles et industries diverses Métallurgie Fab. de produits minéraux non métalliques Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Transports Industrie textile Extraction de houille, de lignite, de tourbe Immobilier, location et services rendus Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication d'équipements de radio, de télévision Industrie du caoutchouc et des plastiques Industrie du tabac Fabrication de machines de bureau et de matériel Travail du bois et fabrication d'articles en bois Fab. d'instruments médicaux, de précision Autres extractions de minerais Industrie du papier et du carton Industrie de l'habillement Industrie du cuir et de la chaussure Hôtels et restaurants Activités financières et assurances Postes et télécommunications Edition, imprimerie et reproduction Autres services non financiers Production et distribution d'électricité, d'eau Extraction de minerais métalliques Pêche, aquaculture Situation de référence volume 13 6 6 5 2 9 14 1 7 1 Tarif nominal Démantèlement tarifaire suite aux ALE volume Evo. en % Tarif nominal 494 701 594 172 191 566 283 174 646 701 1 135 788 776 447 386 374 350 331 324 281 8,5% 11,4% 11,4% 7,8% 13,8% 4,1% 2,3% 17,9% 4,4% 19,8% 1% 37% 3% 0% 1% 25% 0% 2% 1% 2% 359 913 818 725 805 192 933 843 322 420 3% 43% 11% 4% 8% 26% 3% 10% 6% 13% 10 274 10 782 16 452 5% 0% 1% 10 552 11 058 16 691 278 276 239 2,7% 2,6% 1,5% 0% 0% 0% 10 831 3 464 3% 0% 11 055 3 687 224 223 2,1% 6,5% 0% 0% 3 736 1% 3 953 217 5,8% 1% 6 603 3% 6 813 210 3,2% 2% 3 748 501 10% 24% 3 929 673 181 172 4,8% 34,4% 2% 0% 2 335 2% 2 506 171 7,3% 1% 2 1 1 2 2 1 2 254 977 737 527 279 319 149 377 503 761 216 140 91 76 76 74 43 32 32 30 29 13 6,6% 4,8% 4,6% 3,1% 3,3% 3,4% 1,5% 9,3% 6,3% 3,9% 6,5% 3% 1% 0% 0% 0% 4% 0% 0% 0% 1% 0% 291 164 60 4 2 2 1,3% 1,5% 2,8% 0% 0% 3% 2 1 1 2 2 1 2 114 886 661 451 205 276 117 345 473 732 203 12% 2% 0% 5% 2% 6% 0% 0% 0% 3% 0% 287 162 58 0% 0% 3% 32 14 7 7 6 3 9 15 2 7 1 Evo. en MDH Le démantèlement tarifaire engendre également un détournement des échanges dans la mesure où des produits qui provenaient des pays sous régime NPF sont, désormais, importés dans le cadre préférentiel. La baisse des importations de biens et services des pays non concernés par le libreéchange atteint 1,6%, elle se fait au profit de l’augmentation des importations en provenance de l’UE et AELE (+6,8%), des pays arabes (+9,5%), de la Turquie (+28,4%) et des USA (+5,9%). Tableau 3 : Répartition par origine des importations des biens et services (Montants en millions de dirham) Situation de référence Simulation 1 Démantèlement tarifaire suite aux ALE Origine Valeur FOB Part Valeur FOB Evolution en MDH Evolution en % Part UE+AELE 90 806 60,9% 96 977 6 171 6,8% 61,8% Pays arabes 13 244 8,9% 14 498 1 254 9,5% 9,2% Turquie 2 223 1,5% 2 855 632 28,4% 1,8% Etats-Unis d’Amérique 6 309 4,2% 6 683 374 5,9% 4,3% Autres pays sous NPF 36 573 24,5% 35 980 - 593 -1,6% 22,9% 149 155 100,0% 156 993 7 838 5,3% 100,0% Total USA 4,2% Pays arabes 8,9% Turquie 1,5% Pays arabes 9,2% Autres pays sous NPF 24,5% UE+AELE 60,9% USA 4,3% UE+AELE 61,8% 33 Turquie 1,8% Autres pays sous NPF 22,9% Les mêmes résultats sont observés pour les importations des biens. Tableau 4 : Répartition par origine des importations des biens (Montants en millions de dirham) Situation de référence Simulation 1 Démantèlement tarifaire suite aux ALE Origines Valeur FOB Part Valeur FOB Evolution en MDH Evolution en % Part UE+AELE 83 131 60,5% 88 849 5 718 6,9% 61,5% Pays arabes 12 156 8,9% 13 381 1 225 10,1% 9,3% Turquie 2 020 1,4% 2 646 626 31,0% 1,8% Etats-unis d’Amérique 5 779 4,2% 6 137 358 6,2% 4,2% Autres pays sous NPF 34 269 25,0% 33 569 -700 -2,0% 23,2% 137 355 100,0% 144 582 7 227 5,3% 100,0% Total Par ailleurs, les exportations de biens et services ne seraient pas à même de profiter de l’avantage tarifaire offert par les différents partenaires et qui s’avère minime par rapport à l’avantage offert par le Maroc. Au prix FOB, leur montant augmenterait de seulement 0,6%. Ce développement est le fruit de toutes les branches d’activité dont les exportations évolueraient selon le tableau 5. Les exportations de biens seraient les plus dynamiques avec un taux d’évolution de 1,1% étant donné que le démantèlement tarifaire prévu dans les accords de libreéchange concerne seulement les marchandises. Plus une activité est exportatrice, plus elle a tendance à bénéficier du démantèlement. Cette situation trouve son origine dans l’amélioration de la compétitivité des produits exportés. Les produits alimentaires, de l’habillement et chimiques profiteraient le plus des accords de libre-échange. Elles contribueraient à 72% dans l’augmentation des exportations globales. 34 Tableau 5 : Evolution des exportations (Montants en millions de dirham) Branches d’activités Industrie alimentaire Industrie de l'habillement Industrie chimique Métallurgie Industrie textile Fabrication de machines et appareils électriques Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Industrie du papier et du carton Fabrication de produits minéraux non métalliques Travail des métaux Fabrication de meubles et industries diverses Industrie automobile Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'instruments médicaux, de précision Fabrication d'équipements de radio, de télévision Industrie du cuir et de la chaussure Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et équipements Travail du bois et fabrication d'articles en bois Extraction de minerais métalliques Postes et télécommunications Edition, imprimerie et reproduction Autres extractions de minerais Fabrication d'autres matériels de transport Industrie du tabac Autres services non financiers Hôtels et restaurants Activités financières et assurances Production et distribution d'électricité, d'eau Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Pêche, aquaculture Transports Immobilier, location et services rendus Situation de référence volume Valeur FOB Démantèlement tarifaire suite aux ALE volume Evolution du volume valeur FOB Evo. FOB (MDH) Evo. en % 11 074 25 204 10 847 2 081 3 560 11 074 25 204 10 847 2 081 3 560 11 203 25 315 10 874 2 108 3 550 1,2% 0,4% 0,3% 1,3% -0,3% 11 407 25 372 10 962 2 138 3 605 333 168 115 57 45 3,0% 0,7% 1,1% 2,8% 1,3% 5 285 5 285 5 345 1,1% 5 323 38 0,7% 5 119 588 5 119 588 5 097 606 -0,4% 3,1% 5 154 620 35 32 0,7% 5,4% 662 408 662 408 673 418 1,7% 2,5% 685 424 23 16 3,5% 3,9% 526 492 526 492 529 506 0,7% 2,8% 541 505 15 13 2,8% 2,7% 343 343 334 -2,5% 355 12 3,5% 564 564 583 3,3% 572 8 1,5% 5 987 2 449 5 987 2 449 6 004 2 453 0,3% 0,2% 5 995 2 455 8 6 0,1% 0,2% 171 171 182 6,5% 175 4 2,6% 232 232 237 2,0% 236 4 1,9% 524 457 3 229 38 4 116 524 457 3 229 38 4 116 525 455 3 223 38 4 121 0,1% -0,4% -0,2% 0,6% 0,1% 525 458 3 229 38 4 116 1 1 0 0 0 0,2% 0,2% 0,0% 0,8% 0,0% 122 3 13 366 337 122 3 13 366 337 123 3 13 361 331 0,8% 0,0% -1,5% -1,5% -1,9% 122 3 13 364 335 0 0 0 -2 -2 0,1% 2,4% -0,6% -0,5% -0,6% 732 732 727 -0,7% 729 -3 -0,4% 889 2 114 8 821 5 996 889 2 114 8 821 5 996 912 2 091 8 758 5 899 2,6% -1,1% -0,7% -1,6% 881 2 105 8 801 5 958 -8 -9 -20 -38 -0,9% -0,4% -0,2% -0,6% 35 Par origine, le démantèlement tarifaire ne semble pas avoir un effet significatif sur la répartition des exportations par destination. Toutefois, les exportations seraient légèrement moins destinées aux marchés de l’UE et AELE. Un potentiel important existe dans les pays arabes. Tableau 6 : Répartition par destination des exportations des biens et services (Montants en millions de dirham) Destinations Situation de référence Simulation 1 Démantèlement tarifaire suite aux ALE Valeur FOB Part Valeur FOB Evolution en MDH Evolution en % Part UE+AELE 95 995 70,4% 95 926 -69 - 70,7% Pays arabes 7 131 5,3% 7 743 612 8,6% 5,7% Etats-Unis d’Amérique 3 303 2,4% 3 464 161 4,9% 2,5% 576 0,4% 602 26 4,6% 0,4% 27 915 21,5% 28 040 125 0,4% 20,7% 134 920 100,0% 135 775 855 0,6% 100,0% Turquie Autres pays sous NPF Total En sus de l’évolution des importations et des exportations, la balance commerciale des biens et services ferait ressortir un déficit de près de 21 milliards de dirhams en hausse de 49,1% par rapport à l’année de base. Le taux de couverture, quant à lui, perdrait 4 points ; passant de 90,5% à 86,5%. Tableau 7 : Balance commerciale des biens et services (Montants en millions de dirham) Situation de Simulation 1 référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE Importations B&S dont 149 155 156 993 5,3% * biens (FOB) 137 355 144 582 5,3% * services 11 800 12 411 5,2% 134 920 135 775 0,6% 83 855 84 774 1,1% 51 065 -14 235 90,5% 51 001 -21 218 86,5% -0,1% 49,1% -4,0 points Exportations B&S dont * biens (FOB) * services Solde Taux de couverture Quant à la balance commerciale des biens, le libre-échange y contribuerait aussi à une augmentation du déficit. Ce dernier évoluerait de 10,8%. De ce fait, le taux de couverture des importations de biens par les exportations de biens ne perdrait que 2,3 points. 36 Tableau 8 : Balance commerciale des biens (Montants en millions de dirham) Situation de Simulation 1 référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE Importations (CAF) 146 970 154 703 5,3% Exportations (FOB) 83 855 84 775 1,1% Solde -63 115 -69 928 10,8% Taux de couverture 57,1% 54,8% -2,3 points De ce fait, les opérations du compte courant feraient ressortir une baisse de leur excédent de 45,9%. Tableau 9 : Soldes du compte courant par pays (Montants en millions de dirham) Valeur en 2003 Valeur simulée Variation en % Total 15 228 8 246 -45,9% UE+AELE 30 879 24 638 -20,2% Pays arabes -5 053 -5 695 +12,7% Etats-unis d’Amérique -1 267 -1 479 +16,8% Turquie -1 410 -2 015 +42,9% Autres pays sous NPF -7 921 -7 203 -9,1% Il ressort, ainsi, qu’avec l’UE l’excédent du compte courant baisserait de 20,2%, par contre vis-à-vis de tous les autres partenaires commerciaux la simulation prévoit une hausse du déficit. Avec les autres pays sous régime NPF, la baisse en valeur des importations suite au détournement de trafic engendrerait une baisse de 9,1% du déficit des opérations courantes. Impacts sectoriels De prime abord, il faut signaler que le modèle IMPALE n’est pas approprié pour une analyse détaillée de la croissance. De nature statique, il ne tient pas compte du rôle crucial de la dynamique d’accumulation et, partant, des capacités d’offres qui constituent le véritable moteur de croissance. Le modèle IMPALE revêt, toutefois, un intérêt certain pour évaluer l’effet de réallocation et d’ajustement structurel de l’économie. 37 Cela dit, sur le court terme, l’impact du libre-échange prévu par les accords sur le PIB au prix des facteurs, serait relativement important. La valeur ajoutée augmenterait de 2,6%. Tableau 10 : L’équilibre macro-économique dans le modèle IMPALE (Montants en millions de dirham) Démantèlement tarifaire Agrégats Situation de suite aux ALE référence Situation Evolution d’équilibre PIB au prix du marché dont : * PIB au coût des facteurs ∑ VA * Subventions * Impôts indirects + Importations aux prix internationaux = Consommation privée (des ménages) + Consommation de l'Etat + Investissement + Exportations aux prix FOB - Correction due aux services d’intermédiation financière et à la consommation finale = 496 695 443 479 -7 296 60 512 149 155 645 850 300 914 86 018 131 042 134 920 7 044 504 636 454 822 -7 326 57 140 156 993 661 629 306 436 86 018 139 826 135 775 6 426 645 850 661 629 1,6% 2,6% 0,4% -5,5% 5,3% 1,8% 6,7% 0,6% Vu les hypothèses de fermeture du modèle IMPALE, à savoir ; une offre de travail totale fixe et des stocks de capital fixes et spécifiques aux secteurs, 12 branches d’activités marchandes devraient libérer une partie de leur main d’œuvre au profit des secteurs les plus dynamiques, il s’agit notamment des activités du tableau 11 dont la demande de travail est en régression. La valeur ajoutée de ces 12 branches d’activités connaîtrait une baisse de régime. Ce sont généralement les activités les moins compétitives et donc, les plus protégées. C’est le cas notamment de l’industrie du caoutchouc et des plastiques et du bois dont la valeur ajoutée a baissé respectivement de 2,8% et de 0,8%. Pour l’industrie alimentaire, la production devrait augmenter de 0,1% en appel à la demande qui serait adressée au Maroc en ces produits. Le volume des exportations augmenterait de 1,2% alors que les ventes locales de la production nationale baisseraient de 0,1%. Cette transformation d’une offre intérieure en offre à l’exportation est motivée par l’ouverture des marchés des pays arabes sur ces produits. Globalement, la hausse du prix FOB à l’exportation (+1,8%) serait plus importante que celle du prix reçu par les producteurs sur le marché local (+0,6%). En revanche, les productions d’autres secteurs seraient stimulée par la libéralisation des échanges, c’est le cas de la construction dont la valeur ajoutée croîtrait de 3,1%, de la fabrication de machines et équipements (+2,8%), du raffinage de pétrole (+2,6%) et de l’industrie de l’automobile (+2,3%). 38 Tableau 11 : Evolution de quelques variables endogènes Evolution des volumes en % Branches d’activités Industrie du caoutchouc et des plastiques Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du tabac Industrie textile Industrie du papier et du carton Métallurgie Transports Pêche, aquaculture Autres services non financiers Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Postes et télécommunications Immobilier, location et services rendus Fabrication de machines de bureau et de matériel Commerce et réparation Récupération Industrie alimentaire Hôtels et restaurants Extraction de minerais métalliques Activités financières et assurances Industrie chimique Fabrication de meubles et industries diverses Production et distribution d'électricité, d'eau Fabrication d'équipements de radio, de télévision Autres extractions de minerais Industrie du cuir et de la chaussure Edition, imprimerie et reproduction Industrie de l'habillement Fabrication d'instruments médicaux, de précision Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Travail des métaux Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de machines et appareils électriques Industrie automobile Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Fabrication de machines et équipements Construction Volume de la valeur ajoutée Prix de la valeur ajoutée Rendement du Capital Demande de main d’oeuvre Exportations -2,80% -0,80% -0,60% -0,55% -0,42% -0,41% -0,37% -0,05% -0,03% 0,52% 1,08% 0,26% 1,31% 1,55% -1,00% 1,54% 2,02% 1,89% -2,30% 0,27% -0,34% 0,76% 1,12% -1,41% 1,16% 1,97% 1,86% -4,30% -1,78% -2,39% -1,30% -0,95% -3,43% -0,91% -0,11% -0,23% -2,49% 0,10% 0,00% -0,27% 3,11% 1,28% -0,71% -1,08% -1,51% -0,03% -0,02% -0,02% 1,70% 1,98% 1,92% 1,67% 1,96% 1,91% -0,41% -0,13% -0,18% -0,42% -0,18% -1,62% 0,00% 0,02% 0,02% 0,06% 0,08% 0,16% 0,17% 0,17% 0,20% 0,22% 4,91% 2,18% 2,21% 2,24% 2,39% 2,65% 2,46% 2,25% 2,92% 2,73% 4,91% 2,20% 2,24% 2,30% 2,48% 2,82% 2,63% 2,43% 3,13% 2,96% 0,11% 0,14% 0,20% 0,38% 0,71% 0,53% 0,33% 1,01% 0,85% 1,16% -1,46% -0,36% -1,86% 0,25% 0,65% -0,71% 0,26% 0,26% 0,29% 0,38% 0,47% 0,69% 3,12% 2,68% 2,56% 2,52% 2,65% 4,34% 3,38% 2,95% 2,86% 2,91% 3,14% 5,05% 1,26% 0,84% 0,76% 0,81% 1,03% 2,90% 0,28% 0,11% 0,15% 0,55% 0,44% 3,32% 0,70% 1,20% 1,36% 1,68% 2,25% 2,58% 2,81% 3,05% 4,17% 4,05% 3,27% 4,43% 4,94% 4,04% 3,31% 10,84% 4,90% 5,30% 4,67% 6,19% 7,30% 6,73% 6,21% 14,23% 2,76% 3,14% 2,53% 4,02% 5,10% 4,54% 4,04% 11,89% 1,70% 2,54% 0,81% 1,13% 2,83% 2,56% 2,03% 39 6,50% Concernant les taux de rendement du capital, ils se sont améliorés pour la majorité des branches d’activité sauf pour 3 cas à savoir ; l’industrie du caoutchouc et des plastiques, la métallurgie et l’industrie du tabac soit respectivement -2,3%, -1,4% et -0,3%. Les branches dont les taux de rendement du capital ont connu les améliorations les plus remarquables sont celles de la construction (+14,2%), de l’industrie automobile (7,3%), du raffinage du pétrole (+6,7%), fabrication de machines et équipements (+6,2%) et de la fabrication de machines et appareils électriques (+6,2%). D’autres impacts Etant donné l’hypothèse de la fixité du niveau global de l’emploi, la réallocation de l’usage du facteur travail suite à une libéralisation des échanges, entraîne une augmentation du taux de salaire réel de 2,1%. De ce fait, le salaire distribué dans l’économie deviendrait important pour que le revenu des ménages augmente, ce qui entraîne un accroissement de leurs consommations et de leur épargne. A cet effet, le revenu des ménages s’apprécierait de 1,9%. L’épargne des ménages et leur consommation en biens et services ont augmenté au même taux soit 1,8%. Tableau 12 : Revenus et épargnes des agents économiques (Montants en millions de dirham) Valeur en 2003 Valeur simulée Variation Revenu des ménages 402 521 410 279 1,9% Epargne des ménages 63 508 64 673 1,8% Consommation des ménages 300 914 306 436 1,8% Revenu des entreprises non financières 117 198 120 223 2,5% Epargne des entreprises non financières 69 332 71 872 3,7% Revenu des entreprises financières 66 208 66 630 0,6% Epargne des entreprises financières 7 507 7 108 -5,3% Quant aux entreprises, l’impact diffère selon les catégories. Les entreprises non financières verraient leur revenu et leur épargne augmenter respectivement de 2,5% et de 3,7%, tandis que le revenu des entreprises financières s’améliorerait de 0,6% au moment où leur épargne se détériorerait de 5,3%. Une telle détérioration s’explique par la hausse de 2,8% des services d’intermédiation financière qui sont déduits du revenu de ces entreprises financières et partant de leur épargne. 40 Par ailleurs, les prix des biens composites sur le marché local connaîtraient également des variations par rapport à leurs niveaux de base. Ceci s’explique par la variation à la fois des prix à l’importation et des prix de production. Approché par la formule de Laspeyres, l’indice des prix devrait connaître une stagnation, il se situerait à 100,2%, ce qui signifie que la libéralisation commerciale n’aurait pas d’impact sur le taux d’inflation. Dans le même ordre d’idée, l’indice général des prix augmente de 1 à 1,025, ce qui signifie que le taux de change réel diminue de 1 à 0,975 moyennant bien sûr la constance des prix internationaux. Cette appréciation réelle du dirham de 2,5%, faut-il le préciser, est contraignante pour la production à destination de l’étranger qui ne peut garantir un niveau requis par les besoins accrus de financement des importations. 3.2. Simulation n° 2 : Impact des plans sectoriels sur le commerce extérieur A travers cette simulation, le modèle IMPALE anticipe quelques effets de la relance de notre économie via la mise en œuvre de certains plans sectoriels ; plus particulièrement la stratégie de construction de 200 000 logements par an, la vision 2010 en ce qui concerne le secteur du tourisme et le plan émergence en tant que nouvelle politique du secteur industriel. Bien entendu, la simulation vient s’accoupler avec le démantèlement prévu par les accords de libre-échange. La simulation intervient à travers l’augmentation des facteurs de production ; l’offre globale du travail et le capital physique spécifique des branches d’activités visées par les plans sectoriels. Les taux d’augmentation de ces deux facteurs sont estimés après analyse desdits plans sectoriels, notamment les prévisions en matière d’emploi, d’investissement et d’amélioration de la valeur ajoutée. L’information ainsi compilée peut se résumer comme suit : Secteur d’activités Incidence sur le PIB (millions DH) Incidence sur l’emploi Offshoring +15 000 +91 000 Electronique +4 800 +11 000 Automobile +7 200 +43 000 Agroalimentaire +6 0000 +41 000 Textile +3 000 +32 000 - +210 000 Tourisme 41 Pour le tourisme, l’hypothèse retenue concerne l’augmentation de la capacité du Maroc de 70 000 à 230 000 lits. Pour la construction, l’objectif est fixé à 200 000 logement par an. Le plan de relance du secteur de l’artisanat n’est pas pris en compte dans cette simulation étant donné que les produits visés par ce plan concernent plusieurs branches d’activités à caractère également industriel. Impact sur les échanges extérieurs La mise en œuvre des plans sectoriels doit en principe renforcer la position du Maroc en tant que pays exportateur de produits industrielles et de services. Ces exportations devraient augmenter de 37,1%. Les exportations de biens sont en hausse de 2,8% alors que le tourisme et les activités d’offshoring boosteraient les exportations des services qui croîtrait de 93,6%. Ce sont les activités concernées par la nouvelle politique volontariste du Gouvernement qui animeraient le plus le volume des exportations. Ce dernier évolue de : 75% pour les postes et télécommunications dont l’offshoring, 9% pour l'habillement, 25% pour la fabrication de machines et appareils électriques et électroniques, 6% pour l’industrie alimentaire, 100% pour l’hôtellerie et la restauration, 58% pour l’industrie de l’automobile, De leur coté, les importations de biens et services se développeraient à une vitesse moindre soit un taux de 16,7%. Cette augmentation servirait à financer la mise en œuvre des plans sectoriels ayant besoin d’équipements et d’intrants. Tableau 13 : Balance commerciale des biens et services (Montants en millions de dirham) Situation de référence Importations B&S dont Simulation 2 Démantèlement tarifaire suite aux ALE en plus des plans sectoriels 174 054 16,7% 149 155 * biens (FOB) 137 355 158 456 15,4% * services 11 800 15 598 32,2% 134 920 185 018 37,1% 83 855 86 177 2,8% 51 065 -14 235 90,5% 98 841 +10 964 106,3% 93,6% -177,0% +15,8 points Exportations B&S dont * biens (FOB) * services Solde Taux de couverture 42 Il ressort ainsi que le déficit commercial des biens et services serait en baisse de 177%. La balance commerciale passe d’une situation déficitaire à une autre excédentaire. Le taux de couverture, quant à lui, gagne 15,8 points par rapport à la situation de référence. Par ailleurs, le déficit de la balance commerciale des biens serait en hausse de 32,1% et le taux de couverture passerait de 57,1% en 2003 à 50,8% à la situation d’équilibre. S’agissant du compte courant, l’excèdent serait en hausse de 165,5%. Par pays, cet excèdent s’améliore de 40% avec l’UE et l’AELE alors que le déficit serait réduit de 38,5% avec les pays arabes. En revanche, avec la Turquie et les USA, ce déficit augmenterait respectivement de 60,8% et 40%. Tableau 14 : Soldes du compte courant par pays (Montants en millions de dirham) Valeur en 2003 Valeur simulée Variation en % Solde total 15 228 40 427 +165,5% Union européenne 30 879 43 228 +40,0% Pays arabes -5 053 -3 106 -38,5% Etats-Unis d’Amérique -1 267 -1 773 +40,0% Turquie -1 410 -2 267 +60,8% Autres pays sous NPF -7 921 -4 345 -154,9% Impact sur la valeur ajoutée Au vu de l’augmentation de l’offre des facteurs de production, la mise en œuvre des plans sectoriels, devrait contribuer à l’augmentation du volume de la valeur ajoutée à un taux de 3,4%. A part la branche d’activité « Fabrication de machines et équipements » dont le volume de la valeur ajoutée baisserait de 4,2%, la valeur ajoutée des autres branches connaîtrait une hausse. Les plus importante de ces hausses concernent les activités disposant de stratégies de relance, dont notamment : les télécommunications +74%, l’hôtellerie et la restauration +78%, la construction +31%, l’industrie alimentaire +12%, l’industrie de l'habillement +10%, la fabrication de machines et appareils électriques et électroniques +25%, l’industrie automobile +50%, la pêche +8%m le transport +2%. 43 Impact sur le compte courant de l’Etat La mise en œuvre des plans sectoriels permettrait de compenser la baisse des recettes de l’Etat observée lors de la première simulation, voire mieux, ces recettes connaîtraient une hausse de 2,7%. Les importations en provenance des pays sous régime NPF connaîtraient une augmentation de 11%, cette situation permettrait de réduire la baisse des recettes douanières par rapport au scénario 1 qui prévoit l’application des accords de libreéchange. Tableau 15 : Le compte courant de l’Etat dans le modèle IMPALE Evolution Agrégats Situation de référence 143 463 Simulation 1 Simulation 2 -1,1% +2,7% 75 745 2,2% 3,6% * Impôts indirects intérieurs 49 841 1,8% 7,8% * Droits de douane à l'importation 10 671 -40,1% -27,6% * Revenu du capital 4 890 2,8% 4,6% * Transferts reçus de l'étranger 2 316 - - Consommation publique 86 018 - - + Transferts aux différents agents économiques + Subventions octroyées 36 321 - - 7 296 0,4% 13,0% + Taxe directe 7 905 -1,2% 2,9% + Epargne 5 923 -25,4% 45,6% Recettes totales dont : * Impôts directs = = 143 463 L’épargne de l’Etat connaîtrait aussi une correction substantielle puisqu’elle serait améliorée de 45,6% par rapport à la situation de base, malgré le fait que l’Etat donnerait plus de subvention avec la mise en place des plans sectoriels. 44 Conclusion Le Maroc a signé plusieurs accords prévoyant un démantèlement tarifaire sur les importations provenant de plusieurs marchés et à terme, l’instauration de zones de libre-échange qui auront d’importantes répercussions sur l’économie marocaine. Pour en apprécier les effets attendus, un modèle calculable d’équilibre général a été construit et mis en œuvre. Le modèle IMPALE est d’inspiration néoclassique et statique. Il tente de reproduire, aussi fidèlement que possible, le fonctionnement de l’économie marocaine dans laquelle opèrent des agents dont chacun poursuit un objectif donné et obéit à des contraintes spécifiques. La comptabilité des comportements d’optimisation de ces acteurs est réalisée grâce à l’ajustement des prix relatifs qui permet d’assurer l’équilibre sur les marchés des produits et des facteurs de production compte tenu de leur offres et demandes. La structure du modèle IMPALE apporte des spécifications assez particulières à la modélisation en équilibre général. En effet, au niveau du commerce international, le reste du monde a été segmenté en cinq partenaires commerciaux à savoir l’Union Européenne (en plus de l’AELE), les pays arabes, les Etats-unis d’Amérique, la Turquie et les autres pays. Cette segmentation a été modélisée par une différenciation des importations par origine et une différenciation des exportations par destination respectivement selon cinq niveaux. Ces différents niveaux de modélisation du commerce extérieur augmentent le réalisme du modèle mais encore amplifient la taille et la complexité du modèle. De même, le modèle intègre cinq taux de change relatifs aux monnaies des cinq partenaires. Cette caractéristique rend le modèle capable d’évaluer les impacts des politiques de change en particulier d’une dévaluation ou d’une surévaluation du dirham sur l’économie marocaine. Le caractère multi-branches et multi-produits du modèle présente un autre avantage du modèle qui s’approche de la réalité du tissu productif de l’économie marocaine en considérant que chaque branche peut produire plus qu’un produit. Deux simulations ont été effectuées, la première concerne directement l’application des dispositions des accords de libre-échange conclus par le Maroc et la deuxième fait référence à la mise en œuvre de plans sectoriels lancés par le Gouvernement dans les secteurs industriels, du tourisme, des service d’offshoring et de la construction. 45 Les principales conclusions dégagées de cette étude sont : le démantèlement tarifaire provoque l’augmentation des importations plus rapidement que les exportations. Cette hausse, qui concerne toutes les branches d’activités est expliquée par : - l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, le dynamisme du marché intérieur qui demeure demandeur en produits et services importés ou fabriqués au niveau national. La différence importante à l’année de base entre la tarif démantelé à l’entrée du marché du Maroc et celui démantelé pour les produits du Maroc dans les marchés des partenaires commerciaux. Le démantèlement est peu favorable aux exportations et plus une activité est exportatrice plus elle a tendance à bénéficier du démantèlement (amélioration de la compétitivité). D’autres facteurs n’ont pas permis un développement des exportations : - Les exportations bénéficiaient déjà d’un accès préférentiel à l’UE qui en représentent une part, L’offre limitée en produits et services dédiée à l’export, A contrario, les activités tournées vers le marché intérieur ne bénéficient que peu du démantèlement. Même si elles profitent des réductions des prix des intrants, elles subissent la concurrence des produits étrangers qui pénètrent le marché marocain à des prix compétitifs. Les plans sectoriels permettent de renverser la donne au niveau des échanges avec l’extérieur. Les exportations se développent à une vitesse qui permet l’amélioration des soldes de la balance commerciale des biens et services et du compte courant. Il faut cependant attirer l’attention sur la nécessité de prendre les résultats obtenus avec précaution et ce, pour au moins deux raisons : - Le choix de l’année de base, en l’occurrence 2003, est crucial et susceptible d’influencer les résultats des simulations ; - De nombreuses hypothèses ont présidé à la construction du modèle entre autres [1] les élasticités de substitution entre importations, exportations et production intérieure [2] les fermetures macro-économiques [3] le fonctionnement du marché des facteurs de production notamment pour ce qui est de leur mobilité intersectorielle. Au delà de ces limites inhérentes à l’instrumentation mise en œuvre, il reste que les conclusions auxquelles cette étude a donné lieu fournissent des éclairages sur la nature et l’ampleur des effets globaux et sectoriels attendus. 46 Annexes 47 Annexe 1 : Présentation des accords de libre-échange 1. Pays arabes 1.1. Grande zone de libre-échange arabe Le Maroc a ratifié la convention de facilitation et de développement des échanges commerciaux entre les pays arabes signée à Tunis le 17 février 1981 et a adopté son programme exécutif. Ce programme vise la création d’une zone de libre-échange inter-arabe pendant une durée transitoire de dix ans à compter du 1er janvier 1998. En application du programme exécutif de la convention, tous les produits originaires et en provenance directe des pays arabes contractants sont échangés suivant le régime du démantèlement progressif à raison de 10% par an du droit d’importation et des taxes d’effet équivalent, à partir du 1er janvier 1998. Il est à signaler qu’à partir de janvier de 2005, les droits d’importation ont été totalement démantelés. Par ailleurs, il convient de préciser que la TVA demeure exigible. Dans le même ordre d’idées, les montants des droits de douane et taxes d’effet équivalent non perçus en vertu des réductions de 10% ne sont pas pris en compte dans l’assiette servant au calcul de cette taxe. Les préférences prévues par la convention et son programme exécutif constituent le minimum. Ainsi, les dispositions de la convention et son programme exécutif ne peuvent faire obstacle à celles prévues par les accords et les conventions commerciales et tarifaires bilatérales en vigueur. Par conséquent, les opérateurs peuvent opter pour les dispositions des conventions bilatérales en vigueur ou celles découlant de la convention de facilitation et de développement des échanges commerciaux entre les pays arabes et son programme exécutif. L’accord exclut de son champs d’application, les marchandises interdites à l’importation dans les pays arabes, pour des raisons de santé et de sécurité ou pour atteinte à l’environnement et à la religion. L’accord s’applique aux produits originaires des pays arabes membres. Sont réputés originaires : Les produits entièrement obtenus : les produits du règne animal et végétal, les animaux vivants et les ressources naturelles. Les produits transformés à partir de matières premières d’origine tierce, à condition que la valeur ajoutée3 nationale soit au moins égale à 40% de la valeur départ usine du produit fini. (Valeur globale départ usine (hors taxe) – inputs d’origine étrangère valeur CAF) 48 x 100 Il est à noter que les négociations sont en cours entre les pays membres en vue d’élaborer des règles d’origine spécifiques par type de produit. Pour bénéficier des préférences prévues par la convention de facilitation et son programme exécutif, la preuve de l’origine est apportée par un certificat d’origine conforme au modèle adopté par le Conseil Economique et Social de la Ligue Arabe. Les certificats d’origine sont délivrés et visés par les autorités compétentes des pays contractants. La durée de validité du certificat d’origine est de quatre mois, à compter de la date d’émission dans le pays exportateur. En outre, il est à signaler qu’une demande de franchise douanière est requise, laquelle est délivrée par les services compétents du Ministère du Commerce Extérieur. 1.2. Accord de libre-échange entre les pays arabes méditerranéens dit « Accord d’Agadir » Dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration d’Agadir signée le 8 mai 2001, les ministres des affaires étrangères du Maroc, de l’Egypte, de la Tunisie et de la Jordanie ont signé à Rabat Le 25 février 2004, L’accord de création d’une zone de libre échange arabo-méditerranéenne dite « Accord d’Agadir ». Cet accord est entré en vigueur le 6 juillet 2006 et son application est effective à compter du 27 mars 2007. Objectifs de l’accord : Instauration, dès l’entrée en vigueur de l’accord, d’une zone de libre échange entre la Tunisie, l’Egypte, la Jordanie et le Maroc. La dynamisation des échanges commerciaux, le développement du tissu industriel, la promotion de l’activité économique et de l’emploi, l’amélioration de la productivité et du niveau de vie dans les pays membres. La coordination des politiques économiques globales et sectorielles des pays membres, en particulier dans les domaines du commerce extérieur, de l’agriculture, de l’industrie, des finances, de la fiscalité, des services et des douanes. L’harmonisation des législations des pays membres en matière économique. 3. Valeur ajoutée = valeur globale départ usine (hors taxe) 49 Champ d’application et conditions d’octroi des préférences : A l’entrée en vigueur de l’accord, tous les produits originaires et en provenance directe des pays signataires, bénéficient de exonération totale et immédiate des droits d’importation et des taxes d’effet équivalent, à l’exception : - des produits prohibés pour des raisons sanitaires, de moralité, de sécurité publique et de sauvegarde de l’environnement, - des produits agricoles concernés par la clause dite de préférence. A signaler que les produits agricoles qui ne sont pas libres avec l’UE ne peuvent pas bénéficier du Cumul diagonal entre les pays de l’accord d’Agadir et l’UE. * Règles d’origine : L’adoption des règles d’origine en conformité avec le protocole pan-euro méditerranéen afin de pouvoir bénéficier du cumul diagonal. - Le cumul est actuellement applicable comme suit : - Echanges entre les pays membres de l'Accord d'Agadir : le cumul s'applique à toutes les matières originaires de ces pays. - Echanges avec la Tunisie et l'Egypte : le cumul s'applique avec les matières originaires de la Communauté Européenne, de l'AELE et de la Turquie autres que les produits agricoles non libéralisés dans le cadre des accords de libre échange conclus avec ces partenaires. - Echanges avec la Jordanie : le cumul s'applique avec les matières originaires de la Communauté Européenne et de l'AELE (le cumul n'est pas encore applicable avec la Turquie). * Engagement pris par les pays membres de la zone pour l’élimination de toutes les mesures non tarifaires contribuera fortement au développement de leurs échanges. Les organes prévus par l’accord : Le Comité des Ministres des Affaires Etrangères qui définit les procédures politiques pour l’élargissement du processus d’Agadir. Le Comité des Ministres du Commerce Extérieur supervise l’application de l’accord et définit les moyens de renforcement de la coopération entre les pays membres. Le Comité technique : issu du Comité des Ministres du Commerce Extérieur, il est chargé du suivi de l’application de l’accord, de l’assistance au règlement des litiges et de l’exécution d’autres attributions qui lui seront dévolues par le Comité des Ministres du Commerce Extérieur. L’Unité Technique : son siège permanant est à Amman. Elle assure le suivi de l’application de l’accord et des décisions du Comité des Ministres des Affaires Etrangères et du Comité des Ministres du Commerce Extérieur et émet des avis consultatifs au sujet des différentes questions liées à cet accord.l’Unité est opérationnelle depuis le 8 avril 2007. 50 L’adhésion : Tout pays arabe, membre de la ligue des Etats Arabes ayant un accord d’association ou un accord de libre échange avec l’Union Européenne peut adhérer à cette zone, après accord de tous les pays membres. 1.3. Accord de libre-échange Maroc-Tunisie Le Maroc et la Tunisie ont signé le 16 mars 1999 un accord de libre-échange visant l’établissement d’une zone de libre-échange durant une période transitoire qui débute à partir du 16 mars 1999, date d’entrée en vigueur provisoire de cet accord et prendra fin le 31 décembre 2007. Les principales dispositions régissant cet accord sont résumées comme suit : - Exonération totale des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits repris dans les annexes 1 et 2 de l’accord (les liste M1 et T1) dès l’entrée en vigueur de l’accord. - Démantèlement progressif des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits repris dans les annexes 1 et 2 de l’accord (les listes M2, T2 et T3) pour aboutir au taux de 0% le 01/01/2008. - Les produits repris dans l’annexe 3 de l’accord : (liste MT) sont soumis au paiement d’une taxe unifiée de 17,5%. Les produits repris dans l’annexe 4 de l’accord (liste MT) sont exclus du démantèlement. Pour l’application de l’accord, sont considérés comme produits originaires des deux pays: * Les produits entièrement obtenus dans le pays d’exportation, comme les produits du règne animal et végétal, les animaux vivants et les ressources naturelles; * Les produits transformés dont la valeur ajoutée réalisée dans le pays d’exportation représente au moins 40% de la valeur globale de la marchandise(3). Par ailleurs, les marchandises originaires et en provenance de l’un des deux pays doivent être accompagnées d’un certificat d’origine délivré par les autorités compétentes du pays d’exportation. Le certificat d’origine est valable pendant trois mois, renouvelable une fois, à compter de la date de délivrance dans le pays d’exportation. 51 1.4. Accord de libre-échange Maroc-Egypte Le Maroc et l’Egypte ont signé un accord de libre-échange le 28 mai 1998. Cet accord vise l’instauration progressive d’une zone de libre-échange étalée sur une période transitoire de douze ans, à compter du 29 avril 1999, date d’entrée en vigueur dudit Accord. Les principales dispositions de l’accord sont résumées comme suit : - - - exonération des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits repris dans les annexes 1 (Egypte) et 2 (Maroc) de l’accord. exonération des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits figurant aux annexes 3 (Egypte) et 4 (Maroc) de l’accord, dont les quotités de droit d’importation et taxes d’effet équivalent sont inférieurs ou égales à 25%. réduction des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits dont les quotités sont supérieurs à 25%, pour atteindre le taux de 25%, en principe les 25% restants seront démantelés sur les 7 ans suivants. Les produits repris dans les Annexes 5 (Maroc) et 6 (Egypte) de l’accord sont exclus de démantèlement. Sont considérés comme produits originaires des deux pays : * Les produits entièrement obtenus dans le pays d’exportation ; * Les produits obtenus dans le pays d’exportation et contenant des matières qui n’y ont pas été entièrement obtenues, à condition toutefois que la valeur ajoutée² réalisée dans le pays d’exportation représente au moins 40% de la valeur finale de la marchandise. Par ailleurs, les marchandises originaires et en provenance de l’un des deux pays doivent être accompagnées d’un certificat d’origine délivré et visé par les autorités compétentes du pays d’exportation. L’octroi du certificat d’origine est fait sur demande écrite établie par l’exportateur ou, sous responsabilité de celui-ci, par son représentant habilité. Les formulaires du certificat d’origine sont rédigés en langue arabe conformément au modèle en vigueur dans le cadre de la ligue des Etats arabes. 1.5. Accord de libre-échange Maroc-Jordanie Cet accord a été signé le 16 juin 1998 et entré en vigueur 21 octobre 1999. Il vise la création progressive d’une zone de libre-échange entre les deux pays après une période transitoire de douze ans, à compter de la date d’entrée en vigueur de l’accord. 52 L’accord prévoit les principales dispositions suivantes : - - - exonération des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits repris dans l'annexe 1 de l’accord. exonération des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits figurant aux annexes 2 (Jordanie) et 3 (Maroc) de l’accord et dont les quotités sont inférieurs ou égales à 25%. réduction des droits de douane et taxes d’effet équivalent applicables aux produits dont les quotités sont supérieurs à 25%, pour atteindre le taux de 25%, en principe les 25% restants seront démantelés sur les 7 ans suivants. Les produits repris dans les annexes 4 (Maroc) et 5 (Jordanie) de l’accord sont exclus de démantèlement. Sont considérés comme produits originaires des deux pays : o Les produits entièrement obtenus dans le pays d’exportation ; o Les produits obtenus dans le pays d’exportation et contenant des matières qui n’y ont pas été entièrement obtenues, à condition toutefois que la valeur ajoutée² ; réalisée dans le pays d’exportation représente au moins 40% de la valeur finale de la marchandise. 1.6. Accord de libre-échange Maroc-Emirat Arabes Unis Le Maroc les Emirat Arabes Unis ont signé un accord de libre-échange le 25 juin 2001, lequel a été appliqué à partir du 11 septembre 2003. Les principales dispositions de l’accord sont comme suit : - Exonération totale des droits de douane et taxes et taxes d’effet équivalent à compter du 1er janvier 2005 pour tous les produits originaires et en provenance directe des deux pays, à l’exception : des produits prohibés pour des raisons sanitaires, de moralité, de sécurité publique et de sauvegarde de l'environnement, des produits fabriqués dans les zones franches des deux pays. 2. Pays européens 2.1. Accord d’association Maroc-U.E Les relations entre le Maroc et l’Union Européenne sont ancrées, en raison des liens historiques, culturels et géographiques. C’est dans ce cadre que le Maroc a établi des relations commerciales privilégiées avec cette zone dès 1969, avec la signature d’un premier accord préférentiel, lequel a été approfondi en 1976 par la signature de l’accord de coopération entre les deux partie. Dans le but de s’adapter aux nouvelles donnes mondiales et régionales, les deux parties ont conclu un nouvel accord en févier 1996, qui est entré en vigueur à compter du 1er mars 2000. 53 Cet accord s’est basé sur une nouvelle approche de partenariat touchant les différents aspects de coopération économique, commerciale, culturelle, politique et financière. L’accord s’articule sur les principales dispositions suivantes : Produits industriels originaires du Maroc et exportés vers l'U.E. : ils sont totalement exonérés des droits de douane et taxes d'effet équivalent dès l’entrée en vigueur de l’accord. Produits agro-industriels originaires sont échangés entre le Maroc et l'U.E selon un traitement spécial basé sur la séparation de l'élément agricole et de l'élément industriel, et le démantèlement des droits d'importation ne porte que sur l'élément industriel, selon les listes figurant à l'annexe 1 (U.E) et l'annexe 2 (Maroc). Produits agricoles originaires de l'U.E. et importés au Maroc : - Produits soumis aux contingents tarifaires avec des taux préférentiels de droits d'importation. - Une clause "de rendez-vous" est prévue pour l'examen des conditions d'une plus grande libéralisation des échanges agricoles. Produits agricoles originaires du Maroc et exportés sur l'U.E : - Produits soumis au mécanisme dit "de prix d'entrée conventionnels" dans la limite de contingents et calendriers fixés selon la nature des produits. - Les autres produits autres que ceux soumis aux prix d'entrée conventionnels sont admis en franchise totale ou partielle des droits d'importation selon des contingents et des calendriers précis. - Une clause de rendez-vous est prévue pour l'examen d'une plus grande libéralisation des échanges agricoles. 2.2. Accord d’association Maroc-AELE. Le Maroc a signé un accord de libre-échange avec les pays de l’Association Européenne de libre-échange en juin 1997, lequel a été appliqué à partir du 1 er mars 2000. Les principales disposition de l’accord sont comme suit : Produits industriels originaires de l'AELE et importés au Maroc: - Elimination dès l'entrée en vigueur de l'accord de tous les droits de douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits originaires d'un Etat de l'AELE (biens d’équipement), à l'exclusion de ceux qui sont énumérés dans les listes A, B, C, D et E de l'annexe III de l'accord. - Démantèlement progressif des droits de douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits figurant sur la liste A de l'annexe III de l'accord, à raison de 25%/an (intrants non fabriqués localement) à partir de l'entrée en vigueur de l'accord . 54 - - Démantèlement progressif des droits de douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits figurant à la liste B de l'annexe III de l'accord, à raison de 10%/an (produits fabriqués localement), à partir de la quatrième années de l'entrée en vigueur de l'accord. Démantèlement progressif des droits de douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits figurant à la liste C de l'annexe III de l'accord, à raison de 3%/an sur 4 ans à partir de la quatrième années de l'entrée en vigueur de l'accord et de 15%/an sur 5 ans à partir de la huitième année de l'entrée en vigueur de l'accord et les 13% restant la treizième année à partir de l'entrée en vigueur de l'accord. Les droits douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits figurant sur la liste E de l'annexe III ne seront pas démantelés. Les produits industriels originaires du Maroc et exportés sur l'AELE sont totalement exonérés des droits d'importations et taxes d'effet équivalent dès l'entrée en vigueur de l'accord. Produits agro-industriels originaires sont échangés entre le Maroc et l'AELE selon un traitement spécial basé sur la séparation de l'élément agricole et de l'élément industriel et le démantèlement des droits d'importation ne porte que sur l'élément industriel. Les produits agricoles originaires sont échangés selon des listes de concessions établies de manière bilatérale entre le Maroc et chaque pays de l'AELE. Les produits de la pêche : - Les droits de douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits originaires des pays de l'AELE et importés au Maroc sont démantelés selon les rythmes fixés aux tableaux 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 de l'annexe II de l'accord. - Les droits de douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits originaires du Maroc et exportés sur les pays de l'AELE sont totalement éliminés dès l'entrée en vigueur de l'accord, sauf ceux figurant au tableau 8 de l'annexe II de l'accord. 3. Accord de libre-échange Maroc-USA. La conclusion de cet accord constitue la consécration d’un processus bilatéral marqué par une succession d’accords économiques entre les deux pays : Accord sur la non double imposition de 1977, Accord sur les investissements (« Bilateral Investment Treaty », BIT) de 1985 et enfin, le Trade and Investment Framework Agreement (TIFA) signé en 1995. Le TIFA constitue l’étape préliminaire à la conclusion d’un accord de libre-échange. Cet accord s’intègre également dans le cadre de la politique d’ouverture équilibrée de l’économie marocaine, initiée depuis le début des années 80. Après sept ronds de négociations, les deux parties ont signé cet accord en 2004, lequel est entré en vigueur en janvier 2006. 55 L’accord est innovateur tant au niveau de l’approche concertée des négociations qu’au niveau du contenu qui a touché de nouveaux aspects qui ne figuraient pas dans les autres accords conclus par le Maroc, tels que l’agriculture, les services, la propriété intellectuelle et l’environnement. Les principales dispositions de l’accord sont comme suit : 3.1. Produits industriels (hors textile), de la pêche et de l’artisanat L’accord permet un accès libre à la quasi-totalité des produits industriels marocains et de la pêche sur le marché américain. Ainsi, sur 7052 positions du tarif américain, 6966 seront exonérées dès l’entrée en vigueur de l’accord. Le Maroc a donc obtenu une exonération de 98,78% des positions dans le tarif américain dès l’entrée en vigueur de l’accord, ce qui correspond à 99,73% des exportations marocaines. Le reste des produits sera démantelé sur 9 ans et 10 ans. Les produits concernés par l’exonération sont les chaussures, les produits de la pêche, les ouvrages en verre et en céramique, les articles en cuir, la bijouterie de fantaisie et les appareils d’éclairage. Il est à noter que ces produits sont fortement taxés dans le tarif américain, ce qui confère, dorénavant, au Maroc un important avantage comparatif. Le traitement appliqué aux produits d’origine américaine à l’entrée du marché marocain est : Démantèlement sur une période de 9 ans et 10 ans pour les produits fabriqués au Maroc. Ainsi, l’industrie nationale disposera des délais nécessaires pour compléter sa mise à niveau afin de tirer le meilleur profit de cet accord de libre-échange. Démantèlement à 0% dès l’entrée en vigueur, sur une période de 2 ans et 5 ans, pour les produits non fabriqués localement, qui représentent 58% des positions du tarif marocain et qui sont actuellement à 0% avec l’UE. Ces positions concernent notamment les biens d’équipements et les intrants non fabriqués localement qui composent, actuellement, 93% des exportations américaines vers le Maroc dispensant ainsi une diversification des sources d’approvisionnement. 3.2. Produits textiles - Une liste symétrique à 0% des droits de douane dés l’entrée en vigueur de l’Accord ; Le reste des produits sera démantelé d’une manière symétrique sur 6 ans avec 50% de réduction la première année et 10% les autres années. Une liste de 43 produits à 0% des droits de douane dans la limite d’un contingent qui sera augmenté de 25% chaque année pendant 5 ans. Au-delà du contingent, ces produits suivront le démantèlement tarifaire sur 6 ans, avec des règles d’origine spécifiques : 56 o Principe : Triple transformations o Flexibilité : Un contingent de 30 millions de mètre carré de vêtements faits à partir de fils ou tissus hors zone, stable durant 4 années et démantelable sur 6 années. 3.3. Produits agricoles Certains produits agricoles soumis à contingents, bénéficient d’un traitement tarifaire préférentiel selon un calendrier propre à chaque produit. Les importations réalisées en dépassement des contingents sont assujetties au traitement tarifaire qui consiste selon les produits concernés, en l’application d’un démantèlement tarifaire (cf. schéma - Annexe I à la circulaire d’application établie par l’Administration des douanes et Impôts Indirects) ou du maintien du droit de base (droit d’importation). * Régime commercial spécifique à certains produits. Bien que les viandes bovines soient soumises à contingents (cf. annexe IV à la circulaire d’application), il y a lieu de distinguer entre les viandes bovines de haute qualité dites «prime » ou « choice » et les autres viandes bovines (viandes bovines dites « standards»). L’Accord prévoit l’établissement d’une « licence d’importation » des viandes bovines de haute qualité qui sont destinées exclusivement aux restaurants officiellement classés et aux hôtels 4 et 5 étoiles (liste établie par le Département du Tourisme est disponible auprès du Département de l’Agriculture). Cette «licence d’importation» est délivrée par les services du Département de l’Agriculture. Par ailleurs, les importations de blé dur et de blé tendre sont gérées selon la procédure d’appel d’offres organisé par l’Office National Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses (ONICL). Le bénéfice du régime tarifaire préférentiel au profit des adjudicataires est subordonné à la présentation d’une demande de franchise douanière (DFD) visée par l’ONICL et délivrée, après visa, par le Ministère du Commerce Extérieur. A l’exception du blé dur, du blé tendre et de la viande de haute qualité, l’octroi du régime tarifaire préférentiel concernant les autres produits agricoles soumis également à contingents tarifaires ne nécessitent pas d’autorisation particulière à cet effet. A l'exportation du Maroc : * Schéma général de démantèlement : Les produits originaires du Maroc (cf. annexe VI à la circulaire d’application) exportés vers les USA, bénéficient soit, d’une exonération soit, d’un démantèlement progressif 57 des droits de douane, conformément aux catégories de démantèlement indiqués à l’annexe I jointe à la présente. Outre les schémas prévus par l’annexe I suscitée, l’Accord a prévu les catégories de démantèlement U, V et W pour l’octroi d’un traitement spécial en faveur de certains produits comme prévu par les notes générales du calendrier du démantèlement tarifaire (USA). * Produits soumis à contingents à l’entrée sur le territoire des USA : Les produits agricoles d’origine marocaine soumis à contingents à leur entrée sur le territoire des USA sont identifiables au niveau des notes générales de l’annexe 1 de l’Accord. 4. Accord de libre-échange Maroc-Turquie L’Accord de libre-échange avec la Turquie a été signé à Ankara le 7 avril 2004 par les Premiers Ministres des deux pays et entré en vigueur le 1er janvier 2006. Cet Accord s’inscrit dans le cadre du processus d’intégration régionale euroméditerannéen et prévoit l’instauration d’une zone de libre échange industrielle en 2015 et l’approfondissement de la libéralisation des échanges agricoles ainsi que la libéralisation du commerce des services et le droit d’établissement. Les principales dispositions de l’accord sont : * A l'importation au Maroc : Produits industriels : Dès l'entrée en vigueur de l'accord : › Exonération du droit d'importation sur les biens d'équipement, certaines pièces de rechange, les matières premières et intrants non fabriqués localement. › Démantèlement du droit d'importation de 10% par an sur les produits fabriqués localement. › Démantèlement du DI applicable à certains véhicules automobiles, à raison de : - 3% par an, durant les quatre premières années du démantèlement ; - 15% par an, à compter de la cinquième année de l'entrée en vigueur de l'accord jusqu'à l’élimination totale. Produits agricoles : Ils sont soumis à l’échange de concessions pour des produits limités dont les listes sont annexées au Protocole II de l’accord. Ces concessions consistent essentiellement en des réductions de droits de douane dans le cadre de contingents. 58 * A l'exportation du Maroc : Produits industriels : Certains produits industriels originaires du Maroc exportés vers la Turquie sont admis en exonération des droits de douane et des taxes d'effet équivalent applicable dans ce pays. Produits agricoles : Certains produits agricoles originaires du Maroc sont admis dans la Turquie avec le bénéfice des préférences tarifaires dans la limite de contingents. Les règles d’origine sont régies par le Protocole B annexé à l’Accord. (Dispositions avantageuses identiques aux règles d’origine Pan-Euro-Méd). 59 Annexe 2 : Equations de spécification des comportements des agents économiques Dans sa forme mathématique, le modèle IMPALE est un système carré d’équations simultanées non linéaires. Les équations sont regroupées en six blocs relatifs notamment à la production, à l’offre et demande des biens et services, aux revenus et épargnes, aux taxes, subventions et marges, au commerce international et enfin aux équations assurant les équilibres sur les marchés. 3.1. Production La décision de produire découle d’un comportement d’optimisation des producteurs qui visent à maximiser leurs profits compte tenu de la technologie de production disponible et des prix des inputs et des outputs. La technologie retenue par le modèle suppose la complémentarité entre la valeur ajoutée et les consommations intermédiaires impliquant, ainsi, une spécification de type Leontief rejetant toute substitution entre ces deux composantes. Cette spécification est donnée par : CI j VA j XS j min , io j v j j J (1-1) avec : XSj : production de la branche d’activité j ; VA j : valeur ajouté de la branche d’activité j ; CI j : consommation intermédiaire de la branche d’activité j ; vj : coefficient de la valeur ajoutée de la branche d’activité j ; io j : volume d’intrants intermédiaires nécessaires à la production d’une unité du produit j ; De l’équation (1-1) découle : VA j v j XS j j J (1-2) CI j u j XS j j J (1-3) En revanche, la spécification adoptée pour la valeur ajoutée admet une certaine substitution entre les facteurs de production et reflète, de la sorte, l’évolution des choix technologiques susceptibles de se modifier en fonction des coûts des facteurs. De ce fait, la forme de la valeur ajoutée est de type Cobb-Douglas selon laquelle les facteurs de production sont substituables dans la détermination de la valeur ajoutée avec une élasticité de substitution technique unitaire. 60 1 j VA j A j L j j K j j J (1-4) avec : Lj : demande de la main d’œuvre de la branche d’activité j ; Kj : demande du capital de la branche d’activité j ; Aj : coefficient d’échelle de la valeur ajoutée de la branche j ; j : élasticité de la valeur ajoutée de la branche d’activité j par rapport à l’utilisation de la main d’œuvre ( 0 j 1 ) ; La stricte complémentarité entre intrants intermédiaires s’écrit comme suit : DI ij aij CI j i I (1-5) avec : DI ij : demande de la branche d’activité j en intrant intermédiaire i ; a ij : volume de l’intrant intermédiaire i par l’unité de demande intermédiaire de la branche j ( 0 aij 1 ). En outre, le total de la demande intermédiaire de l’économie en intrant i est donné par : (1-6) DITi aij CI j j La demande de la main d’œuvre de la branche j qui minimise le coût total est donnée par : j PVAj VA j Lj jJ (1-7) s avec : PVA j : prix de la valeur ajoutée de la branche j ; s : taux de salaire. Le modèle suppose donc la mobilité du facteur travail entre les branches d’activité. L’offre totale de travail est, par contre, fixe et c’est le taux de salaire qui permet d’équilibrer le marché du travail. Le prix de la valeur ajoutée de base qui donne le coût des facteurs par unité, est spécifié comme suit : PVABj s L j r j K j j J VA j (1-8) avec rj : le rendement du capital de la branche d’activité j . Ainsi, l’immobilité intersectorielle du capital est postulée et il est supposé que le champ d’investigation est relativement court, ne permettant pas d’assurer une 61 réallocation du capital entre les branches. Les différentiels de rendement du capital par secteur sont endogènes et reflétent cette hypothèse de spécificité du capital. Structure du modèle IMPALE ( s) L j Kj (r j ) CD PC2 i PCIi PC1i ( PVABj ) DI 1i DI 2i DI I i VA j Leontief (1 t XS j t SXS j ) ( PVA j ) VA j (1 tmti )(1 tmci ) CI j Leontief XS j (1 t dTUi ) eTU PWM TU i (1 t dAUi ) e AU PWM AUi ( PM AUi ) M AUi (1 tmti )(1 tmci ) (1 t dUSi ) eUS PWM USi M TU i CES ( PXS j ) (1 tmti )(1 tmci ) ( PM RM 3i ) M RM 3i D j1 D j 2 D j n ( PXS j ) D1i D2i D Ji (1 t dPAi ) ePA PWM PAi M USi CES ( PX i ) X i (1 tmti )(1 tmci ) ( PM RM 2i ) M RM 2i (1 t mti )(1 t mci ) M PAi (1 t dUEi ) eUE PWM UEi CES m Xi (P ) X i (1 tmti )(1 tmci ) ( PM RM1i ) M RM1i M UEi CET CES Ei ( PE i ) DLi ( PDi ) Mi CES CET E RM1i ( PEUEi ) EUEi ( PQi ) Qi ( PE RM1i ) (1 t xi )(1 t v )(1 t SQi ) i CET ( PE PAi ) E PEi E RM 2i ( PE RM 2i ) ( PCi ) Qi CET ( PEUSAi ) EUSAi E RM 3i ( PE RM 3i ) CMi CET ( PETURi ) ETURi E RM 4i ( PE RM 4i ) 62 CGi DITi FBCFi S i ( PCi ) ( PM i ) En intégrant les taxes et les subventions relatives à la production, le prix de la valeur ajoutée devient : PVAj (1 t xs j t sxs j ) PVABj (1-9) j J avec : t XS j : taux de la taxe sur la production de la branche j ; t SXS j : taux de subvention sur la production de la branche j . En plus des coûts de facteurs, chaque activité utilise des consommations intermédiaires dans son processus de production. Le prix de production intégrant le coût de ces consommations est donné par : 39 PXS j PVAj VA j PCi DI i , j i 1 j J XS j (1-10) avec : PCi : prix du marché du produit composite i écoulé dans le marché local. 3.2. Offres et demandes des biens et services Une des particularités du modèle IMAPLE c’est qu’il est un modèle multi produits. Ainsi, chaque activité fabrique plus d’un produit et chaque produit peut être fabriqué par plus d’une branche d’activité. L’offre totale de l’économie en un produit donné est une Coob-Dauglas des volumes produits par l’ensemble des banches d’activités : X i Hi D ji i I et j J ji (2-1) j avec : : volume en produit i fabriqué par l’ensemble des activités de production ; Xi Dij : volume du produit i fabriqué par la branche d’activité j ; Hi ji : coefficient d'échelle de la CD du volume du produit i fabriqué localement. : coefficient de répartition de CD du volume du produit i fabriqué localement. La demande de l’output de l’activité j par le produit i est obtenue par la résolution du programme de minimisation du coût de l’offre d’une quantité donnée sujet à la fonction CD. La condition du premier ordre de ce programme est la suivante : D ji ji PX PXS j i i I Xi avec : PX i : prix du produit i fabriqué par les différentes branches d’activité ; 63 (2-2) La somme des volumes en produits fabriqués par une branche d’activité est égalisée à la production totale de cette branche. Cette condition est formulée comme suit : XS j D ji j J (2-3) i Le prix de production et le prix du produit au producteur servent à faire apparaître le marché implicite de chaque produit qui garantit le passage des activités de production aux produits finis. L’équilibre de ce marché est assuré par la condition : PX i X i PXS j D ji i I (2-4) j Le modèle se distingue aussi par l’existence des coûts de transaction représentés dans les marges de transport et de commerce. Le prix du produit i avec lequel ce dernier entre dans le marché est donné par : i I PXmi (1 t mti )(1 t mci ) PX i (2-5) avec : PXmi : prix du produit i fabriqué localement augmenté des marges ; t mci : taux de marge de commerce du produit i ; t mti : taux de marge de transport du produit i . D’un autre côté, La demande globale du marché est constituée des consommations des ménages et de l’Etat, de la consommation intermédiaire et de l’investissement. La spécification mathématique de chaque composante de cette demande est la suivante : M CM CMi i (2-6) i I PCi G CG i I (2-7) DITi aij CI j i I L75 (2-8) INVi FBCFi S i FBCFT FBCFi i PCi i I (2-9) i I (2-10) CGi i PCi 39 j 1 avec : CG : valeur de la consommation totale de l’Etat en biens et services ; C Gi : consommation finale du gouvernement en produit i ; CM : valeur de la consommation totale des ménages en biens et services ; CM i : consommation finale des ménages en produit i ; DITi : demande intermédiaire pour le produit i ; INVi : investissement en produit i ; FBCFi : formation brute du capital fixe du produit i ; 64 S i : variation du stock du produit i ; FBCFT : formation brute du capital fixe total de l’économie ; M i : part du produit i dans la consommation totale des ménages G : part du produit i dans la consommation totale du gouvernement; i i PCi : part de la FBCFi dans la FBCFT ; : prix du marché du produit composite i écoulé dans le marché local. 3.3. Revenus et épargnes 3.3.1 Ménages Selon la matrice de comptabilité sociale MCS-2003, le revenu des ménages est composé des salaires, du rémunération du capital et des transferts reçus des autres agents à savoir, les sociétés non financières, les sociétés financières, l’Etat et le reste du monde. Pour obtenir la valeur du rendement du capital partagée par les différents agents économiques, il fallait soustraire les services d'intermédiation financière indirectement mesurés (SIFIM) de celle donnée par la MCS conformément au nouveau système de comptabilité nationale. Il est à rappeler que les services SIFIM représentent la part des services rendus par les intermédiaires financiers qui n'est pas facturée à la clientèle. Pour ces services, les intermédiaires financiers se rémunèrent en prenant une marge de taux d'intérêt sur les dépôts de leurs clients et sur les prêts (crédits) qu'ils leur accordent6. La formulation mathématique des SIFIM retenue par le modèle découle des définitions des paramètres et de la ventilation du rendement du capital entre les agents. Elle est spécifiée donc comme suit : 2 SIFIM M e G 1 e 1 2 M e G 39 r j 1 j Kj (3-1) e 1 avec : M e G : part de la rémunération du capital versée aux ménages; : part de la rémunération du capital versée au type d’entreprises e ; : part de la rémunération du capital versée au gouvernement. Le revenu des ménages est spécifié comme suit : 39 9 YM s L j M r j K j SIFIM TR a M j 1 j 1 a 1 39 avec : TR aM 6 transferts effectués par l’agent a vers les ménages. Voir le site Web de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques : http://www.insee.fr. 65 (3-2) Seule une partie du revenu des ménages supporte des taxes. Il s’agit de celle relative aux salaires et à la rémunération du capital. Après prélèvement des taxes, le revenu des ménages devient : YDM YM TDM avec : YDM revenu disponible des ménages ; TDM produit des taxes directes payées par les ménages. (3-3) On suppose ici que les ménages versent des transferts aux autres agents avant leurs décisions de consommation et d’épargne. Egalement, il y a une correction à faire à leur revenu disponible imposée par la structure de la MCS. Ainsi, le revenu disponible corrigé des ménages est obtenu comme suit : 9 YDC M YDM CTM TR M a (3-4) a 1 avec : CTM correction de la consommation finale des ménages (CTM 0) ; transferts effectués par les ménages vers l’agent a . TR M a Ce revenu disponible corrigé est alloué à part fixe à la consommation des biens et services et à l’épargne. Cette dernière est également éclatée à part fixe entre la FBCF et la variation des stocks comme suit : SM M YDCM (3-5) CM YDCM SM (3-6) FBCFM f M SM (3-7) S M (1 f M ) SM (3-8) avec : : épargne des ménages ; SM : valeur de la consommation totale des ménages en biens et services ; CM FBCFM : formation brute du capital fixe des ménages ; S M : financement de la variation des stocks des ménages ; : propension à épargner des ménages; M : taux de répartition de l’épargne des ménages entre la FBCF et la variation fM du stock. 3.3.2 Entreprises Le revenu des entreprises est constitué du rendement du capital et des transferts reçus des autres agents : Ye e r j K j SIFIM TR a e (3-9) e E SNF, SF j a avec TR a e : transferts effectués par l’agent a vers le type d’entreprises e . 66 Il est à signaler qu’il y a deux types d’entreprises, les sociétés financières ( SF) et les sociétés non financières (SNF). Le revenu corrigé de chaque type d’entreprises est explicité comme suit : YC SNF YSNF TDSNF YCSF YSF TDSF SIFIM (3-10) (3-11) avec : TDe : produit des taxes directes payées par le type d’entreprises e . L’épargne des entreprises est déduite après soustraction des transferts versés aux autres agents. Elle est répartie à parts fixes entre la FBCF et la variation des stocks : 9 SEe YC e TR ea e E SNF, SF (3-12) FBCFEe f e SEe e E SNF, SF (3-13) a 1 e E SNF, SF S Ee (1 f e ) SEe (3-14) avec : TR ea : transferts effectués par le type d’entreprises e vers l’agent a ; FBCFEe : formation brute du capital fixe du type d’entreprises e ; S Ee : financement de la variation des stocks du type d’entreprises e ; fe : taux de répartition de l’épargne du type d’entreprise e entre la FBCF et la variation du stock. 3.3.3 Etat Le revenu de l’Etat est composé des recettes fiscales directes et indirectes et des recettes non fiscales. Pour ce qui est des recettes fiscales directes, elles sont constituées des impôts directs prélevés auprès des ménages, des entreprises et du gouvernement, alors que les recettes indirectes sont représentées dans la taxe sur la valeur ajoutée, la taxe sur la production, la taxe sur les produits et les droits de douane. Les transferts reçus et le rendement du capital forment les recettes non fiscales. La spécification du revenu de l’Etat est donnée par : 2 39 39 9 YG G r j K j SIFIM TRaG TD M TDe TDG TVAi e 1 i 1 j 1 a 1 (3-15) 39 39 39 j 1 i 1 i 1 TPA j DDi TPi avec : TRaG : transferts effectués par l’agent a vers le gouvernement ; TDG : taxes directes payées par le gouvernement ; TVAi : taxes sur la valeur ajoutée sur le produit i ; TPA j : taxes sur la production de la branche d’activité j ; TPi DDi : taxes sur le produit i ; : total de droits de douane sur le produit i . 67 En revanche, l’Etat octroie des subventions à la production et des subventions à la consommation. De même, il paye des impôts et verse des transferts aux ménages, aux entreprises et au reste du monde. Le revenu net de ces dépenses constitue le revenu corrigé du gouvernement formulé comme suit : 9 YC G YG TD G TR G a SUB XS j SUBQi a 1 j (3-16) i avec : TRGa : transferts effectués par le gouvernement vers l’agent a ; SUBXS j : subventions sur la production de la branche d’activité j ; SUBQi : subventions sur le produit i . La consommation de l’Etat en biens et services est supposée exogène et son épargne est une résultante qui est donnée par : SG YCG CG SG FBCFG S G avec : SG CG FBCFG SG (3-17) (3-18) : épargne du gouvernement ; : valeur de la consommation du gouvernement en biens et services ; : formation brute du capital fixe du gouvernement ; : financement de la variation des stocks du gouvernement. 3.4. Taxes, subventions et marges Comme déjà mentionné, il existe deux types d’impôts ; directs et indirects. Les impôts directs sont spécialement des impôts sur les revenus des agents alors que les impôts indirects sont des taxes à la production, des taxes à la consommation, taxes sur la valeur ajoutée et les droits d’importation. Les spécifications mathématiques de ces taxes sont les suivantes : 39 39 TD M t ym s L j M ( r j K j SIFIM ) (4-1) j 1 j 1 9 TDe t ye (Ye TR ae ) e E (4-2) a 1 39 2 39 39 40 39 TDG tG G ( r j K j SIFIM ) TDM TDe TVAi TPA j DDi TPi j 1 e 1 i 1 j 1 i 1 i 1 (4-3) TPA j t XS j PVABj VA j j J (4-4) TPi txi PQi Qi i I (4-5) TVAi tvi (1 txi ) PQi Qi i I (4-6) i I (4-7) DDi DD p ,i P DD p ,i td p ,i e p PMW p ,i M p ,i (4-8) 68 avec : DD p ,i : droits de douane sur le produit i en provenance de l’origine p ; ep : le taux de change relatif au partenaire p ; ty m tye tG : taux d'imposition sur le revenu des ménages; : taux d'imposition sur le revenu du type d’entreprise e ; : taux d'imposition sur le revenu du gouvernement; txi tv i td p ,i : taux de taxe indirecte sur le produit i ; : taux de la taxe sur la valeur ajoutée sur le produit i ; : taux de droits de douane à l’importation du produit i en provenance de l’origine p . En contrepartie, l’Etat subventionne certaines branches d’activité et la consommation de certains produits de base. Ces subventions sont données par : SUBXS j t SXS j PVABj VA j j J (4-9) SUBQi t SQi (1 t xi )(1 t vi ) PQi Qi i I (4-10) avec t SQ : taux de subvention sur le produit i . Le modèle IMPALE se caractérise également par la prise en compte des coûts de transactions représentés dans les marges de transport et les marges de commerce spécifiées comme suivent : MRTi t mti ( PX i X i (1 t dPi ) e P PWM Pi M Pi ) i I (4-11) i I (4-12) P MRCi t mci (1 t mti )( PX i X i (1 t dPi ) e P PWM Pi M Pi ) P avec : MRCi : marges de commerce sur le produit i ; MRT : marges de transport sur le produit i ; i t mci t mti : taux de marge de commerce du produit i ; : taux de marge de transport du produit i . 3.5. Commerce international 3.5.1 Différenciation des importations par origine Suivant la démarche d’Armington (1969), l’offre totale d’un bien i dans le marché marocain est considérée comme un composite du produit fabriqué localement et du produit importé présenté par une fonction à élasticité de substitution constante (CES). La répartition de la demande de ce produit composite entre les différentes origines d’importation concurrentes prises en considération par le modèle est régie, également, par quatre (CES). Nous appliquons ainsi la théorie de la différenciation des produits à cinq niveaux. 69 Le premier niveau de différenciation suppose que le produit composite Qi peut être représenté par une CES1 entre le produit importé M i et le produit local DLi . La formulation mathématique correspondante est donnée par : i i 1i 1i i Qi B1 1 M i (1 1 ) DLi M i DLi 1 1i M i 0 et DLi 0 si (5-1) M i 0 ou DL 0 si avec : B1i : paramètre d’échelle de la CES du 1er niveau de différenciation du produit i ; 1i : paramètre de distribution de la CES; : paramètre exposant de la CES; i 1 1i : élasticité de substitution. Le problème décisionnel de l’agent représentatif consiste à choisir la combinaison des quantités M i et DLi qui minimise le coût total étant donné PM i et PDI respectivement le prix d’importation et le prix local du produit i . Le programme correspondant est le suivant : min PM i M i PDi DLi M i , DLi Qi B M i 1 sujet à i 1 1i i 1 1i i 1 i (1 ) DL i 1 . La condition du premier ordre de ce programme nous amène à l’équation d’équilibre suivante : Mi DLi 1 1i i 1 1i PDi PM i 1i avec 1i 1 1 1i si M i 0 et DLi 0 (5-2) avec : 1i : élasticité de substitution de 1er niveau de différenciation du produit i . Le choix d’une élasticité de substitution finie traduit l’hypothèse que le produit domestique et le produit importé ne sont pas parfaitement substituables. L’équation (4-2) montre que l’agent représentatif peut choisir une combinaison de ces deux biens en fonction des prix relatifs. Cette relation a l’avantage d’être très flexible, car il est possible de jouer sur la valeur des paramètres ou de l’élasticité pour générer différents niveaux de substitution entre ces deux composantes. Le prix local n’étant généralement pas égal au prix à l’importation. Effectivement, le premier prix dépend des conditions locales de production alors que le second est déterminé par le modèle selon la relation suivante : PM i (1 t mti )(1 t mci ) (1 t di ) e PWM i 70 iI (5-3) avec : PWM i : prix mondial à l’importation du produit i ; : taux de droits de douane à l’importation du produit i ; td i : taux de change nominal. e Cette formulation est conforme à la théorie classique selon laquelle le Maroc ne peut exercer aucune influence sur les prix en vigueur sur les marchés mondiaux. Dès lors, la répartition du produit composite entre le produit local et celui importé ne dépend que du rapport entre les prix relatifs PDi / PM i . Le prix de ce composite se déduit donc à partir de son coût total donné par : PQi Qi PDi DLi PM i M i i I (5-4) À partir de cette équation, on constate que le prix d’une unité consommée du produit i est une sorte de moyenne pondérée du prix à l’importation et du prix domestique, avec les parts respectives en volume du produit importé et du produit local dans la quantité totale consommée constituent les pondérations. Pour obtenir le prix du marché de ce composite, il faut ajouter les taxes et les subventions sur les produits. Ce prix est spécifié comme suit : PCi (1 t xi )(1 t vi )(1 t SQi ) PQi i J (5-5) Jusqu’ici, le modèle obtenu donne le partage optimal de la quantité totale offerte du produit i entre le produit local et le produit importé. Il ne prend en considération qu’une seule origine d’importation et ignore les pays de provenance. Pour rendre le modèle plus pertinent, l’introduction d’autres niveaux de différenciation des importations par origine s’avère indispensable pour s’approcher plus de la réalité de la structure des importations marocaines. Dans ce sens, à travers quatre autres niveaux de différenciation, le volume importé du produit i , déterminée d’une façon endogène au premier niveau, est répartie entre les principaux partenaire commerciaux du Maroc avec lesquels il a singé des accords de libre-échange. En se basant sur une logique semblable à celle du premier niveau, les équations relatives à ces quatre niveaux peuvent être écrites comme suit : i i 2i 2i i M i B2 2 M UEi (1 2 ) M RM 1i M UEi M RM 11 M RM1i 1 si M UEi 0 et M RM 1i 0 2i i i 3i 3i B3 3 M PA (1 3i ) M RM 2 i M PAi M RM 2i si M UEi 0 ou M RM 1i 0 1 3i si M PAi 0 et M RM 2i 0 si M PAi 0 ou M RM 2i 0 71 (5-6) (5-7) M RM 2i i i 4i 4i i B4 4 M USi (1 4 ) M RM 3i M USi M RM 3i M RM 3i i i 5i 5i i B5 5 M TU i (1 5 ) M AUi M TU i M AUi M UEi M RM 1i M PAi M RM 2i M USi M RM 3i 2i i 2 i 1 2 i 3 i 1 3 3i i 4 i 1 4 4i 1 PM RM 2i PM PA i PM RM 3i PM US i (5-8) si M USi 0 ou M RM 3i 0 1 si M TU i 0 et M AUi 0 5i (5-9) si M TU i 0 ou M AUi 0 2i PM RM 1i PM UE i si M USi 0 et M RM 3i 0 4i avec 2i 1 si M UEi 0 et M RM1i 0 (5-10) 1 2i avec 3i 1 si M PAi 0 et M RM 2i 0 (5-11) 1 3i avec 4i 1 1 4i 3i 4i si M USi 0 et M RM 3i 0 (5-12) 5i 5i i PM AUi avec 5i 1 si M TU 0 et M AU 0 5 i i i M AUi 1 5 PM TU i 1 5i p PD et i I PM PDi (1 t mti )(1 t mci ) (1 td p ,ii ) ePD PWM DPi M TU i PM PEi (1 t mti )(1 t mci ) (1 td p ,ii ) ePE PWM PEi PM i PM UEi PRM 1i PM PAi PRM 2i PM USi PRM 3i PM TU i M UEi Mi M PAi PM RM1i M RM1i P RM 2i M RM 2i P RM 3i M RM 3i M RM 1i M USi M RM 2 i M TU i M RM 3 i P AUi Mi M RM 1i M RM 2i M AUi M RM 3i p P et i I (5-13) (5-14) (5-15) si M UEi 0 et M RM1i 0 (5-16) si M PAi 0 et M RM 2i 0 (5-17) si M USi 0 et M RM 3i 0 (5-18) si M TU i 0 et M AUi 0 (5-19) avec : M p ,i : importations en produit i en provenance du pays p ; PM p ,i : prix à l’importation du produit i du pays p ; Bni : paramètre d’échelle du nème niveau de différenciation du produit i ; ni : paramètre de distribution du nème niveau de différenciation du produit i ; ni : paramètre exposant du nème niveau de différenciation du produit i ; ni : élasticité de substitution de nème niveau de différenciation du produit i ; Le volume d’importation déterminé au premier niveau est représenté par une fonction à élasticité de substitution constante CES2 (l’équation (5-6)). 72 Les CES des autres niveaux sont données par les équations (5-7), (5-8) et (5-9). Les conditions du premier ordre relatives aux programmes de minimisation du coût de chaque niveau amènent aux conditions d’équilibre spécifiées par les équations (510), (5-11), (5-12) et (5-13). Ces quatre équations donnent le partage des importations entre les cinq origines. D’après ces conditions, ce partage se fait en fonction des rapports des prix à l’importation de différentes origines ainsi que des différentes élasticités de substitution. Ces prix à l’importation sont déterminés sur la base des prix internationaux relatifs à chaque origine d’importations. Ils sont exprimés en monnaie du pays d’origine, ajustés par le taux de change correspondant et augmentés des marges de transport et de commerce. Cependant, la grande part des importations marocaines est effectuée en dollar américain et en Euro. De ce fait, le modèle ne prend en considération que ces deux taux de change nominaux et par conséquent deux prix (équations (5-14) et (5-15)). Les équations (5-16), (5-17), (5-18) et (5-19) définissent, comme l’équation (5-4), le prix du produit composite importé selon les origines en question. Ce sont des moyennes pondérées des prix à l’importation des origines correspondantes, les pondérations étant les parts de chaque marché dans ce composite importé. L’équation (5-16) remplacera donc le prix donné par l’équation (5-3) du premier niveau de cette modélisation. 3.5.2 Différenciation des exportations par destination La production locale peut être écoulée sur le marché local ou exportée. Le composite de cette production est représenté par une fonction à élasticité de transformation constante CET1 entre le bien exporté et celui écoulé localement. Elle est explicitée par la formulation suivante : i i 1i 1i i X i C1 1 Ei (1 1 ) DLi Ei DLi 1 si Ei 0 et 1i DLi 0 si Ei 0 ou DLi 0 (5-20) avec : : exportations en produit i ; Ei C1i 1i 1i : paramètre d’échelle du 1er niveau de différenciation du produit i ; : paramètre de distribution du 1er niveau de différenciation du produit i ; : paramètre exposant du 1er niveau de différenciation du produit i . Au niveau des exportations, l’hypothèse retenue est celle de l’élasticité prix de la demande d’exportation fini. Dans cette lignée, deux types de prix sont introduits dans le modèle. Le premier est dit prix franco de bord (FOB), libellé en devise, il correspond au prix effectivement chargé à l’acheteur étranger. 73 Le deuxième prix est le prix international qui doit être vu comme le prix « moyen » du produit résultant de l’agrégation des prix FOB facturés par les exportateurs des différents pays concurrents au Maroc pour le produit en question. Prix « moyen » que ne peut toutefois affecter le producteur national d’un petit pays lorsqu’il augmente ou diminue la quantité qu’il offre au marché mondial. La demande extérieure adressée au Maroc serait de plus en plus grande si le prix FOB du produit national est inférieur au prix international. (Prix mondial) * (Taux de change)* (Volume)* (1+ Tarif douanier) Produit provenant d’un autre marché Pays accordant un libre accès au produit marocain Produit provenant du Maroc (Prix fob) * (Taux de change) * (Volume) Or, dans le cas des accords de libre-échange et puisque les produits marocains bénéficieront d’un avantage suite au démantèlement tarifaire à l’entrée du marché du partenaire commercial, ce prix FOB devrait être inférieur au prix international augmenté du droit de douane que le concurrent devrait s’y acquitter. Cette façon de faire permet d’introduire dans le choc lié au démantèlement tarifaire prévu dans les accords de libre-échange, l’opportunité qui s’offre au Maroc dans le cadre de l’accès à des conditions avantageuses dans les marchés des partenaires commerciaux. Le prix d’exportation exprimé en dirham est formulé comme suit : PEi e Pfobi (5-21) avec : PE i : prix à l’exportation du produit i ; Pfobi : prix franco de bord du produit i ; e : taux de change nominal. Étant donné la contrainte technique de transformation (5-20), l’agent représentatif cherche à maximiser son profit total. 74 Ce dernier est composé de la recette de la vente interne et du revenu d’exportation. Le programme d’optimisation correspondant est explicité ci-dessous. max PE i Ei PDi DLi E , DZ1 X i C1i 1i Ei1 (1 1i ) DLi 1 Sujet à i i 1 1i L’équation d’équilibre déduite à partir de la condition du premier ordre relative à ce programme est la suivante : 1 i Ei i 1 DLi 1 1i PE i PD i 1i avec 1i 1 1 i 1 si Ei 0 et DLi 0 (5-22) avec : 1i : élasticité de transformation de 1er niveau de différenciation du produit i . Cette équation permet de déduire la part relative des exportations par rapport à la vente interne. Cette répartition se fait selon la valeur du rapport des prix sur les deux marchés, local et extérieur, et la valeur de l’élasticité de transformation. En effet, une augmentation du prix local d’exportation, qui peut parvenir d’une modification du taux de change ou du prix mondial, entraînera, toutes choses égales par ailleurs, un accroissement de l’offre d’exportation. En particulier, une dévaluation du taux de change ou bien une augmentation du prix mondial contribuent à augmenter le prix relatif du produit exporté par rapport à celui vendu sur le marché marocain. Le prix du produit composite est explicité par l’équation (6-23). Ce prix est une sorte de moyenne pondérée du prix à l’exportation et du prix local, les parts relatives en volume du produit exporté et celui vendu localement dans la quantité totale vendue constituent les pondérations. Ei DLi PDi (5-23) i I Xi Xi Comme pour le cas des importations, la différenciation par destinations de premier niveau s’avère insuffisante. Elle ne détermine en effet que le partage optimal de la quantité totale produite d’un produit donné entre l’écoulement interne et les exportations. Elle ne donne pas la répartition de ces exportations entre les différents partenaires commerciaux du Maroc. PXmi PE i Il est par contre intéressant de capter les différentes destinations des exportations dans le modèle IMPALE par l’adjonction de quatre autres niveaux de différenciation pour s’approcher plus de la nature des exportations nationales. 75 Dans ce sens, à travers ces quatre niveaux, un partage du volume du produit exporté déterminé d’une façon endogène dans le premier niveau est fait entre les principales destinations de nos exportations. Ces niveaux de différenciation permettent d’isoler et d’approcher les parts de marché qui reviennent à chaque partenaire avec lequel le Maroc a signé un accord de libreéchange. Selon un raisonnement semblable à celui explicité au premier niveau on peut déduire les équations relatives à ces niveaux. i i 2i i 2 C 2 2 EUE (1 2i ) E RM 1i i Ei EUEi E RM1i 1 E RM1 i E RM 2 i i i 4i 4i i C 4 4 EUSi (1 4 ) E RM 3i EUSi E RM 3i E RM 3 i i i 5i i C5 5 ETU (1 5i ) E AU5 i i ETU i E AUi EUEi E RM 1i E PAi E RM 2i EUSi E RM 3i 1 i i 2 2 1 i 3 i3 i4 i 3 1 i i 4 4 i5 1 i E AUi 5 PEPi eP PfobPi ETU i PEi PEUEi i 5 PE PAi PE RM 2 i i3 PEUSi PE RM 3 i i4 1 si E PAi 0 et 3i E RM 2i si E PAi 0 ou E RM 2i si EUSi 0 et E RM 3i 0 si EUSi 0 ou E RM 3i 0 (5-25) 1 4i (5-26) 1 si ETU i 0 et 5i E AUi 0 si ETU i 0 ou E AUi 0 i2 PEUEi PE RM 1 i PETU i PE AU i (5-24) (5-27) avec i2 1 si EUEi 0 et E RM1i 0 (5-28) 1 avec i3 1 si 1 avec i4 1 si EUSi 0 et E RM 3i 0 (5-30) 1 i5 avec i5 i 2 i 3 E PAi 0 et E RM 2i 0 (5-29) i 4 1 si 1 i 5 ETU i 0 et E AUi 0 (5-31) p P et i I (5-32) EUEi Ei PE RM1i PE PAi i2 E RM1i 0 si EUEi 0 ou E RM1i 0 i i 3i i 3 C3 3 E PA (1 3i ) E RM 2i i E PAi E RM 2i si EUEi 0 et 2i PE RM1i E PAi E RM1i E RM1i Ei PE RM 2i E RM 2i si EUEi 0 et E RM1i 0 (5-33) E PAi 0 et E RM 2i 0 (5-34) si E RM1i 76 PE RM 2i PEUSi PE RM 3i PETU i EUSi E RM 2 i ETU i E RM 3 i PE RM 3i PE AUi E RM 3i E RM 2 i E AUi si EUSi 0 et E RM 3i 0 (5-35) ETU i 0 et E AUi 0 (5-36) si E RM 3 i avec : E p ,i : exportations en produit i vers le pays p ; PE p ,i : prix à l’exportation du produit i vers le pays p ; Cni : paramètre d’échelle du nème niveau de différenciation du produit i ; ni : paramètre de distribution du nème niveau de différenciation du produit i ; ni : paramètre exposant du nème niveau de différenciation du produit i ; in : élasticité de transformation de nème niveau de différenciation du produit i ; Les fonctions à élasticité de transformation constante des quatre niveaux selon lesquelles la part exportée de la production locale est partagée entre les différentes destinations à l’exportation sont données par les équations (5-24), (5-25), (5-26) et (5-27). Les conditions du premier ordre sont données par les équations (5-28), (529), (5-30) et (5-31). Les prix à l’exportation des cinq destinations sont explicitement définis dans l’équation (5-31) en fonction du prix mondial et du taux de change correspondant. Les équations (5-33), (5-34), (5-35) et (5-36) définissent les prix du produit composite exporté pour chaque niveau. L’équation de base (5-21) qui définissait le prix à l’exportation dans le premier niveau sera alors éliminée (Remplacée par l’équation (5-33). L’équation de la demande d’exportation adressée au Maroc est exprimée comme suit : EXD p ,i EXD O p ,i PWE p ,i (1 tex p ,i ) Pfob p , i p,i (5-37) EXD p ,i : volume demandé à l’exportation du pays p en produit i , EXD O p ,i : volume demandé à l’exportation qui n’est pas affecté par son prix relatif à l’exportation, mais par d’autres facteurs (changement de goût, ..), tex p ,i : équivalent tarifaire payé à l’entrée du marché p par le produit i en NPF, p,i : élasticité prix en valeur absolue de la demande d’exportation. PWE p ,i : prix mondial à l’exportation du produit i . Finalement, l’équilibre sur les marchés d’exportation des produits entre la demande et l’offre de ce dernier est repris comme suit : EXD p ,i E p ,i (5-38) 77 3.5.3 Soldes courants Les soldes courants réalisés avec chaque partenaire commercial sont obtenus par la différence entre la somme des transferts reçus de ce dernier, de la contrepartie des exportations et de la correction territoriale à l’exportation et de la somme des transferts versé par ce partenaire, de la contrepartie des importations et de la correction territoriale à l’importation. L’écriture mathématique de cette différence est donnée par : SRP TR a AN aP eP PWM Pi M Pi CTM P i TR a AN Pa eP PfobPi EPi CTE P (5-39) i 3.6. Equilibres Le modèle comporte de nombreuses conditions d’équilibres que ce soit au niveau des marchés des facteurs ou des investissements. Ces conditions imposent l’égalité entre l’offre et la demande sur tous ces marchés. Ainsi, la condition d’équilibre relative au marché du travail reflète l’hypothèse néoclassique du plein emploi de ce facteur. Le taux de salaire permet cet équilibre. Cette condition est formulée comme suit : LS L j (6-1) jJ avec LS : l’offre totale en main d’œuvre. En outre, le produit composite Qi présente l’offre totale du marché. La demande de cette offre est constituée des consommations des ménages et de l’Etat, des consommations intermédiaires des branches d’activités et de l’investissement représenté par la FBCF et la variation du stock. Cette condition d’équilibre est vérifiée pour l’ensemble des produits sauf pour les activités financières et d’assurances ( J 00 ), pour lesquelles il faut ajouter les SIFIM. Ces derniers sont intégrés à la condition d’équilibre par le vecteur de correction suivant : SIFIM si i J 00 UFi PCi (6-2) 0 si non De ce fait, la condition d’équilibre des marchés des biens et services devient : Qi C M i CGi DITi FBCFi S i UFi i I (6-3) Une condition supplémentaire qui doit être satisfaite par ces produits, est que la somme des marges commerciales supportées par l’ensemble des produits doit être nulle : MRC i 0 (6-4) i 78 Une autre condition d’équilibre imposée par la structure de la MCS touchant les correction territoriales à l’importation et à l’exportation est prise en compte par le modèle. Cette condition reflète l’équilibre ressources emplois du produit TRO relatif à la correction territoriale explicité par l’équation ci-après : CTE p CTM CTM p CTT p (6-5) p CTT MRTi où (6-6) i avec : CTM : correction de la consommation finale des ménages ; CTEP : correction territoriale à l’exportation réalisée avec le pays P ; CTMP : correction territoriale à l’importation réalisée avec le pays P . Enfin, deux équations qui retracent l’égalité entre l’investissement en valeur et son financement (épargne), sont ajoutées au modèle. Les épargnes considérées sont celles des ménages, des entreprises (financières et non financières), de l’Etat et des cinq partenaires commerciaux à travers les soldes courants. La formulation mathématique de ces deux conditions est donnée par : P Ci S i S M S Ee S G SRP i FBCF e i i FBCF a AN (6-7) P (6-8) a 3.7. Cas des deux produits D30 et D33 Ces deux branches d’activités ont la particularité d’exporter directement des produits importés. Elles ont été traitées séparément avec une structure différente telle que indiquée ci-dessous. QEi BQEi QEi X i QE i (1 QEi ) M i QE i QEi CQEi QE i (1 QEi )Qi QE i QEi Ei QE i X i QEi M i 1 QEi Ei QEi Qi 1 QEi PM i M PXmi Xi QE i PM i PXm i 1 QE i 1 QE i QE i QE i 1 QE 1 i D30, D33 (7-1) i D30, D33 (7-2) i D30, D33 (7-3) i D30, D33 (7-4) i D30, D33 (7-5) i QE PM i i 1 QEi PXm QEi 1 i PE i Ei PQi Qi 79 ( s) L j Kj (r j ) CD PC2 i PCIi PC1i ( PVABj ) DI 1i DI 2i DI I i VA j Leontief (1 t XS j t SXS j ) ( PVA j ) VA j (1 tmti )(1 tmci ) CI j Leontief (1 tmti )(1 tmci ) ( PM AUi ) M AUi XS j (1 t dTUi ) eTU PWM TU i (1 t dAUi ) e AU PWM AUi (1 t dUSi ) eUS PWM USi M TU i CES ( PXS j ) (1 tmti )(1 tmci ) ( PM RM 3i ) M RM 3i D j1 D j 2 D j n ( PXS j ) D1i D2i D Ji (1 t dPAi ) ePA PWM PAi M USi CES ( PX i ) X i (1 tmti )(1 tmci ) ( PM RM 2i ) M RM 2i M PAi (1 t dUEi ) eUE PWM UEi CES (1 t mti )(1 t mci ) (1 tmti )(1 tmci ) ( PM RM1i ) M RM1i M UEi CES ( PXmi ) X i Mi ( PM i ) CES QEi ( PQEi ) CET Ei ( PQi ) Qi ( PE i ) CET (1 t xi )(1 t v )(1 t SQi ) i E RM1i ( PEUEi ) EUEi ( PE RM1i ) ( PCi ) Qi CET ( PE PAi ) E PEi E RM 2i ( PE RM 2i ) CET ( PEUSAi ) EUSAi CMi E RM 3i ( PE RM 3i ) CET ( PETURi ) ETURi E RM 4i ( PE RM 4i ) 80 CGi DITi FBCFi S i ( PCi ) Annexe 3 : Tableaux des résultats de la simulation n°1 Les prix Branches d’activités Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers Situation de référence Valeur Démantèlement tarifaire suite aux ALE Valeur Evo. Valeur Rendement du capital Situation de référence Valeur Démantèlemen t tarifaire suite aux ALE Valeur Evo. Valeur Prix de la production au coût des facteurs 1,00 1,00 1,02 1,02 1,7% 2,0% 1,00 1,00 1,01 1,01 1,3% 1,1% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,03 1,03 1,02 1,00 1,01 1,03 1,03 1,00 1,01 1,03 1,07 1,02 0,98 1,05 0,99 1,05 1,06 1,05 1,06 1,03 1,05 1,07 1,05 1,03 1,02 1,03 1,14 1,02 1,02 1,01 1,02 1,03 1,02 1,01 1,01 1,02 2,8% 2,9% 2,3% -0,3% 0,8% 3,1% 2,9% 0,3% 1,1% 2,9% 6,7% 2,4% -2,3% 4,9% -1,4% 5,3% 6,2% 4,9% 6,2% 3,4% 5,1% 7,3% 4,7% 3,1% 2,2% 3,0% 14,2% 2,2% 2,5% 1,2% 2,0% 2,6% 1,9% 0,8% 0,5% 1,9% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,01 1,01 1,01 1,00 1,00 1,00 1,00 0,99 0,99 1,00 0,96 1,01 0,99 1,01 0,99 1,00 1,00 1,03 1,00 1,00 1,01 0,99 1,01 1,01 1,02 1,01 1,04 1,01 1,02 1,01 1,01 1,02 1,02 1,01 1,02 1,02 0,9% 1,3% 0,8% 0,4% 0,0% 0,5% 0,5% -1,1% -0,8% 0,2% -4,2% 0,6% -0,6% 1,2% -1,5% -0,1% -0,1% 3,1% 0,2% -0,2% 1,3% -0,8% 1,3% 1,1% 1,8% 1,2% 3,7% 1,4% 1,6% 0,6% 1,4% 2,3% 1,8% 1,4% 1,7% 1,7% 81 Branches d'activités Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers Situation de référence Valeur Démantèlement tarifaire suite aux ALE Valeur Evo. Valeur Prix de la valeur ajoutée 1,00 1,00 1,02 1,02 1,7% 2,0% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,03 1,03 1,02 1,00 1,01 1,03 1,03 1,01 1,02 1,03 1,04 1,02 1,01 1,04 0,99 1,04 1,03 1,05 1,04 1,03 1,04 1,05 1,03 1,03 1,02 1,03 1,11 1,02 1,02 1,02 1,02 1,02 1,02 1,02 1,02 1,02 2,7% 2,7% 2,2% 0,3% 1,3% 2,7% 2,6% 1,1% 1,5% 2,5% 4,0% 2,2% 0,5% 4,2% -1,0% 4,1% 3,3% 4,9% 4,4% 3,1% 4,3% 4,9% 3,3% 2,9% 2,2% 2,7% 10,8% 2,2% 2,4% 1,5% 2,0% 2,5% 1,9% 2,0% 1,8% 1,9% 82 Situation de référence Valeur Démantèlemen t tarifaire suite aux ALE Valeur Evo. Valeur Prix du marché du produit composite 1,04 1,02 1,03 1,06 1,02 1,04 2,96 1,06 1,14 1,19 1,12 1,05 1,04 1,51 1,14 1,13 1,04 1,06 1,06 1,24 1,42 1,09 1,13 1,23 1,26 1,07 1,17 1,00 1,05 1,11 1,03 1,10 0,87 1,15 1,04 1,05 1,00 1,00 1,08 1,05 1,03 0,98 1,07 1,04 1,04 2,81 1,05 1,14 1,19 1,08 1,03 1,04 1,45 1,13 1,08 1,04 1,02 1,05 1,22 1,41 1,08 1,10 1,22 1,19 1,07 1,15 1,02 1,06 1,15 1,05 1,12 0,88 1,17 1,06 1,07 1,01 1,02 1,10 1,0% 1,2% -5,1% 0,9% 1,6% 0,2% -5,1% -0,9% 0,5% -0,2% -3,9% -2,2% -0,5% -4,2% -1,3% -4,4% -0,2% -3,2% -1,6% -1,5% -0,7% -1,2% -2,1% -0,6% -5,3% -0,4% -1,3% 1,8% 1,2% 3,7% 1,4% 1,4% 0,4% 1,6% 2,3% 1,7% 1,4% 1,7% 1,6% Branches d'activités Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers Situation de référence Valeur Démantèlement tarifaire suite aux ALE Valeur Evo. Valeur Prix du marché du produit local vendu sur le marché intérieur 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,01 1,01 0,97 1,01 1,02 1,01 1,00 0,99 1,01 1,01 0,99 0,99 1,00 0,96 1,01 0,99 1,01 0,98 1,00 1,01 1,3% 1,2% -2,9% 1,2% 2,1% 0,6% 0,4% -0,5% 1,1% 0,8% -1,1% -1,1% 0,2% -3,6% 0,5% -1,1% 1,1% -2,1% -0,2% 0,7% 1,00 1,00 1,01 1,00 0,7% -0,4% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 0,99 1,02 1,01 1,02 1,01 1,04 1,01 1,02 1,01 1,02 1,02 1,02 1,01 1,02 1,02 -0,9% 1,7% 0,9% 1,8% 1,3% 3,7% 1,4% 1,6% 0,7% 1,6% 2,3% 1,8% 1,4% 1,7% 1,6% 83 Situation de référence Valeur Démantèlemen t tarifaire suite aux ALE Valeur Evo. Valeur Prix intérieur des importations 1,43 1,31 1,03 1,28 1,11 1,60 1,63 1,06 1,13 1,30 1,31 1,12 1,19 1,28 1,20 1,24 1,29 1,11 1,30 1,32 1,29 1,11 1,16 1,21 1,27 1,06 1,51 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 0,63 1,00 0,99 1,00 1,00 1,00 1,00 1,42 1,31 0,98 1,28 1,11 1,56 1,31 1,05 1,11 1,27 1,22 1,08 1,17 1,22 1,17 1,15 1,17 1,07 1,21 1,29 1,28 1,07 1,13 1,20 1,18 1,06 1,42 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 0,63 1,00 0,99 1,00 1,00 1,00 1,00 -1,0% 0,0% -5,1% 0,0% -0,5% -2,7% -19,2% -1,1% -1,9% -2,2% -7,1% -4,1% -2,4% -4,7% -2,8% -7,3% -9,3% -4,3% -6,5% -2,1% -0,9% -3,2% -2,5% -1,4% -7,3% -0,6% -6,5% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% Situation de référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE Valeur Valeur Evo. Valeur Prix au producteur du produit exporté Branches d'activités Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 84 1,01 1,01 1,00 1,01 1,00 1,02 1,02 1,02 1,00 1,00 1,00 1,02 1,00 0,97 1,01 1,06 1,02 1,01 1,01 1,00 0,96 1,00 1,00 0,98 1,00 0,99 1,02 1,00 1,00 1,00 1,00 1,01 1,00 1,00 1,01 1,01 1,00 1,00 1,01 1,1% 0,7% 0,0% 0,5% -0,1% 1,8% 2,4% 1,5% 0,2% 0,1% 0,1% 2,2% 0,3% -3,4% 0,8% 6,2% 1,8% 1,5% 1,4% -0,2% -3,7% -0,4% -0,1% -1,8% -0,1% -0,7% 2,1% 0,0% 0,4% 0,0% 0,0% 1,0% 0,5% 0,2% 1,3% 1,0% 0,0% 0,0% 0,9% Les agrégats suite à la première simulation (millions DH) Situation de référence Branches d'activités Volume Valeur Démantèlement tarifaire suite aux ALE Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Production au coût des facteurs Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 93 881 7 022 93 881 7 022 93 856 7 019 0,0% 0,0% 95 077 7 094 1,3% 1,0% 1 305 10 694 83 730 1 964 10 978 32 104 4 332 3 429 5 244 2 545 9 925 22 085 4 325 13 117 9 464 11 602 2 142 7 11 331 6 968 352 4 538 544 5 009 35 18 954 60 357 70 669 17 025 31 833 19 064 29 163 53 507 55 994 44 625 8 379 1 305 10 694 83 730 1 964 10 978 32 104 4 332 3 429 5 244 2 545 9 925 22 085 4 325 13 117 9 464 11 602 2 142 7 11 331 6 968 352 4 538 544 5 009 35 18 954 60 357 70 669 17 025 31 833 19 064 29 163 53 507 55 994 44 625 8 379 1 307 10 722 83 780 1 952 10 918 32 256 4 345 3 402 5 222 2 555 10 181 22 124 4 204 13 209 9 425 11 741 2 202 7 11 522 6 986 354 4 640 551 5 019 35 18 996 62 200 70 686 17 039 31 715 19 060 29 211 53 499 55 326 44 049 8 376 0,2% 0,3% 0,1% -0,6% -0,5% 0,5% 0,3% -0,8% -0,4% 0,4% 2,6% 0,2% -2,8% 0,7% -0,4% 1,2% 2,8% 0,0% 1,7% 0,3% 0,7% 2,3% 1,4% 0,2% 0,0% 0,2% 3,1% 0,0% 0,1% -0,4% 0,0% 0,2% 0,0% -1,2% -1,3% 0,0% 1 319 10 867 84 412 1 960 10 923 32 402 4 366 3 364 5 182 2 559 9 751 22 264 4 177 13 363 9 284 11 731 2 199 7 11 541 6 972 359 4 601 559 5 075 36 19 228 64 513 71 675 17 310 31 908 19 322 29 884 54 485 56 128 44 804 8 519 1,1% 1,6% 0,8% -0,2% -0,5% 0,9% 0,8% -1,9% -1,2% 0,6% -1,8% 0,8% -3,4% 1,9% -1,9% 1,1% 2,7% 3,1% 1,9% 0,1% 2,0% 1,4% 2,7% 1,3% 1,9% 1,4% 6,9% 1,4% 1,7% 0,2% 1,4% 2,5% 1,8% 0,2% 0,4% 1,7% 85 Situation de référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE Branches d'activités Volume Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 68 753 5 065 Valeur ajoutée au coût des facteurs 68 753 68 735 0,0% 69 900 5 065 5 063 0,0% 5 165 1,7% 2,0% 662 6 385 16 085 1 415 3 931 11 146 1 576 1 039 1 465 1 109 488 7 523 962 5 909 4 336 4 176 669 5 3 803 2 320 134 1 342 294 3 216 30 12 991 24 052 52 153 9 829 16 994 13 679 22 073 49 605 39 441 41 630 7 194 662 6 385 16 085 1 415 3 931 11 146 1 576 1 039 1 465 1 109 488 7 523 962 5 909 4 336 4 176 669 5 3 803 2 320 134 1 342 294 3 216 30 12 991 24 052 52 153 9 829 16 994 13 679 22 073 49 605 39 441 41 630 7 194 2,8% 2,9% 2,3% -0,3% 0,8% 3,1% 2,9% 0,3% 1,1% 2,9% 6,7% 2,4% -2,3% 4,9% -1,4% 5,3% 6,2% 4,9% 6,2% 3,4% 5,1% 7,3% 4,7% 3,1% 2,2% 3,0% 14,2% 2,2% 2,5% 1,2% 2,0% 2,6% 1,9% 0,8% 0,5% 1,9% 86 Valeur Volume 663 6 402 16 095 1 406 3 910 11 199 1 581 1 031 1 459 1 113 501 7 536 935 5 950 4 318 4 226 688 5 3 867 2 326 135 1 372 298 3 223 30 13 020 24 787 52 165 9 837 16 931 13 676 22 110 49 597 38 971 41 093 7 192 Evo. volume 0,2% 0,3% 0,1% -0,6% -0,5% 0,5% 0,3% -0,8% -0,4% 0,4% 2,6% 0,2% -2,8% 0,7% -0,4% 1,2% 2,8% 0,0% 1,7% 0,3% 0,7% 2,3% 1,4% 0,2% 0,0% 0,2% 3,1% 0,0% 0,1% -0,4% 0,0% 0,2% 0,0% -1,2% -1,3% 0,0% Valeur 681 6 573 16 454 1 410 3 961 11 496 1 621 1 042 1 481 1 141 521 7 706 940 6 199 4 275 4 397 711 5 4 038 2 398 141 1 440 308 3 317 31 13 376 27 474 53 300 10 073 17 192 13 947 22 653 50 550 39 738 41 841 7 328 Evo. valeur Situation de référence Branches d'activités Volume Valeur Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 4 377 2 129 4 377 2 129 147 2 004 4 789 355 1 636 5 157 609 464 641 529 280 3 995 623 1 521 517 1 609 468 1 613 473 32 601 159 652 5 3 390 6 443 11 588 2 197 6 925 2 211 6 967 4 303 35 861 34 528 975 147 2 004 4 789 355 1 636 5 157 609 464 641 529 280 3 995 623 1 521 517 1 609 468 1 613 473 32 601 159 652 5 3 390 6 443 11 588 2 197 6 925 2 211 6 967 4 303 35 861 34 528 975 87 Démantèlement tarifaire suite aux ALE Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Main d'œuvre 4 359 -0,4% 2 127 -0,1% 4 450 2 171 1,7% 2,0% 148 2 021 4 799 347 1 615 5 210 614 456 635 533 293 4 008 596 1 563 499 1 660 487 0,7% 0,8% 0,2% -2,4% -1,3% 1,0% 0,8% -1,8% -0,9% 0,8% 4,5% 0,3% -4,3% 2,8% -3,4% 3,1% 4,0% 151 2 063 4 899 354 1 648 5 319 626 465 648 544 299 4 092 609 1 596 510 1 694 497 2,8% 2,9% 2,3% -0,3% 0,8% 3,1% 2,9% 0,3% 1,1% 2,9% 6,7% 2,4% -2,3% 4,9% -1,4% 5,3% 6,2% 1 678 479 33 632 163 659 5 3 419 7 209 11 600 2 205 6 862 2 208 7 004 4 295 35 391 33 992 973 4,0% 1,3% 2,9% 5,1% 2,5% 1,0% 0,1% 0,9% 11,9% 0,1% 0,4% -0,9% -0,1% 0,5% -0,2% -1,3% -1,6% -0,2% 1 713 489 34 645 166 672 5 3 490 7 360 11 843 2 251 7 005 2 254 7 150 4 385 36 131 34 702 993 6,2% 3,4% 5,1% 7,3% 4,7% 3,1% 2,2% 3,0% 14,2% 2,2% 2,5% 1,2% 2,0% 2,6% 1,9% 0,8% 0,5% 1,9% Situation de référence Branches d'activités Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers Volume Valeur Démantèlement tarifaire suite aux ALE Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Production locale vendue sur le marché intérieur 97 397 97 397 97 417 0,0% 98 689 1,3% 6 077 6 077 6 096 0,3% 6 170 1,5% 97 97 96 -1,5% 93 -4,4% 639 639 637 -0,3% 645 1,0% 7 566 7 566 7 591 0,3% 7 752 2,5% 84 965 84 965 84 851 -0,1% 85 398 0,5% 2 387 2 387 2 366 -0,9% 2 376 -0,5% 8 412 8 412 8 337 -0,9% 8 293 -1,4% 8 974 8 974 9 037 0,7% 9 137 1,8% 3 028 3 028 3 039 0,4% 3 064 1,2% 3 401 3 401 3 353 -1,4% 3 314 -2,6% 5 058 5 058 5 005 -1,0% 4 952 -2,1% 2 716 2 716 2 728 0,5% 2 733 0,6% 12 426 12 426 12 657 1,9% 12 197 -1,8% 14 566 14 566 14 566 0,0% 14 646 0,5% 4 292 4 292 4 149 -3,3% 4 102 -4,4% 14 255 14 255 14 342 0,6% 14 498 1,7% 7 939 7 939 7 828 -1,4% 7 663 -3,5% 12 978 12 978 13 154 1,4% 13 128 1,2% 5 310 5 310 5 429 2,2% 5 465 2,9% 6 731 1 805 6 731 1 805 6 868 1 807 2,0% 0,1% 6 919 1 801 2,8% -0,2% 4 018 371 6 895 44 18 600 60 351 5 896 16 829 10 615 15 428 29 023 52 880 50 719 44 884 10 739 4 018 371 6 895 44 18 600 60 351 5 896 16 829 10 615 15 428 29 023 52 880 50 719 44 884 10 739 4 104 381 6 920 44 18 635 62 280 5 902 16 853 10 591 15 424 29 083 53 017 50 026 44 305 10 745 2,1% 2,7% 0,4% 0,0% 0,2% 3,2% 0,1% 0,1% -0,2% 0,0% 0,2% 0,3% -1,4% -1,3% 0,1% 4 065 387 6 983 45 18 869 64 566 5 982 17 121 10 668 15 674 29 751 53 997 50 751 45 063 10 920 1,2% 4,5% 1,3% 1,9% 1,4% 7,0% 1,5% 1,7% 0,5% 1,6% 2,5% 2,1% 0,1% 0,4% 1,7% 88 Situation de référence Branches d'activités Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers Volume 9 192 58 10 831 162 1 661 6 913 501 16 452 2 205 1 276 2 114 2 451 732 10 274 14 933 3 748 1 420 7 322 2 805 13 359 2 335 5 725 6 603 1 886 6 818 3 736 1 843 287 2 117 10 782 473 345 3 464 203 89 Valeur 13 140 76 11 139 208 1 850 11 067 814 17 492 2 486 1 656 2 774 2 755 874 13 161 17 931 4 664 1 836 8 153 3 633 17 617 3 019 6 350 7 638 2 286 8 681 3 969 2 790 287 2 117 6 808 473 343 3 464 203 Démantèlement tarifaire suite aux ALE Volume Evo. volume Importations 9 566 4,1% 60 2,8% 11 055 2,1% 164 1,5% 1 737 4,6% 7 701 11,4% 673 34,4% 16 691 1,5% 2 279 3,3% 1 319 3,4% 2 254 6,6% 2 527 3,1% 761 3,9% 10 552 2,7% 15 283 2,3% 3 929 4,8% 1 701 19,8% 7 646 4,4% 3 191 13,8% 14 494 8,5% 2 506 7,3% 6 172 7,8% 6 813 3,2% 1 977 4,8% 7 594 11,4% 3 953 5,8% 2 174 17,9% 0 291 1,3% 0 0 2 149 1,5% 11 058 2,6% 503 6,3% 377 9,3% 3 687 6,5% 0 0 216 6,5% Valeur Evo. valeur 13 537 78 10 792 211 1 926 12 000 884 17 544 2 521 1 676 2 747 2 723 887 12 881 17 834 4 531 1 995 8 152 3 866 18 712 3 213 6 628 7 683 2 365 8 964 4 176 3 078 0 291 0 0 2 149 6 982 503 375 3 687 0 0 216 3,0% 2,8% -3,1% 1,5% 4,1% 8,4% 8,6% 0,3% 1,4% 1,2% -1,0% -1,2% 1,4% -2,1% -0,5% -2,9% 8,7% 0,0% 6,4% 6,2% 6,4% 4,4% 0,6% 3,4% 3,3% 5,2% 10,3% 1,3% 1,5% 2,6% 6,3% 9,3% 6,5% 6,5% Situation de référence Branches d'activités Volume Valeur Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 5 119 2 114 457 4 116 11 074 3 3 560 25 204 2 449 524 588 38 889 10 847 343 662 2 081 408 232 171 5 285 5 987 564 492 122 526 732 366 8 821 3 229 337 5 996 13 5 119 2 114 457 4 116 11 074 3 3 560 25 204 2 449 524 588 38 889 10 847 343 662 2 081 408 232 171 5 285 5 987 564 492 122 526 732 366 8 821 3 229 337 5 996 13 90 Démantèlement tarifaire suite aux ALE Volume Evo. volume Exportations 5 097 -0,4% 2 091 -1,1% 0 455 -0,4% 4 121 0,1% 11 203 1,2% 3 0,0% 3 550 -0,3% 25 315 0,4% 2 453 0,2% 525 0,1% 606 3,1% 38 0,6% 912 2,6% 10 874 0,3% 334 -2,5% 673 1,7% 2 108 1,3% 418 2,5% 237 2,0% 182 6,5% 5 345 1,1% 6 004 0,3% 583 3,3% 506 2,8% 123 0,8% 529 0,7% 0 727 -0,7% 0 0 361 -1,5% 8 758 -0,7% 3 223 -0,2% 331 -1,9% 5 899 -1,6% 0 0 13 -1,5% Valeur Evo. valeur 5 154 2 105 0 458 4 116 11 407 3 3 605 25 372 2 455 525 620 38 881 10 962 355 685 2 138 424 236 175 5 323 5 995 572 505 122 541 0 729 0 0 364 8 801 3 229 335 5 958 0 0 13 0,7% -0,4% 0,2% 0,0% 3,0% 2,4% 1,3% 0,7% 0,2% 0,2% 5,4% 0,8% -0,9% 1,1% 3,5% 3,5% 2,8% 3,9% 1,9% 2,6% 0,7% 0,1% 1,5% 2,7% 0,1% 2,8% -0,4% -0,5% -0,2% 0,0% -0,6% -0,6% -0,6% Situation de référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE Branches d'activités Volume Valeur Volume Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 106 589 6 135 10 928 801 9 227 91 878 2 888 24 864 11 179 4 304 5 515 7 509 3 448 22 700 29 499 8 040 15 675 15 261 15 783 18 669 2 188 12 456 8 408 1 868 10 836 4 107 8 738 44 18 887 60 351 5 896 18 946 21 397 15 901 29 368 56 344 50 719 44 884 10 942 110 537 6 232 11 236 847 9 452 95 449 8 550 26 396 12 710 5 114 6 179 7 869 3 591 34 305 33 637 9 046 16 323 16 160 16 805 23 183 3 097 13 564 9 473 2 295 13 629 4 414 10 197 44 19 792 67 179 6 101 20 873 18 645 18 345 30 489 59 330 50 719 45 077 11 805 Absorption 107 119 6 156 11 151 802 9 334 92 957 3 101 25 036 11 321 4 365 5 632 7 539 3 492 23 221 29 878 8 109 16 097 15 495 16 414 19 983 2 349 13 055 8 626 1 947 11 745 4 334 9 200 44 18 925 62 280 5 902 19 002 21 581 15 927 29 459 56 702 50 026 44 305 10 961 91 Evo. volume totale 0,5% 0,3% 2,0% 0,1% 1,2% 1,2% 7,4% 0,7% 1,3% 1,4% 2,1% 0,4% 1,3% 2,3% 1,3% 0,9% 2,7% 1,5% 4,0% 7,0% 7,3% 4,8% 2,6% 4,3% 8,4% 5,5% 5,3% 0,0% 0,2% 3,2% 0,1% 0,3% 0,9% 0,2% 0,3% 0,6% -1,4% -1,3% 0,2% Valeur Evo. valeur 112 226 6 328 10 885 856 9 715 96 807 8 708 26 327 12 930 5 174 6 065 7 730 3 621 33 622 33 619 8 719 16 731 15 882 17 193 24 447 3 302 14 047 9 514 2 379 13 984 4 641 10 592 45 20 078 71 870 6 190 21 230 18 887 18 663 31 277 60 742 50 751 45 257 12 015 1,5% 1,5% -3,1% 1,1% 2,8% 1,4% 1,8% -0,3% 1,7% 1,2% -1,8% -1,8% 0,8% -2,0% -0,1% -3,6% 2,5% -1,7% 2,3% 5,5% 6,6% 3,6% 0,4% 3,6% 2,6% 5,1% 3,9% 1,9% 1,4% 7,0% 1,5% 1,7% 1,3% 1,7% 2,6% 2,4% 0,1% 0,4% 1,8% Situation de référence Branches d'activités Volume Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 44 799 2 984 253 67 563 2 893 3 188 10 401 2 804 129 682 2 087 7 821 11 126 511 1 275 1 124 556 34 1 062 3 163 405 3 635 465 4 070 7 461 2 139 2 603 16 123 13 486 12 189 2 786 25 654 1 716 9 444 9 153 92 Valeur Démantèlement tarifaire suite aux ALE Volume Evo. volume Valeur Consommation des ménages 46 458 45 158 0,8% 47 311 3 031 3 003 0,6% 3 087 0 0 0 0 259 253 0,2% 264 70 189 68 635 1,6% 71 477 8 566 3 106 7,4% 8 723 3 384 3 277 2,8% 3 446 11 825 10 544 1,4% 12 042 3 332 2 863 2,1% 3 393 144 136 6,0% 147 715 710 4,1% 728 2 174 2 135 2,3% 2 214 11 820 8 313 6,3% 12 037 12 687 11 482 3,2% 12 920 575 545 6,6% 586 1 328 1 301 2,0% 1 352 0 0 1 197 1 164 3,5% 1 219 691 575 3,4% 704 48 35 2,5% 49 1 157 1 095 3,1% 1 178 3 564 3 291 4,0% 3 629 498 415 2,5% 507 4 572 3 911 7,6% 4 656 500 475 2,2% 509 4 749 4 200 3,2% 4 836 0 0 7 818 7 505 0,6% 7 961 2 381 2 101 -1,8% 2 425 2 694 2 616 0,5% 2 743 17 763 16 191 0,4% 18 089 11 751 13 674 1,4% 11 967 14 062 12 220 0,3% 14 320 2 892 2 774 -0,4% 2 945 27 014 25 680 0,1% 27 510 1 716 1 723 0,4% 1 747 9 485 9 456 0,1% 9 659 9 875 9 174 0,2% 10 056 Evo. valeur 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% Situation de référence Branches d'activités Volume Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 53 674 3 151 10 229 659 8 376 24 061 20 557 781 1 226 4 936 7 443 1 295 14 855 17 810 6 682 14 162 14 837 8 637 3 704 197 5 318 5 115 558 2 340 749 863 44 11 426 725 3 157 2 823 7 912 3 712 7 599 24 767 431 1 781 93 Valeur Démantèlement tarifaire suite aux ALE Volume Evo. volume Demande intermédiaire 55 662 53 681 0,0% 3 201 3 153 0,1% 10 517 10 451 2,2% 697 660 0,2% 8 581 8 483 1,3% 24 996 24 069 0,0% 21 823 20 613 0,3% 888 780 -0,1% 1 457 1 229 0,2% 5 530 5 002 1,3% 7 800 7 445 0,0% 1 349 1 291 -0,3% 22 449 14 884 0,2% 20 308 17 825 0,1% 7 518 6 712 0,5% 14 747 14 553 2,8% 15 711 15 069 1,6% 9 197 8 743 1,2% 4 599 3 734 0,8% 279 195 -1,0% 5 791 5 395 1,5% 5 763 5 127 0,2% 686 555 -0,6% 2 943 2 367 1,2% 805 744 -0,7% 1 007 864 0,1% 44 44 0,0% 11 974 11 421 -0,1% 807 722 -0,3% 3 267 3 143 -0,5% 3 110 2 811 -0,4% 6 894 7 908 -0,1% 4 283 3 706 -0,2% 7 889 7 604 0,1% 26 080 24 775 0,0% 433 429 -0,4% 1 922 1 779 -0,1% Valeur Evo. valeur 56 240 3 241 10 202 705 8 829 25 066 21 675 891 1 457 5 387 7 634 1 339 21 551 20 057 7 218 15 127 15 444 9 158 4 568 274 5 806 5 655 678 2 818 797 995 45 12 116 834 3 296 3 141 6 921 4 343 8 073 26 541 439 1 950 1,0% 1,3% -3,0% 1,1% 2,9% 0,3% -0,7% 0,3% 0,0% -2,6% -2,1% -0,7% -4,0% -1,2% -4,0% 2,6% -1,7% -0,4% -0,7% -1,6% 0,3% -1,9% -1,2% -4,2% -1,0% -1,2% 1,9% 1,2% 3,3% 0,9% 1,0% 0,4% 1,4% 2,3% 1,8% 1,3% 1,5% Annexe 4 : Tableaux des résultats de la simulation n°2 Les prix Branches d’activités Situation de référence Valeur Plans sectoriels Valeur Evo. Valeur Rendement du capital Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers Situation de référence Valeur Plans sectoriels Valeur Evo. Valeur Prix de la production au coût des facteurs 1,00 1,00 1,18 1,20 18,0% 20,1% 1,00 1,00 1,15 1,08 14,5% 8,3% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,12 1,19 0,68 1,11 1,02 0,88 1,10 1,15 1,11 1,17 1,22 1,07 1,05 1,65 1,10 1,12 0,94 0,91 0,47 1,07 1,02 0,11 1,05 1,06 1,19 1,26 0,09 1,14 0,22 1,04 0,42 1,08 1,13 1,02 1,03 1,16 11,8% 19,2% -32,1% 10,8% 1,8% -11,6% 9,7% 15,4% 11,3% 16,9% 21,8% 6,6% 5,2% 64,9% 10,0% 12,3% -6,0% -9,1% -53,2% 6,6% 2,0% -88,8% 4,9% 5,7% 19,0% 25,7% -91,1% 13,9% -78,3% 4,5% -57,8% 7,6% 13,1% 2,4% 3,3% 15,7% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,06 1,09 1,02 1,09 1,02 0,98 1,04 1,05 1,03 1,04 0,96 1,05 1,02 1,23 1,05 1,03 0,99 0,93 0,86 1,02 1,01 0,74 1,00 1,03 1,15 1,13 0,71 1,08 0,61 1,02 0,62 1,04 1,11 0,99 1,00 1,12 5,8% 9,1% 2,0% 8,7% 1,8% -2,1% 3,8% 4,9% 3,3% 4,3% -3,7% 4,7% 2,5% 23,0% 4,6% 2,9% -0,7% -6,8% -13,9% 1,6% 0,7% -25,8% 0,0% 3,4% 14,5% 12,9% -29,1% 7,9% -38,8% 2,5% -37,7% 4,0% 11,1% -0,7% 0,4% 12,3% 94 Situation de référence Branches d’activités Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers Valeur Plans sectoriels Valeur Evo. Valeur Situation de référence Valeur Plans sectoriels Valeur Evo. Valeur Prix de la valeur ajoutée Prix du marché du produit composite 1,00 1,00 1,17 1,11 16,8% 11,1% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,09 1,13 0,76 1,08 1,01 0,94 1,06 1,08 1,06 1,08 1,09 1,03 1,02 1,45 1,09 1,07 0,98 0,91 0,65 1,05 1,01 0,30 1,02 1,04 1,16 1,18 0,17 1,11 0,30 1,03 0,48 1,05 1,12 1,00 1,00 1,13 9,0% 12,8% -23,8% 8,0% 1,0% -6,5% 5,8% 8,2% 6,1% 8,5% 8,7% 3,0% 1,7% 45,0% 8,7% 7,3% -1,9% -9,1% -35,5% 5,2% 1,5% -70,2% 2,1% 4,5% 15,6% 18,4% -83,0% 10,6% -69,5% 2,6% -51,5% 5,1% 11,9% 0,1% 0,4% 13,4% 1,04 1,02 1,03 1,06 1,02 1,04 2,96 1,06 1,14 1,19 1,12 1,05 1,04 1,51 1,14 1,13 1,04 1,06 1,06 1,24 1,42 1,09 1,13 1,23 1,26 1,07 1,17 1,00 1,05 1,11 1,03 1,10 0,87 1,15 1,04 1,05 1,00 1,00 1,08 95 1,17 1,12 0,98 1,14 1,17 1,06 2,97 1,06 1,16 1,24 1,12 1,06 1,07 1,46 1,16 1,10 1,22 1,06 1,07 1,23 1,40 0,99 1,12 1,22 1,08 1,07 1,17 1,15 1,19 0,79 1,11 0,73 0,89 0,71 1,07 1,15 0,99 1,01 1,17 12,6% 9,8% -5,0% 7,4% 14,7% 2,3% 0,5% -0,3% 2,0% 4,1% -0,4% 0,7% 2,7% -3,6% 1,7% -2,6% 17,6% 0,0% 0,3% -1,1% -1,1% -9,0% -0,9% -0,5% -14,0% -0,5% 0,3% 14,5% 13,2% -28,6% 7,0% -34,0% 2,2% -38,1% 3,2% 9,7% -0,7% 0,4% 8,5% Branches d’activités Situation de référenc e Valeur Plans sectoriels Valeur Evo. Valeur Prix du marché du produit local vendu sur le marché intérieur Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,15 1,10 0,99 1,10 1,19 1,03 1,09 1,02 1,03 1,08 1,05 1,03 1,04 0,98 1,07 1,03 1,22 1,05 1,02 1,03 14,7% 10,0% -0,8% 10,0% 19,0% 3,0% 8,7% 1,7% 3,1% 7,7% 5,5% 3,4% 4,4% -2,3% 7,4% 2,8% 22,0% 5,0% 2,4% 2,6% 1,00 1,00 0,86 1,06 -14,0% 6,5% 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 0,74 1,00 1,03 1,15 1,13 0,71 1,07 0,62 1,04 0,61 1,03 1,10 0,99 1,00 1,09 -26,4% 0,5% 3,3% 14,5% 13,4% -28,6% 7,0% -37,5% 3,7% -38,6% 3,3% 10,4% -0,7% 0,4% 8,7% 96 Situation de référence Valeur Plans sectoriels Valeur Evo. Valeur Prix intérieur des importations 1,43 1,31 1,03 1,28 1,11 1,60 1,63 1,06 1,13 1,30 1,31 1,12 1,19 1,28 1,20 1,24 1,29 1,11 1,30 1,32 1,29 1,11 1,16 1,21 1,27 1,06 1,51 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 0,63 1,00 0,99 1,00 1,00 1,00 1,00 1,42 1,31 0,98 1,28 1,11 1,56 1,31 1,05 1,11 1,27 1,22 1,08 1,17 1,22 1,17 1,15 1,17 1,07 1,21 1,29 1,28 1,07 1,13 1,20 1,18 1,06 1,42 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 0,63 1,00 0,99 1,00 1,00 1,00 1,00 -1,0% 0,0% -5,1% 0,0% -0,5% -2,7% -19,2% -1,1% -1,9% -2,2% -7,1% -4,1% -2,4% -4,7% -2,8% -7,3% -9,3% -4,3% -6,5% -2,1% -0,9% -3,2% -2,5% -1,4% -7,3% -0,6% -6,5% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% Situation de référence Valeur Branches d’activités Plans sectoriels Valeur Evo. Valeur Prix au producteur du produit exporté Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 97 1,09 1,03 1,00 1,00 0,91 0,98 1,03 1,01 0,96 0,99 1,00 1,02 0,99 0,95 1,02 1,00 1,06 1,03 1,01 1,12 1,04 0,89 1,00 1,00 0,80 1,02 1,02 1,00 1,02 1,00 1,00 0,66 1,01 0,67 1,01 1,05 1,00 1,00 1,03 8,7% 2,9% 0,0% 0,0% -9,0% -2,4% 2,8% 1,1% -4,0% -0,9% -0,2% 2,0% -0,7% -4,7% 1,6% 0,1% 5,8% 2,7% 0,8% 11,8% 3,8% -11,1% -0,1% -0,3% -20,5% 2,4% 2,0% 0,0% 1,9% 0,0% 0,0% -34,1% 1,0% -33,4% 1,0% 5,0% 0,0% 0,0% 3,2% Les agrégats suite à la deuxième simulation (millions DH) Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Production au coût des facteurs Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 93 881 7 022 93 881 7 022 94 885 7 587 1,1% 8,0% 108 679 8 213 15,8% 17,0% 1 305 10 694 83 730 1 964 10 978 32 104 4 332 3 429 5 244 2 545 9 925 22 085 4 325 13 117 9 464 11 602 2 142 7 11 331 6 968 352 4 538 544 5 009 35 18 954 60 357 70 669 17 025 31 833 19 064 29 163 53 507 55 994 44 625 8 379 1 305 10 694 83 730 1 964 10 978 32 104 4 332 3 429 5 244 2 545 9 925 22 085 4 325 13 117 9 464 11 602 2 142 7 11 331 6 968 352 4 538 544 5 009 35 18 954 60 357 70 669 17 025 31 833 19 064 29 163 53 507 55 994 44 625 8 379 1 338 11 304 94 060 2 016 11 066 35 187 4 491 3 658 5 498 2 744 11 122 22 864 4 474 14 925 9 573 12 139 2 052 7 14 209 7 061 354 6 806 559 5 067 36 20 128 78 886 72 762 30 247 32 423 33 167 29 859 54 087 57 265 45 876 8 548 2,5% 5,7% 12,3% 2,6% 0,8% 9,6% 3,7% 6,7% 4,8% 7,8% 12,1% 3,5% 3,4% 13,8% 1,2% 4,6% -4,2% 0,0% 25,4% 1,3% 0,5% 50,0% 2,7% 1,2% 3,0% 6,2% 30,7% 3,0% 77,7% 1,9% 74,0% 2,4% 1,1% 2,3% 2,8% 2,0% 1 416 12 335 95 902 2 192 11 263 34 437 4 663 3 836 5 677 2 862 10 710 23 945 4 584 18 362 10 015 12 486 2 039 7 12 232 7 173 356 5 052 559 5 237 41 22 733 55 911 78 546 18 525 33 225 20 652 31 056 60 089 56 874 46 058 9 603 8,5% 15,3% 14,5% 11,6% 2,6% 7,3% 7,6% 11,9% 8,2% 12,5% 7,9% 8,4% 6,0% 40,0% 5,8% 7,6% -4,8% -6,8% 8,0% 2,9% 1,2% 11,3% 2,7% 4,5% 17,9% 19,9% -7,4% 11,1% 8,8% 4,4% 8,3% 6,5% 12,3% 1,6% 3,2% 14,6% 98 Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Valeur ajoutée au coût des facteurs Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 68 753 5 065 68 753 5 065 69 488 5 472 1,1% 8,0% 81 156 6 081 18,0% 20,1% 662 6 385 16 085 1 415 3 931 11 146 1 576 1 039 1 465 1 109 488 7 523 962 5 909 4 336 4 176 669 5 3 803 2 320 134 1 342 294 3 216 30 12 991 24 052 52 153 9 829 16 994 13 679 22 073 49 605 39 441 41 630 7 194 662 6 385 16 085 1 415 3 931 11 146 1 576 1 039 1 465 1 109 488 7 523 962 5 909 4 336 4 176 669 5 3 803 2 320 134 1 342 294 3 216 30 12 991 24 052 52 153 9 829 16 994 13 679 22 073 49 605 39 441 41 630 7 194 679 6 749 18 069 1 452 3 962 12 216 1 634 1 108 1 536 1 196 547 7 788 995 6 723 4 386 4 369 641 5 4 769 2 351 135 2 013 302 3 253 31 13 796 31 436 53 698 17 463 17 309 23 798 22 600 50 142 40 336 42 797 7 339 2,5% 5,7% 12,3% 2,6% 0,8% 9,6% 3,7% 6,7% 4,8% 7,8% 12,1% 3,5% 3,4% 13,8% 1,2% 4,6% -4,2% 0,0% 25,4% 1,3% 0,5% 50,0% 2,7% 1,2% 3,0% 6,2% 30,7% 3,0% 77,7% 1,9% 74,0% 2,4% 1,1% 2,3% 2,8% 2,0% 740 7 610 13 767 1 568 4 002 11 423 1 728 1 199 1 630 1 297 594 8 021 1 012 9 746 4 769 4 690 629 5 3 077 2 473 137 600 308 3 399 36 16 336 5 334 59 401 5 324 17 756 11 534 23 757 56 097 40 377 42 988 8 324 11,8% 19,2% -14,4% 10,8% 1,8% 2,5% 9,7% 15,4% 11,3% 16,9% 21,8% 6,6% 5,2% 64,9% 10,0% 12,3% -6,0% -9,1% -19,1% 6,6% 2,0% -55,3% 4,9% 5,7% 19,0% 25,7% -77,8% 13,9% -45,8% 4,5% -15,7% 7,6% 13,1% 2,4% 3,3% 15,7% 99 Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Main d'œuvre Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 4 377 2 129 4 377 2 129 5 173 2 559 18,2% 20,2% 5 167 2 556 18,0% 20,1% 147 2 004 4 789 355 1 636 5 157 609 464 641 529 280 3 995 623 1 521 517 1 609 468 1 613 473 32 601 159 652 5 3 390 6 443 11 588 2 197 6 925 2 211 6 967 4 303 35 861 34 528 975 147 2 004 4 789 355 1 636 5 157 609 464 641 529 280 3 995 623 1 521 517 1 609 468 1 613 473 32 601 159 652 5 3 390 6 443 11 588 2 197 6 925 2 211 6 967 4 303 35 861 34 528 975 165 2 391 4 104 394 1 668 5 292 669 536 714 619 341 4 265 656 2 512 569 1 809 440 0 1 307 505 33 269 167 690 6 4 268 1 431 13 215 1 192 7 244 1 867 7 508 4 872 36 757 35 699 1 130 12,0% 19,3% -14,3% 11,0% 1,9% 2,6% 9,8% 15,5% 11,4% 17,1% 22,0% 6,7% 5,4% 65,1% 10,1% 12,5% -5,9% 164 2 388 4 099 393 1 665 5 285 668 535 713 619 341 4 259 656 2 509 569 1 807 440 11,8% 19,2% -14,4% 10,8% 1,8% 2,5% 9,7% 15,4% 11,3% 16,9% 21,8% 6,6% 5,2% 64,9% 10,0% 12,3% -6,0% -19,0% 6,7% 2,1% -55,3% 5,0% 5,8% 19,1% 25,9% -77,8% 14,0% -45,8% 4,6% -15,6% 7,8% 13,2% 2,5% 3,4% 15,9% 1 305 504 33 269 167 689 6 4 263 1 429 13 198 1 190 7 235 1 864 7 498 4 866 36 712 35 655 1 128 -19,1% 6,6% 2,0% -55,3% 4,9% 5,7% 19,0% 25,7% -77,8% 13,9% -45,8% 4,5% -15,7% 7,6% 13,1% 2,4% 3,3% 15,7% 100 Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Production locale vendue sur le marché intérieur Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 97 397 6 077 97 639 7 566 84 965 2 387 8 412 8 974 3 028 3 401 5 058 2 716 12 426 14 566 4 292 14 255 7 939 12 978 5 310 97 397 6 077 97 639 7 566 84 965 2 387 8 412 8 974 3 028 3 401 5 058 2 716 12 426 14 566 4 292 14 255 7 939 12 978 5 310 99 181 6 850 100 646 8 080 95 757 2 451 8 464 9 996 3 167 3 671 5 318 2 937 13 812 15 341 4 403 16 861 8 055 13 577 4 758 1,8% 12,7% 2,9% 1,0% 6,8% 12,7% 2,7% 0,6% 11,4% 4,6% 7,9% 5,1% 8,2% 11,2% 5,3% 2,6% 18,3% 1,5% 4,6% -10,4% 113 712 7 531 99 710 9 611 98 610 2 664 8 607 10 310 3 410 3 872 5 501 3 067 13 490 16 476 4 526 20 571 8 459 13 900 4 882 16,8% 23,9% 2,0% 11,1% 27,0% 16,1% 11,6% 2,3% 14,9% 12,6% 13,8% 8,8% 12,9% 8,6% 13,1% 5,5% 44,3% 6,6% 7,1% -8,1% 6 731 1 805 6 731 1 805 8 197 1 901 21,8% 5,3% 7 050 2 024 4,7% 12,1% 4 018 371 6 895 44 18 600 60 351 5 896 16 829 10 615 15 428 29 023 52 880 50 719 44 884 10 739 4 018 371 6 895 44 18 600 60 351 5 896 16 829 10 615 15 428 29 023 52 880 50 719 44 884 10 739 5 975 355 6 970 45 19 908 77 973 6 160 29 138 11 060 26 814 29 955 54 628 51 330 46 150 11 346 48,7% -4,2% 1,1% 3,0% 7,0% 29,2% 4,5% 73,1% 4,2% 73,8% 3,2% 3,3% 1,2% 2,8% 5,6% 4 401 357 7 199 52 22 578 55 683 6 589 18 208 11 471 16 454 30 929 60 309 50 979 46 324 12 334 9,5% -3,7% 4,4% 17,9% 21,4% -7,7% 11,7% 8,2% 8,1% 6,6% 6,6% 14,0% 0,5% 3,2% 14,9% 101 Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur 17 051 104 11 673 240 2 621 14 597 1 023 19 398 2 838 1 864 3 264 3 066 1 007 14 197 19 643 5 048 3 175 10 063 4 176 17 078 2 826 6 359 8 856 2 298 8 852 3 833 3 258 0 343 0 0 2 435 8 158 126 400 4 946 0 0 296 29,8% 36,4% 4,8% 15,5% 41,6% 31,9% 25,6% 10,9% 14,1% 12,5% 17,7% 11,3% 15,2% 7,9% 9,5% 8,2% 72,9% 23,4% 14,9% -3,1% -6,4% 0,1% 16,0% 0,5% 2,0% -3,4% 16,8% Importations Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 9 192 58 10 831 162 1 661 6 913 501 16 452 2 205 1 276 2 114 2 451 732 10 274 14 933 3 748 1 420 7 322 2 805 13 359 2 335 5 725 6 603 1 886 6 818 3 736 1 843 287 2 117 10 782 473 345 3 464 203 102 13 140 76 11 139 208 1 850 11 067 814 17 492 2 486 1 656 2 774 2 755 874 13 161 17 931 4 664 1 836 8 153 3 633 17 617 3 019 6 350 7 638 2 286 8 681 3 969 2 790 287 2 117 6 808 473 343 3 464 203 12 050 79 11 957 187 2 364 9 367 779 18 456 2 565 1 467 2 678 2 845 864 11 630 16 834 4 377 2 707 9 439 3 446 13 229 2 205 5 921 7 853 1 922 7 498 3 628 2 301 0 343 0 0 2 435 12 922 126 403 4 946 0 0 296 31,1% 36,4% 10,4% 15,5% 42,3% 35,5% 55,5% 12,2% 16,3% 15,0% 26,7% 16,1% 18,0% 13,2% 12,7% 16,8% 90,6% 28,9% 22,9% -1,0% -5,6% 3,4% 18,9% 1,9% 10,0% -2,9% 24,8% 19,4% 15,0% 19,8% -73,4% 16,7% 42,8% 45,6% 19,4% 15,0% 19,8% -73,4% 16,7% 42,8% 45,6% Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur 5 030 2 073 0 457 3 894 11 485 3 3 617 26 383 2 474 526 620 38 878 11 007 351 668 2 132 425 237 170 5 870 5 991 566 618 122 541 0 718 0 0 482 8 780 3 772 335 5 813 0 0 13 -1,7% -1,9% Exportations Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 5 119 2 114 457 4 116 11 074 3 3 560 25 204 2 449 524 588 38 889 10 847 343 662 2 081 408 232 171 5 285 5 987 564 492 122 526 732 366 8 821 3 229 337 5 996 13 103 5 119 2 114 457 4 116 11 074 3 3 560 25 204 2 449 524 588 38 889 10 847 343 662 2 081 408 232 171 5 285 5 987 564 492 122 526 732 366 8 821 3 229 337 5 996 13 4 629 2 016 0 457 4 280 11 763 3 3 576 27 477 2 498 528 608 39 921 10 829 351 631 2 076 422 212 163 6 605 5 995 568 777 119 530 0 704 0 0 732 8 692 5 663 332 5 537 0 0 12 -9,6% -4,6% 0,0% 4,0% 6,2% 0,0% 0,4% 9,0% 2,0% 0,7% 3,4% 1,6% 3,6% -0,2% 2,3% -4,7% -0,2% 3,4% -8,5% -4,5% 25,0% 0,1% 0,7% 58,0% -2,7% 0,8% -3,8% 100,1% -1,5% 75,4% -1,5% -7,7% -5,3% 0,0% -5,4% 3,7% 2,8% 1,6% 4,7% 1,0% 0,5% 5,5% 0,9% -1,3% 1,5% 2,3% 0,9% 2,5% 4,2% 2,3% -0,9% 11,1% 0,1% 0,3% 25,7% -0,3% 2,8% -1,9% 31,8% -0,5% 16,8% -0,5% -3,0% -2,3% Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur 130 764 7 733 11 772 950 12 279 112 520 9 847 28 537 14 582 5 758 7 141 8 628 4 075 37 119 37 386 9 670 24 088 18 601 18 286 22 206 2 889 13 904 10 915 2 298 14 223 4 261 11 010 52 24 019 61 983 6 818 22 742 21 006 19 128 32 527 68 713 50 979 46 523 13 626 18,3% 24,1% 4,8% 12,2% 29,9% 17,9% 15,2% 8,1% 14,7% 12,6% 15,6% 9,6% 13,5% 8,2% 11,1% 6,9% 47,6% 15,1% 8,8% -4,2% -6,7% 2,5% 15,2% 0,1% 4,4% -3,5% 8,0% 17,9% 21,4% -7,7% 11,7% 9,0% 12,7% 4,3% 6,7% 15,8% 0,5% 3,2% 15,4% Absorption totale Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 106 589 6 135 10 928 801 9 227 91 878 2 888 24 864 11 179 4 304 5 515 7 509 3 448 22 700 29 499 8 040 15 675 15 261 15 783 18 669 2 188 12 456 8 408 1 868 10 836 4 107 8 738 44 18 887 60 351 5 896 18 946 21 397 15 901 29 368 56 344 50 719 44 884 10 942 104 110 537 6 232 11 236 847 9 452 95 449 8 550 26 396 12 710 5 114 6 179 7 869 3 591 34 305 33 637 9 046 16 323 16 160 16 805 23 183 3 097 13 564 9 473 2 295 13 629 4 414 10 197 44 19 792 67 179 6 101 20 873 18 645 18 345 30 489 59 330 50 719 45 077 11 805 112 010 6 932 12 057 837 10 453 105 902 3 311 26 949 12 569 4 655 6 402 8 177 3 810 25 469 32 247 8 828 19 667 17 558 17 119 18 073 2 064 14 025 9 773 1 878 13 142 3 983 9 410 45 20 249 77 973 6 160 31 298 23 588 26 805 30 357 59 509 51 330 46 150 11 638 5,1% 13,0% 10,3% 4,4% 13,3% 15,3% 14,6% 8,4% 12,4% 8,2% 16,1% 8,9% 10,5% 12,2% 9,3% 9,8% 25,5% 15,1% 8,5% -3,2% -5,7% 12,6% 16,2% 0,6% 21,3% -3,0% 7,7% 3,0% 7,2% 29,2% 4,5% 65,2% 10,2% 68,6% 3,4% 5,6% 1,2% 2,8% 6,4% Situation de référence Branches d’activités Volume Valeur Plans sectoriels Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur Consommation des ménages Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 44 799 2 984 253 67 563 2 893 3 188 10 401 2 804 129 682 2 087 7 821 11 126 511 1 275 1 124 556 34 1 062 3 163 405 3 635 465 4 070 7 461 2 139 2 603 16 123 13 486 12 189 2 786 25 654 1 716 9 444 9 153 105 46 458 3 031 259 70 189 8 566 3 384 11 825 3 332 144 715 2 174 11 820 12 687 575 1 328 1 197 691 48 1 157 3 564 498 4 572 500 4 749 7 818 2 381 2 694 17 763 11 751 14 062 2 892 27 014 1 716 9 485 9 875 45 820 3 128 0 0 254 76 062 3 316 3 680 11 736 3 101 149 780 2 340 9 338 12 600 604 1 248 0 1 290 648 39 1 344 3 674 469 4 864 538 4 673 0 7 589 3 449 2 803 28 147 15 193 22 690 3 108 26 938 1 989 10 833 9 711 2,3% 4,8% 0,4% 12,6% 14,6% 15,4% 12,8% 10,6% 15,6% 14,4% 12,1% 19,4% 13,2% 18,3% -2,1% 14,8% 16,4% 16,5% 26,5% 16,1% 15,7% 33,8% 15,7% 14,8% 1,7% 61,2% 7,7% 74,6% 12,7% 86,2% 11,6% 5,0% 15,9% 14,7% 6,1% 53 492 3 490 0 0 298 80 816 9 863 3 896 13 615 3 836 166 823 2 503 13 610 14 608 662 1 529 0 1 378 796 55 1 332 4 104 573 5 264 576 5 468 0 9 002 2 741 3 102 20 452 13 530 16 191 3 330 31 104 1 976 10 921 11 370 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% 15,1% Situation de référence Branches d’activités Volume Plans sectoriels Valeur Volume Evo. volume Valeur Evo. valeur 68 552 4 243 11 089 789 11 279 31 434 0 23 481 970 1 583 6 503 8 455 1 502 23 475 22 136 8 082 22 283 18 154 10 946 4 911 288 6 482 6 731 703 3 352 821 1 448 52 15 018 606 3 587 2 290 7 476 2 937 8 588 31 866 0 443 2 248 23,2% 32,6% 5,4% 13,2% 31,4% 25,8% Demande intermédiaire Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Pêche, aquaculture Extraction de houille, de lignite, de tourbe Extraction de minerais métalliques Autres extractions de minerais Industrie alimentaire Industrie du tabac Industrie textile Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie du cuir et de la chaussure Travail du bois et fabrication d'articles en bois Industrie du papier et du carton Edition, imprimerie et reproduction Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Industrie chimique Industrie du caoutchouc et des plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie Travail des métaux Fabrication de machines et équipements Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de machines et appareils électriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie automobile Fabrication d'autres matériels de transport Fabrication de meubles et industries diverses Récupération Production et distribution d'électricité, d'eau Construction Commerce et réparation Hôtels et restaurants Transports Postes et télécommunications Activités financières et assurances Immobilier, location et services rendus Administration publique générale et sécurité sociale Education, santé et action sociale Autres services non financiers 53 674 3 151 10 229 659 8 376 24 061 20 557 781 1 226 4 936 7 443 1 295 14 855 17 810 6 682 14 162 14 837 8 637 3 704 197 5 318 5 115 558 2 340 749 863 44 11 426 725 3 157 2 823 7 912 3 712 7 599 24 767 431 1 781 106 55 662 3 201 10 517 697 8 581 24 996 21 823 888 1 457 5 530 7 800 1 349 22 449 20 308 7 518 14 747 15 711 9 197 4 599 279 5 791 5 763 686 2 943 805 1 007 44 11 974 807 3 267 3 110 6 894 4 283 7 889 26 080 433 1 922 58 720 3 804 11 358 695 9 601 29 585 0 22 174 836 1 280 5 830 8 013 1 404 16 107 19 093 7 378 18 194 17 136 10 247 3 997 206 6 539 6 027 574 3 097 768 1 237 45 12 660 763 3 241 3 152 8 395 4 116 8 015 27 597 0 439 1 920 9,4% 20,7% 11,0% 5,4% 14,6% 23,0% 7,9% 7,0% 4,4% 18,1% 7,7% 8,4% 8,4% 7,2% 10,4% 28,5% 15,5% 18,6% 7,9% 4,3% 23,0% 17,8% 2,9% 32,4% 2,5% 43,4% 3,0% 10,8% 5,2% 2,7% 11,6% 6,1% 10,9% 5,5% 11,4% 1,9% 7,8% 7,6% 9,2% 8,7% 17,6% 8,4% 11,4% 4,6% 9,0% 7,5% 51,1% 15,5% 19,0% 6,8% 3,1% 11,9% 16,8% 2,4% 13,9% 2,0% 43,8% 17,9% 25,4% -24,8% 9,8% -26,4% 8,4% -31,4% 8,9% 22,2% 2,3% 17,0% Annexe 5 : Aperçu sur la méthode « entropie » Dans le but d’adapter les données de la matrice de comptabilité sociale relative à l’économie marocaine en 2003, établie par la Direction de la Statistique, à la problématique traitée dans le présent rapport, il s’est avéré nécessaire de procéder à la désagrégation du compte « Reste du monde » en cinq comptes de nature à faire ressortir les principaux partenaires commerciaux avec lesquels le Maroc a conclu des accords de libre-échange. Ce travail de désagrégation n’a pas manqué de poser certaines difficultés relatives à la disponibilité des données chiffrées sur les composantes de la matrice de comptabilité sociales en rapport avec ladite désagrégation, à savoir : - Les transferts échangés entre les agents économiques résidents et les cinq nouveaux comptes issus de l’éclatement du « Reste du monde », Les importations et les exportations, notamment en ce qui concerne les services, Les recettes au titre des droits de douane, Les corrections territoriales (import/export). Ainsi, après la construction de MCS, il est indispensable de veiller à sa cohérence interne et à l’équilibre entre les ressources et les emplois. La cohérence interne n’est pas toujours assurée, surtout suite aux traitements particuliers de certains comptes et de l’intégration de nouvelles données provenant de sources différentes. En vue de pallier ce type de difficultés, diverses méthodes d’équilibrage de la MCS sont utilisées, telles que RAS, l’entropie et les Moindres Carrés Ordinaires. On a opté pour la méthode « Entropie » dans le traitement spécifique à notre cas. Son utilisation s’est concrétisée par la résolution d’un système composé de 4 équations relatives à la colonne et la ligne à désagréger et aux montants des cellules à répartir entre les cinq éléments issus de la désagrégation du compte « reste du monde ». Il s’agit de résoudre ce système d’équation en optimisant une fonction objective qui est la suivante : Fobj = C(I)*LOG(C(I)/CO(I)))+S(I)*LOG(S(I)/SO(I)))+L(I)*LOG(L(I)/LO(I)) I : Ensemble constitué des cinq partenaires commerciaux U.E, USA, Pays arabes, Turquie, Autres pays C : Colonnes relatives aux « corrections territoriales » liées à l’exportation, CO : montant de la colonne « correction territoriale» à désagréger, S : Colonnes relatives aux « Solde du compte courant », SO : Montant du « solde du comte courant » à désagréger, L : Lignes relatives aux « corrections territoriales » liées à l’importation, LO : Montant de ligne « correction territoriale » à désagréger. 107